Sagesse du pluvian
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Trinité nonchalante
Nous trouvons en ce lieu trois arbres chargés d’ans,
Au bord d’un lac paisible où se jette une eau vive;
L’un d’eux apprend un hymne aux oiseaux de la rive,
Qu’accompagne aujourd’hui le tonnerre grondant.
Le deuxième médite, un abîme sondant,
Il semble se complaire en des heures oisives ;
Je n’ai point là-dessus d’opinion décisive,
Je regarde frémir son feuillage abondant.
Le troisième entretient une sorte d’ivresse
En recevant du ciel une eau qui le caresse,
Et tout au long du jour en extase est plongé.
Au sujet de ces trois furent écrits des contes
Ainsi que des sonnets (plus beaux que ceux d’Oronte),
Sur quelques parchemins que le temps a rongés.
Fruit du pavot
Je peux, si tu le veux, favoriser tes songes,
Dissoudre tes tourments, les fondre dans l’azur ;
Nous savons qu’avec toi ce monde fut trop dur,
Chargé comme il le fut d’opprobre et de mensonges.
Je suis le vrai gardien du lit où tu t’allonges,
Je garantis la paix qui règne entre tes murs ;
Qu’importe que pour toi l’univers soit obscur,
Plus noir est le néant dans lequel tu te plonges.
En inframonde ainsi ma saveur te conduit,
Où tu peux découvrir l’usage de la nuit ;
Où tu peux devenir un oiseau des ténèbres.
Ma présence est utile, on peut le constater ;
Mais n’utilise point de produits frelatés,
Sinon viendra le temps d’une oraison funèbre.
Harpe du temps jadis
Harpe dont les sons me reviennent,
Charme d’un souvenir ombreux ;
Issue d’un passé ténébreux,
Joue ta mélodie magicienne.
Cette musique est très ancienne,
Ses interprètes sont nombreux ;
Elle apaise les coeurs fiévreux,
Consolant ton âme et la mienne.
Le mouvement des doigts agiles
Montre qu’ils ne sont pas fragiles ;
J’entends un ange fredonner.
Au ciel une étoile s’allume,
Bientôt je poserai ma plume ;
L’heure du repos va sonner.
Re: Sagesse du pluvian
Tu étais celui que j'avais le plus de mal à laisser quand je suis partie, mais il fallait que je parte,
parce-que je n'arrivais plus à être moi, je n'arrivais plus à avoir la magie dans mon coeur (ce qui n'avait rien à voir avec toi).
Mais je vous ai toujours gardé dans mon coeur, et même mon départ n'était pas prémédité.
parce-que je n'arrivais plus à être moi, je n'arrivais plus à avoir la magie dans mon coeur (ce qui n'avait rien à voir avec toi).
Mais je vous ai toujours gardé dans mon coeur, et même mon départ n'était pas prémédité.
Dernière édition par Nuage le Dim 10 Mai 2020 - 19:00, édité 1 fois (Raison : perturbée, saute de mots dans 1ère phrase : "à" et "je")
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Chat débotté
L’animal se déchausse et choisit un coussin
Joliment recouvert d’une serviette blanche ;
J’entends battre son coeur qui bien rarement flanche,
Ce coeur qui n’abrita que de nobles desseins.
Car il ne fut jamais un chasseur de poussins,
Il n’effraya jamais les oiseaux sur les branches ;
S’il vola du poisson, ou de viande une tranche,
Ça prouve seulement que ce n’est pas un saint.
Son esprit est subtil, son âme n’est pas sombre,
Cela se manifeste en des ruses sans nombre ;
Or, je le vois surtout dans le moment des jeux.
Il est fort délicat, ce chat n’est pas un cuistre,
Mais son tempérament est parfois orageux ;
Quelques sautes d’humeur qui n’ont rien de sinistre.
Oiseau du maître Andersen
Un plumage éclatant se montre en l’aube claire,
Tandis que disparaît l’étoile du matin ;
Le cygne en sa beauté souvent peut se complaire,
Ainsi qu’une élégante en robe de satin.
Cet oiseau ne craint pas l’heure crépusculaire,
Ni le sombre Ponant qui de rouge se teint ;
Du jour et de la nuit le rythme séculaire
Lui semble familier depuis des temps lointains.
Son enfance, dit-il, ne fut point malheureuse,
Même si son profil n’était pas idéal,
Même s’il frissonnait dans le vent boréal.
