Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Après les moissons…
Je converse avec le passé,
Avec cet esprit divisé,
Par la recherche de l’union,
Aussi, de l’exaltation.
Ce sobre esprit qui est le mien,
Sera éternellement en lien,
Avec ce réveil de mes seize ans,
Où je n’étais plus un enfant.
Toi, mon cher adolescent,
Qui dévores ton propre esprit,
Je peux dire que je t’entends,
Que nous tous t’avons compris.
A te retourner sur toi-même,
Un jour, tu t’épuiseras,
Entre temps, tu sèmeras,
Pour ce frère que tu aimes.
Je converse avec le passé,
Avec cet esprit divisé,
Par la recherche de l’union,
Aussi, de l’exaltation.
Ce sobre esprit qui est le mien,
Sera éternellement en lien,
Avec ce réveil de mes seize ans,
Où je n’étais plus un enfant.
Toi, mon cher adolescent,
Qui dévores ton propre esprit,
Je peux dire que je t’entends,
Que nous tous t’avons compris.
A te retourner sur toi-même,
Un jour, tu t’épuiseras,
Entre temps, tu sèmeras,
Pour ce frère que tu aimes.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Discours pour le moi d’antan.
Tu me donnes la parole…
Ce n’est pas une idée folle que de m’adresser à toi.
Tu fais battre mon cœur, tu donnes un sens à ma vie,
Car je sais que tu me comprendras.
Toi et moi sommes séparés par un usage de trente ans,
Celui de notre esprit.
Ce singe indiscipliné te donnera, crois-moi, bien du fil à retordre.
Il n’est pas sous nos ordres, réserve-lui de l’espace, sois patient avec lui.
Par un peu de solitude, et puis, d’inactivité, tu pourras le rencontrer.
Il t’amènera fort loin, les retours seront difficiles,
Mais la chose est surmontable.
Ces allées et venues ne seront pas éternelles,
Un jour, elles prendront fin.
Tu le regretteras au début, la vie te semblera fade,
Mais tu te tourneras vers l’avenir.
Tu attendras sereinement que la vie veuille t’aiguiller ;
La suite, c’est à toi de l’écrire.
Tu me donnes la parole…
Ce n’est pas une idée folle que de m’adresser à toi.
Tu fais battre mon cœur, tu donnes un sens à ma vie,
Car je sais que tu me comprendras.
Toi et moi sommes séparés par un usage de trente ans,
Celui de notre esprit.
Ce singe indiscipliné te donnera, crois-moi, bien du fil à retordre.
Il n’est pas sous nos ordres, réserve-lui de l’espace, sois patient avec lui.
Par un peu de solitude, et puis, d’inactivité, tu pourras le rencontrer.
Il t’amènera fort loin, les retours seront difficiles,
Mais la chose est surmontable.
Ces allées et venues ne seront pas éternelles,
Un jour, elles prendront fin.
Tu le regretteras au début, la vie te semblera fade,
Mais tu te tourneras vers l’avenir.
Tu attendras sereinement que la vie veuille t’aiguiller ;
La suite, c’est à toi de l’écrire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Pâquerette…
En fouillant dans le monde,
Je le vois se multipliant,
Mille dômes surgissent,
Disons même une infinité.
Je m’en vais les connaître,
Par le biais de ce principe,
Où chaque chose a son ciel,
Où tout être est unique.
Au milieu de l’Univers,
Trône cette jolie fleur,
Cette petite pâquerette
Qui paye si peu de mine.
Il me faut prendre garde,
Poser délicatement mon pied,
Pour éviter de l’écraser,
Par idiotie, par mégarde.
En fouillant dans le monde,
Je le vois se multipliant,
Mille dômes surgissent,
Disons même une infinité.
Je m’en vais les connaître,
Par le biais de ce principe,
Où chaque chose a son ciel,
Où tout être est unique.
Au milieu de l’Univers,
Trône cette jolie fleur,
Cette petite pâquerette
Qui paye si peu de mine.
