Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
moi , j'aimerais comprendre la relation entre la téléportation et l'ame d'un atome , on dirait que l'intrication peut deplacer l'ame .
noureddine2- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Euh, vous voulez mon avis ? Désolé, je n'en ai guère. Seulement que de telles discussions spéculatives à la pointe de la physique théorique me semble inadéquates à un forum destiné au grand public qui n'est de toute façon pas en mesure, ni de juger, ni même de tirer d'en tirer quelque inspiration fructueuse. Je préfère laisser les spécialistes débattre de leur côté.
Par ailleurs, je ne vois de toute façon guère de pertinence à ces questions de physique de pointe, vis-à-vis de la métaphysique.
Je disais que je considère la réalité physique comme émergeant d'une rencontre de la conscience avec le monde mathématique.
Les problèmes d'unification des théories physiques et du début du big bang ne concernent que les détails du côté mathématique. Cela ne dit rien de ce qui fait apparaitre cet univers à l'existence, à savoir la manière dont la conscience a initialement abordé cet univers physique en commençant par son commencement. De plus, même si en pratique le temps physique et le temps conscient apparaissent liés, ils me semblent de nature différente (sans nécessité a priori que leur lien soit absolument respecté dans leurs microdétails), et je ne suis pas convaincu qu'il y ait grand sens à vouloir chipoter sur la première fraction de seconde infinitésimale du big bang à l'échelle de Planck pour y voir la cause de la création de l'univers... en tout cas pas avant que les physiciens ne se soient mis d'accord pour dire suivant quelle théorie cette première fraction de seconde doit être conçue.
Par ailleurs, je ne vois de toute façon guère de pertinence à ces questions de physique de pointe, vis-à-vis de la métaphysique.
Je disais que je considère la réalité physique comme émergeant d'une rencontre de la conscience avec le monde mathématique.
Les problèmes d'unification des théories physiques et du début du big bang ne concernent que les détails du côté mathématique. Cela ne dit rien de ce qui fait apparaitre cet univers à l'existence, à savoir la manière dont la conscience a initialement abordé cet univers physique en commençant par son commencement. De plus, même si en pratique le temps physique et le temps conscient apparaissent liés, ils me semblent de nature différente (sans nécessité a priori que leur lien soit absolument respecté dans leurs microdétails), et je ne suis pas convaincu qu'il y ait grand sens à vouloir chipoter sur la première fraction de seconde infinitésimale du big bang à l'échelle de Planck pour y voir la cause de la création de l'univers... en tout cas pas avant que les physiciens ne se soient mis d'accord pour dire suivant quelle théorie cette première fraction de seconde doit être conçue.
spoirier- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Il y a dans ton exposé beaucoup de conditionnels, hypothèses et imaginaire qui se fonde sur les théories de la MQ devenue pure mathématique,et qui ne me semblent pas indispensables pour arriver à cette conclusion que tout n'est que conscience. Je ne considère pas les mathématiques comme une réalité mais comme des représentations de la réalité toujours incomplètes (selon Gödel).Tan a écrit: L’origine, brièvement décrite ici, n’est pas dans le temps ; il ne pourrait en être autrement. L’origine n’est pas un événement de l’histoire. C’est aussi dire qu’elle est maintenant. C’est aussi dire qu’un instant de temps n’a pas d’existence réelle, comme l’a audacieusement avancé Peter Lynds dans les cercles de la physique en 2003.
C’est parce que le temps n’a pas de réalité en soi que nous ne pouvons pas le saisir. Essayez de figer « l’instant présent »… Le temps, « l’instant présent », n’existe que dans un dynamisme : celui de l’expansion de la boule des nombres, celui de l’instant zéro.
L’espace que nous connaissons dans l’état de veille n’a pas d’existence intrinsèque réelle non plus. C’est pour cela que tant que nous conserverons notre notion habituelle de distance, nous ne pourrons pas aller plus loin que le mur de Planck.
C’est parce que l’espace et le temps (et donc tout ce qu’on peut mesurer dans l’univers) sont des notions abstraites sans réalité en elles-mêmes que la MQ heurte tant nos habitudes de pensée. On ne peut mettre le doigt avec précision sur quelque objet que ce soit.
Il n’y a pas d’objet, sauf dans un flou virtuel, tout comme la notion d’un moi séparé et indépendant n’existe que dans le flou de notre mental. Dès qu’on essaie de mettre le doigt dessus avec précision, il semble s’évanouir.
La peinture d'un chat montre certains caractères et attitudes du chat mais n'est pas le chat. De même la fonction d'onde de Schrödinger ne dit rien de son malheureux chat, mais illustre l'idée des probabilités imaginées par le mathématicien.
Le ici et maintenant (hic et nunc) est bien une réalité. Il est la condition au niveau de la manifestation, de l'observation sentie ou mesurée.
L'espace et le temps et les lois de la nature qui régissent les mouvements sont des réalités aussi, des réalités non perceptibles mais intelligibles et formalisées par les mathématiques. Prétendre que ces réalités dépendent d'une conscience c'est mettre la charrue devant les bœufs. La nature a créé l'homme et sa conscience et non pas l'inverse.
En poussant l'abstraction à fond, on parvient au point 0. Je n'ai pas d'objection à cela et je conçois aussi dans mon modèle systémique et épistémologique un point central, le 0 ou "vide". C'est une troisième réalité qui n'est ni manifestation ni mouvement mais potentialité infinie, c'est-à-dire indéfinie. Il faut en effet distinguer entre existence et réalité, entre réalité actuelle et réalité potentielle.
En ce qui concerne la constante de Planck, elle a la dimension d'un moment cinétique, donc d'un mouvement de rotation ou d'onde. Le quantum n'est ni une particule ni un "morceau d'énergie" mais une longueur et période d'onde minimale. qui détermine une frange d'interférence. C'est une constatation physique incontournable comme la vitesse limite de la lumière dont les mathématiciens et les philosophes ne peuvent s'affranchir que pour tomber dans l'imaginaire et le solipsisme.
Le fondement du domaine quantique et des interactions physiques est la dynamique ondulatoire et non pas la matérialité des particules. C'est dans ce sens réaliste que je pense que la MQ est destinée à tuer le positivisme matérialiste classique dont elle est aujourd'hui encore bien infectée.
PS.Voilà déjà un premier aperçu de ma position pour spoirier, dont je n'ai pas fini de lire la page "Metaphysics" pour cerner sa pensée.
Invité- Invité
Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Lisant plus attentivement l'exposé de Tan à la recherche de quelque chose à en dire:
Le problème de cet exposé est qu'il semble en grande partie "même pas faux": ne rien affirmer de précis pour ne pas risquer d'être contredit.
Faire des références vagues à des idées de physique de pointe, tellement vaguement qu'on ne puisse rien y trouver à redire (surtout pour ceux qui ne sont pas eux-mêmes physiciens), alors même qu'aucun énoncé clair n'est présent. Evoquer un mélange d'idées mathématiques, mélangées poétiquement au point de ne plus y retrouver de structure logique. Est-ce effectivement le cas ? Difficile de dire, puisque justement, d'habitude, l'art du flou est de cacher son flou...
Seulement quand je lis le passage que justement patanjali vient de citer, c'est là qu'il m'apparait un peu plus clairement que le jeu de phrases floues est employé de manière abusive pour raconter n'importe quoi, en particulier soutenir une idéologie du flou et de la confusion généralisée (en contraste avec la rigueur mathématique des lois physiques); et qui du coup conforte mon sentiment du peu de sens ou de crédit à accorder au reste de l'exposé dont cet extrait est issu, à savoir qu'il tiendrait plus du bouddhisme ou du new age que de la physique.
Le problème de cet exposé est qu'il semble en grande partie "même pas faux": ne rien affirmer de précis pour ne pas risquer d'être contredit.
Faire des références vagues à des idées de physique de pointe, tellement vaguement qu'on ne puisse rien y trouver à redire (surtout pour ceux qui ne sont pas eux-mêmes physiciens), alors même qu'aucun énoncé clair n'est présent. Evoquer un mélange d'idées mathématiques, mélangées poétiquement au point de ne plus y retrouver de structure logique. Est-ce effectivement le cas ? Difficile de dire, puisque justement, d'habitude, l'art du flou est de cacher son flou...
Seulement quand je lis le passage que justement patanjali vient de citer, c'est là qu'il m'apparait un peu plus clairement que le jeu de phrases floues est employé de manière abusive pour raconter n'importe quoi, en particulier soutenir une idéologie du flou et de la confusion généralisée (en contraste avec la rigueur mathématique des lois physiques); et qui du coup conforte mon sentiment du peu de sens ou de crédit à accorder au reste de l'exposé dont cet extrait est issu, à savoir qu'il tiendrait plus du bouddhisme ou du new age que de la physique.
spoirier- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Je reviens à un extrait de message précédent:
Maintenant le dernier message:
Cela échappe aux représentations mentales naïves des non-physiciens, oui, mais justement ce n'est pas irrémédiable puisque c'est du ressort des représentations mentales des physiciens.Tan a écrit:Par contre, lorsqu’on l’étudie sérieusement, (la MQ) est effectivement une théorie hautement mathématisée faisant appel à des entités mathématiques qui n’ont pas de correspondants physiques directement observables et qui échappent donc irrémédiablement à nos représentations mentales. Comme l’a justement fait remarquer Dirac très tôt dans le développement de la MQ, l’univers est régi à un niveau plus subtil que celui de la « matière », mais il est impossible de se représenter mentalement cette réalité (ce qui est d’ailleurs la cause fondamentale du principe d’incertitude).
