Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Réponse plus complète à la question de FramFrasson :
Après recherches, je trouve enfin ceci sur le site officiel de l'Opus Dei :
Il est des lecteurs de Chemin s'étonnant de l'affirmation contenue à l'article 28 de ce livre: « Le mariage est pour la troupe et non pour l'état-major du Christ ». Convient-il d'y voir une appréciation péjorative du couple qui se trouverait en contradiction avec le désir de l'OEuvre de s'inscrire dans le cadre des réalités vivantes du monde moderne ?
— Je vous conseille de lire le numéro antérieur de Chemin où il est dit que le mariage est une vocation divine. Il n'était guère courant d'entendre cette affirmation aux alentours de 1925. Tirer les conséquences dont vous parlez du point suivant équivaudrait à ne pas comprendre mes paroles. Par cette métaphore je voulais recueillir ce qu'a toujours enseigné l'Église sur l'excellence et la valeur surnaturelle du célibat apostolique. Et rappeler en même temps à tous les chrétiens que, selon les mots de saint Paul, ils doivent se sentir milites Christi, soldats du Christ, membres de ce peuple de Dieu qui mène sur la terre une lutte divine de compréhension, de sainteté et de paix. Il y a dans le monde entier des milliers de ménages qui appartiennent à l'Opus Dei, ou qui vivent selon son esprit, sachant bien qu'un soldat peut être héroïque dans la même bataille où un général a fui honteusement.
Après recherches, je trouve enfin ceci sur le site officiel de l'Opus Dei :
Il est des lecteurs de Chemin s'étonnant de l'affirmation contenue à l'article 28 de ce livre: « Le mariage est pour la troupe et non pour l'état-major du Christ ». Convient-il d'y voir une appréciation péjorative du couple qui se trouverait en contradiction avec le désir de l'OEuvre de s'inscrire dans le cadre des réalités vivantes du monde moderne ?
— Je vous conseille de lire le numéro antérieur de Chemin où il est dit que le mariage est une vocation divine. Il n'était guère courant d'entendre cette affirmation aux alentours de 1925. Tirer les conséquences dont vous parlez du point suivant équivaudrait à ne pas comprendre mes paroles. Par cette métaphore je voulais recueillir ce qu'a toujours enseigné l'Église sur l'excellence et la valeur surnaturelle du célibat apostolique. Et rappeler en même temps à tous les chrétiens que, selon les mots de saint Paul, ils doivent se sentir milites Christi, soldats du Christ, membres de ce peuple de Dieu qui mène sur la terre une lutte divine de compréhension, de sainteté et de paix. Il y a dans le monde entier des milliers de ménages qui appartiennent à l'Opus Dei, ou qui vivent selon son esprit, sachant bien qu'un soldat peut être héroïque dans la même bataille où un général a fui honteusement.
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Bonjour,
A propos de l'OD et de ses méthodes d'entrisme, je reste assez sidéré de la façon dont ils ont pu placer dans la série Que sais-je ? en principe neutre, une parfaite hagiographie, voir ici.
à+
A propos de l'OD et de ses méthodes d'entrisme, je reste assez sidéré de la façon dont ils ont pu placer dans la série Que sais-je ? en principe neutre, une parfaite hagiographie, voir ici.
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_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Une page intéressante sur l'Opus, avec le même D Le Tourneau.
Et tant que j'y suis, un réquisitoire de Juan Agostin Goytisolo (clic), poète que je connais par ailleurs pour ses poèmes mis en musique par Paco Ibanez...
à+
Et tant que j'y suis, un réquisitoire de Juan Agostin Goytisolo (clic), poète que je connais par ailleurs pour ses poèmes mis en musique par Paco Ibanez...
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_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Spin, je ne résiste pas à l' envie de copier-coller des extraits des textes que tu cites plus haut...
« Les femmes n’ont pas besoin d’être savantes, il suffit qu’elles soient effacées » [946])
« Virilise ta Volonté : qu’elle soit, avec la grâce de Dieu, comme un éperon d’acier » (615), « Bras de fer puissant, enveloppé dans une gaine de velours » (397), « Ce fil bien tressé qui peut soulever des poids énormes » (480) ou « N’oublie pas que tout ce qui est grand, sur terre, a commencé par être petit » (821), etc.
« L’éperon d’acier s’entraînera ainsi à l’amoureuse habitude d’« “assaillir” les tabernacles » (876).
Ce brave homme était travaillé par la testostérone...qui remplaçait
l' Esprit-Saint !
« Les femmes n’ont pas besoin d’être savantes, il suffit qu’elles soient effacées » [946])
« Virilise ta Volonté : qu’elle soit, avec la grâce de Dieu, comme un éperon d’acier » (615), « Bras de fer puissant, enveloppé dans une gaine de velours » (397), « Ce fil bien tressé qui peut soulever des poids énormes » (480) ou « N’oublie pas que tout ce qui est grand, sur terre, a commencé par être petit » (821), etc.
« L’éperon d’acier s’entraînera ainsi à l’amoureuse habitude d’« “assaillir” les tabernacles » (876).
Ce brave homme était travaillé par la testostérone...qui remplaçait
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bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Oui ! Rends-toi sur n'importe quel site catholique parlant de la nouvelle évangélisation, et tu sauras que ce monsieur a adopté la devise belge selon laquelle l'Union fait la force : réunir catholiques, anglicans, orthodoxes et protestants pour lutter, entre autres, contre le libre-choix en matière d'euthanasie.FramFrasson a écrit:Es-tu sûr que les discours de Benoit XVI sur le dialogue interreligieux sont une menace ?
Le Benelux a conquis ce droit de haute lutte, et d'autres pays voudraient en bénéficier. Nous n'avons donc pas besoin de l'oecuménisme liberticide de cet individu.
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Ce fil traitant de l'Opus Dei, est-ce qu'on a remarqué à quel point l'Opus a pris le relai des jésuites quand ils se sont un peu embourgeoisés ou je ne sais quoi.Cochonfucius a écrit:... un Jésuite, devant l'Eternel.
Les Exercices spirituels d'Ignace et le Chemin de Josemaria se ressemblent pas mal.
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_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Jean-Paul II s'entoura presque exclusivement de membres de l'Opus Dei, et il s'employa à casser toute résistance au sein de l'Eglise. Il fit déposer (pour "raisons de santé") le Supérieur Général des Jésuites, Pedro Arrupe, et nomma un membre de l'Opus à sa place. Mais il n'osa pas dissoudre la Compagnie de Jésus.
(Il opéra aussi une gigantesque reprise en main des prêtres latino-américains, souvent jugés coupables de partager les analyses marxistes et de s'opposer aux dictatures catholiques.)
(lien) (Il opéra aussi une gigantesque reprise en main des prêtres latino-américains, souvent jugés coupables de partager les analyses marxistes et de s'opposer aux dictatures catholiques.)
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Tu omets donc sciemment de donner aux éventuels lecteurs de tes posts une information importante sur la crédibilité de ta source.Mais je le sais ! Et c'est pour cette raison que je n'ai pas mis le lien menant à cette page de VigiSectes, car sur cette page il y a un lien menant à des considérations religieuses prêchées par des gens qui ne sont pas du tout mes copains.
Ou pas.Ils sont au courant de ce qui se passe chez leurs adversaires.
Quand je vois les énormités qu'ils sortent sur les catholiques en général (selon eux les catholiques ne sont pas chrétiens), j'ai d'énormes doutes sur l'objectivité de leurs propos.
Déjà j'aimerais bien être tenu informé qu'il s'agit de l'avis des témoins de jéhovah et pas d'une association d'historiens, ou gouvernementale.Si un Témoin de Jéhovah te dénonce les crimes de l'Inquisition, est-ce que tu refuseras de les croire sous prétexte qu'ils sont Témoins de Jéhovah et que tu n'approuves ni leur doctrine ni leur interprétation de la Bible ?
Et si les sources reprises en boucle contre l'Opus Dei ne proviennnent que de sites profondément anti-catholiques, c'est peut-être qu'il n'y a pas réllement matière à être contre.
Oui. Et j'irais même plus loin : toute accusation fausse ou exagérée contre un mouvement le renforce.La Sciento est souvent critiquée. Ca te la rend sympathique ?
L'exagéation décridibilise toute critique.
