Cent ans et les poésies opportunes
+2
Cochonfucius
Nuage
6 participants
Page 14 sur 24
Page 14 sur 24 • 1 ... 8 ... 13, 14, 15 ... 19 ... 24
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sans histoire…
Il y avait bien une histoire,
Mais je ne m’en souviens plus.
Aucune ne l’a remplacée,
Ma mémoire se trouve nue.
Se pourrait-il que j’ai bataillé,
Que je sois monté au balcon d’une dame,
Y-a-t-il eu des cris, y-a-t-il eu des larmes,
Des sourires ou bien des fous rires ?
Ai-je escaladé une montagne ?
Ai-je navigué sur les mers ?
Vraiment, je ne me souviens plus,
Me voici au milieu de nulle part.
Il y avait bien une histoire,
Mais je ne m’en souviens plus.
Aucune ne l’a remplacée,
Ma mémoire se trouve nue.
Se pourrait-il que j’ai bataillé,
Que je sois monté au balcon d’une dame,
Y-a-t-il eu des cris, y-a-t-il eu des larmes,
Des sourires ou bien des fous rires ?
Ai-je escaladé une montagne ?
Ai-je navigué sur les mers ?
Vraiment, je ne me souviens plus,
Me voici au milieu de nulle part.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Il y’en aurait toujours un…
Celui là avait une couleur pâle,
Arrondi sur les côtés,
Avec quelques taches argentées.
Puis en vint un autre,
Il était plus petit,
De l’herbe lui poussait sur le dos.
Le suivant était bien étrange,
On n’aurait su quoi en dire,
Peut-être parlait-il notre langue.
Le quatrième prédisait l’avenir,
Annonçant la venue des suivants,
D’un cinquième, d’un sixième, etc.
Celui là avait une couleur pâle,
Arrondi sur les côtés,
Avec quelques taches argentées.
Puis en vint un autre,
Il était plus petit,
De l’herbe lui poussait sur le dos.
Le suivant était bien étrange,
On n’aurait su quoi en dire,
Peut-être parlait-il notre langue.
Le quatrième prédisait l’avenir,
Annonçant la venue des suivants,
D’un cinquième, d’un sixième, etc.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sous les guerres…
C’est une parole éternelle,
Une parole de paix,
Que les guerres recouvrent,
Jusqu’à ce qu’elles prennent fin.
La voilà alors qui ressurgie,
Complètement intact,
Semblable à ce qu’elle fut toujours,
Message de joie et d’amour.
Elle est comme cette étoile,
Que nous oublions de regarder,
Obnubilés par des affaires
Qui nous semblent importantes.
Mais ces choses-là s’éteignent,
Et l’essentiel rejailli,
Les faisant apparaître
Comme une perte de temps.
C’est une parole éternelle,
Une parole de paix,
Que les guerres recouvrent,
Jusqu’à ce qu’elles prennent fin.
La voilà alors qui ressurgie,
Complètement intact,
Semblable à ce qu’elle fut toujours,
Message de joie et d’amour.
Elle est comme cette étoile,
Que nous oublions de regarder,
Obnubilés par des affaires
Qui nous semblent importantes.
Mais ces choses-là s’éteignent,
Et l’essentiel rejailli,
Les faisant apparaître
Comme une perte de temps.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Quelque part entre ces deux pôles…
Je me suis assis…
A côté de toi,
Sans décider si je t’aimais
Ou si je ne t’aimais pas.
Il y avait cette histoire,
Mais je n’ai pas tranché,
Sans rien en conclure,
J’ai continué ma vie.
J’ai regardé ce paysage
Sous le soleil du soir,
Sans chercher à savoir
S’il me semblait beau ou pas.
Libéré de ces deux pôles,
Voulant me contraindre
A endosser un rôle,
Mon esprit s’est envolé.
Je me suis assis…
A côté de toi,
Sans décider si je t’aimais
Ou si je ne t’aimais pas.
Il y avait cette histoire,
Mais je n’ai pas tranché,
Sans rien en conclure,
J’ai continué ma vie.
J’ai regardé ce paysage
Sous le soleil du soir,
Sans chercher à savoir
S’il me semblait beau ou pas.
Libéré de ces deux pôles,
Voulant me contraindre
A endosser un rôle,
Mon esprit s’est envolé.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les leçons de la nécessité…
Que ce soit pour l’éternité,
Ceci est un mensonge.
