Conscience du moment présent
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Re: Conscience du moment présent
Je me base sur ce que je vis.Tu bases sur un auteur ou un enseignement ?
Je connais.Tu connais donc bien l'enseignement bouddhiste et hindouiste ?
Tout simplement parce que tout concept deforme la realité.Explique moi pourquoi leurs concepts ne m'aident pas à vivre au présent ?
Le veritable zen n'as rien a offrir... pas meme une philosophie.Je suis surtout la philosophie zen,
Moi non plus, je ne phiosophe pas, je dis ce que je vois, c'est tout.pas besoin de philosopher sur qui est le "je" ou s'il est le temps, etc... "
Bref, tu es comme tout le monde, un etre humain parmi tant d'autre."Je" dois avant tout gagner ma vie, assumer les tâches quotidiennes, progresser vers mes objectifs. Et en fait tout ce qui ne m'y aide pas m'intéresse peu.
virgule- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Identité métaphysique : rathée de peu... divin quand même!
Humeur : Pourquoi y penser?...
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Conscience du moment présent
ça c'est parce que tu crois que le temps n'est que lineaire, mais il est aussi spacial, et bien plus encore.Or, par définition le passé n'existe plus et le futur pas encore.
virgule parle de ce qu'il voit par lui meme, de rien d'autre.Je pense que Virgule parle d'autre chose: d'une notion philosophique sans doute, mais j'avoue n'avoir pas bien compris son explication
quand je mange, je mange, point final.Donc on ne pense pas à ce qu'on mange.
C'est lorsqu'on fait les choses naturellement que cela se produit.En résumé, en étant conscient de ce qu'on fait
- on augment considérablement son efficacité
- on se relaxe
.On peut avoir conscience de la mort au point de la décider (je ne parle pas de se tuer bien sur).
On ne peut avoir de conscience de sa mort puisqu’il y a mort, mais on peut recouvrer sa conscience après sa mort, résurrection, si il y a eu culture de la conscience d’être durant l’existence, sans quoi il n’y a pas de réveil (Voir Jean et la seconde mort)
speculation! quand tu nous teins!
virgule- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Humeur : Pourquoi y penser?...
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Conscience du moment présent
mdrrrr virgule Si tu ne le découvres que maintenant, c'est plutôt inquiétant !Bref, tu es comme tout le monde, un etre humain parmi tant d'autre.
Dommage que tu ne développes pas tes réponses, j'aurais bien aimé en savoir plus sur ce que tu entends par quels sont les "concepts bouddhistes qui déforment la réalité"?
Invité- Invité
Re: Conscience du moment présent
Pour moi, il est une des illusions qui construisent notre univers, et dans ce cadre là, il est linéaire, en effet.virgule a écrit:ça c'est parce que tu crois que le temps n'est que lineaire, mais il est aussi spacial, et bien plus encore.
C'est exactement ce que j'essaie d'expliquer, on se rejoins donc sur ce point. Tu as de la chance: moi j'ai encore un long chemin à faire pour y arriver "naturellement" comme tu dis si bien.quand je mange, je mange, point final.
Tout à fait juste ! Je pense que ce calme mental, cette conscience de ce qu'on fait est naturel, et on en est dévié par toutes sortes d'illusions. Nous sommes donc, là aussi, bien d'accord.C'est lorsqu'on fait les choses naturellement que cela se produit.
Leleu
.J'aimerais arriver à ce point, j'espère vivre assez longtemps pour cela.On peut avoir conscience de la mort au point de la décider (je ne parle pas de se tuer bien sur).
Invité- Invité
Re: Conscience du moment présent
Intéressante, l'évocation de la seconde mort , par Leleu . On en parle peu, même dans le catholicisme , et pourtant ...La parabole des talents est explicite .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Conscience du moment présent
bien que le sujet ait un peu dévié je voudrais revenir à cette conscience du présent.
À l'école, j'ai appris comme tout le monde les temps de l'indicatif présent, passé et futur.
mes enfants eux, ont appris des temps dont je n'avais jamais entendu parler mais que je trouve "intéressants" :
le "présent continu"
exemple "je mange" (ça a commencé quand je le dis, et ça n'est pas fini quand j'ai terminé ma phrase)
et le futur proche
exemple " je vais répondre"
Ce présent continu, je le trouve intéressant car il donne de "l'élasticité" à l'instant "qui ne peut durer" .
Même dans les moments de concentration maximale sur l'instant ramené à une couleur par exemple, le temps échappe difficilement à cette notion linéaire qu'on nous a inculquée dans notre enfance. (Et nos pensées parasites ne nous aident pas!)
