Sagesse du pluvian
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Royal divertissement
L’amusement du Roi, c’est un plaisir honnête,
Ce monarque toujours a su se contenir ;
Il cherche ce qui peut aux dames convenir,
Les entraînant ainsi dans d’innocentes fêtes.
Il les emmène voir de ravissantes bêtes,
Ayant d’étranges noms qu’on ne peut retenir ;
Avec elles il peut longtemps s’entretenir,
Il ne déteste point qu’elles lui tiennent tête.
Il sait dire des vers d’un poète espagnol
Ou d’aimables récits que fit Marcel Pagnol ;
Il narre le séjour de Dupanloup dans Rome
Aux penseurs athéniens on peut bien l’égaler,
Puis, il nous attendrit quand il se laisse aller,
Montrant à ses sujets qu’un roi, ce n’est qu’un homme.
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https://paysdepoesie.wordpress.com/2014/03/19/apotheose-de-dupanloup/
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Serviteurs de celui qui doute
Nous portons cet écu dans la vive lumière,
Celui qu’au temps jadis des bardes ont chanté ;
Merci à l’héraldiste ayant su l’inventer,
À qui l’ancêtre offrit une pinte de bière.
L’âme de ce seigneur est impavide et fière,
Dans laquelle sont doute et sagesse implantés ;
Par Eve ou par Lilith il ne fut point tenté,
Lui qui toujours se sut un être de poussière.
Tu ne peux l’abuser par un discours mystique,
Car les mythes pour lui n’ont rien de fantastique,
Qui flottent comme un rêve en notre humain sommeil.
Il ne craint pas non plus la corde ni la flamme,
Il vit dans le silence et dans la paix de l’âme,
Car son somme est paisible, ainsi que son réveil.
Loup d’azur invisible
Je parcours les grands bois quand je n’ai pas sommeil,
Je peux y rencontrer quelques démons farouches ;
J’entre dans les sentiers qui sur rien ne débouchent,
J’y vois danser parfois la fée aux yeux vermeils.
Dans cette obscurité, mon âme est en éveil,
Aucun souffle violent ne passe par ma bouche ;
La magicienne dit quelques mots qui me touchent,
Mais elle doit se taire au retour du soleil.
Quand la bise du Nord apporte la froidure,
Un ermite me prête un vêtement de bure,
Geste que j’apprécie à sa juste valeur.
Elles ne sont plus là, mes folles amoureuses,
Sans lesquelles ma vie est moins aventureuse ;
Cependant, je conserve un peu de leur chaleur.
L'arbre du rivage
J’aime rendre visite à l’arbre du rivage,
Auquel donna Linné son joli nom latin ;
On y voit des oiseaux dans l’air frais du matin,
Qu’on entend discourir en leur tendre langage.
Ils ne s’éloignent point, n’étant guère sauvages,
Ils récoltent des fruits qui leur sont un festin ;
Cet arbre protecteur veille sur leur destin,
Dont, tout au long du jour, la magie se dégage.
Si dans ces lieux discrets parvient un étranger,
Quelques mots avec lui nous aimons échanger ;
Ce sont de petits riens qu’on dit pour se détendre.
Être un arbre veut dire avoir du temps pour soi,
Bien autant qu’un Bouddha qui dans l’ombre s’assoit ;
Voici le grand silence, et nous aimons l’entendre.
Prière de la sirène
Quelques mots en l’honneur des matelots défunts,
Le cachalot m’écoute ainsi que la murène ;
Femme du charpentier, toi la plus douce reine,
Plonge-les dans un rêve aux savoureux parfums.
Ils ne reverront plus les flots ni les embruns,
Mais au dernier instant leur âme fut sereine ;
Eux qui rêvaient d’entendre une voix de sirène,
Ils ont vu dans le vent danser mes cheveux bruns.
Le roi regrettera cette vaillante flotte,
Un grand tourment tiendra son vieux coeur en éveil ;
Alors il videra sa coupe de vermeil.
Malheur à qui choisit Neptune pour pilote,
Le rhapsode nous dit que c’est un dieu retors ;
L’aiguille magnétique est un meilleur mentor.
L’âne de Janus
Le dieu Janus possède un âne zérogame
Dont le calme regard ne saurait être dur ;
J’observe rarement cet animal obscur,
Car de son écurie je n’ai pas le sésame.
Ce cousin du baudet qui porta Notre-Dame
Jadis fut célébré par le rhapsode Arthur ;
Une muse admira son esprit chaste et pur,
Qui jamais ne craignit la corde ni les flammes.
La Terre peut flamber, le Soleil peut tomber,
Cet âne magicien ne va pas succomber ;
Il fait partie de ceux qui traversent les âges.
Je l’ai vu soulager d’un coeur le désarroi
En invoquant le nom du charpentier en croix ;
C’est un dieu du pardon, c’est l’âne à deux visages.
