Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’ombre de ce nuage
Epouse les courbes des collines,
Là-bas, le soleil est caché…
Elle se déplace, lentement,
C’est l’œuvre du vent, ce dieu sculpteur,
Qui donne à la terre ses couleurs.
Cette tache de vert foncé,
C’est donc à lui qu’on la doit,
Ailleurs, le soleil est roi.
Les cigales l’ont compris,
Qui ont attendu juillet,
Les voilà enfin libres de chanter.
Epouse les courbes des collines,
Là-bas, le soleil est caché…
Elle se déplace, lentement,
C’est l’œuvre du vent, ce dieu sculpteur,
Qui donne à la terre ses couleurs.
Cette tache de vert foncé,
C’est donc à lui qu’on la doit,
Ailleurs, le soleil est roi.
Les cigales l’ont compris,
Qui ont attendu juillet,
Les voilà enfin libres de chanter.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Glisse sur le sens qui n’est souvent que vacarme.
Avec l’odalisque lascivement allongée,
Je me prends à rêver d’une caravelle,
D’un monastère perché haut sur la falaise,
Loin de ces poètes psychopathes
Qui donnent à l’ours des penchants meurtriers,
Aux fleurs et aux nuages des désirs,
Et à la vie, une raison d’être.
Avec l’odalisque lascivement allongée,
Je me prends à rêver d’une caravelle,
D’un monastère perché haut sur la falaise,
Loin de ces poètes psychopathes
Qui donnent à l’ours des penchants meurtriers,
Aux fleurs et aux nuages des désirs,
Et à la vie, une raison d’être.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Deux fois deux…
Dans l'espace silencieux qui nous sépare,
Tes pensées s'envolent,
Les miennes coulent profondément,
Jamais les deux ne se rencontrent vraiment.
Tu peins le ciel en rouge,
J’explore le fond d’un étang,
Ici, maintenant, ton monde bouge,
Le mien est sombre, immobile.
Pourtant, nous sommes là toi et moi,
Qui croyons pouvoir assembler ce puzzle
Créant l’illusion d’un espace commun ;
Deux carrefours qui pensent n’en être qu’un.
Dans l'espace silencieux qui nous sépare,
Tes pensées s'envolent,
Les miennes coulent profondément,
Jamais les deux ne se rencontrent vraiment.
Tu peins le ciel en rouge,
J’explore le fond d’un étang,
Ici, maintenant, ton monde bouge,
Le mien est sombre, immobile.
Pourtant, nous sommes là toi et moi,
Qui croyons pouvoir assembler ce puzzle
Créant l’illusion d’un espace commun ;
Deux carrefours qui pensent n’en être qu’un.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ciel, nuances d’azur où flottent les nuages,
Océan, profond, mystérieux.
A l’aube, le soleil embrasse les deux amants.
Océan, profond, mystérieux.
A l’aube, le soleil embrasse les deux amants.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est un bruit sourd, sans résonnance,
Un son bref qui ne dit rien de lui-même,
Aussitôt entendu, aussitôt oublié,
Comme un nuage dans le ciel,
Quand nous n’aurions pas levé le nez.
Notre attention se situe ailleurs,
Sur quelque chose que l’on oubliera aussi,
Quelque chose de peu d’importance.
Ces minutes là s’envoleront également,
Elles disparaîtront de notre mémoire,
Nous ne les raconterons pas à nos petits-enfants,
Et à personne ne viendra jamais l’idée
De nous en réclamer les détails,
Elles auront brûlé comme de la paille.
Un son bref qui ne dit rien de lui-même,
Aussitôt entendu, aussitôt oublié,
Comme un nuage dans le ciel,
Quand nous n’aurions pas levé le nez.
Notre attention se situe ailleurs,
Sur quelque chose que l’on oubliera aussi,
Quelque chose de peu d’importance.
Ces minutes là s’envoleront également,
Elles disparaîtront de notre mémoire,
Nous ne les raconterons pas à nos petits-enfants,
Et à personne ne viendra jamais l’idée
De nous en réclamer les détails,
Elles auront brûlé comme de la paille.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Cette pierre, pesante, immobile,
Ne rêve pas de voler ou de danser dans le vent,
Elle embrasse son essence minérale,
Désir si pur qu’il en est sa vérité.
