Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Parfois, la nature se tais,
Mais elle m’offre encore cette joie,
Celle de jouir de ce silence
Qui me pénètre de toute part.
Elle m’invite de cette façon,
A faire la découverte d’autres sons,
Des sons que je dois inventer,
Que je note sur un papier.
Mais elle m’offre encore cette joie,
Celle de jouir de ce silence
Qui me pénètre de toute part.
Elle m’invite de cette façon,
A faire la découverte d’autres sons,
Des sons que je dois inventer,
Que je note sur un papier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La mort…
Je ne parviens plus à y penser,
Dans la vie je me trouve ancré,
Quand je cherche cette chose,
Je ne puis la distinguer.
Les collines l’ont remplacé,
Elles envahissent mon regard,
Elles envahissent mon cerveau,
Tout aussi bien que mon cœur.
Je n’aurai plus jamais peur,
Je ne désirerai rien que cela,
Ce jardin, cette maison,
Ce village, cette rivière.
Des mystères de l’au-delà,
Je n’entends plus aucun son,
Au vivant vont mes prières,
Néant est cette pierre.
La mort était une porte
D’où s’enfuyait le présent,
Le rêve d’autre chose,
D’un possible plus plaisant.
Elle vient de se refermer,
Pour toujours, à jamais,
On se baigne dans l’unique,
Qui est immortalité.
Je ne parviens plus à y penser,
Dans la vie je me trouve ancré,
Quand je cherche cette chose,
Je ne puis la distinguer.
Les collines l’ont remplacé,
Elles envahissent mon regard,
Elles envahissent mon cerveau,
Tout aussi bien que mon cœur.
Je n’aurai plus jamais peur,
Je ne désirerai rien que cela,
Ce jardin, cette maison,
Ce village, cette rivière.
Des mystères de l’au-delà,
Je n’entends plus aucun son,
Au vivant vont mes prières,
Néant est cette pierre.
La mort était une porte
D’où s’enfuyait le présent,
Le rêve d’autre chose,
D’un possible plus plaisant.
Elle vient de se refermer,
Pour toujours, à jamais,
On se baigne dans l’unique,
Qui est immortalité.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Oreille non sélective…
Entre la lune et le soleil,
Entre l’eau et le feu,
Entre la pâquerette et le chardon,
Il est vrai que je pourrais choisir.
Mais toutes ces choses
Sont dans la nature,
Et ces oppositions,
A mes yeux s’annulent.
Entre la lune et le soleil,
Entre l’eau et le feu,
Entre la pâquerette et le chardon,
Il est vrai que je pourrais choisir.
Mais toutes ces choses
Sont dans la nature,
Et ces oppositions,
A mes yeux s’annulent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Entre le ciel et la terre,
Il y’a cette ligne,
Elle est tracée par les collines,
Mes amantes de toujours.
J’ai enfin trouvé l’amour,
Ce regard qui s’aligne,
Avec ce silence qui gronde
A l’oreille de qui manque.
J’aime l’heure sans ombre,
Lorsqu’il est midi pétante,
Quand le jour rejoint la nuit,
Que des arbres rien ne fuit.
Je ne me suis pas éloigné d’ici,
Je n’ai pas cherché à rester,
Du présent je me suis épris,
De cet instant si silencieux.
J’ai cessé de chercher Dieu,
Toutes mes pensées vont à Lui,
Aucune d’elles ne s’égare
A vouloir me dire qui je suis.
Il y’a cette ligne,
Elle est tracée par les collines,
Mes amantes de toujours.
J’ai enfin trouvé l’amour,
Ce regard qui s’aligne,
Avec ce silence qui gronde
A l’oreille de qui manque.
J’aime l’heure sans ombre,
Lorsqu’il est midi pétante,
Quand le jour rejoint la nuit,
Que des arbres rien ne fuit.
Je ne me suis pas éloigné d’ici,
Je n’ai pas cherché à rester,
Du présent je me suis épris,
De cet instant si silencieux.
