Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
Nuage
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Résolution…
Tout est résolu,
Je ne me souviens plus
De ce qui me manquait.
Etait-ce d’ailleurs un manque
Ou quelque chose de trop ?
Cela fait-il une grande différence ?
Maintenant, tout est arrangé.
J’ai hésité avant de me prononcer,
Je craignais que tout ne chavire.
Tout est résolu,
Je ne me souviens plus
De ce qui me manquait.
Etait-ce d’ailleurs un manque
Ou quelque chose de trop ?
Cela fait-il une grande différence ?
Maintenant, tout est arrangé.
J’ai hésité avant de me prononcer,
Je craignais que tout ne chavire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Vieux miroir…
A se laisser saisir,
Par quelques réflexions
Sur la douceur des collines,
Une histoire avait jailli,
Qui était celle d’une âme.
Parvenue à sa propre surface,
On remarquerait une douce lueur,
Elle l’accueillerait,
Elle la donnerait à ce monde
Elle manifesterait sa venue.
Nous sentirions un bref instant
Une ancestrale vibration,
Devant ce vieux miroir, sorti pour l’occasion.
Il avait été enfoui tant qu’il le fallait,
Dans une grande malle, avec d’autres objets.
Ce serait une joie de le retrouver.
Notre cerveau se remplirait de rêves,
De récits gratuits,
Qui n’irriteraient pas le cœur,
Qui nous irrigueraient tout entier.
A se laisser saisir,
Par quelques réflexions
Sur la douceur des collines,
Une histoire avait jailli,
Qui était celle d’une âme.
Parvenue à sa propre surface,
On remarquerait une douce lueur,
Elle l’accueillerait,
Elle la donnerait à ce monde
Elle manifesterait sa venue.
Nous sentirions un bref instant
Une ancestrale vibration,
Devant ce vieux miroir, sorti pour l’occasion.
Il avait été enfoui tant qu’il le fallait,
Dans une grande malle, avec d’autres objets.
Ce serait une joie de le retrouver.
Notre cerveau se remplirait de rêves,
De récits gratuits,
Qui n’irriteraient pas le cœur,
Qui nous irrigueraient tout entier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est une victoire privée de jouissance...
On se souvient de cet intense désir,
On le voit glisser maintenant,
Comme une ombre sur un mur.
On se souvient de cet intense désir,
On le voit glisser maintenant,
Comme une ombre sur un mur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Quelque chose qui n’est rien, et l’inverse…
Il y a quelque chose qui n’est rien :
De cette manière on construit des maisons,
On fabrique des tables, des chaises et bien d’autres objets.
Ces objets ne sont rien, ou plus exactement rien de plus
Que n’importe quel autre objet, celui-ci ou celui-là.
Et puis, il y a aussi quand le rien est quelque chose.
C’est alors comme se promener dans des parcs, sur de géantes avenues,
Comme sillonner de petites rues, dans son imaginaire.
Ce peut être découvrir de fabuleux trésors,
Voler, et bien d’autres choses encore.
L’une n’est pas plus souhaitable que l’autre.
Il y a un moment pour tout, chacune a le sien.
Il y a aussi ces périodes de transitions,
Où l'on délaisse un côté pour passer de l’autre,
Et où tous les deux deviennent apparents.
Ce passage donne naissance à quantité de récits,
A des histoires racontant batailles et conquêtes,
Où notre héros se bat bravement,
Sans jamais perdre espoir, sans se décourager,
Finissant au bout du compte toujours par gagner.
Il y a quelque chose qui n’est rien :
De cette manière on construit des maisons,
On fabrique des tables, des chaises et bien d’autres objets.
Ces objets ne sont rien, ou plus exactement rien de plus
Que n’importe quel autre objet, celui-ci ou celui-là.
Et puis, il y a aussi quand le rien est quelque chose.
C’est alors comme se promener dans des parcs, sur de géantes avenues,
Comme sillonner de petites rues, dans son imaginaire.
Ce peut être découvrir de fabuleux trésors,
Voler, et bien d’autres choses encore.
L’une n’est pas plus souhaitable que l’autre.
Il y a un moment pour tout, chacune a le sien.
Il y a aussi ces périodes de transitions,
Où l'on délaisse un côté pour passer de l’autre,
Et où tous les deux deviennent apparents.
