Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Jardin…
C’est une sorte de coffre
Qui renferme quantité de choses,
Des récits mythologiques,
Des dieux aux différentes humeurs.
Il contient des souvenirs,
Des réflexions sur l’avenir,
Des rêves inachevés,
Des personnes jadis rencontrées.
Il était autrefois immense,
Vaste comme la terre et le ciel,
Adhérant aux rayons du soleil,
Amant de la nuit et du jour.
Mais le voilà devenu minuscule,
De la taille d’un corpuscule,
Rangé au fin fond de ce ventre,
Et d’une immense densité.
La Terre s’est de lui délivrée,
Elle et tous ses habitants,
Qui en silence se sont accouplés
Sous le regard d’un père content.
C’est une sorte de coffre
Qui renferme quantité de choses,
Des récits mythologiques,
Des dieux aux différentes humeurs.
Il contient des souvenirs,
Des réflexions sur l’avenir,
Des rêves inachevés,
Des personnes jadis rencontrées.
Il était autrefois immense,
Vaste comme la terre et le ciel,
Adhérant aux rayons du soleil,
Amant de la nuit et du jour.
Mais le voilà devenu minuscule,
De la taille d’un corpuscule,
Rangé au fin fond de ce ventre,
Et d’une immense densité.
La Terre s’est de lui délivrée,
Elle et tous ses habitants,
Qui en silence se sont accouplés
Sous le regard d’un père content.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’arbre à ses fruits…
Ainsi est en réalité
L’intention de mon pêcher,
Nous dit cet immortel
Enigmatiquement.
Ainsi est en réalité
L’intention de mon pêcher,
Nous dit cet immortel
Enigmatiquement.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le rêve de non rêver…
Par nul bout tu ne te laisses attraper,
Toi, le rêve de non rêver.
Nulle part il n’y a d’hommes,
Tous se sont endormis.
Il n’y a que ce rire,
Au fond de cet abyme.
Sur tes lèvres il s’est inscrit,
Et ne semble pas vouloir s’effacer.
Et me voilà parlant de toi
Comme si tu étais éternel,
Bien que je sache au fond de moi
Que bientôt tu déploieras tes ailes.
Mais en attendant laisse-moi jouir
De ton absence de sagesse, de ta folie.
Je suis ici à danser au milieu de la nuit,
Où l’étoile polaire s’est cachée sous son voile.
Par nul bout tu ne te laisses attraper,
Toi, le rêve de non rêver.
Nulle part il n’y a d’hommes,
Tous se sont endormis.
Il n’y a que ce rire,
Au fond de cet abyme.
Sur tes lèvres il s’est inscrit,
Et ne semble pas vouloir s’effacer.
Et me voilà parlant de toi
Comme si tu étais éternel,
Bien que je sache au fond de moi
Que bientôt tu déploieras tes ailes.
Mais en attendant laisse-moi jouir
De ton absence de sagesse, de ta folie.
Je suis ici à danser au milieu de la nuit,
Où l’étoile polaire s’est cachée sous son voile.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le romantique…
Il y avait cette histoire,
Celle de l’humanité,
Dont s’emparait un romancier
Au regard transperçant.
Il l’avait toujours aimée
Ainsi pleine d’incohérences,
Avec ce cœur palpitant,
Avec ses rêves inaboutis.
Il dépeignait ce croustillant,
Il y avait de quoi rire,
De quoi aussi s’attendrir,
Et se reconnaître dans le tableau.
Loin de là étaient ces monstres
Ceints d’une sublime lumière,
Nous étions là dans les bas-fonds,
Comme à l’âge de pierre.
Il y avait cette histoire,
Celle de l’humanité,
Dont s’emparait un romancier
Au regard transperçant.
Il l’avait toujours aimée
Ainsi pleine d’incohérences,
Avec ce cœur palpitant,
Avec ses rêves inaboutis.
Il dépeignait ce croustillant,
Il y avait de quoi rire,
De quoi aussi s’attendrir,
Et se reconnaître dans le tableau.
Loin de là étaient ces monstres
Ceints d’une sublime lumière,
Nous étions là dans les bas-fonds,
Comme à l’âge de pierre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
« Tout ira bien »
Me dit cet oiseau.
