Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Bonjour Jean-Michel,
Oui, il s'agit bien d'une logique territoriale chez les Flamands, et d'une logique de personnes chez les francophones.
Mais n'attribuez-vous pas, par projection, aux francophones la motivation territoriale des Flamands ? Les francophones souhaitent seulement, où qu'ils s'établissent, bénéficier comme dans tout autre pays des droits élémentaires accordés à tout résident, quelle que soir sa nationalité, sa langue, sa religion, etc.
Et si une commune située en Wallonie devenait majoritairement flamande ou hollandaise, il va de soi que l'Administration s'adapterait automatiquement et respecterait ces nouveaux arrivants.
Je ne vois pas où serait l'hypocrisie : les Flamands établis en Wallonie y sont bien accueillis. L'inverse me paraît moins évident.
La Wallonie n'a aucune volonté d'"annexer" Bruxelles.
Par contre, la volonté flamande d'annexer Bruxelles n'est-elle pas confirmée par le choix de cette ville, plutôt qu'Anvers, comme siège du gouvernement flamand, alors que le gouvernement wallon a choisi Namur ?
En fait, la volonté flamande d'annexion de Bruxelles me paraît inspirée à la fois par des raisons linguistiques, par l'exiguïté relative de son « territoire » et par le profit économique.
Quels que soient les efforts des Flamands, il semble que la flamandisation de Bruxelles diminue inexorablement d'années en année, pour diverses raisons, dont notamment le nombre d'étrangers et d'immigrants provenant de pays francophones.
Mais je pense que nous ne parviendrons pas à nous convaincre mutuellement ...
Il est néanmoins intéressant d'échanger nos points de vue.
Cordialement,
Michel
Oui, il s'agit bien d'une logique territoriale chez les Flamands, et d'une logique de personnes chez les francophones.
Mais n'attribuez-vous pas, par projection, aux francophones la motivation territoriale des Flamands ? Les francophones souhaitent seulement, où qu'ils s'établissent, bénéficier comme dans tout autre pays des droits élémentaires accordés à tout résident, quelle que soir sa nationalité, sa langue, sa religion, etc.
Et si une commune située en Wallonie devenait majoritairement flamande ou hollandaise, il va de soi que l'Administration s'adapterait automatiquement et respecterait ces nouveaux arrivants.
Je ne vois pas où serait l'hypocrisie : les Flamands établis en Wallonie y sont bien accueillis. L'inverse me paraît moins évident.
La Wallonie n'a aucune volonté d'"annexer" Bruxelles.
Par contre, la volonté flamande d'annexer Bruxelles n'est-elle pas confirmée par le choix de cette ville, plutôt qu'Anvers, comme siège du gouvernement flamand, alors que le gouvernement wallon a choisi Namur ?
En fait, la volonté flamande d'annexion de Bruxelles me paraît inspirée à la fois par des raisons linguistiques, par l'exiguïté relative de son « territoire » et par le profit économique.
Quels que soient les efforts des Flamands, il semble que la flamandisation de Bruxelles diminue inexorablement d'années en année, pour diverses raisons, dont notamment le nombre d'étrangers et d'immigrants provenant de pays francophones.
Mais je pense que nous ne parviendrons pas à nous convaincre mutuellement ...
Il est néanmoins intéressant d'échanger nos points de vue.
Cordialement,
Michel
Michel THYS- Sorti de l'oeuf
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Vive l'indépendance de la Wallonie et du Québec . À lire sur Vigile
Tétraèdre- Maître du Temps
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Micehl Thys :
Michel Thys :
Est-ce grave de ne pas ou plus pratiquer une religion, de ne pas avoir la foi (en Dieu) si on a foi en l'Homme et en sa possiblilité d'évoluer spirituellement tel que décrit dans le premier paragraphe ?
Bénédicte :Il y a aussi une spiritualité laïque active, certes plus rare, celle des laïques qui, tout en se passant de toute transcendance, ne sont pas pour autant antireligieux. S'ils condamnent l'imposition précoce de la foi, ils reconnaissent le droit légitime et respectable de croire, a fortiori après s'être remis en question. Leur spiritualité consiste notamment à se sentir sur une même longueur d’onde que celle des hommes et des femmes animés par un idéal commun de perfectionnement individuel et collectif, par le respect des mêmes principes et des mêmes valeurs humanistes, etc. Ce qui est « sacré », dans le sens d’inviolable, pour un laïque, c’est d’abord le respect de la dignité de l’homme, de la femme et de l’enfant, et le respect de leurs droits et libertés, de la liberté de pensée, etc., ce qui implique de ne pas tolérer des pratiques intolérables, telles que l’excision, pour ne citer que cet exemple extrême.
Pourquoi dites-vous que ce style de spiritualité est plus rare ?
Il me semble, au contraire, qu'elle est la plus courante de nos jours.
Michel Thys :
Certes, de plus en plus de gens, du moins sous nos latitudes, ne pratiquent plus leur religion, ou perdent la foi
Est-ce grave de ne pas ou plus pratiquer une religion, de ne pas avoir la foi (en Dieu) si on a foi en l'Homme et en sa possiblilité d'évoluer spirituellement tel que décrit dans le premier paragraphe ?
Bénédicte- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Bonjour Bénédicte,
En effet, on entend dire parfois qu'avoir « foi en Dieu » ou « foi en l'Homme » (c'est-à-dire confiance dans son aptitude à respecter des valeurs et à s'améliorer), cela revient au même, l'essentiel étant finalement d'avoir une morale, que son fondement s'appuie sur des "Commandements", ou sur la conscience (morale).
Je vois pourtant une différence fondamentale entre les deux conceptions.
C'est que, fût-ce à des degrés divers, la première, propre aux religions, incite à la soumission et la seconde à l'autonomie.
La seconde me paraît globalement plus apte à développer le respect de valeurs librement découvertes et acceptées, que la première.
