Cent ans et les poésies opportunes
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Rien que de plus normal…
C’est comme regarder
Et puis c’est comme entendre
Sans œil, sans oreille
C’est au milieu de la nuit
Tout est calme, silencieux
On se trouve entre deux mondes
Il y a entre eux une faille
C’est là que se passe l’action
C’est comme partir
Comme revenir
Avec un vieux grimoire
Patauger dans l’eau
Elle est agitée
Par un grand gyrophare
On peut deviner
Le pin-pon d’une vague
Ici tout est permis
On ouvre le ciel
On ferme la pluie
On part sur le coup de minuit
On donne rendez-vous
A Madame Balasko
On lui offre un bouquet de tables
On lui dit qu’elle devrait moins fumer
C’est comme regarder
Et puis c’est comme entendre
Sans œil, sans oreille
C’est au milieu de la nuit
Tout est calme, silencieux
On se trouve entre deux mondes
Il y a entre eux une faille
C’est là que se passe l’action
C’est comme partir
Comme revenir
Avec un vieux grimoire
Patauger dans l’eau
Elle est agitée
Par un grand gyrophare
On peut deviner
Le pin-pon d’une vague
Ici tout est permis
On ouvre le ciel
On ferme la pluie
On part sur le coup de minuit
On donne rendez-vous
A Madame Balasko
On lui offre un bouquet de tables
On lui dit qu’elle devrait moins fumer
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Demi-sommeil…
Il y a dans cette couleur originelle
Toutes les possibilités du monde
D’un monde même qui nous serait inconnu
Celui des singes-sauterelles, des ours-éléphants
Ces animaux insolites ne nous servent seulement
Qu’a essayer d’évoquer de lointaines frontières
Au-delà il n’existe pas de mots, pas de grammaire
On les franchit parfois à l’orée du sommeil
Par un assemblage biscornu d’objets oniriques
Tantôt existants tantôt n’existant pas
Une cohérence déconcertante semble se reformer
Elle fait trembler mon intelligence
Entre jour et nuit ces entités se balancent
Elles peuvent sombrer pour toujours
Ou bien rejaillir, se cherchant un passage
Ouvrir notre esprit en retardant le repos
Il m’arrive de trouver dans ces vastes contrées
Des principes, des lois qui me font douter
Qui éveillent des soupçons sur ma raison
Mais qui à la fois me font comprendre qu’elle est une maison
Si ces invités crépusculaires veulent en élargir les murs
Je leur dis : « Soyez chez moi les bienvenus »
Mais je leur demande de ne pas les détruire
Car auprès de mes semblables je désire rester
Il y a dans cette couleur originelle
Toutes les possibilités du monde
D’un monde même qui nous serait inconnu
Celui des singes-sauterelles, des ours-éléphants
Ces animaux insolites ne nous servent seulement
Qu’a essayer d’évoquer de lointaines frontières
Au-delà il n’existe pas de mots, pas de grammaire
On les franchit parfois à l’orée du sommeil
Par un assemblage biscornu d’objets oniriques
Tantôt existants tantôt n’existant pas
Une cohérence déconcertante semble se reformer
Elle fait trembler mon intelligence
Entre jour et nuit ces entités se balancent
Elles peuvent sombrer pour toujours
Ou bien rejaillir, se cherchant un passage
Ouvrir notre esprit en retardant le repos
Il m’arrive de trouver dans ces vastes contrées
Des principes, des lois qui me font douter
Qui éveillent des soupçons sur ma raison
Mais qui à la fois me font comprendre qu’elle est une maison
Si ces invités crépusculaires veulent en élargir les murs
Je leur dis : « Soyez chez moi les bienvenus »
Mais je leur demande de ne pas les détruire
Car auprès de mes semblables je désire rester
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Adam et le serpent…
J’ai cherché dans cette profonde jungle où personne n’a dit-on jamais mis les pieds, cet homme qui a choisi de ne jamais parler. On raconte qu’il connait toutes les langues, qu’il sait l’avenir du monde et tout son passé, que les sciences n’ont aucun secret pour lui.