La "petite" différence avec la scientologie c'est que je ne crois pas que l'Opus Dei ait été condamnée pour escroqueries ou exercice illégal de médecine, etc.
Contre l'Opus Dei, il me semble qu'il n'y ait comme motif d'accusation qu'un délit d'opinion.
Pas de ma faute si vous calomniez (ou au moins vous vous faites l''écho de calomnies).Il me semble qu'avec toi on diffame et on calomnie beaucoup.
Un exemple de calomnies :
Sur la pratique du secret, leela a posté il me semble un reportage vidéo sur l'Opus Dei.
Je n'ai pas tout regardé, mais on y voit des membres (et non des responsables) parler librement, à visage découvert, de leur appartenance à l'Opus Dei.
Même les enfants sont laissés seuls et parlent librement aux journalistes.
Pareil pour le choix du célibat a 16ans, ça n'est pas une obligation, il semble que certains demandent à être membres numéraires (donc célibataires), cette demande ne pouvant être faite qu'à partir de 16ans.
Ce que je trouve bien trop jeune, mais il n'est pas utile d'inventer un "devoir".
Et ça c'est pas de la calomnie ?Il y a mille et une façons de poser des bombes.
Il y a ceux qui posent des bombes et ceux qui ne pensent pas comme vous (ni comme moi du reste).
Penser différement de vous est une menace, je peux le comprendre, mais je n'admets pas les amalgames douteux.
Oui en plus quand certains ont des sources, ils les cachent pour éviter qu'on se rende compte que leurs sources sont des fanatiques évangéliques.C'est ça qui est souvent embêtant (et énervant) sur le Net : l'absence de sources.
C'est ce passage là que j'avais vu aussi (ce qui n'a rien d'extraordinairement original pour un catholique).le numéro antérieur de Chemin où il est dit que le mariage est une vocation divine.
Je note que :
- la citation exacte parle de "troupe" non de "piétaille" (une bienveillance de tes amis sans doute), ce qui enlève déjà le côté péjoratif.
- le contexte (comme souvent) éclaire la citation. Il rappelle que le mariage est une vocation, et il considère que les responsables doivent être célibataires.
C'est dit un peu crûment peut-être, mais c'est, de fait, la situation de toute l'Eglise catholique : le clergé est célibataire.
Exemple typique d'aveuglement borné.A propos de l'OD et de ses méthodes d'entrisme, je reste assez sidéré de la façon dont ils ont pu placer dans la série Que sais-je ? en principe neutre, une parfaite hagiographie, voir ici.
Les sources qui critiquent l'Opus Dei sont toutes valides même si elles sont des sites internet tenues par des fanatiques (anticléricaux, protestants évangliques,...)
Les sources qui encensent ou restent neutre avec l'Opus Dei ont été fatalement victimes d'entrisme, même s'il s'agit de sources sérieuses (collections universitaires).
Donc loin d'être un intégriste, il fait l'union autour de lui, et pas seulement les chrétiens, il fait aussi beaucoup pour le dialogue avec les juif, les musulmans.Oui ! Rends-toi sur n'importe quel site catholique parlant de la nouvelle évangélisation, et tu sauras que ce monsieur a adopté la devise belge selon laquelle l'Union fait la force : réunir catholiques, anglicans, orthodoxes et protestants pour lutter, entre autres, contre le libre-choix en matière d'euthanasie.
Son seul crime est donc bien de ne pas être d'accord avec vous sur le respect de la Vie.
Encore une fois, je comprends que des avis différents du votre vous gêne, mais tous les arguments ne sont pas bons pour autant.
Bah voyons, donc tous les évêques et cardinaux sont de l'Opus Dei maintenant ?.Jean-Paul II s'entoura presque exclusivement de membres de l'Opus Dei
Comment ils le savent ? Je croyais que c'était une société secrète et qu'on ne pouvait pas connaître leurs membres ?
Sauf peut être les évangéliques qui ont, comme chacun sait, des révélations divines et fiables.
Donc si on enlève les sous-entendus malveillants et qu'on garde les faits on a quoi ? Un Jésuite a été arrêté de ses fonctions pour raisons de santé.Il fit déposer (pour "raisons de santé") le Supérieur Général des Jésuites, Pedro Arrupe, et nomma un membre de l'Opus à sa place. Mais il n'osa pas dissoudre la Compagnie de Jésus.
Quelle menace grave ! J'aime bien le petit commentaire alarmiste, genre J-P.II était à deux doigts de dissoudre les jésuites, faut arrêter la drogue.
Au passage, sur ton nouveau site de référence, c'est pas seulement l'Opus Dei qui est ainsi décrié, mais encore une fois, tous les catholiques, il y a des passages hallucinants sur les théories du Nouvel Ordre mondial, des "belles"(hum!) attaques anti-Islam, etc
C'est quand même "curieux" que vous soyez obligés de faire les poubelles du net et d'aller chercher l'opinion de sites douteux pour critiquer l'Opus Dei.
FramFrasson- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 10/06/2008
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Ou une atténuation, par tes amis, de la version originale en ayant constaté que l'autre choquait. Question de pouvoir dire par la suite : -Regardez comme ils déforment nos propos, on n'a jamais dit ça !FramFrasson a écrit:- la citation exacte parle de "troupe" non de "piétaille" (une bienveillance de tes amis sans doute), ce qui enlève déjà le côté péjoratif.
J'ai déjà dit que la page copiée me semble crédible si je la recoupe avec ce que je sais. Note que si je t'avais fourni le même genre de page écrite par l'Abbé Froissard, un prêtre spécialiste dans les sectes, ou par Golias, catholique progressiste, tu l'aurais quand même mise en doute. Désolé, mais il n'est pas possible de trouver ce genre de page sur le site officiel de l'Opus !!!Tu omets donc sciemment de donner aux éventuels lecteurs de tes posts une information importante sur la crédibilité de ta source.
Spin a raison, je regrette pour toi. La collection "Que sais-je" a toujours été neutre. Et ici, comme par hasard, elle ne l'est pas.Exemple typique d'aveuglement borné. Les sources qui encensent ou restent neutre avec l'Opus Dei ont été fatalement victimes d'entrisme, même s'il s'agit de sources sérieuses (collections universitaires).
Porter atteinte aux libertés est un délit. Votre Pape mérite une peine correctionnelle.Son seul crime est donc bien de ne pas être d'accord avec vous sur le respect de la Vie.
S'entourer presque exclusivement de membres de l'Opus comme conseillers ne signifie pas que tous les évêques et cardinaux sont de l'Opus, et vous le savez très bien. Ne cherchez pas à faire dire à cette phrase ce qu'elle n'a pas dit.Bah voyons, donc tous les évêques et cardinaux sont de l'Opus Dei maintenant ?
...et remplacé par un membre de l'Opus Dei.Donc si on enlève les sous-entendus malveillants et qu'on garde les faits on a quoi ? Un Jésuite a été arrêté de ses fonctions pour raisons de santé.
Quelle menace grave !
Pourquoi n'a-t-il pas été remplacé par un jésuite "jésuite" ?
Il suffit d'un bon journalisme d'investigation. Il n'y a pas que vos copains qui savent s'infiltrer.Comment ils le savent ? Je croyais que c'était une société secrète et qu'on ne pouvait pas connaître leurs membres ?
Ce n'est pas MON site de Référence, c'est un site parmi tant d'autres.Au passage, sur ton nouveau site de référence, c'est pas seulement l'Opus Dei qui est ainsi décrié, mais encore une fois, tous les catholiques, il y a des passages hallucinants sur les théories du Nouvel Ordre mondial, des "belles"(hum!) attaques anti-Islam, etc.
Où veux-tu qu'on les trouve, ces critiques ? Dans le journal paroissial ? Si nos sources sont si sujettes à caution, éteins ton ordinateur, va dans les librairies et les bibliothèques, prends tous les livres "sérieux" contre et pour l'Opus Dei, et fais-toi ton opinion.C'est quand même "curieux" que vous soyez obligés de faire les poubelles du net et d'aller chercher l'opinion de sites douteux pour critiquer l'Opus Dei..
La mienne est faite depuis bien longtemps.
