Sagesse du pluvian
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Herbe trinitaire
L’air est humide et la terre est bien grasse,
Tout le jour brille un soleil sans éclat ;
Un peu plus tôt la brume m’encercla,
Un petit vent d’hiver m’en débarrasse.
Je suis le Trèfle, un seigneur des espaces,
Dans ce grand pré j’ai le rang de prélat ;
Mon triple corps qu’un ange modela
Semble ce Dieu qui jamais ne trépasse.
Je dis à l’herbe où se trouve le bien,
Je le lui dis, mais elle n’entend rien,
Je lui pardonne, et tous ses voeux j’exauce.
J’aime l’automne et j’aime aussi l’hiver
J’aime l’Irlande et ses horizons verts,
J’aime un peu moins les plaines de la Beauce.
Trinité rampante
Nous aimons ce jardin qui de prodiges s’orne,
Nous qui fûmes instruits par Lilith, notre soeur ;
Nos coeurs ont retenu ses leçons de noirceur,
Nos yeux ont contemplé l’inframonde sans bornes.
Le soir, nous écoutons les chants de la licorne,
Adam n’a point appris le métier de chasseur ;
Ce primate tout nu voudrait être un penseur,
Un érudit austère, un moraliste morne.
L’un de nous trois va dire à notre princesse Ève
Qu’il faut manger le fruit nourri de bonne sève,
Que la sagesse alors sera dans son esprit.
Adam, qui avec elle un tel désir partage,
Par la même occasion deviendra notre otage,
Et vous l’êtes aussi, n’en soyez pas surpris.
L’ange Phélabète
D’Adam j’aurais voulu partager la douleur,
Ou des malheureux qui en inframonde habitent,
Comprendre de Caïn la colère subite,
Éprouver le regret, la peine et le malheur…
Mais je ne suis qu’un ange, un être sans chaleur,
En ma dure poitrine aucun coeur ne palpite ;
Jamais vers une aimée je ne me précipite,
Je ne sais pas vibrer au miracle des fleurs.
Personne n’entendra cette plainte étouffée ;
Je n’ai jamais étreint la muse ni la fée,
Jamais un grand amour ne m’a rendu plus beau.
Je suis un figurant, un bout de paysage,
Nulle fille en secret ne songe à mon visage,
Je n’aurai même pas les honneurs d’un tombeau.
Chevalier sans avoir
Du pauvre chevalier l’armure est primitive,
Mais son père avant lui fièrement la portait ;
La victoire au combat fort souvent l’escortait,
Lui qui presque toujours libérait ses captives.
Il aime sa monture, une jument rétive
Qui d’autres cavaliers sur le carreau jetait ;
Il eut pour écuyer un fin buveur nantais,
Fils d’une tavernière à la parole vive.
Il a de l’indulgence envers les maraudeurs,
Eux qui font des efforts et rament pour survivre,
Plus nobles, selon lui, que des marquis glandeurs.
L’écuyer chante bien, quand la boisson l’enivre
Et donne à son esprit des rêves de grandeur ;
Le docte Rabelais nous le dit en un livre.
Ramure d’un dieu
Ce grand dieu séduisit la vestale Adeline,
Ils ont bu tous les deux dans un calice d’or ;
Ensemble ils ont vécu dans un parfait accord,
Ayant bon voisinage et demeure divine.
Puis un monstre est venu des profondeurs marines,
Par le dieu recruté comme garde du corps ;
La vestale a trouvé qu’il était vraiment fort,
Ayant pu constater sa puissance taurine.
Il était plutôt jeune, il était beau parleur,
Et nul n’avait jamais douté de sa valeur ;
La suite de l’histoire, elle est bien ordinaire.
La ramure du dieu se dresse dans le vent,
Il n’en fait pas un drame, il reste bon vivant ;
Comme on dit par chez nous, les dieux sont débonnaires.
Chien de Hastings
J’ai vu des combattants partir vers l’au-delà
Et perdre leur épée à la tranchante lame ;
Ils iront se chauffer aux infernales flammes,
Les Normands que voici, les soldats que voilà.
Cette guerre, vois-tu, n’est même pas un drame,
C’est un affrontement sans gloire et sans éclat ;
Les chevaux qui sont morts, nul ne les détela,
Les Parques de leur vie ont déchiré la trame.
Je suis le Seigneur Chien, le Bâtard invaincu,
Tu frémis au récit de ce que j’ai vécu,
Quand j’ai passé la mer tu craignis le naufrage.
Je ne te lâche pas, maître de peu de foi,
Je peux même t’offrir un peu de mon courage :
Cette fidélité, c’est mon unique loi.
Fin de vie
Ce vieux cheval a fait son temps,
Qui ses anciens exploits rumine ;
De son repos il est content,
Lui qui ne craint point la famine.
