Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le stoïcien…
Toujours ce regard, il ne se trompe jamais,
Il ne distingue pas la fleur de ses épines,
Cette ambivalence du monde désormais,
Est de ce très précieux métal jaune la mine.
Qui sommes-nous donc pour refuser ce qui est ?
Si nous étions Dieu, le monde serait en ruine,
Le sage ne prie pas pour un lit plus douillet,
Car sur son bonheur se pourrait être rapine.
Il pensera que Dieu a tout fait comme il faut,
Pour commander son destin, l’homme est bien trop sot,
C’est ailleurs que se situera sa volonté.
Ce sage ne trouve que dans ce qu’on lui donne,
Jamais il ne pense qu’il y a eu maldonne,
C’est dans ce qu’il a qu’il cherche la panacée.
Toujours ce regard, il ne se trompe jamais,
Il ne distingue pas la fleur de ses épines,
Cette ambivalence du monde désormais,
Est de ce très précieux métal jaune la mine.
Qui sommes-nous donc pour refuser ce qui est ?
Si nous étions Dieu, le monde serait en ruine,
Le sage ne prie pas pour un lit plus douillet,
Car sur son bonheur se pourrait être rapine.
Il pensera que Dieu a tout fait comme il faut,
Pour commander son destin, l’homme est bien trop sot,
C’est ailleurs que se situera sa volonté.
Ce sage ne trouve que dans ce qu’on lui donne,
Jamais il ne pense qu’il y a eu maldonne,
C’est dans ce qu’il a qu’il cherche la panacée.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sentir le vide…
De quelle manière sent-on le vide ?
Je conçois que la question soit bizarre,
Est-ce donc un problème pour thésard ?
Non, vain est d’être en pensée un caïd.
Elle est pour les chercheurs en sensations,
Pour qui aime bien s’assoir en silence,
Qui sur elles sont plein de vigilance,
Ce qui change cette assise en action.
Voilà donc ici ce que j’ai trouvé,
Je le dis, sentez-le si vous pouvez,
J’en ai éprouvé une grande joie.
Le vide ne peut pas se ressentir,
Il faut d’abord sur cela consentir,
Donc, au sentir, il ne s’ajoute pas.
De quelle manière sent-on le vide ?
Je conçois que la question soit bizarre,
Est-ce donc un problème pour thésard ?
Non, vain est d’être en pensée un caïd.
Elle est pour les chercheurs en sensations,
Pour qui aime bien s’assoir en silence,
Qui sur elles sont plein de vigilance,
Ce qui change cette assise en action.
Voilà donc ici ce que j’ai trouvé,
Je le dis, sentez-le si vous pouvez,
J’en ai éprouvé une grande joie.
Le vide ne peut pas se ressentir,
Il faut d’abord sur cela consentir,
Donc, au sentir, il ne s’ajoute pas.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Autant ne pas se réveiller…
Dans son crâne il y avait deux bannières,
L’une était bleue l’autre de couleur rouge,
Dans un stade elle se faisaient la guerre,
Le match, c’était Captieux contre Montrouge.
La partie était vraiment très serrée,
Une équipe marquait d’abord un but,
Et puis le score était égalisé,
Ceci pour le plaisir de Belzébuth.
Se départager était difficile,
Des deux, les tactiques étaient subtiles,
Aussi bien en attaque qu’en défense.
Il fut temps de trancher par mort subite,
Mais le vœu d’une fin prenait la fuite,
Alors, tous furent pris de somnolence.
Dans son crâne il y avait deux bannières,
L’une était bleue l’autre de couleur rouge,
Dans un stade elle se faisaient la guerre,
Le match, c’était Captieux contre Montrouge.
La partie était vraiment très serrée,
Une équipe marquait d’abord un but,
Et puis le score était égalisé,
Ceci pour le plaisir de Belzébuth.
Se départager était difficile,
Des deux, les tactiques étaient subtiles,
Aussi bien en attaque qu’en défense.