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
...Et voici d'ailleurs, à l'intention toute spéciale de FramFrasson, un copié-collé d'un site CA-THO-LIQUE, à moins qu'il affirme une fois de plus que ces catholiques-là (des progressistes) ne sont pas crédibles.
...Il ne s’agit pas de défaillance inévitables en raison de notre humanité concrète. En fait, et cela se dégage très nettement du document qui suit, les pratiques déviantes s’accomplissent « à travers une multitude de règlements internes (...) totalement abusifs, contraires aux droits les plus fondamentaux de l’homme, aux méthodes pastorales de l’Église, et aux normes générales du Droit Canon ». De plus, « ces règlements viennent directement du fondateur et ont été répercutés comme tels par ses successeurs immédiats et ses collaborateurs ». Il est clair que l’Opus « manipule et détruit les individus au nom de Dieu ». Il faut ajouter : « cette destruction est vraiment radicale car elle touche ce qu’il y a de plus sacré chez l’être humain ». Presque rien n’échappe aux prises de cette pieuvre redoutable. Nous n’hésiterons pas pour notre part à reprendre le terme d’ « aliénation », d’ailleurs avancé dans le témoignage. Nous parlerions même d’un assassinat moral et spirituel. Outrage très grave au Christ libérateur, qui rend au contraire aux personnes leur liberté et les invite à prendre de façon autonome leur destin en main.
L’Opus Dei tourne le dos à l’Évangile.
A l’évidence la personnalité malsaine de Josemaria Escriva de Balaguer, le fondateur, mégalomane et qui éprouvait de la sympathie pour Hitler, explique une bonne part des dérives inquiétantes aujourd’hui constatées. Mais elles se perpétuent si bien que l’on pourrait sans doute discerner une sorte de structure perverse d’aliénation, au-delà même de l’influence de telle ou telle personnalité. Nous ajouterions à ce document qu’il est très inquiétant que l’autorité ecclésiastique, les « gardiens » de la communauté (c’est le sens premier de « episkopos ») ferment ainsi les yeux sur ces abus gravissimes et sur cette véritable perversité structurelle d’un mouvement dangereux et néfaste. L’habileté des dirigeants de l’Œuvre n’explique pas tout. Et aussi la crainte récurrente du Pape et des cardinaux de perdre en chemin des troupes relativement jeunes et nombreuses.
Mais il nous semble que la connivence et la complicité s’expliquent surtout par la place stratégique de l’Opus Dei dans le plan très systématique de restauration ecclésiale entretenu par Benoît XVI et son entourage le plus proche. Jean-Paul II, déjà, voyait en l’Opus Dei qu’il fréquentait alors qu’il était encore archevêque de Cracovie , une force pour contrer la sécularisation galopante de nos sociétés. Cela l’incitait sans doute à fermer les yeux sur les problèmes et les pratiques inadmissibles.
La fin justifierait-elle les moyens ?
Voir ici
...Il ne s’agit pas de défaillance inévitables en raison de notre humanité concrète. En fait, et cela se dégage très nettement du document qui suit, les pratiques déviantes s’accomplissent « à travers une multitude de règlements internes (...) totalement abusifs, contraires aux droits les plus fondamentaux de l’homme, aux méthodes pastorales de l’Église, et aux normes générales du Droit Canon ». De plus, « ces règlements viennent directement du fondateur et ont été répercutés comme tels par ses successeurs immédiats et ses collaborateurs ». Il est clair que l’Opus « manipule et détruit les individus au nom de Dieu ». Il faut ajouter : « cette destruction est vraiment radicale car elle touche ce qu’il y a de plus sacré chez l’être humain ». Presque rien n’échappe aux prises de cette pieuvre redoutable. Nous n’hésiterons pas pour notre part à reprendre le terme d’ « aliénation », d’ailleurs avancé dans le témoignage. Nous parlerions même d’un assassinat moral et spirituel. Outrage très grave au Christ libérateur, qui rend au contraire aux personnes leur liberté et les invite à prendre de façon autonome leur destin en main.
L’Opus Dei tourne le dos à l’Évangile.
A l’évidence la personnalité malsaine de Josemaria Escriva de Balaguer, le fondateur, mégalomane et qui éprouvait de la sympathie pour Hitler, explique une bonne part des dérives inquiétantes aujourd’hui constatées. Mais elles se perpétuent si bien que l’on pourrait sans doute discerner une sorte de structure perverse d’aliénation, au-delà même de l’influence de telle ou telle personnalité. Nous ajouterions à ce document qu’il est très inquiétant que l’autorité ecclésiastique, les « gardiens » de la communauté (c’est le sens premier de « episkopos ») ferment ainsi les yeux sur ces abus gravissimes et sur cette véritable perversité structurelle d’un mouvement dangereux et néfaste. L’habileté des dirigeants de l’Œuvre n’explique pas tout. Et aussi la crainte récurrente du Pape et des cardinaux de perdre en chemin des troupes relativement jeunes et nombreuses.
Mais il nous semble que la connivence et la complicité s’expliquent surtout par la place stratégique de l’Opus Dei dans le plan très systématique de restauration ecclésiale entretenu par Benoît XVI et son entourage le plus proche. Jean-Paul II, déjà, voyait en l’Opus Dei qu’il fréquentait alors qu’il était encore archevêque de Cracovie , une force pour contrer la sécularisation galopante de nos sociétés. Cela l’incitait sans doute à fermer les yeux sur les problèmes et les pratiques inadmissibles.
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
1. Ce ne sont pas mes amis, je crois l'avoir dit à plusieurs reprises. Mais j'ai le malheur de ne pas accepter les procédés utilisés contre eux.Ou une atténuation, par tes amis, de la version originale en ayant constaté que l'autre choquait.
2. Les propos sont ceux du livre Chemin de Escriva, c'est la version de l'auteur de la citation qui compte.
Et pour cause. Golias étant un ramassis d'hypocrites anti-catholiques notoires.par Golias, catholique progressiste, tu l'aurais quand même mise en doute
C'est justement ce qui est curieux.Désolé, mais il n'est pas possible de trouver ce genre de page sur le site officiel de l'Opus !
Si je parcours le site de l'Opus Dei, leurs commentaires, témoignages, etc, je ne vois rien de particulièrement choquant, meêm si je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'ils racontent.
Alors que quand je parcours tes sites de "vigilance", il y a des articles anti-catholiques, des articles-anti-islam, des articles de complot type nouvel ordre mondial etc.
Ca me parait bien plus douteux, leurs attaques contre l'Opus Dei étant peut-être une manière de s'acheter une respectabilité à peu de frais.
La collection "Que sais-je" a toujours été neutre, sauf quand elle n'est pas d'accord avec vous donc.Spin a raison, je regrette pour toi. La collection "Que sais-je" a toujours été neutre. Et ici, comme par hasard, elle ne l'est pas.
Enlevez vos oeillières.
Tu te rends compte des énormités que tu sors ?Porter atteinte aux libertés est un délit.
Donc être contre l'euthanasie pour toi c'est un délit ?
Mais la liberté d'opinion pour toi c'est quoi ?
Avec cette même logique, il faut donc jeter en prison tous les salauds qui sont contre le port des armes, les drogues dures, la nudité publique et autres libertés injustement interdites.
Selon tes critères de fanatique, peut être.Votre Pape mérite une peine correctionnelle.
Sous un régime communiste ou nazi, sans doute.
Selon les droits de tous pays civilisés par contre, non.
Parce que les conseillers du Pape ils sont charcutiers peut être ?S'entourer presque exclusivement de membres de l'Opus comme conseillers ne signifie pas que tous les évêques et cardinaux sont de l'Opus, et vous le savez très bien
C'est le rôle même des cardinaux de conseiller et assister le Pape.
Il a évidemment été remplacé par un jésuite, le père Peter Hans Kolvenbach, élu par la 33e Congrégation générale de l'Ordre....et remplacé par un membre de l'Opus Dei.
Pourquoi n'a-t-il pas été remplacé par un jésuite "jésuite" ?
Jean-Paul II avait simplement nommé deux jésuites Paolo Dezza et Giuseppe Pitau, pour assurer l'intérim.
C'est proprement hallucinant de laisser croire à une prise de contrôle de l'Opus Dei là-dedans (je sais pas qui d'ailleurs est censé être de l'Opus Dei ?)
