Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les mondes…
Entre les collines et celui qui les voit,
Le poète de sa plus belle plume,
S’applique à tracer un joli trait d’union.
Mais à ne pas enfermer ce dernier,
Dans ce qui serait une prose pleine d’envolées,
On se dit qu’il n’est homme qui le soit :
Du mathématicien plongé dans ses calculs,
Au philosophe aux réflexions étonnantes,
Jusqu’au patriarche prolongeant des histoires.
Finalement, les collines sont des miroirs,
Et chacun y voit somme toute ce qu’il veut,
Parlant d’elles grâce à des mots appris.
Affirmons que les choses sont bien ainsi,
Que Dieu n’a pas voulu qu’elles soient autrement,
Que d’une colline, l’homme en fasse cent.
Entre les collines et celui qui les voit,
Le poète de sa plus belle plume,
S’applique à tracer un joli trait d’union.
Mais à ne pas enfermer ce dernier,
Dans ce qui serait une prose pleine d’envolées,
On se dit qu’il n’est homme qui le soit :
Du mathématicien plongé dans ses calculs,
Au philosophe aux réflexions étonnantes,
Jusqu’au patriarche prolongeant des histoires.
Finalement, les collines sont des miroirs,
Et chacun y voit somme toute ce qu’il veut,
Parlant d’elles grâce à des mots appris.
Affirmons que les choses sont bien ainsi,
Que Dieu n’a pas voulu qu’elles soient autrement,
Que d’une colline, l’homme en fasse cent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Voiler la vérité…
Il parlait de la couleur du ciel,
Du vent qui agitait les herbes,
D’une femme qui passait chaque matin,
Et qui se promenait avec son chien.
Il parlait d’un ami de lycée,
Des filles qu’il avait rencontrées,
De sa première voiture,
De son premier appartement.
Il parlait de ce rêve étrange,
Auquel il ne trouvait pas de sens,
Il l'avait raconté à son frère,
Car il s’était trouvé dedans.
Bref, il parlait de quantité de choses,
Se dispersant dans ses souvenirs,
Le pourquoi de ce surgissement,
Il le connaissait, bien évidemment.
Il parlait de la couleur du ciel,
Du vent qui agitait les herbes,
D’une femme qui passait chaque matin,
Et qui se promenait avec son chien.
Il parlait d’un ami de lycée,
Des filles qu’il avait rencontrées,
De sa première voiture,
De son premier appartement.
Il parlait de ce rêve étrange,
Auquel il ne trouvait pas de sens,
Il l'avait raconté à son frère,
Car il s’était trouvé dedans.
Bref, il parlait de quantité de choses,
Se dispersant dans ses souvenirs,
Le pourquoi de ce surgissement,
Il le connaissait, bien évidemment.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’alchimiste…
Il méditait à voix haute sur le temps,
Ses mots étaient des secondes,
Ses phrases étaient des heures.
Il égrainait tranquillement son chapelet,
Au rythme des aiguilles de l’horloge ;
Une poudre reposait dans un creuset.
A cette poudre, il devait attendre d’ajouter,
Une rosée toute particulière,
Qui ne se déposait que tous les cent ans.
On ne la trouvait paraît-il pas n’importe où,
Il fallait se rendre dans un coin du Pérou,
Un endroit connu du sage serpent à plumes.
Aux dernières nouvelles, il se trouvait en Inde,
Il projetait de se rendre en Afrique,
Où se trouvait un des mille éclats de la Pierre.
En attendant, il restait beaucoup à faire,
Ce jourd’hui devait être dédié
A cueillir certaines feuilles du lierre.
Il méditait à voix haute sur le temps,
Ses mots étaient des secondes,
Ses phrases étaient des heures.
Il égrainait tranquillement son chapelet,
Au rythme des aiguilles de l’horloge ;
Une poudre reposait dans un creuset.
A cette poudre, il devait attendre d’ajouter,
Une rosée toute particulière,
Qui ne se déposait que tous les cent ans.
On ne la trouvait paraît-il pas n’importe où,
Il fallait se rendre dans un coin du Pérou,
Un endroit connu du sage serpent à plumes.
Aux dernières nouvelles, il se trouvait en Inde,
Il projetait de se rendre en Afrique,
Où se trouvait un des mille éclats de la Pierre.