Il fut temps de trancher par mort subite,
Mais le vœu d’une fin prenait la fuite,
Alors, tous furent pris de somnolence.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Deux faces…
Ai-je ordonné l’arrivée du printemps ?
Je l’aime, mais puis-je le retenir ?
Cette jolie fleur jaune a fait son temps,
Sur soi, quelqu’un pourrait aussi le dire.
Le fruit pleur quand il dépose ses graines,
Il chante aussi, car cela est sa joie,
C’est son désir, mais c’est aussi sa peine,
Il obéit de la sorte à la loi.
Il enrichit le royaume de Dieu,
Se retirant à la fois de ce lieu,
Il laisse là ce qui est son trésor.
Il ne l’emporte pas au paradis,
Là, il se dépouille de ses habits,
Au ciel, on connait bien le poids de l’or.
Ai-je ordonné l’arrivée du printemps ?
Je l’aime, mais puis-je le retenir ?
Cette jolie fleur jaune a fait son temps,
Sur soi, quelqu’un pourrait aussi le dire.
Le fruit pleur quand il dépose ses graines,
Il chante aussi, car cela est sa joie,
C’est son désir, mais c’est aussi sa peine,
Il obéit de la sorte à la loi.
Il enrichit le royaume de Dieu,
Se retirant à la fois de ce lieu,
Il laisse là ce qui est son trésor.
Il ne l’emporte pas au paradis,
Là, il se dépouille de ses habits,
Au ciel, on connait bien le poids de l’or.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sous le radis…
Il était noble, il était prince, il était roi,
Mais tout aussi bien clochard vêtu de guenilles,
De son royaume, il visitait tous les endroits,
Et mêmes ceux-là que la destinée torpille.
Après avoir goûté aux joies du paradis,
Il redescendait dans les sous-sols de la Terre,
Ce séjour où rien ne valait plus qu’un radis,
Mais ce radis, pensa-t-il, avait bien un père.
Poussant sur le deuxième barreau de l’échelle,
Notre roi gueux qui portait dans son dos des ailes,
D’un haut barreau redescendit sur le premier.
Vu de là, le radis lui paraissait sublime,
Sur le champ, il écrivit un poème en rimes,
Vantant son goût, à ce léger piquant allié.
Il était noble, il était prince, il était roi,
Mais tout aussi bien clochard vêtu de guenilles,
De son royaume, il visitait tous les endroits,
Et mêmes ceux-là que la destinée torpille.
Après avoir goûté aux joies du paradis,
Il redescendait dans les sous-sols de la Terre,
Ce séjour où rien ne valait plus qu’un radis,
Mais ce radis, pensa-t-il, avait bien un père.
Poussant sur le deuxième barreau de l’échelle,
Notre roi gueux qui portait dans son dos des ailes,
D’un haut barreau redescendit sur le premier.
Vu de là, le radis lui paraissait sublime,
Sur le champ, il écrivit un poème en rimes,
Vantant son goût, à ce léger piquant allié.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Celui qui repoussait Dieu…
Je ne parviens pas à te chasser hors de moi,
Tu me colles à la peau, me disant de me taire,
Comme si tu avais inondé ciel et terre,
Comment dois-je faire pour lutter contre toi ?
Tu sembles ne plus désirer que je te rêve,
Ton ordre est celui maintenant que je te vive :
« Va, cours, vol, ceci est pour toi ma directive »
Comme je voudrais que ce ne soit qu’une trêve.
Vivre Seigneur, n’est pas chose que j’ai apprise,
Quand je t’oublie, voilà qu’à l’instant je m’enlise,
Il me faut m’incliner, comme la tour de Pise.
Ne retire pas de sous mon œil tes hauteurs,
Entends qu’elles sont ce qui fait battre mon cœur,
Je ne vibre vraiment qu’en voyant ta lueur.
Je ne parviens pas à te chasser hors de moi,
Tu me colles à la peau, me disant de me taire,
Comme si tu avais inondé ciel et terre,
Comment dois-je faire pour lutter contre toi ?
