Le féminisme
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Le féminisme
Quand on lit "les féministes" écrit par un homme, on sent un relent de mépris, de moquerie. Or le féminisme combat une inégalité qui est criante, tout aussi inacceptable mais beaucoup plus répandue que le racisme. Personne ne se moque des anti-racistes, mais le "féministe" sonne presque comme une injure. Pour des femmes qui ont souffert de la misogynie de la société, cela est ressenti comme une insulte, une humiliation... de plus.
Les personnes qui l'emploient font une confusion avec certains groupes extrémistes. Or le féminisme est avant tout la revendication de la suppression des inégalités et injustices entre hommes et femmes. C'est son fondement. Il ne plaide pas l'identité des sexes, mais l'égalité des droits et des chances.. Il ne méprise pas le travail dans la maison, mais au contraire veut qu'il soit reconnu comme un travail qui bénéficie des mêmes avantages que le travail extérieur (salaire, pension), le reconnaissant comme essentiel à l'équilibre de la société.
Dans la mouvance, il y a eu des luttes sur des points précis, qui ont été volontairement montés en épingle par les anti-féministes pour réfuter et ridiculiser l'ensemble du mouvement, et cela se sent partout, même dans ce forum, qui est pourtant sensé réunir des gens qui réfléchissent au moins un peu.
Il y a eu certaines féministes qui ont plaidé l'identité des sexes, ce qui est une aberration, mais les misogynes se sont jetés dessus pour ridiculiser l'ensemble des féministes. Idem avec la "dépénalisation de l'avortement", qui ne vise qu'à rétablir la justice entre les deux coupables de la grossesse non désirée, et d'éviter d'en faire porter le poids à la femme seule, et éviter par la même occasion la souffrance des avortements clandestins.
Certaines féministes extrémistes ont dérivé vers "la légalisation" de l'avortement (au lieu de "dépénalisation"), et évidemment, les "ennemis du féminisme" se sont jetés là dessus pour discréditer l'ensemble du mouvement en généralisant cette revendication très marginale.
Notre culture est encore fort imprégnée de l'anti-féminisme, jusque dans le vocabulaire et la grammaire. Elle porte le lourd poids de son passé culturel, littéraire, qui nous en imprègne inconsciemment depuis notre naissance. Malgré que les femmes peuvent maintenant devenir pilote de ligne, les hommes préfèrent avoir une épouse hôtesse de l'air. Cela influence fort le choix des carrières, et les femmes sont toujours très minoritaires à exercer ce métier. Par contre dans d'autres domaines (médecin) elles sont devenues majoritaires, la "soignante" répondant au voeux de l'homme de se faire dorloter par une femme maternelle (la réciproque étant tout aussi vraie: la femme recherche aussi un père dans son époux, le tout est que cela reste occasionnel et pas la base de la relation).
Il est grand temps de mettre une fin à cete confusion, et de donner la même place au "féminisme" qu'à la lutte contre la discrimination raciale. Cette dernière fait infiniment moins de dégâts, parce qu'elles vise des groupes entiers, alors que la misogynie imprègne chaque foyer dans le monde, même dans les pays où la femme a acquis des droits égaux à celui des hommes. Ceux où les deux partenaires sont réellement égaux sont l'exception. A noter que les plus anti-féministes sont souvent des femmes. Il est bien connu que ceux qui ont dû s'auto-convaincre pour accepter une injustice sont ceux qui la défendront le plus: on le voit avec l'excision.
Il est urgent de ré-aligner les mentalités, parce que la confusion entretenue entre "féminisme" et la caricature des extrémistes revendicatrices et revanchardes freine la progression de l'égalité des droits et des chances, qui est le vrai but du féminisme. Dans la lutte féministe, l'homme a autant à gagner que la femme: beaucoup sont écrasés par la lourde responsabilité de nourrir seuls une famille.
De plus cette situation empêche aussi les hommes comme les femmes de se libérer de traumatismes psychologiques profonds liés à l'inégalité du rôle des sexes. Par exemple le fait d'imposer au femme le role exclusif de mère et d'épouse va les empêcher de s'épanouir autrement, et elles deviendront des femmes autoritaires et possessives. Les hommes issus d'elles, à la fois rois et objets, resteront des enfants toute leur vie, chercheront une épouse semblable, etc... Tout le monde en souffre. Guy Corneau l'explique très bien dans "n'y a-t-il pas d'amour heureux ?"
Attention ! Je n'ai pas dit que la femme au foyer était un rôle inférieur ! Au contraire, l'éducation des enfants et la vie de famille sont un réel plaisir et la base de notre société, alors pourquoi ne pas partager ce plaisir ? Heureusement, le vent tourne, et plus personne ne rigole en voyant un papa pousser s-la poussette ou demandant un congé pour s'occuper de ses enfants. Mais quel travail pour en arriver là !!!
Les féministes plaidaient aussi pour laisser le choix à l'homme de rester aussi au foyer si son caractère l'y porte, sans pour cela qu'il soit ridiculisé. Certaines femmes sont de très mauvaises mères, et les envoyer se défouler au boulot limite les dégâts qu'elles peuvent causer à leurs enfants. L'idéal est que chacun choisisse en fonction de son caractère et pas en fonction de son sexe. Les enfants ont avant tout besoin de parents équilibrés et heureux, et des deux parents, pas de un seul. Nos pères étaient des "pères absents", travaillant 60 heures par semaine et ayant besoin du repos dominical.
