Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Expérience…
C’est à partir de là
Que je me suis mis à observer :
C’était la fin d’un drame,
J’en buvais la leçon.
Tout avait disparu
De cette difficulté.
A nouveau maître de mon monde,
Je le voyais rétabli.
L’impression restante,
C’était d’avoir grandi,
D’avoir laissé derrière moi
Quelque chose de précieux.
Je pourrais, plus tard,
Dans certains jours de ma vie,
Trouver des réponses,
Logées dans ce récit.
C’est à partir de là
Que je me suis mis à observer :
C’était la fin d’un drame,
J’en buvais la leçon.
Tout avait disparu
De cette difficulté.
A nouveau maître de mon monde,
Je le voyais rétabli.
L’impression restante,
C’était d’avoir grandi,
D’avoir laissé derrière moi
Quelque chose de précieux.
Je pourrais, plus tard,
Dans certains jours de ma vie,
Trouver des réponses,
Logées dans ce récit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Soi…
J’ai dit ces quelques mots,
Il était question de l’été
Dont l’heure viendrait, bientôt.
Je parlais de mon pays, des collines,
De ce bain de soleil,
Et puis de l’amitié.
Tu m’as d’abord trouvé idiot,
J’étais loin de tes préoccupations,
De tes pensées « essentielles ».
Nous étions bien différents,
Tu cherchais à t’encrer dans la terre,
Pendant que moi, je cherchais mes ailes.
Cependant, nous nous sommes trouvés,
Dans nos respectives originalités,
Où nous savions si peu l’un de l’autre.
Je n’attendais de toi rien de plus,
Je n’attendais de toi, que toi,
Car tu me surprenais à chacun de tes pas.
J’ai dit ces quelques mots,
Il était question de l’été
Dont l’heure viendrait, bientôt.
Je parlais de mon pays, des collines,
De ce bain de soleil,
Et puis de l’amitié.
Tu m’as d’abord trouvé idiot,
J’étais loin de tes préoccupations,
De tes pensées « essentielles ».
Nous étions bien différents,
Tu cherchais à t’encrer dans la terre,
Pendant que moi, je cherchais mes ailes.
Cependant, nous nous sommes trouvés,
Dans nos respectives originalités,
Où nous savions si peu l’un de l’autre.
Je n’attendais de toi rien de plus,
Je n’attendais de toi, que toi,
Car tu me surprenais à chacun de tes pas.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Depuis là…
Je, tu, il, nous, vous, ils,
Personnages imaginaires
Qui peuplent nos mémoires,
Qui racontent notre histoire.
Nous partons sur ces chemins,
Habités de sentiments,
Autour desquels l’on s’enroule,
Jusqu’à les embrasser, pleinement.
Nous procédons à tâtons,
Espérant le voir émerger
Ce mot qui s’échappe d’abord.
Nous marchons, en sa direction,
Cherchant au fond de notre cœur
Le moyen de se cerner.
Je, tu, il, nous, vous, ils,
Personnages imaginaires
Qui peuplent nos mémoires,
Qui racontent notre histoire.
Nous partons sur ces chemins,
Habités de sentiments,
Autour desquels l’on s’enroule,
Jusqu’à les embrasser, pleinement.
Nous procédons à tâtons,
Espérant le voir émerger
Ce mot qui s’échappe d’abord.
Nous marchons, en sa direction,
Cherchant au fond de notre cœur
Le moyen de se cerner.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Magnifique !!
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Merci Bulle !
L’amoureux…
De cette beauté, je contemple les vagues,
Qui sont celles immobiles
De ces collines que j’aime tant.
Je ne favorise pas l’arrivée des saisons,
Qui les colorent de gris, de vert, de rouille,
Je n’en suis que l’amant.
Du soleil, de la lune, des étoiles,
Je reçois les bienfaits,
De la pluie aussi, des orages.
Le monde tourne,
Un petit bout tourne avec moi :
Ma maison, mon jardin, mon chat.
Je ne laisserai rien de plus beau,
Qu’un corps qui se désagrège,
Il nourrira mon amour :
Ce que j’observe, jour après jour,
Ce dont d’autres après moi jouirons,
Cette substance éternelle.
L’amoureux…
De cette beauté, je contemple les vagues,
Qui sont celles immobiles
De ces collines que j’aime tant.
