Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les unes et les autres…
Au Breton des poèmes,
André de son prénom,
Ces listes qui nous pistent,
Et ces symboles amassés.
Deux ou trois sont évoqués,
La Mer, le regard, la corne,
Le quatrième c'est une table,
Ce sont ces choses stables :
Les commandements de Dieu,
La déclaration des droits de l’homme,
Adam qui mange la pomme,
La réalité qui pénètre nos yeux.
Et la liste reprend :
Un train poursuivant le voyage,
Après s’être arrêté un instant,
Comme on le fait sur une page.
Au Breton des poèmes,
André de son prénom,
Ces listes qui nous pistent,
Et ces symboles amassés.
Deux ou trois sont évoqués,
La Mer, le regard, la corne,
Le quatrième c'est une table,
Ce sont ces choses stables :
Les commandements de Dieu,
La déclaration des droits de l’homme,
Adam qui mange la pomme,
La réalité qui pénètre nos yeux.
Et la liste reprend :
Un train poursuivant le voyage,
Après s’être arrêté un instant,
Comme on le fait sur une page.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ordre spontanné…
C’est la patience convaincue
De ceux qui jouent avec le temps,
Qui savent que tout s’ordonne
De manière naturelle.
Tout vient à point nommé ;
Pour ces observateurs
Tout a une place ici bas,
Pourquoi la revendiquer ?
On s’assoit tranquillement,
On regarde passer les gens,
Chacun a sa propre allure,
Le spectacle est étonnant.
La Terre tourne d’elle-même,
Elle semble parfois trop petite,
Mais l’espace ne manque pas
Pour qui vit de ses pensées.
C’est la patience convaincue
De ceux qui jouent avec le temps,
Qui savent que tout s’ordonne
De manière naturelle.
Tout vient à point nommé ;
Pour ces observateurs
Tout a une place ici bas,
Pourquoi la revendiquer ?
On s’assoit tranquillement,
On regarde passer les gens,
Chacun a sa propre allure,
Le spectacle est étonnant.
La Terre tourne d’elle-même,
Elle semble parfois trop petite,
Mais l’espace ne manque pas
Pour qui vit de ses pensées.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’esprit du monde…
Quand on se tais, c’est sous tes ordres,
Quand les mots déferlent aussi,
A toutes choses tu donnes la vie,
Soyons d’elle capable de nous emparer.
Dans l’esprit du monde,
Qui flotte à la surface des eaux,
Le vieil alchimiste s’inscrit,
L’oreille ouverte, le cœur à l’affut.
Le silence ne doit pas nous faire peur,
Il a ses moments et ses nécessités,
Le vide, il ne faut pas toujours le combler,
Même si sur lui il y aurait de quoi dire.
Quand on se tais, c’est sous tes ordres,
Quand les mots déferlent aussi,
A toutes choses tu donnes la vie,
Soyons d’elle capable de nous emparer.
Dans l’esprit du monde,
Qui flotte à la surface des eaux,
Le vieil alchimiste s’inscrit,
L’oreille ouverte, le cœur à l’affut.
Le silence ne doit pas nous faire peur,
Il a ses moments et ses nécessités,
Le vide, il ne faut pas toujours le combler,
Même si sur lui il y aurait de quoi dire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La nuit…
C’est la nuit,
Ce moment où règne le silence.
Mais à mieux écouter
La nuit parle elle aussi.
Elle dit comme elle est nécessaire,
Elle dit son alternance avec le jour,
Pour que de jour il y en ait un nouveau,
Car nos rêves, c'est elle qui les forge.
C’est la nuit,
Ce moment où règne le silence.
Mais à mieux écouter
La nuit parle elle aussi.
Elle dit comme elle est nécessaire,
Elle dit son alternance avec le jour,
Pour que de jour il y en ait un nouveau,
Car nos rêves, c'est elle qui les forge.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Au centre…
Cette pièce ronde,
Obscure, silencieuse.
Partout il y a des portes
Qui ouvrent sur ce qui se crée.
Il est bon parfois
De les laisser fermées,
Pour prendre du repos,
Pour jouir de ce bienfait.