Ce passage donne naissance à quantité de récits,
A des histoires racontant batailles et conquêtes,
Où notre héros se bat bravement,
Sans jamais perdre espoir, sans se décourager,
Finissant au bout du compte toujours par gagner.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tentative de désorganisation autour d’un hippocampe...
Comme à l’origine, ces deux là,
Qui ne sont que rythme :
Un, deux, un un, deux…
Comme ces trois là…complexification.
C’est un début,
Evitons d’évoquer la fin,
Ce serait trop facile,
Bien trop entendu.
Evitons également…
Quoi ? lui par exemple,
Qui n’a rien à faire ici ,
Aussi loin soit-il…
Aussi loin soit-il,
Soit-il de notre sujet,
Trop proche néanmoins, trop en résonnance
Avec ce faux chaos, ce chaos organisé.
Aussi loin soit-il,
De cette musique non orchestrée,
Pas assez loin de ce qu’il fallait dire,
Pour éviter de retomber sur ses pieds.
Comme à l’origine, ces deux là,
Qui ne sont que rythme :
Un, deux, un un, deux…
Comme ces trois là…complexification.
C’est un début,
Evitons d’évoquer la fin,
Ce serait trop facile,
Bien trop entendu.
Evitons également…
Quoi ? lui par exemple,
Qui n’a rien à faire ici ,
Aussi loin soit-il…
Aussi loin soit-il,
Soit-il de notre sujet,
Trop proche néanmoins, trop en résonnance
Avec ce faux chaos, ce chaos organisé.
Aussi loin soit-il,
De cette musique non orchestrée,
Pas assez loin de ce qu’il fallait dire,
Pour éviter de retomber sur ses pieds.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Amen !
J'adore le titre : "Tentative de désorganisation autour d’un hippocampe..."
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Nuage a écrit:Amen !
"Amen", qui rappelons-le, peut se trouver au début comme à la fin d'une phrase, voire en être tout à fait absent, que ce soit au début comme à la fin.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ha ben si tu insistes .....
Attends j'arrive, donne-moi deux secondes ...
Attends j'arrive, donne-moi deux secondes ...
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je n’insiste pas, au contraire, je mentionne le fait que certains propos sont anodins, impliquant le fait qu'il n'y ait aucune raison de leur donner de l'importance en insistant dessus, ce qui se trouve être tout le contraire de l'importance qui leur serait octroyée par un mot tel que amen.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tout l'art et les explications à la loofrg... !
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Oui, je me suis appliqué
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Et c'est appréciable ....
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Quelques minutes d’un long voyage…
C’était la fin de l’automne. Il y en avait eu de nombreux avant celui-là. Les arbres qui se dénudaient, pour certains, déjà entièrement dépouillés, ces arbres étaient la simplicité même. Jean venait d’avoir cinquante ans. Il se déshabillerait, comme un automne. Il se mettrait au lit, il poursuivrait la lecture de ce livre… sans conviction.
Il lirait pendant un quart d’heure avant d’éteindre. Dans cette position, à demi assis, dans l’obscurité totale, il réfléchirait, il écouterait ses pensées. Enfin, à l’appel de son corps, il s’allongerait, puis, rapidement, il s’endormirait.
Ce rituel était celui de chaque soir. Sur ce point, rien n’avait changé. Mais à ce jour il avait cessé d’espérer, cessé de croire à cet on-ne-sait quoi, à un miracle peut-être, à une vie différente, qui ne soit pas sujette à ses inexorables lois. Il ne croyait plus à ces jardins à la française, à une nature qui puisse être contenue par son esprit. Il devait admettre l’idée qu’une passion éternelle puisse ne durer qu’un jour, qu’aucune victoire ne peut être emportée avec soi. Il devait se résoudre à s’oublier lui-même, au bord de cette route, accepter chaque matin d’avoir à tout recommencer.
Il dirait encore parfois ce mot : « Dorénavant » : « Dorénavant, je ne commettrai plus cette erreur, dorénavant je ne croirai plus à ces rêves ; Les jardins de Versailles, je ne croirai plus à leur immortalité ». Etait-ce utile de réfléchir ainsi ? Quelle importance !
