Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
Nuage
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Récit…
Ce vieux-là a bien vécu.
Il est allé sur des sommets,
Et puis, tout au fond de la mer.
Il a connu bien des femmes,
Il a eu quantité d’enfants.
Il a vécu en Pologne,
En Roumanie, en Slovaquie,
Il a vécu en Amérique,
En Afrique, en Asie.
Le voilà revenu à Paris,
Il loge dans un appartement,
Un appartement pas très grand,
Où je viens le visiter,
Pour entendre son histoire :
Nous en sommes à la moitié.
Ce vieux-là a bien vécu.
Il est allé sur des sommets,
Et puis, tout au fond de la mer.
Il a connu bien des femmes,
Il a eu quantité d’enfants.
Il a vécu en Pologne,
En Roumanie, en Slovaquie,
Il a vécu en Amérique,
En Afrique, en Asie.
Le voilà revenu à Paris,
Il loge dans un appartement,
Un appartement pas très grand,
Où je viens le visiter,
Pour entendre son histoire :
Nous en sommes à la moitié.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
--------------------- --------------------- --------loofrg a écrit: J'ai pas envie de décortiquer mes poèmes
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Souvenir…
On marche sur cette périphérie,
On est loin du centre,
De ce point devenu flou.
On en garde juste une impression,
Un souvenir vague,
On se souvient qu’il était question d’un passage.
Ce passage était étroit,
Peu étaient censés l’avoir trouvé,
…Oui, ce devait être quelque chose comme ça.
Il y avait un dehors, il y avait un dedans,
Je ne sais lequel il me fallait habiter ;
Ni l’un ni l’autre, probablement.
On marche sur cette périphérie,
On est loin du centre,
De ce point devenu flou.
On en garde juste une impression,
Un souvenir vague,
On se souvient qu’il était question d’un passage.
Ce passage était étroit,
Peu étaient censés l’avoir trouvé,
…Oui, ce devait être quelque chose comme ça.
Il y avait un dehors, il y avait un dedans,
Je ne sais lequel il me fallait habiter ;
Ni l’un ni l’autre, probablement.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
.... Probablement ...
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Nuage a écrit:
Ha bon ?
Cool !
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Jusqu’à l’androgyne…
C’était la beauté même,
Que certains corps incarnaient,
Qu’une parole parfois contenait,
Qui ne pouvait qu’être naturelle.
C’était aussi la bonté,
Dont le geste était imprégné,
Qui était comme un chemin
Qui s’en allait tout droit.
On ne s’y trompait pas,
Ce cœur excité
Qui explosait dans la poitrine,
Etait une boussole.
Il y avait ce manque,
L’envie de serrer contre soi,
De toutes ses forces,
Pour ne faire qu’un.
C’était la beauté même,
Que certains corps incarnaient,
Qu’une parole parfois contenait,
Qui ne pouvait qu’être naturelle.
C’était aussi la bonté,
Dont le geste était imprégné,
Qui était comme un chemin
Qui s’en allait tout droit.
On ne s’y trompait pas,
Ce cœur excité
Qui explosait dans la poitrine,
Etait une boussole.
Il y avait ce manque,
L’envie de serrer contre soi,
De toutes ses forces,
Pour ne faire qu’un.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Pour ma part, je le trouve très beau ton poème.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
loofrg a écrit:
C’était la beauté même,
Que certains corps incarnaient,
Qu’une parole parfois contenait,
Qui ne pouvait qu’être naturelle.
(...)
Il y avait ce manque,
L’envie de serrer contre soi,
De toutes ses forces,
Pour ne faire qu’un.
Moi aussi, j'aime bien ce texte. Comme tu le recommandes, il atteint une vivante simplicité qui est la marque d'une vision claire, et sereinement communiquée.
J'y accède dans mes pages assez rarement car je ne peux échapper aux allusions littéraires et autres, qui surgissent sns que je les aie convoquées.
Ce forum est excellent pour cela, une diversité de styles s'y manifeste chaque jour.
Cent fleurs s'épanouissent...
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Cochonfucius a écrit:Moi aussi, j'aime bien ce texte. Comme tu le recommandes, il atteint une vivante simplicité qui est la marque d'une vision claire, et sereinement communiquée.