Je pense en effet que la conscience morale, le sens des valeurs, le respect de l'autre et de sa différence, loin d'apparaître spontanément, ne s'acquièrent que par une éducation familiale puis scolaire, fondées sur l'autonomie, la responsabilité individuelle, l'apprentissage des limites et du respect des autres et de soi-même, sur l'exemple des parents et des éducateurs, non pas intellectuellement, mais par des expériences affectives, vécues ou suggérées par empathie, parfois a contrario, etc ...
Cette différence entre morale religieuse et morale laïque permet, à mes yeux, de comprendre les causes de la violence, qu'elle soit individuelle, ou collective au cours de l'Histoire. Je vous propose ma modeste hypothèse explicative.
Le bien et le mal n'existent pas dans la nature. Ce sont, selon moi, des constructions de l'esprit. Le « bien », à mes yeux d’athée, c’est ce qui est favorable à l’épanouissement de l’individu et de l’espèce, et inversement pour le « mal ». Comme tous les autres mammifères, l'être humain, en présence d'un danger ou d'une menace, est d'abord régi par son cerveau "reptilien" qui l'incite à la fuite, ou à l'agression (ou à l'inhibition s'il "fait le mort"). Nous possédons toujours ce cerveau primitif, même s'il est compensé par le cerveau émotionnel et par le cerveau rationnel, heureusement en interaction constante, mais en équilibre instable. Si l’on excepte l’influence de certaines tumeurs cérébrales et celle de carences éducatives non récupérées, voire de violences parentales, et si l’on se place dans une approche génétique et neurophysiologique, l'animal humain, placé dans un certain contexte éducatif, culturel, affectif, hormonal, ..., et a fortiori s'il a été endoctriné, reste virtuellement capable de haine et de violence.
Mais cette violence , est de moins en moins contenue par les interdictions religieuses d'antan ("Tu ne tueras point !").
L’Histoire confirme abondamment, me semble-t-il, la piètre aptitude des religions à développer une conscience morale autonome. Elle témoigne par contre de sa remarquable aptitude à inciter, dès l’enfance, à la soumission et à l’obéissance à un texte « sacré » puis à ceux qui, instrumentalisant la religion, exploitent la soumission religieuse.
Soit dit en passant, je ne partage pas l’opinion fréquente selon laquelle la violence du nazisme et du stalinisme, notamment, serait due à l’ « athéisme » de ces idéologies.
Au contraire, il me semble que l’absence totale de respect de la dignité humaine d’un Hitler et d’un Staline, d’un Mussolini, d’un Pétain, etc.…, de même que la soumission et la violence de ceux qu’ils ont endoctrinés, sont explicables par leur commune éducation religieuse initiale, qui a constitué un terreau favorable à la volonté de puissance des premiers et à la soumission des seconds. Les religions, malgré le message d’amour du christianisme, et à cause de leur prétention à détenir chacune LA Vérité et LE Vrai dieu, m’apparaissent comme à l’origine de toutes les intolérances et donc de la plupart des violences, passées présentes et futures ...
L'actuel déclin de la religiosité, du moins chez nous, n'a hélas pas été compensé par une éducation laïque "humanisante" ...
Que pensez-vous de mon point de vue ?
En effet, on entend dire parfois qu'avoir « foi en Dieu » ou « foi en l'Homme » (c'est-à-dire confiance dans son aptitude à respecter des valeurs et à s'améliorer), cela revient au même, l'essentiel étant finalement d'avoir une morale, que son fondement s'appuie sur des "Commandements", ou sur la conscience (morale).
Je vois pourtant une différence fondamentale entre les deux conceptions.
C'est que, fût-ce à des degrés divers, la première, propre aux religions, incite à la soumission et la seconde à l'autonomie.
La seconde me paraît globalement plus apte à développer le respect de valeurs librement découvertes et acceptées, que la première.
Je pense en effet que la conscience morale, le sens des valeurs, le respect de l'autre et de sa différence, loin d'apparaître spontanément, ne s'acquièrent que par une éducation familiale puis scolaire, fondées sur l'autonomie, la responsabilité individuelle, l'apprentissage des limites et du respect des autres et de soi-même, sur l'exemple des parents et des éducateurs, non pas intellectuellement, mais par des expériences affectives, vécues ou suggérées par empathie, parfois a contrario, etc ...
Cette différence entre morale religieuse et morale laïque permet, à mes yeux, de comprendre les causes de la violence, qu'elle soit individuelle, ou collective au cours de l'Histoire. Je vous propose ma modeste hypothèse explicative.
Le bien et le mal n'existent pas dans la nature. Ce sont, selon moi, des constructions de l'esprit. Le « bien », à mes yeux d’athée, c’est ce qui est favorable à l’épanouissement de l’individu et de l’espèce, et inversement pour le « mal ». Comme tous les autres mammifères, l'être humain, en présence d'un danger ou d'une menace, est d'abord régi par son cerveau "reptilien" qui l'incite à la fuite, ou à l'agression (ou à l'inhibition s'il "fait le mort"). Nous possédons toujours ce cerveau primitif, même s'il est compensé par le cerveau émotionnel et par le cerveau rationnel, heureusement en interaction constante, mais en équilibre instable. Si l’on excepte l’influence de certaines tumeurs cérébrales et celle de carences éducatives non récupérées, voire de violences parentales, et si l’on se place dans une approche génétique et neurophysiologique, l'animal humain, placé dans un certain contexte éducatif, culturel, affectif, hormonal, ..., et a fortiori s'il a été endoctriné, reste virtuellement capable de haine et de violence.
Mais cette violence , est de moins en moins contenue par les interdictions religieuses d'antan ("Tu ne tueras point !").
L’Histoire confirme abondamment, me semble-t-il, la piètre aptitude des religions à développer une conscience morale autonome. Elle témoigne par contre de sa remarquable aptitude à inciter, dès l’enfance, à la soumission et à l’obéissance à un texte « sacré » puis à ceux qui, instrumentalisant la religion, exploitent la soumission religieuse.