J’ai cessé de chercher Dieu,
Toutes mes pensées vont à Lui,
Aucune d’elles ne s’égare
A vouloir me dire qui je suis.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’ambition d’être vieux…
Le vieil homme n’a pas bougé de chez lui,
Il n’a rien cherché, il n’a rien fui,
Il s’est juste laissé entrainer
Par le vouloir de chaque jour.
Parfois, il lui fallait boucher un trou,
Ou bien remplacer un verre cassé,
C’était bien assez, c’était tout,
Ces choses-là habillaient ses journées.
Le reste du temps il se laissait rêver,
Le regard perdu, sans volonté,
Son oreille complètement détendue,
Aucun désir ne le mettant à l’affût.
L’adolescent ne l’a pas connu,
Du moins, pas directement,
Car dans les livres qu’il a lus,
Il a pu sentir son parfum.
Le vieil homme n’a pas bougé de chez lui,
Il n’a rien cherché, il n’a rien fui,
Il s’est juste laissé entrainer
Par le vouloir de chaque jour.
Parfois, il lui fallait boucher un trou,
Ou bien remplacer un verre cassé,
C’était bien assez, c’était tout,
Ces choses-là habillaient ses journées.
Le reste du temps il se laissait rêver,
Le regard perdu, sans volonté,
Son oreille complètement détendue,
Aucun désir ne le mettant à l’affût.
L’adolescent ne l’a pas connu,
Du moins, pas directement,
Car dans les livres qu’il a lus,
Il a pu sentir son parfum.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’inattendu…
Ce vide là,
C’est presque le sommeil,
Ce sont les collines,
Les bruyantes cigales.
Je m’en vais me taire,
Comment pourrais-je dire
Si les abeilles sont contentes
De se trouver sur Terre ?
Je ne dis pas non plus
Au sujet de l’Univers,
Que l’habitat est froid,
Privé de ton amour.
Il m’arrive parfois,
De dire « Pour toujours »,
Mais le temps est créateur,
Lui qui se tient derrière moi.
Ce vide là,
C’est presque le sommeil,
Ce sont les collines,
Les bruyantes cigales.
Je m’en vais me taire,
Comment pourrais-je dire
Si les abeilles sont contentes
De se trouver sur Terre ?
Je ne dis pas non plus
Au sujet de l’Univers,
Que l’habitat est froid,
Privé de ton amour.
Il m’arrive parfois,
De dire « Pour toujours »,
Mais le temps est créateur,
Lui qui se tient derrière moi.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L'arbre...
Après la pluie, après l’orage,
Je suis allé me promener,
Tout était calme à nouveau,
Il n’y avait pas un brin de vent.
Le ciel comme un grand arbre,
Duquel avaient jaillis tous ces éclairs,
Semblait maintenant s’être endormi,
Bleu, et presque sans nuages.
Le temps narre ses histoires,
Puis il les enterre à tout jamais,
Les passions qui nous ont occupées
Pourraient ne jamais avoir existées.
Notre cerveau est à présent vide,
Comme se préparant à écouter
Les nouvelles de Univers,
Ses présentes métamorphoses.
Après la pluie, après l’orage,
Je suis allé me promener,
Tout était calme à nouveau,
Il n’y avait pas un brin de vent.
Le ciel comme un grand arbre,
Duquel avaient jaillis tous ces éclairs,
Semblait maintenant s’être endormi,
Bleu, et presque sans nuages.
Le temps narre ses histoires,
Puis il les enterre à tout jamais,
Les passions qui nous ont occupées
Pourraient ne jamais avoir existées.
Notre cerveau est à présent vide,
Comme se préparant à écouter
Les nouvelles de Univers,
Ses présentes métamorphoses.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Prière…
La cloche de l’église a sonné,
Comme pour marquer cet instant,
Ces secondes où je pensais à toi.
Etais-je aussi présent dans ton esprit ?