Polyphème et la licorne
Le cyclope a rêvé qu’il prenait son plaisir
Avec une licorne en de charmants parages ;
Lui, qui si rarement assouvit son désir,
Vit son âme s’emplir d’un amoureux courage.
Ayant, le lendemain, quelque temps de loisir,
En quête de licorne il parcourut l’ombrage ;
Mais par les deux ou trois qu’il a voulu choisir,
Son discours enflammé fut pris comme un outrage.
Tout seul vers sa caverne il dut s’en retourner ;
De la noble Aphrodite il fut abandonné,
C’était là son destin, mais comment s’y résoudre ?
En vain Bacchus tenta d’effacer ce souci ;
Qui peut soigner un arbre abattu par la foudre ?
Ce monde nous dépasse, et nos amours aussi.
Grand chien solipsiste
Cet animal ne vient jamais quand on l’appelle,
Que ce soit en moldave, en russe ou en latin ;
Il va sur les sentiers dans le petit matin,
Arborant un collier d’un antique modèle.
Il vole au charcutier un peu de mortadelle,
Un peu de saucisson, du lard et du boudin ;
Au plus profond des bois il disparaît soudain,
Nous ne pourrons jamais en faire un chien fidèle.
Avec un brave troll il bavarde souvent,
Aussi avec la neige, et la pluie, et le vent ;
Ils évoquent entre eux des choses inconnues.
Sa mère fut, dit on, l’ondine Cordélia,
Qui d’un pays nordique était jadis venue ;
Celle qu’on surnomma la Dame aux Camélias.
Moulin rustique
Ce moulin fut construit du bois d’une forêt,
Abritant d’un meunier la présence spectrale ;
Je l’entends réciter des rimes sépulcrales
Ou lire des fragments d’un manuscrit secret.
La meunière eut jadis de ravissants attraits,
Mais que dissimulait modestement un châle ;
Elle n’est à présent qu’un fantôme fort pâle,
La famille n’a point conservé son portrait.
Que ce moulin est sombre ! Il n’a pas de fenêtres ;
Dans son rez-de-chaussée le vent d’hiver pénètre,
D’étranges inconnus viennent y boire un coup.
Le maire veut en faire une zone interdite,
À tous les transgresseurs mettant la corde au cou ;
Mais toujours tourneront ces quatre ailes maudites.
Sagesse de Panurge
Panurge dit souvent des choses ridicules,
Mais il sut autrefois rendre sage un oiseau ;
Ce volatile apprit à tresser des roseaux
Pour bâtir près du fleuve une grande cellule.
Il instruisit aussi la Dame Libellule
Dans l’art de survoler le rivage et les eaux ;
Ensuite il éduqua le duc de Palaiseau
En lui montrant comment mener un groupuscule.
Du marchand de moutons jadis il se foutit,
Qui pour cette raison dans la mer aboutit ;
Cette action, Rabelais ne l’a point condamnée.
Donc, je ne le prends point pour un épouvantail ;
Piaf-Tonnerre m’a dit qu’en ses jeunes années
Il lui transmit son art en gros et en détail.
Trinité du Cercle Polaire
L’aurore boréale étale ses couleurs
Et le vent dit des mots qui n’ont rien de futile ;
Ici ne vivent point les pluvians fluviatiles,
Mais trois ours magiciens, trois sources de chaleur.
Eux qui de la banquise éloignent le malheur,
J’aime les inventions de leur esprit fertile ;
Ils agissent fort peu, ne font rien d’inutile,
Mais savent éloigner les démons harceleurs.
Buvant de l’eau de mer et mangeant de la glace,
D’arpenter ce décor leur âme n’est point lasse,
Ils sont les trois gardiens de l’océan sans bords.
Voici le tavernier qui leur apporte à boire,
C’est pour trinquer avec leur vieux cousin, le porc
Qui sa plume brandit pour proclamer leur gloire.
Amphore de Pise
Le gardien de la Tour est un bon petit vieux,
J’aime en sa compagnie me divertir et boire ;
Il a dans son cellier ce qu’on trouve de mieux,
Du vin couleur de sang, puis de la bière noire.
Il déclame des vers à la face des cieux,
D’illustres inconnus ou bien d’auteurs notoires ;
Les deux catégories se valent à ses yeux,
Presque toute écriture est pour lui méritoire.
La Tour est inclinée, les amphores aussi,
Sur l’oblique paroi nichent des hirondelles,
En bas pousse une rose, et c’est fort bien ainsi.
Les blagues du gardien ne sont jamais cruelles,
Chacun peut les entendre avec sérénité ;
De ce rare talent je voudrais hériter.
Danseuse du siècle passé
Toi, serais-tu donc un ange
De ses ailes dépouillé ?