Maintenant le dernier message:
Prière de ne pas tout mélanger. Le théorème de Gödel exprime l'insuffisance de chaque théorie axiomatique possible à rendre théoriquement démontrables toutes les vérités mathématiques (qui dépendent de l'infini, à savoir typiquement le problème de l'arrêt des algorithmes dans lequel au bout d'un calcul fini on ne peut pas savoir si on a poursuivi le calcul assez longtemps pour tirer la conclusion juste). Cela n'est pas à confondre avec notre réalité habituelle, dont la partie physique (sans la conscience, et du moins dans les approximations où le modèle standard s'applique, sans préjuger de la situation à plus haute énergie) est décrite par des lois mathématiques dont les prédictions (probabilités de résultats de mesure) sont en principe approchables comme limite d'approximations finies successives aux erreurs maîtrisables, même si en pratique la complexité des calculs nécessaires devient très rapidement astronomique.patanjali a écrit:Je ne considère pas les mathématiques comme une réalité mais comme des représentations de la réalité toujours incomplètes (selon Gödel).
spoirier- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
ça va Bulle ?... t'arrives à flotter ?Bulle a écrit:Personnellement j'ai grand hâte de lire le commentaire de spoirier ! Pas vous ?
si t'as un bouée à me prêter, je dis pas non.
tango- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Oui Tango ! J'arrive à suivre... et je comprends même du premier coup
- Spoiler:
- enfin presque du premier coup
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Le con prend ce qu'il peut, ainsi je retrouve autant dans le texte de Tan que celui de Spoirier, cette subtilisation que l'on peut constater aussi dans les concepts philosophiques qui vont du plus grossier au plus subtile, et/ou du plus conceptualisable au non-conceptualisable...Bulle a écrit:Oui Tango ! J'arrive à suivre... et je comprends même du premier coupFaites l'effort de comprendre ce qu'explique spoirier, franchement cela vaut la peine !
- Spoiler:
enfin presque du premier coup
ce tangible qui disparait dans l' intangible (petit sourire à Jipé)...
Je trouve néanmoins regrettable que Spoirier dévalorise la façon poétique de Tan en la traitant de New Age... alors qu' à ce qu'il me semble, il sait que la vulgarisation nécessite de redescendre d'un cran... mais comme dirait un ami, il faut se chamailler pour faire connaissance.
tango- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Je commente des extraits de Metaphysics de spoirier en laissant les citations anglaises en spoiler.
[
J'estime que les sentiments se situent dans un gradient entre extrêmes (heureux – triste, juste-injuste) qui pourraient être exprimés par une équation. Mais leur nature insaisissable, imprédictible, nuancée est fonction de la multitude indéfinissable de facteurs qui entrent dans l'équation.
La moralité se situe aussi dans ces gradients. Elle peut être formulée dans une logique de complémentarité des contraires. Elle se définit en fonction du bien commun.
Les exemples péjoratifs présentés de relations extrêmes entre contrainte du maître et soumission du disciple sont tendancieux. La relation entre bien général et besoins individuels est également un gradient où il faut trouver l'équilibre entre contrainte collective et libertés individuelles. Mais cela se réalise par auto-organisation avec sa part d'indétermination en raison de la multiplicité et diversité des individus. Cela ne peut être déterministe, ne peut être réglé a priori par des mathématiques mais seulement être évalué statistiquement a posteriori.
Je considère que les variables représentent des réalités observables, les opérateurs des équations représentent des réalités intelligibles (des lois de la nature) qui peuvent être exprimées mentalement, oralement ou mathématiquement.
La formulation mathématique n'est pas la réalité qui est son objet, mais une construction mentale particulière plus ou moins adaptée à la réalité et toujours reformulable selon des besoins utilitaires, comme toute connaissance.
En prenant les mathématiques pour une réalité et développant les constructions mathématiques de théorie en théorie, la physique a produit des systèmes qui ne sont plus intelligibles. Le danger vient de ce que la recherche de la prédictibilité et utilité a remplacé la recherche de la vraie réalité et que la réalité est finalement relativisée jusqu'à l'agnosticisme. Cela est patent dans l'interprétation einsteinienne de la relativité.
Cette vision de la physique conduit le mystique à dire que la réalité est produite par la conscience.
Cette affirmation équivaut à une négation de la réalité physique qui est pourtant l'objet déclaré des mathématiques et à attribuer à une conscience première le rôle de cause finale par le choix de la voie d'exploration.
J'ai déjà dit pour Tan que c'est atteler la charrue devant les bœufs. Cela est incompatible avec la théorie de la connaissance qui depuis Jean Piaget a établi que la connaissance émerge de l'interaction du sujet avec la réalité extérieure. Le sujet n'interagissant qu'avec le monde mathématique créerait la réalité physique? c'est plus absurde encore que les autres théories mystiques concurrente issues des divagations sur la MQ que spoirier critique d'ailleurs par la suite.
Non, c'est bien l'homme en interaction avec la réalité physique dont il fait partie, qui a créé l'outil mathématique permettant de formaliser sa compréhension des fonctions, relation et lois de la réalité physique intelligible.
Ainsi vu, il est juste de dire que la "couche métaphysique" se confond avec la couche thermodynamique.
Je passe sur les exposés concernant les mesures, la probabilité, les principes quantiques, thermodynamique et cosmologiques qui ne semblent pas s'écarter des conceptions communément admises.
Il évoque le débat américain entre cette théorie de l'évolution et le créationnisme néoconservateur sous sa forme "Intelligent Design".
Remarque: je découvre enfin la signification de l'acronyme ID dont Bulle m'accuse ou veut accuser Prigogine. Je n'ai trouvé aucun lien sérieux entre ID et Prigogine. Possible que les partisans de ID se réfèrent à Prigogine et que les adversaires ignorants l'accusent. Mais Prigogine récusait aussi bien le déterminisme matérialiste que le déterminisme créationniste et son alter ego, le bigbang. Donc aucun rapport avec ID.
A ma grande surprise spoirier, après avoir défendu la sélection aveugle et récusé un dessein intelligent, propose une
J'attends des explications supplémentaires.
Je ne lis pas plus loin ses opinions sur le paranormal, les zététiciens ou les religions qui n'intéressent pas ce sujet
Conclusion
Si j'ai bien compris, spoirier, estimant que la réalité, c'est la dualité entre les mathématiques et la conscience qui les explorent. Il a donc besoin d'une forme quelconque de conscience pour expliquer la vie.
Je lui recommande de prendre connaissance des structures dissipatives de Prigogine. Il comprendra que l'univers à tous ses niveaux, de la galaxie jusqu'à la conscience humaine évolue par auto-organisation. Le système ouvert, pour évoluer, n'a besoin d'aucune conscience mais seulement de structures complexes, d'énergies et d'influences ou informations de l'environnement. L'adaptation procède au niveau quantique par interférences d'ondes ou "harmonie des ondes" de de Broglie.
C'est une explication cohérente de l'évolution qui n'a besoin d'aucune forme de conscience, seulement d'informations sous forme d'ondes. La conscience humaine est un perfectionnement de l'auto-organisation dont la vie est issue.
[
- Métaphysique, religion et moralité:
Finally, what is the problem ? The problem is, how the hell could anyone fail to notice that the issues addressed by religious doctrines are directly and naturally a particular case and an integral part of what science can handle.
How could anyone say that issues dealt with by religions are not scientific questions, and is there anything true in these arguments ? Let us check these people's claims, what sort of a difference could they see between these two fields, that might be used to justify for such a difference.
One important argument seems to be, that science cannot explain feelings, nor predict them by putting them into equations.
Indeed, as we previously explained, the mind's behavior cannot be predicted through formulas, as it does not follow any mathematical determinism.
However, is it really a problem ?
J'estime que les sentiments se situent dans un gradient entre extrêmes (heureux – triste, juste-injuste) qui pourraient être exprimés par une équation. Mais leur nature insaisissable, imprédictible, nuancée est fonction de la multitude indéfinissable de facteurs qui entrent dans l'équation.
La moralité se situe aussi dans ces gradients. Elle peut être formulée dans une logique de complémentarité des contraires. Elle se définit en fonction du bien commun.
Les exemples péjoratifs présentés de relations extrêmes entre contrainte du maître et soumission du disciple sont tendancieux. La relation entre bien général et besoins individuels est également un gradient où il faut trouver l'équilibre entre contrainte collective et libertés individuelles. Mais cela se réalise par auto-organisation avec sa part d'indétermination en raison de la multiplicité et diversité des individus. Cela ne peut être déterministe, ne peut être réglé a priori par des mathématiques mais seulement être évalué statistiquement a posteriori.