L’esprit papillonne,
Se posant sur une seconde ou sur l’autre.
Il n’est pas un adepte du pesant,
Même s’il se laisse parfois traverser,
Par des navires lourdement chargés,
D’un vide disons, accablant.
Devoir vivre lorsqu’on est né,
Dispense les utiles leçons,
Dont chacun se laisse imprégner,
Jour après jour, années après années.
Que ce soit pour l’éternité,
Ceci est un mensonge.
L’esprit papillonne,
Se posant sur une seconde ou sur l’autre.
Il n’est pas un adepte du pesant,
Même s’il se laisse parfois traverser,
Par des navires lourdement chargés,
D’un vide disons, accablant.
Devoir vivre lorsqu’on est né,
Dispense les utiles leçons,
Dont chacun se laisse imprégner,
Jour après jour, années après années.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Introspection…
Retournons à nos moutons…
Vers la voûte céleste j’ai prié,
Les mains jointes, mon Dieu,
Pour que tu me redonnes la joie.
J’avais le cœur bien lourd,
Tu m’as dit : « Là se trouve ton amour,
Là se trouve ta force,
Puises-y et tu renaîtras. »
J’ai donc écouté ta voix,
Et je me suis mis à écrire
Sur ce que je ressentais,
Du fait d’avoir été trahi.
Puis j’ai dit : « Qu’importe,
Je continuerai d’ouvrir ma porte,
Aux voleurs, aux assassins,
Car Toi, tu ne peux m’être volé. »
Retournons à nos moutons…
Vers la voûte céleste j’ai prié,
Les mains jointes, mon Dieu,
Pour que tu me redonnes la joie.
J’avais le cœur bien lourd,
Tu m’as dit : « Là se trouve ton amour,
Là se trouve ta force,
Puises-y et tu renaîtras. »
J’ai donc écouté ta voix,
Et je me suis mis à écrire
Sur ce que je ressentais,
Du fait d’avoir été trahi.
Puis j’ai dit : « Qu’importe,
Je continuerai d’ouvrir ma porte,
Aux voleurs, aux assassins,
Car Toi, tu ne peux m’être volé. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Passant…
C’est dans le vide que je puise parfois,
Pour, sans direction, parler de ce pôle,
Au centre duquel se trouve mon esprit,
Que j’approvisionne en récitant un sutra.
Ici, les muses sont de grandes fainéantes,
Se la coulant douce, entraînées par les pentes,
Passives comme les eaux des montagnes,
Qui glissent vers la mer comme la chose se doit.
Il n’est pas d’action, il n’est pas d’intention,
Rien en ce lieu qui ne soit invention,
Seulement ce court moment à passer,
Qui je le souhaite, agrémentera la journée.
Je passe, je n’ai rien pris ou laissé,
Comme le ferait peut-être un courant d’air,
Qui sur nos nuques, peut toutefois nous plaire,
Ces jours là où il fait si chaud en été.
C’est dans le vide que je puise parfois,
Pour, sans direction, parler de ce pôle,
Au centre duquel se trouve mon esprit,
Que j’approvisionne en récitant un sutra.
Ici, les muses sont de grandes fainéantes,
Se la coulant douce, entraînées par les pentes,
Passives comme les eaux des montagnes,
Qui glissent vers la mer comme la chose se doit.
Il n’est pas d’action, il n’est pas d’intention,
Rien en ce lieu qui ne soit invention,
Seulement ce court moment à passer,
Qui je le souhaite, agrémentera la journée.
Je passe, je n’ai rien pris ou laissé,
Comme le ferait peut-être un courant d’air,
Qui sur nos nuques, peut toutefois nous plaire,
Ces jours là où il fait si chaud en été.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Promenade…
Rien qui ne m’oblige à marcher sur ce chemin,
Rien non plus qui puisse m’en empêcher,
Mon pas s’arrête là où cet autre commence,
Et mon esprit ne fait que danser sur un pied.
Je ne m’inscris pas dans une longue histoire,
Sur ce point présent je me laisse divaguer,
Même si bien sûr je garde en mémoire,
Ces beaux endroits où j’aime tant retourner.