Je ne favorise pas l’arrivée des saisons,
Qui les colorent de gris, de vert, de rouille,
Je n’en suis que l’amant.
Du soleil, de la lune, des étoiles,
Je reçois les bienfaits,
De la pluie aussi, des orages.
Le monde tourne,
Un petit bout tourne avec moi :
Ma maison, mon jardin, mon chat.
Je ne laisserai rien de plus beau,
Qu’un corps qui se désagrège,
Il nourrira mon amour :
Ce que j’observe, jour après jour,
Ce dont d’autres après moi jouirons,
Cette substance éternelle.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Existence du vague…
C’est une chose complexe,
Qui ne se pointe pas de l’index,
Qui se révèle en se voilant.
C’est une sorte de chaos,
Duquel nous extrayons
Une pensée sans conclusion.
Une pensée ouverte,
Qui ne sera ni rouge ni verte,
Disons plutôt une sensation.
C’est de là que nous partons,
Sans la vouloir trop cerner,
Juste, avec douceur, l’effleurer.
C’est ainsi qu’elle reste intacte,
Elle franchira nos lèvres,
Simplement par vibrations.
C’est une chose complexe,
Qui ne se pointe pas de l’index,
Qui se révèle en se voilant.
C’est une sorte de chaos,
Duquel nous extrayons
Une pensée sans conclusion.
Une pensée ouverte,
Qui ne sera ni rouge ni verte,
Disons plutôt une sensation.
C’est de là que nous partons,
Sans la vouloir trop cerner,
Juste, avec douceur, l’effleurer.
C’est ainsi qu’elle reste intacte,
Elle franchira nos lèvres,
Simplement par vibrations.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Maître chat…
Le chat est immobile,
Allongé sur le caillebotis,
Il dort.
Une souris s’approche de lui,
Elle veut le provoquer,
Là voilà près de sa gueule.
Le chat ne l’a pas vue,
Il se met à bailler,
La souris s'assoie sur sa langue.
Le chat a refermé sa gueule,
Et voilà qu’il a trouvé
Une souris pour son dîner.
Le chat est immobile,
Allongé sur le caillebotis,
Il dort.
Une souris s’approche de lui,
Elle veut le provoquer,
Là voilà près de sa gueule.
Le chat ne l’a pas vue,
Il se met à bailler,
La souris s'assoie sur sa langue.
Le chat a refermé sa gueule,
Et voilà qu’il a trouvé
Une souris pour son dîner.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Entre les choses…
S’il est une chose qui…
Trois deux neuf, oiselle,
Et la bouche de métro,
Et le saut à l’élastique.
Ce ne sont pas les papillons.
Ni le chant des grillons,
Amateurs de hautes herbes,
Au seuil d’une caverne.
Ce ne sera pas la pagaille,
On fouillera ces entrailles,
Différentes planètes,
Tréfond vide, la tête…
Net ! objets de valeur,
Fleurs et girouettes,
Sont passées par le sol,
Pour écouter, pour entendre.
S’il est une chose qui…
Trois deux neuf, oiselle,
Et la bouche de métro,
Et le saut à l’élastique.
Ce ne sont pas les papillons.
Ni le chant des grillons,
Amateurs de hautes herbes,
Au seuil d’une caverne.
Ce ne sera pas la pagaille,
On fouillera ces entrailles,
Différentes planètes,
Tréfond vide, la tête…
Net ! objets de valeur,
Fleurs et girouettes,
Sont passées par le sol,
Pour écouter, pour entendre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Par les choses…
Lit nuptial,
Que les sages bordent,
Durant cette saison,
Celle du printemps.
Parés de diamants,
De pierres ordinaires,
Les enfants turbulents,
Ne font pas de manières.
Ils nagent, sous la terre
Où l’on trouve souvent
Des morceaux de fer,
Des hommes somnolents.
Lit nuptial,
Que les sages bordent,
Durant cette saison,
Celle du printemps.
Parés de diamants,
De pierres ordinaires,
Les enfants turbulents,
Ne font pas de manières.
Ils nagent, sous la terre
Où l’on trouve souvent
Des morceaux de fer,
Des hommes somnolents.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Poète archer…
Ce poème écrit par un archer,
Est en forme de flèches.
Ces flèches, les voilà tirées
Aux quatre points cardinaux,
Vers la terre, vers le ciel.