- Réalité ou objet des mathématiques:
The field of mathematics comes with its own objects, and its existence claims on these objects.
Some philosophers debated whether mathematical objects are real, and whether mathematics is an exploration of a reality, or a construction of the mind or anything else, but opposite views added up and did not end to an official agreement (just as philosophers don't resolve any question anyway).
But usually for mathematicans, the debate is rather empty. When they study mathematics, they hold the universe of objects of their study as real, and it works as such. Well not all is clear, but the undeterminacy fuss does not have the same status as what philosophers are discussing. The foundation of mathematics has been studied as a branch of mathematics, and could resolve the main "philosophical debates" on the nature of mathematics, from a mathematical viewpoint.
Je considère que les variables représentent des réalités observables, les opérateurs des équations représentent des réalités intelligibles (des lois de la nature) qui peuvent être exprimées mentalement, oralement ou mathématiquement.
La formulation mathématique n'est pas la réalité qui est son objet, mais une construction mentale particulière plus ou moins adaptée à la réalité et toujours reformulable selon des besoins utilitaires, comme toute connaissance.
En prenant les mathématiques pour une réalité et développant les constructions mathématiques de théorie en théorie, la physique a produit des systèmes qui ne sont plus intelligibles. Le danger vient de ce que la recherche de la prédictibilité et utilité a remplacé la recherche de la vraie réalité et que la réalité est finalement relativisée jusqu'à l'agnosticisme. Cela est patent dans l'interprétation einsteinienne de la relativité.
Cette vision de la physique conduit le mystique à dire que la réalité est produite par la conscience.
- Catégories de réalités:
Instead, just as mathematical objects have their own nature, so they have their own type of existence, that should not be confused with other, more familiar types of existences. In other words, there are several separate concepts (types) of "existence" or "reality", each to come up after the respective types (natures) of the objects they apply to (even if connections can be found between these types). Namely, these may be classified into mathematical existence, physical existence and conscious existence (though this classification is approximative and will have to be refined later).
Note that the physical existence is something relative: specified objects are only present at a given time and place.
- Inversion des relations entre mathématiques et réalité physique:
To say very roughly, the nature of the physical existence (the deep nature of physical entities) can be defined in this way:
The physical universe is the trajectory of a visit of conciousness inside the mathematical universe.
This explains how the physical world combines a mathematical description with a non-mathematical type of existence. Conciousness visiting the mathematical world, makes a choice of which path it will visit. But this way of choosing a specific path (physical universe) does not affect the path itself (it does not make up any intrinsic difference to universes that "exist" as compared to those who don't). This "choice process" and what the physical universe consists in, is but a behavior conciousness, a matter of how concious perceptions evolve.
Cette affirmation équivaut à une négation de la réalité physique qui est pourtant l'objet déclaré des mathématiques et à attribuer à une conscience première le rôle de cause finale par le choix de la voie d'exploration.
J'ai déjà dit pour Tan que c'est atteler la charrue devant les bœufs. Cela est incompatible avec la théorie de la connaissance qui depuis Jean Piaget a établi que la connaissance émerge de l'interaction du sujet avec la réalité extérieure. Le sujet n'interagissant qu'avec le monde mathématique créerait la réalité physique? c'est plus absurde encore que les autres théories mystiques concurrente issues des divagations sur la MQ que spoirier critique d'ailleurs par la suite.
Non, c'est bien l'homme en interaction avec la réalité physique dont il fait partie, qui a créé l'outil mathématique permettant de formaliser sa compréhension des fonctions, relation et lois de la réalité physique intelligible.
- Réalité déterministe et indéterministe:
It turns out that the laws of physics are made of different concepts and theories connected together, describing different aspects of physical reality.
But more precisely, the concepts forming quantum theory, are split into two quite different conceptual layers expressing different paradigms or types of existence.
1. The more "fundamental" layer of physics can be qualified as "purely mathematical", and is deterministic. ….
2. The upper layer of reality, on the other hand, can also be called the "metaphysical" or "thermodynamic" layer. ….
Ainsi vu, il est juste de dire que la "couche métaphysique" se confond avec la couche thermodynamique.
Je passe sur les exposés concernant les mesures, la probabilité, les principes quantiques, thermodynamique et cosmologiques qui ne semblent pas s'écarter des conceptions communément admises.
- The scientific consensus for natural evolution:
Now admitting the laws of physics with all its constants as fixed, what about the emergence and evolution of life: has the evolution of live been guided in a concious manner, with some plan on where it is going ?
This is a serious question, where purely philosophical expectations would lead to see it as highly plausible.
So, in terms of pure thinking and expectations, the idea of intelligent design could have been a plausible idea. However, this idea has to be compared to observational evidence.
A lot of evidence on how life evolved, has been gathered by biologists and paleontologists.
From this evidence, a large consensus has emerged among them, that the genetic evolution of life has all the characteristics of being the result of blind natural selection processes, with no observed significant trace of remarkable guidance from a mysterious origin (not to speak about young-Earth creationist views that have no plausibility at all - as Christian preachers once had trouble trying to evangelize the Chinese who had an older record of ancient history than the creation time claimed by the Bible).
Il évoque le débat américain entre cette théorie de l'évolution et le créationnisme néoconservateur sous sa forme "Intelligent Design".
Remarque: je découvre enfin la signification de l'acronyme ID dont Bulle m'accuse ou veut accuser Prigogine. Je n'ai trouvé aucun lien sérieux entre ID et Prigogine. Possible que les partisans de ID se réfèrent à Prigogine et que les adversaires ignorants l'accusent. Mais Prigogine récusait aussi bien le déterminisme matérialiste que le déterminisme créationniste et son alter ego, le bigbang. Donc aucun rapport avec ID.
A ma grande surprise spoirier, après avoir défendu la sélection aveugle et récusé un dessein intelligent, propose une
- Evolution intelligente par incarnation d'âmes:
So, there is no problem to imagine that some primitive forms of incarnations of souls in biological organisms could start at some time in the ancient history of life on Earth, with organisms that could work (survive and reproduce) by themselves but that souls may occasionally influence.
Some species may have developed characteristics where this interaction took more and more importance in the behavior of these organisms, and where it could have provided a selective advantage.
Souls there could have started to play the game of taking part in such interactions, just because it was a funny adventure to guide these organisms to their survival.
We have explained that conciousness has unique abilities to behave in some sort of creative, intelligent ways that cannot be imitated by mere mathematical calculations (which organisms with a nervous system but no souls could be able of). This explains how interactions with souls can give organisms a decisive selective advantage over other organisms that would not host any souls.
Progressively, natural selection favored the characteristics of this mind-matter interaction such that the mind became "enclosed" in the body, attached to it with hardly any means to get out of it or travel outside it, and thus with the impression of being identified with this body. This is because this is the way to oblige the soul to be most careful about protecting the survival and reproductive interest of the body, in a merciless jungle where characters of universal selflessness (or abilities to "leave the battle" by curiosity for visiting something else) would defeat the reproductive advantage of the bodies that would have them.
J'attends des explications supplémentaires.
Je ne lis pas plus loin ses opinions sur le paranormal, les zététiciens ou les religions qui n'intéressent pas ce sujet
Conclusion
Si j'ai bien compris, spoirier, estimant que la réalité, c'est la dualité entre les mathématiques et la conscience qui les explorent. Il a donc besoin d'une forme quelconque de conscience pour expliquer la vie.
Je lui recommande de prendre connaissance des structures dissipatives de Prigogine. Il comprendra que l'univers à tous ses niveaux, de la galaxie jusqu'à la conscience humaine évolue par auto-organisation. Le système ouvert, pour évoluer, n'a besoin d'aucune conscience mais seulement de structures complexes, d'énergies et d'influences ou informations de l'environnement. L'adaptation procède au niveau quantique par interférences d'ondes ou "harmonie des ondes" de de Broglie.
C'est une explication cohérente de l'évolution qui n'a besoin d'aucune forme de conscience, seulement d'informations sous forme d'ondes. La conscience humaine est un perfectionnement de l'auto-organisation dont la vie est issue.
Invité- Invité
Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
patanjali
bienvenu, il manquait ton petit coup de cymbale, tu arrives juste à point .
Il n'a pas créé les lois, il les a découvertes, comme il aurait trouvé de quoi manger.
Et pourtant, vois-tu, malgré ces éventuelles distinctions qui pourraient sembler nous opposer, je vois dans nos échanges l' émergence d'une substance que je ne saurais décrire, et qui ne m'est pas insignifiante.
bienvenu, il manquait ton petit coup de cymbale, tu arrives juste à point .
Qui ne s'interroge pas ?spoirier s'interroge
Non , l'expérience mystique peut porter effectivement à certaines confusions, mais ce n'est pas la conscience individuelle du mystique qui créée la réalité. Je dirais que la petite conscience du mystique aura pu rejoindre le niveau de la grande Conscience Universelle, et que redescendant de cette perception il puisse avoir une certaine hésitation à dire qu' il s'agit de transcendance ou d'immanence... et là, patanjali tu ne désignes qu'une des deux interprétations, celle de l'immanence.Cette vision de la physique conduit le mystique à dire que la réalité est produite par la conscience.