Il me faut prendre garde,
Poser délicatement mon pied,
Pour éviter de l’écraser,
Par idiotie, par mégarde.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Union spontanée…
Je voudrais te dire…
Mais les mots me manquent ;
Le vent souffle entre mes oreilles,
Les collines pénètrent mes yeux.
Les divinités de la terre,
Ont fait remonter leur sève,
Jusqu’à cet organe tout là-haut,
Je veux parler de mon cerveau.
Je suis les collines, je suis les arbres,
Je suis les fleurs, je suis les oiseaux,
Je ne puis les arracher de moi
Tout comme je le faisais autrefois.
Entre eux et moi s’est éteinte,
Cette pensée qui t’éreinte,
La recherche de cette sensation,
Qui est, avant toute réflexion.
Je voudrais te dire…
Mais les mots me manquent ;
Le vent souffle entre mes oreilles,
Les collines pénètrent mes yeux.
Les divinités de la terre,
Ont fait remonter leur sève,
Jusqu’à cet organe tout là-haut,
Je veux parler de mon cerveau.
Je suis les collines, je suis les arbres,
Je suis les fleurs, je suis les oiseaux,
Je ne puis les arracher de moi
Tout comme je le faisais autrefois.
Entre eux et moi s’est éteinte,
Cette pensée qui t’éreinte,
La recherche de cette sensation,
Qui est, avant toute réflexion.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sans être dit…
________
Comme le ciel est beau la nuit !
Oui, je le sais,
c’est idiot.
Le poète nous transmet cette beauté,
il n’en prononce pas le mot.
Et la nuit dont il parle est unique…
C’est un morceau de sa vie
Dont il se souviendra toujours.
Parce que c’était cette nuit.
Pas une autre...
________
Comme le ciel est beau la nuit !
Oui, je le sais,
c’est idiot.
Le poète nous transmet cette beauté,
il n’en prononce pas le mot.
Et la nuit dont il parle est unique…
C’est un morceau de sa vie
Dont il se souviendra toujours.
Parce que c’était cette nuit.
Pas une autre...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Voyage au cœur de la nuit…
Dans le jardin, une hulotte s’est mise à chanter. Plus jeune, entendre cet oiseau m'emplissait d’anxiété. Son chant reflétait l’immensité de la nuit, si immense que je craignais de m’y perdre, si noire que j’avais peur de me dissoudre. Cette courte mélodie qui se répétait irrégulièrement, était comme chuchotée insidieusement à mon oreille pour me convaincre de mon état de solitude, de cette solitude qui vous glace, quand la monstruosité de la vie devient évidente, quand vient à notre conscience ce gigantisme, nous amenant à percevoir qu’elle pourrait nous broyer comme moins que rien, nous qui sommes si fragiles. Associé à cette monstruosité, ce hululement évoquait aussi chez moi la mort de mes parents. Elle surviendrait fatalement, un jour, me laissant orphelin, seul responsable de ma vie, privé de la présence chaleureuse et réconfortante de mon père et de ma mère.
Mais aujourd’hui, la hulotte ne suscite plus en moi cette anxiété, pour une raison qui m’échappe d’ailleurs. Elle est plutôt une présence amicale, une présence presque riante dans la nuit, sœur de la lune et des étoiles ; cette nuit qui par ailleurs, et j’en ignore également la cause, m’est aussi devenue familière. Je le constate, je me suis transformé en créature nocturne, comme cet oiseau. La nuit est ma compagne maintenant. Je l’aime parce qu’elle arrête le cours du temps. De fait, quand passe la mie-nuit, je vois ce dernier commencer à s’allonger ; puis, peu à peu, la durée finit par parfaitement s’anéantir, j’éprouve alors cette sensation qui serait celle de vivre un morceau d’éternité, comme si la nuit n’allait jamais finir. A ces heures tardives, plus rien ne m’appelle, tout comme en voyage, ne serait-ce déjà qu’en entrant dans l’avion, bien avant d’ailleurs, quand j’arrive à l’aéroport, j’ai déjà ce sentiment, seuil à partir duquel rien n’a d’importance. Une fois franchi, je laisse derrière moi mes routines, mes identités, toute mon histoire personnelle, toute ma vie, il n’y a que le voyage, que le présent de la nuit, qui se trouve peuplé de douces pensées, de pensées qui n’ont pas de liens entre elles, qui n’ont pas de poids, qui s’envolent aussitôt posées.
