le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
L'éducation pas l'amour. Donc une nouvelle fois quel est le rapport entre aimer et avoir pour but de changer la personne? Il y a bien une contradiction. On ne peut pas aimer la personne l'accepter telle quelle est et vouloir la changer! Surtout que si c'est l'amour des parents qui fait devenir adulte les enfants, ceux qui sont orphelins devraient rester des bébés en couche-culotte bloquer au stade anal qui attendent impatiemment que des parents viennent les arroser d'amour pour pouvoir enfin grandir physiquement et mentalement! Ça n'a pas de sens ça aussi!Tibouc a écrit:Si puisque c'est l'éducation qu'il reçoit de ses parents qui le forme, c'est elle qui détermine l'adulte qu'il devient.Marine2010 a écrit:D'accord mais l'enfant change de lui-même ce n'est pas les parents qui le changent. Son corps grandit, évolue amour ou pas. Tout comme son mental et son savoir. Donc je comprends toujours pas pourquoi aimer rimes avec changer l'autre.
Invité- Invité
Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Tibouc a écrit:Ne pas vouloir le changer, c'est ne rien vouloir lui apporter. Car quand on donne à quelqu'un, forcément on le change.
Or peut-on aimer sans donner ?
Quoi que nous fassions avec l'autre, il change à notre contact et nous changeons à son contact.
Mais vouloir le changer, n'est-ce pas penser qu'il n'est pas bien comme il est ... ?
Jean GABARD- Affranchi des Paradoxes
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
@marine : Un enfant qui n'est pas aimé ne peut devenir adulte. N'importe quel psy te le dira. Un enfant a besoin de "nourriture émotionnelle" pour se construire.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Tibouc a écrit:La différence n'est gênante que tant qu'on est pas dans une relation d'égal à égal. Dès lors qu'on accepte l'autre comme un égal, il devient "alter ego" (un autre soi) donc on ne l'infériorise pas.Gab a écrit:Si on ne connaît pas et ne reconnaît pas la différence de l'autre, on va la trouver anormale. Et parce qu'elle nous gêne, on va l'inférioriser. C'est ce qu'ont fait les hommes pendant des millénaires...
La non acceptation de la différence est à l'origine du racisme et du sexisme !
devenir adulte c'est accepter que la différence nous gène mais savoir reconnaître que l'autre différent n'y est pour rien et qu'il n'y a pas besoin de l'inférioriser
C'est penser que l'autre est fondamentalement différent qui crée la discrimination, qu'elle soit raciste ou sexiste. Quand on comprend que tous les humains sont les mêmes, on les traite tous de la même façon. Donc il n'y a plus de discrimination.
La différence est anormale si c'est une injustice mais ce n'est pas parce que les hommes ont été injustes avec les femmes (différentes) pendant des millénaires que ne pas être injuste avec quelqu'un de différent est impossible ...
Je reconnais la différence des sexes et je reconnais aussi qu'elles doivent avoir les mêmes droits que les hommes
Jean GABARD- Affranchi des Paradoxes
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Tibouc a écrit:
Non, car de voir l'autre malheureux me rend malheureux.
Ok, donc tu as besoin qu'il soit heureux pour te sentir heureux.
Tu ne vois pas vraiment l'autre, tu te vois toi, et tu considère que l'autre est le même que toi. Ce n'est pas un jugement, c'est juste un constat.
On en revient au début de la discussion, si je dis aimer l'autre, je dois comprendre ses différences, et ce dont il a besoin pour être heureux.
Ce qui rend l'autre heureux n'est pas forcément ce qui me rend heureux, et inversement.
A ce niveau ce n'est pas l'égalité qui nous rendra heureux, mais la complémentarité.
casimir- Seigneur de la Métaphysique
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Comme dit précédemment, si on considère l'autre comme fondamentalement différent, on va le traiter différemment de soi et des autres différents. Donc on est injuste.Gabard a écrit:La différence est anormale si c'est une injustice mais ce n'est pas parce que les hommes ont été injustes avec les femmes (différentes) pendant des millénaires que ne pas être injuste avec quelqu'un de différent est impossible ...
Je reconnais la différence des sexes et je reconnais aussi qu'elles doivent avoir les mêmes droits que les hommes
Je reconnais que tous les humains sont égaux, et que par conséquent il doivent avoir les mêmes droits et être traités également.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Bien sûr.casimir a écrit:Ok, donc tu as besoin qu'il soit heureux pour te sentir heureux.
Dans le cas contraire, ça voudrait dire que le malheur d'autrui ne m’atteint pas. J'aurais donc un coeur de pierre.