En attendant, il restait beaucoup à faire,
Ce jourd’hui devait être dédié
A cueillir certaines feuilles du lierre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Un cœur derrière l’horizon…
Au-delà des collines,
Ou au-dessus du ciel,
Il n’y a strictement rien ;
J’habite cette maison.
Je ne saurais vers quel monde fuir,
Je suis tel un poussin,
Assis dans cette coquille,
Renfermant son dehors.
Je voyage souvent,
M’enfonçant toujours plus,
Dans ces contrées exotiques,
Situées dans mon cœur.
Si près du centre,
Qui rejoint l’extérieur,
Formant une seule chose :
Aux pétales, la corolle de la rose.
Au-delà des collines,
Ou au-dessus du ciel,
Il n’y a strictement rien ;
J’habite cette maison.
Je ne saurais vers quel monde fuir,
Je suis tel un poussin,
Assis dans cette coquille,
Renfermant son dehors.
Je voyage souvent,
M’enfonçant toujours plus,
Dans ces contrées exotiques,
Situées dans mon cœur.
Si près du centre,
Qui rejoint l’extérieur,
Formant une seule chose :
Aux pétales, la corolle de la rose.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La logique du cœur et du simple en esprit…
L’adulte avait demandé à l’enfant :
- Où se trouve Dieu ?
- Partout, avait répondu l’enfant.
- Vraiment partout ? reprit l’adulte.
- Oui absolument partout.
- Mais s’il est partout, interrogea l’adulte, Il se trouve aussi dans les choses mauvaises.
- Dieu, avait répondu l’enfant, ne peut se trouver dans ces choses là.
- Mais alors, reprit l’adulte en haussant les épaules, c’est que Dieu ne se trouve pas partout.
- L’enfant n’en démordait pas : Dieu, répéta-t-il, est partout, mais il n’est pas dans les mauvaises choses.
L’adulte ne tira rien de plus de l’enfant.
L’adulte avait demandé à l’enfant :
- Où se trouve Dieu ?
- Partout, avait répondu l’enfant.
- Vraiment partout ? reprit l’adulte.
- Oui absolument partout.
- Mais s’il est partout, interrogea l’adulte, Il se trouve aussi dans les choses mauvaises.
- Dieu, avait répondu l’enfant, ne peut se trouver dans ces choses là.
- Mais alors, reprit l’adulte en haussant les épaules, c’est que Dieu ne se trouve pas partout.
- L’enfant n’en démordait pas : Dieu, répéta-t-il, est partout, mais il n’est pas dans les mauvaises choses.
L’adulte ne tira rien de plus de l’enfant.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Dans -La logique du cœur et du simple en esprit- :
Le diviseur…
C’est un esprit habile,
D’un rien, il fait deux choses,
Qui ensemble se répondent,
Disons, comme par magie.
Il s’insinue dans notre cœur,
Il lui impose ses lois :
« Voyez ce que j’ai construit,
Ces choses-là n’ont pas de prix. »
« Vous en jouissez jour et nuit,
Admirez ce beau toaster,
Renonceriez-vous à votre lit,
Aux fusées, aux ordinateurs ? »
« Je vous livre ma connaissance,
Qui n’a point de limite,
Je suis le père de toutes sciences,
Je vous donne la conscience. »
Nous offrirait-il la lune ?
Non, sur ce point, il ment,
Il nous cache sciemment,
Ce à quoi nous renonçons.
Malin comme un singe,
Un enfant lui aurait dit :
« Je prends ce que tu me donnes
Le reste est mon affaire. »
Le démon se serait fâché :
« Quel reste ? Montre-le-moi !
Du monde, j’ai tout embrassé !»
L’enfant s’abstient d’argumenter.
Le diviseur…
C’est un esprit habile,
D’un rien, il fait deux choses,
Qui ensemble se répondent,
Disons, comme par magie.
Il s’insinue dans notre cœur,
Il lui impose ses lois :
« Voyez ce que j’ai construit,
Ces choses-là n’ont pas de prix. »
« Vous en jouissez jour et nuit,
Admirez ce beau toaster,
Renonceriez-vous à votre lit,
Aux fusées, aux ordinateurs ? »
« Je vous livre ma connaissance,
Qui n’a point de limite,
Je suis le père de toutes sciences,
Je vous donne la conscience. »
Nous offrirait-il la lune ?