J'ai beaucoup à dire sur ce sujet, d'ailleurs je suis en train d'écrire ma vie, qui est un témoignage du progrès du féminisme dans nos pays. Ma mère est une grande militante féministe, fidèle à ses convictions religieuses (donc rejetant l'avortement). Son action a eu des répercussions dans 22 pays (je tairai son nom pour garder mon anonymat!). Mon père a sacrifié une partie de sa carrière pour pouvoir s'occuper de nous tous les soirs et manger avec nous à midi, ce qui l'a exposé aux railleries de ses collègues. J'ai donc été élevée dans un couple respectueux de la femme, ce dont j'ai tiré grand bénéfice: j'ai en effet reçu autant d'affection de mon père que de ma mère, ce qui était exceptionnel à l'époque, et je me rends compte à quel point cela a contribué à un équilibre émotionnel si fondamental.
Toute mon adolescence, j'ai suivi l'évolution de la carrière politique de ma maman, et j'ai donc entendu tous les arguments féministes et anti-féministes possibles et imaginables. Mais plutôt que de m'échiner à les ressortir pour la Xème fois dans la discussion que je pressens ici, je vais plutôt reprendre la rédaction de mon auto biographie. Je vais essayer de la rendre amusante et agréable à lire: pas le genre polémique ! Ce sera plus intéressant que de me lancer dans une Xème discussion stérile. Le forum n'a en effet aucune utilité pour convaincre quelqu'un, on ne vient que pour y pêcher des arguments pour alimenter sa propre conviction, et cela, j'en ai déjà suffisamment.
Merci à Bradou e Escape de m'avoir inconsciemment encouragée à ré-ouvrir le dossier "ma vie".
Les personnes qui l'emploient font une confusion avec certains groupes extrémistes. Or le féminisme est avant tout la revendication de la suppression des inégalités et injustices entre hommes et femmes. C'est son fondement. Il ne plaide pas l'identité des sexes, mais l'égalité des droits et des chances.. Il ne méprise pas le travail dans la maison, mais au contraire veut qu'il soit reconnu comme un travail qui bénéficie des mêmes avantages que le travail extérieur (salaire, pension), le reconnaissant comme essentiel à l'équilibre de la société.
Dans la mouvance, il y a eu des luttes sur des points précis, qui ont été volontairement montés en épingle par les anti-féministes pour réfuter et ridiculiser l'ensemble du mouvement, et cela se sent partout, même dans ce forum, qui est pourtant sensé réunir des gens qui réfléchissent au moins un peu.
Il y a eu certaines féministes qui ont plaidé l'identité des sexes, ce qui est une aberration, mais les misogynes se sont jetés dessus pour ridiculiser l'ensemble des féministes. Idem avec la "dépénalisation de l'avortement", qui ne vise qu'à rétablir la justice entre les deux coupables de la grossesse non désirée, et d'éviter d'en faire porter le poids à la femme seule, et éviter par la même occasion la souffrance des avortements clandestins.
Certaines féministes extrémistes ont dérivé vers "la légalisation" de l'avortement (au lieu de "dépénalisation"), et évidemment, les "ennemis du féminisme" se sont jetés là dessus pour discréditer l'ensemble du mouvement en généralisant cette revendication très marginale.
Notre culture est encore fort imprégnée de l'anti-féminisme, jusque dans le vocabulaire et la grammaire. Elle porte le lourd poids de son passé culturel, littéraire, qui nous en imprègne inconsciemment depuis notre naissance. Malgré que les femmes peuvent maintenant devenir pilote de ligne, les hommes préfèrent avoir une épouse hôtesse de l'air. Cela influence fort le choix des carrières, et les femmes sont toujours très minoritaires à exercer ce métier. Par contre dans d'autres domaines (médecin) elles sont devenues majoritaires, la "soignante" répondant au voeux de l'homme de se faire dorloter par une femme maternelle (la réciproque étant tout aussi vraie: la femme recherche aussi un père dans son époux, le tout est que cela reste occasionnel et pas la base de la relation).
Il est grand temps de mettre une fin à cete confusion, et de donner la même place au "féminisme" qu'à la lutte contre la discrimination raciale. Cette dernière fait infiniment moins de dégâts, parce qu'elles vise des groupes entiers, alors que la misogynie imprègne chaque foyer dans le monde, même dans les pays où la femme a acquis des droits égaux à celui des hommes. Ceux où les deux partenaires sont réellement égaux sont l'exception. A noter que les plus anti-féministes sont souvent des femmes. Il est bien connu que ceux qui ont dû s'auto-convaincre pour accepter une injustice sont ceux qui la défendront le plus: on le voit avec l'excision.
Il est urgent de ré-aligner les mentalités, parce que la confusion entretenue entre "féminisme" et la caricature des extrémistes revendicatrices et revanchardes freine la progression de l'égalité des droits et des chances, qui est le vrai but du féminisme. Dans la lutte féministe, l'homme a autant à gagner que la femme: beaucoup sont écrasés par la lourde responsabilité de nourrir seuls une famille.
De plus cette situation empêche aussi les hommes comme les femmes de se libérer de traumatismes psychologiques profonds liés à l'inégalité du rôle des sexes. Par exemple le fait d'imposer au femme le role exclusif de mère et d'épouse va les empêcher de s'épanouir autrement, et elles deviendront des femmes autoritaires et possessives. Les hommes issus d'elles, à la fois rois et objets, resteront des enfants toute leur vie, chercheront une épouse semblable, etc... Tout le monde en souffre. Guy Corneau l'explique très bien dans "n'y a-t-il pas d'amour heureux ?"
Attention ! Je n'ai pas dit que la femme au foyer était un rôle inférieur ! Au contraire, l'éducation des enfants et la vie de famille sont un réel plaisir et la base de notre société, alors pourquoi ne pas partager ce plaisir ? Heureusement, le vent tourne, et plus personne ne rigole en voyant un papa pousser s-la poussette ou demandant un congé pour s'occuper de ses enfants. Mais quel travail pour en arriver là !!!
