Sagesse du pluvian
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Re: Sagesse du pluvian
Ce qui est quand même fort, c'est que je ne suis/ne regarde (pas abonnée) absolument pas les deux sites de poésie où tu postes tes poèmes (correspondant à ceux dans "Sagesse du pluvian") quelques jours avant de les publier sur ton blog et ici sur le forum.
Cela a également été longtemps le cas pour les deux autres types de poèmes que tu fais, comme pour certains blog. Ce qui m'a valu quelques crises cardiaques également lorsque j'ai composé de mon côté des écrits chez Vincent, de voir après coup l'ampleur du méli-mélo ...
Cela a également été longtemps le cas pour les deux autres types de poèmes que tu fais, comme pour certains blog. Ce qui m'a valu quelques crises cardiaques également lorsque j'ai composé de mon côté des écrits chez Vincent, de voir après coup l'ampleur du méli-mélo ...
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Sagesse du pluvian
Je « prépublie » en effet les trois principaux genres de poèmes :
---- les sonnets en "Paradis des Albatros" et en 'Un jour Un Poème"
-- les haïkus et rubaiyat comme commentaires de textes plus anciens en Pays de Poésie.
C'est pour laisser mûrir deux ou trois jours.
---- les sonnets en "Paradis des Albatros" et en 'Un jour Un Poème"
-- les haïkus et rubaiyat comme commentaires de textes plus anciens en Pays de Poésie.
C'est pour laisser mûrir deux ou trois jours.
Re: Sagesse du pluvian
Laisser mûrir ? C'est à dire ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Sagesse du pluvian
Si tu composes un texte et que tu le reprends à deux ou trois jours d'intervalle, tu peux faire des retouches auxquelles tu n'aurais pas forcément pensé en venant tout juste d'écrire ce texte.
Quark flou
Cet être n’est connu que sous quelques surnoms,
Lui qui n’est impliqué dans aucun phénomène ;
Un doctorant m’en a parlé l’autre semaine,
Nous attendions le bus en buvant un canon.
Objet conjectural, d’existence incertaine,
Absent des ateliers qu’au labo nous tenons ;
De notre beau modèle il n’est pas un chaînon,
Il le sera peut-être en une ère lointaine.
En vain pour l’isoler je dissèque un proton,
C’est un jour de perdu, comme aurait dit Caton ;
Mais ça m’est bien égal, moi qui suis éphémère.
Nous sommes des rêveurs, des physiciens sereins,
La défaite jamais ne nous paraît amère ;
Nous suivons en cela le Maître, Edgar Morin.
Re: Sagesse du pluvian
Ha ok. "laisser reposer" vient des expressions et phénomènes physiques :Cochonfucius a écrit:Si tu composes un texte et que tu le reprends à deux ou trois jours d'intervalle, tu peux faire des retouches auxquelles tu n'aurais pas forcément pensé en venant tout juste d'écrire ce texte.
- "à chaud" (exemples : réagir à chaud ; travail à chaud).
-"reposer" (exemples : laisser reposer la pâte avant de la retravailler ; ou laisser refroidir un peu avant de servir ou boire ou même avant de manipuler une pièce thermocollée) ainsi que de "décanter" (laisser décanter afin d'en avoir les propriétés ou d'en vérifier les propriétés).
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Soeur Tortue
Je vois déambuler la tortue monacale,
Disant à haute voix les prières du jour ;
Monseigneur Lapinot jadis lui fit la cour,
Négligeant pour cela sa charge épiscopale.
Elle ne suivit point cette pente fatale,
Elle ne retint rien des amoureux discours ;
Car elle resta chaste, ainsi qu’une vestale,
Au fils du charpentier réservant son amour.
Marchant autour du cloître où le gazon verdoie,
Elle parle à des saints qui partagent sa joie,
Son âme de l’enfer ne craint pas les dangers.
Un abbé, contemplant la nonne délicate,
Lui trouve comme un air de la déesse Hécate ;
En un dieu de l’Olympe il voudrait se changer.
Re: Sagesse du pluvian
Je peux pas résister ..... :
"Quand je pense qu'on est obligé de subir ça .... !"
Et tu l'as bien laissé murir celui-là ... ?
Dis, tu ne vas pas me faire repartir loofrg, en crise maniaque, hein ... ?
Surtout que question Jésus, ce n'est pas le seul ... !
"Quand je pense qu'on est obligé de subir ça .... !"
Et tu l'as bien laissé murir celui-là ... ?
Dis, tu ne vas pas me faire repartir loofrg, en crise maniaque, hein ... ?
Surtout que question Jésus, ce n'est pas le seul ... !
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Sagesse du pluvian
Je ne sais pas quel est le degré de plaisanterie de ton intervention Nuage, mais il s'est produit dans ma vie une sorte d'éveil, que je traduirais par l'achèvement d'une période de schizophrénie qui aura duré à peu près 23 ans. Je ne rentre pas dans les détails, mais c'est juste pour dire que Cochonfucius peut librement écrire ses poèmes...je n'en ferai pas une maladie pour ainsi dire, en ce sens que je ne ramènerai pas tout ce qu'il dit et ce que d'autres pourraient dire, à moi, à une histoire dont je serais le héros.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Sagesse du pluvian
- Spoiler:
- Le degrés de plaisanterie avec le " " que j'ai mis, c'est en lien avec ce que Cochonfucius disait sur "laisser murir un texte".