Punaise ils sont forts ces protestants évangéliques qui infiltrent le Vatican.Il suffit d'un bon journalisme d'investigation. Il n'y a pas que vos copains qui savent s'infiltrer.
Tu y crois vraiment à ça ? Tu crois vraiment que les trois mecs qui tiennent un site évangélique ont fait un travail d'enquête et d'infiltration pour rapporter une "information" aussi peu crédible.
Avec "bizarrement" aucune précision, ni dans les noms, ni dans le nombre ni dans quoi que ce soit de concret.
T'as pas l'impression que c'est un peu dans leur tête qu'ils s'inventent tout ça ?
Tous du même genre.Ce n'est pas MON site de Référence, c'est un site parmi tant d'autres.
Pourquoi ne pas chercher dans des revues universitaires sérieuses ? Ah oui m..., elles sont forcément infiltrées.Où veux-tu qu'on les trouve, ces critiques ? Dans le journal paroissial ?
C'est peut-être un peu ça le problème, ça t'arrange tellement de les condamner qu'il n'y a aucune raison de chercher la vérité.La mienne est faite depuis bien longtemps.
Non mais là c'est pas possible, à croire que tu le fais exprès.à l'intention toute spéciale de FramFrasson, un copié-collé d'un site CA-THO-LIQUE, à moins qu'il affirme une fois de plus que ces catholiques-là (des progressistes) ne sont pas crédibles.
Golias n'a rien de catholique.
Vous accusez l'Opus Dei d'entrisme, mais Golias c'est la crême de l'hypocrisie entriste.
Ces "catholiques" là passent leur temps à cracher sur le Pape, cherchez l'erreur.
Je note que là, comme d'habitude, il n'y a pas d'arguments concrets : on "apprend" juste que ce sont des vilains pas beaux qui sont pas gentils.
Encore une fois que reproche-t-on réellement à l'Opus Dei, hormis le délit d'opinion ? (qui n'existe pas en démocratie Magnus même pour ceux qui pensent différement de vous)
FramFrasson- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 10/06/2008
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
La revue Golias est une revue qui appartient à la presse catholique d'opposition, et tu fais partie de ceux qui lui contestent cette qualification de "catholique", on l'aura compris.
S'ils "passent leur temps à cracher sur le Pape", comme tu dis, c'est peut-être qu'il existe certaines raisons pour le faire.
Pour ce qui est de l'affaire des Jésuites, tu vas encore dire que je le fais exprêt, mais es-tu sûr qu'ils ne sont pas à la solde de l'Opus ?
L'Opus ne fait pas partie de tes amis ? Je sais. Mais puisque tu prétends que les évangélistes font partie des miens, je te renvoie l'expression.
Tant que l'Eglise..., tant que les religions en général s'opposeront aux libertés individuelles légales et aux droits légaux des citoyens, elles seront monstrueusement liberticides et ne mériteront à mes yeux aucune indulgence.
Or, dans ce domaine, la nouvelle évangélisation, qu'elle soit catho ou évangéliste, est décidée à durcir le ton.
Je le durcirai donc aussi.
S'ils "passent leur temps à cracher sur le Pape", comme tu dis, c'est peut-être qu'il existe certaines raisons pour le faire.
Pour ce qui est de l'affaire des Jésuites, tu vas encore dire que je le fais exprêt, mais es-tu sûr qu'ils ne sont pas à la solde de l'Opus ?
- Spoiler:
- (Pas taper, hein !)
L'Opus ne fait pas partie de tes amis ? Je sais. Mais puisque tu prétends que les évangélistes font partie des miens, je te renvoie l'expression.
Pas du tout ! Mais inciter les citoyens à cracher sur la loi de dépénalisation ne relève plus du délit d'opinion.Donc être contre l'euthanasie pour toi c'est un délit ?
Tant que l'Eglise..., tant que les religions en général s'opposeront aux libertés individuelles légales et aux droits légaux des citoyens, elles seront monstrueusement liberticides et ne mériteront à mes yeux aucune indulgence.
Or, dans ce domaine, la nouvelle évangélisation, qu'elle soit catho ou évangéliste, est décidée à durcir le ton.
Je le durcirai donc aussi.
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Ci-dessous un article du Réseau Voltaire, bien documenté . Comment dire du mal d' un saint si amoureux de la démocratie et des libertés ?
L’Opus Dei à la conquête du monde
par Thierry Meyssan. ( Réseau Voltaire )
C’est sous le régime du général Franco, qu’Escriva de Balaguer met en place l’Opus Dei. Le directeur de conscience de Franco entreprend grâce à son organisation de sélectionner et de former les élites de la dictature jusqu’à contrôler l’essentiel du pouvoir. Installé par la suite à Rome, il s’emploie à étendre son pouvoir en Amérique latine. L’Opus Dei y opère une gigantesque reprise en main des prêtres latino-américains, coupables de partager les analyses marxistes et de s’opposer aux dictatures catholiques.
Officiellement l’Opus Dei n’est qu’une association catholique internationale. Son activité se bornerait au conseil spirituel de ses 79.303 adhérents (soit 1.506 prêtres, 352 séminaristes et 77.445 laïcs). Des membres qu’elle a choisis dans le gotha latino-américain et européen. Parmi eux des patrons de multinationales, des magnats de la presse et de la finance, des chefs d’Etat et de gouvernement. De chacun, elle exige une austère discipline et une complète obéissance. Aussi, bien qu’elle feigne d’ignorer leurs activités politiques "personnelles", elle peut à travers eux imposer ses valeurs aux peuples.
Cette secte fut fondée le 2 octobre 1928 par un jeune prêtre espagnol, d’origine modeste, l’abbé Escriva. Il s’agissait pour les adeptes de parvenir à la sainteté en participant à l’instauration d’un régime théocratique dont Escriva était le prophète. La guerre civile leur apparue comme l’occasion inespérée d’établir l’Etat catholique de leurs rêves. L’abbé Escriva devint directeur de conscience du général Franco. Ensemble, ils réhabilitèrent le vieux principe "Cujus regio, ejus religio" (tel gouvernement dans un Etat, telle religion dans cet Etat).
L’Opus Dei entreprit de sélectionner et de former les élites de la dictature jusqu’à contrôler l’essentiel du pouvoir. Ainsi, dans les années soixante-dix, le gouvernement de l’amiral Carero Blanco fut qualifié de "monocolor" : sur dix-neuf ministres, douze étaient opusiens. Bien qu’il n’exerça aucune responsabilité directe dans le régime, le "padre" ne cessa de conseiller le généralissime. C’est lui qui suggéra le rétablissement de la monarchie de droit de divin, dont Franco fut proclamé régent à vie.
L’abbé Escriva envisagea de se faire proclamer régent lorsque surviendrait le décès du Caudillo. C’est pourquoi il se fit anoblir en 1968 sous le titre de Mgr Escriva de Balaguer, marquis de Peralta. Mais ce plan fut modifié puisque l’année suivante Franco désigna le prince Juan Carlos Ier de Bourbon pour lui succéder. Tout compte fait Mgr de Balaguer avait d’autres ambitions. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s’était installé à Rome et s’employait à étendre son pouvoir en Amérique latine. Des oratoires de l’Opus avaient été installés dans les ambassades espagnoles qui facilitèrent ses contacts avec les élites locales. Il prodigua ses conseils spirituels à tous ceux qui ambitionnaient de lutter contre le communisme et d’affermir la foi catholique dans leur pays. Ainsi se précipita-t-il à Santiago du Chili en 1974 pour célébrer une action de grâce avec trois de ses "fils spirituels", le général Pinochet, l’amiral Mérino et le général Leigh.
Monseigneur de Balaguer aurait voulu étendre son "OEuvre" en Europe mais il en fut partiellement empêché par l’isolement diplomatique de l’Espagne. Ses objectifs étaient de recréer une internationale anticommuniste (comparable à l’alliance Franco-Mussolini-Hitler pendant la guerre civile), de désenclaver l’Espagne franquiste et de favoriser la construction européenne.