Les féministes plaidaient aussi pour laisser le choix à l'homme de rester aussi au foyer si son caractère l'y porte, sans pour cela qu'il soit ridiculisé. Certaines femmes sont de très mauvaises mères, et les envoyer se défouler au boulot limite les dégâts qu'elles peuvent causer à leurs enfants. L'idéal est que chacun choisisse en fonction de son caractère et pas en fonction de son sexe. Les enfants ont avant tout besoin de parents équilibrés et heureux, et des deux parents, pas de un seul. Nos pères étaient des "pères absents", travaillant 60 heures par semaine et ayant besoin du repos dominical.
J'ai beaucoup à dire sur ce sujet, d'ailleurs je suis en train d'écrire ma vie, qui est un témoignage du progrès du féminisme dans nos pays. Ma mère est une grande militante féministe, fidèle à ses convictions religieuses (donc rejetant l'avortement). Son action a eu des répercussions dans 22 pays (je tairai son nom pour garder mon anonymat!). Mon père a sacrifié une partie de sa carrière pour pouvoir s'occuper de nous tous les soirs et manger avec nous à midi, ce qui l'a exposé aux railleries de ses collègues. J'ai donc été élevée dans un couple respectueux de la femme, ce dont j'ai tiré grand bénéfice: j'ai en effet reçu autant d'affection de mon père que de ma mère, ce qui était exceptionnel à l'époque, et je me rends compte à quel point cela a contribué à un équilibre émotionnel si fondamental.
Toute mon adolescence, j'ai suivi l'évolution de la carrière politique de ma maman, et j'ai donc entendu tous les arguments féministes et anti-féministes possibles et imaginables. Mais plutôt que de m'échiner à les ressortir pour la Xème fois dans la discussion que je pressens ici, je vais plutôt reprendre la rédaction de mon auto biographie. Je vais essayer de la rendre amusante et agréable à lire: pas le genre polémique ! Ce sera plus intéressant que de me lancer dans une Xème discussion stérile. Le forum n'a en effet aucune utilité pour convaincre quelqu'un, on ne vient que pour y pêcher des arguments pour alimenter sa propre conviction, et cela, j'en ai déjà suffisamment.
Merci à Bradou e Escape de m'avoir inconsciemment encouragée à ré-ouvrir le dossier "ma vie".
- Spoiler:
- Pour info, je cherche un ou deux lecteurs compétents en écriture pour corriger mon style trop didactique et maladroit et me donner confiance en moi pour continuer.
Invité- Invité
Re: Le féminisme
Tout est dit. Ce que doit être le féminisme…..et ce qu’il ne doit pas être, ses dérives.
Très compréhensif, je n’appellerais pas dérives les femmes qui font du catch, jouent au foot(c’est très lourd un ballon de foot), enfilent des gants de boxe pour monter sur les rings.
Après tout…..après tout……pourquoi pas…et qu’est-ce que ça peut faire.
Personne n’est contre le féminisme…..mais il a son revers de médaille, probablement à cause de ses dérives.
Il faut bien me comprendre : l’idéologie féministe….a ses dégâts collatéraux. Elle déteint sur le mental des femmes…et pas qu’un peu. Disons le mot : elle déféminise les femmes. Il ne faut pas me citer des cas particuliers, c’est un phénomène général. Toutes ne sont pas atteintes, mais….Quand je dis déféminisées, cela ne veut pas dire que je les veux parquées dans un collège inférieur.
J’ai cité une fois l’exemple des américains qui allaient loin, en URSS, chercher une épouse, justement à cause de ce phénomène. Il existe sans doute d’autres exemples.
On peut toujours m’objecter que là je veux que la femme soit ce que l’homme voudrait qu’elle soit……Si l’on veut c’est ça. Il reste que des femmes déféminisées…c’est aussi des femmes dénaturées….ça se discute.
Très compréhensif, je n’appellerais pas dérives les femmes qui font du catch, jouent au foot(c’est très lourd un ballon de foot), enfilent des gants de boxe pour monter sur les rings.
Après tout…..après tout……pourquoi pas…et qu’est-ce que ça peut faire.
Personne n’est contre le féminisme…..mais il a son revers de médaille, probablement à cause de ses dérives.
Il faut bien me comprendre : l’idéologie féministe….a ses dégâts collatéraux. Elle déteint sur le mental des femmes…et pas qu’un peu. Disons le mot : elle déféminise les femmes. Il ne faut pas me citer des cas particuliers, c’est un phénomène général. Toutes ne sont pas atteintes, mais….Quand je dis déféminisées, cela ne veut pas dire que je les veux parquées dans un collège inférieur.
J’ai cité une fois l’exemple des américains qui allaient loin, en URSS, chercher une épouse, justement à cause de ce phénomène. Il existe sans doute d’autres exemples.
On peut toujours m’objecter que là je veux que la femme soit ce que l’homme voudrait qu’elle soit……Si l’on veut c’est ça. Il reste que des femmes déféminisées…c’est aussi des femmes dénaturées….ça se discute.
_bradou- EXCLU DU FORUM
- Nombre de messages : 5099
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Humeur : têtu.
Date d'inscription : 15/05/2008
Re: Le féminisme
Je suis pas sur que dans la nouvelle génération ça gène tellement les hommes que leur femme soit pilote de ligne. Il y a quand meme eu une grande amélioration.
On refera peut-etre pas le débat sur "l'identité des sexes" (je suis pour je précise pour ceux qu'auraient pas suivi) car comme tu dis leela, on va sur le forum pour chercher des arguments à sa propre idée pas pour se laisser convaincre. Donc ça servira pas à grand chose.