Même si nous avons tous conscience de sa relativité! (le temps est long lorsqu'on attend, il passe beaucoup trop vite lorsqu'on le vit intensément).
À l'école, j'ai appris comme tout le monde les temps de l'indicatif présent, passé et futur.
mes enfants eux, ont appris des temps dont je n'avais jamais entendu parler mais que je trouve "intéressants" :
le "présent continu"
exemple "je mange" (ça a commencé quand je le dis, et ça n'est pas fini quand j'ai terminé ma phrase)
et le futur proche
exemple " je vais répondre"
Ce présent continu, je le trouve intéressant car il donne de "l'élasticité" à l'instant "qui ne peut durer" .
Même dans les moments de concentration maximale sur l'instant ramené à une couleur par exemple, le temps échappe difficilement à cette notion linéaire qu'on nous a inculquée dans notre enfance. (Et nos pensées parasites ne nous aident pas!)
Même si nous avons tous conscience de sa relativité! (le temps est long lorsqu'on attend, il passe beaucoup trop vite lorsqu'on le vit intensément).
Invité- Invité
Re: Conscience du moment présent
Jo dit :
Pour être parabolique elle est parabolique celle-là, çà décoiffe. Je ne pense pas que la religion s’attarde dessus car assez peu récupérable par le dogme. Cà paraît tellement pas « chrétien », que l’on pourrait se demander si Jésus était catholique ! :ptdr:
"Car à tout homme qui a, l’on donnera et il aura du surplus ; mais à celui qui n’a pas, on enlèvera ce qu’il a".On en parle peu, même dans le catholicisme , et pourtant ...La parabole des talents est explicite .
Pour être parabolique elle est parabolique celle-là, çà décoiffe. Je ne pense pas que la religion s’attarde dessus car assez peu récupérable par le dogme. Cà paraît tellement pas « chrétien », que l’on pourrait se demander si Jésus était catholique ! :ptdr:
On est bien dans le sujet, je trouve, si la conscience du moment présent est comprise comme pouvant être aussi et surtout l’incarnation.bien que le sujet ait un peu dévié
Leleu- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 16/12/2008
Re: Conscience du moment présent
Je veux dire la conscience de l'incarnation ou conscience d'être.
Leleu- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 16/12/2008
Re: Conscience du moment présent
Je ne vis pleinement le moment présent que quand je l'ignore. :fou:
bolderire- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 13/10/2009
Conscience du moment présent
Oui, Leela, toutes les grandes traditions disent que le présent est la porte de l'éternité.
«Sois libre du futur, sois libre du passé, pour être libre dans le présent. Traverse le fleuve vers l’autre rive. Avec un esprit totalement libre, tu ne retomberas pas dans le piège de la naissance et de la mort.» (Dhammapada, 348)
Seulement, justement, ce n'est pas si facile que ça, c'est pour ça qu'il faut une pratique.
Ordinairement, l’être humain ne vit jamais dans le présent ; il est emporté par un incessant flux intérieur vers un avenir dont il lui est impossible d’entrevoir la fin. Il passe son existence entière dans un état de “devenir” perpétuel et ne peut, par conséquent, connaître le sentiment d’un “présent continuel” en lui. Il vit toujours dans l’anticipation inconsciente de “tout-à-l’heure.” Mais ce “tout-à-l’heure” ne vient jamais, car il est, d’instant en instant, en train de se transformer en un autre “tout-à-l’heure.” Ainsi, à peine le “tout-à-l’heure” attendu est-il sur le point d'arriver qu’il est déjà devenu un nouveau “tout-à-l’heure” — et ce, sans répit.
De cette manière, l’Eternité, qui constitue l’héritage Céleste qui lui destiné, (et qu’il ne peut connaître en lui sans en payer le prix) lui échappe sans cesse.
Cet Aspect Suprême de sa nature ne peut être appréhendé que dans un “maintenant continuel” (qu’il doit créer en lui) et non dans le temps qui passe.
La création de “maintenant” en l’aspirant est d’une importance capitale pour ce qu’il cherche à connaître en lui ; or, cet état ne peut être atteint automatiquement, il lui faut le créer délibérément. Toutes les pratiques de concentration qu’il tente d’effectuer ont précisément pour but de le ramener à lui-même et de le maintenir dans le présent.
