Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
Nuage
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tu fais des poèmes vraiment magnifiques, loofrg.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Blanc miroir…
Il y a cette douce joie,
Cette sorte de chaleur,
Celle d’un feu souterrain
Qui brûle dans le ventre.
Ca fait des picotements
Le long de notre dos,
Ca remonte jusqu’au cerveau,
Qui lui donne ses couleurs.
Ce n’est presque rien,
C’est peut-être une circonstance,
Une infime chance
Qu’il ne faut pas négliger.
C’est l’écoute de ces sons,
Qui traversent l’Univers,
Qui les fixe un court instant,
Puis, les laisse s’envoler.
Il y a cette douce joie,
Cette sorte de chaleur,
Celle d’un feu souterrain
Qui brûle dans le ventre.
Ca fait des picotements
Le long de notre dos,
Ca remonte jusqu’au cerveau,
Qui lui donne ses couleurs.
Ce n’est presque rien,
C’est peut-être une circonstance,
Une infime chance
Qu’il ne faut pas négliger.
C’est l’écoute de ces sons,
Qui traversent l’Univers,
Qui les fixe un court instant,
Puis, les laisse s’envoler.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La langue…
C’est l’oreille qui fait tout,
La langue se disperse
En mille et un récits
Qu’elle a très vite oubliés.
Elle parle d’Osiris,
Identifié au soleil,
Puis de la lune,
Reflet de ce dernier.
Elle vagabonde en toute liberté,
Chantant même parfois
Quand le soir est tombé,
L’histoire de Saint Eloi.
Elle ne s’écoute pas,
Elle dérive sur la mer,
Près de cette île charmante,
Qu’elle baptisera « fortunée ».
C’est l’oreille qui fait tout,
La langue se disperse
En mille et un récits
Qu’elle a très vite oubliés.
Elle parle d’Osiris,
Identifié au soleil,
Puis de la lune,
Reflet de ce dernier.
Elle vagabonde en toute liberté,
Chantant même parfois
Quand le soir est tombé,
L’histoire de Saint Eloi.
Elle ne s’écoute pas,
Elle dérive sur la mer,
Près de cette île charmante,
Qu’elle baptisera « fortunée ».
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Parfait miroir…
La colline face à la colline,
La fleur face à la fleur,
Miroir parfait ;
Juste la colline et la fleur.
La colline face à la colline,
La fleur face à la fleur,
Miroir parfait ;
Juste la colline et la fleur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Disparition…
J’ai rangé ma pierre philosophale,
Quelque part, mais je ne sais où.
J’ai fouillé tous mes tiroirs,
J’ai retourné toute la maison.
Au jardin, elle n’y était pas,
J’ai pourtant creusé bien des trous,
Peut-être s’est-elle envolée,
Ai-je fini par me dire.
Ou, qui sait, me suis-je demandé,
Si je ne l’ai pas avalée ?
Ce n'est pas chose impossible,
J’ai voulu en être sûr.
Je suis allé faire une radio,
Mais il n’y avait rien d’anormal,
Je dois me faire à cette idée,
Elle s’est volatilisée.
J’ai rangé ma pierre philosophale,
Quelque part, mais je ne sais où.
J’ai fouillé tous mes tiroirs,
J’ai retourné toute la maison.
Au jardin, elle n’y était pas,
J’ai pourtant creusé bien des trous,
Peut-être s’est-elle envolée,
Ai-je fini par me dire.
Ou, qui sait, me suis-je demandé,
Si je ne l’ai pas avalée ?
Ce n'est pas chose impossible,
J’ai voulu en être sûr.
Je suis allé faire une radio,
Mais il n’y avait rien d’anormal,
Je dois me faire à cette idée,
Elle s’est volatilisée.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ce qui me fait délirer dans ces types de poèmes que tu fait, c'est "l'image", l'expression ....
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La perle nacrée...
Ce sont d’innombrables feuilles,
Qui tremblent par l’action du vent,
Ce sont aussi les nuages,
Silencieux dans le ciel.
C’est un nombre incalculable
D’insectes et d’oiseaux,
Qui, sous notre bon soleil,
Ne se préoccupent pas de nous.
Ce sont les étoiles, si lointaines,
Et pourtant si proches,
Qu’il suffit de lever le nez
Pour observer leur lumière.
Mais bien plus loin s’étant l’Univers,
Loin de nos yeux, de nos oreilles ;
L’homme s’enivre à cette idée
Tant elle ressemble à un rêve.
Ce sont d’innombrables feuilles,
Qui tremblent par l’action du vent,
Ce sont aussi les nuages,
Silencieux dans le ciel.
C’est un nombre incalculable
D’insectes et d’oiseaux,
Qui, sous notre bon soleil,
Ne se préoccupent pas de nous.