Soit dit en passant, je ne partage pas l’opinion fréquente selon laquelle la violence du nazisme et du stalinisme, notamment, serait due à l’ « athéisme » de ces idéologies.
Au contraire, il me semble que l’absence totale de respect de la dignité humaine d’un Hitler et d’un Staline, d’un Mussolini, d’un Pétain, etc.…, de même que la soumission et la violence de ceux qu’ils ont endoctrinés, sont explicables par leur commune éducation religieuse initiale, qui a constitué un terreau favorable à la volonté de puissance des premiers et à la soumission des seconds. Les religions, malgré le message d’amour du christianisme, et à cause de leur prétention à détenir chacune LA Vérité et LE Vrai dieu, m’apparaissent comme à l’origine de toutes les intolérances et donc de la plupart des violences, passées présentes et futures ...
L'actuel déclin de la religiosité, du moins chez nous, n'a hélas pas été compensé par une éducation laïque "humanisante" ...
Que pensez-vous de mon point de vue ?
Michel THYS- Sorti de l'oeuf
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir , dit-on , dans l'armée .L'instruction libère et c'est pourquoi l'éducation fut si longtemps le privilège des clercs . Savoir permet de comprendre . C'est par là que je commençais quand j'étais institutrice , et qui sait a le pouvoir d'être libre, car il a le choix, nul ne choisit à sa place . ça marchait pas mal .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
MrSonge a écrit:En lisant Tétraèdre, j'ai comme une impression de grosse soupe continue.Pas du tout la franc maçonnerie donc les loges protestantes et juives existent vraiment et sont retraçables .
Tu te rends bien compte que tu mélanges totalement tout et n'importe quoi à chacun de tes messages ?
Mais c'est dans les vieilles marmites qu'on fait la meilleure soupe...
Téoma- Affranchi des Paradoxes
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Je me trompe peu-être complètement, mais tant pis ! Est-ce-qu 'on ne retrouve pas, dans cet antagonisme flamand - wallon, la rivalité, devenue maintenant inconsciente, entre catholiques et protestants ? On parle maintenant de la nouvelle répartition des ressources naturelles; je ne parle pas du reste et des qualités attribuées aux Wallons par leurs vis- à- vis ....
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
C'est évident et aussi la rivalité teutone et caucasienne et rivalité slave et teutone et rivalitté saxonne et latine.
Et bien entendu rivalité colonisateur et colonisé.
Je mélange tout et ça m'éclaire
Et bien entendu rivalité colonisateur et colonisé.
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Tétraèdre- Maître du Temps
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Date d'inscription : 01/10/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Il faut peut-être faire la différence entre la violence naturelle, celle du monde sauvage, qui fait sa force et sa beauté,
Et la violence psychologique, la division en soi, cette plaie ouverte de l'humanité, qui sépare le coeur de l'esprit.
Puisque c'est l'homme qui engendre ses systèmes, c'est bien en l'homme que se situe la fracture.
Et les système sont la réponse maladroite pour tenter d'unifier à l'exterieur ce qui est divisé à l'interieur.
Rien d'étonnant alors a ce que ces systèmes sombres d'eux mêmes dans la barabarie et engendre l'inhumain tôt ou tard.
Et à mon avis c'est le rapport de l'homme au sauvage (la nature sacré) qu'il faudrait soigner pour retrouver l'esprit de la dignité.(avant que tout ne soit comme dans un musée).
Et la violence psychologique, la division en soi, cette plaie ouverte de l'humanité, qui sépare le coeur de l'esprit.
Puisque c'est l'homme qui engendre ses systèmes, c'est bien en l'homme que se situe la fracture.
Et les système sont la réponse maladroite pour tenter d'unifier à l'exterieur ce qui est divisé à l'interieur.
Rien d'étonnant alors a ce que ces systèmes sombres d'eux mêmes dans la barabarie et engendre l'inhumain tôt ou tard.
Et à mon avis c'est le rapport de l'homme au sauvage (la nature sacré) qu'il faudrait soigner pour retrouver l'esprit de la dignité.(avant que tout ne soit comme dans un musée).
casimir- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 14/08/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Bonjour Michel Thys,
Les expériences et théories de psychologie sociales contedisent, ou du moins relativisent votre position : une expérience comme celle de Stanley Milgram, pour ne citer qu'elle, a bien montré que quel que soit le background socio-culturel, la tendance à la soumission à l'autorité est une sorte de "réflexe humain". Personne n'est immunisé à 100%, peu importe la religion, l'éducation, etc... le contexte a plus de chance d'être prédictif que le background religieux ou athée de l'individu.
Les techniciens propagandistes des totalitarismes l'ont bien compris (c'est très facile à manipuler les groupes humains, suffit de savoir sur quelle touche appuyer à quel moment... c'est triste à dire, mais la part de libre arbitre que nous possédons à 100% est somme toute très restreinte, qu'on le veuille ou non).
Au contraire, il me semble que l’absence totale de respect de la dignité humaine d’un Hitler et d’un Staline, d’un Mussolini, d’un Pétain, etc.…, de même que la soumission et la violence de ceux qu’ils ont endoctrinés, sont explicables par leur commune éducation religieuse initiale, qui a constitué un terreau favorable à la volonté de puissance des premiers et à la soumission des seconds.
Les expériences et théories de psychologie sociales contedisent, ou du moins relativisent votre position : une expérience comme celle de Stanley Milgram, pour ne citer qu'elle, a bien montré que quel que soit le background socio-culturel, la tendance à la soumission à l'autorité est une sorte de "réflexe humain". Personne n'est immunisé à 100%, peu importe la religion, l'éducation, etc... le contexte a plus de chance d'être prédictif que le background religieux ou athée de l'individu.
Les techniciens propagandistes des totalitarismes l'ont bien compris (c'est très facile à manipuler les groupes humains, suffit de savoir sur quelle touche appuyer à quel moment... c'est triste à dire, mais la part de libre arbitre que nous possédons à 100% est somme toute très restreinte, qu'on le veuille ou non).