Je voulais qu’il m’instruise, qu’il sorte de son silence. Je l’ai longtemps cherché, autant dire comme une aiguille dans une botte de foin. J’ai arpenté patiemment cette forêt, durant des mois, durant des années, et par miracle, un jour je l’ai trouvé.
Il n’avait pas de logis, pas même un abri. Il se nourrissait de baies sauvages, le reste du jour il se reposait au pied d’un arbre. Sa prestance me disait que je ne m’étais pas trompé. Je l’assaillis de questions ; rien, muet comme une tombe.
Quelques semaines d’intenses interrogations ont dû avoir raison de son esprit têtu, car un beau jour ses lèvres se sont ouvertes. Je l’entends balbutier quelques mots. Je n’en comprends rien. Je ne peux retenir mon excitation, je lui demande instamment de me les répéter. Il semble faire un effort immense. D’une voix fluette il me dit tristement : « Malheureux ! je savais tout, maintenant par votre faute je ne sais plus rien. »
J’ai cherché dans cette profonde jungle où personne n’a dit-on jamais mis les pieds, cet homme qui a choisi de ne jamais parler. On raconte qu’il connait toutes les langues, qu’il sait l’avenir du monde et tout son passé, que les sciences n’ont aucun secret pour lui.
Je voulais qu’il m’instruise, qu’il sorte de son silence. Je l’ai longtemps cherché, autant dire comme une aiguille dans une botte de foin. J’ai arpenté patiemment cette forêt, durant des mois, durant des années, et par miracle, un jour je l’ai trouvé.
Il n’avait pas de logis, pas même un abri. Il se nourrissait de baies sauvages, le reste du jour il se reposait au pied d’un arbre. Sa prestance me disait que je ne m’étais pas trompé. Je l’assaillis de questions ; rien, muet comme une tombe.
Quelques semaines d’intenses interrogations ont dû avoir raison de son esprit têtu, car un beau jour ses lèvres se sont ouvertes. Je l’entends balbutier quelques mots. Je n’en comprends rien. Je ne peux retenir mon excitation, je lui demande instamment de me les répéter. Il semble faire un effort immense. D’une voix fluette il me dit tristement : « Malheureux ! je savais tout, maintenant par votre faute je ne sais plus rien. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
J'adore tes histoire, loofrg ...
Celle-ci est issue de :
"Celui qui sait, ne dit rien
Celui qui ne sait pas, parle"
A notre époque, je pourrais citer le dicton :
"Quand on n'a pas de tête, on a des jambes"
Mais je préfère mettre en mots (créer) celui-ci :
"Quand on a un déficit de d'attention,
On en pose, on en marque, les mots,
Pour que les mots se fassent présence"
Celle-ci est issue de :
"Celui qui sait, ne dit rien
Celui qui ne sait pas, parle"
A notre époque, je pourrais citer le dicton :
"Quand on n'a pas de tête, on a des jambes"
Mais je préfère mettre en mots (créer) celui-ci :
"Quand on a un déficit de d'attention,
On en pose, on en marque, les mots,
Pour que les mots se fassent présence"
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Nuage a écrit:
Celle-ci est issue de :
"Celui qui sait, ne dit rien
Celui qui ne sait pas, parle"
Tout à fait, c’est une variante. Elle exprime aussi je crois le fait que la moindre particule de savoir nous indique notre incommensurable ignorance.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Du coup, à quoi bon la chercher .... ?loofrg a écrit:
Tout à fait, c’est une variante. Elle exprime aussi je crois le fait que la moindre particule de savoir nous indique notre incommensurable ignorance.
D'ailleurs dans ton histoire, quand je l'ai lu, ce que j'en comprenais dans la première majeure partie,
C'est que plus on la cherche, moins on la trouve.
Tiens, d'ailleurs cela me rappelle des souvenirs ... Un déjà dit ...