Il découvrira, petit à petit, que le sentiment de “soi” est toujours lié au “maintenant.” Chaque fois qu’après avoir été perdu dans ses pensées brumeuses, il se produit en lui une mystérieuse reprise de conscience, s’il est assez avisé, il ne peut manquer de remarquer que cette reprise de conscience se traduit par un retour à lui-même dans le “présent.”
Et le “présent” est la clé qui le libère de ses entraves du passé et du futur, lui indiquant, par là même, la route vers sa Cité Céleste.
L’aspirant a besoin de moyens permettant la création en lui du sentiment de “maintenant.” La manière dont il regarde, écoute, bouge, pense, etc. doit changer pour qu’il lui soit possible de se sentir dans le “présent.”
Il constatera que, lorsqu’il devient conscient de regarder quelque chose, un subtil mouvement vers lui-même se produit. Et quand il recommence à regarder de manière vague (comme il le fait d’habitude), un mouvement inverse a lieu, c’est-à-dire, un mouvement vers l’extérieur,... et il est également emporté vers le dehors, avec son regard ! Le même phénomène se produit en lui à son insu quand il écoute quelque chose.
Le fait même de devenir conscient de son regard, de ses gestes, ou de ses actes, peut créer en l’aspirant la sensation de “maintenant” — la sensation d’un “présent” qui est non seulement libératrice mais qui constitue également le seul moyen lui permettant de rejoindre d’autres dimensions (non spatio-temporelles) pour commencer à vivre et à se sentir hors du temps.
Si le chercheur ne parvient pas à saisir la signification profonde de ce retour à lui-même après avoir été perdu dans son absence et ses rêveries coutumières, il sera toujours happé hors de lui-même et emporté, à son insu, par le mouvement étourdissant du temps qui ne connaît pas le présent.
Etre avalé par le mouvement incessant du temps est souffrance ! Le moment éphémère que l’on croit être le présent et qui ne cesse de se transformer en passé ne permet pas à l’être humain de goûter un instant de répit, nécessaire pour l’aider à découvrir l’Immuable en lui.
Toute pratique de méditation constitue en vérité pour l’aspirant un entraînement à vivre dans un présent éternel où la mort ne peut plus l’atteindre ni toucher son Etre ; car Etre et Eternité forment, mystérieusement, une seule et inséparable Unité. Salim Michael (les Fruits du chemin de l'Eveil)
«Sois libre du futur, sois libre du passé, pour être libre dans le présent. Traverse le fleuve vers l’autre rive. Avec un esprit totalement libre, tu ne retomberas pas dans le piège de la naissance et de la mort.» (Dhammapada, 348)
Seulement, justement, ce n'est pas si facile que ça, c'est pour ça qu'il faut une pratique.
Ordinairement, l’être humain ne vit jamais dans le présent ; il est emporté par un incessant flux intérieur vers un avenir dont il lui est impossible d’entrevoir la fin. Il passe son existence entière dans un état de “devenir” perpétuel et ne peut, par conséquent, connaître le sentiment d’un “présent continuel” en lui. Il vit toujours dans l’anticipation inconsciente de “tout-à-l’heure.” Mais ce “tout-à-l’heure” ne vient jamais, car il est, d’instant en instant, en train de se transformer en un autre “tout-à-l’heure.” Ainsi, à peine le “tout-à-l’heure” attendu est-il sur le point d'arriver qu’il est déjà devenu un nouveau “tout-à-l’heure” — et ce, sans répit.
De cette manière, l’Eternité, qui constitue l’héritage Céleste qui lui destiné, (et qu’il ne peut connaître en lui sans en payer le prix) lui échappe sans cesse.
Cet Aspect Suprême de sa nature ne peut être appréhendé que dans un “maintenant continuel” (qu’il doit créer en lui) et non dans le temps qui passe.
La création de “maintenant” en l’aspirant est d’une importance capitale pour ce qu’il cherche à connaître en lui ; or, cet état ne peut être atteint automatiquement, il lui faut le créer délibérément. Toutes les pratiques de concentration qu’il tente d’effectuer ont précisément pour but de le ramener à lui-même et de le maintenir dans le présent.
Il découvrira, petit à petit, que le sentiment de “soi” est toujours lié au “maintenant.” Chaque fois qu’après avoir été perdu dans ses pensées brumeuses, il se produit en lui une mystérieuse reprise de conscience, s’il est assez avisé, il ne peut manquer de remarquer que cette reprise de conscience se traduit par un retour à lui-même dans le “présent.”
Et le “présent” est la clé qui le libère de ses entraves du passé et du futur, lui indiquant, par là même, la route vers sa Cité Céleste.