Une petite critique cependant : dire que l'education des enfants est un plaisir n'est-ce pas de l'anti-féminisme ? Pour que la femme se sorte de sa condition, ne faut-il pas qu'elle disent que non ce n'est pas un plaisir ?
Parce que sinon, les hommes vont dire : "ben alors, de quoi vous plaignez-vous si le role qu'on vous donne (éduquer les enfants) est un plaisir ???".
En tout cas moi je ne vois pas ça comme un plaisir. Remarque j'ai pas d'enfants mais je connais des parents pour qui se n'est pas non plus un plaisir.
On refera peut-etre pas le débat sur "l'identité des sexes" (je suis pour je précise pour ceux qu'auraient pas suivi) car comme tu dis leela, on va sur le forum pour chercher des arguments à sa propre idée pas pour se laisser convaincre. Donc ça servira pas à grand chose.
Une petite critique cependant : dire que l'education des enfants est un plaisir n'est-ce pas de l'anti-féminisme ? Pour que la femme se sorte de sa condition, ne faut-il pas qu'elle disent que non ce n'est pas un plaisir ?
Parce que sinon, les hommes vont dire : "ben alors, de quoi vous plaignez-vous si le role qu'on vous donne (éduquer les enfants) est un plaisir ???".
En tout cas moi je ne vois pas ça comme un plaisir. Remarque j'ai pas d'enfants mais je connais des parents pour qui se n'est pas non plus un plaisir.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 4585
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Identité métaphysique : Mystique Humaniste
Humeur : Chevalier Solitaire
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le féminisme
L'homme et la femme se complètent tellement bien ... jalouser ou vouloir soumettre l'autre sexe, tout comme les croire égaux, relève de l'ignorance.
- Spoiler:
- Leela si tu cherches encore des lecteurs, n'hésite pas à me soumettre tes écrits, il me fera plaisir de te lire et t'encourager :)
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Le féminisme
Je suis de l'avis de Radha : le chromosome Y est fragile . On le dit même menacé de disparition . Il ne faut pas que les femmes se trompent de combat . Contre l'injustice, l'oppression et les inégalités - notamment de salaire-, mais pour les hommes ( ou alors tout contre).
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Le féminisme
Les hommes qui vont chercher une femme à l'étranger cherchent une servante/maîtresse gratuite et docile. Cela arrange bien les femmes qui veulent immigrer, donc cela fait le bonheur de tous et c'est très bien.
Mais je n'associe pas la féminité au fait d'être au service de l'homme, comme je n'associe pas la virilité au machisme. J'aime les hommes sensibles et forts à la fois, mais pas dominateurs. Le désir de domination ou de soumission sont des désordres psychiques chez les deux, ou des conditionnement sociaux soigneusement enracinés... par les hommes. Un couple dominant/dominé peut fonctionné, mais ce sont deux moitiés d'humains. Il y a beaucoup d'hommes dominés je pense: le rôle du dominant, dans les fait, est souvent tenu par les femmes, parfois via la mère ou la belle mère.
Quant à cette "féminité" que regrettent certains, encore faudrait-il la définir, et voir si elle n'est pas associée avec soumission, séduction, voire légèreté, "femme facile", ou alors angélique, vierge intouchable, qui sont des clichés, des symboles...
Elle est souvent assortie de mépris, et de beaucoup d'injustices.
Personnellement, je préfère être considérée comme un être humain, ni en fonction de ma race ni de mon sexe. Je ne veux me sentir femme que dans un cas: avec mon conjoint.
Je travaille dans un monde à 95% masculin, donc j'en ai entendu des vertes et des pas mures !!!! Jamais eu de problème "sexuels" Un jour, un collègue m'a dit "pour moi tu n'es ni un homme, ni une femme, tu es un collègue". Ca, c'est vraiment merveilleux !
Mais je n'associe pas la féminité au fait d'être au service de l'homme, comme je n'associe pas la virilité au machisme. J'aime les hommes sensibles et forts à la fois, mais pas dominateurs. Le désir de domination ou de soumission sont des désordres psychiques chez les deux, ou des conditionnement sociaux soigneusement enracinés... par les hommes. Un couple dominant/dominé peut fonctionné, mais ce sont deux moitiés d'humains. Il y a beaucoup d'hommes dominés je pense: le rôle du dominant, dans les fait, est souvent tenu par les femmes, parfois via la mère ou la belle mère.
Quant à cette "féminité" que regrettent certains, encore faudrait-il la définir, et voir si elle n'est pas associée avec soumission, séduction, voire légèreté, "femme facile", ou alors angélique, vierge intouchable, qui sont des clichés, des symboles...
Elle est souvent assortie de mépris, et de beaucoup d'injustices.
Personnellement, je préfère être considérée comme un être humain, ni en fonction de ma race ni de mon sexe. Je ne veux me sentir femme que dans un cas: avec mon conjoint.
Je travaille dans un monde à 95% masculin, donc j'en ai entendu des vertes et des pas mures !!!! Jamais eu de problème "sexuels" Un jour, un collègue m'a dit "pour moi tu n'es ni un homme, ni une femme, tu es un collègue". Ca, c'est vraiment merveilleux !
Invité- Invité
Re: Le féminisme
Moi je ne vois là que les conséquences d’un matraquage, les désastres de l’idéologie féministe, qui tend à nier la nature humaine, à nier les différences.
L’homme ne peut intéresser la femme( en tant que partenaire) que si elle y voit un homme fort et virile et la virilité est indissociable d’une dose de machisme, machisme ne signifiant pas forcément tyrannie.
Un homme ne peut vouloir une femme, disons(pour abréger) que si elle répond à l’dée de féminité, de douceur etc qu’il s’en est toujours fait……et d’une dose de soumission aussi, soumission ne voulant pas dire non plus ce qu’on veut lui faire dire ici à tout prix.