Il ne fait plus rien d’important,
Quelques vers ensemble il combine ;
Il comprend ce qui nous attend
Quand vient la fin de la bobine.
Il cueille les fleurs d’ aujourd’hui,
N’ayez donc pas pitié de lui
Qui apprivoise la Camarde.
Eros, le plaisantin mignon,
N’a point quitté ce compagnon,
Lui qui favorise les bardes.
Qui ses anciens exploits rumine ;
De son repos il est content,
Lui qui ne craint point la famine.
Il ne fait plus rien d’important,
Quelques vers ensemble il combine ;
Il comprend ce qui nous attend
Quand vient la fin de la bobine.
Il cueille les fleurs d’ aujourd’hui,
N’ayez donc pas pitié de lui
Qui apprivoise la Camarde.
Eros, le plaisantin mignon,
N’a point quitté ce compagnon,
Lui qui favorise les bardes.
Chapelle de sable
Je viens en ce saint lieu quérir l’isolement ,
J’y trouve un réconfort, ce n’est pas un mensonge ;
L’endroit semble abrité des ennuis qui nous rongent,
Il me plaît d’y venir, ne fût-ce qu’un moment.
Ne croyez point qu’alors en oraison je plonge,
Je m’assois simplement, je médite et je songe ;
J’entretiens des pensées qui dansent librement,
Sans former un traité, ni le plan d’un roman.
Nous savons bien qu’il n’est pas de sauveur suprême
Et que presque toujours le monde est sans merci ;
Bien des gens ont agi pour qu’il en soit ainsi.
Mais laissons de côté, ce jour-ci, nos problèmes,
L’heure n’est pas toujours à se mettre en souci,
On doit trouver aussi un temps pour les poèmes.
Papillon sybarite
Cet insecte me dit que la nature est belle,
Il l’écrit joliment, dans un poème bref ;
Il est fort satisfait de n’avoir pas de chef,
Car c’est ce qui convient à son esprit rebelle.
Lui qui avec les gens jamais ne se querelle,
Dans l’air il danse mieux que les aéronefs ;
La fourmi contre lui n’a jamais de griefs,
Il est pour ses pareils un compagnon fidèle.
Il vole sans jamais connaître le vertige,
Il parle avec les fleurs qui dansent sur leur tige ;
Il est tranquille et sobre, et cela le rend fort.
Tu peux bien le traiter d’artiste véritable,
Carl von Linné nous dit que c’est incontestable,
Il se prend pour cet être, en rêve, quand il dort.
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https://paysdepoesie.wordpress.com/2019/03/14/carl-von-linne/
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Arbre d’un autre jardin
L’arbre persiste en sa croissance lente,
Aucun humain ne s’occupa de lui ;
Sous le ciel noir ou dans le jour qui luit,
L’humble géant d’un peu d’eau se contente.
Il ne craint point le froid ni la tourmente,
N’éprouve point le doute ni l’ennui ;
Il parle avec les démons de la nuit,
Ça ne provoque en lui nulle épouvante.
Il aime aussi les lutins farfelus,
Ainsi que l’ours, un grand seigneur velu,
Et le cochon qui parle à l’hirondelle.
Nul n’écrivit pour cet arbre honorer,
Nul ne prétend qu’on le doive adorer ;
Sauf sa Dryade, infiniment fidèle.
Nef léonine
Sur l’Océan navigue une nef ignorée,
Un fauve la dirige, il ne sait pas comment ;
Il lui prit fantaisie d’embarquer brusquement,
Sans doute en fut l’idée par un livre inspirée.
Le vent porte la nef sans excès de tourments,
La mer en ces endroits n’est jamais encombrée ;
Le lion peut écouter sa sirène adorée
Qui sur un noir rocher s’agite lentement.
Des navires d’antan la trace est effacée,
Mais c’est aussi le sort des humaines pensées ;
Nous perdons chaque jour des fragments d’univers.
Ne les recherchons point dans l’angoisse et la fièvre,
Car la tortue jamais ne rejoindra le lièvre ;
Le soleil reste bas, nous entrons dans l’hiver.
Dauphin tordu
Cet animal s’amuse en imitant nos phrases
Et nous reconnaissons que c’est un beau parleur ;
Ce n’est donc nullement un oiseau de malheur,
C’est un copain d’Ulysse, un proche de Pégase.
Il s’adresse aux poissons, la chose les déphase,
De leur assentiment nul ne voit la couleur ;
Lorsque de la sirène il chante la douleur,
Le crabe est enthousiaste et l’huître est dans l’extase.
Il veut être la voix de ceux qui sont muets
Ou qui n’ont pour parler qu’un organe fluet ;
Il traduit les propos des algues taciturnes.
Le cachalot l’admire, il en est enchanté,
Je les vois partager leurs beuveries nocturnes ;
J’entends les oursins rire et les homards chanter.