D'ailleurs dans ton histoire, ce que je remarque, c'est que le Serpent, avait tellement vécu seul avec son savoir pendant longtemps, qu'une fois qu'il rencontre quelqu'un, ses mots ne sont tout d'abord pas compris, puis ensuite quant il s'en adapte à l'autre pour se faire comprendre (comme quoi, il connaissait pas toutes les langues), il en a oublié tout son savoir qui était dans un autre langage ...
De sorte qu'il ne peut rien apprendre à celui qui est venu pour s'instruire, et que lui-même en est à présent perdu dans l'ignorance. Ce qui rejoint ce que tu disais finalement.
Quelle leçon pourrait-ils en retenir tous les deux.
Peut-être que le Serpent est couillon, de rester seul sans partager ce qu'il est, avec les autres, et finalement ne sachant pas grand chose du langage ... puisqu'il ne peut même pas le retranscrire ... en actions et partages accessibles ...
Et celui qui cherchait à s'instruire, en aura du coup, peut-être instruit le Serpent, mais également s'il a enfin une tête, compris que ce n'est pas en cherchant coûte que coûte à s'instruire, qu'il en attrapera la queue du serpent .... Le temps a été long .....
Dernière édition par Nuage le Mer 30 Sep 2020 - 14:22, édité 1 fois
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
J'aime bien ton interprétation
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Merci
Comme quoi finalement, on fait une bonne équipe ...
Comme quoi finalement, on fait une bonne équipe ...
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Et ce qui est chouette dans l'expression artistique, c'est que chacun peu s'approprier l'oeuvre. Du coup peu importe l'esprit dans lequel elle a été conçue. Ce qui est source de joie concernant le partage, c'est justement pour l'auteur de constater que son oeuvre le dépasse au travers des interprétations qui en sont faites.
Donc du coup, oui, nous formons une bonne équipe
Donc du coup, oui, nous formons une bonne équipe
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
J'adore cette partie ....
..../...c'est justement pour l'auteur de constater que son oeuvre le dépasse au travers des interprétations qui en sont faites.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je crois comprendre ce qui te fait rire. Tu te dis peut-être que tu as vu des choses dans ce texte qui ne s’y trouvaient pas. Mais non, elles s’y trouvent bien, mais dans ton interprétation. C’est bien ce qui distingue l’art de la science, à savoir que l’art n’est pas sensé à mon avis véhiculer une vérité qui appartiendrait à son auteur et qu’il faudrait déchiffrer dans des termes exacts. L’œuvre appartient autant à l’auteur qu’à celui ou celle qui la reçoit. Si l’auteur souhaitait que sont idée soit parfaitement déchiffrée, il ferait de la philosophie et il ne s’emploierait pas à parler par images, lesquelles sont justement sensées s'adresser à l’imaginaire. En fait pour un poète en l'occurrence, il s'agirait peut être d’avantage de voiler plutôt que de clarifier...
PS ...Ceci précisément pour permettre la pénétration des interprétations dans son oeuvre et donc la possibilité pour chacun de se l'approprier, de voir plus que ce qui fut le germe à l'origine de sa conception.
PS ...Ceci précisément pour permettre la pénétration des interprétations dans son oeuvre et donc la possibilité pour chacun de se l'approprier, de voir plus que ce qui fut le germe à l'origine de sa conception.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tout ça pour te dire que ça me flatte que tu ais pu voir des choses dans mon texte que je ne voyais pas moi-même.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C'est je crois, ma marque de fabrique ... j'en suis très flattée ...
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Dans le ventre de la forêt…
J’ai ce matin emprunté ce chemin
Ignorant jusqu’où il allait me mener
Mon cœur brûlant d’une flamme blanche
Enivré d’une brume délicieuse
Je n’aurais pas cru ressentir tant de choses
Si complexes s’agissant de les dire
D’une telle simplicité quant à les éprouver
Cela fait il sens d’essayer de les décrire ?