L’aspirant a besoin de moyens permettant la création en lui du sentiment de “maintenant.” La manière dont il regarde, écoute, bouge, pense, etc. doit changer pour qu’il lui soit possible de se sentir dans le “présent.”
Il constatera que, lorsqu’il devient conscient de regarder quelque chose, un subtil mouvement vers lui-même se produit. Et quand il recommence à regarder de manière vague (comme il le fait d’habitude), un mouvement inverse a lieu, c’est-à-dire, un mouvement vers l’extérieur,... et il est également emporté vers le dehors, avec son regard ! Le même phénomène se produit en lui à son insu quand il écoute quelque chose.
Le fait même de devenir conscient de son regard, de ses gestes, ou de ses actes, peut créer en l’aspirant la sensation de “maintenant” — la sensation d’un “présent” qui est non seulement libératrice mais qui constitue également le seul moyen lui permettant de rejoindre d’autres dimensions (non spatio-temporelles) pour commencer à vivre et à se sentir hors du temps.
Si le chercheur ne parvient pas à saisir la signification profonde de ce retour à lui-même après avoir été perdu dans son absence et ses rêveries coutumières, il sera toujours happé hors de lui-même et emporté, à son insu, par le mouvement étourdissant du temps qui ne connaît pas le présent.
Etre avalé par le mouvement incessant du temps est souffrance ! Le moment éphémère que l’on croit être le présent et qui ne cesse de se transformer en passé ne permet pas à l’être humain de goûter un instant de répit, nécessaire pour l’aider à découvrir l’Immuable en lui.
Toute pratique de méditation constitue en vérité pour l’aspirant un entraînement à vivre dans un présent éternel où la mort ne peut plus l’atteindre ni toucher son Etre ; car Etre et Eternité forment, mystérieusement, une seule et inséparable Unité. Salim Michael (les Fruits du chemin de l'Eveil)
domi92- Sorti de l'oeuf
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Identité métaphysique : bouddhiste
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Date d'inscription : 23/10/2009
Re: Conscience du moment présent
Merci Domi !
Je suis contente maintenant on est deux bouddhistes ! Note que je ne me sentais pas seule, parce que beaucoup de participants ici s'connaissent encore mieux que moi (je ne suis pas très "théoricienne"
N'hésite pas à te présenter dans la section appropriée.
Je suis contente maintenant on est deux bouddhistes ! Note que je ne me sentais pas seule, parce que beaucoup de participants ici s'connaissent encore mieux que moi (je ne suis pas très "théoricienne"
N'hésite pas à te présenter dans la section appropriée.
Invité- Invité
Re: Conscience du moment présent
j'espère bien qu'on n'est pas seulement deux bouddhistes !! Mon credo le Kalama suttra :
le Bouddha dit aux habitants du village de Kalama :
“Ne croyez pas sur la foi des traditions quoiqu’elles soient en honneur depuis de nombreuses générations et en beaucoup d’endroits ;
ne croyez pas une chose parce que beaucoup en parlent ;
ne croyez pas sur la foi des sages des temps passés ;
ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginé, pensant qu’un dieu vous l’a inspiré.
Ne croyez rien sur la seule autorité de vos maîtres ou des prêtres.
Après examen, croyez ce que vous-même aurez expérimenté et reconnu raisonnable, qui sera conforme à votre bien et à celui des autres.”
le Bouddha dit aux habitants du village de Kalama :
“Ne croyez pas sur la foi des traditions quoiqu’elles soient en honneur depuis de nombreuses générations et en beaucoup d’endroits ;
ne croyez pas une chose parce que beaucoup en parlent ;
ne croyez pas sur la foi des sages des temps passés ;
ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginé, pensant qu’un dieu vous l’a inspiré.
Ne croyez rien sur la seule autorité de vos maîtres ou des prêtres.
Après examen, croyez ce que vous-même aurez expérimenté et reconnu raisonnable, qui sera conforme à votre bien et à celui des autres.”
domi92- Sorti de l'oeuf
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Humeur : méditative
Date d'inscription : 23/10/2009
Re: Conscience du moment présent
me semble être la même mise en garde queSois libre du futur, sois libre du passé
BG 6.5 - Le mental peut être ami de l’âme conditionnée, comme il peut être son ennemi. L’homme doit s’en servir pour s’élever, non pour se dégrader.
Passé, présent, futur, trois options :
Ou est la conscience ?
Ou sont les pensées ?
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Conscience du moment présent
Pour moi "le moment présent" c'est ça.