Autorise-moi à croire
Que le hasard n’existe pas.
Aide-moi à entretenir ce feu,
A le transporter avec moi,
Où que j’aille, quelque soit le lieu.
Et s’il m’arrivait de t’oublier,
De me perdre dans d’idiotes pensées,
Fais que ce soit pour mieux me souvenir.
La cloche de l’église a sonné,
Comme pour marquer cet instant,
Ces secondes où je pensais à toi.
Etais-je aussi présent dans ton esprit ?
Autorise-moi à croire
Que le hasard n’existe pas.
Aide-moi à entretenir ce feu,
A le transporter avec moi,
Où que j’aille, quelque soit le lieu.
Et s’il m’arrivait de t’oublier,
De me perdre dans d’idiotes pensées,
Fais que ce soit pour mieux me souvenir.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Echo…
C’est l’autre face de la médaille
Sur laquelle se reflète le soleil,
C’est la lune des nuits d’été,
Le grand astre la fait briller.
« Ô Soleil, serais-tu inconscient,
Que sans ta lumière,
Personne ne me verrait ? »
Le soleil répondit :
« Irradier est mon tempérament,
j’éclaire tes défauts,
Aussi bien que tes qualités,
Je ne puis faire autrement. »
« Alors, conclût la lune,
Ne sois pas étonné,
Je ne suis que ton écho. »
C’est l’autre face de la médaille
Sur laquelle se reflète le soleil,
C’est la lune des nuits d’été,
Le grand astre la fait briller.
« Ô Soleil, serais-tu inconscient,
Que sans ta lumière,
Personne ne me verrait ? »
Le soleil répondit :
« Irradier est mon tempérament,
j’éclaire tes défauts,
Aussi bien que tes qualités,
Je ne puis faire autrement. »
« Alors, conclût la lune,
Ne sois pas étonné,
Je ne suis que ton écho. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Croyants…
C’est ce jour là, où tout s’est arrêté,
Où l’enfer et le ciel se sont confondus,
Où les anges se sont endormis,
Où les hommes se sont aimés.
Et la terre est redevenue fertile,
Les arbres donnant plus de fruits qu’il n’en fallait,
Et chacun était libre d’être qui il voulait.
C’était cette promesse,
Celle entendue chaque dimanche à la messe,
Les plus braves ont en elle fermement cru,
Sans jamais craindre qu’elle ne soit pas tenue.
Chez l’homme ils n’ont cessé de voir
Cette lumière qu’il fuyait,
Derrière ses peurs, ses doutes,
Ils ne voyaient que cette route,
Ce petit chemin tranquille
Qui le conduirait jusqu’à son cœur.
Leur foi donnait à leur labeur,
Cette joie de tous les jours,
Avec ce sentiment de se rapprocher
De ce jour là, où tout s’est arrêté.
C’est ce jour là, où tout s’est arrêté,
Où l’enfer et le ciel se sont confondus,
Où les anges se sont endormis,
Où les hommes se sont aimés.
Et la terre est redevenue fertile,
Les arbres donnant plus de fruits qu’il n’en fallait,
Et chacun était libre d’être qui il voulait.
C’était cette promesse,
Celle entendue chaque dimanche à la messe,
Les plus braves ont en elle fermement cru,
Sans jamais craindre qu’elle ne soit pas tenue.
Chez l’homme ils n’ont cessé de voir
Cette lumière qu’il fuyait,
Derrière ses peurs, ses doutes,
Ils ne voyaient que cette route,
Ce petit chemin tranquille
Qui le conduirait jusqu’à son cœur.
Leur foi donnait à leur labeur,
Cette joie de tous les jours,
Avec ce sentiment de se rapprocher
De ce jour là, où tout s’est arrêté.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Rencontre…
Je me demande d’où vous venez,
Quand je vous entends dire
Que cet objet que je vois
Serait en réalité
Une chose puis une autre.