Ce poème écrit par un archer,
Est en forme de flèches.
Ces flèches, les voilà tirées
Aux quatre points cardinaux,
Vers la terre, vers le ciel.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Par le pouvoir du crâne…
Ce sont trois frères,
Tous issus de la Terre,
Inséparables…
Ils se prêtent main forte
Depuis qu’ils sont nés,
Quelque soit le jour de l’année.
Ils passent ensemble
D’amicales soirées,
Aimant bien parfois se chambrer.
Ce sont trois frères,
Tous issus de la Terre,
Inséparables…
Ils se prêtent main forte
Depuis qu’ils sont nés,
Quelque soit le jour de l’année.
Ils passent ensemble
D’amicales soirées,
Aimant bien parfois se chambrer.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sur une naissance...
Une fille est née,
Ce nourrisson,
On ose à peine le toucher.
La naissance est une chose de toute beauté.
Dans la chambre d’hôpital,
La famille l’a prise dans ses bras,
Les amis quant à eux se sont abstenus,
Sauf les femmes, bien entendu.
Ô comme chacun a bien su écouter
De la mère et du père
Les paroles de joie.
Une fille est née,
Ce nourrisson,
On ose à peine le toucher.
La naissance est une chose de toute beauté.
Dans la chambre d’hôpital,
La famille l’a prise dans ses bras,
Les amis quant à eux se sont abstenus,
Sauf les femmes, bien entendu.
Ô comme chacun a bien su écouter
De la mère et du père
Les paroles de joie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le ver de terre…
C’est un ver de terre,
Dont Nietzsche nous apprend,
Que bien des semelles
Se sont sur lui abattues.
C’était dans sa jeunesse,
Pas si éloignée que ça,
Il se souvient encore
De la douleur de la chose.
Pour lui éviter ce problème,
Son maître lui enseigna
La crainte de Dieu.
Quand un pied approche,
Il repère son ombre,
Pour se faire tout petit.
C’est un ver de terre,
Dont Nietzsche nous apprend,
Que bien des semelles
Se sont sur lui abattues.
C’était dans sa jeunesse,
Pas si éloignée que ça,
Il se souvient encore
De la douleur de la chose.
Pour lui éviter ce problème,
Son maître lui enseigna
La crainte de Dieu.
Quand un pied approche,
Il repère son ombre,
Pour se faire tout petit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Constructions…
C’est en dehors de la phrase,
Qu’émerge inconsciemment,
Une histoire sauvage,
Un conte pour enfant.
C’est une grande digue,
D’où s’échappe un filet d’eau,
Mais quand on se retourne,
La ville est inondée.
On aura beau sonder,
Au plus loin, au plus profond,
Les mers, les océans
Garderont leur mystère.
Par le sommeil, par le rêve,
On caresse doucement
La surface de ces sphères,
Ces soleils éclatants.
C’est en dehors de la phrase,
Qu’émerge inconsciemment,
Une histoire sauvage,
Un conte pour enfant.
C’est une grande digue,
D’où s’échappe un filet d’eau,
Mais quand on se retourne,
La ville est inondée.
On aura beau sonder,
Au plus loin, au plus profond,
Les mers, les océans
Garderont leur mystère.
Par le sommeil, par le rêve,
On caresse doucement
La surface de ces sphères,
Ces soleils éclatants.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Très beau !
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ici…
C’est un immense espace,
Où courent les chevaux,
Où paissent les vaches,
Où rugissent les lions.
On y trouve des moutons,
L’herbe verte, bien grasse,
Pousse partout à profusion.
Le ciel vient s’y poser,
Pendant que l’enfer remonte
Pour jouir de son bruit.
Il y’a des arbres, il y’a des fruits,
Il y’a aussi la mer,
Où s’ébattent les baleines
Et des milliards de poissons.
C’est un immense espace,
Où courent les chevaux,
Où paissent les vaches,
Où rugissent les lions.
On y trouve des moutons,
L’herbe verte, bien grasse,
Pousse partout à profusion.
Le ciel vient s’y poser,
Pendant que l’enfer remonte
Pour jouir de son bruit.
Il y’a des arbres, il y’a des fruits,
Il y’a aussi la mer,
Où s’ébattent les baleines
Et des milliards de poissons.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Chronos…
Je me souviens de ces mots,
Comme je me souviens de mes rêves,
Par le silence, par le vide,
Qui savent si bien les accueillir.