Le 27/07/2009 à 21:44
Dimanche dernier, j'ai fait mon premier vol biplace en parapente. Très impressionnant. On n'imagine pas quand on les regarde d'en bas à quel point ça peut brasser quand on monte de 7 mètres par seconde dans une thermique... Il vaut mieux ne pas avoir chargé l'estomac avant...
Mais là n'est pas l'essentiel.
Pour rejoindre le décollage, tous les participants prennent une navette, un mini-bus de neuf places. Douze kilomètres de montée sur une route sinueuse et étroite. Je me suis assis sur la banquette du fond aux côtés de mon plus jeune garçon et de son amoureuse. Tous les autres passagers étaient des adultes. Les gens parlaient entre eux pendant que les deux ados à mes côtés se câlinaient en se regardant dans le fond des yeux.
Sans rien fixer de précis, les yeux envahis par les immensités et les couleurs des montagnes, je regardais rêveusement le paysage par la fenêtre et j'écoutais d'une oreille distraite les quelques échanges qui me parvenaient : des vols merveilleux au-dessus des montagnes, une nouvelle voile performante, la prochaine compétition, un nouveau site à découvrir, des voyages, un accident... Des discussions de passionnés à d'autres passionnés.
A la sortie d'un virage dans lequel je trouvais que le conducteur était passé très près du fossé, j'ai senti que je n'étais pas là.
Une impression indéfinissable. Soudaine. Un vide étrange, comme si je n'existais pas. Je sentais bien que quelque chose était là puisque "je" voyais le paysage, que j'entendais les discussions, que je me faisais des remarques sur le conducteur... Mais je ne parvenais pas à avoir une image de celui qui vivait tout ça, comme si le récepteur de ces impressions n'était pas réel, comme s'il ne s'agissait que d'un rêve et que je n'étais même pas le rêveur.
Je n'arrivais pas non plus à me situer parmi tous les passagers. Je savais très bien que je n'étais pas comme les deux ados à mes côtés mais je ne pouvais pas non plus m'identifier aux adultes présents. Je n'étais pas parmi eux en tant qu'individu reconnaissable, je ne pouvais pas établir à travers leurs regards la consistance de mon être, je ne pouvais pas prendre forme en me nourrissant de leurs attentions, tout ça n'était qu'un mirage.
Je n'avais pas d'âge. J'essayais de visualiser mon visage et je n'en avais aucune image nette, comme s'il me fallait nécessairement un miroir pour pouvoir "matérialiser" cette entité pensante qui s'interrogeait sur son existence.
Un sentiment très étrange.
Intemporel.
Une désidentification totale, brutale, comme un vide incommensurable en moi et pourtant une absence totale de peur, aucune interrogation, aucune inquiétude ou tentative de rappel, de réveil ou je ne sais quelle réaction de survie...Je me suis laissé partir.
La montée était longue.
Je me suis souvenu de toutes ces impressions particulières, dans différentes situations, cette inexplicable sensation de n'avoir pas d'âge, de ne pas faire partie intégrante du groupe de gens, une impossibilité d'exister dans cette activité sociale, comme si au-delà des regards que je pouvais recevoir, des paroles qu'on pouvait me proposer, des idées mêmes qu'on pouvait m'attribuer, qu'au-delà de ce foisonnement d'émotions il n'y avait rien...
Des plongées abyssales dans un néant de plénitude, une abolition totale de toute appartenance intérieure. Les images reçues de l'extérieur n'avaient aucune réalité. Et rien n'était là pour recevoir cette sensation d'inexistence. Impossible de décrypter l'entité. Je n'étais rien, qu'un vide animé par une palpitation inommée. L'idée soudaine que ce vide en moi contenait en fait la source même de la vie, de cette vibration inexpliquée, de la cohésion des cellules, l'aimantation des molécules. La seule réalité. J'ai vu là, dans ce noir d'univers opaque et stable une absorption irrémédiable de toutes les images inhérentes à mon être social, comme un trou noir engloutissant un conglomérat disloqué de matières recyclables...
Je n'ai rien cherché à maintenir. D'ailleurs, je ne maîtrisais rien, il n'y avait rien de volontaire, ni de construit, ni d'intentionnel, comme une marée cosmique qui emportait les résidus éparpillés d'un moi illusoire.
C'est l'arrêt brutal du fourgon au bout de la piste qui m'a ranimé en me plongeant de nouveau dans le "sommeil".
Je suis allé voler avec mon moniteur, sous une grande voile rouge dont je voyais l'ombre avancer sur la cime des arbres.