Re: Sagesse du pluvian
Alors celui-là, de poème, je l'aime beaucoup.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Maîtres Étalons
Un fier cheval était mon père,
Sur ses quatre fers gambadant ;
Je vaux autant que lui, j’espère,
Car mon coeur est des plus ardents.
Notre existence est sans mystère,
Nous ne sommes point des forbans ;
Le soleil brille sur nos terres,
On n’y voit rien de perturbant.
De ce que fut notre lignage,
L’histoire garde un témoignage ;
Nous sommes droits sur nos sabots.
Les juments à la robe blanche
S’en vont danser tous les dimanches ;
Venez, vous trouverez ça beau.
Innocuité du goupil d’argent
Ce vieux goupil n’est pas un animal retors,
Il ne regrette point sa jeunesse dorée ;
Sa vie, qui jadis fut vivement colorée,
A maintenant pour cadre un modeste décor..
Lui, qui dans ses métiers n’a gagné nul trésor,
A fait en maints endroits d’amusantes virées ;
Une muse parfois, par son verbe attirée,
Voulut bien lui donner un peu de réconfort.
Ce paisible goupil jamais ne fut ascète,
Cela n’est même pas l’une de ses facettes ;
S’il eut quelques talents, ils furent clairsemés.
Il laisse un peu courir sa plume jamais lasse
Qui sur le blanc papier lentement se déplace ,
Son coeur va révisant les temps du verbe aimer.
Manu-Manu d’argent
L’animal est farceur, mais il n’est point pervers,
Nulle calamité par lui ne fut causée ;
Ses blagues sont toujours artistement dosées,
Vous ne devez donc pas les prendre de travers.
La vie par sa parole est métamorphosée,
Les mots de son discours semblent flotter dans l’air ;
De ce qu’il nous décrit, rien n’est tout à fait clair,
Même quand on le scrute à tête reposée.
Tu sais nous divertir, Manu-Manu d’argent,
Tu donnes le sourire aux simples bonnes gens;
Nous sommes éblouis par tes ambivalences.
Puis, tu veux être aimé, quel sentiment touchant !
Le peuple en est d’accord, c’est un noble penchant ;
Souvent je les entends t’approuver en silence.
Oiseau-muse
Oiseau magique au plumage d’ivoire,
Tu parles mieux que les corbeaux tordus .
Par tes appels, dès le soir entendus,
Ta voix nous dit de Minerve la gloire.
Je sais qu’aux dieux nous ne devons plus croire,
Ces êtres flous qui ne nous parlent plus ;
Ce que sur eux nous avons jadis lu
Nous apparaît à présent dérisoire.
Oiseau, vois-tu ce que sera demain ?
Es-tu savant plus que n’est un humain ?
Nous l’ignorons, nous qui devrons le vivre.
Or, les corbeaux lancent leurs cris moqueurs,
Mais sans troubler la paix de notre coeur
Qui dans la nuit à des songes se livre.
-----------------------------------
https://www.google.com/search?q=%22corbeaux+tordus%22
----------
Pont transtemporel
D’autrefois vers demain, cheminant aujourd’hui,
Tu dois franchir le pont sur lequel chacun marche ;
Il est plaisant à voir, il a de belles arches,
Tu peux voir, au-dessous, le fleuve qui s’enfuit.
Il a vu défiler des rois, des patriarches,
Sous la lune d’argent, sous le soleil qui luit ;
Passants pleins d’enthousiasme, errants chargés d’ennui,
La différence entre eux se voit à leur démarche.
Cette mer inconnue où les fleuves se jettent
Est, disent les chercheurs, aux ouragans sujette,
Plus d’un vaillant navire en fut désemparé.
Qui survole ces eaux, sinon les hirondelles,
Messagères d’espoir ; j’aime les admirer,
Qui connaissent nos murs et s’y montrent fidèles.
Le seigneur Microptère
Je ne me lasse pas d’errer sous les portiques,
M’abritant, quand il pleut, dans les temples sans dieux ;
Les chemins désertés sont plaisants à mes yeux,
Ils sont, pour mes deux pieds, comme un parcours mystique.
Je ne suis pas un roi, je suis un monstre antique,
J’errais quand j’étais jeune et j’erre en étant vieux ;
Je vais de moins en moins marcher sous d’autres cieux,
Je ne m’éloigne plus de mon logis rustique.
Mon coeur vibre parfois d’une joie passagère ;
Dans l’ensemble, ça va, la vie me fut légère,
J’aimais m’en émouvoir sous le ciel étoilé.
D’une muse le vent fait palpiter la robe,
Évoquant des secrets maintes fois dévoilés ;
Je ne poursuivrai point, la suite se dérobe.