L’ironie des canards n’est guère douloureuse,
Le cygne n’y trouva pas de quoi soupirer ;
À présent, dit le conte, il en est admiré.
Lilith et le Serpent
(merci à Nuage pour l'inspiration)
https://www.forum-metaphysique.com/t12176p50-adam-avait-il-un-nombril#614199
Lilith ne tenait point à rester immortelle,
Elle avait fait le tour de la terre et des cieux ;
Seul l’antique Serpent était noble, à ses yeux,
Qui d’ailleurs n’avait point daigné s’approcher d’elle.
Le tentateur, pourtant, la trouvait assez belle,
Bien digne de cet homme et digne de ce lieu;
Il ne la croyait pas à l’image de Dieu,
Il admirait beaucoup ses talents de rebelle.
Ils eurent en commun le mépris des vertus,
Et de ne point marcher dans les sentiers battus,
Mais de leur préférer les chemins sans empreintes.
Ils n’eurent comme Dieu que la verte Nature,
Et moi j’admire un peu ces êtres immatures
J’aime les regarder sur une image peinte.
Inégal combat
Un archange arrogant frappe un démon timide,
Un ange partisan de la loi du plus fort ;
Le diable gît au sol et son regard est vide,
Cette attaque lui semble un présage de mort.
L’archange en combattant dit des mots insipides,
Son lumineux esprit ne fait aucun effort ;
Il est sûr de son droit, venant des cieux limpides,
Et que cette victime a mérité son sort.
La lutte fait penser aux rixes de taverne,
Pour lesquelles jamais nul prix on ne décerne ;
Un faible sous les coups d’une brute sans coeur.
Je ne conclurai point ce récit lamentable
Qui ne mérite pas d’être un propos de table ;
Méprisable vaincu d’un ignoble vainqueur.
Navigation lointaine
Ce navire poursuit d’exotiques aurores,
Aucun de ses marins n’a de sombres desseins ;
Dieu protège la nef, ainsi que tous les saints,
Ceux qui sont officiels et puis ceux du folklore.
L’océan par endroits de gueules se colore,
Mais cela ne vient pas des coups d’un assassin ;
L’équipage, admirant tous ces rouges dessins,
Y croit voir les aspects d’une magique flore.
Les rochers du rivage ont de nobles émaux,
Près d’eux l’on aperçoit d’étranges animaux
Qui regardent la mer et paisiblement rôdent.
Parfois des naufrageurs allument un grand feu,
Croyant que les marins n’y verront que du bleu ;
Cela ne trouble point cette nef en maraude.
Re: Sagesse du pluvian
Alors là, Cochonfucius, on atteint des sommets ... !!
Je ne saurais exprimer ce que j'ai à la place du coeur ...
A toi, mon ami.
PS. Je vais te le confier, mon métier était maroquiner et sellier-maroquinier d'Art
(NB. je commence toujours par le Haïku, suivi du Rubaiyat impro et poursuivre ici)
Je ne saurais exprimer ce que j'ai à la place du coeur ...
A toi, mon ami.
PS. Je vais te le confier, mon métier était maroquiner et sellier-maroquinier d'Art
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Magie du calice
Le calice jamais ne peut voir le soleil,
Pourtant, il resplendit, et son éclat m’enchante ;
Le vin qu’on y peut boire est sans doute pareil
À celui de Cana, que l’Écriture vante.
Il trône sur l’autel, ce trésor de vermeil,
Dans l’ombre nous voyons sa lueur apaisante ;
L’âme d’un saint patron est peut-être en éveil,
Ou celle, pourquoi pas, d’un démon qui plaisante.
Le prêtre en son latin dit les mots de toujours,
Il prêche l’espérance et du prochain l’amour ;
Ce vieil homme pardonne à ceux qui le dénigrent.
Il prend un peu de temps pour célébrer la foi,
Il nous rappelle à l’ordre en élevant la voix ;
Les démons sont soumis, comme au cirque les tigres.
Monstre bicéphale
Il répand la terreur, il sème l’épouvante,
Sur sa route nocturne il avance au galop ;
Il dit qu’il peut briser les murs de Saint-Malo,
Cela me fait frémir, mais je crois qu’il se vante.
Spinoza lui consacre une étude savante
Ornée d’un frontispice et de plusieurs tableaux ;
Pline l’a vu plonger au plus profond des flots,
Entouré de tritons et de formes mouvantes.
Son quadruple regard peut lancer des éclairs,
Chose qui terrifie les habitants de l’air ;
Malheur au passereau que cette foudre embrase.