En voici un où je trouve mon confort,
Où nul ne me retient où nul ne m’attend,
Semblable au tout premier jour de l’année,
Quand tout est nouveau, empreint de fraîcheur.
Au fur et à mesure je coupe les fils,
Qui me relient à d’obsolètes passés,
Qui ont cessés à mes yeux d’être utiles,
Les ayant pressé et vidés de leur jus.
Rien qui ne m’oblige à marcher sur ce chemin,
Rien non plus qui puisse m’en empêcher,
Mon pas s’arrête là où cet autre commence,
Et mon esprit ne fait que danser sur un pied.
Je ne m’inscris pas dans une longue histoire,
Sur ce point présent je me laisse divaguer,
Même si bien sûr je garde en mémoire,
Ces beaux endroits où j’aime tant retourner.
En voici un où je trouve mon confort,
Où nul ne me retient où nul ne m’attend,
Semblable au tout premier jour de l’année,
Quand tout est nouveau, empreint de fraîcheur.
Au fur et à mesure je coupe les fils,
Qui me relient à d’obsolètes passés,
Qui ont cessés à mes yeux d’être utiles,
Les ayant pressé et vidés de leur jus.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Voyageur immobile…
C’est juste un petit bonhomme,
Pour qui vivre se suffit à soi-même,
Se bornant à faire ce qu’il aime,
N’aimant pas beaucoup les efforts.
Il traîne parfois un peu ses savates,
Faisant deux trois tours de son jardin,
C’est bien rare qu’il aille plus loin,
Mais quand il le fait, c’est une aventure.
Il ne demande pas davantage de la vie,
Beaucoup lui en firent le reproche,
Et pour le dire, avant tout ses proches,
Incapables de se reconnaître en lui.
Ils disaient : « Tout cela est misère,
Quand feras-tu quelque chose de ta peau ? »
Il répondait qu’il n’avait pas à leur plaire,
Mais eux restaient sur l’idée d’un gâchis.
Pourtant, devant sa persévérance,
Ses amis finirent par se taire,
Quand, ayant fait le tour de la Terre,
Ils ne surent plus trop bien où aller.
C’est juste un petit bonhomme,
Pour qui vivre se suffit à soi-même,
Se bornant à faire ce qu’il aime,
N’aimant pas beaucoup les efforts.
Il traîne parfois un peu ses savates,
Faisant deux trois tours de son jardin,
C’est bien rare qu’il aille plus loin,
Mais quand il le fait, c’est une aventure.
Il ne demande pas davantage de la vie,
Beaucoup lui en firent le reproche,
Et pour le dire, avant tout ses proches,
Incapables de se reconnaître en lui.
Ils disaient : « Tout cela est misère,
Quand feras-tu quelque chose de ta peau ? »
Il répondait qu’il n’avait pas à leur plaire,
Mais eux restaient sur l’idée d’un gâchis.
Pourtant, devant sa persévérance,
Ses amis finirent par se taire,
Quand, ayant fait le tour de la Terre,
Ils ne surent plus trop bien où aller.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Pénétrer l’immobile…
Je porte mon attention sur ce statisme,
Sur cette immobilité de ce début de matinée,
Où le jour vient à peine de se lever.
Il se passe là bien peu de choses,
Rien qui ne veuille retenir mon regard,
Rien qui ne puisse vraiment me distraire.
Et c’est pourquoi je continue de scruter,
Pour sentir cette soif de mouvement,
Qui en moi se révolte de tant d’inertie.
Ainsi, le paysage est devenu mon miroir,
Mes yeux sont fixes, mon esprit s’envole,
Le voici qui parcourt mes galeries intérieures.
Je porte mon attention sur ce statisme,
Sur cette immobilité de ce début de matinée,
Où le jour vient à peine de se lever.
Il se passe là bien peu de choses,
Rien qui ne veuille retenir mon regard,
Rien qui ne puisse vraiment me distraire.
Et c’est pourquoi je continue de scruter,
Pour sentir cette soif de mouvement,
Qui en moi se révolte de tant d’inertie.
Ainsi, le paysage est devenu mon miroir,
Mes yeux sont fixes, mon esprit s’envole,
Le voici qui parcourt mes galeries intérieures.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’homme bleu…
_____________
Il ne se distingue pas de sa couleur,
Qui suffit à le décrire ;
Cette seule information
N’exige aucune interprétation.