En 1957, il fit créer à Madrid, par l’archiduc Otto von Habsburg-Lothringen, le Centre européen de documentation et d’information (CEDI) et, grâce à deux autres de ses "fils spirituels", Alcide de Gasperi et Robert Schuman, il pesa sur la rédaction du traité de Rome portant création de la Communauté européenne. Comme le général Franco, le "padre" décéda en 1975. C’est à tort que l’on a cru que l’Opus Dei disparaîtrait en enfer avec eux. L’essor reprit trois ans plus tard, en 1978. Profitant des intrigues qui paralysaient le Sacré Collège, l’Opus Dei réussit à convaincre les cardinaux d’élire l’un de ses prédicateurs comme pape : l’archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla. Dès lors, la secte allait pouvoir détourner à son profit l’appareil diplomatique de l’Etat du Vatican et l’organisation religieuse de l’Eglise catholique.
Jean-Paul II constitua presque exclusivement son cabinet d’opusiens et s’employa à casser toute résistance au sein de l’Eglise. Pour cela il fit isoler - "pour raison de santé" - le supérieur des jésuites, Pedro Aruppe, et nommer un administrateur provisoire de leur ordre en la personne d’un opusien, le père Dezza. Mais il n’osa pas dissoudre la compagnie de Jésus. Il opéra une gigantesque reprise en main des prêtres latino-américains, coupables de partager les analyses marxistes et de s’opposer aux dictatures catholiques.
Deux hommes servirent avec zèle sa politique : Mgr Josef Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et Mgr Alfonso Lopez Trujillo, président du Conseil pontifical pour la famille. Un centre de surveillance fut installé à Bogota, doté d’un ordinateur de capacité stratégique, dont les terminaux sont installés à la cité du Vatican. On y a fiché toutes les activités politiques des religieux latino-américains. C’est à partir de ces renseignements que furent notamment assassinés par des "escadrons de la mort" le père Ignacio Ellacuria ou Mgr Oscar Romero. Enfin, Jean-Paul II promulgua un nouveau code de droit canon, dont l’artisan principal fut un prélat de l’Opus, Mgr Julian Herranz-Casado, devenu depuis président du Conseil pontifical pour la révision des textes législatifs.
Par ailleurs, il dota l’Oeuvre d’un statut sur mesure, celui de "prélature apostolique". Désormais les membres de l’Opus Dei échappent à l’autorité des évêques sur le territoire desquels ils résident. Ils n’obéissent qu’à leur prélat et celui-ci au pape. Leur organisation est devenue un instrument de contrôle des Eglises locales au service du pouvoir temporel du Vatican. Un destin qui n’est pas sans rappeler celui d’une autre secte qui régna par la terreur religieuse sur l’Espagne du XVIe siècle avant d’imposer son fanatisme dans l’Eglise universelle : l’Inquisition.
Enfin, le pape confia l’administration de la "Congrégation pour la cause des saints" à un opusien, Rafaello Cortesini. Jean-Paul II engagea un procès canonique de l’abbé Escriva de Balaguer et proclama sa béatification le jour de son propre anniversaire, le 17 mai 1992. Cette mascarade souleva de vives polémiques dans l’Eglise romaine. Tous les témoignages opposés à la "cause du saint" furent rejetés sans être entendus, tandis que six mille lettres postulatoires furent jointes au dossier. Elles émanaient notamment de soixante-neuf cardinaux, de deux cent quarante et un archevêques, de neuf cent quatre-vingt-sept évêques et de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement.
Thierry Meyssan
L’Opus Dei à la conquête du monde
par Thierry Meyssan. ( Réseau Voltaire )
C’est sous le régime du général Franco, qu’Escriva de Balaguer met en place l’Opus Dei. Le directeur de conscience de Franco entreprend grâce à son organisation de sélectionner et de former les élites de la dictature jusqu’à contrôler l’essentiel du pouvoir. Installé par la suite à Rome, il s’emploie à étendre son pouvoir en Amérique latine. L’Opus Dei y opère une gigantesque reprise en main des prêtres latino-américains, coupables de partager les analyses marxistes et de s’opposer aux dictatures catholiques.
Officiellement l’Opus Dei n’est qu’une association catholique internationale. Son activité se bornerait au conseil spirituel de ses 79.303 adhérents (soit 1.506 prêtres, 352 séminaristes et 77.445 laïcs). Des membres qu’elle a choisis dans le gotha latino-américain et européen. Parmi eux des patrons de multinationales, des magnats de la presse et de la finance, des chefs d’Etat et de gouvernement. De chacun, elle exige une austère discipline et une complète obéissance. Aussi, bien qu’elle feigne d’ignorer leurs activités politiques "personnelles", elle peut à travers eux imposer ses valeurs aux peuples.
Cette secte fut fondée le 2 octobre 1928 par un jeune prêtre espagnol, d’origine modeste, l’abbé Escriva. Il s’agissait pour les adeptes de parvenir à la sainteté en participant à l’instauration d’un régime théocratique dont Escriva était le prophète. La guerre civile leur apparue comme l’occasion inespérée d’établir l’Etat catholique de leurs rêves. L’abbé Escriva devint directeur de conscience du général Franco. Ensemble, ils réhabilitèrent le vieux principe "Cujus regio, ejus religio" (tel gouvernement dans un Etat, telle religion dans cet Etat).
L’Opus Dei entreprit de sélectionner et de former les élites de la dictature jusqu’à contrôler l’essentiel du pouvoir. Ainsi, dans les années soixante-dix, le gouvernement de l’amiral Carero Blanco fut qualifié de "monocolor" : sur dix-neuf ministres, douze étaient opusiens. Bien qu’il n’exerça aucune responsabilité directe dans le régime, le "padre" ne cessa de conseiller le généralissime. C’est lui qui suggéra le rétablissement de la monarchie de droit de divin, dont Franco fut proclamé régent à vie.
L’abbé Escriva envisagea de se faire proclamer régent lorsque surviendrait le décès du Caudillo. C’est pourquoi il se fit anoblir en 1968 sous le titre de Mgr Escriva de Balaguer, marquis de Peralta. Mais ce plan fut modifié puisque l’année suivante Franco désigna le prince Juan Carlos Ier de Bourbon pour lui succéder. Tout compte fait Mgr de Balaguer avait d’autres ambitions. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s’était installé à Rome et s’employait à étendre son pouvoir en Amérique latine. Des oratoires de l’Opus avaient été installés dans les ambassades espagnoles qui facilitèrent ses contacts avec les élites locales. Il prodigua ses conseils spirituels à tous ceux qui ambitionnaient de lutter contre le communisme et d’affermir la foi catholique dans leur pays. Ainsi se précipita-t-il à Santiago du Chili en 1974 pour célébrer une action de grâce avec trois de ses "fils spirituels", le général Pinochet, l’amiral Mérino et le général Leigh.
Monseigneur de Balaguer aurait voulu étendre son "OEuvre" en Europe mais il en fut partiellement empêché par l’isolement diplomatique de l’Espagne. Ses objectifs étaient de recréer une internationale anticommuniste (comparable à l’alliance Franco-Mussolini-Hitler pendant la guerre civile), de désenclaver l’Espagne franquiste et de favoriser la construction européenne.
En 1957, il fit créer à Madrid, par l’archiduc Otto von Habsburg-Lothringen, le Centre européen de documentation et d’information (CEDI) et, grâce à deux autres de ses "fils spirituels", Alcide de Gasperi et Robert Schuman, il pesa sur la rédaction du traité de Rome portant création de la Communauté européenne. Comme le général Franco, le "padre" décéda en 1975. C’est à tort que l’on a cru que l’Opus Dei disparaîtrait en enfer avec eux. L’essor reprit trois ans plus tard, en 1978. Profitant des intrigues qui paralysaient le Sacré Collège, l’Opus Dei réussit à convaincre les cardinaux d’élire l’un de ses prédicateurs comme pape : l’archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla. Dès lors, la secte allait pouvoir détourner à son profit l’appareil diplomatique de l’Etat du Vatican et l’organisation religieuse de l’Eglise catholique.
Jean-Paul II constitua presque exclusivement son cabinet d’opusiens et s’employa à casser toute résistance au sein de l’Eglise. Pour cela il fit isoler - "pour raison de santé" - le supérieur des jésuites, Pedro Aruppe, et nommer un administrateur provisoire de leur ordre en la personne d’un opusien, le père Dezza. Mais il n’osa pas dissoudre la compagnie de Jésus. Il opéra une gigantesque reprise en main des prêtres latino-américains, coupables de partager les analyses marxistes et de s’opposer aux dictatures catholiques.