J’essaye d’écrire ce que j’ai envie de lire, alors si tu me confirme que j’arrive à rendre cette simplicité, c’est évidemment le plus beau compliment que tu puisses me faire…Néanmoins, je ne doute pas qu’il puisse y avoir quelques critiques à faire ici et là, des critiques qui pourraient me permettre de progresser. Mais bon, j’ai la chance d’avoir déjà un conseiller en matière d’écriture et ses conseils m’apportent déjà beaucoup.
Cochonfucius a écrit:J'y accède dans mes pages assez rarement car je ne peux échapper aux allusions littéraires et autres, qui surgissent sns que je les aie convoquées.
Eh bien, vue la manière dont tu parles de ces allusions littéraires et de la manière dont elles surgissent chez toi de manière naturelle et complètement spontanée, j’aurais envie de dire à propos de cet aspect de ton écriture, qu’il est tout bonnement constitutif de ton style, de ce qui t’appartient.
"Ce que le public te reproche, cultive-le, c'est toi.", Jean Cocteau
En tous les cas, merci d’être venu me faire un petit coucou dans ces poésies opportunes.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Cochonfucius a écrit:J'y accède dans mes pages assez rarement car je ne peux échapper aux allusions littéraires et autres, qui surgissent sans que je les aie convoquées.
...sans que je les aie convoquées : ce mot, "convoquer", employé de cette façon, je l'avais oublié. Il est sublime !
Quand une telle rencontre a lieu avec un mot, c'est comme une porte qui s'ouvre sur soi-même.
Il m'aura permis d'exprimer ceci :
Depuis quelque temps, deux mois je dirais, je n'ai plus l'énergie de faire émerger ma foi, je n'arrive plus à la convoquer ; la foi qui me semble au contraire exiger que nous extirpions quelque chose de nous-même, cette lumière sur cette part sacrée liée à notre existence au sein de ce monde, afin de la prier, de lui rendre grâce etc. Ce serait cependant inexact de dire que je n'ai plus la foi, car je n'ai rien à objecter concernant l'existence de Dieu.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les anges voleront au-dessus des maisons,
Accomplissant discrètement leur tâche.
D’une invisible élégance, ils orienteront nos actions,
Sans rien exiger en retour, pas même un merci.
Accomplissant discrètement leur tâche.
D’une invisible élégance, ils orienteront nos actions,
Sans rien exiger en retour, pas même un merci.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Frrr…
Ca picote, ça frisonne,
Très légèrement, derrière les yeux,
Tout le long de la colonne.
C’est l’envie de parler,
Des fleurs, des arbres, des oiseaux,
D’y mettre toute son énergie.
A évoquer la forme des nuages,
L’immensité du ciel,
On ne se trompe pas.
Cette histoire très vieille,
Que l’on raconte aux enfants,
Certains ne peuvent l’oublier.
Ce sont les paroles de la terre,
La lueur des étoiles,
La vibration de l’air.
Ca picote, ça frisonne,
Très légèrement, derrière les yeux,
Tout le long de la colonne.
C’est l’envie de parler,
Des fleurs, des arbres, des oiseaux,
D’y mettre toute son énergie.
A évoquer la forme des nuages,
L’immensité du ciel,
On ne se trompe pas.
Cette histoire très vieille,
Que l’on raconte aux enfants,
Certains ne peuvent l’oublier.
Ce sont les paroles de la terre,
La lueur des étoiles,
La vibration de l’air.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Dominical…
Ces éternelles collines,
Toujours debout,
Par le naturel des arbres,
Par le reflet de la vallée…
Utiles comme tout,
Douces, ondulantes,
A l’échelle des hommes,
Qui ressentent leur accueil...
La promenade du dimanche,
En famille, avec des amis,
Marquée par cette allure lente,
Est une sobre flânerie.
On échange, détachés,
Sur des sujets peu exigeants,
Le blouson sur l’épaule,
On ne ressent plus le froid.
De retour à la maison,
Chauffée par le grand poêle,
On prépare le déjeuner,
Qui s’éternisera.
Puis, on fera la sieste.
A notre réveil,
Il sera six heures,
On regardera un peu la télé.
Quelques feuilles de salade,
Un bouillon, une tranche de jambon,
Suffiront à nous combler,
A l’heure du dîner.
Ces éternelles collines,
Toujours debout,
Par le naturel des arbres,
Par le reflet de la vallée…
Utiles comme tout,
Douces, ondulantes,
A l’échelle des hommes,
Qui ressentent leur accueil...