Il ne se montre que vers midi,
Quand le soleil ne fait pas d’ombre,
Exposant ce bleu sombre,
Qui du monde est volonté.
_____________
Il ne se distingue pas de sa couleur,
Qui suffit à le décrire ;
Cette seule information
N’exige aucune interprétation.
Il ne se montre que vers midi,
Quand le soleil ne fait pas d’ombre,
Exposant ce bleu sombre,
Qui du monde est volonté.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Du noble et du vulgaire…
C’est tout le contraire de réfléchir
Quand il est question de l’expliquer,
Ce serait se laisser pleinement aller,
Concernant ce qu’il y aurait à en dire.
Il n’y aurait rien qui nous ferait obstacle,
Toute chose en serait l’expression,
Cela ne se donne pas par rations,
Du présent, c’est le plus pur des oracles.
C’est de ce qui est, la perfection,
Rien qui d’une part ne soit de trop,
Rien qui de l’autre ne puisse manquer.
Ce n’est pas trop bas, ce n’est pas trop haut,
Au Japon, on vous invite à boire le thé,
Sensé produire cette compréhension.
C’est tout le contraire de réfléchir
Quand il est question de l’expliquer,
Ce serait se laisser pleinement aller,
Concernant ce qu’il y aurait à en dire.
Il n’y aurait rien qui nous ferait obstacle,
Toute chose en serait l’expression,
Cela ne se donne pas par rations,
Du présent, c’est le plus pur des oracles.
C’est de ce qui est, la perfection,
Rien qui d’une part ne soit de trop,
Rien qui de l’autre ne puisse manquer.
Ce n’est pas trop bas, ce n’est pas trop haut,
Au Japon, on vous invite à boire le thé,
Sensé produire cette compréhension.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est un mot, c’est une phrase,
Ils frémissent, ils vibrent,
Comme les feuilles d’un chêne,
Comme les collines sous la pluie.
C’est peut-être juste un merci ,
Ou qui sait, un au revoir,
Écrits sur le coin d’une table,
Sur une nappe en papier.
Ils frémissent, ils vibrent,
Comme les feuilles d’un chêne,
Comme les collines sous la pluie.
C’est peut-être juste un merci ,
Ou qui sait, un au revoir,
Écrits sur le coin d’une table,
Sur une nappe en papier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Papier origami
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Aimable fissure…
Il n’y a pas de condition
Au fait que je puisse te voir,
Tu es en soi mon regard
Et ce sur quoi il se pose.
Je me suis jadis inventé
Quantité de difficultés,
C’est ainsi que tu te donnais,
Par cette chasse au trésor.
Je ne fais plus d’efforts,
Mais je te repousse un peu,
Juste ce qu’il faut
Pour écrire ce poème ;
Pour que nous soyons deux,
Que nous puissions converser,
Et nous envoyer des baisers,
Se dire que l’on s’aime.
Il n’y a pas de condition
Au fait que je puisse te voir,
Tu es en soi mon regard
Et ce sur quoi il se pose.
Je me suis jadis inventé
Quantité de difficultés,
C’est ainsi que tu te donnais,
Par cette chasse au trésor.
Je ne fais plus d’efforts,
Mais je te repousse un peu,
Juste ce qu’il faut
Pour écrire ce poème ;
Pour que nous soyons deux,
Que nous puissions converser,
Et nous envoyer des baisers,
Se dire que l’on s’aime.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Nord…
D’un bout à l’autre du récit,
Il a regardé droit devant lui,
Il a fixé l’horizon,
Gardant le cap sur son cœur.
Il battait plus lentement,
Mais ce rythme ternaire
Etait resté régulier,
Conscient de sa fonction :
Il libérait cette chaleur,
Ce ne pouvait être une erreur,
Traçant ainsi cette route
Aussi droite qu’un « i ».
Avoir suivi cette direction,
Aura donné à ce présent,
Cette humble raison d’être,
D’où le doute est absent.
D’un bout à l’autre du récit,
Il a regardé droit devant lui,
Il a fixé l’horizon,
Gardant le cap sur son cœur.
Il battait plus lentement,
Mais ce rythme ternaire
Etait resté régulier,
Conscient de sa fonction :
Il libérait cette chaleur,
Ce ne pouvait être une erreur,
Traçant ainsi cette route
Aussi droite qu’un « i ».