Nous n’en ferons jamais un serviteur, c’est sûr,
Ni un fier destrier comme le fut Pégase ;
Solitaire, il parcourt les chemins de l’azur.
Oiseau-Boomerang
C’est un oiseau magique, invisible en plein jour,
À parcourir l’espace on dit qu’il est habile ;
Il est fort délicat, mais il n’est pas fragile,
À peine s’en va-t-il qu’on le voit de retour.
Loin des lieux habités ses jours suivent leur cours,
Il cherche son plaisir sans se faire de bile ;
Cet habitant de l’air n’est jamais immobile,
Vers d’autres horizons il s’éloigne toujours.
La Fontaine sur lui n’écrivit nulle fable,
N’ayant point observé son parcours ineffable ;
Et nous le regrettons, ça nous aurait bien plu.
Donne-toi du bon temps, passager de l’espace,
Aucun observateur ne sait par où tu passes
On te croit quelque part, pourtant tu n’y es plus.
Fratrie du Scorpion
Je règne dans le ciel, disent les astrologues,
Car je suis le Scorpion, fléau de l’Univers ;
Tout un chacun me craint, l’été comme l’hiver,
Ainsi que l’ont noté d’éminents sinologues.
À mon frère Bélier j’enseigne un apologue,
(Autant vaudrait, d’ailleurs, prêcher dans le désert);
J’interdis au Taureau de se montrer pervers,
Je montre au Sagittaire un noble décalogue.
J’écris en promenant mes pinces sur le sable,
Le Capricorne apprend ces mots impérissables
(Mais ils disent peut-être une histoire qui ment).
Je guide le Soleil, j’apprivoise la Lune,
J’assiste les Poissons quand ils cherchent fortune ;
Je me sers pour cela de très peu d’instruments.
Dragon de comptoir
Ses amis taverniers furent mis au point mort,
Il ne fréquente plus son familier repaire ;
Il ne rencontre plus ses aimables compères,
Ni les flâneurs des quais, ni les marins du port.
Mais ce dragon n’est pas de ceux qui s’exaspèrent,
Il a d’autres loisirs, il ne perd pas le Nord ;
Il fait partie des gens qui acceptent leur sort,
Que leur vie soit austère ou qu’elle soit prospère.
Il sort de sa tanière, il se promène un peu,
Chez un vieux bouquiniste il glane ce qu’il peut,
D’une sauvage friche il admire la faune.
Au bout d’une heure ou deux son parcours est bouclé,
Il n’a pas marché vite, il n’est pas essoufflé,
Il rapporte un vieux livre à couverture jaune.
Léger bagage
Un voyage lointain commence au premier pas,
Bienheureux le routard qui ne s’encombre guère ;
Satisfait de marcher, loin des plaisirs vulgaires,
Loin de tout ce confort qui ne lui manque pas.
Légère la boisson, bien frugaux les repas ;
Il n’est pas exigeant, ce marcheur solitaire ;
Mais il se sent chez lui sur la planète Terre,
Acceptant sa naissance ainsi que son trépas.
Un vespéral oiseau chante quand la nuit tombe,
Posé au cimetière où sont de grises tombes ;
On peut entendre aussi la voix d’un vieux corbeau.
De cet errant, la vie est un combat sans armes ;
Au quotidien effort il sait trouver du charme,
Il n’est donc point pressé d’aller dans un tombeau.
Manoir des chevaliers
C’est un palais magique où vécut Attila,
Il fut restauré par la duchesse Nadège ;
Grisâtres sont les murs, jadis couleur de neige,
Mais ils sont pleins d’entrain, les gars qui vivent là.
Ils boivent au matin leur bol de chocolat,
Puis en un lieu secret se rendent en cortège ;
Un moine en cet endroit pratique un sortilège,
Qui est, chaque dimanche, assisté d’un prélat.
Ce sont des chevaliers de sagesse précaire,
Qui à leur formation longuement s’appliquèrent;
Ils aiment les auteurs qui leur sont familiers.
Ils aiment leur verger où mûrissent des pommes,
Le cidre qu’ils en font charme le coeur des hommes ;
Ils en ont consommé des tonneaux par milliers.
Démons traversant la forêt
Aux chemins du sous-bois marchant sans hésiter,
D’innombrables démons rejoignent la clairière ;
Ne vous frottez jamais à leur troupe guerrière,
La plus sage démarche est de les éviter.