Oui, on en a déjà parlé, il faut continuer à préciser ces niveaux de subtilités... et de bien décortiquer ce qu'est ce niveau qui dépasse "l'intelligible par la raison".Les trios catégories: existence physique, existence mathématique et existence consciente pourraient être rapprochées des trois niveaux de la connaissance que j'ai déjà définis: le niveau du phénomène perceptible, le niveau des idées et relations intelligibles et le niveau de l'union mystique de l'esprit, à condition d'étendre l'existence mathématique à tout le domaine des relations intelligibles par la raison, non seulement le quantitatif, mais aussi le qualitatif et le moral dans le sens platonicien.
Tu dis que c'est l'homme qui a créé, il serait plus juste de dire qu'il s'est adapté à ce qui est pour en atteindre la compréhension.Non, c'est bien l'homme en interaction avec la réalité physique dont il fait partie, qui a créé l'outil mathématique permettant de formaliser sa compréhension des fonctions, relation et lois de la réalité physique intelligible.
Il n'a pas créé les lois, il les a découvertes, comme il aurait trouvé de quoi manger.
moi aussi.âmes...J'attends des explications supplémentaires.
Conclusion un peu hâtive... s'il n'y avait pas de besoin, pourquoi la conscience serait apparue ?C'est une explication cohérente de l'évolution qui n'a besoin d'aucune forme de conscience, seulement d'informations sous forme d'ondes.
en ne restant que matérialiste, ça me semblerait incompréhensible si quelque chose apparaissait, sans qu'il n'y ait auparavant le potentiel... mais bien sur, peut-être suis-je animé par des convictions qui nous distingueraient.La conscience humaine est un perfectionnement de l'auto-organisation dont la vie est issue.
Et pourtant, vois-tu, malgré ces éventuelles distinctions qui pourraient sembler nous opposer, je vois dans nos échanges l' émergence d'une substance que je ne saurais décrire, et qui ne m'est pas insignifiante.
tango- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Pour appuyer mon propos précédent (et avant de répondre aux derniers messages) je citerai deux auteurs anglophones d'argumentation critique à l'égard de propos généralement répandus dans les milieux new age, à savoir notamment l'idée que "la pensée crée la réalité" et que ce serait démontré par la physique quantique.
En fait la valeur de ces références critiques que je soulignerai ici en guise d'argument d'autorité, tient non pas à la qualité de physicien qu'ils n'ont pas, mais au contraire au fait qu'ils sont eux-mêmes spiritualistes proches du new age, et qu'ainsi on ne peut pas balayer leur critique en les accusant du péché de scientisme !
D'abord, Joseph Waligore:
En fait la valeur de ces références critiques que je soulignerai ici en guise d'argument d'autorité, tient non pas à la qualité de physicien qu'ils n'ont pas, mais au contraire au fait qu'ils sont eux-mêmes spiritualistes proches du new age, et qu'ainsi on ne peut pas balayer leur critique en les accusant du péché de scientisme !
D'abord, Joseph Waligore:
Ensuite, sans m'embêter à faire des découpages de copier-coller, je vous laisse consulter l'article de Winston Wu, Debunking the Law of Attraction and "Thoughts Create Reality" Concept.
Overstates How Much Science Supports Their Positions
New Thought proponents often claim the latest scientific research proves its ideas are true. Unfortunately, often these claims are exaggerated or distorted.(...) Hagelin says, “Quantum mechanics confirms it. Quantum cosmology confirms it. That the Universe essentially emerges from thought and all this matter around us is just precipated thought. Ultimately we are the source of the Universe… ultimately [it] is Universal consciousness that runs the Universe.” Hagelin is a trained physicist, but he is also a very dedicated follower of Maharishi Mahesh Yogi. He is not being a careful scientist when he says science shows the universe emerges from thought and we are the source of the universe; he is advocating the ideas of his guru and exaggerating how much science supports them
(...)
Chopra starts off with scientific truths (the rock is composed of elementary particles) and if we are not careful we can get seduced into thinking his point about knowledge and consciousness is proven by science, when they really come from New Thought ideas.
Chopra (...) jumps to New Thought’s favorite position: “We come to the inescapable conclusion that mind or consciousness or intelligence pervades every part of the created universe. Our own minds are an expression of this intelligence; from it our human consciousness derives its infinite scope.” So from a rock having subatomic particles that are organized, he jumps to it has knowledge, and then he jumps to that means there is intelligence in the rock. From there he jumps to a point about consciousness and how this consciousness pervades the universe and our consciousness has infinite scope. (Both New Thought and Chopra will then jump to the further conclusion that as our own minds have infinite scope, we can create anything, without limitation). If one is pre-disposed to accept these ideas, and one thinks Chopra is a careful scientist sticking to scientific facts, one could be seduced into thinking science has shown these ideas are true. But Chopra is not sticking to careful facts; he is stretching them for his own purposes. Part of what makes Chopra so effective and persuasive is that he does have a lot of scientific knowledge and is careful much of the time. (...)
But when it comes to points that he already thinks are true because he believes in the ideas of New Thought, this carefulness gets lost; he overstretches the science to jump to conclusions he already believes in.
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Très interessante discussion. Plusieurs études bouddhistes que j'essaye de traduire en ce moment parlent de notre pensée qui crée notre réalité. Je vais essayer d'approfondir.
Chopra est très new-age et ne m'intéresse pas mais j'ai retrouvé dans le livre du physicien Leonard Susskind "trous noirs, la guerre des savants" des notions...interrogatives...pour moi qui ne suis pas matheuse.
Chopra est très new-age et ne m'intéresse pas mais j'ai retrouvé dans le livre du physicien Leonard Susskind "trous noirs, la guerre des savants" des notions...interrogatives...pour moi qui ne suis pas matheuse.
maya- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
D'accord avec toi si tu appelles transcendance le passage de la conscience individuelle dans une conscience collective et (peut-être) universelle par ce que le mystique appelle état d'éveil ou de grâce. Je ne suis pas un mystique mais un réaliste. Je ne conçois pas la conscience comme une réalité séparée de celles de l'univers mais comme l'information immatérielle potentielle dont le substrat physique est constitué par les interférences potentielles de toutes les ondes qui remplissent ce que la MQ appelle "vide".tango a écrit:Non , l'expérience mystique peut porter effectivement à certaines confusions, mais ce n'est pas la conscience individuelle du mystique qui créée la réalité. Je dirais que la petite conscience du mystique aura pu rejoindre le niveau de la grande Conscience Universelle, et que redescendant de cette perception il puisse avoir une certaine hésitation à dire qu' il s'agit de transcendance ou d'immanence... et là, patanjali tu ne désignes qu'une des deux interprétations, celle de l'immanence.Cette vision de la physique conduit le mystique à dire que la réalité est produite par la conscience.
Ce niveau est ce que j'appelle omni-potentialité, que Lao tseu appelle Tao et que Wilhelm a traduit par Sens. Je dirais que c'est un potentiel d'informations, qui n'existe qu'à l'état virtuel, mais qui peut être actualisé partiellement par la vie, c'est-à dire par l'auto-organisation.Oui, on en a déjà parlé, il faut continuer à préciser ces niveaux de subtilités... et de bien décortiquer ce qu'est ce niveau qui dépasse "l'intelligible par la raison".Les trios catégories: existence physique, existence mathématique et existence consciente pourraient être rapprochées des trois niveaux de la connaissance que j'ai déjà définis: le niveau du phénomène perceptible, le niveau des idées et relations intelligibles et le niveau de l'union mystique de l'esprit, à condition d'étendre l'existence mathématique à tout le domaine des relations intelligibles par la raison, non seulement le quantitatif, mais aussi le qualitatif et le moral dans le sens platonicien.
Remarque que le taoïsme n'est pas une religion mais une cosmologie.Tao Te King, verset 1
Le sens qui peut être exprimé en parole n'est pas la Sens éternel (Tao) ;
Le nom qui peut être nommé n'est pas le Nom éternel.
Le non-être est l'origine du ciel et de la terre ; l'être est la mère des êtres individuels.
C'est pourquoi le sens du non-être conduit au merveilleux, le sens de l'être à la limitation.
Les deux ont une même origine et sont différents par le nom; dans son unité, c'est le secret.
Telle est la porte de toute spiritualité.
Il faut distinguer les lois de la nature qui représentent le niveau intelligible de la réalité et les formalismes mathématiques inventées qui cherchent à s'adapter à la réalité. L'incomplétude ne concerne pas la réalité mais l'outil mathématique.Tu dis que c'est l'homme qui a créé, il serait plus juste de dire qu'il s'est adapté à ce qui est pour en atteindre la compréhension.Non, c'est bien l'homme en interaction avec la réalité physique dont il fait partie, qui a créé l'outil mathématique permettant de formaliser sa compréhension des fonctions, relation et lois de la réalité physique intelligible.
Il n'a pas créé les lois, il les a découvertes, comme il aurait trouvé de quoi manger.