Qui êtes-vous donc,
Pour ne voir qu’un seul objet,
Là où pour moi,
Veuillez me pardonner,
D’en voir cent il me serait donné ?
Je me demande d’où vous venez,
Quand je vous entends dire
Que cet objet que je vois
Serait en réalité
Une chose puis une autre.
Qui êtes-vous donc,
Pour ne voir qu’un seul objet,
Là où pour moi,
Veuillez me pardonner,
D’en voir cent il me serait donné ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le petit tyran…
C’est un petit tyran,
D’après lui, je ne devrais pas faire ci,
Je ne devrais pas faire ça.
Son kif, c’est de faire la police,
Mais même quand je deviens lisse,
Y a toujours quelque chose qui va pas.
Alors, je ne l’écoute pas,
Je fais ce que bon me semble,
Oh ! rien de bien méchant.
Je ne fais juste que m’exprimer,
Dire ce qui habite mes pensées,
Et tant pis s’il se met en rogne.
C’est un petit tyran,
D’après lui, je ne devrais pas faire ci,
Je ne devrais pas faire ça.
Son kif, c’est de faire la police,
Mais même quand je deviens lisse,
Y a toujours quelque chose qui va pas.
Alors, je ne l’écoute pas,
Je fais ce que bon me semble,
Oh ! rien de bien méchant.
Je ne fais juste que m’exprimer,
Dire ce qui habite mes pensées,
Et tant pis s’il se met en rogne.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Lettres
Mots
Phrases
Paragraphes
Chapitres
Parties
Livres
Bibliothèques
Ô mystérieux Palamède !
Bibliothèques
Livres
Parties
Chapitres
Paragraphes
Phrases
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Parties
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Ô mystérieux Palamède !
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Rêve…
Cette question :
-Qu’est-ce que ce monde qui m’entoure ?-
Je n’y réponds pas.
Il a cessé ainsi de me parler
Comme un arbitre
Qui imposerait ses lois.
Oh, il est certes bien organisé
Il y a l’automne et l’hiver,
Le printemps et l’été.
Mais qu’y-a-t-il au-delà,
Quelle est de ces saisons la loi,
De quoi sont faits la terre et le ciel ?
Cette question :
-Qu’est-ce que ce monde qui m’entoure ?-
Je n’y réponds pas.
Il a cessé ainsi de me parler
Comme un arbitre
Qui imposerait ses lois.
Oh, il est certes bien organisé
Il y a l’automne et l’hiver,
Le printemps et l’été.
Mais qu’y-a-t-il au-delà,
Quelle est de ces saisons la loi,
De quoi sont faits la terre et le ciel ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est cette chose là,
Que j’entends, que je touche, que je vois,
D’où surgissent les goûts, mais aussi les parfums,
Qu’un moine à la chasuble noire
Nommait « la perle brillante ».
La perle brillante, pourquoi pas !
S’il n’est qu’une seule chose,
Qu’importe le nom qu’on lui donne.
Peut-être voulu-t-il dire
Par ce terme muet
Qu’il ignorait la nature
De cette totalité.
Voilà peut-être que par là,
Elle pourrait être n'importe quoi,
Un rêve qui sait,
Ou quelque chose d’approchant.
Que j’entends, que je touche, que je vois,
D’où surgissent les goûts, mais aussi les parfums,
Qu’un moine à la chasuble noire
Nommait « la perle brillante ».
La perle brillante, pourquoi pas !
S’il n’est qu’une seule chose,
Qu’importe le nom qu’on lui donne.
Peut-être voulu-t-il dire
Par ce terme muet
Qu’il ignorait la nature
De cette totalité.
Voilà peut-être que par là,
Elle pourrait être n'importe quoi,
Un rêve qui sait,
Ou quelque chose d’approchant.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Chemin…
Ce silence qui m’enveloppe
Vaut toutes les paroles,
Que j’intercepte, que je vole
A ces bienheureux courants d’air.
Il est maintenant temps d’oublier
Ce joli rêve d’autrefois,
De le laisser s’échapper,
De voir où me conduisent mes pas.