Cette pièce ronde,
Obscure, silencieuse.
Partout il y a des portes
Qui ouvrent sur ce qui se crée.
Il est bon parfois
De les laisser fermées,
Pour prendre du repos,
Pour jouir de ce bienfait.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Foi…
Mon ami avait raison,
Voilà ce qu’à présent je pense,
A cette heure étrange,
Où tout semble remis en question.
Mais le monde est changeant,
De la question, tu n’as pas fait le tour,
Il y aura encore des ouvertures,
N’en doute pas, sois patient.
Je continue de tirer ce fil,
Celui qui m’a mené jusqu’à toi,
Les murs sont imaginaires,
Tout n’est qu’un vaste horizon.
Mon ami avait raison,
Voilà ce qu’à présent je pense,
A cette heure étrange,
Où tout semble remis en question.
Mais le monde est changeant,
De la question, tu n’as pas fait le tour,
Il y aura encore des ouvertures,
N’en doute pas, sois patient.
Je continue de tirer ce fil,
Celui qui m’a mené jusqu’à toi,
Les murs sont imaginaires,
Tout n’est qu’un vaste horizon.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Aux premières et dernières heures...
Comment ai-je pu te haïr,
Toi, ma main ?
Comment-ai-je pu t’aimer,
Toi, mon pied ?
Ici est le milieu,
Ce nombril du monde,
Adam dans ses beaux jours,
Heureux de vivre aux cieux.
Comment ai-je pu te haïr,
Toi, ma main ?
Comment-ai-je pu t’aimer,
Toi, mon pied ?
Ici est le milieu,
Ce nombril du monde,
Adam dans ses beaux jours,
Heureux de vivre aux cieux.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Il était une fois…
Il y a eu un changement,
Que tu as vu venir.
A ta vie, il redonne un sens,
Ce sens qui s’était envolé.
Au bout du chemin tu t’es rendu,
Mais voilà, il s’était allongé,
Tu fermais la porte derrière toi,
Et tout semblait comme neuf.
Là se trouvait une autre histoire,
De celles qu’on te lisait autrefois,
De celles qu’on raconte toujours,
Avec d'autres personnages.
C’était une autre ère, c’était un autre âge,
Mais la fin, tu la connaissais déjà.
C’était celle-là : ils vécurent heureux
Et eurent beaucoup d’enfants.
Il y a eu un changement,
Que tu as vu venir.
A ta vie, il redonne un sens,
Ce sens qui s’était envolé.
Au bout du chemin tu t’es rendu,
Mais voilà, il s’était allongé,
Tu fermais la porte derrière toi,
Et tout semblait comme neuf.
Là se trouvait une autre histoire,
De celles qu’on te lisait autrefois,
De celles qu’on raconte toujours,
Avec d'autres personnages.
C’était une autre ère, c’était un autre âge,
Mais la fin, tu la connaissais déjà.
C’était celle-là : ils vécurent heureux
Et eurent beaucoup d’enfants.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tout ce qu’il me faut…
J’accueille ce silence
Comme un pain délicieux,
Il nourrit mon âme
Encore mieux que mille mots.
J’accueille ce silence
Comme un pain délicieux,
Il nourrit mon âme
Encore mieux que mille mots.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Et pourquoi est-ce que ce chant
Ne s’entend pas quand je parle,
Pourquoi reste-t-il ainsi silencieux ?
Tu m’as dit qu’il provenait du ciel,
Qu’il accompagnait les étoiles,
Que son visage était celui de la lune.
Tu m’as dit qu’il se trouvait sous mes pieds,
Quand je marchais d’un pas lent,
Ou quand j’étais assis sans rien faire.
Tu m’as dit encore qu’il embrassait la Terre,
Qu’il grondait avec les océans.
Moi je t’ai cru, depuis le début.
Ne s’entend pas quand je parle,
Pourquoi reste-t-il ainsi silencieux ?
Tu m’as dit qu’il provenait du ciel,
Qu’il accompagnait les étoiles,
Que son visage était celui de la lune.