Le besoin est celui de la contrainte qu'exerce le changement de l'environnemen qui conduit à la bifurcation selon les termes de la théorie des chaos. Celle-ci conduit à un choix de transformations possibles qui s'actualisent. Après quoi la sélection intervient pour éliminer les moins adaptés. Je ne réfute pas la sélection, je dis qu'elle n'est pas l'initiateur mais le terminateur de l'évolution.Conclusion un peu hâtive... s'il n'y avait pas de besoin, pourquoi la conscience serait apparue ?C'est une explication cohérente de l'évolution qui n'a besoin d'aucune forme de conscience, seulement d'informations sous forme d'ondes.
Ce n'est pas être matérialiste que d'expliquer l'univers par auto-cohérence, sans moteur conscient extérieur, par la trilogie matière-énergie-information, le potentiel étant dans l'inséparabilité de cette trilogie.en ne restant que matérialiste, ça me semblerait incompréhensible si quelque chose apparaissait, sans qu'il n'y ait auparavant le potentiel... mais bien sur, peut-être suis-je animé par des convictions qui nous distingueraient.La conscience humaine est un perfectionnement de l'auto-organisation dont la vie est issue.
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Pour être clair, je ne me sens concerné ni par l'ID que je ne connaissais pas, ni par Chopra, que je connaîs comme auteur douteux du point de vue des bouddhistes eux-mêmes. En ce qui concerne Capra, il est vrai que son livre, le "Tao de la physique" a été pour moi une première incitation pour chercher à comprendre l'univers et la vie autrement que selon les dogmes matérialistes déterministes, en incluant la tradition cosmologique orientale. Mais je ne me sens nullement concerné par le new age et sa vision chaotique et libertaire. Au contraire, j'ai compris l'organisation de la vie par la hiérarchie systémique ou holographique selon von Balanffy et l'évolution par la complémentarité détermination-indétermination selon des découvertes scientifiques solides établies par Prigogine.spoirier a écrit:Pour appuyer mon propos précédent (et avant de répondre aux derniers messages) je citerai deux auteurs anglophones d'argumentation critique à l'égard de propos généralement répandus dans les milieux new age, à savoir notamment l'idée que "la pensée crée la réalité" et que ce serait démontré par la physique quantique.
Je ne répondrai donc pas à des argumentations fondées sur la méconnaissance et l'ignorance, provenant d'autorités zététiciennes auto-proclamées, elles-mêmes sectaires.
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Je dirais que l'éveil pour le mystique est la fusion avec la totalité , là où sa petite conscience individuelle fond dans la Grande Conscience Universelle... Mais à mon avis, et selon mon expérience personnelle, cet état ne peut durer qu'une fraction de seconde, à moins que cette disparition du moi fasse perdre aussi le notion du temps... Ainsi quand le moi réapparait, l'expérimentateur qui ici est le mystique, ne saura pas si cette Grande Conscience est la sienne ou pas...patanjali a écrit:D'accord avec toi si tu appelles transcendance le passage de la conscience individuelle dans une conscience collective et (peut-être) universelle par ce que le mystique appelle état d'éveil ou de grâce.
S'il opte pour dire que c'est la sienne, on dira que c'est immanence.
S'il opte pour dire que ce n'est pas la sienne, on dira transcendance.
Pour tout te dire, après 20 ans de réflexion à ce sujet, je n'ai pas trouvé la juste réponse, celle qui exclurait l'autre... aussi je rejoins la philosophie zeniste en me maintenant sur la voie du milieu... celle qui considère que les deux consciences vivent en inter dépendance, pour ne faire qu'une.
L'un n'empêche pas l'autre. Ce n'est pas parce qu'on a eu eu ou pas une expérience mystique, qu'on est réaliste ou pas...Je ne suis pas un mystique mais un réaliste.
De toutes façons chacun aura sa propre vision de la réalité, vision qui se situera au niveau de sa propre conscience. Chacun se croira réaliste, mais à mon avis ce ne sera pas lui qui pourra en être le certificateur.
On est d'accord, il n' y a pas de séparation, tout est lié. Ne pas voir le lien est le résultat de notre ignorance.Je ne conçois pas la conscience comme une réalité séparée de celles de l'univers mais comme l'information immatérielle potentielle dont le substrat physique est constitué par les interférences potentielles de toutes les ondes qui remplissent ce que la MQ appelle "vide".
La MQ dit "vide", ce vide plein de cordes qui nous sont intangibles, et le bouddhisme parle depuis des millénaires de la "vacuité", qui n'est pas vide non plus... ça me semble bien se ressembler...
Oui ce n'est pas une religion, c'est une vision de la réalité... mais je puis t'assurer que celui ou ceux qui l'ont d'une part appréhendé mais aussi réduit par leurs descriptions, n'étaient pas seulement des intellos mais aussi des mystiques.Remarque que le taoïsme n'est pas une religion mais une cosmologie.
On est bien d'accord, l' homme n'a pas encore fini de découvrir le bon outil qui conviendrait pour atteindre la description des souveraines lois de l' Univers... Et comme l'ont mis en relief Tan et Spoirier, cet outil semblerait insuffisant pour pénétrer dans le domaine de l'inconcevable.L'incomplétude ne concerne pas la réalité mais l'outil mathématique.
J'aime bien que tu rappelles l'articulation trilogique... articulation qui me semble bien se déployer de toutes parts et cela de manière fractale...Ce n'est pas être matérialiste que d'expliquer l'univers par auto-cohérence, sans moteur conscient extérieur, par la trilogie matière-énergie-information, le potentiel étant dans l'inséparabilité de cette trilogie.
Mais ici tu poses "matière-énergie-information", pourrais-tu développer ?
Ps: merci encore pour ce partage...
tango- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Que de confusions !
Des arguments fondés sur la méconnaissance et l'ignorance, estime-t-il ? Et lui, que valent donc les siens ?
Manifestement, patanjali n'aime pas les mathématiques, ce qui l'amène à en nier le caractère de réalité. Cela peut venir d'une simple affaire de goût personnel, mais aussi être causé par la misère des programmes scolaires qui effectivement ont tendance à ne traiter les maths que comme des recettes de cuisine qui donnent des résultats, en faisant l'impasse sur la signification et la cohérence profondes de cette discipline, signification et cohérence dont l'accès est en pratique réservé aux quelques-uns qui ont la chance de les découvrir, soit par eux-mêmes soit en poursuivant leurs études de mathématiques suffisamment loin, ou sur les bons sujets ou avec les bons profs.
Le résultat est que les affaires de cohérence et d'intelligibilité n'ont pour lui ni objet ni intérêt. Surtout pas là où il ne veut pas croire qu'elles puissent exister. En particulier lorsqu'il prétend considérer et critiquer mes positions. Comment diable s'embêterait-il à dénicher un fil de cohérence à des idées qui lui semblent absurdes car contraires à ses propres positions ? Ainsi, il s'amuse à découper quelques-uns de mes propos et les présenter comme s'il ne s'agissait que d'affirmations et de croyances gratuites, auxquelles il oppose ses propres convictions, d'une manière trop péremptoire et décousue pour ouvrir la voie à quelque débat rationnel digne de ce nom.
Sa lecture de mon texte était si peu attentive qu'il n'a même pas remarqué la note pourtant écrite en clair au début du texte, à savoir que, cette page étant la 3ème partie d'un traité plus général, l'introduction à la physique quantique qu'il contient en est un sous-ensemble qui commence par un morceau de la partie précédente, qu'il n'a de ce fait pas lu. S'il l'avait lu, cela aurait pu lui épargner de venir présenter son ignorance en demandant "Qu'est-ce qu'un objet mathématique?" (à quoi j'ai aussi répondu avec encore plus de détails dans mon travail en français sur les fondements des mathématiques). Effectivement, dans ces conditions et avec sa manière de vouloir tout interpréter sur la base de son mépris pour les mathématiques, ça ne peut pas aller loin.
Puis, que cela continue non pas par le début de cette 3ème partie mais un peu plus bas, en un point clairement balisé.
Au lieu de cela, il vient commencer par critiquer le début de la page, ici hors sujet, et coupé du contexte des 2 parties précédentes dont il est la suite, découpage qui effectivement fait un effet quelque peu étrange.
Vu l'article wikipedia anglophone sur Prigogine je n'ai à première vue aucun désaccord sur ses travaux eux-mêmes, qui ni plus ni moins exprimeraient les lois de la physique telles qu'elles sont actuellement établies et universellement reconnues, et que moi-même je connais bien également. Donc mon désaccord porte sur la manière dont patanjali prend prétexte de ses travaux pour faire croire qu'ils contredisent mon propos. A moins que...
Le problème est que les analyses de Prigogine, dans la mesure où elles garderaient la crédibilité de ne pas contredire les lois de la physique établies, ne portent que sur les développements de prédictions issues de ces lois, en faisant l'impasse sur les questions métaphysiques sous-jacentes, sur les subtilités du fondement (l'origine) de ces lois, à savoir les problèmes d'interprétation de la physique quantique quant aux paradoxes liés au problème de la mesure, comme le chat de Schrodinger et le paradoxe EPR.