Je m’excuse, mais personnellement je ne peux coucher avec un adjudent., et il m’étonnerait fort qu’une femme ait envie d’un homme efféminé.
On va me dire encore qu'il n'y a pas que le sexe, qu'il y a l'amour, la tendresse et patati patata. Si,c'est une question de sexe, sans le sexe, tout le reste, ne tient pas, ne veut rien dire.
L’homme ne peut intéresser la femme( en tant que partenaire) que si elle y voit un homme fort et virile et la virilité est indissociable d’une dose de machisme, machisme ne signifiant pas forcément tyrannie.
Un homme ne peut vouloir une femme, disons(pour abréger) que si elle répond à l’dée de féminité, de douceur etc qu’il s’en est toujours fait……et d’une dose de soumission aussi, soumission ne voulant pas dire non plus ce qu’on veut lui faire dire ici à tout prix.
Je m’excuse, mais personnellement je ne peux coucher avec un adjudent., et il m’étonnerait fort qu’une femme ait envie d’un homme efféminé.
On va me dire encore qu'il n'y a pas que le sexe, qu'il y a l'amour, la tendresse et patati patata. Si,c'est une question de sexe, sans le sexe, tout le reste, ne tient pas, ne veut rien dire.
_bradou- EXCLU DU FORUM
- Nombre de messages : 5099
Localisation : fixe.
Identité métaphysique : terre-à-terre.
Humeur : têtu.
Date d'inscription : 15/05/2008
Re: Le féminisme
Difficile de prendre part à ce débat!
j'ai été "un garçon manqué"
une adolescente "grosse et moche" (particulièrement à mes yeux!)
une "très jeune" maman pas si soumise mais très vite centrée sur ses enfants et "comment subvenir aux besoins de 3 petits qui ont à la fois besoin d'amour et de nourriture " Dans ce cas, on n'a pas trop le temps de se poser ce genre de question! Être féministe, c'est bien pour les femmes qui ont la possibilité de choisir de travailler ou non! On "s'organise" c'est tout!
plus tard, beaucoup plus tard, après avoir passé des diplômes (tout en travaillant et en élevant seule ses enfants) sans avoir un seul instant pour se poser des questions sur "le droit des femmes" à leur féminité ou leur féminisme...
D'autres enfants, dans un environnement plus calme, jamais une contrainte, jamais ressentis comme "gênants" traînés partout avec leur mère, active, plus souvent au boulot qu'en "congé de maternité"! mais toujours pas prête à adhérer à ce mouvement ressenti comme plus anti-bébés que droits-des-femmes-de-choisir-leur-mode-de-vie.
Plus tard encore, le rêve! la liberté! la retraite! (à 40 ans!)... mais avec des enfants encore très jeunes.... sans être un poids, une gêne, mais prise de conscience du "à travail égal, salaire égal" et de quelques autres notions de justice sociale.
Encore une petite dizaine d'années avant de découvrir ce que féminité veut dire! et aussi féminisme-sans-être-outrancière!
On se frotte à la vie, c'est elle qui fait de nous ce que nous sommes, et notre côté "féministe", on a pas toujours la possibilité de le choisir à 20 ans! Enfin, aujourd'hui, peut-être, les choses ont beaucoup évolué depuis trente ou quarante ans!
Mais être femme, ça me convient bien, aujourd'hui, et je sais que je ne suis soumise que "si je le veux bien" ou plus exactement "quand je le veux bien!" féminine? beaucoup plus qu'autrefois (je ne grimpe plus aux arbres!) féministe? pas tant que ça! mais pour l'harmonie et l'équilibre dans le couple: partage des tâches en fonction des goûts et du temps de chacun (je ne fais jamais la cuisine!)
et surtout, surtout, la joie d'exister non pas en tant que femme, féminine ou féministe, mais en tant que moi-même, "Myrrha' et non "fille de... femme de... ou mère de...!
être humain, Unique au monde, qui ne pense pas qu'à se plaindre de son état prétendu "inférieur".
j'ai été "un garçon manqué"
une adolescente "grosse et moche" (particulièrement à mes yeux!)
une "très jeune" maman pas si soumise mais très vite centrée sur ses enfants et "comment subvenir aux besoins de 3 petits qui ont à la fois besoin d'amour et de nourriture " Dans ce cas, on n'a pas trop le temps de se poser ce genre de question! Être féministe, c'est bien pour les femmes qui ont la possibilité de choisir de travailler ou non! On "s'organise" c'est tout!
plus tard, beaucoup plus tard, après avoir passé des diplômes (tout en travaillant et en élevant seule ses enfants) sans avoir un seul instant pour se poser des questions sur "le droit des femmes" à leur féminité ou leur féminisme...
D'autres enfants, dans un environnement plus calme, jamais une contrainte, jamais ressentis comme "gênants" traînés partout avec leur mère, active, plus souvent au boulot qu'en "congé de maternité"! mais toujours pas prête à adhérer à ce mouvement ressenti comme plus anti-bébés que droits-des-femmes-de-choisir-leur-mode-de-vie.
Plus tard encore, le rêve! la liberté! la retraite! (à 40 ans!)... mais avec des enfants encore très jeunes.... sans être un poids, une gêne, mais prise de conscience du "à travail égal, salaire égal" et de quelques autres notions de justice sociale.
Encore une petite dizaine d'années avant de découvrir ce que féminité veut dire! et aussi féminisme-sans-être-outrancière!
On se frotte à la vie, c'est elle qui fait de nous ce que nous sommes, et notre côté "féministe", on a pas toujours la possibilité de le choisir à 20 ans! Enfin, aujourd'hui, peut-être, les choses ont beaucoup évolué depuis trente ou quarante ans!