Je ne puis plus douter
Que tu seras là pour m’accueillir,
Que tu donneras à mes amours
La forme qui leur convient.
Ce sera un autre jour,
Il sera semblable à celui-ci,
Mais il diffèrera aussi
Sous cette autre lumière.
Ce silence qui m’enveloppe
Vaut toutes les paroles,
Que j’intercepte, que je vole
A ces bienheureux courants d’air.
Il est maintenant temps d’oublier
Ce joli rêve d’autrefois,
De le laisser s’échapper,
De voir où me conduisent mes pas.
Je ne puis plus douter
Que tu seras là pour m’accueillir,
Que tu donneras à mes amours
La forme qui leur convient.
Ce sera un autre jour,
Il sera semblable à celui-ci,
Mais il diffèrera aussi
Sous cette autre lumière.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Comme elles toutes…
Ce sont dix mille choses
Qui jaillissent sous mon regard,
Chacune à sa beauté,
Chacune a d’être sa raison.
Dans mon cerveau
Il y a cette quantité de pensées ;
Serrées l’une contre l’autre,
Aucun espace ne les sépare.
Elles ressemblent à ce grand fleuve,
Celui prêt de ta maison,
Elles ressemblent à cet oiseau,
Aux nuages, à une fable.
Elles ressemblent à s’y méprendre
A cette herbe desséchée,
Et puis à ce champ de blé,
A un immense tas de cendres.
Moi qui les vois toutes ensemble,
A elles aussi je ressemble,
Puis je m’en vais, je ne sais où,
Probablement sur ces collines.
Ce sont dix mille choses
Qui jaillissent sous mon regard,
Chacune à sa beauté,
Chacune a d’être sa raison.
Dans mon cerveau
Il y a cette quantité de pensées ;
Serrées l’une contre l’autre,
Aucun espace ne les sépare.
Elles ressemblent à ce grand fleuve,
Celui prêt de ta maison,
Elles ressemblent à cet oiseau,
Aux nuages, à une fable.
Elles ressemblent à s’y méprendre
A cette herbe desséchée,
Et puis à ce champ de blé,
A un immense tas de cendres.
Moi qui les vois toutes ensemble,
A elles aussi je ressemble,
Puis je m’en vais, je ne sais où,
Probablement sur ces collines.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Au-delà des échos…
Je regarde autour de moi
Et je ne vois partout que toi.
Toutes ces choses se parlent,
Toutes ensemble se répondent.
Le chêne par le tilleul,
Les collines par la vallée,
La pluie par les nuages,
L’amoureux par sa fiancée ;
Les routes par le voyage,
Les histoires par la mémoire,
L’arc-en-ciel par les couleurs,
Le soleil par la chaleur.
Mais toi qui es-tu donc ?
Un chercheur dans son laboratoire,
Un rêveur de ces autres nuits,
Un reflet, là, quelque part ?
N’est-ce pas qu’il m’est permis
D’oublier ce que je sais,
Que sur ce point aucun savoir,
Ne peut que vainement trancher ?
Et la mort en fin de compte,
N’est-ce pas à la vie qu’elle répond ?
Mais si je ne sais ce qu’est la vie,
Comment saurais-je ce qu’est la mort ?
Je me tiendrai désormais
Au-delà de ces échos,
Au-delà de ces images
Construite au cours des âges.
Je resterai ignorant,
Enceinte de cette question,
Enceinte de ce silence,
Qui t’entoureront à jamais.
Je regarde autour de moi
Et je ne vois partout que toi.
Toutes ces choses se parlent,
Toutes ensemble se répondent.
Le chêne par le tilleul,
Les collines par la vallée,
La pluie par les nuages,
L’amoureux par sa fiancée ;
Les routes par le voyage,
Les histoires par la mémoire,
L’arc-en-ciel par les couleurs,
Le soleil par la chaleur.
Mais toi qui es-tu donc ?