Son éventuelle interprétation semble être le fameux "shut up and calculate", l'absence de recherche d'interprétation, à moins que ce ne soit même pas une option choisie par Prigogine lui-même mais seulement par patanjali qui aurait décidé de décréter un statut ultime et indépassable à ces lois de la physique.
De cette manière, patanjali s'est manifestement enfermé dans le matérialisme, lorsqu'il voudrait faire croire que ces lois de la physique (certes libérées de l'hypothèse déterministe du 19ème siècle mais ne cherchant pas à préciser l'indéterminisme ainsi obtenu par une conception alternative) seraient l'explication ultime de tout.
Il nie être matérialiste, mais il n'a manifestement qu'une conception, du moins pré-scientifique, pour ne pas dire pré-philosophique, du sens du mot "matérialisme", suivant sa manière de rattacher les qualificatifs de "non-matérialisme" à des configurations matérielles particulières issues de l'intérieur des conséquences de ces lois, vu son propos
Généralement, patanjali se fait fort ici et ailleurs (en réponse à mon fil sur le fondement des mathématiques) de mettre en avant des philosophes des sciences, qui auraient "établi" ou "mis en évidence" certaines choses. Visiblement, il tient les philosophes des sciences en bien plus haute estime, en moyenne, que les mathématiciens purs. Or, historiquement, on a largement constaté la "déraisonnable efficacité des mathématiques", où divers concepts mathématiques ont été initialement développés comme "mathématiques pures", hors de tout souci de lien avec la physique, avant de découvrir des aspects du monde physique où ils s'appliquent remarquablement, comme par exemple la géométrie riemannienne qui s'est appliquée à la relativité générale.
Quant aux travaux des philosophes, hein, ils servent à quoi s'il vous plait ?
Vu le renversement complet entre les affirmations de patanjali et ce qui est constaté, concernant la hiérarchie entre les travaux des mathématiciens purs et des philosophes en matière de contribution à l'intelligibilité du monde, que peut donc valoir son cher "sens des réalités" ?
De manière générale, patanjali s'inscrit à fond dans le parti de l'ignorance et de l'antiscience, puisqu'il a fait référence à l'autorité de partisans de l'antiscience tels que Cabala et Ivanov. Et encore:
Bref : à quoi bon tenter de répondre plus avant à des argumentations fondées sur la méconnaissance et l'ignorance, provenant d'autorités philosophiques auto-proclamées, elles-mêmes sectaires ?
Certes j'étais occupé à répondre aux propos de Tan, et me voilà maintenant face à un autre interlocuteur avec un autre point de vue auquel ne s'applique pas la critique que j'adressais au premier. J'ai l'impression de gaspiller mon temps à essayer de répondre à des pseudo-critiques de gens qui sans avoir vraiment saisi le sens de mon propos, viennent l'embrouiller en ramenant de force ce qu'ils retiennent de son contenu à leurs propres visions du monde respectives.patanjali a écrit:Pour être clair, je ne me sens concerné ni par l'ID que je ne connaissais pas, ni par Chopra
Quelle ironie ! alors que justement, moi-même et les deux auteurs que je citais sommes nettement opposés à l'idéologie et aux pratiques de la secte zététique (loin du véritable esprit scientifique).patanjali a écrit:Je ne répondrai donc pas à des argumentations fondées sur la méconnaissance et l'ignorance, provenant d'autorités zététiciennes auto-proclamées, elles-mêmes sectaires.
Des arguments fondés sur la méconnaissance et l'ignorance, estime-t-il ? Et lui, que valent donc les siens ?
Manifestement, patanjali n'aime pas les mathématiques, ce qui l'amène à en nier le caractère de réalité. Cela peut venir d'une simple affaire de goût personnel, mais aussi être causé par la misère des programmes scolaires qui effectivement ont tendance à ne traiter les maths que comme des recettes de cuisine qui donnent des résultats, en faisant l'impasse sur la signification et la cohérence profondes de cette discipline, signification et cohérence dont l'accès est en pratique réservé aux quelques-uns qui ont la chance de les découvrir, soit par eux-mêmes soit en poursuivant leurs études de mathématiques suffisamment loin, ou sur les bons sujets ou avec les bons profs.
Le résultat est que les affaires de cohérence et d'intelligibilité n'ont pour lui ni objet ni intérêt. Surtout pas là où il ne veut pas croire qu'elles puissent exister. En particulier lorsqu'il prétend considérer et critiquer mes positions. Comment diable s'embêterait-il à dénicher un fil de cohérence à des idées qui lui semblent absurdes car contraires à ses propres positions ? Ainsi, il s'amuse à découper quelques-uns de mes propos et les présenter comme s'il ne s'agissait que d'affirmations et de croyances gratuites, auxquelles il oppose ses propres convictions, d'une manière trop péremptoire et décousue pour ouvrir la voie à quelque débat rationnel digne de ce nom.
Sa lecture de mon texte était si peu attentive qu'il n'a même pas remarqué la note pourtant écrite en clair au début du texte, à savoir que, cette page étant la 3ème partie d'un traité plus général, l'introduction à la physique quantique qu'il contient en est un sous-ensemble qui commence par un morceau de la partie précédente, qu'il n'a de ce fait pas lu. S'il l'avait lu, cela aurait pu lui épargner de venir présenter son ignorance en demandant "Qu'est-ce qu'un objet mathématique?" (à quoi j'ai aussi répondu avec encore plus de détails dans mon travail en français sur les fondements des mathématiques). Effectivement, dans ces conditions et avec sa manière de vouloir tout interpréter sur la base de son mépris pour les mathématiques, ça ne peut pas aller loin.
Puis, que cela continue non pas par le début de cette 3ème partie mais un peu plus bas, en un point clairement balisé.
Au lieu de cela, il vient commencer par critiquer le début de la page, ici hors sujet, et coupé du contexte des 2 parties précédentes dont il est la suite, découpage qui effectivement fait un effet quelque peu étrange.
Déclaré par qui ? Il y a de nombreux chercheurs en mathématiques de par le monde, qui ne reconnaissent pas la réalité physique comme objet de leur étude: soit qu'ils visent une application autre que physique (cryptographie, finance, etc.), soit qu'ils mettent un point d'honneur à garder leur science "pure". Qu'est-ce qu'ils peuvent bien branler ainsi, on se le demande. Même la plupart d'entre eux, et même les meilleurs, sont convaincus d'avoir affaire à une réalité: dans un texte sur le platonisme en mathématiques trouvé au hasard sur le web: "it is not an exaggeration to say that platonism reigns today in mathematics";patanjali a écrit:la réalité physique qui est pourtant l'objet déclaré des mathématiques
wikipedia a écrit:Many working mathematicians have been mathematical realists; they see themselves as discoverers of naturally occurring objects. Examples include Paul Erdős and Kurt Gödel. Gödel believed in an objective mathematical reality that could be perceived in a manner analogous to sense perception.
patanjali a écrit:Je ne considère pas les mathématiques comme une réalité mais comme des représentations de la réalité toujours incomplètes (selon Gödel).
patanjali a écrit:Or on a pris l'habitude dans ces cas de parler d'espace à quatre dimensions et plus. On imagine donc la réalité sur la base d'un formalisme mathématique. Il en est de même de la RG qui est une modélisation mathématique, topologique de la gravitation que l'on appelle courbure de l'espace. Cela n'a rien à voir avec l'espace réel. Par rapport à quoi l'espace serait-il courbe?
Voilà qui est clair: patanjali est fier de ne rien comprendre à la physique (puisqu'il n'aime pas les mathématiques), et pour justifier son ignorance, il déclare la physique actuelle incompréhensible. Pourquoi perdrai-je davantage de temps pour quelqu'un fier de ne rien comprendre à la physique, et dont le "sens du réel" est à ce point contraire aux connaissances établies sur notre univers physique ? Comment se pourrait-il que la physique soit si extraordinairement prédictive au point qu'on soit réduits à faire des accélérateurs de particules géants pour enfin dénicher des observations échappant à son pouvoir prédictif actuel, s'il y avait la moindre pertinence raisonnable à la traiter de "pas intelligible" ?patanjali a écrit:En prenant les mathématiques pour une réalité et développant les constructions mathématiques de théorie en théorie, la physique a produit des systèmes qui ne sont plus intelligibles
Vu l'article wikipedia anglophone sur Prigogine je n'ai à première vue aucun désaccord sur ses travaux eux-mêmes, qui ni plus ni moins exprimeraient les lois de la physique telles qu'elles sont actuellement établies et universellement reconnues, et que moi-même je connais bien également. Donc mon désaccord porte sur la manière dont patanjali prend prétexte de ses travaux pour faire croire qu'ils contredisent mon propos. A moins que...
Par contre, s'il récuse le big bang, il y a un problème, et sans avoir besoin d'entrer dans les détails, le crédit à porter a priori à ses travaux en prend un sacré coup.patanjali a écrit:Mais Prigogine récusait aussi bien le déterminisme matérialiste que le déterminisme créationniste et son alter ego, le bigbang.