Avoir suivi cette direction,
Aura donné à ce présent,
Cette humble raison d’être,
D’où le doute est absent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Abracadabra…
Le temps n’existe pas,
Pas plus que ces histoires que l’on se raconte tout bas.
Elles chutent dans ce précipice,
Entraînant au même moment joie et désolation.
Mais des deux, c’est le rire qui l’emporte
Et ce sentiment exquis de se sentir libéré,
Quand de la part d’un ange, on reçoit ce baiser.
C’est comme revenir à un point de départ,
Comme remettre le compteur à zéro,
Et repartir, pour à nouveau y croire.
Le temps n’existe pas,
Pas plus que ces histoires que l’on se raconte tout bas.
Elles chutent dans ce précipice,
Entraînant au même moment joie et désolation.
Mais des deux, c’est le rire qui l’emporte
Et ce sentiment exquis de se sentir libéré,
Quand de la part d’un ange, on reçoit ce baiser.
C’est comme revenir à un point de départ,
Comme remettre le compteur à zéro,
Et repartir, pour à nouveau y croire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
"Abracadabri .... je suis un cabri !"
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Infini…
C’est par mille yeux
Que prend forme cet objet,
On ne choisit pas un regard,
On glisse sans question.
De forme, il en a mille aussi,
Le voilà comme de l’eau,
Puis il suit cette ondulation,
Qui est celle du feu.
L’eau puis le feu,
Il passe par ces états,
Mais c’est par la non forme
Qu’on le connait le mieux.
C’est par mille yeux
Que prend forme cet objet,
On ne choisit pas un regard,
On glisse sans question.
De forme, il en a mille aussi,
Le voilà comme de l’eau,
Puis il suit cette ondulation,
Qui est celle du feu.
L’eau puis le feu,
Il passe par ces états,
Mais c’est par la non forme
Qu’on le connait le mieux.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Si vivante en mon cœur…
Bien que ma mère soit morte,
J’aurais bien de la peine
A jurer sur sa tête,
Sachant pertinemment
Que je m’apprête à mentir.
Bien que ma mère soit morte,
J’aurais bien de la peine
A jurer sur sa tête,
Sachant pertinemment
Que je m’apprête à mentir.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Seconde peau…
C’est une non histoire dans un non lieu et un non temps.
Enfin si, un temps très court :
Celui que mettrait un caillou que nous aurions lancé au ciel
pour retomber sur le sol d’où il aurait été ramassé.
La Terre affirme ainsi que le caillou est elle, qu’elle est ce caillou,
elle affirme qu’il est impossible que le caillou puisse se distinguer d’elle,
et ce quelque soit la hauteur à laquelle nous le lancerions.
Qu’il ne soit pas posé immobile sur le sol n’y change rien.
Même séparé du sol, le caillou ne peut sortir de la Terre,
car le ciel est la peau de la Terre.
La surface de cette peau, les confins de la Terre,
personne ne les a vus ou pu les toucher,
personne ne sait à quoi ils ressemblent,
et aucun caillou n’a jamais pu les atteindre ou encore moins les traverser.
C’est une non histoire dans un non lieu et un non temps.
Enfin si, un temps très court :
Celui que mettrait un caillou que nous aurions lancé au ciel
pour retomber sur le sol d’où il aurait été ramassé.
La Terre affirme ainsi que le caillou est elle, qu’elle est ce caillou,
elle affirme qu’il est impossible que le caillou puisse se distinguer d’elle,
et ce quelque soit la hauteur à laquelle nous le lancerions.
Qu’il ne soit pas posé immobile sur le sol n’y change rien.
Même séparé du sol, le caillou ne peut sortir de la Terre,
car le ciel est la peau de la Terre.
La surface de cette peau, les confins de la Terre,
personne ne les a vus ou pu les toucher,
personne ne sait à quoi ils ressemblent,
et aucun caillou n’a jamais pu les atteindre ou encore moins les traverser.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Forme humaine…
Tu viens de le rencontrer,
Son regard est quasiment vierge,
Ses habits disent peu de lui,
Son physique est ordinaire.
« Je m’appelle Charles »,
Son prénom s’habille aussitôt
De cette douce voix,
De ce teint pâle, de ces yeux gris.
