Cent ans et les poésies opportunes
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je t'écoute
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Bon ben tu te souviens l'autre jour, quand on a parlé de ton poème ICI
Et bien je trouve, quand tu fais des poèmes, ensuite après en-dessous de celui-ci, tu devrais écrire un peu de quoi il se rapporte, un peu de toi ou de ce qu'il te fait penser ou pourquoi, comme tu l'as fait ensuite quand on s'est mis à discuter.
Je trouve que c'est important, parce-que sinon tu en restes à ton poème et c'est tout. Et en plus tout le monde peut l'interpréter à sa manière (tes poèmes sont particuliers).
Donc de ton fonctionnement à toi loofrg, et bien je trouvais que c'était bien que tu fasses/mettes/présentes ton poème en premier (comme cela cela permet à chacun de laisser libre cours à son imagination, son ressenti), et puis ensuite si en dessous tu voulais dire quelque chose avec tes propres mots différemment dans le parler, et bien je trouve que ce serait bien pour toi et pour les autres.
Et bien je trouve, quand tu fais des poèmes, ensuite après en-dessous de celui-ci, tu devrais écrire un peu de quoi il se rapporte, un peu de toi ou de ce qu'il te fait penser ou pourquoi, comme tu l'as fait ensuite quand on s'est mis à discuter.
Je trouve que c'est important, parce-que sinon tu en restes à ton poème et c'est tout. Et en plus tout le monde peut l'interpréter à sa manière (tes poèmes sont particuliers).
Donc de ton fonctionnement à toi loofrg, et bien je trouvais que c'était bien que tu fasses/mettes/présentes ton poème en premier (comme cela cela permet à chacun de laisser libre cours à son imagination, son ressenti), et puis ensuite si en dessous tu voulais dire quelque chose avec tes propres mots différemment dans le parler, et bien je trouve que ce serait bien pour toi et pour les autres.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
En toute sincérité, je n'en n'ai pas très envie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Et bien tu fais comme tu veux.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est d’abord une graine. Elle germe dans notre ventre. Puis une pousse cherche à sortir de la terre, sans empressement. On sent vibrer une certitude, qui s’accompagne d’une indicible joie. On la retient, on la diffuse, on lui donne peu à peu son objet. On se réjouit de la présence de ce vide, de cet espace vacant. Vide ? pas vraiment : on sait qu’il nous conduira doucement jusqu’à nous-même, avec la patience d’une montre.
On retourne à cette origine, à cette drôle de vibration, là, dans le ventre. On l’habille. Elle nous habille. Elle ne se préoccupe pas d’un but, elle ne veut jouir que du moment présent. On s’inspire d’une mouche, on ne vise comme elle qu’à vivre, en occupant notre espace. C’est comme un hommage à la Nature, comme découvrir son sens. On regarde autour de soi, on médite sur la multitude des êtres qui réalisent ce pour quoi ils ont été créés. Leur action est utile, elle l’est à leur mesure, cette mesure qui abolirait cette froide immensité faisant sembler toute chose vaine.
On chante naturellement comme le font les oiseaux, et on se sentira entendu, même par une galaxie lointaine. On ne connait peut-être pas encore son nom, mais on sait qu’elle existe, qu’elle est régie par un principe, le même qui ordonne les choses d’ici-bas. Sur cette petite planète, pas si petite que cela, on contemple tous ces objets qui ont le pouvoir d’être. C’est cette essence qui fait battre notre cœur, qui nous conduit comme le ver de terre à creuser des galeries dans le monde, pour le sonder, excavation qui serait notre pouvoir de connaître. Son mystère, que rien ne peut assécher nous parle de notre Mère. Elle nous a fait naître, elle nous a donné tout ce dont on avait besoin, et de ce dont elle-même avait besoin pour que l’œuvre ait un sens. Elle a voulu que nous la pénétrions, de toutes les manières possibles, elle a voulu que nous contions son histoire, et nous combler par la jouissance de cette narration.