Tu m’as dit qu’il se trouvait sous mes pieds,
Quand je marchais d’un pas lent,
Ou quand j’étais assis sans rien faire.
Tu m’as dit encore qu’il embrassait la Terre,
Qu’il grondait avec les océans.
Moi je t’ai cru, depuis le début.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’était un courant rapide,
Ininterrompu,
Poursuivant inlassablement sa route,
Sans rien faire, sans rien construire.
Il fallait s’adapter à ce rythme,
Se laisser emporter,
Sans essayer de comprendre,
Sans essayer de réfléchir.
Et des choses se diraient,
Se diraient inconsciemment,
Et tout resterait obscur,
Mais vers toi l’on marcherait.
Ininterrompu,
Poursuivant inlassablement sa route,
Sans rien faire, sans rien construire.
Il fallait s’adapter à ce rythme,
Se laisser emporter,
Sans essayer de comprendre,
Sans essayer de réfléchir.
Et des choses se diraient,
Se diraient inconsciemment,
Et tout resterait obscur,
Mais vers toi l’on marcherait.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ca file comme le vent
Qui fait danser les arbres,
Qui les fait converser.
Ce sont des images,
Des souvenirs qui s’enchaînent,
Des pensées transitoires.
C’est la vie de l’esprit,
Qui continue, sans répit,
Au-dessous du regard,
De cet œil impartial
Qui observe le fleuve
Sans jamais se mouiller.
Qui fait danser les arbres,
Qui les fait converser.
Ce sont des images,
Des souvenirs qui s’enchaînent,
Des pensées transitoires.
C’est la vie de l’esprit,
Qui continue, sans répit,
Au-dessous du regard,
De cet œil impartial
Qui observe le fleuve
Sans jamais se mouiller.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Comment cela se dit-il
En l’absence de contrôle ?
Quel est le sujet,
N’est-ce que du bruit ?
C’est une chose que l’on découvre
Avec le temps qui avance,
Il charrie des secondes,
Elles véhiculent un sens.
Sens de la circulation,
Sens giratoire,
Juste un petit morceau
Prélevé au hasard.
En l’absence de contrôle ?
Quel est le sujet,
N’est-ce que du bruit ?
C’est une chose que l’on découvre
Avec le temps qui avance,
Il charrie des secondes,
Elles véhiculent un sens.
Sens de la circulation,
Sens giratoire,
Juste un petit morceau
Prélevé au hasard.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
J’ai sorti ce truc
De ma machine à penser,
Une sorte d’arbre
Ou d’objet électrique.
Ca cherche où aller,
Je devine son sens,
Mais ça ira où ça veut,
Et j’en serai content.
Ca pourra bien s’oublier,
Une fois entendu,
Ca ne fera qu’effleurer
Comme un léger coup de vent.
De ma machine à penser,
Une sorte d’arbre
Ou d’objet électrique.
Ca cherche où aller,
Je devine son sens,
Mais ça ira où ça veut,
Et j’en serai content.
Ca pourra bien s’oublier,
Une fois entendu,
Ca ne fera qu’effleurer
Comme un léger coup de vent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Celle là,
Elle se trouvait à la lisière d’un bois,
Elle se tenait tranquille,
Sans rien demander à personne.
Mais moi, quand je l’ai vue,
Je lui ai tout de suite trouver du charme,
Avec son allure de grande dame,
Alors je lui ai pris le bras.
Nous avons marché lentement,
Côte à côte, longeant le petit bois.
Elle commença à me raconter sa vie,
Qui, me dit-elle, débutait par notre rencontre.
Puis, nous nous somme tus.
Inhalant l’air de la campagne, je me suis pris à rêver,
Son bras se faisait de plus en plus léger,
Enfin, me tournant vers elle, je vis qu’elle n'était plus là.
Elle se trouvait à la lisière d’un bois,
Elle se tenait tranquille,
Sans rien demander à personne.
Mais moi, quand je l’ai vue,
Je lui ai tout de suite trouver du charme,
Avec son allure de grande dame,
Alors je lui ai pris le bras.
Nous avons marché lentement,
Côte à côte, longeant le petit bois.