Tu sembles ne plus désirer que je te rêve,
Ton ordre est celui maintenant que je te vive :
« Va, cours, vol, ceci est pour toi ma directive »
Comme je voudrais que ce ne soit qu’une trêve.
Vivre Seigneur, n’est pas chose que j’ai apprise,
Quand je t’oublie, voilà qu’à l’instant je m’enlise,
Il me faut m’incliner, comme la tour de Pise.
Ne retire pas de sous mon œil tes hauteurs,
Entends qu’elles sont ce qui fait battre mon cœur,
Je ne vibre vraiment qu’en voyant ta lueur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Scatophage du fumier...
Quand les collines sont trop éclatantes,
Comme c’est le cas les jours de printemps,
Ce poète mystique plus ne chante,
Tous ses mots sont emportés par le vent.
Il aime mieux l’ombre que la lumière,
Car l’ombre le rend beaucoup plus bavard ;
Dans la lumière, on a plus qu’à se taire,
Il est je crois amoureux de ses tares.
Il batifole dans cette chaleur,
La douce chaleur de ses excréments,
Dans lesquels, il injectera son sang.
Ce concentré de forces biologiques,
Dont nul ne voudra faire son picnic,
Est pour la mouche le plus grand bonheur.
Quand les collines sont trop éclatantes,
Comme c’est le cas les jours de printemps,
Ce poète mystique plus ne chante,
Tous ses mots sont emportés par le vent.
Il aime mieux l’ombre que la lumière,
Car l’ombre le rend beaucoup plus bavard ;
Dans la lumière, on a plus qu’à se taire,
Il est je crois amoureux de ses tares.
Il batifole dans cette chaleur,
La douce chaleur de ses excréments,
Dans lesquels, il injectera son sang.
Ce concentré de forces biologiques,
Dont nul ne voudra faire son picnic,
Est pour la mouche le plus grand bonheur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Jamais arrivé…
Il a cinq ans, son petit frère vient de naître.
Il se promettra d’être pour lui un exemple,
Il voudra de son avenir être le temple,
Lui en donner les clefs, comme le font les prêtres.
Pour ce projet, le voilà avide d’apprendre,
Jamais satisfait, il ne se repose pas,
Ironique, la mort le suivra pas à pas,
Lui disant : « Allons, qu’y a-t-il donc à comprendre !? »
Il ne veut pas promettre des cendres à son frère,
Non, il veut lui transmettre un univers brûlant,
Où tous les âges peuvent être captivants.
Il désire lui-même rester un enfant,
Et même si ses forces s’en vont lentement,
Conserver ce regard, à tout sacre contraire.
Il a cinq ans, son petit frère vient de naître.
Il se promettra d’être pour lui un exemple,
Il voudra de son avenir être le temple,
Lui en donner les clefs, comme le font les prêtres.
Pour ce projet, le voilà avide d’apprendre,
Jamais satisfait, il ne se repose pas,
Ironique, la mort le suivra pas à pas,
Lui disant : « Allons, qu’y a-t-il donc à comprendre !? »
Il ne veut pas promettre des cendres à son frère,
Non, il veut lui transmettre un univers brûlant,
Où tous les âges peuvent être captivants.
Il désire lui-même rester un enfant,
Et même si ses forces s’en vont lentement,
Conserver ce regard, à tout sacre contraire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Apocalypse…
Il n’y a aucune échelle, pas de barreaux,
Il n’y a nulle part ni dessus ni dessous,
La mer a inondé le bas comme le haut,
L’on se quitte puis l’on se rejoint, voilà tout.
Cette dynamique se trouve dans le cœur,
Elle fait résonner une totalité,
L’intelligence et la bêtise sont des sœurs,
On exalte l’une en ayant l’autre gommée.
C’est un podium, on y monte et on en descend,
Autrefois félicités par notre maman,
Nous voyons Dieu prendre cette place à présent.
Soi-même on se double, puis encore on se dépasse,
Celui qui ne voit rien à dépasser, trépasse,
Aussi, en réserve, il faut avoir des échasses.