Deux hommes servirent avec zèle sa politique : Mgr Josef Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et Mgr Alfonso Lopez Trujillo, président du Conseil pontifical pour la famille. Un centre de surveillance fut installé à Bogota, doté d’un ordinateur de capacité stratégique, dont les terminaux sont installés à la cité du Vatican. On y a fiché toutes les activités politiques des religieux latino-américains. C’est à partir de ces renseignements que furent notamment assassinés par des "escadrons de la mort" le père Ignacio Ellacuria ou Mgr Oscar Romero. Enfin, Jean-Paul II promulgua un nouveau code de droit canon, dont l’artisan principal fut un prélat de l’Opus, Mgr Julian Herranz-Casado, devenu depuis président du Conseil pontifical pour la révision des textes législatifs.
Par ailleurs, il dota l’Oeuvre d’un statut sur mesure, celui de "prélature apostolique". Désormais les membres de l’Opus Dei échappent à l’autorité des évêques sur le territoire desquels ils résident. Ils n’obéissent qu’à leur prélat et celui-ci au pape. Leur organisation est devenue un instrument de contrôle des Eglises locales au service du pouvoir temporel du Vatican. Un destin qui n’est pas sans rappeler celui d’une autre secte qui régna par la terreur religieuse sur l’Espagne du XVIe siècle avant d’imposer son fanatisme dans l’Eglise universelle : l’Inquisition.
Enfin, le pape confia l’administration de la "Congrégation pour la cause des saints" à un opusien, Rafaello Cortesini. Jean-Paul II engagea un procès canonique de l’abbé Escriva de Balaguer et proclama sa béatification le jour de son propre anniversaire, le 17 mai 1992. Cette mascarade souleva de vives polémiques dans l’Eglise romaine. Tous les témoignages opposés à la "cause du saint" furent rejetés sans être entendus, tandis que six mille lettres postulatoires furent jointes au dossier. Elles émanaient notamment de soixante-neuf cardinaux, de deux cent quarante et un archevêques, de neuf cent quatre-vingt-sept évêques et de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement.
Thierry Meyssan
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
...Et pour renforcer son pouvoir, l'Opus Dei signale sur un de ses sites :
"Les chrétiens non catholiques et les personnes d’autres religions ne peuvent pas appartenir à la Prélature, mais ils peuvent coopérer avec l’Opus Dei, si elles le désirent.
Les coopérateurs prient pour l’Opus Dei et collaborent – grâce à leur travail et leurs aumônes – aux activités éducatives et d’assistance promues par les fidèles de la Prélature dans le monde entier.
Actuellement, des chrétiens orthodoxes, des anglicans, des luthériens, ainsi que des juifs, des musulmans, des bouddhistes, ou des personnes qui n’ont aucune religion, sont coopérateurs de l’Opus Dei."
Vous êtes athée ? Qu'importe ! Vous pouvez sans problèmes verser votre aumône à l'Opus et vous contribuerez ainsi à financer, sans vous en rendre compte, une évangélisation qui ira contre vos propres intérêts !
"Les chrétiens non catholiques et les personnes d’autres religions ne peuvent pas appartenir à la Prélature, mais ils peuvent coopérer avec l’Opus Dei, si elles le désirent.
Les coopérateurs prient pour l’Opus Dei et collaborent – grâce à leur travail et leurs aumônes – aux activités éducatives et d’assistance promues par les fidèles de la Prélature dans le monde entier.
Actuellement, des chrétiens orthodoxes, des anglicans, des luthériens, ainsi que des juifs, des musulmans, des bouddhistes, ou des personnes qui n’ont aucune religion, sont coopérateurs de l’Opus Dei."
Vous êtes athée ? Qu'importe ! Vous pouvez sans problèmes verser votre aumône à l'Opus et vous contribuerez ainsi à financer, sans vous en rendre compte, une évangélisation qui ira contre vos propres intérêts !
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Je reprends un extrait du copié-collé de Bernard pour souligner une phrase ou deux :
"Officiellement l’Opus Dei n’est qu’une association catholique internationale.
Son activité se bornerait au conseil spirituel de ses 79.303 adhérents (soit 1.506 prêtres, 352 séminaristes et 77.445 laïcs).
Des membres qu’elle a choisis dans le gotha latino-américain et européen. Parmi eux des patrons de multinationales, des magnats de la presse et de la finance, des chefs d’Etat et de gouvernement.
De chacun, elle exige une austère discipline et une complète obéissance.
Aussi, bien qu’elle feigne d’ignorer leurs activités politiques "personnelles", elle peut à travers eux imposer ses valeurs aux peuples."
...Elle peut, à travers eux, imposer ses valeurs aux peuples...
Cqfd.
"Officiellement l’Opus Dei n’est qu’une association catholique internationale.
Son activité se bornerait au conseil spirituel de ses 79.303 adhérents (soit 1.506 prêtres, 352 séminaristes et 77.445 laïcs).
Des membres qu’elle a choisis dans le gotha latino-américain et européen. Parmi eux des patrons de multinationales, des magnats de la presse et de la finance, des chefs d’Etat et de gouvernement.
De chacun, elle exige une austère discipline et une complète obéissance.
Aussi, bien qu’elle feigne d’ignorer leurs activités politiques "personnelles", elle peut à travers eux imposer ses valeurs aux peuples."
...Elle peut, à travers eux, imposer ses valeurs aux peuples...
Cqfd.
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
et qu'est ce qui les motive à l'être ?Magnus a écrit:(...)Actuellement, des chrétiens orthodoxes, des anglicans, des luthériens, ainsi que des juifs, des musulmans, des bouddhistes, ou des personnes qui n’ont aucune religion, sont coopérateurs de l’Opus Dei."
Entre influences des franc maçons, des industries et autres "conspirations" que je ne nommerai pas, et maintenant celle là, ça fait un fameux panier de crabes...
Invité- Invité
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Magnus citant un site de l'Opus a écrit:(...)Actuellement, des chrétiens orthodoxes, des anglicans, des luthériens, ainsi que des juifs, des musulmans, des bouddhistes, ou des personnes qui n’ont aucune religion, sont coopérateurs de l’Opus Dei."
Bonne question...Leela a écrit: et qu'est ce qui les motive à l'être ?
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
le pouvoir, évidemment ...Presque toutes les sectes commencent par la naïveté, ou l'illusion utopiste et finissent dans l'abrutissement des masses et le massacre ou l'éviction des purs .
Quelle parade possible ? Masse contre masse : ne pas laisser la secte envahir et transformer l'espace en monothéisme ( dieu argent, dieu politique, dieu zinzin , en isme, bien sûr). La pluralité, l'obstination à ne pas rouler pour autrui par la confiance aveugle et la délégation de pensée .Et révéler, ne rien laisser dans l'ombre . Avec le net , ça devient presque - mais presque n'exclut pas l'ombre- possible . Lire les sources d'info non patronnées ... si on arrive à les distinguer .
Quelle parade possible ? Masse contre masse : ne pas laisser la secte envahir et transformer l'espace en monothéisme ( dieu argent, dieu politique, dieu zinzin , en isme, bien sûr). La pluralité, l'obstination à ne pas rouler pour autrui par la confiance aveugle et la délégation de pensée .Et révéler, ne rien laisser dans l'ombre . Avec le net , ça devient presque - mais presque n'exclut pas l'ombre- possible . Lire les sources d'info non patronnées ... si on arrive à les distinguer .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Mais c’est justement à ce post là que je réponds. Et dénoncer en l’Opus Dei « une nouvelle évangélisation qui veut restaurer un catholicisme digne des années 30 du siècle passé. » c’est bien agir, par la critique, sur la racine du mal.Si tu lis bien, Bulle, j'ai répondu à cet argument dans mon post de 18h05,
Mais non je ne parle pas de l’éducation de tes gamins ! Je faisais une simple application du danger d’un raisonnement de type : « Vaut mieux cette secte là qu'une autre... »Je n'ai pas dit que je ne ferai rien dans ce cas précis, Bulle. Magnus parlais "en général", ici on en vient à parler de ses propres enfants.