Non, sur ce point, il ment,
Il nous cache sciemment,
Ce à quoi nous renonçons.
Malin comme un singe,
Un enfant lui aurait dit :
« Je prends ce que tu me donnes
Le reste est mon affaire. »
Le démon se serait fâché :
« Quel reste ? Montre-le-moi !
Du monde, j’ai tout embrassé !»
L’enfant s’abstient d’argumenter.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le prêtre et l’enfant…
C’est un prêtre initié,
Un vrai érudit,
Par la preuve par trois,
Il dit : « Dieu existe !»
L’enfant l’a écouté,
D’une seule oreille,
Il pense : « Pauvre prêtre,
Qui s’est mis à douter. »
C’est un prêtre initié,
Un vrai érudit,
Par la preuve par trois,
Il dit : « Dieu existe !»
L’enfant l’a écouté,
D’une seule oreille,
Il pense : « Pauvre prêtre,
Qui s’est mis à douter. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’arbre Mettā...
Sur l’Univers et sur ses nombreuses formes,
Lesquelles, par les rêves se transforment,
Il glisse, désintéressé par ce qui est,
Conduit dans ses émois, sans attrait pour ce qu’il sait.
Sa volonté se dévoile si clairement,
Elle mène ses actions, elle bat le temps,
Tempo qui est celui qu’imprime son cœur,
Qui de son intelligence organise la lueur ;
Elle qui peut éclairer des mondes utiles,
Non pas pour accumuler, chose futile,
Plutôt dans le but de revisiter son amour.
Ceci donne à l’arbre le sens de ses jours,
En cette intention s’inscrivent ses pas,
Ce chemin est tracé, il vat jusqu’au trépas.
Sur l’Univers et sur ses nombreuses formes,
Lesquelles, par les rêves se transforment,
Il glisse, désintéressé par ce qui est,
Conduit dans ses émois, sans attrait pour ce qu’il sait.
Sa volonté se dévoile si clairement,
Elle mène ses actions, elle bat le temps,
Tempo qui est celui qu’imprime son cœur,
Qui de son intelligence organise la lueur ;
Elle qui peut éclairer des mondes utiles,
Non pas pour accumuler, chose futile,
Plutôt dans le but de revisiter son amour.
Ceci donne à l’arbre le sens de ses jours,
En cette intention s’inscrivent ses pas,
Ce chemin est tracé, il vat jusqu’au trépas.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
ADN…
A propos de ce qui est,
Je m’étonne que cela soit,
Peu importe les formes,
Toutes sont voulues.
On leur impose une norme,
Que l’on peut constater,
En les voyant se répéter,
Multipliant les semblables.
L’arbre n’est pas homme,
L’homme n’est pas arbre,
L’arbre est un arbre,
Et l’homme est un homme.
A l’homme j’appartiens,
Contenu dans cet ensemble,
Qui me moule tel que je suis,
Et par lequel je me reproduis.
A propos de ce qui est,
Je m’étonne que cela soit,
Peu importe les formes,
Toutes sont voulues.
On leur impose une norme,
Que l’on peut constater,
En les voyant se répéter,
Multipliant les semblables.
L’arbre n’est pas homme,
L’homme n’est pas arbre,
L’arbre est un arbre,
Et l’homme est un homme.
A l’homme j’appartiens,
Contenu dans cet ensemble,
Qui me moule tel que je suis,
Et par lequel je me reproduis.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Nature naturiste…
Suivre le courant de la rivière,
Veine du poumon de la planète,
Qualifié jadis d’enfer vert.
Pas besoin de rames,
D’aller plus vite il n’est besoin,
Pas plus que de ralentir.
On suit ce tempo tranquille,
Battu par les crocodiles,
Par les libellules éclatantes.
Les premiers sont de vieux monstres,
Le charme des secondes
Evoquerait celui des fées.
Cette barque sans volonté,
Longe les berges luxuriantes,
Où s’érigent en silence les arbres.
Sur eux l’on ne sait quoi conclure,
Par cet immobile mutisme,
L'on ignore ce qu’ils pensent.
Suivre le courant de la rivière,
Veine du poumon de la planète,
Qualifié jadis d’enfer vert.