Il n’y a aucune échelle, pas de barreaux,
Il n’y a nulle part ni dessus ni dessous,
La mer a inondé le bas comme le haut,
L’on se quitte puis l’on se rejoint, voilà tout.
Cette dynamique se trouve dans le cœur,
Elle fait résonner une totalité,
L’intelligence et la bêtise sont des sœurs,
On exalte l’une en ayant l’autre gommée.
C’est un podium, on y monte et on en descend,
Autrefois félicités par notre maman,
Nous voyons Dieu prendre cette place à présent.
Soi-même on se double, puis encore on se dépasse,
Celui qui ne voit rien à dépasser, trépasse,
Aussi, en réserve, il faut avoir des échasses.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Costume du vide…
Les collines avaient rempli le ciel,
Disparaissant ensuite sous un arbre,
Par la rime, émergea le goût du miel,
Qui s’éclipsa, sous la froideur du marbre.
Réchauffé plus tard par une fleur jaune,
Sur laquelle s’était posée une abeille,
Du marbre s'échappa l’abondante faune,
Qui jouissait joyeusement du soleil.
Entrant et sortant ainsi de moi-même,
Me perdant d’abord, puis me retrouvant,
Collé à la cadence du poème,
Je m’oubliais dans la douce rigueur,
En elle, je m’en allais dérivant,
D’un grand vide, me faisant l’habilleur.
Les collines avaient rempli le ciel,
Disparaissant ensuite sous un arbre,
Par la rime, émergea le goût du miel,
Qui s’éclipsa, sous la froideur du marbre.
Réchauffé plus tard par une fleur jaune,
Sur laquelle s’était posée une abeille,
Du marbre s'échappa l’abondante faune,
Qui jouissait joyeusement du soleil.
Entrant et sortant ainsi de moi-même,
Me perdant d’abord, puis me retrouvant,
Collé à la cadence du poème,
Je m’oubliais dans la douce rigueur,
En elle, je m’en allais dérivant,
D’un grand vide, me faisant l’habilleur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Gravité…
Il y a là ce qui vient à passer,
Le présent, qui recouvre le passé,
Ces choses, d’être là ont leurs raisons,
Nous parlons ensuite de déraison.
Il se trouve être emporté, ce poète,
Par le vol élégant des blanches mouettes,
Ou par la laideur des vieux caniveaux,
Tout lui semblant être au même niveau.
Un jour, il fut pris comme de panique,
Il s’était dit : « Où vais-je bien allé ?
Je me sens comme à bord du Titanic,
Mon esprit semble à présent asséché. »
Là, ses pensées ont frappé à la porte,
« Depuis toujours, nous sommes tes alliés. »
Idiot ! il pensait qu’elles étaient mortes.
« Maintenant, dit-il, je vais vous choyer. »
« De musique, je vais vous habiller,
Que vous soyez gaies, que vous soyez tristes,
Toutes vous serez sur la longue liste,
De ce que je ne veux plus gaspiller ! »
« Je vous aimerai telles que vous êtes,
Mon plaisir sera celui de vous dire,
Nous décapiterons ce vaillant sire,
Dont la gravité couronne la tête. »
Il y a là ce qui vient à passer,
Le présent, qui recouvre le passé,
Ces choses, d’être là ont leurs raisons,
Nous parlons ensuite de déraison.
Il se trouve être emporté, ce poète,
Par le vol élégant des blanches mouettes,
Ou par la laideur des vieux caniveaux,
Tout lui semblant être au même niveau.
Un jour, il fut pris comme de panique,
Il s’était dit : « Où vais-je bien allé ?
Je me sens comme à bord du Titanic,
Mon esprit semble à présent asséché. »
Là, ses pensées ont frappé à la porte,
« Depuis toujours, nous sommes tes alliés. »
Idiot ! il pensait qu’elles étaient mortes.