Mais être femme, ça me convient bien, aujourd'hui, et je sais que je ne suis soumise que "si je le veux bien" ou plus exactement "quand je le veux bien!" féminine? beaucoup plus qu'autrefois (je ne grimpe plus aux arbres!) féministe? pas tant que ça! mais pour l'harmonie et l'équilibre dans le couple: partage des tâches en fonction des goûts et du temps de chacun (je ne fais jamais la cuisine!)
et surtout, surtout, la joie d'exister non pas en tant que femme, féminine ou féministe, mais en tant que moi-même, "Myrrha' et non "fille de... femme de... ou mère de...!
être humain, Unique au monde, qui ne pense pas qu'à se plaindre de son état prétendu "inférieur".
Invité- Invité
Re: Le féminisme
Une adjudente ça pourrait etre marrant !Moi je ne vois là que les conséquences d’un matraquage, les désastres de l’idéologie féministe, qui tend à nier la nature humaine, à nier les différences.
L’homme ne peut intéresser la femme( en tant que partenaire) que si elle y voit un homme fort et virile et la virilité est indissociable d’une dose de machisme, machisme ne signifiant pas forcément tyrannie.
Un homme ne peut vouloir une femme, disons(pour abréger) que si elle répond à l’dée de féminité, de douceur etc qu’il s’en est toujours fait……et d’une dose de soumission aussi, soumission ne voulant pas dire non plus ce qu’on veut lui faire dire ici à tout prix.
Je m’excuse, mais personnellement je ne peux coucher avec un adjudent., et il m’étonnerait fort qu’une femme ait envie d’un homme efféminé.
On va me dire encore qu'il n'y a pas que le sexe, qu'il y a l'amour, la tendresse et patati patata. Si,c'est une question de sexe, sans le sexe, tout le reste, ne tient pas, ne veut rien dire.
Les femmes n'aiment que les hommes virils ? Il me semblait que certaines femmes aimaient les hommes sensibles, voire les hommes fragiles.
Inversement, beaucoup d'hommes aiment que leur femme soit un peu "dominatrice".
Bref, pas mal de préjugés dans ce commentaire (sauf ton respect bradou).
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : Mystique Humaniste
Humeur : Chevalier Solitaire
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le féminisme
Je pense que malheureusement les associations féministes ne se mobilisent pas là où elle devraient se mobiliser le plus c'est à dire là où le droits des femmes est complètement bafoué.
C'est à dire dans certains pays où ils y a encore les crimes d'honneur, la lapidation et quand on leur coupe le sexe je sais plus le mot..
Je pense que comme il y a eu les droits de l'enfant à l'ONU il devrait avoir le droit des femmes rien que pour ces principes de base..
Car dans certains pays les animaux sont mieux traités que les femmes...
Je pense que l'on entend pas les associations féministes non pas parce qu'elles se battent pas mais parce qu'en fait elles sont très peu nombreuses.
C'est à dire dans certains pays où ils y a encore les crimes d'honneur, la lapidation et quand on leur coupe le sexe je sais plus le mot..
Je pense que comme il y a eu les droits de l'enfant à l'ONU il devrait avoir le droit des femmes rien que pour ces principes de base..
Car dans certains pays les animaux sont mieux traités que les femmes...
Je pense que l'on entend pas les associations féministes non pas parce qu'elles se battent pas mais parce qu'en fait elles sont très peu nombreuses.
chaussadas- Sorti de l'oeuf
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Re: Le féminisme
Les femmes écrasées par Allah
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le féminisme
Du moment,que les femmes restent égales aux hommes,pourquoi pas,mais souvent la ou le féminisme est pratiqué,il est pratiqué a moitié ou bien c'est carrément une éxageration .
Quand on décide d'elire une femme par exemple,parce que c'est une femme plus que pour ses capacités,faut pas pousser.
Quand on décide d'elire une femme par exemple,parce que c'est une femme plus que pour ses capacités,faut pas pousser.
Fornaro- Affranchi des Paradoxes
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Re: Le féminisme
Fornaro a écrit:Du moment,que les femmes restent égales aux hommes,pourquoi pas,mais souvent la ou le féminisme est pratiqué,il est pratiqué a moitié ou bien c'est carrément une éxageration .
Quand on décide d'elire une femme par exemple,parce que c'est une femme plus que pour ses capacités,faut pas pousser.
Depuis quand un élu l'est-il en fonction de ces capacités?
Pour réussir une femme doit être meilleure qu'un homme. Golda Meir
Cette phrase reste une réalité.
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le féminisme
(Normal,c'est une femme,manquerait plus que sa ! un être impure ayant commis le peché originel ! )
Ce que je constate,également et c'est plus dans mon univers,c'est que les femmes se déclarent féministes de plus en plus jeunes..Mais ne saisissent pas ce qu'est le féminisme ..
Ce que je constate,également et c'est plus dans mon univers,c'est que les femmes se déclarent féministes de plus en plus jeunes..Mais ne saisissent pas ce qu'est le féminisme ..
Fornaro- Affranchi des Paradoxes
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Re: Le féminisme
Quand on aura une femme incompétente au pouvoir, là on aura vraiment l'égalité !Stirica a écrit:Depuis quand un élu l'est-il en fonction de ces capacités?
Pour réussir une femme doit être meilleure qu'un homme. Golda Meir
(en même temps, en 2007, ça aurait pu…)
Magdalena- Jeune Padawan
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Humeur : bonne, merci
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Re: Le féminisme
(Normal,c'est une femme,manquerait plus que sa ! un être impure ayant commis le peché originel ! )
Sans péché originel nous nous morfondrions dans un paradis sans histoires, quelle morne existence. Et je ==>
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le féminisme
Je suis d'accord. "Féministe" c'est comme "humaniste", tout le monde dit l'être. Si bien que ça ne veut plus rien dire...Ce que je constate,également et c'est plus dans mon univers,c'est que les femmes se déclarent féministes de plus en plus jeunes..Mais ne saisissent pas ce qu'est le féminisme...