Ils méprisent l’ermite en sa précarité,
Le trouvant démuni de grâces singulières ;
Lui, dans ses frêles murs et sous son toit de lierre,
Écoute leurs discours avec sérénité.
Un ange fort discret vole dans le lointain,
Un ange fatigué dont la magie s’éteint ;
Son auréole est molle et ses ailes trempées.
Repartent les démons, leur ombre poursuivant,
Dont les éclats de voix sont portés par le vent ;
En taverne ils boiront d’abondantes lampées.
Girafe d’or et d’azur
Cet animal magique arpente la colline,
Son étonnant regard brille d’un reflet d’or ;
Chacun peut admirer la grâce de son corps
Ainsi que ses propos de sagesse divine.
Elle, qui jadis fut créature marine,
A de beaux souvenirs de l’océan sans bords ;
Marcher sur quatre pieds demande plus d’efforts,
Il y faut de l’adresse et de la discipline.
Elle fait une pause et grignote une fleur
Après avoir rêvé sur sa belle couleur ;
C’est un tendre aliment, qui n’est pas ordinaire.
La girafe s’anime et danse dans le vent,
Chose qui peut charmer les morts et les vivants ;
Et cet ébattement n’est qu’un préliminaire.
Fleur d’uchronie
Elle orne seulement la cinquième saison,
Fleur des temps incertains, fleur des grandes alarmes;
Par son pouvoir magique elle sèche nos larmes,
L’amour universel est en sa floraison.
D’autres fleurs dans leur coeur distillent des poisons,
Mais celle-ci nous offre uniquement ses charmes;
Un guerrier qui la voit va déposer les armes
Pour répandre aussitôt des bienfaits à foison.
Les elfes du jardin cessent leurs moqueries,
Je peux les voir danser sur la friche fleurie ;
Leur doux regard est bleu comme l’azur des cieux.
Puis Marie-Madeleine en cueille pour les Douze,
Pour Sainte Marthe aussi dont elle fut jalouse;
La fleur est un témoin de la grandeur de Dieu.
Ornithologie printanière
Piaf-Tonnerre au printemps parcourt un champ de fleurs,
Il ne se lasse point de ces belles corolles ;
Il avance au hasard et dit des choses folles,
Mais on le lui permet, vu que c’est un charmeur.
Des insectes de mai lui parvient la rumeur,
Et le vrombissement d’un bourdon qui s’envole ;
Il cesse d’énoncer de futiles paroles
Et tâche d’exercer ses talents de rimeur.
Il va près du cours d’eau, les ondines l’attendent,
Elles qui avec lui à merveille s’entendent ;
Elles posent sur lui leur doux regard d’azur.
Un peu fraîche est leur peau mais leur âme est de flamme,
Bien plus douce est leur voix que celle d’une femme ;
L’oiseau les aime, car elles ont le coeur pur.
Saint Hydronyme
Le nom de Saint Laurent devint le nom d’un fleuve
Sur lequel nous voyons des bateliers ramer :
La baleine en soufflant peut le faire écumer,
Mais les braves marins jamais ne s’en émeuvent.
Un sonnet sur ce thème, écrit par Sainte-Beuve,
Dit qu’il aime ce fleuve et que l’on doit l’aimer ;
Et je vois en effet des regards s’allumer
Auprès de ce cours d’eau, ça m’en donne une preuve.
C’est la grâce de Dieu qui fait danser les flots,
Dont seront enivrés les braves matelots ;
Par autant de douceur est leur soif assouvie.
Le grand fleuve comprend la vie et le trépas,
Même s’il ne vit pas, même s’il ne meurt pas,
Mais il peut tout connaître au gré de ses envies.
Sagesse d’un olifant
Au loin sonne le cor qui chante la nature,
Le sonneur est aimé de la terre et des cieux ;
Jadis le grand dieu Pan fit de même en ce lieu,
Dont vaillant fut le coeur et noble la figure.
Le cor peut émouvoir même une pierre dure,
Ou même un archevêque, un serviteur de Dieu ;
La biche du vallon vers lui tourne ses yeux,
Et le petit berger qui rêve d’aventures.
C’est Leconte de Lisle, un artisan du vers,
Qui de Roland nous dit l’infortuné revers,
Tu l’appris sur les bancs de l’école, sans doute.
Durandal fut le nom de son arme d’acier,
Mais celui de son cor n’est pas dans mes dossiers,
Cor maintenant posthume, et les anges l’écoutent.
Re: Sagesse du pluvian
Très beaux tes textes, Cochonfucius.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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