« Maintenant, dit-il, je vais vous choyer. »
« De musique, je vais vous habiller,
Que vous soyez gaies, que vous soyez tristes,
Toutes vous serez sur la longue liste,
De ce que je ne veux plus gaspiller ! »
« Je vous aimerai telles que vous êtes,
Mon plaisir sera celui de vous dire,
Nous décapiterons ce vaillant sire,
Dont la gravité couronne la tête. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ô mon amour,
Tu es si profondément dans mon coeur,
Pourquoi aurais-je besoin de penser à toi ?
Tu es si profondément dans mon coeur,
Pourquoi aurais-je besoin de penser à toi ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’apôtre…
Coquille de noix vibrante,
Sur le fleuve de l’existence,
Elle glisse sur le courant,
Ignorante du mouvement.
L’eau semble immobile
Sans le grand et le petit,
Ils dégagent une lumière,
Ils ont la même source.
Il est midi, elle luit intensément,
Nous disons que cela est grand,
A l’heure du crépuscule,
Nous parlons d’un plus petit.
Nous sommes plein d’appétits,
Cette chair que nous mangeons,
C’est bien je crois la nôtre,
De soi-même, l’on est l’apôtre.
Coquille de noix vibrante,
Sur le fleuve de l’existence,
Elle glisse sur le courant,
Ignorante du mouvement.
L’eau semble immobile
Sans le grand et le petit,
Ils dégagent une lumière,
Ils ont la même source.
Il est midi, elle luit intensément,
Nous disons que cela est grand,
A l’heure du crépuscule,
Nous parlons d’un plus petit.
Nous sommes plein d’appétits,
Cette chair que nous mangeons,
C’est bien je crois la nôtre,
De soi-même, l’on est l’apôtre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Eternité…
Il est là-bas, il est ici,
Il est avant, il est après,
Il est idiot, il est savant,
Il est derrière, il est devant.
Il n’y a ni chaise ni lit,
Le sol est en feu,
Horizon est le ciel,
Horizon est la terre.
Noir est le blanc,
Blanc est le noir,
Fontaine éternelle,
Bonjour, au revoir.
Il est là-bas, il est ici,
Il est avant, il est après,
Il est idiot, il est savant,
Il est derrière, il est devant.
Il n’y a ni chaise ni lit,
Le sol est en feu,
Horizon est le ciel,
Horizon est la terre.
Noir est le blanc,
Blanc est le noir,
Fontaine éternelle,
Bonjour, au revoir.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La 666ème porte…
Ce sont 999 portes.
Chacune peut ouvrir
Celle qui est fermée.
Ce sont 999 portes.
Chacune peut ouvrir
Celle qui est fermée.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tout vibrant…
Une mouche marche sur la vitre,
Les oiseaux chantent, je les entends,
Les branches des arbres dansent,
Au rythme que leur imprime le vent.
De ce grand orchestre ce sont les vibrations,
Ca bouge, il y a les couleurs du printemps,
Les feuilles des arbres au vert naissant,
Le doux parfum qui se dégage des fleurs.
La vibration du monde est mouvement,
Elle est ce qui vient toucher nos sens,
C’est un spectacle permanent,
Même les montagnes changent de couleur.
Une mouche marche sur la vitre,
Les oiseaux chantent, je les entends,
Les branches des arbres dansent,
Au rythme que leur imprime le vent.
De ce grand orchestre ce sont les vibrations,
Ca bouge, il y a les couleurs du printemps,
Les feuilles des arbres au vert naissant,
Le doux parfum qui se dégage des fleurs.
La vibration du monde est mouvement,
Elle est ce qui vient toucher nos sens,
C’est un spectacle permanent,
Même les montagnes changent de couleur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Monde couronné…
Sensations douces et amères,
Matière et esprit,
Le ciel et la terre,
Mélangés avec patience.
C’est un liquide homogène,
Qui par ce biais fut obtenu,
Le sage s’en désaltère,
A petites gorgées.
Toute chose a survécu,
Rien ne fut éliminé,
Un démon passe parfois,
Qui raconte son histoire.
Un plus démon que lui,
Autrefois le bâillonnait,
Son dos affublé,
De fausses ailes d’ange.