L’ambition de l’arbre est de s’élancer vers le ciel,
De plonger ses racines dans la terre,
Il n’est pas léger comme l’air,
De cette légèreté, c’est à l’air de s’en charger.
La rivière quant à elle aime le mouvement,
Elle s’engouffre dans les espaces vacants.
Ce qui aime le mouvement,
Ce qui s’engouffre dans les espaces vacants,
C’est cette chose qu’on appelle rivière.
Et c’est de cette manière aussi que les étoiles scintillent,
Elles qui dans la nuit n’aspirent qu’à briller.
Ne rêve pas de voler ou de danser dans le vent,
Elle embrasse son essence minérale,
Désir si pur qu’il en est sa vérité.
L’ambition de l’arbre est de s’élancer vers le ciel,
De plonger ses racines dans la terre,
Il n’est pas léger comme l’air,
De cette légèreté, c’est à l’air de s’en charger.
La rivière quant à elle aime le mouvement,
Elle s’engouffre dans les espaces vacants.
Ce qui aime le mouvement,
Ce qui s’engouffre dans les espaces vacants,
C’est cette chose qu’on appelle rivière.
Et c’est de cette manière aussi que les étoiles scintillent,
Elles qui dans la nuit n’aspirent qu’à briller.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sans cause…
Ce n’est pas parce qu’ils aiment se battre
Que ces gens là aiment le chocolat.
Ils aiment en découdre,
Ca fait des pif ! ça fait des paf !
Ce n’est pas pour descendre dans la rue
Que cette vieille femme se maquille ;
Elle souligne son œil avec un crayon bleu
Pour se trouver belle dans la glace.
Certes, ces petits poissons sont rouges,
Mais qu’ont-ils à voir avec une cerise ?
Ils sont rouges, ils sont petits,
Dans l’eau, ils ont toute la place.
Quant à moi, je regarde dans le flou,
Mais n’interprète pas, surtout…
Je regarde dans le flou,
Et mille pensées me traversent.
Ce n’est pas parce qu’ils aiment se battre
Que ces gens là aiment le chocolat.
Ils aiment en découdre,
Ca fait des pif ! ça fait des paf !
Ce n’est pas pour descendre dans la rue
Que cette vieille femme se maquille ;
Elle souligne son œil avec un crayon bleu
Pour se trouver belle dans la glace.
Certes, ces petits poissons sont rouges,
Mais qu’ont-ils à voir avec une cerise ?
Ils sont rouges, ils sont petits,
Dans l’eau, ils ont toute la place.
Quant à moi, je regarde dans le flou,
Mais n’interprète pas, surtout…
Je regarde dans le flou,
Et mille pensées me traversent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je ne sais pas s’il y a un homme…
Je ne sais ce qu’il veut, ce qu’il voit.
Il me semble parfois l’apercevoir qui réfléchit,
Il semble chercher sa place ou bien à disparaître,
A s’évader de ces espaces exigus, à s’ouvrir de manière impossible.
…
Je ne sais pas s’il y a un arbre.
…
Cet homme dont je te parlais, cet homme qui n’existe peut-être pas,
Laisse derrière lui un monde béant toutes les fois qu’il oublie,
Toutes les fois qu’il oublie de réfléchir comme le font ces personnes,
Ces personnes qui ne réfléchissent peut-être pas comme il le pense maintenant ;
Maintenant, maintenant, il pense différemment et tout change autour de lui.
…
Je ne sais pas s’il y a une fleur.
…
Cet homme parfois habite un lieu habitable,
Il pense à des choses auxquelles on peut penser…
Pourtant, au bout du compte, il n’en finit pas de trouver que tout cloche.
Ce lieu qu’il habite, est-ce ici ?... « ici » et « lieu »…les deux semblent coller.
C’est peut-être de cette manière que les personnes réfléchissent,
Avec des mots collés les uns aux autres, des mots qui s'attirent.
…
Je ne sais pas non plus pour la fourmi.
…
Cet homme là, cet homme qui n’existe peut-être pas,
Ne veut pas penser que nous réfléchissons de cette manière, avec un tube de colle…
Il a envisagé cette idée et puis il l’a rejetée ;
Aucune ne la remplace...