Dans le jardin, une hulotte s’est mise à chanter. Plus jeune, entendre cet oiseau m'emplissait d’anxiété. Son chant reflétait l’immensité de la nuit, si immense que je craignais de m’y perdre, si noire que j’avais peur de me dissoudre. Cette courte mélodie qui se répétait irrégulièrement, était comme chuchotée insidieusement à mon oreille pour me convaincre de mon état de solitude, de cette solitude qui vous glace, quand la monstruosité de la vie devient évidente, quand vient à notre conscience ce gigantisme, nous amenant à percevoir qu’elle pourrait nous broyer comme moins que rien, nous qui sommes si fragiles. Associé à cette monstruosité, ce hululement évoquait aussi chez moi la mort de mes parents. Elle surviendrait fatalement, un jour, me laissant orphelin, seul responsable de ma vie, privé de la présence chaleureuse et réconfortante de mon père et de ma mère.
Mais aujourd’hui, la hulotte ne suscite plus en moi cette anxiété, pour une raison qui m’échappe d’ailleurs. Elle est plutôt une présence amicale, une présence presque riante dans la nuit, sœur de la lune et des étoiles ; cette nuit qui par ailleurs, et j’en ignore également la cause, m’est aussi devenue familière. Je le constate, je me suis transformé en créature nocturne, comme cet oiseau. La nuit est ma compagne maintenant. Je l’aime parce qu’elle arrête le cours du temps. De fait, quand passe la mie-nuit, je vois ce dernier commencer à s’allonger ; puis, peu à peu, la durée finit par parfaitement s’anéantir, j’éprouve alors cette sensation qui serait celle de vivre un morceau d’éternité, comme si la nuit n’allait jamais finir. A ces heures tardives, plus rien ne m’appelle, tout comme en voyage, ne serait-ce déjà qu’en entrant dans l’avion, bien avant d’ailleurs, quand j’arrive à l’aéroport, j’ai déjà ce sentiment, seuil à partir duquel rien n’a d’importance. Une fois franchi, je laisse derrière moi mes routines, mes identités, toute mon histoire personnelle, toute ma vie, il n’y a que le voyage, que le présent de la nuit, qui se trouve peuplé de douces pensées, de pensées qui n’ont pas de liens entre elles, qui n’ont pas de poids, qui s’envolent aussitôt posées.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Praticien…
Tout est en ordre…
Croissant quand ça monte,
Décroissant quand ça descend,
Inutile d’inverser les choses ou de les désarticuler,
Ou alors, seulement parce qu’on trouverait ça amusant,
Ou à la rigueur, simplement distrayant.
C’est très bien comme ça,
C’est même tout à fait pratique,
On peut avec, jouer de la musique,
Il n’est pas besoin de s’alarmer,
Ou alors pour faire semblant,
Pour faire le clown et faire se poiler les enfants.
Tout est en ordre…
Croissant quand ça monte,
Décroissant quand ça descend,
Inutile d’inverser les choses ou de les désarticuler,
Ou alors, seulement parce qu’on trouverait ça amusant,
Ou à la rigueur, simplement distrayant.
C’est très bien comme ça,
C’est même tout à fait pratique,
On peut avec, jouer de la musique,
Il n’est pas besoin de s’alarmer,
Ou alors pour faire semblant,
Pour faire le clown et faire se poiler les enfants.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Entre chien et loup…
C’est l’heure où il ne fait plus vraiment jour,
Et où il ne fait pas encore vraiment nuit.
Les minutes boivent lentement la clarté,
Rejetant à la fois leur encre…
La nuit est déjà annoncée.
Nous serons bientôt chez elle.
Entre temps, l’heure est à la magie,
Cette heure qui n’est ni une chose ni l’autre,
Qui est une faille entre les deux mondes,
Celui du jour et celui de la nuit.
On n'entend presque plus les oiseaux,
Ils chantent timidement, à cadence espacée.