Et tu disais « Vaut mieux cette secte là qu’une autre » ?Je peux faire d'autres choses: écrire des articles, participer activement à un mouvement anti-secte (je l'ai fait pendant des années, avec la cellule anti-secte du ministère de la justice),
Un petit rappel dans le spoiler (compte tenu de la longueur) :
- Spoiler:
- Voici les principaux griefs formulés contre l'Ecole hôtelière Dosnon, à Couvrelles.
Les conditions horaires de travail sont anormales : travail scolaire travail manuel travail spirituel aboutissent à un horaire de travail excessif. Des élèves se disent fatiguées, anéanties physiquement, certaines dormaient pendant les cours . "Je passe le w.e. chez moi à dormir "
La coupure avec le monde extérieur : la plupart se sentent séquestrées, coupées du monde; refus du contact avec l'extérieur sous peine de reproche ou de sanction
L'absence de liberté : "privées de liberté ". Espionnage et délation : certaines élèves, très liées à la direction, sont chargées de surveiller élèves et professeurs et rendent compte de leurs observations à la directrice.
Le harcèlement spirituel : les élèves comme les professeurs sont soumises à une série journalière d'exercices spirituels. (v.g. le soir : méditation à la chapelle à 21 heures)
Le prosélytisme : sous l'exercice d'une pression ou d'un conditionnement, pour ne pas dire d'une manipulation mentale, certaines seront conduites à s'engager dans l'OPUS DEI., sans lien avec leurs familles dans certains cas.
L'exploitation : les élèves fournissent une main d'oeuvre gratuite au Centre Culturel de l'OPUS DEI de COUVRELLES pour ses récollections, retraites, séminaires, etc ... De même, l'Opus Dei peut envoyer des élèves comme employées de maison chez des membres de l'OPUS DEI , en France ou à l'étranger.
Bref, loin de favoriser une véritable promotion humaine, cette école hôtelière pourrait s'apparenter plus, par certains côtés, à un centre d'endoctrinement et de recrutement.
(…)
2) Deux témoignages récents et accablants
En cette année 2001, deux événements graves se sont produits, qui concernent deux
jeunes filles d'une trentaine d'années, numéraires, c.à.d . membres de l'Opus Dei.
Toutes deux étaient entrées à Couvrelles, l'une en 1985, à l'âge de 14 ans et demi.
l'autre en 1986, à l'âge de 16 ans, uniquement afin d'obtenir un CAP et de trouver un emploi Progressivement et insidieusement, elles ont été amenées à s'engager dans l'Opus Dei, à contracter des voeux (pudiquement appelés engagements) de célibat, de pauvreté et
d'obéissance, alors qu'elles étaient encore mineures et à l'insu de leur famille.
En début d'année 2001, l'une d'elles, qui avait pratiquement rompu ses relations avec sa famille, vient passer un w.e. chez ses parents. Elle se trouve dans un tel état de délabrement physique (pèse une quarantaine de kilos), sous l'effet de neuroleptiques et de calmants à haute dose, que sa mère appelle le médecin de famille, qui, trouvant son état très grave, ordonne un arrêt de travail et lui conseille de ne plus retourner à Couvrelles.
En effet elle y effectuait 11 heures de travail par jour, alors qu'elle était déclarée -à la Sécurité Sociale comme salariée à temps partiel et que, déjà, la médecine du travail de Soissons lui avait rédigé un certificat d'inaptitude partielle.
Elle décide donc de rester chez ses parents, mais veut récupérer
- ses affaires personnelles : l'Opus Dei veut venir chez elle, afin de pouvoir parler en tête de son engagement.
- son testament qu'elle avait signé au moment de son engagement : on lui répond qu'il est égaré, puis on avoue qu'on l'a déchiré.
- ses relevés bancaires (gérés par l'Opus Dei). La directrice de l'Opus accompagnée se rendra à domicile pour tenter de dialoguer avec elle. Terrorisée, elle refusera de les rencontrer. Le 7juin, le médecin du travail signera un certificat d'inaptitude totale au travail.
Le deuxième cas est plus récent. Alors qu'elle ne revenait plus dans sa famille, le lundi 26 mars, cette numéraire qui a maintenant trente ans, téléphone à ses parents : "J''en ai marre, je veux tout plaquer, je prends le train. Venez me chercher à la gare de ... " Elle avoue à ses parents : "si je n'avais pas pu vous joindre au téléphone, je me serais jetée sous une voiture... "
Pendant son séjour en famille, elle sera harcelée au téléphone par sa directrice qui lui ordonne de revenir. Elle rentre à l'Opus Dei, et écrit une longue lettre à ses parents où elle affirme : " J'ai pris ma décision toute seule, sans aucune pression de personne".
Le vendredi 4 mai, à 22 h 30, elle téléphone à ses parents pour leur annoncer qu'on l'envoie en Hollande, mais sans donner d'adresse. Elle avait averti ses parents lors de son bref séjour chez eux : " Ils vont prendre des sanctions contre moi, en m'envoyant à l'étranger" De tels fait ne sont pas isolés. Ils sont caractéristiques des méthodes, des pratiques, des techniques sectaires de l'Opus Dei.
Le reste du texte est : [url= http://www.prevensectes.com/opus11.htm]ICI[/url]
Le problème n’est pas ce que tu penses mais la manière dont se présente l’Opus Dei. Or, il se présente bel et bien comme étant un moyen de d’épanouissement personnel .je ne comprends pas ce que tu veux dire. Personnellement, je ne considère pas que l'OD offre un épanouissement personnel ni une vie harmonieuse, ni des activités passionnantes individuelles, qui permettent de développer sa personnalité sans avoir besoin d'être soutenu par un groupe.
Je cite :
"De plus, j'y insiste, personne dans l'Opus Dei ne vit en vase clos. Notre vie est dans la rue, au bureau, à l'université, dans la famille etc. Les fidèles qui s'engagent dans l'Opus Dei,qui sont tous majeurs, savent bien qu'ils viennent chercher un espace de formation chrétienne. Exercer quelque contrainte que ce soit pour forcer des gens à aimer Dieu n'aurait aucun sens ! Au contraire, je vois chez ceux qui ont recours à l'Opus Dei pour se ressourcer, des personnes qui y trouvent un épanouissement personnel, y compris au milieu des épreuves de la vie. C’est là le fruit de leur vie de prière, et de leur volonté de placer le Christ au centre de leur existence."
Source :le site de l'OD
Ils ne sont pas à un mensonge près (tous majeurs, tu parles !!!) pour attirer du monde ! C’est cela que soulignait Magnus.
Sur un registre identique, on aurait pu espérer que toi, qui a observé les dérives de l’Opus Dei en tant que "participante active à la lutte antisecte", et dans ta famille, tu n’écrives pas « Vaut mieux cette secte là qu’une autre »…J'espère que quand tu dois voter pour un parti, tu ne te contentes pas de leur promesse électorales: comme adulte responsable, tu va quand même observer comment ils ont agit dans les années précédentes, non ???
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Des téléspectateurs outrés !
Lors du débat sur la Une Belge, le présentateur, qui avait décidé, pour la mise en scène, d'une attitude cool pour des sujets délicats, s'était placé entre les intervieweurs et le Monseigneur ---non pas sur une chaise, mais désinvoltement assis sur le rebord d'une table juste à côté du Primat. Ce qui procurait une ambiance zen et décontractée.
Mais certains téléspectateurs ne l'ont pas du tout vu de cette façon.
Dans un journal catholique dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de publicité déplacée, ces téléspectateurs ont manifesté leur mécontentement dans le courrier des lecteurs.
Ils ont vivement critiqué le présentateur, s'indignant d'une telle posture qui, pour eux, relevait de la plus haute impolitesse vis-à-vis d'un hôte de marque.
Aaark ! La peste soit de ces grenouilles de bénitier raides et rigides qui auraient sans doute vu d'un meilleur oeil que tout le studio s'agenouille devant le Monseigneur !
Bien sûr, certains n'hésiteront pas à argumenter que si l'invité avait été le Roi ou le Premier Ministre, le présentateur aurait pris une chaise comme tout le monde.
Ce serait ne pas comprendre que son attitude visait, comme je le dis plus haut, à rendre plus cool une émission qui portait sur des points particulièrement délicats, en pleine actualité d'une nomination qui partageait même les cathos.