« Et d’ailleurs cet espoir,
Comment pourrait-il te tuer ? »
Me dit cet oiseau.
« Et d’ailleurs cet espoir,
Comment pourrait-il te tuer ? »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les prophéties de Mme Irma…
De tous les arbres,
Celui-ci sera le plus épineux.
Mais tu le verras un jour
Délesté de ces attributs.
Il n’en sera alors pas d’autre
De plus majestueux.
https://picsou.fandom.com/fr/wiki/Mme_Irma_(voyante)
De tous les arbres,
Celui-ci sera le plus épineux.
Mais tu le verras un jour
Délesté de ces attributs.
Il n’en sera alors pas d’autre
De plus majestueux.
https://picsou.fandom.com/fr/wiki/Mme_Irma_(voyante)
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je me souviens…
Je me souviens de ce passé,
Quand les arbres parlaient
Que le vent délicieux
Jouait avec leurs feuilles.
Je me souviens de ces fleurs,
Si vivantes, si colorées,
Qui comme pour l’abeille
Cherchaient à m’attirer.
Je me souviens de ces oiseaux
Qui se posaient près de moi,
Et comme était brillant
Le regard de la biche.
Je me souviens aussi
De la langue des nuages,
De la beauté de la lune,
De ces nuits étoilées.
Je me souviens de ce passé,
Quand les arbres parlaient
Que le vent délicieux
Jouait avec leurs feuilles.
Je me souviens de ces fleurs,
Si vivantes, si colorées,
Qui comme pour l’abeille
Cherchaient à m’attirer.
Je me souviens de ces oiseaux
Qui se posaient près de moi,
Et comme était brillant
Le regard de la biche.
Je me souviens aussi
De la langue des nuages,
De la beauté de la lune,
De ces nuits étoilées.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La créature au long nez…
La créature au long nez
Connait bien le moyen
Pour sauver sa précieuse vie.
Elle l’emploie fort souvent,
Elle peut en effet le faire
Avec une parfaite aisance.
Pour elle, c’est aussi simple
Que de tenir dans sa main
Un vieux morceau de bois.
Ou ce peut être comme aller,
Le soir après son travail,
Rejoindre des amis pour le dîner.
Nous attendons ce jour,
Où ce sera à son âme
Que l’outil sera destiné.
L’optimiste que je suis,
Tendrait à vouloir se convaincre
Que c’est pour aujourd’hui.
La créature au long nez
Connait bien le moyen
Pour sauver sa précieuse vie.
Elle l’emploie fort souvent,
Elle peut en effet le faire
Avec une parfaite aisance.
Pour elle, c’est aussi simple
Que de tenir dans sa main
Un vieux morceau de bois.
Ou ce peut être comme aller,
Le soir après son travail,
Rejoindre des amis pour le dîner.
Nous attendons ce jour,
Où ce sera à son âme
Que l’outil sera destiné.
L’optimiste que je suis,
Tendrait à vouloir se convaincre
Que c’est pour aujourd’hui.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Gens d’armes…
Et ce temps était venu,
Où ces bonhommes là
Avait changé de bannière.
Ils chantaient les mêmes airs,
Toujours marchant au pas,
Tel qu’ils le faisaient autrefois.
Rien n’avait vraiment changé,
Le prétexte n’était juste pas le même,
Ils semaient les mêmes graines.
Et ce temps était venu,
Où ces bonhommes là
Avait changé de bannière.
Ils chantaient les mêmes airs,
Toujours marchant au pas,
Tel qu’ils le faisaient autrefois.
Rien n’avait vraiment changé,
Le prétexte n’était juste pas le même,
Ils semaient les mêmes graines.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Et la planète bleue
Continua de tourner,
Si belle à nos yeux.
Il y avait la pluie,
Il y avait les orages,
Il y’avait le jour et la nuit.
Ces choses vibraient
Sur quantité de niveaux,
Tout en bas et tout en haut.
Méditer sur une fleur
Nous renvoyait au ciel,
Aux lumineuses étoiles.