Aujourd’hui ou peut-être demain, une douce folie, plus belle que n’importe quoi d’autre en ce monde, pénètrerait chez lui comme un courant d’air par le dessous d’une porte. Sa beauté serait stupéfiante, elle le bouleverserait. Elle le contraindrait à ne vivre que pour elle. Jean serait persuadé d’avoir trouvé un but, le but de sa vie, la pierre sacrée, le Graal. L’engrenage se serait mis en route, aux commandes d’un somptueux décors, le monde deviendrait une pièce de théâtre, et Jean en serait le spectateur. Puis, peu à peu, comme une fleur, cette sublime illusion perdrait de ses couleurs. Comme il était difficile d’accepter l’idée que les fleurs soient éphémères ! Quand ses pétales perdraient de leur vigueur, il essaierait de leur redonner vie, il soufflerait sur la fleur, comme sur des braises, pour lui insuffler sa chaleur, pour la ranimer. Cause perdue, la fleur mourrait. Il aurait dès lors à endurer son absence ; Jean dirait à ce moment là, comme contraint de le faire, en philosophe : « Je veux accueillir la tristesse, faire le deuil d’un morceau de mon existence qui ne reviendra jamais, ce morceau là s’en sera allé comme tout ce qui vient, comme toutes ces choses que nous aimons et qui finissent fatalement par nous être arrachées. »
C’était la fin de l’automne. Il y en avait eu de nombreux avant celui-là. Les arbres qui se dénudaient, pour certains, déjà entièrement dépouillés, ces arbres étaient la simplicité même. Jean venait d’avoir cinquante ans. Il se déshabillerait, comme un automne. Il se mettrait au lit, il poursuivrait la lecture de ce livre… sans conviction.
Il lirait pendant un quart d’heure avant d’éteindre. Dans cette position, à demi assis, dans l’obscurité totale, il réfléchirait, il écouterait ses pensées. Enfin, à l’appel de son corps, il s’allongerait, puis, rapidement, il s’endormirait.
Ce rituel était celui de chaque soir. Sur ce point, rien n’avait changé. Mais à ce jour il avait cessé d’espérer, cessé de croire à cet on-ne-sait quoi, à un miracle peut-être, à une vie différente, qui ne soit pas sujette à ses inexorables lois. Il ne croyait plus à ces jardins à la française, à une nature qui puisse être contenue par son esprit. Il devait admettre l’idée qu’une passion éternelle puisse ne durer qu’un jour, qu’aucune victoire ne peut être emportée avec soi. Il devait se résoudre à s’oublier lui-même, au bord de cette route, accepter chaque matin d’avoir à tout recommencer.
Il dirait encore parfois ce mot : « Dorénavant » : « Dorénavant, je ne commettrai plus cette erreur, dorénavant je ne croirai plus à ces rêves ; Les jardins de Versailles, je ne croirai plus à leur immortalité ». Etait-ce utile de réfléchir ainsi ? Quelle importance !
Aujourd’hui ou peut-être demain, une douce folie, plus belle que n’importe quoi d’autre en ce monde, pénètrerait chez lui comme un courant d’air par le dessous d’une porte. Sa beauté serait stupéfiante, elle le bouleverserait. Elle le contraindrait à ne vivre que pour elle. Jean serait persuadé d’avoir trouvé un but, le but de sa vie, la pierre sacrée, le Graal. L’engrenage se serait mis en route, aux commandes d’un somptueux décors, le monde deviendrait une pièce de théâtre, et Jean en serait le spectateur. Puis, peu à peu, comme une fleur, cette sublime illusion perdrait de ses couleurs. Comme il était difficile d’accepter l’idée que les fleurs soient éphémères ! Quand ses pétales perdraient de leur vigueur, il essaierait de leur redonner vie, il soufflerait sur la fleur, comme sur des braises, pour lui insuffler sa chaleur, pour la ranimer. Cause perdue, la fleur mourrait. Il aurait dès lors à endurer son absence ; Jean dirait à ce moment là, comme contraint de le faire, en philosophe : « Je veux accueillir la tristesse, faire le deuil d’un morceau de mon existence qui ne reviendra jamais, ce morceau là s’en sera allé comme tout ce qui vient, comme toutes ces choses que nous aimons et qui finissent fatalement par nous être arrachées. »
****
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Pourquoi…
Il n’y avait rien là-haut,
Rien n’avait pris forme.
C’était comme commencer à marcher
Avant de connaître sa destination.
C’était ce qu’il y avait de plus vrai,
C’était ce qu’il y avait de plus sincère,
Partir à l’aventure, un pas après l’autre,
Avec ces traces derrière soi.