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 21/09/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Bonjour Casimir,
La violence psychologique apparaît comme une conséquence évolutive du néocortex humain, encore influencé par ses deux cerveaux antérieurs.
Certes, d'autres mammifères que les humains (je pense aux loups, par exemple) ont le sens d'un territoire à défendre, et celui du chef de meute, mais seul l'homme est capable de s'attaquer à ses semblables, non pour se défendre, mais par volonté de pouvoir, appât du gain, etc., et de faire preuve d'une cruauté inimaginable, toujours à cause du néocortex, capable d'imaginer les pires tortures.
Je pense que le respect de la nature et de toutes les espèces, dont la nôtre, devrait être mieux enseigné partout, dès l'âge de 4 ou 5 ans, si l'on veut restaurer la dignité du vivant, actuellement bien malmenée.
Bonjour Alice,
C'est exact : les influences religieuses, ou autres, ne font que renforcer les influences génétiques. Comme je l'écrivais le 12 octobre, en proposant ce sujet de débat :
"Après Desmond MORRIS qui l’avait pressenti en 1968, dans « Le singe nu », avec la notion de «dominant/dominé», Richard DAWKINS estime que la soumission est génétique : déjà du temps des premiers hominidés, le petit de l’homme n’aurait jamais pu survivre si l’évolution n’avait pas pourvu son cerveau tout à fait immature de gènes le rendant totalement soumis à ses parents (et donc plus tard à un dieu)".
Mais l'influence génétique n'est pas prépondérante. Elle est compensée par celle du milieu culturel, comme on l'a constaté dans le cas de jumeaux homozygotes séparés et éduqués dans les familles de niveaux socioculturels différents.
Le libre arbitre se développe (condition sine qua non) dès l'âge de 4 ou 5 ans, en inculquant à l'enfant, au fur et à mesure de son entendement, le sens de l'observation, l'esprit critique à tous égards et l'autonomie du jugement. Mais il est vrai que certains « déterminismes » biologiques restent ineffaçables.
Mais ce n'est que mon avis, sans prétendre qu'il soit pertinent !
La violence psychologique apparaît comme une conséquence évolutive du néocortex humain, encore influencé par ses deux cerveaux antérieurs.
Certes, d'autres mammifères que les humains (je pense aux loups, par exemple) ont le sens d'un territoire à défendre, et celui du chef de meute, mais seul l'homme est capable de s'attaquer à ses semblables, non pour se défendre, mais par volonté de pouvoir, appât du gain, etc., et de faire preuve d'une cruauté inimaginable, toujours à cause du néocortex, capable d'imaginer les pires tortures.
Je pense que le respect de la nature et de toutes les espèces, dont la nôtre, devrait être mieux enseigné partout, dès l'âge de 4 ou 5 ans, si l'on veut restaurer la dignité du vivant, actuellement bien malmenée.
Bonjour Alice,
C'est exact : les influences religieuses, ou autres, ne font que renforcer les influences génétiques. Comme je l'écrivais le 12 octobre, en proposant ce sujet de débat :
"Après Desmond MORRIS qui l’avait pressenti en 1968, dans « Le singe nu », avec la notion de «dominant/dominé», Richard DAWKINS estime que la soumission est génétique : déjà du temps des premiers hominidés, le petit de l’homme n’aurait jamais pu survivre si l’évolution n’avait pas pourvu son cerveau tout à fait immature de gènes le rendant totalement soumis à ses parents (et donc plus tard à un dieu)".
Mais l'influence génétique n'est pas prépondérante. Elle est compensée par celle du milieu culturel, comme on l'a constaté dans le cas de jumeaux homozygotes séparés et éduqués dans les familles de niveaux socioculturels différents.
Le libre arbitre se développe (condition sine qua non) dès l'âge de 4 ou 5 ans, en inculquant à l'enfant, au fur et à mesure de son entendement, le sens de l'observation, l'esprit critique à tous égards et l'autonomie du jugement. Mais il est vrai que certains « déterminismes » biologiques restent ineffaçables.
Mais ce n'est que mon avis, sans prétendre qu'il soit pertinent !
Michel THYS- Sorti de l'oeuf
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Michel Thys :
Mais je vois une contradiction plus haut.
Vous expliquez l'absence de respect de la dignité humaine d'un Hitler, d'un Staline etc par une commune éducation religieuse.
Elle avait des lacunes cette éducation !
Si une éducation religieuse peut avoir de telles conséquences, par quoi la remplacer ?
Pourquoi dites-vous "hélas" concernant le déclin religieux puisqu'une mauvaise éducation religieuse peut avoir des conséquences dramatiques.
L'athéisme est issu du matérialisme, et c'est ce dernier qui est dramatique pour l'homme.
Il suffit de voir comment on traite l'embryon (un morceau de matière !).
Je suis d'accord avec votre dernière phrase.Soit dit en passant, je ne partage pas l’opinion fréquente selon laquelle la violence du nazisme et du stalinisme, notamment, serait due à l’ « athéisme » de ces idéologies.
Au contraire, il me semble que l’absence totale de respect de la dignité humaine d’un Hitler et d’un Staline, d’un Mussolini, d’un Pétain, etc.…, de même que la soumission et la violence de ceux qu’ils ont endoctrinés, sont explicables par leur commune éducation religieuse initiale, qui a constitué un terreau favorable à la volonté de puissance des premiers et à la soumission des seconds. Les religions, malgré le message d’amour du christianisme, et à cause de leur prétention à détenir chacune LA Vérité et LE Vrai dieu, m’apparaissent comme à l’origine de toutes les intolérances et donc de la plupart des violences, passées présentes et futures ...
L'actuel déclin de la religiosité, du moins chez nous, n'a hélas pas été compensé par une éducation laïque "humanisante" ...
Que pensez-vous de mon point de vue ?
.
Mais je vois une contradiction plus haut.