Ce qui rendra heureux, c'est l'enrichissement mutuel (donc le changement). Or, l'enrichissement provoque l'égalité : je donne une partie de moi à l'autre, et il me donne une partie de lui. C'est ça l'amour ! Et si on fait ça, à la fin il n'y a plus de différences.On en revient au début de la discussion, si je dis aimer l'autre, je dois comprendre ses différences, et ce dont il a besoin pour être heureux.
Ce qui rend l'autre heureux n'est pas forcément ce qui me rend heureux, et inversement.
A ce niveau ce n'est pas l'égalité qui nous rendra heureux, mais la complémentarité.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Tibouc a écrit:Bien sûr.casimir a écrit:Ok, donc tu as besoin qu'il soit heureux pour te sentir heureux.
Dans le cas contraire, ça voudrait dire que le malheur d'autrui ne m’atteint pas. J'aurais donc un coeur de pierre.
Pas forcément, être sensible au malheur des autres ne signifie pas que tu dois être malheureux.
Ce qui rendra heureux, c'est l'enrichissement mutuel (donc le changement). Or, l'enrichissement provoque l'égalité : je donne une partie de moi à l'autre, et il me donne une partie de lui. C'est ça l'amour ! Et si on fait ça, à la fin il n'y a plus de différences.
On s'enrichis déjà du même air qu'on respire.
Mais chacun sa voix dans l'harmonie celeste.
Ensuite quand tout l'univers aura fusionné, à voir.
Bonne nuit
casimir- Seigneur de la Métaphysique
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Tibouc a écrit:Comme dit précédemment, si on considère l'autre comme fondamentalement différent, on va le traiter différemment de soi et des autres différents. Donc on est injuste.Gabard a écrit:La différence est anormale si c'est une injustice mais ce n'est pas parce que les hommes ont été injustes avec les femmes (différentes) pendant des millénaires que ne pas être injuste avec quelqu'un de différent est impossible ...
Je reconnais la différence des sexes et je reconnais aussi qu'elles doivent avoir les mêmes droits que les hommes
Je reconnais que tous les humains sont égaux, et que par conséquent il doivent avoir les mêmes droits et être traités également.
"être traités également" !!! Si un homme se comporte pareillement avec une femme qu'avec un homme, je doute qu'elle apprécie ...
Jean GABARD- Affranchi des Paradoxes
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Tibouc a écrit:"Aimer son prochain comme soi-même" veut dire l'aimer comme s'il était soi-même. Autrement dit, l'aimer comme un égal.
Est-ce que ceci n'est pas simplement se satisfaire de soi ?
Jean GABARD- Affranchi des Paradoxes
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Pourrais-tu préciser clairement quelle est la partie qui vient de Gabrielle Rubin (ainsi que la page) et celle qui est de toi ?Jean GABARD a écrit:
(il fallait) « pour libérer l’enfant - et donc l’adulte - de la toute-puissance maternelle, trouver un contrepoids à cette dernière (...) il fallait un être surpuissant pour contrebalancer la puissance maternelle ».
« chaque individu (...) s’il voulait accéder à l’indépendance, devait tuer la Mère et par conséquent rabaisser sa représentante dans le réel : la femme. (...) L’égalité du père et de la mère était réelle, la supériorité de la mère était phantasmatique. Et on sait bien que s’il y a conflit entre la réalité et le phantasme, c’est presque à coup sûr ce dernier qui gagne. Il fallait donc quelque chose de plus que l’égalité pour le père ; il lui fallait une supériorité reconnue, et celle-ci ne pouvait être individuelle. Il fallait que cette supériorité soit elle aussi phantasmatique . »
« si le modèle d’identification, au lieu d’être le père – ou Dieu le Père – avait été la mère – ou la Grande Déesse - , les humains, pris dans les rets de la toute-puissance maternelle, auraient perdu tout espoir de devenir autonomes . »
Gabrielle Rubin, Les sources inconscientes de la misogynie, Editions R. Laffont, 1977
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Ce n'est pas ce qu'a dit Tibouc : il dit parle du bonheur de l'autre.casimir a écrit:Pas forcément, être sensible au malheur des autres ne signifie pas que tu dois être malheureux.Tibouc a écrit:Bien sûr.casimir a écrit:Ok, donc tu as besoin qu'il soit heureux pour te sentir heureux.
Dans le cas contraire, ça voudrait dire que le malheur d'autrui ne m’atteint pas. J'aurais donc un coeur de pierre.
Pour le malheur de l'autre tu as raison et c'est la différence entre l'empathie et la compassion... Etre malheureux en même temps que lui ne sert à rien car (pour prendre une image) tu montes dans sa barque au lieu de rester sur la berge et tenter de le ramener...