Sans doute conversent-ils gentiment
De ce bout à l’autre du jardin.
Tiens ! Les voilà qui se taisent.
Un chien aboie, au loin…
La nuit sera chaude,
Profitable au chant nuptial des grillons.
C’est l’heure où il ne fait plus vraiment jour,
Et où il ne fait pas encore vraiment nuit.
Les minutes boivent lentement la clarté,
Rejetant à la fois leur encre…
La nuit est déjà annoncée.
Nous serons bientôt chez elle.
Entre temps, l’heure est à la magie,
Cette heure qui n’est ni une chose ni l’autre,
Qui est une faille entre les deux mondes,
Celui du jour et celui de la nuit.
On n'entend presque plus les oiseaux,
Ils chantent timidement, à cadence espacée.
Sans doute conversent-ils gentiment
De ce bout à l’autre du jardin.
Tiens ! Les voilà qui se taisent.
Un chien aboie, au loin…
La nuit sera chaude,
Profitable au chant nuptial des grillons.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Presque rien…
______________
L’orage a grondé,
Juste quelques lointains coups de tonnerre,
Ils ont rebondi sur les collines.
Ces grondements se sont arrêtés à ce moment même où je viens de l’écrire.
Je tends l’oreille,
je n’entends rien.
Si, les oiseaux.
Où est-il allé ?
Où vont les orages ?
Et la lumière ?
Est-ce un précipice pour l’obscurité ?
______________
L’orage a grondé,
Juste quelques lointains coups de tonnerre,
Ils ont rebondi sur les collines.
Ces grondements se sont arrêtés à ce moment même où je viens de l’écrire.
Je tends l’oreille,
je n’entends rien.
Si, les oiseaux.
Où est-il allé ?
Où vont les orages ?
Et la lumière ?
Est-ce un précipice pour l’obscurité ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les contours de l’homme…
___________
Je suis par le vent, par les fleurs, par les arbres,
Qui produisent chez moi une si douce joie.
Je suis par la terre, qui me donne son poids,
Par le ciel qui m’offre son toit.
Par la chaleur, par le froid, qui me recouvrent de peau.
Je suis aussi par les images qui façonnent mon cerveau.
Puis, bien sûr, je suis par toi,
Quand nous nous retrouvons,
Que tes mots d’amitié donnent leur cadence à mon cœur.
___________
Je suis par le vent, par les fleurs, par les arbres,
Qui produisent chez moi une si douce joie.
Je suis par la terre, qui me donne son poids,
Par le ciel qui m’offre son toit.
Par la chaleur, par le froid, qui me recouvrent de peau.
Je suis aussi par les images qui façonnent mon cerveau.
Puis, bien sûr, je suis par toi,
Quand nous nous retrouvons,
Que tes mots d’amitié donnent leur cadence à mon cœur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Au loin…
__________
La brume serpente…
Elle semble vouloir remonter jusqu’à moi,
Jusqu’à ce que je ne puisse plus la voir,
Jusqu’à envelopper mon jardin ;
Il perdra ses couleurs, ses ombres.
Elle humidifiera très peu la terre,
Les feuilles des arbres,
L’herbe,
Les fleurs,
Je la sentirai venir se poser sur ma peau.
__________
La brume serpente…
Elle semble vouloir remonter jusqu’à moi,
Jusqu’à ce que je ne puisse plus la voir,
Jusqu’à envelopper mon jardin ;
Il perdra ses couleurs, ses ombres.
Elle humidifiera très peu la terre,
Les feuilles des arbres,
L’herbe,
Les fleurs,
Je la sentirai venir se poser sur ma peau.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Histoire d’un ciel…
________________
J’ai ce matin longuement regardé le ciel, installé à l’ombre de ma terrasse, le chat assis sur mes genoux qui faisait scrupuleusement sa toilette. Les nuages courraient, se métamorphosaient, prenaient des allures étranges, comme le font les nuages ; des formes d’animaux, de visages, aux nez proéminents, aux oreilles disproportionnées, aux yeux dissemblables. Parmi ces visages, il s’en trouvait qui se faisaient face, puis, qui arrivaient à s’embrasser, à se confondre, venant se modeler l’un l’autre pour faire jaillir une nouvelle figure.