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le féminisme
Non, l'islam ne se vante ni d'être féministe ni d'être humaniste, ce sont des occidentaux qui disent que Mahomet était féministe.Tibouc a écrit:
Je suis d'accord. "Féministe" c'est comme "humaniste", tout le monde dit l'être. Si bien que ça ne veut plus rien dire...
En réalité, Ibn Rochd l'était mais son message n'est pas passé.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le féminisme
Je m'adresse à ceux et celles qui sont expert en FEMINISME.
J'aimerais vraiment savoir en quoi la suppression du mot"MADEMOISELLE"va nous avancer ?
En quoi la suppression de ce mot sur le document administratif mettra l'homme et la femme sur la même pied d'égalité ?
Ma question peut paraître bête,mais vous devez comprendre que la langue française n'est pas ma langue maternelle.Donc je suis surpris de voir qu'on veut faire un problème,là où il n'y a aucun problème.
Donc je n'y comprend RIEN a cette révendication.
J'aimerais vraiment savoir en quoi la suppression du mot"MADEMOISELLE"va nous avancer ?
En quoi la suppression de ce mot sur le document administratif mettra l'homme et la femme sur la même pied d'égalité ?
Ma question peut paraître bête,mais vous devez comprendre que la langue française n'est pas ma langue maternelle.Donc je suis surpris de voir qu'on veut faire un problème,là où il n'y a aucun problème.
Donc je n'y comprend RIEN a cette révendication.
Africain2- Maître du Temps
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Re: Le féminisme
On utilise traditionnellement le mot "mademoiselle" pour désigné une célibataire, et "madame" pour une femme mariée.
Les femmes n'ont pas à préciser si elles sont mariées ou non, quand elle cherche un boulot par exemple. Surtout qu'on ne demande pas ça aux hommes, pour qui on utilise le mot "monsieur" qu'ils soit marié ou non.
Les femmes n'ont pas à préciser si elles sont mariées ou non, quand elle cherche un boulot par exemple. Surtout qu'on ne demande pas ça aux hommes, pour qui on utilise le mot "monsieur" qu'ils soit marié ou non.
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le féminisme
Merci Tibouc et Gaston21(pour la reponse de l'autre côté).Tibouc a écrit:On utilise traditionnellement le mot "mademoiselle" pour désigné une célibataire, et "madame" pour une femme mariée.
Les femmes n'ont pas à préciser si elles sont mariées ou non, quand elle cherche un boulot par exemple. Surtout qu'on ne demande pas ça aux hommes, pour qui on utilise le mot "monsieur" qu'ils soit marié ou non.
Mais le problème en est que je ne vois vraiment aucune discrimination du type macho,ou qui va rabaisé la femme lorsque celle-ci chercher du boulôt par exemple et qu'on lui demande juste de précisé son etat-civil...
Même pour les hommes dans nos C.V(complet)il y a un endroit ou l'on nous demande de marqué notre etat-civil:si l'on est mariée ou pas...
Il se peut que cette information est important pour l'employeur...
Moi j'avais compris que mademoiselle faisait plus référence à une fille vierge...Or il y a actuellement beaucoups des femmes célibataires dont la virginité doit être chercher à la loupe,car elle est une vielle souvenir pour la majorité de nos celibataires actuel.
Africain2- Maître du Temps
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Date d'inscription : 03/05/2011
Re: Le féminisme
bien sûr qu'on le demande, même si c'est discrètement, par oral, et que cela peut être une cause de discrimination à l'embauche, par exemple: par crainte de voir une jeune mariée prendre rapidement des congés de grossesse. Tandis que chez un homme, c'est plutôt considéré comme un gage de stabilité.Tibouc a écrit:Les femmes n'ont pas à préciser si elles sont mariées ou non, quand elle cherche un boulot par exemple. Surtout qu'on ne demande pas ça aux hommes, pour qui on utilise le mot "monsieur" qu'ils soit marié ou non.
Et vous, Tibouc, vous êtes monsieur, ou mondamoiseau ?
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Le féminisme
Je me doute que les employeurs le demandent, sauf que c'est interdit par la loi.bien sûr qu'on le demande, même si c'est discrètement, par oral, et que cela peut être une cause de discrimination à l'embauche, par exemple: par crainte de voir une jeune mariée prendre rapidement des congés de grossesse. Tandis que chez un homme, c'est plutôt considéré comme un gage de stabilité.
Il y aura toujours des gens pour pratiquer la discrimination, mais même si on ne peut pas l'empêcher complètement, on peut essayer de réduire le phénomène.
Jeune damoiseau, pour vous servir madame.Et vous, Tibouc, vous êtes monsieur, ou mondamoiseau ?
Tibouc- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Chevalier Solitaire
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le féminisme
bradou a écrit:Tout est dit. Ce que doit être le féminisme…..et ce qu’il ne doit pas être, ses dérives.
Très compréhensif, je n’appellerais pas dérives les femmes qui font du catch, jouent au foot(c’est très lourd un ballon de foot), enfilent des gants de boxe pour monter sur les rings.
Après tout…..après tout……pourquoi pas…et qu’est-ce que ça peut faire.
Personne n’est contre le féminisme…..mais il a son revers de médaille, probablement à cause de ses dérives.