Vous expliquez l'absence de respect de la dignité humaine d'un Hitler, d'un Staline etc par une commune éducation religieuse.
Elle avait des lacunes cette éducation !
Si une éducation religieuse peut avoir de telles conséquences, par quoi la remplacer ?
Pourquoi dites-vous "hélas" concernant le déclin religieux puisqu'une mauvaise éducation religieuse peut avoir des conséquences dramatiques.
L'athéisme est issu du matérialisme, et c'est ce dernier qui est dramatique pour l'homme.
Il suffit de voir comment on traite l'embryon (un morceau de matière !).
Bénédicte- Affranchi des Paradoxes
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Michel THYS a écrit:Bonjour Casimir,
La violence psychologique apparaît comme une conséquence évolutive du néocortex humain, encore influencé par ses deux cerveaux antérieurs.
Certes, d'autres mammifères que les humains (je pense aux loups, par exemple) ont le sens d'un territoire à défendre, et celui du chef de meute, mais seul l'homme est capable de s'attaquer à ses semblables, non pour se défendre, mais par volonté de pouvoir, appât du gain, etc., et de faire preuve d'une cruauté inimaginable, toujours à cause du néocortex, capable d'imaginer les pires tortures.
Je pense que le respect de la nature et de toutes les espèces, dont la nôtre, devrait être mieux enseigné partout, dès l'âge de 4 ou 5 ans, si l'on veut restaurer la dignité du vivant, actuellement bien malmenée.
Vous voulez dire que la violence spécifique à l'humain serait de nature physiologique ?
J'avais dans l'idée que c'était apparu avec la sédentarisation, mais je suppose que le neocortex était déjà la depuis longtemps...enfin il a évolué puisqu'il existe aussi chez les primates, et difficile de dire à partir de quand il est devenu réellement un problème.
Un changement de rapport environnemental a pu aussi jouer sur l'utilisation qu'on en a fait....cette conscience reflexive peut être aussi fascinante qu'éffrayante, ce qui nous aurait donné l'illusion d'être des dieux tout en développant des complexes et des comportements insensés.
On a pris la grosse tête et on a perdu l'esprit !
casimir- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Oui, je pense que la violence est de nature psycho-physiologique, bien qu'elle se soit manifestée de manière différente lors de la sédentarisation, et selon les circonstances en général.
En effet, l'être humain est capable du meilleur comme du pire, en fonction surtout de son éducation et de son milieu culturel favorisant ou non l'influence de certains gènes qui auraient pu rester au stade léthal et ne pas faire éclore sa créativité par exemple.
Le néocortex existe chez d'autres mammifères que les primates, mais pas encore hypertrophié au niveau préfrontal, ce dont témoignent par exemple certains de leurs "raisonnements" ou des comportements qui ressemblent aux nôtres.
Le passage à la bipédie, de plus en plus fréquente, au fil des millénaires, a dû jouer un rôle, mais une ou des mutations se sont sans doute produites, ce qui explique l'absence relative d'intermédiaires entre les singes et l'homme "nu" (quoique ...).
Il est certain que, par exemple, le cerveau des Egyptiens d'il y a plusieurs millénaires avant "notre ère" était le même que le nôtre et qu'il avait donc les mêmes potentialités d'apprentissage intellectuel et émotionnel. Ils ont donc déjà inventé aussi bien la trépanation que des dieux plus ou moins anthropomorphes, ou un dieu unique (le soleil).
Mais je ne suis pas du tout spécialiste de ces questions.
En effet, l'être humain est capable du meilleur comme du pire, en fonction surtout de son éducation et de son milieu culturel favorisant ou non l'influence de certains gènes qui auraient pu rester au stade léthal et ne pas faire éclore sa créativité par exemple.
Le néocortex existe chez d'autres mammifères que les primates, mais pas encore hypertrophié au niveau préfrontal, ce dont témoignent par exemple certains de leurs "raisonnements" ou des comportements qui ressemblent aux nôtres.
Le passage à la bipédie, de plus en plus fréquente, au fil des millénaires, a dû jouer un rôle, mais une ou des mutations se sont sans doute produites, ce qui explique l'absence relative d'intermédiaires entre les singes et l'homme "nu" (quoique ...).
Il est certain que, par exemple, le cerveau des Egyptiens d'il y a plusieurs millénaires avant "notre ère" était le même que le nôtre et qu'il avait donc les mêmes potentialités d'apprentissage intellectuel et émotionnel. Ils ont donc déjà inventé aussi bien la trépanation que des dieux plus ou moins anthropomorphes, ou un dieu unique (le soleil).
Mais je ne suis pas du tout spécialiste de ces questions.
Michel THYS- Sorti de l'oeuf
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
@ Bénédicte :
Je ne vois pas où est la la contradiction : la morale religieuse, fondée ( au moins dans une large mesure) sur la soumission, a en effet des lacunes, et il est donc « hélas » regrettable que la morale laïque, fondée sur l'autonomie, n'ait pas pu être suffisamment promue comme alternative (pas pour remplacer la morale religieuse).
Chacun doit pouvoir choisir de croire OU de ne pas croire!
Je ne regrette cependant pas le déclin religieux, conséquence heureuse de l'émancipation croissante des populations intellectualisées face à l'obscurantisme d''antan, mais il eût fallu, idéalement, que la morale laïque soit mieux promue pour compenser cette « perte de sens » religieux à donner à l'existence.
Hélas, les religions ne renonceront jamais à leur prétention de domination des consciences ... Il faudra en tout cas des siècles, sans doute encore émaillés de futures guerres religieuses ...
Un matérialisme pur, excluant toute spiritualité, qu'elle soit religieuse OU laïque, est en effet regrettable, sans être pour autant « dramatique », tant qu'il ne dérive pas en une dictature idéologique, comme celle qu'a connue la Russie.
Qu'il s'agisse d'euthanasie, d'interruption volontaire de grossesse, de transfert d'embryons, de clonage thérapeutique, etc., ma réponse est la même : la qualité de la vie a priorité sur un principe religieux de soi-disant « respect » de la vie (principe qui n'est même pas librement choisi, mais induit par une éducation religieuse unilatérale).