Pas besoin de rames,
D’aller plus vite il n’est besoin,
Pas plus que de ralentir.
On suit ce tempo tranquille,
Battu par les crocodiles,
Par les libellules éclatantes.
Les premiers sont de vieux monstres,
Le charme des secondes
Evoquerait celui des fées.
Cette barque sans volonté,
Longe les berges luxuriantes,
Où s’érigent en silence les arbres.
Sur eux l’on ne sait quoi conclure,
Par cet immobile mutisme,
L'on ignore ce qu’ils pensent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Nuage…
Nuage qui s’en va,
Poussé par le vent,
Adieu nuage,
Je suis le vent.
Nuage qui s’en va,
Poussé par le vent,
Adieu nuage,
Je suis le vent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
A l’ombre des rêveurs…
C’est un large désert,
Ici, on ne voit point de route,
On marche comme l’on veut,
Et le paysage partout se ressemble.
Il n’y a pas de point de départ,
Et pas d’avantage de point d’arrivée,
Par aucun chemin l’on ne se sent guidé,
Rien ne canalise notre regard.
Notre volonté semble dériver,
Dans ce monde rempli de silence,
La tentation est de s’arrimer,
A celui qui de bruit sait s’habiller.
Par le désir de le faire taire,
On trouvera dans ce vaste espace,
Un joli petit bout de terre,
Qui donnera du sens à ce dernier.
Ce rien en lequel on croit,
Se manifeste à l’ombre des rêves,
A notre croyance nous pouvons dire oui,
Pourvu de trouver à qui dire non.
C’est un large désert,
Ici, on ne voit point de route,
On marche comme l’on veut,
Et le paysage partout se ressemble.
Il n’y a pas de point de départ,
Et pas d’avantage de point d’arrivée,
Par aucun chemin l’on ne se sent guidé,
Rien ne canalise notre regard.
Notre volonté semble dériver,
Dans ce monde rempli de silence,
La tentation est de s’arrimer,
A celui qui de bruit sait s’habiller.
Par le désir de le faire taire,
On trouvera dans ce vaste espace,
Un joli petit bout de terre,
Qui donnera du sens à ce dernier.
Ce rien en lequel on croit,
Se manifeste à l’ombre des rêves,
A notre croyance nous pouvons dire oui,
Pourvu de trouver à qui dire non.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Retour de voyage…
A mon retour, c’était le printemps.
Le soleil était au rendez-vous,
Les chênes commençaient à faire leurs feuilles,
Certains arbres étaient déjà couverts de fleurs.
Par l’air qui s'était mis à tiédir,
Par les oiseaux qui s’affairaient,
Le monde semblait clairement se confier,
Comme ne possédant aucun secret.
J’aillais me promener jusqu’à la grotte,
Reniflant goulument les parfums,
Je dois bien le dire, je ne pensais plus à rien,
Est-ce du printemps l’originalité ?
A mon retour, c’était le printemps.
Le soleil était au rendez-vous,
Les chênes commençaient à faire leurs feuilles,
Certains arbres étaient déjà couverts de fleurs.
Par l’air qui s'était mis à tiédir,
Par les oiseaux qui s’affairaient,
Le monde semblait clairement se confier,
Comme ne possédant aucun secret.
J’aillais me promener jusqu’à la grotte,
Reniflant goulument les parfums,
Je dois bien le dire, je ne pensais plus à rien,
Est-ce du printemps l’originalité ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le caillou…
C’est un simple caillou,
Parmi des milliers d’autres,
Il se tient en silence
Sur un chemin de forêt.
Parmi ses nombreuses vies,
Il fut prince de Gaizhou,
Il eut beaucoup de peine
A tenir ensemble ses terres.
Il fut aussi l’un de ces sages,
Dont on célèbre le nom,
Rameutant bien des gens,
Curieux de sa parole.
Le caillou se souvient
De ces vies compliquées,
Le voici tout inerte,
C’est à peine s’il rêve.
C’est un simple caillou,
Parmi des milliers d’autres,
Il se tient en silence
Sur un chemin de forêt.
Parmi ses nombreuses vies,
Il fut prince de Gaizhou,
Il eut beaucoup de peine
A tenir ensemble ses terres.