L’observation d’une graine
Nous renseignait sur l’univers
Qui se reflétait dans notre esprit.
Ces histoires élaborées,
Obscures et chiffrées,
S’écoutaient à allure lente ;
A cette auguste cadence
Celle du Cœur omniprésent
Battant dans toutes les poitrines.
Continua de tourner,
Si belle à nos yeux.
Il y avait la pluie,
Il y avait les orages,
Il y’avait le jour et la nuit.
Ces choses vibraient
Sur quantité de niveaux,
Tout en bas et tout en haut.
Méditer sur une fleur
Nous renvoyait au ciel,
Aux lumineuses étoiles.
L’observation d’une graine
Nous renseignait sur l’univers
Qui se reflétait dans notre esprit.
Ces histoires élaborées,
Obscures et chiffrées,
S’écoutaient à allure lente ;
A cette auguste cadence
Celle du Cœur omniprésent
Battant dans toutes les poitrines.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les deux rois…
J’entends les paroles de ce roi,
Qui lui-même me considère comme tel,
Je sais qu’il ne fut pas toujours d’accord avec moi,
Mais cela pouvait arriver, parfois.
Son royaume, il veut qu’il soit sur terre,
Il le revendique et l’offre à ses sujets,
Ils boivent de ce vin, ils l’honorent,
Il leur a dit qu’il était comparable à de l’or.
Mon royaume à moi se trouve dans l’enfance,
Le ciel dit-on est généreux pour les petits,
Car ils n’ont pas construit cette barrière
Séparant le possible de l’impossible.
Parfois, lui et moi nous nous rencontrons,
Je bois de son vin, il écoute mes élucubrations,
Nous discutons dans le plus grand respect,
Car à tout roi correspondent ses sujets.
J’entends les paroles de ce roi,
Qui lui-même me considère comme tel,
Je sais qu’il ne fut pas toujours d’accord avec moi,
Mais cela pouvait arriver, parfois.
Son royaume, il veut qu’il soit sur terre,
Il le revendique et l’offre à ses sujets,
Ils boivent de ce vin, ils l’honorent,
Il leur a dit qu’il était comparable à de l’or.
Mon royaume à moi se trouve dans l’enfance,
Le ciel dit-on est généreux pour les petits,
Car ils n’ont pas construit cette barrière
Séparant le possible de l’impossible.
Parfois, lui et moi nous nous rencontrons,
Je bois de son vin, il écoute mes élucubrations,
Nous discutons dans le plus grand respect,
Car à tout roi correspondent ses sujets.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Cette nuit,
Quelqu’un a frappé à ma porte,
C’était toi.
Tu m’as dit : « reviens ».
Tu as attrapé ma main.
Tu m’as conduit
Jusqu’à ce champ
Où paissait un troupeau de vaches.
J’ai vu leurs yeux,
Ils étaient doux.
Il ne m’en a pas fallu plus.
J’ai reconnu ma maison,
Petite maison en bois
Perchée sur la colline,
Où m’attendait ma bien aimée,
Rajeunie.
Tu lui as donné ma main,
Elle la prise,
Me faisant un sourire.
Puis elle m’a attirée,
Simplement,
Jusqu’à notre lit.
Quelqu’un a frappé à ma porte,
C’était toi.
Tu m’as dit : « reviens ».
Tu as attrapé ma main.
Tu m’as conduit
Jusqu’à ce champ
Où paissait un troupeau de vaches.
J’ai vu leurs yeux,
Ils étaient doux.
Il ne m’en a pas fallu plus.
J’ai reconnu ma maison,
Petite maison en bois
Perchée sur la colline,
Où m’attendait ma bien aimée,
Rajeunie.
Tu lui as donné ma main,
Elle la prise,
Me faisant un sourire.
Puis elle m’a attirée,
Simplement,
Jusqu’à notre lit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Comme un livre qui s’ouvre
En pages numérotées,
Comme un sens qui s’étale
Sur des milliers d’années
Une chose en dit cent
Cent en disent une,
Pour sortir de l’océan
Fait de goutes unifiées.