Un chercheur dans son laboratoire,
Un rêveur de ces autres nuits,
Un reflet, là, quelque part ?
N’est-ce pas qu’il m’est permis
D’oublier ce que je sais,
Que sur ce point aucun savoir,
Ne peut que vainement trancher ?
Et la mort en fin de compte,
N’est-ce pas à la vie qu’elle répond ?
Mais si je ne sais ce qu’est la vie,
Comment saurais-je ce qu’est la mort ?
Je me tiendrai désormais
Au-delà de ces échos,
Au-delà de ces images
Construite au cours des âges.
Je resterai ignorant,
Enceinte de cette question,
Enceinte de ce silence,
Qui t’entoureront à jamais.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Miroir brisé…
Tel un arbre immense
Tu t’es changé en un récit,
Toutes ces choses t’ont raconté,
Toi qui habites ce monde.
L’univers est une histoire,
Il n’est rien qui soit muet,
Chaque parole transporte
Cette charge merveilleuse.
Mais le temps comme à rebours,
A voulu qu’en ce jour,
Tu redeviennes graine,
Graine de tous les possibles.
Tu as regardé autour de toi,
Mais le miroir était brisé,
Et les collines se sont libérées
De ce reflet d’autrefois.
Tel un arbre immense
Tu t’es changé en un récit,
Toutes ces choses t’ont raconté,
Toi qui habites ce monde.
L’univers est une histoire,
Il n’est rien qui soit muet,
Chaque parole transporte
Cette charge merveilleuse.
Mais le temps comme à rebours,
A voulu qu’en ce jour,
Tu redeviennes graine,
Graine de tous les possibles.
Tu as regardé autour de toi,
Mais le miroir était brisé,
Et les collines se sont libérées
De ce reflet d’autrefois.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’éveil d’un objet…
Ce minuscule objet
A une histoire millénaire,
Oh, il ne paye pas de mine,
Et pourtant me croiras-tu ?
Il est passé de main en main,
D’héritier en héritier,
Et parmi tous ces hommes,
Peu en connaissaient l’origine.
Certains l’ont trouvé
Dans le tiroir d’une commode,
D’autres peut-être,
Dans une déchèterie.
Traversant toutes les modes
Et peut-être les océans,
Le voici entre mes mains,
Tiens, je te le donne.
Ce minuscule objet
A une histoire millénaire,
Oh, il ne paye pas de mine,
Et pourtant me croiras-tu ?
Il est passé de main en main,
D’héritier en héritier,
Et parmi tous ces hommes,
Peu en connaissaient l’origine.
Certains l’ont trouvé
Dans le tiroir d’une commode,
D’autres peut-être,
Dans une déchèterie.
Traversant toutes les modes
Et peut-être les océans,
Le voici entre mes mains,
Tiens, je te le donne.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Synthèse d'un monde qui parle…
Vers les quatre points cardinaux
Tu te lançais toi-même,
Puis tu rebondissais
Retournant à ton centre.
Là étaient les preuves ;
Le monde qui se tais,
Se mettait à parler,
Et ses mots étaient les tiens.
Mais ce jour arriva,
Où tu te tins en silence,
Tout fût alors possible,
Et même l’impossible.
Tu te prenais à rêver
A d’autres combinaisons,
Juste pour la joie
D’éprouver ta liberté.
Vers les quatre points cardinaux
Tu te lançais toi-même,
Puis tu rebondissais
Retournant à ton centre.
Là étaient les preuves ;
Le monde qui se tais,
Se mettait à parler,
Et ses mots étaient les tiens.
Mais ce jour arriva,
Où tu te tins en silence,
Tout fût alors possible,
Et même l’impossible.
Tu te prenais à rêver
A d’autres combinaisons,
Juste pour la joie
D’éprouver ta liberté.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sans direction...
C’est un feu de joie,
Allumé là, dans mon cœur,
Ou au creux d’une montagne
Située dans le secret.