Il fut aussi l’un de ces sages,
Dont on célèbre le nom,
Rameutant bien des gens,
Curieux de sa parole.
Le caillou se souvient
De ces vies compliquées,
Le voici tout inerte,
C’est à peine s’il rêve.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Roi de lui-même…
Le roi qui magnait son propre corps,
Qui aussi régnait sur son propre esprit,
A dit que nombreux furent ses persécuteurs,
Mais que pour finir, il les avait tous remercié.
Il se demandait s’il devait se sentir flatté
Mais cela exigeait un trop grand effort,
Il aurait voulu que chacun trouve son royaume,
Mais c’était sans doute bien trop demander.
Que chacun trouve son coin de paradis,
Sa pierre philosophale, même à bas prix,
Pourvu que cette quête les fasse vibrer,
Suffisamment, pour ne pas sur l’autre empiéter.
Le roi qui magnait son propre corps,
Qui aussi régnait sur son propre esprit,
A dit que nombreux furent ses persécuteurs,
Mais que pour finir, il les avait tous remercié.
Il se demandait s’il devait se sentir flatté
Mais cela exigeait un trop grand effort,
Il aurait voulu que chacun trouve son royaume,
Mais c’était sans doute bien trop demander.
Que chacun trouve son coin de paradis,
Sa pierre philosophale, même à bas prix,
Pourvu que cette quête les fasse vibrer,
Suffisamment, pour ne pas sur l’autre empiéter.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Délicate absence…
Plus sublime est encore,
Ce magicien en incolore,
Ce souffle discret
Qui inonde la nature.
Chaque chose l’honore,
Ce souverain poète,
De la plus simple pâquerette,
Au moindre bouton d’or.
Plus sublime est encore,
Ce magicien en incolore,
Ce souffle discret
Qui inonde la nature.
Chaque chose l’honore,
Ce souverain poète,
De la plus simple pâquerette,
Au moindre bouton d’or.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’oiseau du temps…
Sur les parcelles du monde,
Il ne pose pas sa demeure,
Il ne se trouve rien à la ronde,
Qui fasse mieux son bonheur.
Il y a cette longue rivière
Où les secondes s’écoulent,
A la fois meurtrières
Et accouchant d’une foule.
La naissance et la mort
Se tiennent par la main,
Le vol de ce condor
N’a pas de début, pas de fin.
Sur les parcelles du monde,
Il ne pose pas sa demeure,
Il ne se trouve rien à la ronde,
Qui fasse mieux son bonheur.
Il y a cette longue rivière
Où les secondes s’écoulent,
A la fois meurtrières
Et accouchant d’une foule.
La naissance et la mort
Se tiennent par la main,
Le vol de ce condor
N’a pas de début, pas de fin.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La fuite du vide…
Par le vide des sensations
L’on se fond avec la réalité,
C’est avant que nous la pensions,
Bien avant toute dualité.
En silence, l’on est d’accord,
Le bruit ne nous sert souvent,
Qu’à retrouver ce trésor,
A la fin du mouvement.
Pourquoi donc l’avoir quitté,
Alors que tout était parfait,
De quoi doit-on s’acquitter ?
Nul vraiment ne le sait.
Cela revient-il à cueillir la pomme ?
Pascal dirait peut-être que oui,
Disant que tout le malheur des hommes,
Vient de la soif de ce bruit.
Par le vide des sensations
L’on se fond avec la réalité,
C’est avant que nous la pensions,
Bien avant toute dualité.
En silence, l’on est d’accord,
Le bruit ne nous sert souvent,
Qu’à retrouver ce trésor,
A la fin du mouvement.
Pourquoi donc l’avoir quitté,
Alors que tout était parfait,
De quoi doit-on s’acquitter ?
Nul vraiment ne le sait.
Cela revient-il à cueillir la pomme ?
Pascal dirait peut-être que oui,
Disant que tout le malheur des hommes,
Vient de la soif de ce bruit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Transcendance naturelle…
Rêver de printemps en ce mois d’avril,
Est-ce vraiment un rêve ? Je me questionne.
Oui, il est de tous le plus profond,
C’est un appel à revenir de voyage.
L’esprit s’endort, le corps se réveille,
Tant de parfums, c’est une merveille,
Il est temps de s’occuper du jardin,
C’est une période qu’on ne doit pas manquer.