Elle commença à me raconter sa vie,
Qui, me dit-elle, débutait par notre rencontre.
Puis, nous nous somme tus.
Inhalant l’air de la campagne, je me suis pris à rêver,
Son bras se faisait de plus en plus léger,
Enfin, me tournant vers elle, je vis qu’elle n'était plus là.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le temps de l'arbre...
Comme on se viderait du jour,
Pour se souvenir d’un rêve,
On se viderait de l’histoire,
Afin de percevoir un objet.
On serait comme cet homme creux
Qui ressemblerait à une femme,
Qui pourrait entendre les sons,
Qui caresserait cet arbre.
Nous ne serions pas passés sans le voir,
Sans lui dire bonjour, sans lui dire au revoir,
Nous aurions goûté à ce temps,
Qui aurait été celui de cet arbre.
Comme on se viderait du jour,
Pour se souvenir d’un rêve,
On se viderait de l’histoire,
Afin de percevoir un objet.
On serait comme cet homme creux
Qui ressemblerait à une femme,
Qui pourrait entendre les sons,
Qui caresserait cet arbre.
Nous ne serions pas passés sans le voir,
Sans lui dire bonjour, sans lui dire au revoir,
Nous aurions goûté à ce temps,
Qui aurait été celui de cet arbre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les deux petites choses et le panier…
C’est cette chose là que j’ai rencontrée,
Oh, elle n’était pas bien grosse,
Elle tenait dans le creux de ma main.
Et puis il y a eu aussi celle-là,
Petite elle aussi, brune et argentée,
Qui semblait vouloir se tenir debout près de moi.
Je suis parti sans les emporter,
Je n’avais pas assez de place dans ma valise,
Pas même pour ces toutes petites choses.
Cette valise en réalité contient bien peu,
Elle ressemble à un panier percé,
Qui retient à peine mes habits pour la journée.
C’est cette chose là que j’ai rencontrée,
Oh, elle n’était pas bien grosse,
Elle tenait dans le creux de ma main.
Et puis il y a eu aussi celle-là,
Petite elle aussi, brune et argentée,
Qui semblait vouloir se tenir debout près de moi.
Je suis parti sans les emporter,
Je n’avais pas assez de place dans ma valise,
Pas même pour ces toutes petites choses.
Cette valise en réalité contient bien peu,
Elle ressemble à un panier percé,
Qui retient à peine mes habits pour la journée.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le baiser...
Ce n’était pas comme ci,
Ce n’était pas comme ça,
Ce n’était ni ici ni là.
On ne pouvait le comparer,
Car il n’y avait rien d’autre à côté,
On ne pouvait en parler sans éviter l’excédent.
Mais ce surplus n’était pas une erreur,
Il ne retranchait rien à notre bonheur,
Il était comme un arbre ou un buisson,
Qui, en dansant sous les rafales de vent,
Manifestaient cette existence,
Qui, en naissant ici ne mourrait pas ailleurs.
Ce n’était pas comme ci,
Ce n’était pas comme ça,
Ce n’était ni ici ni là.
On ne pouvait le comparer,
Car il n’y avait rien d’autre à côté,
On ne pouvait en parler sans éviter l’excédent.
Mais ce surplus n’était pas une erreur,
Il ne retranchait rien à notre bonheur,
Il était comme un arbre ou un buisson,
Qui, en dansant sous les rafales de vent,
Manifestaient cette existence,
Qui, en naissant ici ne mourrait pas ailleurs.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sas…
Par leur couleur rose bonbon,
Par leur forme de table,
De table en forme de ballon,
Les collines se dessinaient.
Elles marchaient comme le font les arbres,
Comme le font aussi les chats,
Qui réfléchissent au lendemain,
A l’hier et à l’aujourd’hui.
Elles m’offraient un bout de pain,
Un morceau encore bien chaud,
Sorti de cette somnolence,
Où la conscience tâtonne.
Puis, tout redevint semblable
A ce que j’avais vu la veille,
A ce que je voyais chaque jour,
Quand le monde s’ordonnait.
Par leur couleur rose bonbon,
Par leur forme de table,
De table en forme de ballon,
Les collines se dessinaient.
