Sagesse du pluvian
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Chantecler de janvier
Il chante à la taverne, ainsi qu’en d’autres lieux,
Pour son frère Cochon, pour sa soeur Hirondelle ;
Son chant peut célébrer les choses les plus belles,
La Terre où nous vivons, l’inframonde et les cieux.
Jadis il fit un hymne à la gloire de Dieu
Mais il chante à présent les jolies demoiselles ;
Pensant que nulle vie n’est vraiment éternelle,
Il dit que chacun doit en user de son mieux.
Son oeuvre est un recueil de sagesse légère
Qui à nos sentiments n’est jamais étrangère ;
Car des pleurs et du rire il connaît la saveur.
Que l’adversité vienne, il la regarde en face,
Sans pourtant s’occuper de ce qui le dépasse ;
C’est un vieux plaisantin, ce n’est pas un sauveur.
Tour et scriptorium
En la tour vénérable est un scribe subtil
Qui tout au long du jour traduit «L’Enfer» de Dante;
Il boit le vin qu’apporte une jeune servante
Dont le regard est vif derrière ses longs cils.
« Relisez mon travail, Jeannette, lui dit-il,
Pour moi votre opinion est vraiment importante;
Car vous pouvez juger cet exploit que je tente
Et lire cet écrit sans en perdre le fil. »
« Jadis j’offrais à boire à la table du roi,
Mais ma nouvelle place est mieux faite pour moi ;
Je n’ai regret des ducs ni des grands personnages. »
Ils ont ainsi parlé, puis le soir est venu
Chez eux comme un voleur, à petits pas menus,
L’oeuvre de la journée fut à peine trois pages.
Dame Salamandre
La salamandre, une étrange luronne,
Nous éblouit de sa froide beauté ;
De flamme elle est baignée, de tous côtés,
Comme serait une noire démone.
Il ne faut pas que cela vous étonne,
Et quant à moi, j’en suis même enchanté ;
Aimer le feu, c’est une qualité,
Aussi la braise et sa lueur friponne.
Environné, jadis, du souffle ardent
D’un Cupidon, d’un dieu peu regardant,
Je t’imitais, ma vive salamandre ;
J’aimais la flamme, autant qu’il est humain ;
Qu’en reste-t-il, qu’une poignée de cendres
Et quelques vers au long d’un parchemin…
Taureau de pluie
Sous une forte pluie danse un taureau vivace
Contemplé d’assez loin par un porc indolent ;
Les moutons d’à côté vont d’un pas plutôt lent
Vers l’humble bergerie à la toiture basse.
Or, ce même taureau patinait sur la glace,
Sans crainte de tomber, allégrement glissant ;
Car il est plein de vie, ce taureau blanchissant,
Et la longueur des ans n’éteint pas son audace.
Parfois, au point du jour, sous un arbre il se cache
Afin de s’amuser à surprendre une vache,
Sur elle ayant jeté, ce jour, son dévolu ;
Car c’est un taureau fou, c’est un taureau de flamme,
Que pour prince la Terre et le Ciel ont élu ;
Mais il oublie tout ça pour les yeux d’une Dame.
Agneau d’inframonde
C’est l’agneau d’inframonde en sa candeur nouvelle,
Obscures sont ses nuits et sombres sont ses jours ;
D’une brebis, jamais il n’a connu l’amour
Et nul berger non plus ne l’entend quand il bêle.
Les gens d’ici n’ont point la fibre paternelle,
Ne perdant point leur temps en bienveillants discours;
Mais il grandit pourtant, cet agneau sans secours,
Tout en s’accommodant de cette nuit cruelle.
Serait-il plus heureux au sein de nos troupeaux?
A-t-il rêvé d’avoir une fée pour marraine ?
Aimerait-il du pâtre entendre le pipeau ?
Quoi qu’il en soit, pour lui, nul ne se met en peine,
Sauf certains jours, dit-on, le bouffon de la reine
Narrant son aventure aux clients d’un tripot.
Plume de Romulus et plume de Rémus
Jadis Panoramix leur transmit l’art d’écrire,
Ce leur fut un plaisir de s’exprimer ainsi ;
Leur mère,nous dit-on, fut écrivaine aussi,
Car le dieu, son amant, la pourvut d’une lyre.
Orphée pour successeurs aurait pu les élire,
Ces deux seigneurs romains, les maîtres que voici ;
Mais hors du scriptorium, ils ont plus d’un souci,
Ne voulant être deux à gouverner l’Empire.
Remplis de leur discorde, ils cessent de chanter,
Car d’imiter Caïn chacun d’eux fut tenté ;
Depuis ce moment-là fut leur plume inféconde.
Rémus est enterré, je ne sais en quel lieu,
Il est assis, peut-être, à la droite de Dieu,
Ou bien, tel un fantôme, il parcourt l’inframonde.