Les nuages qui les boivent
Leur redonnent la vie
Lorsque gronde l’orage
Et que tombe la pluie.
En pages numérotées,
Comme un sens qui s’étale
Sur des milliers d’années
Une chose en dit cent
Cent en disent une,
Pour sortir de l’océan
Fait de goutes unifiées.
Les nuages qui les boivent
Leur redonnent la vie
Lorsque gronde l’orage
Et que tombe la pluie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est un endroit quelque part dans le monde,
Un ésotériste en parle dans ses poèmes,
Il le voile tout en le découvrant,
Pour le trouver, il faut ouvrir ses oreilles.
Est-ce une grotte, est-ce une cabane,
Est-ce à la mer, est-ce à la montagne ?
Là-dessus il ne nous dit rien,
Au contraire, il brouille les chemins.
Ses indications sont en langue alchimique,
Bien des personnes s’en sont plaint,
Car ce lieu semble fort sympathique,
Et s’y rendre, chacun le voudrait bien.
A lire ces formules mystérieuses,
Je me suis enfoncé peu à peu dans un rêve,
C’est à ce moment là où tu m’as réveillé,
« Où étais-tu ? » m’as-tu demandé.
Un ésotériste en parle dans ses poèmes,
Il le voile tout en le découvrant,
Pour le trouver, il faut ouvrir ses oreilles.
Est-ce une grotte, est-ce une cabane,
Est-ce à la mer, est-ce à la montagne ?
Là-dessus il ne nous dit rien,
Au contraire, il brouille les chemins.
Ses indications sont en langue alchimique,
Bien des personnes s’en sont plaint,
Car ce lieu semble fort sympathique,
Et s’y rendre, chacun le voudrait bien.
A lire ces formules mystérieuses,
Je me suis enfoncé peu à peu dans un rêve,
C’est à ce moment là où tu m’as réveillé,
« Où étais-tu ? » m’as-tu demandé.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ainsi…
C’est sur cette mélodie
Que chantait une femme,
Que j’ai retrouvé ma vie,
Que je me suis relié à mon âme.
Elle flottait sur la rivière,
Polluée, infâme,
Et malgré mes prières
Je ne pouvais remédier à ce drame.
Ces eaux meurtrières,
De paroles vraies désintéressées,
Avaient cependant leur bonté,
Et leur angulaire pierre.
Par force je devais le croire
Pour ne pas devenir amère,
Pour avoir foi en cette terre,
Et en l’homme garder espoir.
Il devait avoir ses raisons,
Par le silence je les ai entendues,
En me calfeutrant dans ma maison
Je me suis simplement rendu.
J’ai arrêté de vouloir,
Ce qui est, je l’ai accepté,
J’ai imité le loir,
J’étais rarement éveillé.
Par le vide tout avait sa place,
Je me croyais dans un palace,
Où toute chose est lumière,
Chacune à sa manière.
Par de petites touches colorées,
Par une caresse, par un baisé,
Je frôlais le monde diurne,
Mon bulletin glissé dans l’urne.
C’est sur cette mélodie
Que chantait une femme,
Que j’ai retrouvé ma vie,
Que je me suis relié à mon âme.
Elle flottait sur la rivière,
Polluée, infâme,
Et malgré mes prières
Je ne pouvais remédier à ce drame.
Ces eaux meurtrières,
De paroles vraies désintéressées,
Avaient cependant leur bonté,
Et leur angulaire pierre.
Par force je devais le croire
Pour ne pas devenir amère,
Pour avoir foi en cette terre,
Et en l’homme garder espoir.
Il devait avoir ses raisons,
Par le silence je les ai entendues,
En me calfeutrant dans ma maison
Je me suis simplement rendu.
J’ai arrêté de vouloir,
Ce qui est, je l’ai accepté,
J’ai imité le loir,
J’étais rarement éveillé.
Par le vide tout avait sa place,
Je me croyais dans un palace,
Où toute chose est lumière,
Chacune à sa manière.
Par de petites touches colorées,
Par une caresse, par un baisé,
Je frôlais le monde diurne,
Mon bulletin glissé dans l’urne.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ailes…
Avant que de le dire
Je m’installais dans le rythme,
Pour l’arbre creux c’est son empire,
Puis c’est aussi celui du crithme.