Se retourner, juste un coup d’œil,
Un regard qui ne soit pas juge,
Incapable en fin de compte de l’être,
Dans cette foule immense.
Marcher, sans savoir jusqu’où,
Ce désire d’exprimer une suave sensation,
Ce besoin de la dire, de la partager,
De trouver quelqu’un à qui la donner.
Il n’y avait rien là-haut,
Rien n’avait pris forme.
C’était comme commencer à marcher
Avant de connaître sa destination.
C’était ce qu’il y avait de plus vrai,
C’était ce qu’il y avait de plus sincère,
Partir à l’aventure, un pas après l’autre,
Avec ces traces derrière soi.
Se retourner, juste un coup d’œil,
Un regard qui ne soit pas juge,
Incapable en fin de compte de l’être,
Dans cette foule immense.
Marcher, sans savoir jusqu’où,
Ce désire d’exprimer une suave sensation,
Ce besoin de la dire, de la partager,
De trouver quelqu’un à qui la donner.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Home…
La vie déserte ces allées,
Emportant avec elle,
Bon nombre de ces créatures étranges,
Créatures ailées ou vivant sous la terre.
Elles sont allées voir ailleurs,
Chercher quelque part la chaleur
D’une imagination débordante,
D’un crâne qui soit un refuge.
Sur la paroi de cette caverne,
Ces ombres avaient longuement dansé ;
Quelqu’un vous ayant averti
Que vous étiez égaré.
Vous cherchiez alors une sortie
Empruntant d’étroits conduits,
Qui ne menaient nulle part,
Qu’à cet éternel point de départ.
Au fond, ce lieu n’était pas si mal,
Un jour, vous y construiriez votre maison,
Vous délaisseriez ces voyages,
Qui ne seraient plus de votre âge.
La vie déserte ces allées,
Emportant avec elle,
Bon nombre de ces créatures étranges,
Créatures ailées ou vivant sous la terre.
Elles sont allées voir ailleurs,
Chercher quelque part la chaleur
D’une imagination débordante,
D’un crâne qui soit un refuge.
Sur la paroi de cette caverne,
Ces ombres avaient longuement dansé ;
Quelqu’un vous ayant averti
Que vous étiez égaré.
Vous cherchiez alors une sortie
Empruntant d’étroits conduits,
Qui ne menaient nulle part,
Qu’à cet éternel point de départ.
Au fond, ce lieu n’était pas si mal,
Un jour, vous y construiriez votre maison,
Vous délaisseriez ces voyages,
Qui ne seraient plus de votre âge.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Veillée…
Le vieux de la vieille,
Veille sur mon sommeil,
C’est la fin du jour,
Prévue depuis toujours.
Je somnole,
Mes idées sont molles,
J’ai peu de volonté,
Je ne suis pas dans la montée.
Je me souviens
De ce temps passé,
Où je rechignais
A prendre du plaisir.
Ma vie était alors sérieuse,
Je lisais du Deleuze,
Dans l’espoir d’apprendre,
Dans le but ensuite de rendre.
Je flotte maintenant,
Comme un grand nuage blanc,
Changeant constamment de forme
Comme l’esprit des gens qui dorment.
Je ne me fais plus de soucis,
Dans mes idées, j’ai fait le tri.
Je chante parfois celles
Qui, à mes nuits, donnent des ailes.
Le vieux de la vieille,
Veille sur mon sommeil,
C’est la fin du jour,
Prévue depuis toujours.
Je somnole,
Mes idées sont molles,
J’ai peu de volonté,
Je ne suis pas dans la montée.
Je me souviens
De ce temps passé,
Où je rechignais
A prendre du plaisir.
Ma vie était alors sérieuse,
Je lisais du Deleuze,
Dans l’espoir d’apprendre,
Dans le but ensuite de rendre.
Je flotte maintenant,
Comme un grand nuage blanc,
Changeant constamment de forme
Comme l’esprit des gens qui dorment.
Je ne me fais plus de soucis,
Dans mes idées, j’ai fait le tri.
Je chante parfois celles
Qui, à mes nuits, donnent des ailes.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Plume…
J’ai dit quantité de choses,
Qui m’ont toutes ensemble semblées
Ne pas peser bien lourd.
Le ton n’était peut-être pas aussi léger,
Qu’elles ne l’auraient mérité,
J’aime que les paroles s’envolent.