Véhicule à vapeur
L’archaïque machine a de beaux reflets bleus,
La foule, à son passage, en est émerveillée ;
Je la vois prolonger sa course ensoleillée,
Ce qui fait fantasmer nos copains métalleux.
Qu’importe la froidure, et qu’importe s’il pleut,
Que la voie soit bien sèche ou qu’elle soit mouillée ;
Il faut juste éviter qu’elle ne soit rouillée,
Puis, le vent peut souffler, l’engin n’est pas frileux.
Traversant la forêt sous les cris des corbeaux,
Nous arrivons au port où luisent les flambeaux ;
Nous entendons chanter la sirène jolie.
Il nous fait voyager, ce monstre de métal,
Jusqu’aux derniers confins, sous des cieux de folie,
Et peut-être, à la fin, vers notre sol natal.
Obscur gyrovague
Me voici parcourant les monts et les vallées
Avec peu de pitance et guère de sommeil ;
Mais le pommier parfois m’offre ses fruits vermeils,
Je ne regrette point ma jeunesse en allée.
Aucune vérité ne me fut révélée,
Je n’ai donc le secret de rien sous le soleil ;
Mais j’entends un oiseau chantant, dès son éveil,
Toute sa bonne humeur, d’enthousiasme mêlée.
Guide-moi sur la route, oiseau vêtu de bleu,
Même vers des sommets, je ne suis pas frileux ;
J’apprendrai ta chanson, marchant au long des heures.
Donne-moi le secret de ta sérénité,
Toi que je ne vois point rêver d’éternité
Dans ce bel univers dont tu fis ta demeure.
Sacrifice barbare
Ces trois feuilles je brûle en l’honneur du dieu Cygne,
Pour charmer son esprit, pour entendre sa voix ;
Je me mets à genoux pour proclamer ma foi,
Sans craindre, autour de moi, les démons qui trépignent.
Nous adorons ce dieu, car il est noble et digne,
Il a civilisé les trolls au fond des bois ;
Il est le préféré de Jupiter, son roi,
Partageant avec lui le nectar de la vigne.
Autrefois je l’ai vu, survolant les sommets
Ou, le soir, contemplant la lune qui l’envoûte ;
Qu’importe, s’il m’a pris la femme que j’aimais…
C’est en latin qu’il chante et les moines l’écoutent ;
Il rassure les âmes, il apaise les doutes,
Ce cygne que Léda son chevalier nommait.
Manoir des utopistes
Cet édifice est en un plaisant lieu,
Bien loin de nous l’idée de nous en plaindre ;
Nous y vivons sans guère nous contraindre,
Tout est facile, et tout est pour le mieux.
Nous sommes tous de braves petits vieux
Dont les travers sont amusants à peindre ;
De travailler nous ne savons pas feindre,
Ne pas agir, c’est correct, à nos yeux.
La muse vient jusqu’ici nous distraire,
Mais d’autres jours, nous restons solitaires.
Heureux aussi d’attendre son retour.
Les soirs d’hiver, la rime nous enivre,
Car c’est cela, vraiment, qui nous fait vivre ;
Et le bon vin, disons-le sans détour.
Un palmier danse
Moi qui n’ai pas de mots pour vous ouvrir mon âme,
Je pourchasse leur sens qui toujours m’échappa ;
Mais mon corps dans le vent vibre comme une flamme
Et je tiens des propos que vous n’entendez pas.
Mes ancêtres, jadis bénis par une Dame,
Lui donnèrent leurs fruits, ce lui fut un repas ;
Ensuite vint à nous l’ermite zérogame,
Lui qui dans sa magie jamais ne se trompa.
Tous les oiseaux du ciel accompagnent ma danse,
Leur chef de clan me dit que c’est une évidence ;
Il veut, quand il me voit, produire de clairs sons.
J’aime les passereaux, mais surtout l’hirondelle,
Mon oreille apprécie sa subtile chanson,
Son coeur, comme le mien, ne peut qu’être fidèle.
Saint Polygraphe
Je suis un plumitif, ma muse est pourvue d’ailes,
Je travaille beaucoup, car je suis bien portant ;
Mon âme est enthousiaste, et modeste pourtant,
À mes instituteurs je suis resté fidèle.
Aphrodite, jadis, me tenait proche d’elle,
Moi qui pour la servir étais toujours partant ;
Déesse à qui je dois ces plaisirs exaltants,
Tu m’offres le printemps, comme fait l’hirondelle.
J’écoute aussi la voix de l’évêque romain
Qui de la droite vie nous montre le chemin ;
J’aime bien ce qu’il dit, sa parole est sensée.
Mais pour mieux m’inspirer j’écoute d’autres voix,
Celles de la dryade et du faune des bois
Dont les chants immortels nourrissent ma pensée.
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https://heraldiqueblog.wordpress.com/2018/04/15/les-saints-en-heraldie/
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