La réaction criminelle de certains fanatiques religieux, qui tuent par exemple des médecins « avorteurs », n'est-elle pas bien plus dramatique ?
Je ne vois pas où est la la contradiction : la morale religieuse, fondée ( au moins dans une large mesure) sur la soumission, a en effet des lacunes, et il est donc « hélas » regrettable que la morale laïque, fondée sur l'autonomie, n'ait pas pu être suffisamment promue comme alternative (pas pour remplacer la morale religieuse).
Chacun doit pouvoir choisir de croire OU de ne pas croire!
Je ne regrette cependant pas le déclin religieux, conséquence heureuse de l'émancipation croissante des populations intellectualisées face à l'obscurantisme d''antan, mais il eût fallu, idéalement, que la morale laïque soit mieux promue pour compenser cette « perte de sens » religieux à donner à l'existence.
Hélas, les religions ne renonceront jamais à leur prétention de domination des consciences ... Il faudra en tout cas des siècles, sans doute encore émaillés de futures guerres religieuses ...
Un matérialisme pur, excluant toute spiritualité, qu'elle soit religieuse OU laïque, est en effet regrettable, sans être pour autant « dramatique », tant qu'il ne dérive pas en une dictature idéologique, comme celle qu'a connue la Russie.
Qu'il s'agisse d'euthanasie, d'interruption volontaire de grossesse, de transfert d'embryons, de clonage thérapeutique, etc., ma réponse est la même : la qualité de la vie a priorité sur un principe religieux de soi-disant « respect » de la vie (principe qui n'est même pas librement choisi, mais induit par une éducation religieuse unilatérale).
La réaction criminelle de certains fanatiques religieux, qui tuent par exemple des médecins « avorteurs », n'est-elle pas bien plus dramatique ?
Michel THYS- Sorti de l'oeuf
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
La violence est spiritopychosomatique
et pas seulement psycho physique .
En réalité les violents se font violence en détruisant spirituellement parlant au préalable leur âme indestructible et éternelle pour le meilleur ou pour le pire .
Dans la violence c'est pour le pire
et pas seulement psycho physique .
En réalité les violents se font violence en détruisant spirituellement parlant au préalable leur âme indestructible et éternelle pour le meilleur ou pour le pire .
Dans la violence c'est pour le pire
Tétraèdre- Maître du Temps
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Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
@ Tétraèdre :
"Spirito-psychosomatique, psycho-physique" ou psycho-neuro-physiologique, peu importe. Le fait est qu'il existe une relation réciproque entre le corps et l'esprit.
Mais « l'âme », déclarée immortelle depuis 1513 au concile de Latran, et qui « s'unira de nouveau au corps lors de la résurrection finale » (n°366 dans le « Catéchisme de l'Eglisse catholique, 1992 »), est pour moi une abstraction imaginaire. L 'esprit, au contraire, est ce qui transparaît concrètement dans la pensée ou l'oeuvre d'un individu, et laisse une trace par le souvenir qu'il laisse après sa mort.
Il est curieux de constater que nulle part dans les « Ecritures », il n'est question d'âmes immortelles !
Les "violents" ne détruisent pas "spirituellement parlant leur âme indestructible et éternelle", mais la part d'humanité dont tout être humain est en principe pourvu s'il bénéficie d'un minimum d'éducation morale.
"Spirito-psychosomatique, psycho-physique" ou psycho-neuro-physiologique, peu importe. Le fait est qu'il existe une relation réciproque entre le corps et l'esprit.
Mais « l'âme », déclarée immortelle depuis 1513 au concile de Latran, et qui « s'unira de nouveau au corps lors de la résurrection finale » (n°366 dans le « Catéchisme de l'Eglisse catholique, 1992 »), est pour moi une abstraction imaginaire. L 'esprit, au contraire, est ce qui transparaît concrètement dans la pensée ou l'oeuvre d'un individu, et laisse une trace par le souvenir qu'il laisse après sa mort.
Il est curieux de constater que nulle part dans les « Ecritures », il n'est question d'âmes immortelles !
Les "violents" ne détruisent pas "spirituellement parlant leur âme indestructible et éternelle", mais la part d'humanité dont tout être humain est en principe pourvu s'il bénéficie d'un minimum d'éducation morale.
Michel THYS- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 12/10/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
1) Corps chair forme pulsion
2) Âme coeur vie émotion
3) Esprit cerveau intellect raison
L'âme est la vie donc la forme du corps ( elle quitte le corps meurt) et le corps permet l'esprit cerveau qui est le bilan de vie de chacun
L'être entier corps âme esprit ( 1 Thessalonicien v-23) et toute la Concordance .
L'imperfection humaine vient du fait de l'esprit cerveau égaré dans l'orgueil qui endurcit son coeur en voilant ainsi son âme en se privant de sa perfection . L'âme est parfaite et éternelle
2) Âme coeur vie émotion
3) Esprit cerveau intellect raison
L'âme est la vie donc la forme du corps ( elle quitte le corps meurt) et le corps permet l'esprit cerveau qui est le bilan de vie de chacun
L'être entier corps âme esprit ( 1 Thessalonicien v-23) et toute la Concordance .
L'imperfection humaine vient du fait de l'esprit cerveau égaré dans l'orgueil qui endurcit son coeur en voilant ainsi son âme en se privant de sa perfection . L'âme est parfaite et éternelle
Tétraèdre- Maître du Temps
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Date d'inscription : 01/10/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
@ Tétraèdre :
Je ne m'étonne pas que persiste encore la croyance selon laquelle, à la mort, l'âme quitte le corps.
Elle remonte à la nuit des temps : cela fait partie des archétypes qui ont la vie dure, par définition.
Certaines peuplades placent même un crochet dans le nez pour empêcher l'âme de s'échapper.