Mur de la friche
’aime la pierre calme et le lierre pensif
Qui joliment prospère en la douceur bretonne ;
Le corbeau les salue de son cri monotone,
Un auvent sert d’abri pour un vieillard poussif.
Il compose un sonnet, c’est son jeu compulsif,
Lui qui de l’existence a dépassé l’automne ;
Ses proches font avec, et plus ne s’en étonnent,
Ce n’est qu’un passe-temps, le labeur d’un oisif.
Sa carrière est finie, ce dont il n’est pas triste ;
Ça lui donne le temps de suivre d’autres pistes
Et d’être un sybarite, un homme de loisir.
Il n’a jamais tracé de vers impérissables,
Il est souvent conscient d’écrire sur du sable,
Lui qui d’être quelqu’un n’eut jamais le désir.
Porte interdimensionnelle
Je vais jusqu’à la porte, et puis là je m’arrête,
Admirant ce travail fait par des bricoleurs ;
Je suis impressionné par le choix des couleurs,
C’est un étrange seuil qu’à franchir je m’apprête.
L’architecte des lieux vient d’une autre planète,
Ce qui donne à son style une obscure saveur ;
C’est un bon technicien, mais c’est un grand rêveur,
Surtout quand il a bu de nombreuses canettes.
Cette porte conduit (tout au moins, je l’estime)
Au bord de l’Univers, vers ses confins ultimes,
J’ai lu ça l’autre jour dans un petit roman.
Mais serait-il prudent de gagner ce refuge,
De partir en exil par un tel subterfuge ?
Aucun de mes traités ne le dit clairement.
Sagesse du faisan
Faisan plein de vertu sous tes nobles couleurs,
Ton désir au printemps toujours se renouvelle ;
Pagnol te préféra, certes, la bartavelle,
Celle-là, justement, que vante l’oiseleur.
Ton âme ne craint point le froid ni la chaleur,
Ni l’aquilon puissant, ni la bise cruelle ;
Ils ne font qu’aiguiser ta vie spirituelle,
Toute d’apaisement, loin du rire et des pleurs.
Tu n’es pas au labeur, tu n’es pas à la peine,
Tu entends le discours des muses souveraines,
Le bon Dieu te regarde et trouve que c’est bien.
Le faisan vit sa vie sans se prendre la tête,
Laissant les jours filer, comme font les poètes,
Aristote a chanté cet oiseau magicien.
Léopard nonchalant
C’est un vieux léopard, ce n’est pas un nigaud,
Jamais il ne se perd en des pensées profondes ;
Il s’offre quelquefois des tranches de gigot
Avec un peu de vin qu’il propose à la ronde.
Un sculpteur d’Italie veut orner son tombeau
D’une belle statue de Sainte Cunégonde ;
Mais lui préférerait le portrait d’un corbeau
Ou bien, à la rigueur, d’une vestale blonde.
Le cimetière est calme et serein sous les cieux,
Béni chaque matin par un homme de Dieu,
Un vénérable moine à la haute stature.
Il veut faire la fête avant que d’être mort,
Vider une bouteille et blaguer sans remords ;
Telle est, du léopard, l’innocente nature.
Lion qui vole
Le lion d’azur, un animal volant,
Pour l’hirondelle est-il une menace ?
Il est puissant, mais il manque d’audace,
C’est un rêveur, c’est un fauve indolent.
Il craint l’orage et le soleil brûlant,
Pour son malheur, sa vue est un peu basse ;
C’est un oisif, ce n’est pas un rapace,
Je lui envie son esprit nonchalant.
Quand le printemps les floraisons ramène,
Il fait le tour de son vaste domaine,
D’une fleurette ayant orné son chef.
Mais pour son coeur, craint-il un coup de foudre ?
Son âme, pour ce problème résoudre,
Bien vainement invoque Saint Joseph.
Humble goupil
C’est un goupil timide, il ne sort que la nuit,
Marchant par les sentiers où le granit affleure ;
Plus loin dans la forêt, le hibou dit les heures
Et les astres s’en vont où le ciel les conduit.
Les pas de l’animal ne font presque aucun bruit,
Que l’on trouve parfois fort loin de sa demeure ;
Je le vois méditer sous les arbres qui meurent
Ou sourire, pensif, au lapereau qui fuit.
Je trouve malaisé de lire ses pensées ;
Mais je sais qu’elles sont toujours bien agencées,
Portant sur des sujets qu’il a soin de choisir.
Le goupil dans sa marche écoute le silence
Ou le cri familier que la hulotte lance ;
La longue nuit s’écoule, apaisant ses désirs.
Lutte presque élégante
Lutter courtoisement, bonne habitude à prendre,
L’esprit s’en réconforte et peut s’en enrichir ;
Il faut guider le corps et surtout l’assouplir,
Avec de bons copains, c’est un plaisir d’apprendre.