Je crois que tout homme désire être envahi
Par une Nature qui lui imposerait de se taire
De voir toutes ses facultés dépassées
De sentir tout son être se fondre dans l’air
Ne plus exister, ne plus ressentir le besoin
Recevoir ni plus ni moins l’oxygène qu’il faut
Dans un équilibre silencieux, entièrement parfait
Jusqu’à en perdre la notion du beau
Etre un homme qui a découvert sa place
Parmi les arbres, les fleurs, les animaux
S’éprouver comme ils s’éprouvent eux-mêmes
Les avoir égalés dans un moment de grâce
J’ai ce matin emprunté ce chemin
Ignorant jusqu’où il allait me mener
Mon cœur brûlant d’une flamme blanche
Enivré d’une brume délicieuse
Je n’aurais pas cru ressentir tant de choses
Si complexes s’agissant de les dire
D’une telle simplicité quant à les éprouver
Cela fait il sens d’essayer de les décrire ?
Je crois que tout homme désire être envahi
Par une Nature qui lui imposerait de se taire
De voir toutes ses facultés dépassées
De sentir tout son être se fondre dans l’air
Ne plus exister, ne plus ressentir le besoin
Recevoir ni plus ni moins l’oxygène qu’il faut
Dans un équilibre silencieux, entièrement parfait
Jusqu’à en perdre la notion du beau
Etre un homme qui a découvert sa place
Parmi les arbres, les fleurs, les animaux
S’éprouver comme ils s’éprouvent eux-mêmes
Les avoir égalés dans un moment de grâce
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’accueil du vide…
J’ai fait un rêve cette nuit
Je sentais bien qu’il contenait un message qui m’était adressé
Mais impossible de l’amener au jour
Tous mes efforts par là semblaient vains
Devant les assauts de ma volonté
J’ai vu se retirer ce coquin
Tel sur le bout de la langue un mot
Qui s’échappe, qui fuit cette lumière trop intense
Je devais pénétrer dans cette obscurité
Ne pas éblouir ces discrètes entités
Découvrir un moyen qu’elles se rapprochent de moi
Susciter la confiance de ces animaux sauvages
Je décidai de m’assoir dans un coin
De ne pas faire de bruit, de ne pas bouger
De susciter leur curiosité en les ignorant
Par moment je leur lançai un furtifs coups d’œil
Cette stratégie a fonctionné mieux que je ne l’aurais espéré
En une minute seulement elle a produit son effet
Vers moi ils ont accouru, ha quels enfants !
Et j’ai pu les admirer d’aussi près que je le voulais
J’ai fait un rêve cette nuit
Je sentais bien qu’il contenait un message qui m’était adressé
Mais impossible de l’amener au jour
Tous mes efforts par là semblaient vains
Devant les assauts de ma volonté
J’ai vu se retirer ce coquin
Tel sur le bout de la langue un mot
Qui s’échappe, qui fuit cette lumière trop intense
Je devais pénétrer dans cette obscurité
Ne pas éblouir ces discrètes entités
Découvrir un moyen qu’elles se rapprochent de moi
Susciter la confiance de ces animaux sauvages
Je décidai de m’assoir dans un coin
De ne pas faire de bruit, de ne pas bouger
De susciter leur curiosité en les ignorant
Par moment je leur lançai un furtifs coups d’œil
Cette stratégie a fonctionné mieux que je ne l’aurais espéré
En une minute seulement elle a produit son effet
Vers moi ils ont accouru, ha quels enfants !
Et j’ai pu les admirer d’aussi près que je le voulais
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le refuge du tyran...
Voici une gentille occupation, une saine distraction
Ici le tyran pourra sans tarder devenir chef d’une armée
Comme il serait hasardeux d’en dénombrer ses légions.