Ou bien l’ondine du Gange
Avec ses cheveux mouillés ?
En ancêtre je me change,
Humblement agenouillé ;
Ce n’est pas un sort étrange,
Je suis juste un peu rouillé.
À mes rêves tu ressembles
Dans la lumière qui tremble ;
Et je ne dors qu’à moitié.
Dans la cour, le vent se calme,
Qui n’agite plus les palmes ;
Je songe à notre amitié.
Maison de sinople
Ici vécut jadis la muse polyandre,
Elle qui toujours prit ce qu’elle a désiré :
Cette maison se dresse en un lieu retiré
Arborant de vieux murs peints d’une couleur tendre.
Qui pourrait aujourd’hui de l’absente s’éprendre ?
Qui pourrait pour ses yeux disparus soupirer ?
Un poète sans doute ainsi peut délirer,
C’est principalement ce qu’il sait entreprendre.
Je connais des témoins de ces années heureuses,
Qui ne se lassent point de me les raconter,
Un parfum nostalgique à ces instants s’élève.
Muse, de qui es-tu maintenant l’amoureuse ?
Je sais bien qu’il en est selon ta volonté,
Libre dans l’existence ainsi que dans tes rêves.
Empereur de sinople
Te souviens-tu de lui, tavernière Margot ?
Ce fut un jeune prince aux ivresses profondes ;
Maintenant, les buveurs ne sont plus ses égaux,
Lui qui reçut pour fief une moitié du monde.
Quant à son noble père, il fut mis au tombeau
Où déjà reposait la reine Cunégonde ;
Ce nouvel empereur a repris le flambeau,
Sur ses fières vertus, de grands espoirs se fondent.
Je crois qu’il va souvent boire sous d’autres cieux ;
S’il consommait chez toi, cela te plairait mieux,
Mais le voilà séduit par d’autres créatures.
Dans la taverne règne un silence de mort,
Que son meilleur client déserta sans remords ;
Le patron, même, voit venir la fermeture.
Oiseau de Lilith
Je suis l’oiseau du bien, je sus l’oiseau du mal
Et l’oiseau du serpent et l’oiseau de la rose ;
Ma maîtresse Lilith m’apprit beaucoup de choses,
Elle qui est experte en bien-être animal.
Adam ne m’aime point, c’est tout à fait normal,
Ma présence le gêne et mon chant l’indispose ;
Mais défendre Lilith est une juste cause,
Ainsi que l’écrivit Maître René Daumal.
On me dit que demain ce jardin sera vide,
Pour le plus grand plaisir des tentateurs avides ;
Un prophète savant l’écrivit en hébreu.
Que vont-ils devenir, ces primates bizarres ?
Ça pourrait se corser quand ils seront nombreux ;
Après notre Âge d’Or, viennent les temps barbares.
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https://schabrieres.wordpress.com/2013/06/17/rene-daumal-poeme-je-suis-mort-parce-que-je-nai-pas-le-desir/
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Aérovestale
Ma trajectoire, c’est la dérive éternelle,
Car je suis, pour toujours la vestale des airs ;
C’est dur par mauvais temps, c’est plaisant par temps clair,
Je ne vous apprends rien, la chose est naturelle.
Ma mère, dit-on, fut une vive étincelle,
Et mon père un grand bloc de minerai de fer ;
Or, leur rencontre fit s’allumer des éclairs
Et j’ouvris aussitôt mes délicates ailes.
Le Seigneur Azazel en fut déconcerté,
Sur qui Freud écrivit une page sublime ;
Il sentit dans son coeur se creuser un abîme.
Depuis tout ce temps-là, je plane en liberté,
Je ne distingue point le réel de mes rêves ;
Je ne sais si ma vie fut bien longue, ou fort brève.
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https://paysdepoesie.wordpress.com/2017/03/16/le-seigneur-azazel/
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Royal plumage
À cet oiseau royal les autres sont soumis,
Qui de son noble père a su suivre les traces ;
Il est fort bien nourri, mais il n’est pas vorace,
Il sait remplir son verre autant qu’il est permis.
Ses quelques courtisans sont aussi des amis,
Ils le sont devenus au fil du temps qui passe ;
Ils boivent au jardin sous une lune basse
À l’heure vespérale où dorment les fourmis.
Ce royaume n’a point de force militaire,
Les oiseaux sont chez eux partout sur notre Terre ;
Aucun n’est actionnaire, aucun n’est décoré.
Je les vois au matin planant dans l’atmosphère,
Eux qui, dans ces instants, n’ont pas l’air de s’en faire ;
Et d’autres sont au sol, en train de picorer.
Dieu lucifuge
Au bois obscur chante un dieu noctambule,
C’est, paraît-il, un oiseau vertueux ;
Plumage sobre, et non pas somptueux,
Un logement qui semble une cellule.