Qu’elles s’élèvent jusqu’à cette surface,
Où lorqu’on échange,
Parler ressemble à un chant…
J’ai dit quantité de choses,
Qui m’ont toutes ensemble semblées
Ne pas peser bien lourd.
Le ton n’était peut-être pas aussi léger,
Qu’elles ne l’auraient mérité,
J’aime que les paroles s’envolent.
Qu’elles s’élèvent jusqu’à cette surface,
Où lorqu’on échange,
Parler ressemble à un chant…
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le vieux…
Je passe mes journées,
Assis dans un fauteuil,
En silence, à écouter,
Je vais vous dire quoi :
Le chant d’un oiseau,
Une voiture qui passe,
Un chien qui aboie,
Un âne qui braie.
Puis je ferme les yeux,
Je m’en retourne rêver,
A ces lieux, à ces femmes,
Qui peuplent ma mémoire.
Je passe mes journées,
Assis dans un fauteuil,
En silence, à écouter,
Je vais vous dire quoi :
Le chant d’un oiseau,
Une voiture qui passe,
Un chien qui aboie,
Un âne qui braie.
Puis je ferme les yeux,
Je m’en retourne rêver,
A ces lieux, à ces femmes,
Qui peuplent ma mémoire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’arbre sur le coude…
On se sent tout doucement décliner,
Perdre ces désirs qui autrefois
Brûlaient dans notre poitrine,
Qui exigeaient d’être sur le champ satisfaits.
On se réjouit de ce que la journée nous apporte,
On ne s’inquiète pas des mois ou des années,
Qui auraient jadis servis nos projets,
Dessinant qui nous deviendrions, après.
Nous sommes maintenant qui nous sommes,
Sans d’ailleurs trop y penser,
Notre corps lentement se transforme,
Laissant place à quelques monstruosités.
Bedonnant, les seins aux chevilles,
Devenus le modèle d’un âge qui jadis,
Semblait refuser de s’approcher,
Nous voilà, pourtant, plus apaisés que jamais.
Ce n’est pas grâce à Bouddha,
Ni davantage grâce à Krishna,
C’est simplement grâce à la nature,
Nous mûrissons, c’est chose sûre.
On se sent tout doucement décliner,
Perdre ces désirs qui autrefois
Brûlaient dans notre poitrine,
Qui exigeaient d’être sur le champ satisfaits.
On se réjouit de ce que la journée nous apporte,
On ne s’inquiète pas des mois ou des années,
Qui auraient jadis servis nos projets,
Dessinant qui nous deviendrions, après.
Nous sommes maintenant qui nous sommes,
Sans d’ailleurs trop y penser,
Notre corps lentement se transforme,
Laissant place à quelques monstruosités.
Bedonnant, les seins aux chevilles,
Devenus le modèle d’un âge qui jadis,
Semblait refuser de s’approcher,
Nous voilà, pourtant, plus apaisés que jamais.
Ce n’est pas grâce à Bouddha,
Ni davantage grâce à Krishna,
C’est simplement grâce à la nature,
Nous mûrissons, c’est chose sûre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sur cette quête…
On se laisse embrasser
Par un grand silence,
Que l’on mentionne parfois,
Avec des mots choisis.
Nous ne sommes pas voleurs,
Il pourrait avoir un prix,
Mais nous avons perdu,
La notion des valeurs.
Ce n’est pas au-dessus,
Ce n’est pas en-dessous,
C’est l’âge, c’est tout,
Ils arrivent ensemble.
Le temps passe,
Et le monde avec lui,
C’est une chose qui finit,
Par se faire sans bruit.
On se laisse embrasser
Par un grand silence,
Que l’on mentionne parfois,
Avec des mots choisis.
Nous ne sommes pas voleurs,
Il pourrait avoir un prix,
Mais nous avons perdu,
La notion des valeurs.
Ce n’est pas au-dessus,
Ce n’est pas en-dessous,
C’est l’âge, c’est tout,
Ils arrivent ensemble.
Le temps passe,
Et le monde avec lui,
C’est une chose qui finit,
Par se faire sans bruit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C'est ?
"Il pourrait avoir un prix"
ou
"Il pourrait y avoir un prix"
"Il pourrait avoir un prix"
ou
"Il pourrait y avoir un prix"
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Il pourrait avoir un prix ( ce grand silence )...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C'est quoi un prix ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
J'ai pas envie de décortiquer mes poèmes
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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