Le profil d’un arbre s’est ensuite là-dessus dessiné, s’élevant peu à peu jusqu’à devenir gigantesque, surnaturel sous les rayons argentés du soleil. De l’extrémité de ses branches se détachait une multitude de filaments, qui s’éparpillaient, qui créaient tout autour de sa couronne un large halo qui se dissipait tout en se reformant continûment.
Soudain, l’arbre a projeté un éclair, suivi de peu par le bruit du tonnerre. Le chat a bondi de mes genoux, puis a couru, aplati, se réfugier dans la maison.
J’ai contemplé l’orage, vu cet arbre immatériel qui se diluait, s’étalait dans le ciel pour l’envahir, obscure nuée devenue peu à peu informe, qui venait en ma direction, jusqu’à ce moment délicieux où la pluie s’est mise à tomber. Envoûté par cette puissante averse qui déferlait dans le jardin et sur le toit de ma terrasse, mélodie ininterrompue ponctuée par d’incessants coups de tonnerres, je me trouvais parfois rafraîchi par des gouttes d’eau, déviées de leur chemin par une rafale de vent.
Je suis resté ainsi, un bon moment, à goûter au spectacle, jusqu’à ce que l’orage s’apaise. Quand la pluie s’est arrêtée, l’eau a continué à ruisseler dans les gouttières. Très vite, les oiseaux ont annoncé le retour du soleil. L’épisode s’achevait comme il avait commencé, de façon imprévisible, laissant derrière lui une campagne détrempée magnifiquement scintillante.
________________
J’ai ce matin longuement regardé le ciel, installé à l’ombre de ma terrasse, le chat assis sur mes genoux qui faisait scrupuleusement sa toilette. Les nuages courraient, se métamorphosaient, prenaient des allures étranges, comme le font les nuages ; des formes d’animaux, de visages, aux nez proéminents, aux oreilles disproportionnées, aux yeux dissemblables. Parmi ces visages, il s’en trouvait qui se faisaient face, puis, qui arrivaient à s’embrasser, à se confondre, venant se modeler l’un l’autre pour faire jaillir une nouvelle figure.
Le profil d’un arbre s’est ensuite là-dessus dessiné, s’élevant peu à peu jusqu’à devenir gigantesque, surnaturel sous les rayons argentés du soleil. De l’extrémité de ses branches se détachait une multitude de filaments, qui s’éparpillaient, qui créaient tout autour de sa couronne un large halo qui se dissipait tout en se reformant continûment.
Soudain, l’arbre a projeté un éclair, suivi de peu par le bruit du tonnerre. Le chat a bondi de mes genoux, puis a couru, aplati, se réfugier dans la maison.
J’ai contemplé l’orage, vu cet arbre immatériel qui se diluait, s’étalait dans le ciel pour l’envahir, obscure nuée devenue peu à peu informe, qui venait en ma direction, jusqu’à ce moment délicieux où la pluie s’est mise à tomber. Envoûté par cette puissante averse qui déferlait dans le jardin et sur le toit de ma terrasse, mélodie ininterrompue ponctuée par d’incessants coups de tonnerres, je me trouvais parfois rafraîchi par des gouttes d’eau, déviées de leur chemin par une rafale de vent.
Je suis resté ainsi, un bon moment, à goûter au spectacle, jusqu’à ce que l’orage s’apaise. Quand la pluie s’est arrêtée, l’eau a continué à ruisseler dans les gouttières. Très vite, les oiseaux ont annoncé le retour du soleil. L’épisode s’achevait comme il avait commencé, de façon imprévisible, laissant derrière lui une campagne détrempée magnifiquement scintillante.
Dernière édition par loofrg le Lun 28 Juin 2021 - 6:38, édité 1 fois
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je n’ai pas trouvé le titre…
________________
C’est une forme de simplicité, toute naturelle,
Qui serait de parler des collines lorsqu’elles sont sous nos yeux,
Que la lumière semble particulièrement belle,
Que leur contour semble étrangement bien découpé.