Le 27/07/2009 à 21:44
Dimanche dernier, j'ai fait mon premier vol biplace en parapente. Très impressionnant. On n'imagine pas quand on les regarde d'en bas à quel point ça peut brasser quand on monte de 7 mètres par seconde dans une thermique... Il vaut mieux ne pas avoir chargé l'estomac avant...
Mais là n'est pas l'essentiel.
Pour rejoindre le décollage, tous les participants prennent une navette, un mini-bus de neuf places. Douze kilomètres de montée sur une route sinueuse et étroite. Je me suis assis sur la banquette du fond aux côtés de mon plus jeune garçon et de son amoureuse. Tous les autres passagers étaient des adultes. Les gens parlaient entre eux pendant que les deux ados à mes côtés se câlinaient en se regardant dans le fond des yeux.
Sans rien fixer de précis, les yeux envahis par les immensités et les couleurs des montagnes, je regardais rêveusement le paysage par la fenêtre et j'écoutais d'une oreille distraite les quelques échanges qui me parvenaient : des vols merveilleux au-dessus des montagnes, une nouvelle voile performante, la prochaine compétition, un nouveau site à découvrir, des voyages, un accident... Des discussions de passionnés à d'autres passionnés.
A la sortie d'un virage dans lequel je trouvais que le conducteur était passé très près du fossé, j'ai senti que je n'étais pas là.
Une impression indéfinissable. Soudaine. Un vide étrange, comme si je n'existais pas. Je sentais bien que quelque chose était là puisque "je" voyais le paysage, que j'entendais les discussions, que je me faisais des remarques sur le conducteur... Mais je ne parvenais pas à avoir une image de celui qui vivait tout ça, comme si le récepteur de ces impressions n'était pas réel, comme s'il ne s'agissait que d'un rêve et que je n'étais même pas le rêveur.
Je n'arrivais pas non plus à me situer parmi tous les passagers. Je savais très bien que je n'étais pas comme les deux ados à mes côtés mais je ne pouvais pas non plus m'identifier aux adultes présents. Je n'étais pas parmi eux en tant qu'individu reconnaissable, je ne pouvais pas établir à travers leurs regards la consistance de mon être, je ne pouvais pas prendre forme en me nourrissant de leurs attentions, tout ça n'était qu'un mirage.
Je n'avais pas d'âge. J'essayais de visualiser mon visage et je n'en avais aucune image nette, comme s'il me fallait nécessairement un miroir pour pouvoir "matérialiser" cette entité pensante qui s'interrogeait sur son existence.
Un sentiment très étrange.
Intemporel.
Une désidentification totale, brutale, comme un vide incommensurable en moi et pourtant une absence totale de peur, aucune interrogation, aucune inquiétude ou tentative de rappel, de réveil ou je ne sais quelle réaction de survie...Je me suis laissé partir.
La montée était longue.
Je me suis souvenu de toutes ces impressions particulières, dans différentes situations, cette inexplicable sensation de n'avoir pas d'âge, de ne pas faire partie intégrante du groupe de gens, une impossibilité d'exister dans cette activité sociale, comme si au-delà des regards que je pouvais recevoir, des paroles qu'on pouvait me proposer, des idées mêmes qu'on pouvait m'attribuer, qu'au-delà de ce foisonnement d'émotions il n'y avait rien...
Des plongées abyssales dans un néant de plénitude, une abolition totale de toute appartenance intérieure. Les images reçues de l'extérieur n'avaient aucune réalité. Et rien n'était là pour recevoir cette sensation d'inexistence. Impossible de décrypter l'entité. Je n'étais rien, qu'un vide animé par une palpitation inommée. L'idée soudaine que ce vide en moi contenait en fait la source même de la vie, de cette vibration inexpliquée, de la cohésion des cellules, l'aimantation des molécules. La seule réalité. J'ai vu là, dans ce noir d'univers opaque et stable une absorption irrémédiable de toutes les images inhérentes à mon être social, comme un trou noir engloutissant un conglomérat disloqué de matières recyclables...
Je n'ai rien cherché à maintenir. D'ailleurs, je ne maîtrisais rien, il n'y avait rien de volontaire, ni de construit, ni d'intentionnel, comme une marée cosmique qui emportait les résidus éparpillés d'un moi illusoire.
C'est l'arrêt brutal du fourgon au bout de la piste qui m'a ranimé en me plongeant de nouveau dans le "sommeil".