Qui sait quelle délicieuse tragédie pourrait se produire en ces lieux
Et sur cette scène vacante quel cirque cruel et ancien
Au hasard des nuits d’insomnies pourrait librement planter là son décor
Car ici, le tyran aura toute permission, rien ne lui sera interdit
Et si l’envie lui prenait d’envahir un pays, de s’arrimer à la lune
De coloniser Mars, de planter son drapeau sur son sommet
Il n’aurait que trois choses à faire :
Effacer le tableau, se saisir de sa craie et commencer une histoire
Et si l’indispensable adversaire venait cependant à manquer
Que notre tyran se donne la peine d’interroger ses tournures
De vérifier aussi si dans cette bataille imaginaire
Il ne serait pas opportun d’ajouter ça et là
Une colline lointaine, une forêt de chênes
Ou bien encore de suggérer la présence du soleil
Miroité par le fracas argentés de dix-mille sabres
En somme, dans les menues singularités articulant son phrasé
Dans le souci du détail propre à vivifier l’image
Qu’advienne que dans le choix de ses termes, dans ses décors étudiés
Et sans besoin de personne sur qui ressentir son pouvoir
Il accède à la joie de trouver en lui-même l’ennemi
Qui sans lui faire défaut sera même quelque fois
Avec lui prêt à savourer joyeusement ses victoires.
Voici une gentille occupation, une saine distraction
Ici le tyran pourra sans tarder devenir chef d’une armée
Comme il serait hasardeux d’en dénombrer ses légions.
Qui sait quelle délicieuse tragédie pourrait se produire en ces lieux
Et sur cette scène vacante quel cirque cruel et ancien
Au hasard des nuits d’insomnies pourrait librement planter là son décor
Car ici, le tyran aura toute permission, rien ne lui sera interdit
Et si l’envie lui prenait d’envahir un pays, de s’arrimer à la lune
De coloniser Mars, de planter son drapeau sur son sommet
Il n’aurait que trois choses à faire :
Effacer le tableau, se saisir de sa craie et commencer une histoire
Et si l’indispensable adversaire venait cependant à manquer
Que notre tyran se donne la peine d’interroger ses tournures
De vérifier aussi si dans cette bataille imaginaire
Il ne serait pas opportun d’ajouter ça et là
Une colline lointaine, une forêt de chênes
Ou bien encore de suggérer la présence du soleil
Miroité par le fracas argentés de dix-mille sabres
En somme, dans les menues singularités articulant son phrasé
Dans le souci du détail propre à vivifier l’image
Qu’advienne que dans le choix de ses termes, dans ses décors étudiés
Et sans besoin de personne sur qui ressentir son pouvoir
Il accède à la joie de trouver en lui-même l’ennemi
Qui sans lui faire défaut sera même quelque fois
Avec lui prêt à savourer joyeusement ses victoires.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le pays des rêves…
J’ai marché longtemps, j’ai quitté ce pays
Mes souvenirs se sont ainsi peu à peu dispersés
Je repense à lui avec un brin de nostalgie
J’en viens à douter d’y avoir un jour habité
Des collines, du ciel, de l’ordinaire
S’élevaient jadis de subtiles sensations
Elles extrayaient de la primordiale couleur
Nombre d’histoires gouteuses et parfumées
Une multitude de symboles cherchaient une surface
Leur sens me semblait difficile à comprendre
Mais loin de regretter leur langage savant
J’étais heureux d’en voir mon esprit bousculé
Aussi légers que les nuages qui dessinent le ciel
Que la brise qui fait plier doucement les brins d’herbes
Ces rêves qui appuyaient mon sentiment d’exister
Je les recherche aujourd’hui, je reviens à cet amour
Je comprends que ce pays n’était pas si loin
Mon penchant à l’oisiveté en était la frontière
J’ai jeté quelques graines, de ma terrasse elles jonchent le sol
A loisir je fume, je m’amuse de la bagarreuse sittelle
J’ai marché longtemps, j’ai quitté ce pays
Mes souvenirs se sont ainsi peu à peu dispersés
Je repense à lui avec un brin de nostalgie
J’en viens à douter d’y avoir un jour habité