Je rejoignais le bout des mots,
Ne me souciant que de musique,
Je n’étais pas comme le chameau,
J’étais devenu amnésique.
Sur cet immense territoire
Qui n’était en somme que liberté,
Cette parole méritoire,
Je la prononçais en aparté.
Oublier toute mission,
Ne me charger d’aucun fardeau,
Ce n’était pas capitulation,
Tout était juste, au cordeau.
Cette histoire qui se narrait,
Sans interruption, sans rupture,
Avait la constance du progrès,
J’avais usé mille chaussures.
L’esprit vide, le cœur en paix,
Affranchi de tout obstacle,
L’horizon se dégageait
Comme l’avait prédit l’Oracle.
Exaltant la vaste mer,
Me projetant sur un bateau,
M’occupant à ne rien faire,
J’accomplissais mon crédo.
Avant que de le dire
Je m’installais dans le rythme,
Pour l’arbre creux c’est son empire,
Puis c’est aussi celui du crithme.
Je rejoignais le bout des mots,
Ne me souciant que de musique,
Je n’étais pas comme le chameau,
J’étais devenu amnésique.
Sur cet immense territoire
Qui n’était en somme que liberté,
Cette parole méritoire,
Je la prononçais en aparté.
Oublier toute mission,
Ne me charger d’aucun fardeau,
Ce n’était pas capitulation,
Tout était juste, au cordeau.
Cette histoire qui se narrait,
Sans interruption, sans rupture,
Avait la constance du progrès,
J’avais usé mille chaussures.
L’esprit vide, le cœur en paix,
Affranchi de tout obstacle,
L’horizon se dégageait
Comme l’avait prédit l’Oracle.
Exaltant la vaste mer,
Me projetant sur un bateau,
M’occupant à ne rien faire,
J’accomplissais mon crédo.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Recevoir…
Comme d’un rêve dont on veut se souvenir,
Je t’attendais.
Je ne marchais pas jusqu’à toi,
Je demeurais statique, imitant les forêts.
Peu à peu en mon esprit,
Une forme insaisissable se dessina,
Quelques traits épars
Tracés dans une pâle couleur.
Je n’aurais pu en faire une chanson,
Mais tu étais bien là, présente,
A te manifester,
Avec cette légère odeur de menthe.
Ce parfum appelait mon enfance,
Dont on se souvient par bribes,
Il rendait plus distincte mon errance ;
Le dessin se faisait plus précis.
Je convoquais cet état d’esprit,
Cette disponibilité, cet accueil,
Qui renversent la conscience,
Qui la font tendre vers l’extérieur.
Rien dans cette demeure
Ne méritait mon attention,
Rien ne valait que je m’y attarde,
Tu étais tout, j’étais ton serviteur.
Le vent soufflait dans mon cœur, vidait mon cerveau,
Rafraîchissait toutes mes strates,
L’heure était venue
Où je me voyais décliner.
Tu m’avais laissé de me réjouir,
Le reste était entre tes mains,
Je ne désirais que téter ton sein,
Que me laisser bercer par les battements de ton cœur.
Comme d’un rêve dont on veut se souvenir,
Je t’attendais.
Je ne marchais pas jusqu’à toi,
Je demeurais statique, imitant les forêts.
Peu à peu en mon esprit,
Une forme insaisissable se dessina,
Quelques traits épars
Tracés dans une pâle couleur.
Je n’aurais pu en faire une chanson,
Mais tu étais bien là, présente,
A te manifester,
Avec cette légère odeur de menthe.
Ce parfum appelait mon enfance,
Dont on se souvient par bribes,
Il rendait plus distincte mon errance ;
Le dessin se faisait plus précis.
Je convoquais cet état d’esprit,
Cette disponibilité, cet accueil,
Qui renversent la conscience,
Qui la font tendre vers l’extérieur.
Rien dans cette demeure
Ne méritait mon attention,
Rien ne valait que je m’y attarde,
Tu étais tout, j’étais ton serviteur.