Je suis allé voler avec mon moniteur, sous une grande voile rouge dont je voyais l'ombre avancer sur la cime des arbres.
Thierry- Maître du Temps
- Nombre de messages : 751
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Identité métaphysique : celle qui vous plaira
Humeur : celle qui me convient
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Conscience du moment présent
Merci pour ce texte dont je n'avais jamais lu l'original, je n'en connaissais que l'idée. Il est très important,et beaucoup de gens, même parmi les bouddhistes, ont tendance à oublier à quel point il est fondamental.domi92 a écrit:j'espère bien qu'on n'est pas seulement deux bouddhistes !! Mon credo le Kalama suttra :
le Bouddha dit aux habitants du village de Kalama :
“Ne croyez pas sur la foi des traditions quoiqu’elles soient en honneur depuis de nombreuses générations et en beaucoup d’endroits ;
ne croyez pas une chose parce que beaucoup en parlent ;
ne croyez pas sur la foi des sages des temps passés ;
ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginé, pensant qu’un dieu vous l’a inspiré.
Ne croyez rien sur la seule autorité de vos maîtres ou des prêtres.
Après examen, croyez ce que vous-même aurez expérimenté et reconnu raisonnable, qui sera conforme à votre bien et à celui des autres.”
Thierry, merci pour ton récit, ce doit être difficile à décrire, ce que ces satanées connexions neuronales peuvent nous faire voir (je taquine quelqu'un, mais ce n'est pas toi )
Invité- Invité
Re: Conscience du moment présent
Pour moi rester dans le moment présent nécessite un lâcher prise du mental, c'est tout l'enjeu de la méditation. C'est un travail au quotidien.
ça parait très terre à terre après le récit planant de Thierry, mais je n'ai pas cette chance de décoller sans rien faire, peut-être devrai-je faire du parapente ?
ça parait très terre à terre après le récit planant de Thierry, mais je n'ai pas cette chance de décoller sans rien faire, peut-être devrai-je faire du parapente ?
domi92- Sorti de l'oeuf
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Localisation : hauts de seine
Identité métaphysique : bouddhiste
Humeur : méditative
Date d'inscription : 23/10/2009
Re: Conscience du moment présent
Ces pauvres humains sont décidément des paradoxes ambulants. Par exemple toi, domi, tu parles de la nécessité d'un lâcher prise du mental, or, en participant à ce forum, tu es en plein dans le mental, non ?
Geveil- Akafer
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Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Conscience du moment présent
Les mêmes mots dans un autre ordre, ça donne : être présents à l’instant de vie.
L’instant ne se dérobe pas à notre présence. Plus cette présence est étendue, plus l’instant est étiré et le présent l…..o…………n………………g.
Autrement, vivre l'instant présent n'est-ce pas l'invitation à se rassembler et "tout donner" de nous même, à chaque jour que l'on passe, sans se soucier du lendemain ? Même si chaque jour nous sommes amenés à faire des choses pour demain rien ne garantit qu'il y aura un demain pour nous. D'ailleurs y a-t-il réellement un demain pour ce moi d'aujourd'hui !?
A vos mentaux, le froid est là.
L’instant ne se dérobe pas à notre présence. Plus cette présence est étendue, plus l’instant est étiré et le présent l…..o…………n………………g.
Autrement, vivre l'instant présent n'est-ce pas l'invitation à se rassembler et "tout donner" de nous même, à chaque jour que l'on passe, sans se soucier du lendemain ? Même si chaque jour nous sommes amenés à faire des choses pour demain rien ne garantit qu'il y aura un demain pour nous. D'ailleurs y a-t-il réellement un demain pour ce moi d'aujourd'hui !?
A vos mentaux, le froid est là.
Talek- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 28/06/2009
Re: Conscience du moment présent
tu n'as pas compris, Gereve: lâcher prise ne signifie pas abandonner.Gereve a écrit:Ces pauvres humains sont décidément des paradoxes ambulants. Par exemple toi, domi, tu parles de la nécessité d'un lâcher prise du mental, or, en participant à ce forum, tu es en plein dans le mental, non ?
Invité- Invité
Re: Conscience du moment présent
Ben non, je n'ai pas compris; le mental est ce qui réfléchit et juge. Intervenir dans le forum, c'est lire, réfléchir, comprendre ( Parfois ), juger et écrire, toutes fonctions du mental.
Alors ce que tu veux dire, c'est que lâcher prise, c'est faire tout ça en ne le faisant pas tout en le faisant ?