Un peu de gym, d’abord, le matin, sans attendre,
Avant que de manger ni de se divertir ;
Il faut se dépenser, il ne faut pas faiblir,
Sans négliger d’ailleurs la Muse douce et tendre.
L’essentiel, c’est le jeu, ce n’est pas le combat ;
Il ne maîtrise rien, celui qui se débat,
Le calme est souverain, plusieurs penseurs l’assurent.
Ce qui peut blesser l’autre, il te faut l’éviter,
Ta plus noble grandeur est dans ta dignité ;
Tu ne dois pourtant pas craindre les meurtrissures.
Canard-cygne
Le canard-cygne, il ne sait pas très bien
Dans quelle équipe il joue, dans quelle troupe ;
Ses frères sont répartis en deux groupes
Entre lesquels le litige est ancien.
De ses parents, il ne sait presque rien,
Nul souvenir en lui ne se découpe ;
Se croirait-il le fruit d’une entourloupe
Ou le produit d’un fantôme aérien ?
De cette histoire, il éprouve un malaise,
Mais un festin de grenouilles l’apaise,
C’est sa faiblesse, il en est fort épris.
Le canard-cygne en son petit domaine,
Il peut charmer nos oreilles humaines
Par des chansons dont nous sommes surpris.
Vigne de la duchesse Aliénor
Voici la vigne, elle attend qu’on la taille,
C’est le matin, j’entends le coq chanter ;
Voici venir le vigneron qui bâille
Sur son chemin rarement fréquenté.
Au champ voisin se promènent des cailles,
Un peu plus loin, des bouleaux sont plantés ;
Deux ou trois fleurs poussent dans la rocaille,
Nous admirons leurs reflets argentés.
Un paysan ne se repose guère,
Dure est la tâche et bien basse est la terre ;
Arrêtons-nous pour boire au cabanon.
Faire du vin, c’est une bonne chose,
Notre duchesse a plaidé cette cause
Pour l’Aquitaine et pour son grand renom.
Tricardiosaure
C’est le tricardiosaure, une fière canaille
Qui traîne à la taverne en toutes les saisons ;
Pour lui les vignerons et les brasseurs travaillent,
Pour lui les taverniers disent des oraisons.
Il boit un peu de tout, jamais il ne pinaille,
Préférant cependant les meilleures maisons ;
Il aime s’appuyer sur de fortes murailles
Et voir une terrasse aux belles floraisons.
Auprès du personnel il est fort populaire,
Qu’il sait réconforter les jours où ça galère
En déployant alors son esprit raffiné.
Vers l’heure du goûter le prend une fringale,
Non point de vermisseaux (comme dit la cigale)
Mais de petits gâteaux, vous l’avez deviné.
Fleur à cinq pétales
Tout au fond de la friche est la fleur vespérale,
Elle goûte l’azur et ne craint pas le froid ;
Son ancêtre poussait peut-être au fond des bois
Ou près de l’ancien temple où furent les vestales.
Un bourdon matinal frôle ses cinq pétales,
Puis part au cimetière où sont les blanches croix ;
Un oiseau sans souci fait entendre sa voix,
C’est pour dire un refrain de sa terre natale.
La fleur entend la cloche en son tintement clair
Appelant les passants loin des choses profanes ;
Ce jour est un peu gris, mais il n’est pas amer.
Un arbre dénudé se souvient de l’hiver ;
Une mouette joyeuse est venue de la mer
Pour voir la friche avant que la fleur ne se fane.
L’agneau de Lao-Tseu === 老子之小羊
C’est un agneau magique, un être de lumière,
Il a fait sa demeure au profond d’un ravin ;
S’il est de bonne humeur, il chante et boit du vin,
Puis s’en va méditer auprès d’une rivière.
Il a beaucoup d’amis, qu’il appelle ses frères,
Il mange du fromage et du pain sans levain ;
S’il est sur un rivage, il parle aux alevins
Sur la métaphysique et sur d’autres matières.
Des ennemis, que dire, en fait il n’en a point,
Sauf quelques exaltés debout sur les ronds-points;
Mais ils ne viennent pas troubler son existence.
C’est un mouton qui n’a jamais vu de berger
Et que nul sire loup ne désira manger,
Pour lequel il eût fait bien légère pitance.
Bouc ermite
Il se tient solitaire, en une paix profonde,
Méditant vaguement dans la clarté du jour ;
Et parfois même il songe à d’anciennes amours,
Du temps qu’il savourait les plaisirs de ce monde.
Sa mémoire fidèle en souvenirs abonde
Et ne fait que le suivre au chemin sans retour ;
Ainsi que le guetteur sur la plus haute tour,
Il scrute l’univers, il écoute à la ronde.