La promenade du dimanche,
En famille, avec des amis,
Marquée par cette allure lente,
Est une sobre flânerie.
On échange, détachés,
Sur des sujets peu exigeants,
Le blouson sur l’épaule,
On ne ressent plus le froid.
De retour à la maison,
Chauffée par le grand poêle,
On prépare le déjeuner,
Qui s’éternisera.
Puis, on fera la sieste.
A notre réveil,
Il sera six heures,
On regardera un peu la télé.
Quelques feuilles de salade,
Un bouillon, une tranche de jambon,
Suffiront à nous combler,
A l’heure du dîner.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Anarchie crânienne…
Il n’y a pas de mauvaises herbes en ce jardin,
Il n’y en a pas davantage de bonnes,
D’ailleurs, pourquoi l’appeler jardin ?
Parlons plutôt d'une luxuriante forêt.
Là, vivent quantité d’espèces amies,
Et bien d’autres qui leur font la guerre,
Cette jungle n’en privilégie aucune,
Pour toutes, elle est un abri.
Ni bon chien, ni méchant loup :
Au-dessus de cette neutralité
Ne se découvre aucun juge ;
Nul chef, nul prince, nul souverain
N’a son mot à dire,
Quand tout fonctionne pourtant si bien.
Il n’y a pas de mauvaises herbes en ce jardin,
Il n’y en a pas davantage de bonnes,
D’ailleurs, pourquoi l’appeler jardin ?
Parlons plutôt d'une luxuriante forêt.
Là, vivent quantité d’espèces amies,
Et bien d’autres qui leur font la guerre,
Cette jungle n’en privilégie aucune,
Pour toutes, elle est un abri.
Ni bon chien, ni méchant loup :
Au-dessus de cette neutralité
Ne se découvre aucun juge ;
Nul chef, nul prince, nul souverain
N’a son mot à dire,
Quand tout fonctionne pourtant si bien.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’île…
C’est une île, quelque part, dans l'océan,
Personne ne sait la situer vraiment,
Aucun humain ne s’y est jamais rendu,
Ou alors en rêve, en imagination.
Un vieux parchemin en parle pourtant,
Dans un langage peu courant,
Il est écrit dans un alphabet,
Dont un paléographe perça le secret.
Ce texte dit qu’elle est hors du temps,
Que les eaux au milieu desquelles elle se trouve,
Ne sont pas de celles dont nous connaissons le nom,
Que ce nom est imprononçable.
Il dit à quel point ce lieu est hospitalier,
Que ce serait une évidence
Si nous y mettions les pieds,
Et bien d’autres choses pour nous allécher.
C’est une île, quelque part, dans l'océan,
Personne ne sait la situer vraiment,
Aucun humain ne s’y est jamais rendu,
Ou alors en rêve, en imagination.
Un vieux parchemin en parle pourtant,
Dans un langage peu courant,
Il est écrit dans un alphabet,
Dont un paléographe perça le secret.
Ce texte dit qu’elle est hors du temps,
Que les eaux au milieu desquelles elle se trouve,
Ne sont pas de celles dont nous connaissons le nom,
Que ce nom est imprononçable.
Il dit à quel point ce lieu est hospitalier,
Que ce serait une évidence
Si nous y mettions les pieds,
Et bien d’autres choses pour nous allécher.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Comme un rêve…
Je creusais un tunnel
Dans cette étrange matière.
Elle n’avait pas de masse,
Elle s’étendait à tout l’espace.
Je pénétrais à l’intérieur,
Mon attention comme captée
Par ses parois qui miroitaient
Le printemps à ses débuts.
Puis, comme au cinéma,
Je vis les images changer,
Tout en douceur,
Sans accoup, sans heurt.
Une musique instrumentale
Qu’on entendait de très loin,
Transportée par le vent
Rebondissait à mes pieds ;
Il y avait ce courant,
Qui me conduisait je ne sais où,
Peut-être jusqu’à la mer,
Je me laissais emporter.
Je creusais un tunnel
Dans cette étrange matière.
Elle n’avait pas de masse,
Elle s’étendait à tout l’espace.
Je pénétrais à l’intérieur,
Mon attention comme captée
Par ses parois qui miroitaient
Le printemps à ses débuts.