C’est être surpris, puis rire,
C’est se sentir triste avec cette légère envie de pleurer,
C’est peut-être même fondre en larme,
Et se réjouir de les voir si abondamment couler.
C’est partager un repas entre amis,
C’est se disputer en parlant de politique,
Ou bien, de tout autre sujet critique,
Et puis, trouver un accord au moment du café.
________________
C’est une forme de simplicité, toute naturelle,
Qui serait de parler des collines lorsqu’elles sont sous nos yeux,
Que la lumière semble particulièrement belle,
Que leur contour semble étrangement bien découpé.
C’est être surpris, puis rire,
C’est se sentir triste avec cette légère envie de pleurer,
C’est peut-être même fondre en larme,
Et se réjouir de les voir si abondamment couler.
C’est partager un repas entre amis,
C’est se disputer en parlant de politique,
Ou bien, de tout autre sujet critique,
Et puis, trouver un accord au moment du café.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Unique…
_____________
Comme dans le ciel, la lune,
Qui magnifie le ciel nocturne,
Qui s’éclipse aussi,
Laissant tout l’espace aux innombrables étoiles.
Quelle serait cette chose qui lui ressemblerait ?
La fleur peut-être ?
L’eau ?
Ai-je si envie de la comparer ?
_____________
Comme dans le ciel, la lune,
Qui magnifie le ciel nocturne,
Qui s’éclipse aussi,
Laissant tout l’espace aux innombrables étoiles.
Quelle serait cette chose qui lui ressemblerait ?
La fleur peut-être ?
L’eau ?
Ai-je si envie de la comparer ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Silence surnaturel...
Les nuages surplombent paresseusement les collines.
Il n’y a pas un souffle,
pas le moindre vent.
Tout semble parfaitement immobile,
même les hautes herbes, qui d’ordinaire nous révèlent la présence de la moindre haleine.
Cependant, le chant des oiseaux nous ramène à la vie.
Cet un chant qui bien-sûr s’inscrit dans le temps,
qui nous donne par là le sens du mouvement.
Il semble néanmoins privé d’appui,
ainsi désuni du ciel qui danse,
des branches qui fléchissent,
du frisson des feuilles,
et jusque de cette plus infime circulation, imperceptible habituellement,
mais qui produit cette rassurante vibration qui enveloppe nos oreilles,
qui, ne se trouvant pas là, révèle son absence de manière si criante.
Les nuages surplombent paresseusement les collines.
Il n’y a pas un souffle,
pas le moindre vent.
Tout semble parfaitement immobile,
même les hautes herbes, qui d’ordinaire nous révèlent la présence de la moindre haleine.
Cependant, le chant des oiseaux nous ramène à la vie.
Cet un chant qui bien-sûr s’inscrit dans le temps,
qui nous donne par là le sens du mouvement.
Il semble néanmoins privé d’appui,
ainsi désuni du ciel qui danse,
des branches qui fléchissent,
du frisson des feuilles,
et jusque de cette plus infime circulation, imperceptible habituellement,
mais qui produit cette rassurante vibration qui enveloppe nos oreilles,
qui, ne se trouvant pas là, révèle son absence de manière si criante.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Carnets de S.
A regarder les choses telles qu’elles étaient, nous pouvions supposer qu’il existait un lien entre les objets qui s’étalaient sous nos yeux, objets matériels, objets de pensée, et cette origine si mystérieuse, celle de l’Univers. Nous les avons donc interrogés. Nous nous disions en effet que ce lien pourrait nous être révélé en les observant, ce qui nous permettrait d’en extraire la quintessence.