L'imperfection de l'esprit humain me paraît due surtout aux carences de l'éducation.
Je ne m'étonne pas non plus que l'Eglise considère l'autonomie comme un "péché d'orgueil", puisque c'est au contraire la soumission qui lui permet de maintenir, autant et aussi longtemps que possible, sa mainmise sur les consciences.
Mais chacun est libre de préférer se soumettre que s'affranchir, ou l'inverse, et rien ne nous fera changer d'avis. C'est au moins ce qui nous rapproche ...
Je ne m'étonne pas que persiste encore la croyance selon laquelle, à la mort, l'âme quitte le corps.
Elle remonte à la nuit des temps : cela fait partie des archétypes qui ont la vie dure, par définition.
Certaines peuplades placent même un crochet dans le nez pour empêcher l'âme de s'échapper.
L'imperfection de l'esprit humain me paraît due surtout aux carences de l'éducation.
Je ne m'étonne pas non plus que l'Eglise considère l'autonomie comme un "péché d'orgueil", puisque c'est au contraire la soumission qui lui permet de maintenir, autant et aussi longtemps que possible, sa mainmise sur les consciences.
Mais chacun est libre de préférer se soumettre que s'affranchir, ou l'inverse, et rien ne nous fera changer d'avis. C'est au moins ce qui nous rapproche ...
Michel THYS- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 12/10/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Bonsoir Michel THYS,
J’ai très sincèrement tenté de lire l’intégralité de vos textes.
Trop longs, trop denses pour moi …
Cette tentative me laisse avec une frustration d’autant plus vive que j’ai le sentiment de perdre un investissement personnel de grande valeur.
Cette défaite devant vos textes me rend humble :
Elle illustre une fois de plus ce qui distingue ma formation de mécanicien d’avec la vôtre ; universitaire.
Est-ce important ?
Dans vos textes, plus précisément dans l’application que vous avez de « bien » répondre à vos correspondants, je retrouve l’ambition noble du pédagogue :
Le souci de « grandir » l’autre.
Un « monde » intellectuel nous sépare …
Ce qui ne m’empêche pas de m’incliner devant votre bienveillance.
J’ignore dans quelles circonvolutions cérébrales ce que je viens d’écrire trouve sa source.
Par contre ; c’est ce que je pense.
Or ce que je pense me suffit pour écrire :
« Michel THYS est un contributeur bienveillant de ce forum. »
________________________________
J’ignore quelles zones cérébrales vont s’éveiller chez vous à la lecture de cette phrase.
S’il y a défiance, elle va provoquer une production d’adrénaline qui va stimuler les réactions de défense courantes :
La fuite ; la prostration ; ou plus vraisemblablement le combat :
Votre réponse sera un brin ironique (juste ce qu’il faut) ; avec le « mot d’esprit » à la compréhension à double sens (sinon triple), histoire de me « talocher » tout en me déstabilisant.
À charge pour moi, dans ma réponse, de trouver alors les mots de valeur témoignant de la sincérité du regard d’acceptation que je vous porte.
Cependant …
Quoique j’écrive ; ces mots ne pourront être qu’une INVITATION à la confiance …
(En effet, en aucun cas on ne peut (con)vaincre qui que ce soit d’accorder sa confiance.)
… c’est « VOUS » qui ferez le travail d’acceptation ou de refus.
Quelles zones cérébrales « feront » cette décision ?
M’en fous …
Le résultat seul compte …
Le « refus » nous laisse étrangers, tous les deux !
L’« acceptation » nous fait déjà compagnons d’œuvre …
________________________________
Comme vous venez de le lire, cher Michel THYS …
… j’adore bavarder religion !
J’ai très sincèrement tenté de lire l’intégralité de vos textes.
Trop longs, trop denses pour moi …
Cette tentative me laisse avec une frustration d’autant plus vive que j’ai le sentiment de perdre un investissement personnel de grande valeur.
Cette défaite devant vos textes me rend humble :
Elle illustre une fois de plus ce qui distingue ma formation de mécanicien d’avec la vôtre ; universitaire.
Est-ce important ?
Dans vos textes, plus précisément dans l’application que vous avez de « bien » répondre à vos correspondants, je retrouve l’ambition noble du pédagogue :
Le souci de « grandir » l’autre.
Un « monde » intellectuel nous sépare …
Ce qui ne m’empêche pas de m’incliner devant votre bienveillance.
J’ignore dans quelles circonvolutions cérébrales ce que je viens d’écrire trouve sa source.
Par contre ; c’est ce que je pense.
Or ce que je pense me suffit pour écrire :
« Michel THYS est un contributeur bienveillant de ce forum. »
________________________________
J’ignore quelles zones cérébrales vont s’éveiller chez vous à la lecture de cette phrase.
S’il y a défiance, elle va provoquer une production d’adrénaline qui va stimuler les réactions de défense courantes :
La fuite ; la prostration ; ou plus vraisemblablement le combat :
Votre réponse sera un brin ironique (juste ce qu’il faut) ; avec le « mot d’esprit » à la compréhension à double sens (sinon triple), histoire de me « talocher » tout en me déstabilisant.
À charge pour moi, dans ma réponse, de trouver alors les mots de valeur témoignant de la sincérité du regard d’acceptation que je vous porte.
Cependant …
Quoique j’écrive ; ces mots ne pourront être qu’une INVITATION à la confiance …
(En effet, en aucun cas on ne peut (con)vaincre qui que ce soit d’accorder sa confiance.)
… c’est « VOUS » qui ferez le travail d’acceptation ou de refus.
Quelles zones cérébrales « feront » cette décision ?
M’en fous …
Le résultat seul compte …
Le « refus » nous laisse étrangers, tous les deux !
L’« acceptation » nous fait déjà compagnons d’œuvre …
________________________________
Comme vous venez de le lire, cher Michel THYS …
… j’adore bavarder religion !
Janus- Jeune Padawan
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Date d'inscription : 15/10/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Quand la mort cervical est annoncée l'être humain par son âme continue à vivre s'il est nourrit .