Ne le condamnons pas,
A tous ces personnages,
Ouvrons grand la porte,
Accueillons-les à notre table ;
Cette grande table,
Où personne ne préside,
Où la couronne est à celui
Qui prendra la parole.
Sensations douces et amères,
Matière et esprit,
Le ciel et la terre,
Mélangés avec patience.
C’est un liquide homogène,
Qui par ce biais fut obtenu,
Le sage s’en désaltère,
A petites gorgées.
Toute chose a survécu,
Rien ne fut éliminé,
Un démon passe parfois,
Qui raconte son histoire.
Un plus démon que lui,
Autrefois le bâillonnait,
Son dos affublé,
De fausses ailes d’ange.
Ne le condamnons pas,
A tous ces personnages,
Ouvrons grand la porte,
Accueillons-les à notre table ;
Cette grande table,
Où personne ne préside,
Où la couronne est à celui
Qui prendra la parole.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le dôme…
Vers cette lanterne l’on se tourne,
Pour la prendre un moment dans sa main,
La voilà éclairant le silence et la nuit,
Qui se mettent à briller doucement.
Toujours existera cette lumière,
Nous la voyons prendre appuie sur la terre,
Tournant autour de ce moyeu,
Influençant son immobilité.
Par la façon dont on le regarde,
Selon l’endroit où l’on se trouve sur la roue,
Il peut à nos yeux changer de formes,
De couleurs, d’odeurs, de vibrations.
Ceci fut exprimé par les anciens.
Par la manière dont notre science murit,
Nous les rejoignons petit à petit,
Par la clarté, le mystère s’épaissit.
Cet endroit où finit par se cogner l’œil,
Peut nous sembler avoir été repoussé,
Mais toujours arrive ce plus loin,
Sur lequel butent toutes les époques.
Le dôme semblera toujours plus haut,
Calculé autrefois en centimètres,
Aujourd’hui, c’est en années-lumière,
Mais en vrai, la distance est la même.
Vers cette lanterne l’on se tourne,
Pour la prendre un moment dans sa main,
La voilà éclairant le silence et la nuit,
Qui se mettent à briller doucement.
Toujours existera cette lumière,
Nous la voyons prendre appuie sur la terre,
Tournant autour de ce moyeu,
Influençant son immobilité.
Par la façon dont on le regarde,
Selon l’endroit où l’on se trouve sur la roue,
Il peut à nos yeux changer de formes,
De couleurs, d’odeurs, de vibrations.
Ceci fut exprimé par les anciens.
Par la manière dont notre science murit,
Nous les rejoignons petit à petit,
Par la clarté, le mystère s’épaissit.
Cet endroit où finit par se cogner l’œil,
Peut nous sembler avoir été repoussé,
Mais toujours arrive ce plus loin,
Sur lequel butent toutes les époques.
Le dôme semblera toujours plus haut,
Calculé autrefois en centimètres,
Aujourd’hui, c’est en années-lumière,
Mais en vrai, la distance est la même.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Voyages…
Du centre du cercle,
Tout est à égale distance,
Ni plus près ni plus loin.
Ce point se déplace,
Et tout se meut avec lui,
Voilà notre paradis.
Ainsi délogé ;
Par l’influence céleste
Il se laisse dériver.
Fluide comme l’eau,
Qui a tout donne la vie
Il est partout chez lui :
Au sein des étoiles,
Des planètes inconnues,
Qu’il se prend à rêver,
Dans le cœur des hommes,
Dans celui d’une pomme,
Au goût divinement sucré.
Du centre du cercle,
Tout est à égale distance,
Ni plus près ni plus loin.
Ce point se déplace,
Et tout se meut avec lui,
Voilà notre paradis.
Ainsi délogé ;
Par l’influence céleste
Il se laisse dériver.
Fluide comme l’eau,
Qui a tout donne la vie
Il est partout chez lui :
Au sein des étoiles,
Des planètes inconnues,
Qu’il se prend à rêver,
Dans le cœur des hommes,
Dans celui d’une pomme,
Au goût divinement sucré.