Ce sont les étoiles, si lointaines,
Et pourtant si proches,
Qu’il suffit de lever le nez
Pour observer leur lumière.
Mais bien plus loin s’étant l’Univers,
Loin de nos yeux, de nos oreilles ;
L’homme s’enivre à cette idée
Tant elle ressemble à un rêve.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le parler silencieux…
Je voulais creuser avec mon cerveau,
Dans ce monde qu’on m’a offert,
Mais j'étais aveuglé par la nature,
Par le soleil, la lune, les collines.
J’avais sur eux fort peu à dire,
Je tentais tout de même de les décrire,
Essayant d’exprimer au mieux,
Ce qu’il me faisaient comme impressions.
Il y avait aussi les hommes,
Avec eux, je me voyais parler,
Discuter avec légèreté,
De choses et d’autres, de je ne sais quoi.
Mais derrière cet ordinaire,
Persistait tel un non-dit,
La présence de ce mystère,
A chaque seconde qui s’écoulaient.
Il est vrai que je me taisais,
Ou que je remplissais le silence,
Ce qui au fond revient au même,
Comme je le comprends à présent.
Derrière chaque mot,
Derrière chaque phrase,
Je me prenais à penser
A tout ce que nous taisions.
C’était une face de la médaille,
Qui restait toujours à l’ombre,
Mieux valait garder au sombre,
Ce qui se gâte par la lumière.
Je voulais creuser avec mon cerveau,
Dans ce monde qu’on m’a offert,
Mais j'étais aveuglé par la nature,
Par le soleil, la lune, les collines.
J’avais sur eux fort peu à dire,
Je tentais tout de même de les décrire,
Essayant d’exprimer au mieux,
Ce qu’il me faisaient comme impressions.
Il y avait aussi les hommes,
Avec eux, je me voyais parler,
Discuter avec légèreté,
De choses et d’autres, de je ne sais quoi.
Mais derrière cet ordinaire,
Persistait tel un non-dit,
La présence de ce mystère,
A chaque seconde qui s’écoulaient.
Il est vrai que je me taisais,
Ou que je remplissais le silence,
Ce qui au fond revient au même,
Comme je le comprends à présent.
Derrière chaque mot,
Derrière chaque phrase,
Je me prenais à penser
A tout ce que nous taisions.
C’était une face de la médaille,
Qui restait toujours à l’ombre,
Mieux valait garder au sombre,
Ce qui se gâte par la lumière.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Derrière chaque mot,
Derrière chaque phrase,
Je me prenais à penser
A tout ce que nous taisions.
C’était une face de la médaille,
Qui restait toujours à l’ombre,
Mieux valait garder au sombre,
Ce qui se gâte par la lumière.
Tu sais ce que m'inspire cette partie ...
A ce dessin, ces petites sphères tout autour de celle centrale.
Il en manquait une quand je l'ai dessiné, mais à chaque fois que je la mettais (/représentais), cela n'en donnait pas l'effet que je voulais à mon dessin. Le fait qu'il en manque une, en donnait comme le mouvement, un peu comme le cycle de la lune.
Chaque chose pour chaque chose, chaque moment pour chaque moment ; tien cela me rappel un de tes poèmes avec les anges et les démons qui se partagent un jardin
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ha ! Ca y'est, tu t'es mise à explorer ton logiciel photo...cool ! Tu as vu ça fait des trucs incroyables...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je suis toujours sous Picasa 3
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Picasa, j'ai un copain qui s'en sert, il en est vraiment content.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Et il fait du coloriage photos ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Non, il fait juste de la retouche, et ce ne sont pas des photos de dessins qu'il retravaille.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Oui, parce qu'il y a une chose dont je suis quasi sûr, c'est qu'avec Picasa, je ne pourrais jamais prendre une partie d'un dessin faire un travail de couleurs et d'effets, puis en prendre une autre et faire de même etc ...
Picasa, c'est un logiciel de photos pour stocker ou plutôt/surtout visionner les photos.
Picasa, c'est un logiciel de photos pour stocker ou plutôt/surtout visionner les photos.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ha oui, ok, donc, il n'a vraiment que les fonctions de base...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Oui tout à fait. J'ai des options automatiques où je peux faire des trucs ; j'assemble les possibilités et règle les equaliseurs quand il y en a.
Même les couleurs, cela a été un choix automatique qui s'est mis tout seul (option "deux tons") ; après j'ai fait varier un peu pour voir les rendus que je pouvais avoir en poussant le truc, et j'ai réussi à avoir trois tons grâce à un contraste que j'avais déjà placé avant. Par moment sur l'option que j'ai choisi automatiquement, je peux choisir une couleur sur une palette arc-en-ciel, mais je n'ai pas encore compris le truc et puis si c'est pas bon, pour revenir en arrière, faut annuler la dernière option que tu avais choisi, et du coup ça te supprime tout ce que tu avais fait sur cette option automatique.