Nous constatâmes que tels des miroirs, ils ne faisaient que refléter la manière dont nous les approchions, approches qui débouchaient sur la fixation de conclusions les concernant, auxquelles nous adhérions, ou bien que nous rejetions, conclusions qui se situaient en aval de l'apparition de ces objets au sein de notre conscience, primordialité dans l’ordre de cette appréhension. Là, se trouvait pour nous leur quintessence, dans cette primordialité par laquelle ils venaient à se manifester de sorte à ce que nous puissions les considérer comme des objets. C’est donc sur ce point que nous finîmes par nous arrêter, l’origine était de cette nature, précisément de celle de l’esprit, lequel insufflait la vie à ces objets, esprit qui nous animait, qui agençait la matière comme nous-mêmes animions les objets par notre aptitude à les saisir, à les manipuler, manipulation propre à produire une somme d’effets observables, ceci, de telle sorte à asseoir nos conclusions, confortés dans notre raison comme nous l’étions par la manifestation visible de ces effets qui absorbaient notre attention.
Ce que, dans cette quête, nous aurions dû observer, c’était nous-même en vérité. La chose faite, nous reconnûmes la limite que notre esprit venait imposer au connaissable, esprit au-delà duquel tout questionnement s’arrêtait de par le fait qu’il ne pouvait être pris lui-même pour objet, ceci, tout en étant condition de leur apparition.
Nous fûmes pénétrés par cette vision, vision par laquelle surgissait cette évidence consistant dans le fait que toute chose créée l’était par lui, par notre esprit, lequel avait analogiquement un lien avec cette origine indiscernable, insaisissable de même qu’en tournant son regard vers soi-même se manifestait la présence du vide.
Il n’y avait pas eu de commencement, ni, il n’y en n’avait pas eu. Cette notion de commencement dont était autrefois prégnante notre pensée avait perdu tout son sens, car se situant en aval de cette source divine et créatrice de toutes choses. Tel en était aussi du temps et de l’espace qui n’étaient eux-mêmes en fin de compte que des objets abstraits conçus par l'esprit.
Insaisissable, le vide qui caractérisait notre nature la plus intime miroitait cette origine par là où elle nous échappait. Elle nous parut alors soudainement familière, au plus proche de nous, si proche que nous ne pouvions la voir, que nous ne pouvions la toucher, qu’elle était nous, que nous étions elle, que nous en étions un fragment, qu'elle se manifestait invisiblement dans tout ce qui était.
A regarder les choses telles qu’elles étaient, nous pouvions supposer qu’il existait un lien entre les objets qui s’étalaient sous nos yeux, objets matériels, objets de pensée, et cette origine si mystérieuse, celle de l’Univers. Nous les avons donc interrogés. Nous nous disions en effet que ce lien pourrait nous être révélé en les observant, ce qui nous permettrait d’en extraire la quintessence.
Nous constatâmes que tels des miroirs, ils ne faisaient que refléter la manière dont nous les approchions, approches qui débouchaient sur la fixation de conclusions les concernant, auxquelles nous adhérions, ou bien que nous rejetions, conclusions qui se situaient en aval de l'apparition de ces objets au sein de notre conscience, primordialité dans l’ordre de cette appréhension. Là, se trouvait pour nous leur quintessence, dans cette primordialité par laquelle ils venaient à se manifester de sorte à ce que nous puissions les considérer comme des objets. C’est donc sur ce point que nous finîmes par nous arrêter, l’origine était de cette nature, précisément de celle de l’esprit, lequel insufflait la vie à ces objets, esprit qui nous animait, qui agençait la matière comme nous-mêmes animions les objets par notre aptitude à les saisir, à les manipuler, manipulation propre à produire une somme d’effets observables, ceci, de telle sorte à asseoir nos conclusions, confortés dans notre raison comme nous l’étions par la manifestation visible de ces effets qui absorbaient notre attention.
Ce que, dans cette quête, nous aurions dû observer, c’était nous-même en vérité. La chose faite, nous reconnûmes la limite que notre esprit venait imposer au connaissable, esprit au-delà duquel tout questionnement s’arrêtait de par le fait qu’il ne pouvait être pris lui-même pour objet, ceci, tout en étant condition de leur apparition.
Nous fûmes pénétrés par cette vision, vision par laquelle surgissait cette évidence consistant dans le fait que toute chose créée l’était par lui, par notre esprit, lequel avait analogiquement un lien avec cette origine indiscernable, insaisissable de même qu’en tournant son regard vers soi-même se manifestait la présence du vide.