Jadis, il fréquentait une chèvre admirable
Qui voulut lui donner des enfants adorables ;
Puis il s’éloigna d’elle, on ne sait pas pourquoi.
L’anachorète-bouc n’est pas un triste sire,
Aristote et Platon s’accordent pour le dire ;
Car ils l’ont bien connu, ces penseurs d’autrefois.
Veilleur-dragon
Quand la nuit sur la ville établit son emprise,
Je vois déambuler ce courageux veilleur ;
Il regarde partir les derniers balayeurs,
Il transporte un fanal qui tremble dans la brise.
C’est un dragon vaillant, à la sage expertise,
Qui de tous ses pareils est de loin le meilleur ;
Il est incorruptible, il n’est pas batailleur
Et pas non plus de ceux qui la gloire courtisent.
Au long de la nuit sombre, il parcourt le pavé,
Lequel est maintes fois par l’averse lavé ;
Le bon dragon poursuit cette ronde éprouvante.
En ville comme ailleurs, le monde est vanité,
Mais pour notre veilleur cette ville est vivante,
C’est un lieu de justice, un lieu de vérité.
Tavernier songeur
De ce troquet, ne passons pas au large,
C’est justement l’endroit dont je rêvais ;
D’un peu de vin partageons les bienfaits,
L’animation, le tavernier s’en charge.
Ce vieux barman de ce monde est en marge,
Pardonnons-lui, personne n’est parfait ;
Déjà, bien jeune, en ce lieu je buvais
(Modérément, soit dit à ma décharge).
Quand un touriste arrive des lointains,
Nous échangeons des blagues, des histoires
Et des propos, parfois fort incertains.
La nuit, dehors, est de plus en plus noire,
Le tavernier ne perd pas son entrain ;
Il est à l’aise, il est sur son terrain.
Branche toujours en fleur
L’hiver est déjà là, mais la branche est fleurie,
Quelle en est la raison ? ce n’est pas évident.
C’est un plaisir de voir ces pétales ardents
Au contour délicat, comme une broderie.
Les jours suivent les jours et la saison varie,
Et la vie au jardin continue, cependant ;
Le vieux pommier médite et se souvient d’Adam,
Dont ne sont la vigueur ni les forces taries.
Pour cette branche aussi viendra l’issue fatale,
La chose ne sera pas forcément brutale ;
Cet univers, parfois, peut se montrer clément.
Cette branche au soleil ses belles fleurs étale,
Nous démontrant ainsi son audace vitale,
Ce que ces quelques vers décrivent sobrement.
Sagesse du pigeon
Je vis comme je peux, je ne m’en sors pas mal,
Je sais depuis longtemps que la vie n’est pas rose ;
Je suis un fier pigeon, je fais la part des choses
Et je suis, somme toute, un vaillant animal.
Manger n’importe quoi, je trouve ça normal,
Surtout quelques débris qui sur le sol reposent ;
Un peu moins ces jours-ci, l’hiver en est la cause,
Mais je supporte bien ce menu minimal.
Mon âme a ses secrets, mon esprit n’est pas vide,
Je ne suis plus de ceux qui d’amour sont avides ;
Mon coeur dans le passé n’en fut pas moins fiévreux.
J’ai fait, ces derniers temps, quelques rêves bizarres
Où je marchais sans fin dans un pays givreux
Pour essayer d’atteindre un village barbare.
Corbeau plein de sagesse
C’était Maître Corbeau, sur un chêne perché,
Qui dans un tel endroit nul fromage n’apporte ;
Il ne prend aucun risque, et ça le réconforte,
De voler le renard sera bien empêché.
Vers ce vil personnage, il s’est un peu penché,
De sa déconvenue il se moque à voix forte ;
Le goupil est confus, dont l’espérance est morte,
Mais, vaniteux qu’il est, semble s’en détacher.
L’oiseau pour plaisanter dit des vers de Racine,
Le renard, de son pied, sur le sable dessine ;
Ces deux individus sont vraiment inspirés.
La Fontaine est tardif, il se repose encore,
N’ayant accoutumé de saluer l’aurore ;
Il viendra quand ceux-là se seront retirés.
Chien de Dionysos
De celui-ci, la vigne est la seule maîtresse,
Il y passe son temps, il n’y manque de rien ;
Observant les raisins que le soleil caresse,
C’est un gardien sévère, un philosophe, un chien.
Pour lui aussi le vin est source d’allégresse,
Il en a sa ration quand tout se passe bien ;
Il sert les vignerons sans nulle maladresse,
La leçon des flacons, toujours il la retient.
Il rêve dans l’aurore et dans le couchant rose,
Ce chien dont l’existence est une douce chose ;
Si je lui offre à boire, il ne dira pas non.
À ses amours d’antan Dionysos est fidèle,
Ce fidèle animal l’a choisi pour modèle,
Dont la mythologie ne nous dit pas le nom.
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