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Lester le paradis…
C’était une joie souterraine,
Comme une lumière sur le monde,
Éclairant les sentiments humains,
Leurs dissonantes mélodies.
C’était d’une grande richesse,
C’était le vol d’un oiseau,
Son cadavre gisant dans l’herbe,
Dévoré par les fourmis.
C’était le parfum d’une fleur,
Un fruit qui avait pourri,
C’était la pleine forme,
La vieillesse, la maladie.
C’était les choses telles qu’elles sont,
Telles que Dieu les avait voulues,
Quand l’homme monte jusqu’à ses yeux,
Délivré de ce qu’il veut.
C’était une joie souterraine,
Comme une lumière sur le monde,
Éclairant les sentiments humains,
Leurs dissonantes mélodies.
C’était d’une grande richesse,
C’était le vol d’un oiseau,
Son cadavre gisant dans l’herbe,
Dévoré par les fourmis.
C’était le parfum d’une fleur,
Un fruit qui avait pourri,
C’était la pleine forme,
La vieillesse, la maladie.
C’était les choses telles qu’elles sont,
Telles que Dieu les avait voulues,
Quand l’homme monte jusqu’à ses yeux,
Délivré de ce qu’il veut.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Qui plus près, qui plus loin…
Mille fois je te visite,
Toi qui es l’axe du monde,
Admirant ces planètes
Qui gravitent autour de toi.
Mercure, brûlante,
Pluton, où il fait froid,
Ne sont pas si différentes,
Non, je ne le crois pas.
Tu les aimes tout autant,
Le chaud comme le froid,
Le près comme le loin,
Ensemble se répondent.
Leur langue est différente,
Mais des paroles se croisent,
Finalement, ils se comprennent,
C’est une joyeuse danse.
Mille fois je te visite,
Toi qui es l’axe du monde,
Admirant ces planètes
Qui gravitent autour de toi.
Mercure, brûlante,
Pluton, où il fait froid,
Ne sont pas si différentes,
Non, je ne le crois pas.
Tu les aimes tout autant,
Le chaud comme le froid,
Le près comme le loin,
Ensemble se répondent.
Leur langue est différente,
Mais des paroles se croisent,
Finalement, ils se comprennent,
C’est une joyeuse danse.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
De la durée d’un rêve…
Il y a ces images qui se chevauchent,
Certaines de très courte durée,
Comme celle de ces vertes collines,
Vues depuis les hauteurs de l’oiseau.
Elles sont sobrement goûtées,
Défiant par là les lois du temps,
Tels ces rêves durant l’éternité,
Qui serait celle de l’instant.
Il y a ces images qui se chevauchent,
Certaines de très courte durée,
Comme celle de ces vertes collines,
Vues depuis les hauteurs de l’oiseau.
Elles sont sobrement goûtées,
Défiant par là les lois du temps,
Tels ces rêves durant l’éternité,
Qui serait celle de l’instant.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Monnaie...
Pièce,
Ronde,
Percée d'un trou central carré.
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Géométrie mouvante…
Une sphère en rotation,
A l’axe en diagonale,
Possédait trois satellites,
A peu près de même taille.
Elle tournait autour d’un cube,
De couleur azurée,
Contrastant avec la sphère,
Disons, de couleur ambrée.
Le tout se trouvait dans le ventre,
D’un dragon bicéphale,
Qui à l’ombre d’un arbre,
Somnolait tranquillement.
Le soleil à l’horizon,
Non loin de se coucher,
Annonçait la soirée,
Qui allait être animée.
Une sphère en rotation,
A l’axe en diagonale,
Possédait trois satellites,
A peu près de même taille.
Elle tournait autour d’un cube,
De couleur azurée,
Contrastant avec la sphère,
Disons, de couleur ambrée.
Le tout se trouvait dans le ventre,
D’un dragon bicéphale,
Qui à l’ombre d’un arbre,
Somnolait tranquillement.
Le soleil à l’horizon,
Non loin de se coucher,
Annonçait la soirée,
Qui allait être animée.
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