Elles marchaient comme le font les arbres,
Comme le font aussi les chats,
Qui réfléchissent au lendemain,
A l’hier et à l’aujourd’hui.
Elles m’offraient un bout de pain,
Un morceau encore bien chaud,
Sorti de cette somnolence,
Où la conscience tâtonne.
Puis, tout redevint semblable
A ce que j’avais vu la veille,
A ce que je voyais chaque jour,
Quand le monde s’ordonnait.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les solitaires…
Comment est-ce
De s’en aller,
De revenir,
De rester ?
Que veut dire
Se taire ou parler,
Rire ou pleurer,
Haïr ou aimer ?
Est-ce ici ?
Est-ce ailleurs ?
Etait-ce hier ?
Est-ce aujourd’hui ?
Partir, choisir,
Penser, réfléchir…
Les ombres dansent,
Seules, sans cavalier.
Comment est-ce
De s’en aller,
De revenir,
De rester ?
Que veut dire
Se taire ou parler,
Rire ou pleurer,
Haïr ou aimer ?
Est-ce ici ?
Est-ce ailleurs ?
Etait-ce hier ?
Est-ce aujourd’hui ?
Partir, choisir,
Penser, réfléchir…
Les ombres dansent,
Seules, sans cavalier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
J'apprécie beaucoup ce poème.
Et j'en profite pour tenter de placer les miens dans les "sujets similaires".
Peut-être qu'en tapant ici les mots Complies rouges, ça va le faire.
Et j'en profite pour tenter de placer les miens dans les "sujets similaires".
Peut-être qu'en tapant ici les mots Complies rouges, ça va le faire.
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: Cent ans et les poésies opportunes
… D'ailleurs voici l'adresse des Complies rouges :
https://www.forum-metaphysique.com/t12242-les-complies-rouges#608276
https://www.forum-metaphysique.com/t12242-les-complies-rouges#608276
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Merci Magnus !
Bonne idée d'en avoir profité pour mettre ce lien vers tes poèmes !
Bonne idée d'en avoir profité pour mettre ce lien vers tes poèmes !
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
L'île...
Ce matin là, en me réveillant,
Je naquis brouillard.
Il commençait au pied de mon jardin,
Je me crus être l’habitant d’une île.
Il arrêtait mon regard à cette parcelle,
Comme si au-delà rien n’existait.
Mais sur ce point mon savoir me contredit,
Me souvenant soudain de l’existence des collines.
Ce matin là, en me réveillant,
Je naquis brouillard.
Il commençait au pied de mon jardin,
Je me crus être l’habitant d’une île.
Il arrêtait mon regard à cette parcelle,
Comme si au-delà rien n’existait.
Mais sur ce point mon savoir me contredit,
Me souvenant soudain de l’existence des collines.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les joies du désir…
Comme je les aime
Ces segments de laine
Qui me permettent de tricotter
Des morceaux de ma vie.
Ils sont cette envie
Qui me picote les doigts,
Qui me donne des frissons,
Qui vibre dans l’espace.
Je mets là ma volonté,
Je me tiens concentré
En écoutant les sons
Qui parviennent à mon oreille.
J’y met un peu d’ordre,
Je les dispose selon mon goût,
M’arrêtant ici et là
Pour mieux entendre cette voix.
Je donne ce qui vient,
Ce que j’ai, ce que je suis,
Dans cet instant qui me modèle,
Et que j’incarne dans cet ici.
Comme je les aime
Ces segments de laine
Qui me permettent de tricotter
Des morceaux de ma vie.
Ils sont cette envie
Qui me picote les doigts,
Qui me donne des frissons,
Qui vibre dans l’espace.
Je mets là ma volonté,
Je me tiens concentré
En écoutant les sons
Qui parviennent à mon oreille.
J’y met un peu d’ordre,
Je les dispose selon mon goût,
M’arrêtant ici et là
Pour mieux entendre cette voix.
Je donne ce qui vient,
Ce que j’ai, ce que je suis,
Dans cet instant qui me modèle,
Et que j’incarne dans cet ici.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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