Mais cela n'a rien à voir avec le rapport à l'autre, qu'il soit là ou pas l'air on le respirera.On s'enrichis déjà du même air qu'on respire.
Ce qui rendra heureux, c'est l'enrichissement mutuel (donc le changement). Or, l'enrichissement provoque l'égalité : je donne une partie de moi à l'autre, et il me donne une partie de lui. C'est ça l'amour ! Et si on fait ça, à la fin il n'y a plus de différences.
Mais chacun sa voix dans l'harmonie celeste.
Ensuite quand tout l'univers aura fusionné, à voir.
Bonne nuit
Dernière édition par Bulle le Jeu 17 Nov 2011 - 10:52, édité 1 fois (Raison : correction de quote)
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Ou l'aimer comme soi-même, on aimerait être aimé...Tibouc a écrit:"Aimer son prochain comme soi-même" veut dire l'aimer comme s'il était soi-même. Autrement dit, l'aimer comme un égal.
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Bulle a écrit:Pourrais-tu préciser clairement quelle est la partie qui vient de Gabrielle Rubin (ainsi que la page) et celle qui est de toi ?Jean GABARD a écrit:
(il fallait) « pour libérer l’enfant - et donc l’adulte - de la toute-puissance maternelle, trouver un contrepoids à cette dernière (...) il fallait un être surpuissant pour contrebalancer la puissance maternelle ».
« chaque individu (...) s’il voulait accéder à l’indépendance, devait tuer la Mère et par conséquent rabaisser sa représentante dans le réel : la femme. (...) L’égalité du père et de la mère était réelle, la supériorité de la mère était phantasmatique. Et on sait bien que s’il y a conflit entre la réalité et le phantasme, c’est presque à coup sûr ce dernier qui gagne. Il fallait donc quelque chose de plus que l’égalité pour le père ; il lui fallait une supériorité reconnue, et celle-ci ne pouvait être individuelle. Il fallait que cette supériorité soit elle aussi phantasmatique . »
« si le modèle d’identification, au lieu d’être le père – ou Dieu le Père – avait été la mère – ou la Grande Déesse - , les humains, pris dans les rets de la toute-puissance maternelle, auraient perdu tout espoir de devenir autonomes . »
Gabrielle Rubin, Les sources inconscientes de la misogynie, Editions R. Laffont, 1977
Ce sont les citations que j'ai utilisé dans mon essai et je ne me rappelle plus les pages du livre de Gabrielle Rubin
Dans ce que je donne ici, je n'ai rajouté que le "il fallait" (Tout le reste est de Gabrielle Rubin) et je n'ai bien sûr pas cité la totalité de son livre, c'est la raison pour laquelle il y a des (...).
Jean GABARD- Affranchi des Paradoxes
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Si elle n'apprécie pas tant pis pour elle. Si elle se dit féministe, elle devrait apprécier. Sinon elle est contradictoire.Jean GABARD a écrit:Tibouc a écrit:Comme dit précédemment, si on considère l'autre comme fondamentalement différent, on va le traiter différemment de soi et des autres différents. Donc on est injuste.Gabard a écrit:La différence est anormale si c'est une injustice mais ce n'est pas parce que les hommes ont été injustes avec les femmes (différentes) pendant des millénaires que ne pas être injuste avec quelqu'un de différent est impossible ...
Je reconnais la différence des sexes et je reconnais aussi qu'elles doivent avoir les mêmes droits que les hommes
Je reconnais que tous les humains sont égaux, et que par conséquent il doivent avoir les mêmes droits et être traités également.
"être traités également" !!! Si un homme se comporte pareillement avec une femme qu'avec un homme, je doute qu'elle apprécie ...
Il faut avoir le courage de ses idées, et de ce qu'elles impliquent.
Par exemple ma soeur déteste qu'un homme lui tienne la porte s'il ne ferait pas de même pour un homme. Elle m'a raconté avoir expliqué à ses collègues que la galanterie est du machisme.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Tibouc a écrit:Si elle n'apprécie pas tant pis pour elle. Si elle se dit féministe, elle devrait apprécier. Sinon elle est contradictoire.Jean GABARD a écrit:Tibouc a écrit:Comme dit précédemment, si on considère l'autre comme fondamentalement différent, on va le traiter différemment de soi et des autres différents. Donc on est injuste.Gabard a écrit:La différence est anormale si c'est une injustice mais ce n'est pas parce que les hommes ont été injustes avec les femmes (différentes) pendant des millénaires que ne pas être injuste avec quelqu'un de différent est impossible ...