Ce dieu s’active après le crépuscule,
Gagnant les airs en son vol sinueux ;
Comme chasseur, il est talentueux,
Les proies qu’il prend ne sont pas minuscules.
Aimant citer les auteurs qu’il connaît,
Il est heureux de dire des sonnets
Qu’un peu partout la douce brise emporte.
Il est paisible, il s’abstient de crier
Et de tenir des propos orduriers ;
Cette douceur rend son âme plus forte.
Planète Sadepandra
Ces gens-là n’aiment point se livrer à des jeux,
Contents de leur misère et de leur impuissance ;
Ils ne connaissent pas la désobéissance,
Pour rester en servage ils feront de leur mieux.
Un peu longue est pour moi la liste de leurs dieux,
Mais elle est raisonnable, et sans extravagance ;
Quelques déesses sont d’une rare élégance,
Qui bien trop rarement se montrent à nos yeux.
On ne voit pas d’humour sur leurs pierres tombales,
Ils n’aiment pas non plus les audaces verbales ;
L’un deux parfois sourit, ce n’est pas très souvent.
Autrement, la planète, elle est plutôt jolie,
Dont la lune nous semble une pierre polie ;
Je ne suis pas expert, mais c’est mon jugement.
Le roi d’Alpha Cicadae
Depuis toujours, ce roi se lève tard,
C’est bien dommage, et pourtant chacun l’aime,
Même et surtout la reine au doux regard ;
Un vieux rhapsode en a fait un poème.
Ses décisions sont l’effet du hasard,
C’est imprudent, mais ça marche quand même ;
Sur le palais flotte son étendard
Superbement orné d’un chrysanthème.
Les gens d’ici vivent sans aventures,
Buvant des coups et composant des vers ;
Ce sont des gens proches de la nature.
L’astre perdu dans ce vaste univers
Suit son chemin sans aucun changement ;
On n’y voit pas l’étoffe d’un roman.
Planète Elmantandra
Sur ce monde perdu, les oiseaux volent bas
Et presque au ras du sol dans les endroits qu’ils aiment ;
Ils produisent des sons d’une douceur extrême,
Ils prononcent des mots que je ne connais pas.
Pour amuser le peuple, ils miment des combats
Entre de noirs démons et des êtres suprêmes ;
Ensuite, ils font entre eux des concours de poèmes
Auxquels Maître Phénix jadis participa.
Nous ignorons le sens du nom de la planète,
Il est peut-être à lire en langue des fauvettes ;
Il ne figure point sur mes vieux parchemins.
De la pulpe des fruits ces oiseaux se nourrissent,
Peu différents de ceux que prisent les humains;
Ceux qui mangent ainsi jamais ne dépérissent.
Perplexité du goupil de pourpre
Les mots ont-ils un sens caché ?
Comme on est loin d’une évidence !
Le récit du monde est trop dense
Et sur lui, pourquoi se pencher ?
Au savoir, pourquoi s’attacher ?
Tout est vain, sauf l’impermanence ;
Nous cultiverons le silence
Et nous cesserons de chercher.
Achète un livre, achève un litre,
Écris des poèmes sans titre,
Repeins les murs de ta maison.
Ce goupil qui rien ne maîtrise,
Nullement je ne le méprise ;
Même je lui fis un blason.
Mélancolie des vieux murs
La maison se souvient de ceux qui sont partis,
Les cadrans arrêtés ne marquent plus les heures ;
Ce manoir déserté respire au ralenti,
Édifice sans âme, inutile demeure.
Pourquoi se souvenir d’une époque meilleure ?
Pourquoi commémorer un monde anéanti ?
N’a-t-il pas mis un terme à ta vie intérieure,
Lui qui de son départ ne s’est point repenti ?
Voilà le triste effet de l’inconstance humaine,
Un logis se désole, et l’homme se promène,
Qui croit que l’univers est tout entier pour lui.
Tu gardes le regret de ta béatitude,
Toi qui n’es même plus un lieu de solitude ;
Tes nouveaux maîtres sont la Tristesse et l’Ennui.
Poisson d’inframonde
En ce sombre lieu sont des chemins non tracés,
Où sans nulle raison l’éclairage varie ;
L’onde à certains endroits est brusquement tarie,
Chose dont un poisson peut être embarrassé.
Des monstres évadés de leur ménagerie
Tout au long du parcours se trouvent amassés ;
Mieux vaut faire un détour, ne soyons pas pressés,
Il convient d’échapper à leur sauvagerie.
Je l’aime, cependant, cet océan sans lois ;
On y peut capturer des proies de bon aloi
Et même dévorer des oiseaux limicoles.
Nous sommes plus heureux que les anges du ciel,
Eux dont les passe-temps restent superficiels :
Pour mordre dans la vie on est à bonne école.
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