Des collines, du ciel, de l’ordinaire
S’élevaient jadis de subtiles sensations
Elles extrayaient de la primordiale couleur
Nombre d’histoires gouteuses et parfumées
Une multitude de symboles cherchaient une surface
Leur sens me semblait difficile à comprendre
Mais loin de regretter leur langage savant
J’étais heureux d’en voir mon esprit bousculé
Aussi légers que les nuages qui dessinent le ciel
Que la brise qui fait plier doucement les brins d’herbes
Ces rêves qui appuyaient mon sentiment d’exister
Je les recherche aujourd’hui, je reviens à cet amour
Je comprends que ce pays n’était pas si loin
Mon penchant à l’oisiveté en était la frontière
J’ai jeté quelques graines, de ma terrasse elles jonchent le sol
A loisir je fume, je m’amuse de la bagarreuse sittelle
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Fleuve…
C’est une puissante résolution
Qui me conduit à cette lumière
Qui me fera changer d’avis
Qui transformera mon opinion
Je ne contemplerai plus les collines
C’est une importante décision
Sous l’infime poids du ciel
Elle redevient petite poussière
Convaincu, j’exposerai mon savoir
Je le graverai sur une pierre
Ces opiniâtres goûtes d’eau
La briseront en deux morceaux
Je t’ai dit : « Je ne t’aime plus »
Je l’ai juré tout en crachant
Mais mon cœur s’est mis à fondre
Et je t’écris ces mots d’amour
C’est une puissante résolution
Qui me conduit à cette lumière
Qui me fera changer d’avis
Qui transformera mon opinion
Je ne contemplerai plus les collines
C’est une importante décision
Sous l’infime poids du ciel
Elle redevient petite poussière
Convaincu, j’exposerai mon savoir
Je le graverai sur une pierre
Ces opiniâtres goûtes d’eau
La briseront en deux morceaux
Je t’ai dit : « Je ne t’aime plus »
Je l’ai juré tout en crachant
Mais mon cœur s’est mis à fondre
Et je t’écris ces mots d’amour
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Beauté naturelle…
Toi la muse ventrue au pieds plats
Serai-je sensible à ta beauté ?
Bien qu’elle ne puisse s’offrir au premier regard
J’interroge ton jardin.
Dans l’épaisseur de l’herbe verte
S’entre-dévorent les bêtes sauvages.
Me voilà pensif face à la gueule d’un loup
Sa faim lui dicte de prendre ma chair
Comme le verre de terre gobé par le charmant oiseau
Il déchiquète innocemment mon cerveau.
Qui pourrait croire que cette gélatineuse matière
Soit pour le monde si décisive
Qu’elle puisse ainsi contenir son immensité.
Dans un vaste cimetière reposent une mosaïque de visages
Ce sont ceux de l’Univers.
Comme une fleur fanée qui chante son passé
Je reposerai sous la terre, j’emporterai ma mémoire
Charriant ces collines en face de ma maison
Mes tendres amis, mes rares amantes
Ma mère et mon père aussi qui trop tôt ont rejoint le silence
J’ai enterré par cette vie tous ces valeureux ancêtres
Je serai à mon tour bientôt enseveli
Remplacé je n’en doute pas par d’ambitieux descendants
De jolis arbrisseaux brûlant de désir
De grandir, de transmettre, de semer dans la terre une graine
D’assimiler le passé pour se tourner vers l’avenir
De glaner des leçons afin de mieux s’épanouir.
Et tout recommencera, le monde ne change pas
Chacun ses parents, chacun ses enfants
A ce petit qui jette son jouet, la généreuse tombe donne le sein
Toi la muse ventrue au pieds plats
Serai-je sensible à ta beauté ?
Bien qu’elle ne puisse s’offrir au premier regard
J’interroge ton jardin.
Dans l’épaisseur de l’herbe verte
S’entre-dévorent les bêtes sauvages.
Me voilà pensif face à la gueule d’un loup
Sa faim lui dicte de prendre ma chair
Comme le verre de terre gobé par le charmant oiseau
Il déchiquète innocemment mon cerveau.
Qui pourrait croire que cette gélatineuse matière
Soit pour le monde si décisive
Qu’elle puisse ainsi contenir son immensité.
Dans un vaste cimetière reposent une mosaïque de visages
Ce sont ceux de l’Univers.