Mais pour visionner les photos, j'en suis très contente effectivement.
Même les couleurs, cela a été un choix automatique qui s'est mis tout seul (option "deux tons") ; après j'ai fait varier un peu pour voir les rendus que je pouvais avoir en poussant le truc, et j'ai réussi à avoir trois tons grâce à un contraste que j'avais déjà placé avant. Par moment sur l'option que j'ai choisi automatiquement, je peux choisir une couleur sur une palette arc-en-ciel, mais je n'ai pas encore compris le truc et puis si c'est pas bon, pour revenir en arrière, faut annuler la dernière option que tu avais choisi, et du coup ça te supprime tout ce que tu avais fait sur cette option automatique.
Mais pour visionner les photos, j'en suis très contente effectivement.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sans faille…
J’ai cherché une issue
Entre ces deux rochers,
Collés l’un à l’autre,
J’ai rebroussé chemin.
Entre les deux pages d’un roman,
Je me suis mis à prospecter,
Mais nulle page intermédiaire,
Qui puisse l’interrompre.
Tout au bout de la mer,
En vain j’ai scruté,
Dissimulée par les nuages,
La ligne d’horizon.
Où que je veuille creuser,
Je tombe sur des pierres,
On me refuse le passage
A toutes les frontières.
J’ai cherché une issue
Entre ces deux rochers,
Collés l’un à l’autre,
J’ai rebroussé chemin.
Entre les deux pages d’un roman,
Je me suis mis à prospecter,
Mais nulle page intermédiaire,
Qui puisse l’interrompre.
Tout au bout de la mer,
En vain j’ai scruté,
Dissimulée par les nuages,
La ligne d’horizon.
Où que je veuille creuser,
Je tombe sur des pierres,
On me refuse le passage
A toutes les frontières.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Spirale…
C’est un paysage plat,
On n’y discerne aucun relief,
On ne peut s’y enfoncer,
Il ressemble à une page blanche.
On se rappellera de ces excursions,
Si riches, si pleines de fantasmes,
Provoquant de si puissants orgasmes,
Qu’ils pouvaient parfois durer des jours.
Mais on n’échappe pas aux lois de la vie,
C’est vers autre chose maintenant,
Qui bien sûr sera différent,
Qu’il faudra apprendre à tourner son esprit.
Un lien persistera tout de même,
On ne peut se détourner de ce que l’on aime,
On ne peut renier complètement,
Ce qui nous a nourri durant si longtemps.
C’est un paysage plat,
On n’y discerne aucun relief,
On ne peut s’y enfoncer,
Il ressemble à une page blanche.
On se rappellera de ces excursions,
Si riches, si pleines de fantasmes,
Provoquant de si puissants orgasmes,
Qu’ils pouvaient parfois durer des jours.
Mais on n’échappe pas aux lois de la vie,
C’est vers autre chose maintenant,
Qui bien sûr sera différent,
Qu’il faudra apprendre à tourner son esprit.
Un lien persistera tout de même,
On ne peut se détourner de ce que l’on aime,
On ne peut renier complètement,
Ce qui nous a nourri durant si longtemps.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La perle des anciens…
C’est une perle charmante
Qui caresse les sens,
Sa lumière est pâle,
Son reflet est délicat.
Elle n’irrite pas le cœur,
Ne blesse pas le cerveau,
Malgré son mérite,
Elle se tient tout en bas.
On la veut près de soi,
Jamais elle ne nous lasse,
Elle ne provoque nulle peur,
De par sa douce lueur.
Elle étreint la Colère
Qui s’apaise aussitôt,
Elle sèche les larmes
Par une pointe d’humour.
C’est une perle charmante
Qui caresse les sens,
Sa lumière est pâle,
Son reflet est délicat.
Elle n’irrite pas le cœur,
Ne blesse pas le cerveau,
Malgré son mérite,
Elle se tient tout en bas.
On la veut près de soi,
Jamais elle ne nous lasse,
Elle ne provoque nulle peur,
De par sa douce lueur.
Elle étreint la Colère
Qui s’apaise aussitôt,
Elle sèche les larmes
Par une pointe d’humour.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Alchimie…
Ce valeureux oiseau
A de jolies couleurs,
Il plane sur la nuit,
Dont il tire sa lumière.
L’obscurité le porte,
Il en extrait son contraire,
Il y puise constamment,
Elle est comme une mère.
Elle dirige ses actions,
Elle lui donne une intention,
S’élever toujours plus haut,
Tout au-dessus de la mer.