Je ne sais pas grand chose sur le bouddhisme, mais toi qui en sais plus, n'est-il pas vrai que les maîtres font tout ce qu'ils peuvent pour stopper la pensée discursive ?
Alors ce que tu veux dire, c'est que lâcher prise, c'est faire tout ça en ne le faisant pas tout en le faisant ?
Je ne sais pas grand chose sur le bouddhisme, mais toi qui en sais plus, n'est-il pas vrai que les maîtres font tout ce qu'ils peuvent pour stopper la pensée discursive ?
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Conscience du moment présent
c'est un problême, en effet .
Mais on peut lire en ayant à la fois mal aux dents et en deuil d'un être cher . Le mental, c'est un mille feuilles .Il se passe quelque chose à tous les étages . Mais si on laisse paisiblement chaque étage fonctionner , sans s'acharner à titiller sa dent, à démolir l'interlocuteur , à rappeler l'image de l'être perdu, on accède à une certaine sérénité . C'est pas grave de perdre au scrabble, d'avoir tort dans une discussion . OUI, la dent fait mal : tiens, entrons dans ce mal qu'elle fait, sans jugement , juste sentir, laisser passer ...
Le seul moyen que j'ai trouvé, pour ma part, cest de reconnaitre l'émotion, ou la sensation, et puis de m'accepter, souffrante, en colère ... Jean- Yves Leloup conseille de se dire "ça aussi, ça passera", face à tout excès émotif, joie, peine ou colère .C'est efficace .
Mais on peut lire en ayant à la fois mal aux dents et en deuil d'un être cher . Le mental, c'est un mille feuilles .Il se passe quelque chose à tous les étages . Mais si on laisse paisiblement chaque étage fonctionner , sans s'acharner à titiller sa dent, à démolir l'interlocuteur , à rappeler l'image de l'être perdu, on accède à une certaine sérénité . C'est pas grave de perdre au scrabble, d'avoir tort dans une discussion . OUI, la dent fait mal : tiens, entrons dans ce mal qu'elle fait, sans jugement , juste sentir, laisser passer ...
Le seul moyen que j'ai trouvé, pour ma part, cest de reconnaitre l'émotion, ou la sensation, et puis de m'accepter, souffrante, en colère ... Jean- Yves Leloup conseille de se dire "ça aussi, ça passera", face à tout excès émotif, joie, peine ou colère .C'est efficace .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Conscience du moment présent
c'est la théorie, bien sûr, mais la plupart du temps, on a l'auréole de travers, pas d'illusion à se faire !!
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
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Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Conscience du moment présent
Alors ce que tu veux dire, c'est que lâcher prise, c'est faire tout ça en ne le faisant pas tout en le faisant ?
Oui c'est un peu ça. Celui voit peut voir l'action dans l'inaction et l'inaction dans l'action, voit en vérité.
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : hérétique
Humeur : c'est selon avec qui
Date d'inscription : 17/07/2009
Re: Conscience du moment présent
Gereve, savoir "lâcher prise" est un entraînement, cela ne signifie pas ne plus jamais penser ou agir.
Je prends une comparaison. On est attaché à sa voiture, malade si un gamin lui fait une griffe. Ca c'est "attaché".
"Lâcher prise" serait de ne plus y être attaché, s'en foute si elle est abîmée, juste faire réparer, sans émotion. Cela n'empêche pas d'utiliser la voiture.
Idem pour le mental: il est utile, mais ne doit pas devenir notre maître. Donc le lâcher prise est le remettre à sa place: un outil et non pas un maître.
Je prends une comparaison. On est attaché à sa voiture, malade si un gamin lui fait une griffe. Ca c'est "attaché".
"Lâcher prise" serait de ne plus y être attaché, s'en foute si elle est abîmée, juste faire réparer, sans émotion. Cela n'empêche pas d'utiliser la voiture.
Idem pour le mental: il est utile, mais ne doit pas devenir notre maître. Donc le lâcher prise est le remettre à sa place: un outil et non pas un maître.
Invité- Invité
Re: Conscience du moment présent
A mon sens la bhakti dépasse les 'entrainements' indépendants au lacher prise (même si utiles dans une certaine mesure) , je crois que pour certains il est plus évident de pratiquer le détachement comme simple conséquence a une volonté, que comme cause a un objectif
Le bhakti yoga est malheureusement moins connu en occident que d'autres formes religieuses plus 'colorées' de l'inde brahmanique..
Le bhakti yoga est malheureusement moins connu en occident que d'autres formes religieuses plus 'colorées' de l'inde brahmanique..
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
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