Je suis adepte des tempi lents,
La hâte est celle de l’enfant,
Mes jouissances sont tranquilles
Maintenant que j’ai cet âge.
Je connais quelques adages,
Je me suis autrefois instruit,
Je les pratique aujourd’hui,
Disons presque inconsciemment.
Je n’ai pas vraiment compris,
Comment le temps a pu s’y prendre,
Mais comme chacun je constate,
Que de tous les dieux il est le sage.
Je me souviens de ces mots,
Comme je me souviens de mes rêves,
Par le silence, par le vide,
Qui savent si bien les accueillir.
Je suis adepte des tempi lents,
La hâte est celle de l’enfant,
Mes jouissances sont tranquilles
Maintenant que j’ai cet âge.
Je connais quelques adages,
Je me suis autrefois instruit,
Je les pratique aujourd’hui,
Disons presque inconsciemment.
Je n’ai pas vraiment compris,
Comment le temps a pu s’y prendre,
Mais comme chacun je constate,
Que de tous les dieux il est le sage.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Lyre…
Du temps je suis l’amie,
Je ne vais jamais plus vite,
Ni plus lentement
Que la céleste musique.
Parfois elle m’entraine
Dans des rêves bondissants,
Qui vont s’accélérant
Jusqu’à leur paroxysme.
Autrement je me repose,
Sur ma partie sont inscrits
Des soupirs et des pauses,
J’aime aussi ces moments.
Je ne force rien,
Ce qui doit venir advient,
Je ne suis qu’un instrument
Dans les mains du musicien.
Du temps je suis l’amie,
Je ne vais jamais plus vite,
Ni plus lentement
Que la céleste musique.
Parfois elle m’entraine
Dans des rêves bondissants,
Qui vont s’accélérant
Jusqu’à leur paroxysme.
Autrement je me repose,
Sur ma partie sont inscrits
Des soupirs et des pauses,
J’aime aussi ces moments.
Je ne force rien,
Ce qui doit venir advient,
Je ne suis qu’un instrument
Dans les mains du musicien.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Trésor caché…
Je suis en amour pour les trésors,
Qui n’appartiennent à personne,
Bien sûr, pas les pièces en or,
Qui trébuchent et qui sonnent.
Je veux parler de ces collines,
Et bien sûr de cette vallée,
De ces inépuisables mines,
De l’automne jusqu’à l’été.
Ces choses qui ne s’achètent pas,
Qui sont à la portée de tous,
Que l’on découvre pas à pas.
Comment le manque est-il possible,
Quand à cette saison rousse,
Tout est au centre de la cible ?
Je suis en amour pour les trésors,
Qui n’appartiennent à personne,
Bien sûr, pas les pièces en or,
Qui trébuchent et qui sonnent.
Je veux parler de ces collines,
Et bien sûr de cette vallée,
De ces inépuisables mines,
De l’automne jusqu’à l’été.
Ces choses qui ne s’achètent pas,
Qui sont à la portée de tous,
Que l’on découvre pas à pas.
Comment le manque est-il possible,
Quand à cette saison rousse,
Tout est au centre de la cible ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le chapelet…
Il y avait un silence profond,
Qui se mélangeait à tous les sons,
Ceux de la campagne, ceux de la ville,
Ceux d’une récréation,
D’une canne devenue utile
Aux promenades toujours plus rares.
C’était le nom d’un arbre,
Le nom d’une petite route,
Tout au bout, un champ de blé,
Où l’attendait sa bien-aimée.
Enfin une stèle en marbre,
Cachée par un immense rosier,
Il cueillerait l’une de ces fleurs,
Pour la serrer tout contre lui.
Il y avait un silence profond,
Qui se mélangeait à tous les sons,
Ceux de la campagne, ceux de la ville,
Ceux d’une récréation,
D’une canne devenue utile
Aux promenades toujours plus rares.
C’était le nom d’un arbre,
Le nom d’une petite route,
Tout au bout, un champ de blé,
Où l’attendait sa bien-aimée.
Enfin une stèle en marbre,
Cachée par un immense rosier,
Il cueillerait l’une de ces fleurs,
Pour la serrer tout contre lui.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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