Le bas est pour le haut,
Dirait peut-être cet alchimiste,
Ce que le haut est pour le bas :
Une direction pour la prière.
Ce valeureux oiseau
A de jolies couleurs,
Il plane sur la nuit,
Dont il tire sa lumière.
L’obscurité le porte,
Il en extrait son contraire,
Il y puise constamment,
Elle est comme une mère.
Elle dirige ses actions,
Elle lui donne une intention,
S’élever toujours plus haut,
Tout au-dessus de la mer.
Le bas est pour le haut,
Dirait peut-être cet alchimiste,
Ce que le haut est pour le bas :
Une direction pour la prière.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Réalité…
Depuis ces différents lieux,
Nous observons ce dieu,
Jamais il ne se contredit,
Mais entre nous, il y a débat.
Parfois, lorsqu’il s’exprime,
On peut entendre le chant des oiseaux,
Mais quelque fois il arrive
Qu’il soit question d’un temps gris.
Certains disent que ce n’est pas logique,
Qu’il devrait toujours faire beau temps,
Mais ce dieu ne se préoccupe pas d’eux,
Il dérive avec le courant.
Quand l’envie lui vient de chanter,
Ce sont les autres qui s’insurgent,
Ceux qui disent qu’il devrait faire gris,
Contenter tout le monde serait épuisant.
Alors, sans se soucier de rien,
Il se met à rire ou à pleurer,
Disant ce qui lui passe par la tête,
Tenté parfois par la philosophie.
Mais personne ne la comprend,
Car elle n’a rien de cohérent,
Pourtant, chacune de ses phrases,
Sont des sentences indiscutables.
Peut-être sont-elles trop simples,
Pour nos esprits trop compliqués,
Cherchant à tout une raison,
Alors qu’il se refuse à en donner.
Depuis ces différents lieux,
Nous observons ce dieu,
Jamais il ne se contredit,
Mais entre nous, il y a débat.
Parfois, lorsqu’il s’exprime,
On peut entendre le chant des oiseaux,
Mais quelque fois il arrive
Qu’il soit question d’un temps gris.
Certains disent que ce n’est pas logique,
Qu’il devrait toujours faire beau temps,
Mais ce dieu ne se préoccupe pas d’eux,
Il dérive avec le courant.
Quand l’envie lui vient de chanter,
Ce sont les autres qui s’insurgent,
Ceux qui disent qu’il devrait faire gris,
Contenter tout le monde serait épuisant.
Alors, sans se soucier de rien,
Il se met à rire ou à pleurer,
Disant ce qui lui passe par la tête,
Tenté parfois par la philosophie.
Mais personne ne la comprend,
Car elle n’a rien de cohérent,
Pourtant, chacune de ses phrases,
Sont des sentences indiscutables.
Peut-être sont-elles trop simples,
Pour nos esprits trop compliqués,
Cherchant à tout une raison,
Alors qu’il se refuse à en donner.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’adieu…
Ce monticule de terre,
Surmonté d’une croix,
A trouvé place sur les collines,
Dont j’ai parlé mainte fois.
Les voilà ensoleillées,
Elles attirent mes pas,
Je m’en vais loin de toi,
Ô, ma divine épouse.
Je peux dire que je t’ai aimée,
Mais ma richesse est ailleurs,
Dans le don de l’été,
De toutes les saisons, d’ailleurs.
Mon corps s’est tant engourdi,
Le voilà qui réclame,
Que je le ramène à la vie,
Que je lui redonne ses ailes.
Tu étais pour moi la plus belle,
Nous explorions le réel,
Il y avait sur lui tant à dire,
Nous en tirions un si grand plaisir.
Je dois maintenant te quitter,
Je me suis déjà bien trop attardé,
Mes valises sont déjà faites,
Je te dis adieu, ma tendre tête.
Ce monticule de terre,
Surmonté d’une croix,
A trouvé place sur les collines,
Dont j’ai parlé mainte fois.
Les voilà ensoleillées,
Elles attirent mes pas,
Je m’en vais loin de toi,
Ô, ma divine épouse.
Je peux dire que je t’ai aimée,
Mais ma richesse est ailleurs,
Dans le don de l’été,
De toutes les saisons, d’ailleurs.
Mon corps s’est tant engourdi,
Le voilà qui réclame,
Que je le ramène à la vie,
Que je lui redonne ses ailes.
Tu étais pour moi la plus belle,
Nous explorions le réel,
Il y avait sur lui tant à dire,
Nous en tirions un si grand plaisir.
Je dois maintenant te quitter,
Je me suis déjà bien trop attardé,
Mes valises sont déjà faites,
Je te dis adieu, ma tendre tête.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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