Le vent soufflait dans mon cœur, vidait mon cerveau,
Rafraîchissait toutes mes strates,
L’heure était venue
Où je me voyais décliner.
Tu m’avais laissé de me réjouir,
Le reste était entre tes mains,
Je ne désirais que téter ton sein,
Que me laisser bercer par les battements de ton cœur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est une joie réelle,
Ô toi que j’appelle pierre,
Toi qui grimpes comme le lierre,
Toi qui es bon comme le sel ;
Ce sont des cadeaux qu’on déballe,
Prenant le temps,
Non pas comme le font les enfants,
Qui s’empressent, qui s’emballent.
Dans la boîte en carton
Peut-être trouvera-t-on
Une haute montagne,
Un restaurant en Bretagne.
On pourrait aussi découvrir
Un vieux fou plié de rire,
Se promenant dans la campagne,
Habillé d’un simple pagne.
Ce sera selon ton vouloir,
Je me contenterai de te boire,
Et si tu choisis de te taire,
J’irai voir ma bouquinière.
Ô toi que j’appelle pierre,
Toi qui grimpes comme le lierre,
Toi qui es bon comme le sel ;
Ce sont des cadeaux qu’on déballe,
Prenant le temps,
Non pas comme le font les enfants,
Qui s’empressent, qui s’emballent.
Dans la boîte en carton
Peut-être trouvera-t-on
Une haute montagne,
Un restaurant en Bretagne.
On pourrait aussi découvrir
Un vieux fou plié de rire,
Se promenant dans la campagne,
Habillé d’un simple pagne.
Ce sera selon ton vouloir,
Je me contenterai de te boire,
Et si tu choisis de te taire,
J’irai voir ma bouquinière.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Holy spaces…
Le soleil traverse les canisses,
Ils atterrissent sur son visage,
Ils le découpent.
Des morceaux de ciel
Passent par la fenêtre,
Ce sont eux que tu regardes.
Une mésange a construit un nid,
Là, au creux du toit,
Il te l’a fait remarquer.
Tu caresses ton ventre
Où vit votre enfant,
Cet humain devenu votre centre.
Le soleil traverse les canisses,
Ils atterrissent sur son visage,
Ils le découpent.
Des morceaux de ciel
Passent par la fenêtre,
Ce sont eux que tu regardes.
Une mésange a construit un nid,
Là, au creux du toit,
Il te l’a fait remarquer.
Tu caresses ton ventre
Où vit votre enfant,
Cet humain devenu votre centre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Jour après jour…
Ce sont ces paquets de bonbons,
Dans lesquels on pioche, au hasard,
Qui sait sur lequel nous tomberons ?
Bleu, rouge, jaune, vert,
A la menthe, à la framboise,
A la cerise au citron ?
On peut s’attendre à tout,
A la surprise l’on se dispose,
Peut-être sera-t-il à la rose.
Cette image nous rappelle la vie,
Les jours se suivent comme on dit,
Mais ne se ressemblent pas.
En vain nous retenons un bonheur,
Mieux vaut accueillir ce qui vient,
Accomplir sereinement son destin.
Ce sont ces paquets de bonbons,
Dans lesquels on pioche, au hasard,
Qui sait sur lequel nous tomberons ?
Bleu, rouge, jaune, vert,
A la menthe, à la framboise,
A la cerise au citron ?
On peut s’attendre à tout,
A la surprise l’on se dispose,
Peut-être sera-t-il à la rose.
Cette image nous rappelle la vie,
Les jours se suivent comme on dit,
Mais ne se ressemblent pas.
En vain nous retenons un bonheur,
Mieux vaut accueillir ce qui vient,
Accomplir sereinement son destin.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La rose…
Ciel gris de novembre
Au premier jour du mois,
Je suis resté dans ma chambre.
Je ne trouvais pas de raison de me lever,
Sur le cœur je ressentais comme un poids,
Mon âme semblait incapable de s’élever.
Mais soudain il y a eu la pluie,
Je l’entendais tomber sur le toit,
Je me sentis caressé par ce bruit.
Je me souvins alors d’un rêve
Duquel je me trouvais absent,
Et cela le rendait éblouissant.