Le problème est que les analyses de Prigogine, dans la mesure où elles garderaient la crédibilité de ne pas contredire les lois de la physique établies, ne portent que sur les développements de prédictions issues de ces lois, en faisant l'impasse sur les questions métaphysiques sous-jacentes, sur les subtilités du fondement (l'origine) de ces lois, à savoir les problèmes d'interprétation de la physique quantique quant aux paradoxes liés au problème de la mesure, comme le chat de Schrodinger et le paradoxe EPR.
Son éventuelle interprétation semble être le fameux "shut up and calculate", l'absence de recherche d'interprétation, à moins que ce ne soit même pas une option choisie par Prigogine lui-même mais seulement par patanjali qui aurait décidé de décréter un statut ultime et indépassable à ces lois de la physique.
De cette manière, patanjali s'est manifestement enfermé dans le matérialisme, lorsqu'il voudrait faire croire que ces lois de la physique (certes libérées de l'hypothèse déterministe du 19ème siècle mais ne cherchant pas à préciser l'indéterminisme ainsi obtenu par une conception alternative) seraient l'explication ultime de tout.
Il nie être matérialiste, mais il n'a manifestement qu'une conception, du moins pré-scientifique, pour ne pas dire pré-philosophique, du sens du mot "matérialisme", suivant sa manière de rattacher les qualificatifs de "non-matérialisme" à des configurations matérielles particulières issues de l'intérieur des conséquences de ces lois, vu son propos
Comme si le matérialisme se réduisait à croire aux seules particules classiques, et que le seul fait d'y opposer une conception ondulatoire suffisait à sortir du matérialisme ! Comme si les concepts d'onde et de particules n'étaient pas le prolongement l'un de l'autre intégrés en une même mécanique classique entièrement matérialiste et déterministe développée au 19ème siècle.patanjali a écrit:Le fondement du domaine quantique et des interactions physiques est la dynamique ondulatoire et non pas la matérialité des particules. C'est dans ce sens réaliste que je pense que la MQ est destinée à tuer le positivisme matérialiste classique dont elle est aujourd'hui encore bien infectée.
Parce que patanjali estime savoir quelle est la voie d'accès à la réalité toute nue ? Mais alors qu'attend-il pour la suivre et apporter au monde ses révélations ? Pour résoudre les problèmes énergétiques mondiaux ? Ah oui, bien sûr, j'oubliais : la clé est de renoncer à l'utilitarisme, et d'entreprendre une nouvelle physique axée sur l'inutilitarisme, qui veillera soigneusement à ne jamais servir à rien, mais seulement à la contemplation dans la méditation comme font les mystiques aux découvertes tellement profondes sur l'ultime nature de la réalité, qu'aucune description ou utilité n'en sortira jamais, sauf ce qu'ils en emporteront avec eux au paradis (au risque d'y trouver sa valeur marchande réduite à une bouchée de pain).patanjali a écrit: Le danger vient de ce que la recherche de la prédictibilité et utilité a remplacé la recherche de la vraie réalité
Je présentais ma conception de l'origine du big bang et de la nature de l'univers physique, il y oppose les recherches d'un spécialiste de pédagogie et de psychologie infantile. Quel est donc le rapport avec la choucroute ? Les recherches en pédagogie de bas niveau ne sont pas applicables à la clarification de la nature du réel à un stade beaucoup plus avancé (fondamental), scientifique ou métaphysique.patanjali a écrit:à attribuer à une conscience première le rôle de cause finale par le choix de la voie d'exploration.
J'ai déjà dit pour Tan que c'est atteler la charrue devant les bœufs. Cela est incompatible avec la théorie de la connaissance qui depuis Jean Piaget a établi que la connaissance émerge de l'interaction du sujet avec la réalité extérieure.
Généralement, patanjali se fait fort ici et ailleurs (en réponse à mon fil sur le fondement des mathématiques) de mettre en avant des philosophes des sciences, qui auraient "établi" ou "mis en évidence" certaines choses. Visiblement, il tient les philosophes des sciences en bien plus haute estime, en moyenne, que les mathématiciens purs. Or, historiquement, on a largement constaté la "déraisonnable efficacité des mathématiques", où divers concepts mathématiques ont été initialement développés comme "mathématiques pures", hors de tout souci de lien avec la physique, avant de découvrir des aspects du monde physique où ils s'appliquent remarquablement, comme par exemple la géométrie riemannienne qui s'est appliquée à la relativité générale.
Quant aux travaux des philosophes, hein, ils servent à quoi s'il vous plait ?
Steven Weinberg (Nobel de physique) a écrit:The insights of philosophers have occasionally benefited physicists, but generally in a negative fashion—by protecting them from the preconceptions of other philosophers.(...) without some guidance from our preconceptions one could do nothing at all. It is just that philosophical principles have not generally provided us with the right preconceptions.
Physicists do of course carry around with them a working philosophy. For most of us, it is a rough-and-ready realism, a belief in the objective reality of the ingredients of our scientific theories. But this has been learned through the experience of scientific research and rarely from the teachings of philosophers.
This is not to deny all value to philosophy(...). But we should not expect [the philosophy of science] to provide today's scientists with any useful guidance about how to go about their work or about what they are likely to find.
After a few years' infatuation with philosophy as an undergraduate I became disenchanted. The insights of the philosophers I studied seemed murky and inconsequential compared with the dazzling successes of physics and mathematics. From time to time since then I have tried to read current work on the philosophy of science. Some of it I found to be written in a jargon so impenetrable that I can only think that it aimed at impressing those who confound obscurity with profundity. (...) But only rarely did it seem to me to have anything to do with the work of science as I knew it. (...)
I am not alone in this; I know of no one who has participated actively in the advance of physics in the postwar period whose research has been significantly helped by the work of philosophers. I raised in the previous chapter the problem of what Wigner calls the "unreasonable effectiveness" of mathematics; here I want to take up another equally puzzling phenomenon, the unreasonable ineffectiveness of philosophy.
Even where philosophical doctrines have in the past been useful to scientists, they have generally lingered on too long, becoming of more harm than ever they were of use.
(parmi d'autres citations que j'ai rassemblées là)Richard Feynman a écrit:Philosophers, incidentally, say a great deal about what is absolutely necessary for science, and it is always, so far as one can see, rather naive and probably wrong.
Vu le renversement complet entre les affirmations de patanjali et ce qui est constaté, concernant la hiérarchie entre les travaux des mathématiciens purs et des philosophes en matière de contribution à l'intelligibilité du monde, que peut donc valoir son cher "sens des réalités" ?
La distinction à laquelle je faisais allusion entre le niveau déterministe et le niveau indéterministe des lois de la physique, consiste précisément en l'opposition entre le caractère unitaire de l'évolution de la fonction d'onde décrite par l'équation de Schrödinger, et la réduction du paquet d'ondes lors d'une mesure. Le lecteur a priori non-initié à la physique quantique auquel je m'adresse, n'a pas lieu de le savoir d'avance puisque cela sera justement explicité dans la suite du texte. Mais un lecteur qui prétend la connaitre au point de se permettre de réagir et de juger cette allusion sur la base de ses connaissances, n'est pas sensé en rater ainsi la signification exacte.patanjali a écrit:La distinction entre un domaine déterministe et un domaine indéterministe de la thermodynamique est importante; mais ce sont deux aspects complémentaires plutôt que deux réalités opposées. La distinction est mentale.
Certes cela est rigoureusement en accord avec la physique établie, mais il y a néanmoins une différence essentielle qui donne à cet exposé tout son intérêt, mais un intérêt, qui, comme je disais, échappe à l'horizon de la pensée de patanjali: celui de rendre cette physique quantique nettement plus intelligible (moins paradoxale) que dans les introductions à la physique quantique actuellement trouvables ailleurs.patanjali a écrit:Je passe sur les exposés concernant les mesures, la probabilité, les principes quantiques, thermodynamique et cosmologiques qui ne semblent pas s'écarter des conceptions communément admises.
De manière générale, patanjali s'inscrit à fond dans le parti de l'ignorance et de l'antiscience, puisqu'il a fait référence à l'autorité de partisans de l'antiscience tels que Cabala et Ivanov. Et encore:
patanjali a écrit:La RG nie-t-elle la gravité ou remplace-t-elle la gravité par l'espace courbe dans un raisonnement circulaire? En tout cas, si elle formalise la gravité, elle ne l'explique pas.
John Baez: Crackpot Index a écrit:10 points for arguing that while a current well-established theory predicts phenomena correctly, it doesn't explain "why" they occur, or fails to provide a "mechanism".
Bref : à quoi bon tenter de répondre plus avant à des argumentations fondées sur la méconnaissance et l'ignorance, provenant d'autorités philosophiques auto-proclamées, elles-mêmes sectaires ?
spoirier- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
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ps: c'était juste un petit exercice pour voir si je n'avais pas perdu ce que j'ai appris à l' école.
tango- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
OK, mon éducation mathématique est élémentaire. Je suis donc un imbécile.
Mais j'ai toujours pas d'explication supplémentaire (mathématique, physique ou philosophique?) pourquoi ou comment la conscience ou les âmes seraient à l'origine de l'univers et de l'évolution.
Mon esprit ignorant et dérangé ne parvient pas à faire la différence entre cette hypothèse et celle de l"intelligent Design".