Je reconnais la différence des sexes et je reconnais aussi qu'elles doivent avoir les mêmes droits que les hommes
Je reconnais que tous les humains sont égaux, et que par conséquent il doivent avoir les mêmes droits et être traités également.
"être traités également" !!! Si un homme se comporte pareillement avec une femme qu'avec un homme, je doute qu'elle apprécie ...
je laisse les femmes apprécier
surtout que ce type de réponse celle que donnaient et que donnent encore certains violeurs aujourd'hui :
"Moi si une femme insiste pour me faire l'amour cela ne me gêne pas trop alors pourquoi si j'insiste, elle en fait tout un problème"
Jean GABARD- Affranchi des Paradoxes
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Loin de moi l'idée de défendre le viol, mais en quoi "insister" pour faire l'amour est répréhensible ?
Le viol c'est de forcer quelqu'un à faire l'amour.
Le viol c'est de forcer quelqu'un à faire l'amour.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Mais cela n'a rien à voir avec le rapport à l'autre, qu'il soit là ou pas l'air on le respirera.
Qu'il soit là ou pas, l'air n'est pas le même.
Bien sûr ce n'est qu'une image, mais cela signifie que le rapport à l'autre est avant tout de sa présence. Et que cette présence est physique avant d'être psychologique.
Tibouc parle de se donner des parties de soi, pour moi cela se passe sur un plan physique.
Et en effet je peux être imprégné de la présence de l'autre. Un espace peut-être imprégné de sa présence.
Sur le plan psychologique c'est différent, je ne peux pas donner quelquechose de plus.
Ce que l'autre recevra, il l'a déjà. Tout au plus je peux l'aider à se comprendre.
casimir- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 2138
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Humeur : ni plus ni moins
Date d'inscription : 14/08/2010
Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Tibouc a écrit:Loin de moi l'idée de défendre le viol, mais en quoi "insister" pour faire l'amour est répréhensible ?
Le viol c'est de forcer quelqu'un à faire l'amour.
"insister" ! Mais il faut une limite et la limite n'est pas la même pour un homme et pour une femme, même si nous sommes à égalité en droits
Jean GABARD- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 179
Date d'inscription : 01/11/2011
Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Si nous sommes égaux en droits, la limite que fixe la loi est la même pour tous.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 4585
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Humeur : Chevalier Solitaire
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
insister pour faire l'amour, c'est ne pas respecter le non désir de l'autre .Et, si l'autre finit par céder, c'est de la charité , pas de l'amour
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Peut-être mais ça n'empêchera pas au corps de l'enfant d'avoir changé tout comme son mental et son savoir. Amour où pas on évolue, on change. Donc une nouvelle fois pourquoi le but de l'amour c'est changer l'autre et non l’accepter telle qu'il est?Tibouc a écrit:@marine : Un enfant qui n'est pas aimé ne peut devenir adulte. N'importe quel psy te le dira. Un enfant a besoin de "nourriture émotionnelle" pour se construire.
Invité- Invité
Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Exacte surtout si on insiste tous les jours ça risque de tourner à l'harcèlement!JO a écrit:insister pour faire l'amour, c'est ne pas respecter le non désir de l'autre .Et, si l'autre finit par céder, c'est de la charité , pas de l'amour
Invité- Invité
Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
Merci tout de même marine de rajouter "ça risque", car en voyant les dires de certains dans les médias ou sur le forum, je vois poindre à l'horizon une société puritaine où dès qu'on "insistera" pour avoir des relations sexuelles avec quelqu'un on sera immédiatement considéré comme un pervers. Et je dois dire que cette idée me glace le sang et me terrifie du plus profond de mon esprit.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 4585
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Humeur : Chevalier Solitaire
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: le féminisme et ses dérives : Genre dans le trouble
J'ai déjà expliqué, je ne reviens pas là-dessus. Un enfant a besoin d'amour pour se construire, pour devenir adulte. Tout le monde le sait et c'est même prouvé scientifiquement. Un enfant qui ne reçoit absolument aucune affection meurt.marine2010 a écrit:Peut-être mais ça n'empêchera pas au corps de l'enfant d'avoir changé tout comme son mental et son savoir. Amour où pas on évolue, on change. Donc une nouvelle fois pourquoi le but de l'amour c'est changer l'autre et non l’accepter telle qu'il est?Tibouc a écrit:@marine : Un enfant qui n'est pas aimé ne peut devenir adulte. N'importe quel psy te le dira. Un enfant a besoin de "nourriture émotionnelle" pour se construire.
Voilà pour l'amour parental, qui a pour but de permettre à l'enfant de devenir adulte (donc de le changer). Pour le reste, tu n'as qu'à relire ce que j'ai dit à casimir.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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