Comme une fleur fanée qui chante son passé
Je reposerai sous la terre, j’emporterai ma mémoire
Charriant ces collines en face de ma maison
Mes tendres amis, mes rares amantes
Ma mère et mon père aussi qui trop tôt ont rejoint le silence
J’ai enterré par cette vie tous ces valeureux ancêtres
Je serai à mon tour bientôt enseveli
Remplacé je n’en doute pas par d’ambitieux descendants
De jolis arbrisseaux brûlant de désir
De grandir, de transmettre, de semer dans la terre une graine
D’assimiler le passé pour se tourner vers l’avenir
De glaner des leçons afin de mieux s’épanouir.
Et tout recommencera, le monde ne change pas
Chacun ses parents, chacun ses enfants
A ce petit qui jette son jouet, la généreuse tombe donne le sein
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Dans ses yeux…
Ce n’est pas une difformité
C’est en tous points une chose parfaite
Pour pouvoir en saisir le sens
Je saute sur un nuage
Avec ce juste recul
J’apprécie mieux le spectacle
De la vie qui renait de ses cendres
De ces cendres qui conduisent la vie
Je quitte ce corps de douleurs
Je m’élève au-dessus de mon esprit
J’observe de là fasciné
Tourner sur elle-même cette sphère
Puissé-je maintenir ce regard
Au-delà des inévitables tourments
Que ma matière égocentrique
M’infligera certainement
Continuer de voir par ces yeux
Conscients de cette mécanique
Sa justesse nous échappe souvent
Quand à soi-même l’on s’agrippe
Ô comme je serais chanceux
Comme le plus sage des sages
Si je parvenais à entretenir ce feu
Jusqu’à l’heure de mon dernier adieu
Je demande beaucoup
Mais je veux croire en la chance
Me souvenir de ce refrain
Rire de mes doutes, me lancer ce défi
Ce n’est pas une difformité
C’est en tous points une chose parfaite
Pour pouvoir en saisir le sens
Je saute sur un nuage
Avec ce juste recul
J’apprécie mieux le spectacle
De la vie qui renait de ses cendres
De ces cendres qui conduisent la vie
Je quitte ce corps de douleurs
Je m’élève au-dessus de mon esprit
J’observe de là fasciné
Tourner sur elle-même cette sphère
Puissé-je maintenir ce regard
Au-delà des inévitables tourments
Que ma matière égocentrique
M’infligera certainement
Continuer de voir par ces yeux
Conscients de cette mécanique
Sa justesse nous échappe souvent
Quand à soi-même l’on s’agrippe
Ô comme je serais chanceux
Comme le plus sage des sages
Si je parvenais à entretenir ce feu
Jusqu’à l’heure de mon dernier adieu
Je demande beaucoup
Mais je veux croire en la chance
Me souvenir de ce refrain
Rire de mes doutes, me lancer ce défi
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Bouche…
Par cette porte passent les souffles
Souffles de nos âmes amantes du beau
Mais aussi de ce qui dégrade, de ce qui tue
Qui sème dans nos esprits souffrances et regrets
C’est l’entrée du monde, de tous les mondes
Il n’en existe pas qu’un seul
Ils sont séparés par de longues frontières
Où de grands murs d’épines se sont mis à pousser
Cet enfermement dure une éternité
La seconde n’a pas toujours même valeur
Que l’on soit consumé par les flammes
Où que l’on soit bercé par un divin chant d’amour
J’entends la sagesse de cette parole vagabonde
Du temps qu’il fait, elle conte l’histoire
Elle pose souvent de fades questions
Ce précieux goût jamais ne nous fâche
Les épices nous révèlent souvent
Notre goût prononcé pour l’existence
Qui cherche par le biais d’un événement
Un miroir pour découper une forme
Que les traqueurs de folie ne s’illusionnent pas
Quand dans l’ordinaire ils posent une bombe
Ce n’est pas que nous ne voulions pas y placer une sonde
C’est qu’après l’avoir fait notre choix fut de fondre
Par cette porte passent les souffles
Souffles de nos âmes amantes du beau
Mais aussi de ce qui dégrade, de ce qui tue
Qui sème dans nos esprits souffrances et regrets
C’est l’entrée du monde, de tous les mondes