De ma propre présence, cette trêve,
Fit entrer dans mon âme l’espoir,
Pensant à tout ce qui vit dans le noir.
Là, loin de ma vue, de mon regard,
Qui s’empresse de penser les choses,
Il y avait quelque part une rose.
Avec sa couleur, mais aussi ses épines,
Elle se tenait bien droite, dans un vase,
De mon poème elle serait l’héroïne.
Je parlerais de son courage de vivre,
J’en ferais ma maîtresse, ma base,
Un exemple qu’il me serait bon de suivre.
Et j’oublierais sur le champ ces outrages,
Je me déferais du froid et du givre,
Et d’un simple geste, je tournerais la page.
Ciel gris de novembre
Au premier jour du mois,
Je suis resté dans ma chambre.
Je ne trouvais pas de raison de me lever,
Sur le cœur je ressentais comme un poids,
Mon âme semblait incapable de s’élever.
Mais soudain il y a eu la pluie,
Je l’entendais tomber sur le toit,
Je me sentis caressé par ce bruit.
Je me souvins alors d’un rêve
Duquel je me trouvais absent,
Et cela le rendait éblouissant.
De ma propre présence, cette trêve,
Fit entrer dans mon âme l’espoir,
Pensant à tout ce qui vit dans le noir.
Là, loin de ma vue, de mon regard,
Qui s’empresse de penser les choses,
Il y avait quelque part une rose.
Avec sa couleur, mais aussi ses épines,
Elle se tenait bien droite, dans un vase,
De mon poème elle serait l’héroïne.
Je parlerais de son courage de vivre,
J’en ferais ma maîtresse, ma base,
Un exemple qu’il me serait bon de suivre.
Et j’oublierais sur le champ ces outrages,
Je me déferais du froid et du givre,
Et d’un simple geste, je tournerais la page.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
De l’unique et du duel…
C’est une chose naturelle,
Qui n’exige pas d’être forcée,
Elle arrive à point nommé,
C’est pour cela qu’elle est belle.
Elle entre dans le courant,
Elle s’insère dans les trous,
Elle tourne comme une roue,
Bien huilée, sans grincement.
Tout est ici pleinement juste,
Comme sur le bassin, le buste,
Cela ne peut être autrement.
Avec le temps qui s’écoule,
Avec le mouvement de la houle,
Elle se fait, étrangement…
C’est une chose naturelle,
Qui n’exige pas d’être forcée,
Elle arrive à point nommé,
C’est pour cela qu’elle est belle.
Elle entre dans le courant,
Elle s’insère dans les trous,
Elle tourne comme une roue,
Bien huilée, sans grincement.
Tout est ici pleinement juste,
Comme sur le bassin, le buste,
Cela ne peut être autrement.
Avec le temps qui s’écoule,
Avec le mouvement de la houle,
Elle se fait, étrangement…
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Écriture…
A la mesure de l’humain
Sont ces feuilles qui scintillent,
Quand le soleil revient,
Que la pluie s’est arrêtée.
L’arbre qu’on laisse vieillir,
Qu’on conserve debout,
C’est en vertu de cet amour,
Lui qui enchaîne les jours.
C’est un monde enchanté,
Laisser faire la nature,
Aussi celle des hommes,
C’est cesser de gouverner.
Ce merveilleux équilibre
Est une chose spontanée,
Et même quand on parle,
On se tait en vérité.
A la mesure de l’humain
Sont ces feuilles qui scintillent,
Quand le soleil revient,
Que la pluie s’est arrêtée.
L’arbre qu’on laisse vieillir,
Qu’on conserve debout,
C’est en vertu de cet amour,
Lui qui enchaîne les jours.
C’est un monde enchanté,
Laisser faire la nature,
Aussi celle des hommes,
C’est cesser de gouverner.
Ce merveilleux équilibre
Est une chose spontanée,
Et même quand on parle,
On se tait en vérité.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Arsis et thesis…
C’était un pâle matin,
Ce n’était pas de ces aurores
Où dans le ciel brille l’or,
Où l’on voit flotter les saints.