Mais que voulez-vous : il y aura toujours des catholiques plus catholiques que le Pape, et des primates plus exaspérants que le Primat !
Lors du débat sur la Une Belge, le présentateur, qui avait décidé, pour la mise en scène, d'une attitude cool pour des sujets délicats, s'était placé entre les intervieweurs et le Monseigneur ---non pas sur une chaise, mais désinvoltement assis sur le rebord d'une table juste à côté du Primat. Ce qui procurait une ambiance zen et décontractée.
Mais certains téléspectateurs ne l'ont pas du tout vu de cette façon.
Dans un journal catholique dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de publicité déplacée, ces téléspectateurs ont manifesté leur mécontentement dans le courrier des lecteurs.
Ils ont vivement critiqué le présentateur, s'indignant d'une telle posture qui, pour eux, relevait de la plus haute impolitesse vis-à-vis d'un hôte de marque.
Aaark ! La peste soit de ces grenouilles de bénitier raides et rigides qui auraient sans doute vu d'un meilleur oeil que tout le studio s'agenouille devant le Monseigneur !
Bien sûr, certains n'hésiteront pas à argumenter que si l'invité avait été le Roi ou le Premier Ministre, le présentateur aurait pris une chaise comme tout le monde.
Ce serait ne pas comprendre que son attitude visait, comme je le dis plus haut, à rendre plus cool une émission qui portait sur des points particulièrement délicats, en pleine actualité d'une nomination qui partageait même les cathos.
Mais que voulez-vous : il y aura toujours des catholiques plus catholiques que le Pape, et des primates plus exaspérants que le Primat !
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Tu as dû mal me lire, Bulle.Bulle a écrit:Sur un registre identique, on aurait pu espérer que toi, qui a observé les dérives de l’Opus Dei en tant que "participante active à la lutte antisecte", et dans ta famille, tu n’écrives pas « Vaut mieux cette secte là qu’une autre »…
Il n'y a rien de spécial à critiquer sur le beauf prêtre à L'Opus Dei: il est distant mais poli. Ce que mon fils a observé ne présentait rien de grave ou de condamnable non plus, je l'ai décrit en détails. Seul le témoignage du voisin de la maison où logeaient les jeunes engagés était inquiétant mais je n'ai pas approfondi. A vrai dire, je ne m'y suis même pas intéressée, pour moi c'était un mouvement religieux réactionnaire, sans plus.
J'avais écrit ceci:
Il est donc tout à fait normal que j'ignore ce qui se passe dans l'OD, d'ailleurs, j'ouvre de grand yeux en lisant ce fil, et il se peut que bientôt, je ne dirai plus "vaut mieux cette secte là qu'une autre". J'ai réagi avec les infos que j'avais à ce moment là, mais ... on apprend tous les joursleela a écrit:Il y a plusieurs années que j'ai perdu le contact avec eux, donc je ne sais pas quelle est leur position actuelle sur L'Opus Dei, mais je serais étonnée qu'elle soit sur la liste, le pouvoir de l'Eglise étant encore présent en Belgique. A l'époque (1998-2002 env.), elle était dans le collimateur, mais je ne n'ai pas suivi cette enquête là. Je n'ai fait que la Scientolly, l'Anthroposophie, et la FBU.
Ce que j'avais aussi appris, lors de mon expérience à l'intérieur de la scientologie, c'est à quel point les informations qui circulent à l'égard des "sectes" peuvent être faussées. On raconte des choses effrayantes qui sont fausses, ce qui a pour effet de renforcer la confiance envers la secte pour ceux qui viennent d'y entrer. J'ai souvent entendu des réflexions dans ce sens.
Par contre, les VRAIS risques, ceux qui en font une secte réellement dangereuse, on n'en parle pas ! Et quand on le découvre, il est souvent trop tard.
Donc je suis toujours un peu méfiante à propos des informations qui circulent.
Invité- Invité
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Non, je ne crois pas.Tu as dû mal me lire, Bulle.
Mais je suis donc tout à fait étonnée que l’on puisse trouver que l’Opus Dei soit une « bonne secte » compte-tenu que la quasi-totalité des organisations anti sectes ont dénoncé la même chose et à peu près à la même époque.
Vers 1995 si mes souvenirs sont bons suite à un article du Monde Diplomatique qui traitait de l’esclavagisme imposé etc… (mais je ne dois plus l’avoir à portée)
En fait les infos, qui étaient des témoignages précis, de personnes tout à fait crédibles (les familles des victimes par exemple) ont commencé à circuler dès que le phénomène des dérives sectaires a commencé a être pris en compte. Et c’est bien normal d’ailleurs : les victimes se voient comme coupables lorsque la manipulation est bien faite.
En tous les cas les publications telles que Bulles de l’UNADFI etc… avaient tiré une sonnette d’alarme de type : "prudence, car le recrutement se faisait par l’intermédiaire de centres de loisirs etc…"
- Spoiler:
PS1 :
- Définition du procès d’intention : « le procès d'intention est une accusation portant, non sur des faits, mais sur des intentions qu'on prête plus ou moins gratuitement à l'adversaire. (structure rhétorique) »
Or il était question de faits, uniquement de faits.
PS2 :
- Je n’ai aucun problème personnel à régler. Il s’agissait d’une accusation d’abus de prérogatives et je ne l’ai pas faite en privé parce que je souhaitais la faire en public.
Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
Magnus a écrit:Un Primat n'a pas à se permettre de remettre en question des décisions parlementaires. Il n'a pas à siéger dans le temporel.2. Il n'y a que dans les systèmes totalitaires que des positions éthiques posent problème aux gouvernants.
Faux. Un religieux a le droit et même le devoir de se prononcer sur ce type de questions. Quand le Christ se prononce sur l'adultère et le divorce, il se situe dans le temporel.
Il faudra un jour que les non croyants cessent de vouloir que les croyants soient comme eux.
Je suis capable d'admettre qu'un non croyant soit en faveur de l'euthanasie et l'avortement, et qu'il considère l'homosexualité comme un comportement "normal". Quand donc les non croyants comprendront que les croyants ont le droit d'être en accord avec leurs principes religieux, même si ces principes sont contraires aux leurs ? Est-ce si difficile d'accepter la différence d'opinions ?
Je vous invite à regarder l'émission de Léonard sur le plateau de la RTBF, face à trois journalistes plutôt hostiles dont les arguments, faibles il est vrai, sont balayés magistralement. http://fr.gloria.tv/?media=50326
chomsky- EXCLU DU FORUM
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Re: Un membre de l'Opus Dei à la tête de l'Eglise de Belgique
ben si puisque tu affirmes le contraire de ce que j'ai écris.Bulle a écrit:Non, je ne crois pas.leela a écrit:Tu as dû mal me lire, Bulle.
qui a dit cela ? Pas moi. Tu as du mal lire, encore une fois. J'avais écrit "plutôt celle là qu'une autre", (je pensais à la scientologie, comme "autres"). Ca ne signifie pas que je la trouve "bonne". C'est comme si en parlant des drogues, je dirais "plutôt le haschich que la cocaïne". Cela ne signifie pas que je conseille le haschisch comme étant bon.Bulle a écrit:Mais je suis donc tout à fait étonnée que l’on puisse trouver que l’Opus Dei soit une « bonne secte »
Pourquoi cette réflexion que j'ai faite ("plutôt celle là qu'une autre" ?). Parce qu'il y a des gens qui ont besoin d'absolu, de discipline stricte, de structure imposée. La société actuelle ne l'offre plus. D'où, le succès des sectes "policées". Ils feraient mieux de suivre une bonne psychothérapie, mais voilà, ils ne le font pas, et sont perdus dans la jungle de la vie.
Ils glissent vers la en dépression, sont stressés, leur vie n'a plus de sens. Ils ont besoin d'idéal, d'un sens à leur vie. Les sectes policées leur offrent tout cela.
Je ne dis pas que c'est la solution idéale ! (Faut que j'explique, sinon Bulle va encore comprendre de travers). Au contraire ! Mais que du fait qu'ils manquent de structure et d'idéal, ils sont attirés par les sectes "policées", s'y sentent bien, sécurisés, etc... Ces sectes sont très dangereuses. Mais personnellement, je trouve que la société de consommation l'est aussi.
Invité- Invité
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