Chaque année c’est la même chose,
Tous en conviennent, c’est un moment magique,
Plus réel que notre métaphysique,
Recouverte par le chant des oiseaux.
Toutes les saisons ont leurs fleurs,
Pour l’œil, c’est un véritable bonheur,
Mais avec le printemps, elles sont sous notre nez,
Ce qui rend inutile de les imaginer.
Rêver de printemps en ce mois d’avril,
Est-ce vraiment un rêve ? Je me questionne.
Oui, il est de tous le plus profond,
C’est un appel à revenir de voyage.
L’esprit s’endort, le corps se réveille,
Tant de parfums, c’est une merveille,
Il est temps de s’occuper du jardin,
C’est une période qu’on ne doit pas manquer.
Chaque année c’est la même chose,
Tous en conviennent, c’est un moment magique,
Plus réel que notre métaphysique,
Recouverte par le chant des oiseaux.
Toutes les saisons ont leurs fleurs,
Pour l’œil, c’est un véritable bonheur,
Mais avec le printemps, elles sont sous notre nez,
Ce qui rend inutile de les imaginer.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Larme du poète…
Il était d’humeur romantique,
Non loin d’être mélancolique,
Il allait le chanter en vers,
Afin d’adoucir cet enfer.
Se réconforter par la rime,
Quand est présente la déprime,
Ce poète sait bien le faire,
Il trouve ça calorifère.
Dans son crâne, il y a ce vide,
Mais la rigueur est opioïde,
Puis elle ouvre aussi des chemins.
Il est entre de bonnes mains,
Son humeur s’allège déjà,
Et il se sent beaucoup moins las.
Il était d’humeur romantique,
Non loin d’être mélancolique,
Il allait le chanter en vers,
Afin d’adoucir cet enfer.
Se réconforter par la rime,
Quand est présente la déprime,
Ce poète sait bien le faire,
Il trouve ça calorifère.
Dans son crâne, il y a ce vide,
Mais la rigueur est opioïde,
Puis elle ouvre aussi des chemins.
Il est entre de bonnes mains,
Son humeur s’allège déjà,
Et il se sent beaucoup moins las.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Clarté ennemie…
Te rappelles-tu mon enfant,
Quand tu étais dans la vallée,
Que la montagne était devant,
Aux flancs tellement escarpés ?
Tu escaladais patiemment,
Mais un jour, tu es arrivé,
Plus haut que toi, le firmament,
Et là, tu t’es mis à prier.
Tu as dit : « Seigneur je t’en prie,
Lance-moi une longue corde,
Montre-moi ta miséricorde.»
Depuis le ciel, elle tomba,
Car tu avais gardé la foi,
Et sur la clarté, tu vainquis.
Te rappelles-tu mon enfant,
Quand tu étais dans la vallée,
Que la montagne était devant,
Aux flancs tellement escarpés ?
Tu escaladais patiemment,
Mais un jour, tu es arrivé,
Plus haut que toi, le firmament,
Et là, tu t’es mis à prier.
Tu as dit : « Seigneur je t’en prie,
Lance-moi une longue corde,
Montre-moi ta miséricorde.»
Depuis le ciel, elle tomba,
Car tu avais gardé la foi,
Et sur la clarté, tu vainquis.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Autant ne pas agir...
Tchouang tseu se rangeait dans un coin de la planète,
Un tout petit coin, qui n’appartenait qu’à lui,
En ce lieu, il pouvait n’en faire qu’à sa tête,
Observer les étoiles, la lune et la pluie.
Là, toutes les choses s’arrangeaient d’elles-mêmes,
Sans effort, sans action, sans nulle volonté,
Tout ce mouvement comptant pour un zérotième,
De ce bon Univers si bien organisé.
Cette faculté se nommait le non-agir,
Il n’existe rien qui ne se remette en ordre,
Tout se redresse sans aucun besoin de tordre.
Jeunesse en vient à spontanément s’assagir,
Tout se remettra à sa place bel et bien,
Et Tchouang tseu de dire que nul n’y est pour rien.
Tchouang tseu se rangeait dans un coin de la planète,
Un tout petit coin, qui n’appartenait qu’à lui,
En ce lieu, il pouvait n’en faire qu’à sa tête,
Observer les étoiles, la lune et la pluie.
Là, toutes les choses s’arrangeaient d’elles-mêmes,
Sans effort, sans action, sans nulle volonté,
Tout ce mouvement comptant pour un zérotième,
De ce bon Univers si bien organisé.
Cette faculté se nommait le non-agir,
Il n’existe rien qui ne se remette en ordre,
Tout se redresse sans aucun besoin de tordre.
Jeunesse en vient à spontanément s’assagir,
Tout se remettra à sa place bel et bien,
Et Tchouang tseu de dire que nul n’y est pour rien.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le Dieu des dieux…
Suivre pas à pas le présent,
Observer ses multiples formes,
Par ce regard omniprésent,
Sans les caser dans une norme.
C’est une musique variée,
Telle une grande symphonie,
Avec des moments apaisés,
D’autres par le feu envahis.
C’est un spectacle époustouflant,
Les dieux y trouvent leur séjour,
Et s’y déclarent leur amour.
Ils se battent puis font la paix,
Ils aiment bien prendre ce biais ;
Pour l’œil, tout vat se déroulant.
Suivre pas à pas le présent,
Observer ses multiples formes,
Par ce regard omniprésent,
Sans les caser dans une norme.
C’est une musique variée,
Telle une grande symphonie,
Avec des moments apaisés,
D’autres par le feu envahis.
C’est un spectacle époustouflant,
Les dieux y trouvent leur séjour,
Et s’y déclarent leur amour.
Ils se battent puis font la paix,
Ils aiment bien prendre ce biais ;
Pour l’œil, tout vat se déroulant.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’instant…
Je pourrais pendant des heures rêver,
De cette rencontre où tout coïncide,
Quand le regard s’est mis à embrasser,
Tout ce qui est, de façon si lucide.
Quand une chose semble avoir sa place,
Même quand à l’autre elle fait la guerre,
Impliquant qu’elle ait d’abord son espace,
Avant qu’il ne soit temps d’entrer en terre.
Quand vient son tour de porter la couronne,
C’est le monde qui par elle résonne,
D’elle se dégage une sensation ;
Un parfum, un goût tout particulier,
Auquel elle s’est dédiée en entier,
Comme envers Dieu quand prie le moinillon.
Je pourrais pendant des heures rêver,
De cette rencontre où tout coïncide,
Quand le regard s’est mis à embrasser,
Tout ce qui est, de façon si lucide.
Quand une chose semble avoir sa place,
Même quand à l’autre elle fait la guerre,
Impliquant qu’elle ait d’abord son espace,
Avant qu’il ne soit temps d’entrer en terre.
Quand vient son tour de porter la couronne,
C’est le monde qui par elle résonne,
D’elle se dégage une sensation ;
Un parfum, un goût tout particulier,
Auquel elle s’est dédiée en entier,
Comme envers Dieu quand prie le moinillon.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’oiseau Chéngwéi...
Il ne s’agissait pas tout à fait d’un oiseau,
C’était son surnom en province de Shǎnxī,
Durant la journée, il conduisait un taxi,
Mais il était surtout initié au Tao.
En soirée, il donnait des cours de gymnastique,
Dans un petit square au milieu de la citée,
Son corps paraissait complètement élastique,
Même après avoir conduit toute la journée.
A nous tous, il disait que chacun a son Qi,
Qu’il se déclare dans ce qui est ressenti,
Parfaitement présent dans tous nos mouvements.
« Il est, disait-il, exactement sur ce temps,
Il n’est à chercher par-dessus ou par-dessous,
Vous ne sentez rien ? Pourtant vous êtes debout. »
Il ne s’agissait pas tout à fait d’un oiseau,
C’était son surnom en province de Shǎnxī,
Durant la journée, il conduisait un taxi,
Mais il était surtout initié au Tao.
En soirée, il donnait des cours de gymnastique,
Dans un petit square au milieu de la citée,
Son corps paraissait complètement élastique,
Même après avoir conduit toute la journée.
A nous tous, il disait que chacun a son Qi,
Qu’il se déclare dans ce qui est ressenti,
Parfaitement présent dans tous nos mouvements.
« Il est, disait-il, exactement sur ce temps,
Il n’est à chercher par-dessus ou par-dessous,
Vous ne sentez rien ? Pourtant vous êtes debout. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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