Pour le reste, lorsque tu dis : "je n'en ferai pas une maladie pour ainsi dire, en ce sens que je ne ramènerai pas tout ce qu'il dit et ce que d'autres pourraient dire, à moi, à une histoire dont je serais le héros. ", c'est bien beau, mais ce n'est pas ce qu'il s'est passé la dernière fois.
Et tu n'es pas le seul dans cette situation, et ça c'est un problème.
Alors c'est bien, chacun peut écrire ce qu'il veut, parfait, peut faire tout ce qu'il veut, de la manière qu'il veut, magnifique ... Et moi je ne veux pas ramasser chacun à la petite cuillère ... sans compter que derrière je trinque.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Sagesse du pluvian
Nuage a écrit:Et moi je ne veux pas ramasser chacun à la petite cuillère ... sans compter que derrière je trinque.
Oui... en même temps, tu cherches un peu les embrouilles là, si tu veux mon avis.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Sagesse du pluvian
- Spoiler:
Ben fallait pas rédiger ton message ... ! Le mien est posté depuis 14:30.loofrg a écrit:Nuage a écrit:Et moi je ne veux pas ramasser chacun à la petite cuillère ... sans compter que derrière je trinque.
Oui... en même temps, tu cherches un peu les embrouilles là, si tu veux mon avis.
Tu l'as rédigé pourquoi au fait le tien, et dans sa formulation, pourquoi faire ?
J'aurais préféré, que tu dises simplement, que tu allais bien, que ça allait pour toi.
Tu postes un truc, et bien je réponds. Je ne vais pas te faire l'hypocrite ni le dos rond, même si j'arrondis.
Maintenant, Cochonfucius est assez grand pour entendre et comprendre, ce que j'ai dit.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Manoir ordinaire
Nous sommes six reclus, trois hommes et trois femmes,
Et jamais nous n’avons abusé des plaisirs ;
Calmes sont nos propos, faibles sont nos désirs,
On ne voit en nos coeurs que de modestes flammes.
Nous sommes paresseux, que nul ne nous en blâme,
Plusieurs de nos matins se passent à dormir ;
Parfois même, en plein jour, je le dis sans frémir,
Nous restons au salon sans en foutre une rame.
Ensemble du déclin nous prenons le chemin,
L’âge nous affaiblit, comme tous les humains ;
Nous ne nous plaignons pas, ça pourrait être pire.
Nous resterons ainsi, trois femmes et trois hommes,
Toujours indifférents aux troubles de l’Empire ;
Et pas trop mécontents d’être ce que nous sommes.
Harpe d’inframonde
Les mains du musicien dans la faible lumière
Manquent de fermeté, car il est vraiment vieux ;
Mais il joue presque mieux que les anges des cieux,
Lui qui ne chanta rien quand on le mit en bière.
Il reçut sans broncher le verdict de Saint Pierre,
Cet endroit lui convient autant que l’autre lieu ;
Les démons sont aussi créatures de Dieu,
Même s’ils ont parfois de mauvaises manières.
Il chante doucement, la harpe sonne clair,
C’est un doux refrain dont Satan fredonne l’air ;
La lente mélodie semble calmer sa rage.
Ce vieux sonneur n’est pas un héros de roman,
J’en parle en ce sonnet, mais très brièvement,
Pour donner sur sa vie un modeste éclairage.
Dive bouteille
Le sang du Fils de Dieu consacré sur l’autel,
Il ne s’agit pas là d’un sombre sortilège ;
La belle âme du prêtre est plus blanche que neige,
Sauf quelques exceptions, mais c’est accidentel.
En bouteille est le vin du commun des mortels,
En avaler souvent n’est pas un sacrilège ;
Nous le prenons par droit, et non par privilège,
Dans une humble taverne ou dans un grand hôtel.
Les avenants comptoirs sont de zinc ou de marbre ;
Tu peux aussi t’asseoir à l’ombre d’un bel arbre,
Oubliant en ce lieu la ville et son raffut.
Bacchus fut bien souvent célébré sous ma plume ;
De mes prédécesseurs c’est aussi la coutume,
Et du bon Rabelais s’adossant à son fût.
Dame des rêves savoureux
Je te retrouve quand je dors,
Tous mes soucis alors décampent ;
Mon corps se réchauffe à ton corps,
C’est un joli sujet d’estampe.
Dans ce songe mon coeur bat fort,
Mon âme s’accroche à la rampe ;
C’est presque trop pour ce vieux porc,
Même s’il est de bonne trempe.
Ton corps ondule avec lenteur
Dans un parc aux mille senteurs,
C’est alors que je me sens vivre.
La nuit n’a pas de lendemain,
Le temps a perdu son chemin ;
C’est un beau chapitre à mon livre.
-------
https://www.forum-metaphysique.com/viewtopic.php?t=12656
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