Il n’y avait pas eu de commencement, ni, il n’y en n’avait pas eu. Cette notion de commencement dont était autrefois prégnante notre pensée avait perdu tout son sens, car se situant en aval de cette source divine et créatrice de toutes choses. Tel en était aussi du temps et de l’espace qui n’étaient eux-mêmes en fin de compte que des objets abstraits conçus par l'esprit.
Insaisissable, le vide qui caractérisait notre nature la plus intime miroitait cette origine par là où elle nous échappait. Elle nous parut alors soudainement familière, au plus proche de nous, si proche que nous ne pouvions la voir, que nous ne pouvions la toucher, qu’elle était nous, que nous étions elle, que nous en étions un fragment, qu'elle se manifestait invisiblement dans tout ce qui était.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Lois…
Sans action de notre part,
Le cœur bat dans la poitrine,
Par elles-mêmes vont les choses,
Sans que personne n’en soit la cause.
Le maître ne s’est pas irrité,
Quand un jour le jeune moine
A brisé en mille morceaux
Le vase offert par le prince.
Il ne lui a rien enseigné,
La vie s’en est chargée,
Juste, il lui a dit : « continue »,
A chacune de ses découvertes.
La vie possède ses lois,
Qui ne peuvent être transgressées,
Le moine s’en est aperçu
Chaque fois qu’il les défiait.
C’est ainsi qu’il les a apprises,
Son amour propre comme mise,
Qui se verrait bousculé,
Qui le remuerait dans son lit.
Sans action de notre part,
Le cœur bat dans la poitrine,
Par elles-mêmes vont les choses,
Sans que personne n’en soit la cause.
Le maître ne s’est pas irrité,
Quand un jour le jeune moine
A brisé en mille morceaux
Le vase offert par le prince.
Il ne lui a rien enseigné,
La vie s’en est chargée,
Juste, il lui a dit : « continue »,
A chacune de ses découvertes.
La vie possède ses lois,
Qui ne peuvent être transgressées,
Le moine s’en est aperçu
Chaque fois qu’il les défiait.
C’est ainsi qu’il les a apprises,
Son amour propre comme mise,
Qui se verrait bousculé,
Qui le remuerait dans son lit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tu sais, il y en a qui passent leu vie à écrire, que ce soit du zen ou que ce soit du plus bruyant, ils parlent tous de principes ... de choses et d'autres .... en attendant ils parlent de ce qu'ils ne savent pas, de ce qu'ils ne touchent pas, ... ils parlent ... mais ils ne font pas ...
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Oui, c'est mon cas, je brasse de l'air, juste bon pour les oiseaux de mes pensées...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Si les oiseaux de tes pensées apprécient ...
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est ce qu’ils m’ont dit en tous les cas,
Que de ce brassage, ils n’étaient pas las,
Que je peux continuer comme bon me semble,
Qu’ils aiment quand leurs plumes tremblent.
Que de ce brassage, ils n’étaient pas las,
Que je peux continuer comme bon me semble,
Qu’ils aiment quand leurs plumes tremblent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Comme tu le dis, s'ils existent par eux-même,
Alors ils n'ont besoin de rien d'autre.
Alors ils n'ont besoin de rien d'autre.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Voilà, c’est une question de nourriture je pense, dans le sens de trouver ce qui nous nourrit. Pour certains comme pour moi, ce sera l’écriture, pour d’autres ce sera autre chose. Je pense avoir bien de la chance d’avoir trouvé mon dada, car la chose me nourrit complètement, elle me comble, si bien qu’en effet, comme tu le dis, je n’ai besoin de personne pour me procurer du plaisir, ce qui d’une certaine façon, rend ma relation à mes amis, comme privée d’attente à leur égard, ce qui me semble être la base d’une relation saine.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ce qui est en contradiction avec ce dont tu parlais sur le fait que ta personnalité n'était finalement pas en adéquation avec le fait de devenir ermite ...loofrg a écrit:je n’ai besoin de personne pour me procurer du plaisir, ce qui d’une certaine façon, rend ma relation à mes amis, comme privée d’attente à leur égard, ce qui me semble être la base d’une relation saine.
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