Je ne sais ce qu’il veut, ce qu’il voit.
Il me semble parfois l’apercevoir qui réfléchit,
Il semble chercher sa place ou bien à disparaître,
A s’évader de ces espaces exigus, à s’ouvrir de manière impossible.
…
Je ne sais pas s’il y a un arbre.
…
Cet homme dont je te parlais, cet homme qui n’existe peut-être pas,
Laisse derrière lui un monde béant toutes les fois qu’il oublie,
Toutes les fois qu’il oublie de réfléchir comme le font ces personnes,
Ces personnes qui ne réfléchissent peut-être pas comme il le pense maintenant ;
Maintenant, maintenant, il pense différemment et tout change autour de lui.
…
Je ne sais pas s’il y a une fleur.
…
Cet homme parfois habite un lieu habitable,
Il pense à des choses auxquelles on peut penser…
Pourtant, au bout du compte, il n’en finit pas de trouver que tout cloche.
Ce lieu qu’il habite, est-ce ici ?... « ici » et « lieu »…les deux semblent coller.
C’est peut-être de cette manière que les personnes réfléchissent,
Avec des mots collés les uns aux autres, des mots qui s'attirent.
…
Je ne sais pas non plus pour la fourmi.
…
Cet homme là, cet homme qui n’existe peut-être pas,
Ne veut pas penser que nous réfléchissons de cette manière, avec un tube de colle…
Il a envisagé cette idée et puis il l’a rejetée ;
Aucune ne la remplace...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Abondance...
C’est exactement toujours cela.
Toujours exactement l’automne rouillé qui se reflète dans une flaque d’eau.
Ce sont exactement ses infinies nuances,
Exactement cette délectation quand je regarde par la fenêtre,
Lorsque je suis assis à mon bureau avec mon thermos plein de café.
C’est exactement toujours cela.
Toujours exactement l’automne rouillé qui se reflète dans une flaque d’eau.
Ce sont exactement ses infinies nuances,
Exactement cette délectation quand je regarde par la fenêtre,
Lorsque je suis assis à mon bureau avec mon thermos plein de café.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
De toutes ces images,
La mort se sera délestée…
Maintenant, elle n’est rien de plus qu’un nuage,
Rien de plus qu’un courant d’air,
Elle se situe à côté de ce bruit,
Au-dessus ou en dessous de l’orage.
Un jour je vivrai ma mort,
Ce ne sera pas comme regarder les collines,
Ce ne sera pas pareil…
Quand enfant je jouais aux billes,
Cela aussi était différent.
La mort se sera délestée…
Maintenant, elle n’est rien de plus qu’un nuage,
Rien de plus qu’un courant d’air,
Elle se situe à côté de ce bruit,
Au-dessus ou en dessous de l’orage.
Un jour je vivrai ma mort,
Ce ne sera pas comme regarder les collines,
Ce ne sera pas pareil…
Quand enfant je jouais aux billes,
Cela aussi était différent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Déformer le silence,
Lui donner une forme circulaire,
C’est bien tout ce que je peux faire
Pour m’approcher de Toi.
Artiste transparent,
Tu ne laisses de Toi que la pierre,
Que le rouge de l’automne,
Que les fleurs du printemps.
Tes intentions sont montagnes,
Elles sont insectes, elles sont arbres,
Et l’écureuil et l’araignée
Qui se fondent dans le feuillage.
Le ciel change, jour après jour,
D’un instant à l’autre aussi la forme des nuages,
Et là, toujours pas l’ombre d’un pinceau,
Juste le vent comme instrument.
Lui donner une forme circulaire,
C’est bien tout ce que je peux faire
Pour m’approcher de Toi.
Artiste transparent,
Tu ne laisses de Toi que la pierre,
Que le rouge de l’automne,
Que les fleurs du printemps.
Tes intentions sont montagnes,
Elles sont insectes, elles sont arbres,
Et l’écureuil et l’araignée
Qui se fondent dans le feuillage.
Le ciel change, jour après jour,
D’un instant à l’autre aussi la forme des nuages,
Et là, toujours pas l’ombre d’un pinceau,
Juste le vent comme instrument.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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