On se sentait à peine en vie,
Mais non pas mort pour autant,
C’était aussi excitant
De ne ressentir aucune envie.
Tu souhaitais que l’on se taise,
Que l’on jouisse du silence,
Cela aussi avait un sens.
Nul besoin d’écrire une thèse,
Un petit poème suffirait,
Une longue marche en forêt.
C’était un pâle matin,
Ce n’était pas de ces aurores
Où dans le ciel brille l’or,
Où l’on voit flotter les saints.
On se sentait à peine en vie,
Mais non pas mort pour autant,
C’était aussi excitant
De ne ressentir aucune envie.
Tu souhaitais que l’on se taise,
Que l’on jouisse du silence,
Cela aussi avait un sens.
Nul besoin d’écrire une thèse,
Un petit poème suffirait,
Une longue marche en forêt.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La marche du chameau…
Comme j’entrais dans cette nuit,
Où mon crâne s’était vidé de toute rencontre
Qui par une collision aurait produit l’étincelle,
J’insérai comme Michaux un chameau dans mon tableau,
J’en conviens, ce fut tout à fait arbitraire.
Dans l’une de ses bosses se trouverait mon village,
Et dans ce village sonnerait une cloche.
Comme je suis sensible à cette mélodie, je me fis cette réflexion :
Pour un animal tel que la vache ou le cheval,
Ce son là n’est sans doute que du bruit,
Mais qu’en sais-je au fond, ai-je fini par me dire.
Dans la seconde bosse du chameau,
Seconde non pas en ordre d’importance,
Le temps nous obligeant à dire les choses une à une,
Je n’avais pas idée de quoi dessiner.
Qu’importe ! me dis-je,
Je laisserai à chacun le loisir d’imaginer ;
Ce qu’il semblerait bon de mettre dans cette bosse,
Ce serait au lecteur d’en décider…
Et ce serait très bien aussi que je m’en tienne à ne rien dire,
Tant le silence, chacun le sait, a le pouvoir de contenir.
Comme il fallait que je termine mon poème,
(Il était un peu tordu, je devais le reconnaître),
Je vis en l’enfant une précieuse issue :
« Mon enfant, quand tu voudras te souvenir
Qui du dromadaire ou du chameau est pourvu de deux bosses,
Rappelle-toi que comme la lune, ces deux là sont menteurs,
Que plus il y a de lettres moins il y a de bosses. »
Et j’entendis dans ma tête : bosse, bosse, bosse…
C’était comme un écho, habile et tricheur.
Comme j’entrais dans cette nuit,
Où mon crâne s’était vidé de toute rencontre
Qui par une collision aurait produit l’étincelle,
J’insérai comme Michaux un chameau dans mon tableau,
J’en conviens, ce fut tout à fait arbitraire.
Dans l’une de ses bosses se trouverait mon village,
Et dans ce village sonnerait une cloche.
Comme je suis sensible à cette mélodie, je me fis cette réflexion :
Pour un animal tel que la vache ou le cheval,
Ce son là n’est sans doute que du bruit,
Mais qu’en sais-je au fond, ai-je fini par me dire.
Dans la seconde bosse du chameau,
Seconde non pas en ordre d’importance,
Le temps nous obligeant à dire les choses une à une,
Je n’avais pas idée de quoi dessiner.
Qu’importe ! me dis-je,
Je laisserai à chacun le loisir d’imaginer ;
Ce qu’il semblerait bon de mettre dans cette bosse,
Ce serait au lecteur d’en décider…
Et ce serait très bien aussi que je m’en tienne à ne rien dire,
Tant le silence, chacun le sait, a le pouvoir de contenir.
Comme il fallait que je termine mon poème,
(Il était un peu tordu, je devais le reconnaître),
Je vis en l’enfant une précieuse issue :
« Mon enfant, quand tu voudras te souvenir
Qui du dromadaire ou du chameau est pourvu de deux bosses,
Rappelle-toi que comme la lune, ces deux là sont menteurs,
Que plus il y a de lettres moins il y a de bosses. »
Et j’entendis dans ma tête : bosse, bosse, bosse…
C’était comme un écho, habile et tricheur.
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