Il n’en existe pas qu’un seul
Ils sont séparés par de longues frontières
Où de grands murs d’épines se sont mis à pousser
Cet enfermement dure une éternité
La seconde n’a pas toujours même valeur
Que l’on soit consumé par les flammes
Où que l’on soit bercé par un divin chant d’amour
J’entends la sagesse de cette parole vagabonde
Du temps qu’il fait, elle conte l’histoire
Elle pose souvent de fades questions
Ce précieux goût jamais ne nous fâche
Les épices nous révèlent souvent
Notre goût prononcé pour l’existence
Qui cherche par le biais d’un événement
Un miroir pour découper une forme
Que les traqueurs de folie ne s’illusionnent pas
Quand dans l’ordinaire ils posent une bombe
Ce n’est pas que nous ne voulions pas y placer une sonde
C’est qu’après l’avoir fait notre choix fut de fondre
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Nombril du monde…
Vers ce nombril du monde
Convergent des réalités
Là s’assemblent des pensées
Qui font tourner une spirale
Elles s’encastrent les unes aux autres
Elles évoquent une nécessité
De laquelle surgissent des paroles
Qui pénètrent l’actualité
C’est un lieu, c’est un temps
Elles s’inscrivent dans le mouvement
Elles le produisent également
Annonçant de possibles futurs
Le sage en prévoit les éventualités
Il sait ce qu’il donne
Il sait ce qu’il en peut recevoir
Le fou au contraire cherche la surprise
Sur de fortes ruptures le voilà qui mise
Il n'hésite pas à se mettre en danger
Il cherche des couleurs et des sons
Qui puissent surprendre son oreille
Sage, il doit l’être aussi par moment
Car ce travail est bien fatigant
Il doit savoir se reposer
Et ne pas toujours au courant s’opposer
Sa folie devra être contrôlée
On a vu souvent des gourdes se fêler
A vouloir en trop grande quantité
Absorber les bourrades de la mort
Vers ce nombril du monde
Convergent des réalités
Là s’assemblent des pensées
Qui font tourner une spirale
Elles s’encastrent les unes aux autres
Elles évoquent une nécessité
De laquelle surgissent des paroles
Qui pénètrent l’actualité
C’est un lieu, c’est un temps
Elles s’inscrivent dans le mouvement
Elles le produisent également
Annonçant de possibles futurs
Le sage en prévoit les éventualités
Il sait ce qu’il donne
Il sait ce qu’il en peut recevoir
Le fou au contraire cherche la surprise
Sur de fortes ruptures le voilà qui mise
Il n'hésite pas à se mettre en danger
Il cherche des couleurs et des sons
Qui puissent surprendre son oreille
Sage, il doit l’être aussi par moment
Car ce travail est bien fatigant
Il doit savoir se reposer
Et ne pas toujours au courant s’opposer
Sa folie devra être contrôlée
On a vu souvent des gourdes se fêler
A vouloir en trop grande quantité
Absorber les bourrades de la mort
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Quand je pense qu'à moi on me dit d'écouter la musique dans le silence .... pendant que ça piaillait de tous côtés ...
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Que veux-tu dire exactement ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C'est quand j'ai lu cette partie de ton poème :
Je me suis dit :"et ben non dieu ...!"
Du style : comment se prendre le choux ... et s'en saturer le cerveau et la raison.
Toi tu as une indication et moi j'en ai une autre ... Le total opposé.
Que je me suis faite cette réflexion ....../...
Annonçant de possibles futurs
Le sage en prévoit les éventualités
Il sait ce qu’il donne
Il sait ce qu’il en peut recevoir
Le fou au contraire cherche la surprise
.../...
Et ne pas toujours au courant s’opposer
.../...
Je me suis dit :"et ben non dieu ...!"
Du style : comment se prendre le choux ... et s'en saturer le cerveau et la raison.
Toi tu as une indication et moi j'en ai une autre ... Le total opposé.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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