Mais j'ai toujours pas d'explication supplémentaire (mathématique, physique ou philosophique?) pourquoi ou comment la conscience ou les âmes seraient à l'origine de l'univers et de l'évolution.
Mon esprit ignorant et dérangé ne parvient pas à faire la différence entre cette hypothèse et celle de l"intelligent Design".
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
c'est vrai...mais ce n'est pas si grave, va...patanjali a écrit:OK, mon éducation mathématique est élémentaire. Je suis donc un imbécile.
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Mon exposé était explicite à ce sujet. Il devrait suffire de le relire plus attentivement...
spoirier- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
patanjali a écrit:En prenant les mathématiques pour une réalité et développant les constructions mathématiques de théorie en théorie, la physique a produit des systèmes qui ne sont plus intelligibles
spoirier a écrit:Voilà qui est clair: patanjali est fier de ne rien comprendre à la physique (puisqu'il n'aime pas les mathématiques), et pour justifier son ignorance, il déclare la physique actuelle incompréhensible.
L'arrogance scientifique. Je soutiens également que la physique actuelle n'est qu'a ces grands débuts. Les théories actuelles, tentent de codifier parfois avec succés qu'une petite partie de l'univers.
Et ben ... On se demande qui est le plus fier.spoirier a écrit:Pourquoi perdrai-je davantage de temps pour quelqu'un fier de ne rien comprendre à la physique,
Faut sortir de son petit nuage blanc dans le ciel là haut... On est sur un forum pour debattre et etre critiquer. C'est peut etre l'interprétation qu'on fait qui est a l'envers. Faut savoir un peu se remettre en question. Tu es donc Parfait toi ou quoi ?spoirier a écrit:et dont le "sens du réel" est à ce point contraire aux connaissances établies sur notre univers physique ?
Alors depuis combien de temps ils collisionent a geneve ? Ils en sont où ? Qu'est ce qui justifirait l'arrogance scientifique qu'on voit ici et la dans le monde ?spoirier a écrit:Comment se pourrait-il que la physique soit si extraordinairement prédictive au point qu'on soit réduits à faire des accélérateurs de particules géants pour enfin dénicher des observations échappant à son pouvoir prédictif actuel, s'il y avait la moindre pertinence raisonnable à la traiter de "pas intelligible" ?
Les scientifiques ont une grande lecon a apprendre, c'est l'humilité.
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
regardes ta signature=patanjali a écrit:OK, mon éducation mathématique est élémentaire. Je suis donc un imbécile.
Oui, nous sommes des indécrotables imbéciles !... On nous a gavé la tête, jusqu'à nous faire croire que nous étions les dieux de l'univers, et, que nous avions le meilleur outil qui soit celui de la raison... et nous l'avons cru.«Pour examiner la vérité, il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu’il se peut.» René Descartes
Rassures-toi patanjali, nous sommes tous ainsi... mais voilà, ce simple constat, nous permet de ressurgir...
Oui, la raison nous permet de naviguer, tant qu'il s'agit de notre survie physique, mais pour pénétrer le territoire de la spiritualité, cette raison nous montre bien ses limites...
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wiki a écrit:La raison donne des normes. Mais est-elle l'autorité suprême en ce domaine ? Ce qu'elle nous fait connaître est-il infranchissable ? En tant que système de principes, il est certain que la raison ne se laisse pas dépasser par des prétentions à une connaissance supra-rationnelle.
Descartes pensait pouvoir recourir à la raison seule pour atteindre avec certitude la vérité. Son célèbre cogito ergo sum montre qu'il raisonnait selon des principes réfléchis de son point de vue. Une connaissance perçue à travers le prisme d'une méthode exclusivement rationnelle [1] peut comporter certains préjugés nuisibles à l'apprentissage en profondeur.
À elle-seule, la raison ne nous fait rien connaître, car l'expérience au minimum est nécessaire. Ainsi la matière même de l'expérience est-elle déjà une première limite à la raison. Mais nous ne pouvons pas non plus affirmer avec certitude que ce que nous pensons selon les règles de la raison soit a priori conforme à la réalité en soi. La réalité et ses lois peuvent nous échapper en grande partie, si bien que la raison est confrontée à une résistance de la part d'une forme de non-rationalité et de complexité de la réalité : la normativité de la raison n'explique pas la totalité du monde.
Pascal ne comprenait le monde que dans les rapports entre la globalité et les détails. Dans cet esprit, René Dubos a repris la formule de Jacques Ellul : « penser global, agir local ».
Ainsi, vois-tu patanjali quand tu écris:
tu essaies d'appliquer la méthode de la rationalité, sur des concepts intangibles que tu as posés comme postulats ( âmes, intelligent design )... là ce sont tes convictions proposées par ton intuition, qui prédéterminent ton interrogation...Mais j'ai toujours pas d'explication supplémentaire (mathématique, physique ou philosophique?) pourquoi ou comment la conscience ou les âmes seraient à l'origine de l'univers et de l'évolution.
Mon esprit ignorant et dérangé ne parvient pas à faire la différence entre cette hypothèse et celle de l"intelligent Design".
Penses-tu vraiment encore que la raison soit suffisante pour justifier tes convictions ?
Se pose alors la question: sur quoi sont fondées nos convictions ?... ne sont-elles pas seulement fondées sur des idées que nous avons imbécilement bues , sans toutefois les avoir vraiment remises en cause ?
Relis ta signature, patanjali, peut-être l'auras-tu choisie à ton insu, et peut-être que ce serait ton âme ou ta vraie nature qui t'aurait incité à la poser, pour que tu la vives...
tango- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Je voulais dire que je n'ai pas d'expérience mystique, mais que je reconnais comme réels les trois niveaux, la réalité du phénomène observable, la réalité des lois de la nature intelligibles et la réalité potentielle ou mystique que Tan n'a d'ailleurs pas si mal décrite. Réalité potentielle, mystique ou vide, peu importent les termes qu'on utilise pour ce qui est sans nom mais qui peut être rendu conscient dans l'état d'éveil.tango a écrit:L'un n'empêche pas l'autre. Ce n'est pas parce qu'on a eu eu ou pas une expérience mystique, qu'on est réaliste ou pas...patanjali a écrit:Je ne suis pas un mystique mais un réaliste.
De toutes façons chacun aura sa propre vision de la réalité, vision qui se situera au niveau de sa propre conscience. Chacun se croira réaliste, mais à mon avis ce ne sera pas lui qui pourra en être le certificateur
Je ne suis pas de ceux qui disent que seule l'observation est réelle (selon Aristote), ou que seules les mathématiques sont la réalité, ou que seules les idées (selon Platon) sont réelles, ou que seule la "Conscience" crée le réel, ou que seul Dieu est réel.
J'aime bien ta prudence quand tu parles de ton expérience, quant à sa durée et son extension.
Mon choix délibéré a été de renoncer à l'expérience mystique pour me consacrer plutôt à la réalité intelligible, celle des idées, qualités ou symboles, telle qu'elle est exprimée dans les cosmologies orientales et de démontrer leur compatibilité avec la science occidentale.
Je me suis exprimé là-dessus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] comme principes de l'auto-organisation. Mais ces principes sont connus aussi comme principes ontologiques sous les termes analogues yin, yang et qi du taoïsme, les trois Gunas du Samkhya-yoga et le trikaya bouddhiste.Mais ici tu poses "matière-énergie-information", pourrais-tu développer ?
Car c'est le niveau ontologique et épistémologique qui permet de faire le lien entre le niveau physique et le niveau spirituel de la réalité, qui permet de surmonter la dichotomie contradictoire que la pensée occidentale fait entre la matière et l'esprit.
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Est-ce que tu ne te trompes pas d'interlocuteur? ne t'adresses-tu pas à spoirier à qui j'ai posé la question à propos du rôle qu'il attribue à ses termes?tango a écrit:tu essaies d'appliquer la méthode de la rationalité, sur des concepts intangibles que tu as posés comme postulats ( âmes, intelligent design )... là ce sont tes convictions proposées par ton intuition, qui prédéterminent ton interrogation...
Penses-tu vraiment encore que la raison soit suffisante pour justifier tes convictions ?
Pourquoi l'aurais-je choisie à mon insu? Ne vois tu pas que je mets en doute certaines croyances scientifiques contemporaine, comme doutaient Descartes et Giordano Bruno qui refusaient les doctrines de leur temps?Se pose alors la question: sur quoi sont fondées nos convictions ?... ne sont-elles pas seulement fondées sur des idées que nous avons imbécilement bues , sans toutefois les avoir vraiment remises en cause ?
Relis ta signature, patanjali, peut-être l'auras-tu choisie à ton insu, et peut-être que ce serait ton âme ou ta vraie nature qui t'aurait incité à la poser, pour que tu la vives...
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Re: Pourquoi la MQ a tué le matérialisme
Pantajali:
paradoxalement, tu ne mets pas en doute les pouvoirs télépathiques des "chamanes" pour guérir des cancers, bizarre non ?Ne vois tu pas que je mets en doute certaines croyances scientifiques contemporaine
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Cervantes
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