Tétraèdre- Maître du Temps
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Humeur : mystique
Date d'inscription : 01/10/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Bonjour Janus,
Il importe peu que l'on soit ou non universitaire.
Ce qui compte, c'est la volonté de comprendre, sans préjugés, les phénomènes qui nous entourent et de se forger une « vérité » personnelle, partielle et provisoire, plutôt que définitive et absolue, et d'inciter les autres à se forger la leur; c'est de ne pas chercher à convaincre (malgré les apparences); c'est surtout de témoigner de la sincérité de ses convictions.
Votre appréciation favorable à mon égard a provoqué dans mon cerveau limbique une sécrétion de dopamine.
Je vous en remercie.
@ Tétraèdre :
Lorsque le coeur s'arrête et que l'EEG est plat, toutes les cellules, dont les neurones, se meurent pas immédiatement. Les dernières à mourir, et à transmettre des messages aux cortex sensoriels, ce sont les neurones de notre cerveau reptilien, centre des réflexes de survie.
Ce serait un début d'explication des EMI (expériences de mort imminentes), lors desquelles seuls les croyants ont des hallucinations visuelles ou auditives de nature religieuse.
Il importe peu que l'on soit ou non universitaire.
Ce qui compte, c'est la volonté de comprendre, sans préjugés, les phénomènes qui nous entourent et de se forger une « vérité » personnelle, partielle et provisoire, plutôt que définitive et absolue, et d'inciter les autres à se forger la leur; c'est de ne pas chercher à convaincre (malgré les apparences); c'est surtout de témoigner de la sincérité de ses convictions.
Votre appréciation favorable à mon égard a provoqué dans mon cerveau limbique une sécrétion de dopamine.
Je vous en remercie.
@ Tétraèdre :
Lorsque le coeur s'arrête et que l'EEG est plat, toutes les cellules, dont les neurones, se meurent pas immédiatement. Les dernières à mourir, et à transmettre des messages aux cortex sensoriels, ce sont les neurones de notre cerveau reptilien, centre des réflexes de survie.
Ce serait un début d'explication des EMI (expériences de mort imminentes), lors desquelles seuls les croyants ont des hallucinations visuelles ou auditives de nature religieuse.
Michel THYS- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 12/10/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Bonsoir Michel THYS,
« La sécrétion de dopamine … »
« Dopamine » … J’en suis sincèrement heureux …
__________________________
Comme vous avez pu le lire, je n’accorde pas beaucoup de valeur au « comment » des choses.
Non que je méprise le regard du scientifique …
Je place simplement l’« enjeu » de … (je ne sais comment dire) … du « futur » de l’humanité sur un terrain « autre » que celui d’une rationalité bornée au domaine du « maîtrisable ».
(Excusez les guillemets ; je m’en sers pour isoler des mots au sens impropre, mais que j’emploie faute de mieux.)
Une relation de confiance, par exemple …
Dans le texte que je viens de déposer (Partenia)
La phrase de ce prêtre ouvrier :
« Moi, c’est comme ça que je vois le monde de demain ! »
Ce ne sont pas des relations chimiques qui ont inspiré cet élan affectif ; mais la fédération de sensibilités attachées à un idéal commun.
_____________________________________
La peur … La suspicion …
Je ne pense pas que la dopamine soit un antidote …
Vous et moi sommes libres ; affranchis du « regard de l’autre ».
Je vais en profiter pour vous faire une demande déloyale …
_____________________________________
Je vais être bloqué loin d’internet pour quelques jours ; et ce soir, je ne sais comment réagir …
Faites moi la grâce de le faire à ma place, sur le ‘fil’ de présentation de @Morphée.
Il faut bien que nos libertés servent !
(Au moins à contrecarrer la perversité des prédicateurs du « je-m’en-foutisme ».)
« La sécrétion de dopamine … »
« Dopamine » … J’en suis sincèrement heureux …
__________________________
Comme vous avez pu le lire, je n’accorde pas beaucoup de valeur au « comment » des choses.
Non que je méprise le regard du scientifique …
Je place simplement l’« enjeu » de … (je ne sais comment dire) … du « futur » de l’humanité sur un terrain « autre » que celui d’une rationalité bornée au domaine du « maîtrisable ».
(Excusez les guillemets ; je m’en sers pour isoler des mots au sens impropre, mais que j’emploie faute de mieux.)
Une relation de confiance, par exemple …
Dans le texte que je viens de déposer (Partenia)
La phrase de ce prêtre ouvrier :
« Moi, c’est comme ça que je vois le monde de demain ! »
Ce ne sont pas des relations chimiques qui ont inspiré cet élan affectif ; mais la fédération de sensibilités attachées à un idéal commun.
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La peur … La suspicion …
Je ne pense pas que la dopamine soit un antidote …
Vous et moi sommes libres ; affranchis du « regard de l’autre ».
Je vais en profiter pour vous faire une demande déloyale …
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Je vais être bloqué loin d’internet pour quelques jours ; et ce soir, je ne sais comment réagir …
Faites moi la grâce de le faire à ma place, sur le ‘fil’ de présentation de @Morphée.
Il faut bien que nos libertés servent !
(Au moins à contrecarrer la perversité des prédicateurs du « je-m’en-foutisme ».)
Janus- Jeune Padawan
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Localisation : France
Identité métaphysique : Mystique
Humeur : Attentif
Date d'inscription : 15/10/2010
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Le fait qu'on ait des hallucinations en accord avec les croyances dominantes s'explique, sans les invalider . Une "belle dame", vue par Bernadette, fut interprétée comme la Vierge ... mais c'est la traduction, pas la réalité de la vision . Mais la vision n'en était pas moins un phénomène réel .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Le EMI ne sont que des rêves et rien d'autre
Tétraèdre- Maître du Temps
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Localisation : Montréal, Québec
Identité métaphysique : catholique
Humeur : mystique
Date d'inscription : 01/10/2010
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