Puis, comme au cinéma,
Je vis les images changer,
Tout en douceur,
Sans accoup, sans heurt.
Une musique instrumentale
Qu’on entendait de très loin,
Transportée par le vent
Rebondissait à mes pieds ;
Il y avait ce courant,
Qui me conduisait je ne sais où,
Peut-être jusqu’à la mer,
Je me laissais emporter.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’apprenti sorcier…
Il est devenu feuille de chêne,
Quand il échoua
A faire de moi
Une feuille de chêne.
La feuille de cet arbre,
Ou la colline ou la montagne,
Ou ceci ou cela,
Que sont-ils d’autre qu’un reflet ?
Il est devenu feuille de chêne,
Quand il échoua
A faire de moi
Une feuille de chêne.
La feuille de cet arbre,
Ou la colline ou la montagne,
Ou ceci ou cela,
Que sont-ils d’autre qu’un reflet ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
La poésie traite de toutes les sortes de beauté...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
... oubliant toujours qu'elle n'en est que le trop pâle reflet.
Dodo- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : Magicien distrait
Humeur : Aux anges…
Date d'inscription : 21/07/2021
Re: Cent ans et les poésies opportunes
C'est juste...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11666
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Soleils couchants...
C’est une longue histoire
Qui s’écrit dans ce livre,
A chaque chapitre,
Elle conclut pour toujours.
Tant pis si le suivant
Au passé reste sourd,
Conclure chaque jour,
C’est marcher à son aise.
Aujourd’hui, rien de faux,
Rien de faux non plus hier,
L’ensemble est une pierre,
Qui surplombe la vie.
Si nous relisions,
Ce qui s’y trouve gravé,
Voici ce que nous dirions :
« Ils se sont amusés ! »
C’est une longue histoire
Qui s’écrit dans ce livre,
A chaque chapitre,
Elle conclut pour toujours.
Tant pis si le suivant
Au passé reste sourd,
Conclure chaque jour,
C’est marcher à son aise.
Aujourd’hui, rien de faux,
Rien de faux non plus hier,
L’ensemble est une pierre,
Qui surplombe la vie.
Si nous relisions,
Ce qui s’y trouve gravé,
Voici ce que nous dirions :
« Ils se sont amusés ! »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11666
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Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le parieur…
Il parie qu’il va mourir,
Que ce jour est le dernier,
Ceci depuis vingt années,
Aujourd’hui, il ne s’est pas trompé.
Il parie qu’il va mourir,
Que ce jour est le dernier,
Ceci depuis vingt années,
Aujourd’hui, il ne s’est pas trompé.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11666
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Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Âmes…
Là-bas, il était toujours minuit.
Pour chaque homme, il y avait une femme,
Pour chaque femme, il y avait un homme.
C’était comme un grand mécanisme,
Où toutes les pièces s’ajustaient,
Où personne ne se trompait.
Tu choisissais ton étoile, je choisissais la mienne,
Chacun trouvait en la sienne son guide,
Et ces flammes étaient éternelles.
Là-bas, il était toujours minuit.
Pour chaque homme, il y avait une femme,
Pour chaque femme, il y avait un homme.
C’était comme un grand mécanisme,
Où toutes les pièces s’ajustaient,
Où personne ne se trompait.
Tu choisissais ton étoile, je choisissais la mienne,
Chacun trouvait en la sienne son guide,
Et ces flammes étaient éternelles.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Souffle…
C’était du poids de l’air,
Ça ne prenait que peu de place,
C’était un parfum éphémère.
Après son passage, rien ne semblait pareil,
Mais comment dire ce qui avait changé ?
Quasiment rien, sans doute.
Ce n’était peut-être qu’un frémissement,
Qu’une vibration subtile,
Perçus par notre inconscient.
C’était difficile à dire,
Mais nous voulions faire cet effort,
Sans craindre de balbutier.
C’était du poids de l’air,
Ça ne prenait que peu de place,
C’était un parfum éphémère.
Après son passage, rien ne semblait pareil,
Mais comment dire ce qui avait changé ?
Quasiment rien, sans doute.
Ce n’était peut-être qu’un frémissement,
Qu’une vibration subtile,
Perçus par notre inconscient.
C’était difficile à dire,
Mais nous voulions faire cet effort,
Sans craindre de balbutier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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