Il faut bien me comprendre : l’idéologie féministe….a ses dégâts collatéraux. Elle déteint sur le mental des femmes…et pas qu’un peu. Disons le mot : elle déféminise les femmes. Il ne faut pas me citer des cas particuliers, c’est un phénomène général. Toutes ne sont pas atteintes, mais….Quand je dis déféminisées, cela ne veut pas dire que je les veux parquées dans un collège inférieur.
J’ai cité une fois l’exemple des américains qui allaient loin, en URSS, chercher une épouse, justement à cause de ce phénomène. Il existe sans doute d’autres exemples.
On peut toujours m’objecter que là je veux que la femme soit ce que l’homme voudrait qu’elle soit……Si l’on veut c’est ça. Il reste que des femmes déféminisées…c’est aussi des femmes dénaturées….ça se discute.
Enfin il est accepté ici que l'on parle de dérives pour le féminisme.
Effectivement pour ne pas accepter que l'on puisse parler du féminisme et de ses dérives, il faut effectivement dériver... même si je peux comprendre que des femmes ayant soufferts du machisme aient des difficultés à entendre la critique surtout si elle est faite par un homme
Jean GABARD- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 179
Date d'inscription : 01/11/2011
Re: Le féminisme
Mais qui n'accepte pas d'en parler, Jean ?
Tu sais, ma mère était une grande féministe, cela fait donc plus de 40 ans que j'entends parler de féminisme, de ses dérives (parce que oui, les femmes sont mêmes capables d'autocritique, sans qu'un homme n'ait à le leur expliquer )
Que le féminisme ait des dérives, bien sûr ! Il y a de tout dans les mouvements féministes, y compris des extrémistes complètement à côté de la plaque, donc franchement, "les dérives" ce n'est pas un scoop!
Le mouvement féministe est avant tout une exigence de l'égalité des droits et des chances pour les femmes.
Je trouve personnellement qu'il y a encore énormément à faire de ce côté: dans le monde beaucoup de femmes subissent encore des injustices criantes, et elles ont beaucoup plus besoin d'aide que celles qui souffriraient d'un excès de "féminisme"...
Quant à la remarque de Bradou, elle ne m'étonne pas: il est tout à fait normal que les hommes aient la nostalgie d'une femme à la fois "fragile", dépendante, bonne ménagère, soumise, agréable au lit, etc... Et celles qui vivent dans un pays où les conditions sont difficiles feraient n'importe quoi en échange de sécurité et confort matériel, surtout si le mec est gentil avec elle.
Un vieil agriculteur ami de ma famille, célibataire endurci, a finalement épousé, à 85 ans, une malgache de 40 ans qui voulait pouvoir offrir une éducation à ses enfants. Ils ont été super heureux pendant quelques mois, puis il est décédé. Je suis bien contente pour lui (il est mort heureux, en faisant 3 heureux), et parce que l'héritage leur permet de réaliser leur rêve (et puis ces enfants travailleront pour payer ma pension dans quelques années hin hin hin
Faut pas amalgamer ces mariages "intéressés" avec le "féminisme", voyons !
Le mouvement féministe fondé par ma maman avait aussi pour objectif
- de donner aux hommes le droit de s'occuper de leurs enfants (congés parentaux, etc)
- la rémunération de la mère au foyer (elle rend un service au pays en élevant les enfants)
Rien pour "dénaturer" les femmes, donc... sauf dans la tête des hommes nostalgiques du machisme qui vont caricaturer le "féminisme" en mettant en valeur uniquement les côtés excessifs, pourtant assez rares et négligeables par rapport aux excès inverses.
Tu sais, ma mère était une grande féministe, cela fait donc plus de 40 ans que j'entends parler de féminisme, de ses dérives (parce que oui, les femmes sont mêmes capables d'autocritique, sans qu'un homme n'ait à le leur expliquer )
Que le féminisme ait des dérives, bien sûr ! Il y a de tout dans les mouvements féministes, y compris des extrémistes complètement à côté de la plaque, donc franchement, "les dérives" ce n'est pas un scoop!
Le mouvement féministe est avant tout une exigence de l'égalité des droits et des chances pour les femmes.
Je trouve personnellement qu'il y a encore énormément à faire de ce côté: dans le monde beaucoup de femmes subissent encore des injustices criantes, et elles ont beaucoup plus besoin d'aide que celles qui souffriraient d'un excès de "féminisme"...
Quant à la remarque de Bradou, elle ne m'étonne pas: il est tout à fait normal que les hommes aient la nostalgie d'une femme à la fois "fragile", dépendante, bonne ménagère, soumise, agréable au lit, etc... Et celles qui vivent dans un pays où les conditions sont difficiles feraient n'importe quoi en échange de sécurité et confort matériel, surtout si le mec est gentil avec elle.
Un vieil agriculteur ami de ma famille, célibataire endurci, a finalement épousé, à 85 ans, une malgache de 40 ans qui voulait pouvoir offrir une éducation à ses enfants. Ils ont été super heureux pendant quelques mois, puis il est décédé. Je suis bien contente pour lui (il est mort heureux, en faisant 3 heureux), et parce que l'héritage leur permet de réaliser leur rêve (et puis ces enfants travailleront pour payer ma pension dans quelques années hin hin hin
Faut pas amalgamer ces mariages "intéressés" avec le "féminisme", voyons !
Le mouvement féministe fondé par ma maman avait aussi pour objectif
- de donner aux hommes le droit de s'occuper de leurs enfants (congés parentaux, etc)
- la rémunération de la mère au foyer (elle rend un service au pays en élevant les enfants)
Rien pour "dénaturer" les femmes, donc... sauf dans la tête des hommes nostalgiques du machisme qui vont caricaturer le "féminisme" en mettant en valeur uniquement les côtés excessifs, pourtant assez rares et négligeables par rapport aux excès inverses.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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