Durant quelques minutes,
Il te parle de sa vie,
Il est né en Italie,
Et quelques détails encore.
Devant toi se construit
Cette image qui prend forme,
Qui ramasse son récit,
En ce corps, en ce prénom.
Tu viens de le rencontrer,
Son regard est quasiment vierge,
Ses habits disent peu de lui,
Son physique est ordinaire.
« Je m’appelle Charles »,
Son prénom s’habille aussitôt
De cette douce voix,
De ce teint pâle, de ces yeux gris.
Durant quelques minutes,
Il te parle de sa vie,
Il est né en Italie,
Et quelques détails encore.
Devant toi se construit
Cette image qui prend forme,
Qui ramasse son récit,
En ce corps, en ce prénom.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Par le vouloir d’un dieu…
Sans objet est cette joie,
Elle me traverse sans raison,
Je ne puis la situer,
Elle se trouve un peu partout.
Un peu dans mon ventre,
Et aussi un peu dans mes yeux,
Par mes oreilles aussi elle entre,
Par les collines, par les arbres, par les cieux.
Par cet oiseau qui chante, j’en saisi un bout,
Un autre par ce chien aboyant au lointain,
Par cette cloche qui vibre après le dernier coup,
Par cette lueur orangée, celle du matin.
Sans objet est cette joie,
Elle me traverse sans raison,
Je ne puis la situer,
Elle se trouve un peu partout.
Un peu dans mon ventre,
Et aussi un peu dans mes yeux,
Par mes oreilles aussi elle entre,
Par les collines, par les arbres, par les cieux.
Par cet oiseau qui chante, j’en saisi un bout,
Un autre par ce chien aboyant au lointain,
Par cette cloche qui vibre après le dernier coup,
Par cette lueur orangée, celle du matin.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Désir…
Il existe un lieu,
A l’ombre des désirs,
C’est la maison d’un vieux
Qui a tout vécu.
Il a vécu l’amour,
Une soif inextinguible,
Il a vécu cet ailleurs
Qui rend l’ici brûlant.
Il a voulu s’en aller,
Et pouvoir revenir,
Se trouver en tous lieux,
Etre athée, croire en Dieu.
Maintenant, il est assis,
Il ne veut plus s’en aller.
Au loin, rien ne l’attire,
Il voyage en pensée.
Il existe un lieu,
A l’ombre des désirs,
C’est la maison d’un vieux
Qui a tout vécu.
Il a vécu l’amour,
Une soif inextinguible,
Il a vécu cet ailleurs
Qui rend l’ici brûlant.
Il a voulu s’en aller,
Et pouvoir revenir,
Se trouver en tous lieux,
Etre athée, croire en Dieu.
Maintenant, il est assis,
Il ne veut plus s’en aller.
Au loin, rien ne l’attire,
Il voyage en pensée.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Par la présence…
Il suffira de danser,
De dire quelques mots,
Inutiles et utiles à la fois.
D’affirmer tout haut,
Cette vie qui brûle,
Dans le creux de nos cœurs ;
De dire que nous vibrons
D’un désir amoureux,
Ensemencé par Dieu.
A l’âge où nous sommes,
Morts quelque milliers de fois,
Mille fois ressuscités.
Pour toujours, à jamais,
Qui pourrait s’en aller,
Tant qu’existe ce souffle.
Il suffira de danser,
De dire quelques mots,
Inutiles et utiles à la fois.
D’affirmer tout haut,
Cette vie qui brûle,
Dans le creux de nos cœurs ;
De dire que nous vibrons
D’un désir amoureux,
Ensemencé par Dieu.
A l’âge où nous sommes,
Morts quelque milliers de fois,
Mille fois ressuscités.
Pour toujours, à jamais,
Qui pourrait s’en aller,
Tant qu’existe ce souffle.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11683
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Page 14 sur 24 • 1 ... 8 ... 13, 14, 15 ... 19 ... 24
Sujets similaires
» Cent ans et les poésies opportunes
» Les poésies de nos maîtres
» Sagesse du pluvian
» Poésies à l'ombre du Sakura
» Nuits de 2010
» Les poésies de nos maîtres
» Sagesse du pluvian
» Poésies à l'ombre du Sakura
» Nuits de 2010
Page 14 sur 24
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum