Re: Des symboles selon l'humeur

par loofrg Mer 30 Nov - 16:59

Sachet...

Mais dans d'autres textes, où il est dit qu'on enserre et met en réserve les fautes du peuple (voir Osée 13,12) ou d'une personne (Job 14,17), l'aspect juridique de cet acte est nettement souligné : il s'agit ici de conserver les actions d'une personne, qui témoigneront pour ou contre elle au jour du jugement.

par loofrg Ven 2 Déc - 14:04

Flûte...

Ecoute le roseau, il raconte tant de choses !
Il dit les secrets du Très Haut ;
sa figure est pâle et son intérieur est vide.
Il a donné sa tête au vent,
et il répète : Dieu, Dieu, sans paroles et sans langues.

Jalal-od-Din Rûmi

par loofrg Ven 2 Déc - 20:56

Ailes...

Les ailes exprimeront donc en général une élévation vers le sublime, un élan pour transcender la condition humaine. Elles constituent l'attribut le plus caractéristique de l'être divinisé et de son accession aux régions ouraniennes. L'adjonction d'ailes à certaines figures transforme les symboles. Par exemple, le serpent, de signe de perversion de l'esprit, devient, s'il est ailé, symbole de spiritualisation, de divinité.
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par loofrg Sam 3 Déc - 14:31

Anges...

Êtres intermédiaires entre Dieu et le monde, mentionnés sous des formes diverses dans les textes akkadiens, ougaritiques, bibliques et autres. Ils seraient ou des êtres purement spirituels, ou des esprits doués d'un corps éthéré, aérien ; mais ils ne pourraient revêtir des hommes que les apparences. Ils rempliraient pour Dieu les fonctions de ministres : messagers, gardiens, conducteurs des astres, exécuteurs des lois, protecteurs des élus, etc. et seraient organisés en hiérarchies de sept ordres, de neuf choeurs, ou de trois triades. Le Pseudo-Denys l'Aréopagite en a élaboré la plus parfaite et la plus mystique des théories dans ses Hiérarchies célestes.

par loofrg Mar 6 Déc - 12:48

AUM (ou OM)...

Etant le son primordial, le verbe de l'univers, son énoncé contient une charge énergétique considérable et extraordinairement efficace en vue de la transformation spirituelle. Dans la pensée hindoue, le son qui est à la fois Dieu, l'origine de toutes choses et tout être, confère aux mantras leur valeur quasi magique. Le mot exprimant l'être dans un son est à la fois cet être même et l'Être d'où tout dérive et en quoi tout se résorbe. Exprimer le son de Dieu, c'est se diviniser. Aum est, selon Vivekânanda et la tradition védantique , la manifestation par excellence de la divinité.

par loofrg Mer 7 Déc - 14:38

Amen...

Le mot amen est à rapprocher du terme aum. L'un et l'autre possèdent un sens identique. Cette affirmation et cette confirmation contiennent le Seigneur lui-même, en tant qu'énergie créatrice.

par loofrg Dim 11 Déc - 11:44

Antimoine...

Symbole alchimique, matière des sages, loup gris des philosophes, selon Basile Valentin. L'antimoine correspondrait à l'avant-dernière étape de l'alchimiste à la recherche de l'or philosophal. Pour Fulcanelli l'antimoine des sages est un chaos qui tient lieu de mère à tous les métaux. Il est la matrice et la veine de l'or et le séminaire de sa teinture selon Sendivogius.

par loofrg Sam 24 Déc - 17:04

Douze...

De même, la Cité future en or fin, si elle repose sur 12 fondements (Apocalypse 21,14), chacun au nom d'un apôtre, dessine un cube de 12 000 stades de côté, le rempart en jaspe ayant 144 coudées. Ce nombre symbolique de 12 000 multiplie par 1000 (symbole de multitude) le chiffre même d'Israël (12), qui est celui de l'ancien et du nouveau peuple élu. Quant au nombre des fidèles, 144 000, le carré de 12 multiplié par 1000, il symbolise la multitude des fidèles du Christ.

par loofrg Mer 28 Déc - 11:37

Animal...

Les animaux, qui interviennent si souvent dans les rêves et les arts, forment des identifications partielles à l'homme ; des aspects, des images de sa nature complexe ; des miroirs de ses pulsions profondes, de ses instincts domestiqués ou sauvages. Chacun d'eux correspond à une partie de nous-mêmes, intégrée ou à intégrer dans l'unité harmonisée de la personne.

par loofrg Mar 28 Fév - 21:51

Souffle...

Tu caches ta face, ils sont tremblants.
Tu leur retires le souffle, ils expirent
Et retournent à la poussière.
Tu envoies ton souffle, ils sont créés,
Et tu renouvelles la force de la terre.

par loofrg Mer 2 Aoû - 15:46

Arbre...

(...) Fréquentes sont du reste dans l'iconographie chrétienne, les représentations de croix feuillue ou d'Arbre-Croix, où l'on retrouve, avec la séparation des deux premières branches, la symbolique de la fourche et de sa représentation graphique, l'Y, ou de l'Unique et du duel.

par loofrg Jeu 10 Aoû - 11:44

Arbre...

Symbole de la vie, en perpétuelle évolution, en ascension vers le ciel, il évoque tout le symbolisme de la verticalité : ainsi l'arbre de Léonard de Vinci.

par loofrg Sam 9 Sep - 13:48

Arbre...

Et Gilbert Durand de conclure : Cet arbre renversé insolite, qui choque notre sens de la verticalité ascendante, est bien signe de la co-existence, dans l'archétype de l'arbre, du schème de la réciprocité cyclique. Cette idée de réciprocité conduit à celle d'union entre le continu et le discontinu, l'unité et la dualité, au glissement symbolique de l'Arbre de Vie, à l'Arbre de la Connaissance, cet arbre de la Science du Bien et du Mal, qui est pourtant distingué du premier. Dans le paradis terrestre, il sera l'instrument de la chute d'Adam, comme l'arbre de vie sera celui de sa rédemption, avec la crucifixion de Jésus. Cette distinction de l'Ancien Testament, qui renforce encore l'idée de réciprocité, introduirait aussi, selon André Virel, le parallélisme et la distinction de deux évolutions créatrices, biologique d'une part (arbre de vie), psychologique et historique de l'autre.

par loofrg Mar 12 Sep - 12:59

Anguille...

A un degré inférieur, l'anguille réunit les symbolismes du serpent et de l'eau. Elle a gardé une connotation sexuelle dans l'argot moderne qui emploie parfois l'image "anguille de calecif" pour désigner le pénis.

par loofrg Mer 25 Oct - 16:05

Trois (voir Aum, Triangle)...

Même les objets symboliques sont groupés par trois, ainsi, le tapis, la marmite et la nappe d'une des incarnations divines, objets doués de propriétés magiques.

par loofrg Dim 26 Nov - 16:23

Alchimie...

Les éléments du Grand Oeuvre sont, en Occident, le souffre et le mercure, le feu et l'eau, l'activité et la passivité, les influences célestes et terrestres, dont l'équilibre produit le sel.

par loofrg Mer 29 Nov - 13:55

AUM (ou OM)...

Etant le son primordial, le verbe de l'univers, son énoncé contient une charge énergétique considérable et extraordinaire en vue de la transformation spirituelle. Dans la pensée hindoue, le son qui est à la fois Dieu, l'origine de toutes choses et tout être, confère aux mantra leur valeur quasi magique.

par loofrg Jeu 30 Nov - 13:54

Souffle...

Notons que le mot ruah est féminin dans la majorité des cas où ce terme est employé dans l'Ancien Testament. Or, en hébreu, le féminin désigne une chose ou un être impersonnel. Si le terme ruah signifie l'esprit, il est aussi en usage pour désigner la Parole. Mais ce souffle-esprit est la manifestation du Dieu unique, non l'attribut d'une personne divine (Paul Van Imschoot, L'Esprit selon l'Ancien testament, dans Bible et Vie Chrétienne, mai-juillet, 1953, pp. 7-24).

par loofrg Mar 16 Jan - 13:15

Séraphin (voir Feu)...

Nom d'êtres célestes qui signifie le Brûlant (Saraph), exactement comme le serpent ailé ou le dragon, dont il est question dans les Nombres 21 ,6 : Dieu envoya alors contre le peuple les serpents brûlants, dont la morsure fit périr beaucoup de monde en Israël. Mais c'est Isaïe qui, le premier, mentionne ( 6, 2-3 ; 6-8) sous ce nom des anges : Des séraphins se tenaient au-dessus du Seigneur Yahvé, ayant chacun six ailes : deux pour se couvrir la face (par peur de voir Yahvé), deux pour se couvrir les pieds (euphémisme pour désigner le sexe), deux pour voler. Et ils se criaient l'un à l'autre ces paroles : Saint, saint, saint est Yahvé Sabaoth. Sa gloire remplit toute la terre...L'un des séraphins vola vers moi, tenant en main une braise qu'il avait prise avec des pinces sur l'autel. Il m'en toucha la bouche et dit : vois donc, ceci a touché tes lèvres, ton péché est effacé, ton iniquité est expiée.

par loofrg Lun 19 Fév - 12:44

Arbre...

Cette ambivalence du symbolisme de l'arbre, à la fois phallus et matrice, se manifeste encore dans l'arbre double : Un arbre double symbolise le processus d'individuation au cours duquel les contraires en nous s'unissent.

par loofrg Sam 24 Fév - 15:17

Animal...

Les temples shintoïstes sont gardés par des animaux fantastiques, toujours disposés de chaque côté de l'entrée. L'un de ces animaux tient la gueule ouverte, l'autre fermée. Ils symboliseraient le début et la fin, la souveraineté sans limite de l'empereur, l'alpha et l'oméga.

par loofrg Dim 25 Fév - 14:55

Ache...

Si elle jouait un rôle important dans les cérémonies funèbres, c'était pour indiquer l'état d'éternelle jeunesse auquel le défunt venait d'accéder.

par loofrg Lun 26 Fév - 15:18

Aum (ou Om)...

A ces doctrine métaphysiques, les Hindous cherchent des correspondances physiologiques qui entraînent une véritable théologie du son. La technique de prononciation du mot sacré Aum, selon Vivekânanda, en éclaire le symbolisme.

par loofrg Sam 23 Mar - 13:22

Trigramme...

Le symbolisme chinois des trigrammes, qui aurait été révélé dans son principe à Fou-hi (XXIVème siècle avant J-C.) par un dragon sorti du fleuve, est fondé sur la combinaison de deux déterminations, le trait continu correspondant au yang, le trait discontinu au yin. Toutes les modalités du développement de la manifestation, à partir de la polarisation de l'Unité première, s'expriment donc en quatre diagrammes, puis en huit trigrammes qui résument toutes les possibilités de combinaisons ternaires, donc parfaites, du yin et du yang ; le yin et le yang concertent et s'harmonisent, dit Tchouang-tseu.

par loofrg Dim 24 Mar - 13:38

Acacia...

L'arche d'alliance est faire de bois d'acacia plaqué d'or ( Exode 37, 1-4 ). La couronne d'épines du Christ serait tressée d'épines d'acacia. Enfin, dans le rituel maçonnique, une branche d'acacia est placée sur le drap du récipiendaire, pour rappeler celle qui fut plantée sur la tombe d'Hiram. Ces quelques traditions montrent que, dans la pensée judéo-chrétienne, cet arbuste au bois dur, presque imputrescible, aux épines redoutables et aux fleurs de lait et de sang, est un symbole solaire de renaissance et d'immortalité. "Il faut savoir mourir pour naître à l'immortalité" résumait Gérard de Nerval dans le Voyage en Orient, évoquant le mythe de la mort d'Hiram. Et Guénon souligne que les rayons de la couronne d'épine sont ceux d'un soleil.