Cette parole s’est envolée,
Cette phrase sans sujet,
Sans verbe sans complément,
Sans lumière, sans obscurité.
Ce serait comme un moment,
Comme une virgule, un soupir,
Qui ne compteraient pour rien,
Ni pour toi, ni pour moi.
Et peut-être me comprendras-tu
Mieux que je ne me comprends,
Toi à qui je parle souvent,
Comme si je m'ignorais.
C’est un feu de joie,
Allumé là, dans mon cœur,
Ou au creux d’une montagne
Située dans le secret.
Cette parole s’est envolée,
Cette phrase sans sujet,
Sans verbe sans complément,
Sans lumière, sans obscurité.
Ce serait comme un moment,
Comme une virgule, un soupir,
Qui ne compteraient pour rien,
Ni pour toi, ni pour moi.
Et peut-être me comprendras-tu
Mieux que je ne me comprends,
Toi à qui je parle souvent,
Comme si je m'ignorais.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Par la résistance…
Je sentais sur ma peau
La chaleur du soleil,
Puis, quand le soir tombait
Il y avait ce froid.
Les objets étaient lourds,
Je ne pouvais pas voler,
Je ne pouvais pas traverser
Ces murs faits de béton.
J’étais si peu de chose
Dans cet Univers infini,
Je n’étais qu’un homme
Parmi tous les hommes.
Le langage des animaux,
Je ne pouvais le comprendre ;
Puis je me suis réveillé,
Comprenant que je rêvais.
Je sentais sur ma peau
La chaleur du soleil,
Puis, quand le soir tombait
Il y avait ce froid.
Les objets étaient lourds,
Je ne pouvais pas voler,
Je ne pouvais pas traverser
Ces murs faits de béton.
J’étais si peu de chose
Dans cet Univers infini,
Je n’étais qu’un homme
Parmi tous les hommes.
Le langage des animaux,
Je ne pouvais le comprendre ;
Puis je me suis réveillé,
Comprenant que je rêvais.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Avec le temps…
C’est dans cette absence,
Celle de l’action,
Que dix mille soldats
Envahirent ce château.
Puis ils se sont reposés,
Oubliant pourquoi ils étaient là,
Passant le témoin à une fleur,
A une dizaine de papillons.
Sur leurs ailes, quantité de couleurs,
Plus qu’il n’y en a dans l’arc-en ciel
Qui boit parfois les eaux du fleuve
Où vivent les poissons argentés.
Ils ne lui en tiennent pas rigueur,
Car au ciel ils se sont envolés,
Là, dans le rêve d’un qui respire,
Qui aime dormir, qui aime s’en aller.
L’histoire ainsi se poursuit,
Faite d’événements qui s’évaporent,
Ayant joyeusement vécu leur vie,
Brûlant un à un dans l’athanor.
C’est dans cette absence,
Celle de l’action,
Que dix mille soldats
Envahirent ce château.
Puis ils se sont reposés,
Oubliant pourquoi ils étaient là,
Passant le témoin à une fleur,
A une dizaine de papillons.
Sur leurs ailes, quantité de couleurs,
Plus qu’il n’y en a dans l’arc-en ciel
Qui boit parfois les eaux du fleuve
Où vivent les poissons argentés.
Ils ne lui en tiennent pas rigueur,
Car au ciel ils se sont envolés,
Là, dans le rêve d’un qui respire,
Qui aime dormir, qui aime s’en aller.
L’histoire ainsi se poursuit,
Faite d’événements qui s’évaporent,
Ayant joyeusement vécu leur vie,
Brûlant un à un dans l’athanor.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je suis toi, ô petite fleur,
Depuis que je me tais.
Je suis vous, ô les collines
Qui êtes silencieuses.
Je suis toi, mon amour,
Moi qui suis parti.
Depuis que je me tais.
Je suis vous, ô les collines
Qui êtes silencieuses.
Je suis toi, mon amour,
Moi qui suis parti.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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