On ne sait pas où l’on va, mais on ne ressent pas le besoin de le savoir, on sait juste que l’on creuse cet univers, doucement, surement, sans aucune hâte. Les objets semblent s’encastrer les uns dans les autres, ils se parlent, se répondent, s’engendrent et se multiplient. On perçoit leur source. On la voit se retirer, se cacher, comme le silence sous le bruit. Elle fait place à une sensation, qui se cherche, qui instaure des relations, pour émerger, pour se donner, pour se transmettre.
On se connecte aux racines pour s’étendre en ramifications. Par le présent renaissent un certain passé et un certain avenir, que ce présent appelle. On y puise comme dans une source. Ce dont on se souvient a perdu sa charge émotive, c’est maintenant avec l’œil de la volonté que nous le visitons. On récapitule ce qui s’est passé, ce qui par notre mémoire ressurgit à nouveau, transfiguré. Cette histoire qui se répète se passe sur un autre plan, sur cet échelon trône un architecte. Il résume une direction, celle qu’on aura prise. Par ses yeux, elle sera figée dans sa nécessité. Elle semblera construire une ligne, celle d’un destin qui semblerait tout tracé, quand bien même nos aventures semblaient contenir des choix.
Avancer, voilà qui ne préoccupe pas le promeneur. Il cerne ses sensations, avec cette certitude qu’elles puissent parler d’elles-mêmes. Parler de quoi ? parler d’existence, non, exister, surgir soi-même du chaos, devenir objet. Les objets font loi. On ne peut contester une chose qui est. On ne peut tout au plus que regretter qu’elle soit.
On retourne à cette origine, à cette drôle de vibration, là, dans le ventre. On l’habille. Elle nous habille. Elle ne se préoccupe pas d’un but, elle ne veut jouir que du moment présent. On s’inspire d’une mouche, on ne vise comme elle qu’à vivre, en occupant notre espace. C’est comme un hommage à la Nature, comme découvrir son sens. On regarde autour de soi, on médite sur la multitude des êtres qui réalisent ce pour quoi ils ont été créés. Leur action est utile, elle l’est à leur mesure, cette mesure qui abolirait cette froide immensité faisant sembler toute chose vaine.
On chante naturellement comme le font les oiseaux, et on se sentira entendu, même par une galaxie lointaine. On ne connait peut-être pas encore son nom, mais on sait qu’elle existe, qu’elle est régie par un principe, le même qui ordonne les choses d’ici-bas. Sur cette petite planète, pas si petite que cela, on contemple tous ces objets qui ont le pouvoir d’être. C’est cette essence qui fait battre notre cœur, qui nous conduit comme le ver de terre à creuser des galeries dans le monde, pour le sonder, excavation qui serait notre pouvoir de connaître. Son mystère, que rien ne peut assécher nous parle de notre Mère. Elle nous a fait naître, elle nous a donné tout ce dont on avait besoin, et de ce dont elle-même avait besoin pour que l’œuvre ait un sens. Elle a voulu que nous la pénétrions, de toutes les manières possibles, elle a voulu que nous contions son histoire, et nous combler par la jouissance de cette narration.
On ne sait pas où l’on va, mais on ne ressent pas le besoin de le savoir, on sait juste que l’on creuse cet univers, doucement, surement, sans aucune hâte. Les objets semblent s’encastrer les uns dans les autres, ils se parlent, se répondent, s’engendrent et se multiplient. On perçoit leur source. On la voit se retirer, se cacher, comme le silence sous le bruit. Elle fait place à une sensation, qui se cherche, qui instaure des relations, pour émerger, pour se donner, pour se transmettre.
On se connecte aux racines pour s’étendre en ramifications. Par le présent renaissent un certain passé et un certain avenir, que ce présent appelle. On y puise comme dans une source. Ce dont on se souvient a perdu sa charge émotive, c’est maintenant avec l’œil de la volonté que nous le visitons. On récapitule ce qui s’est passé, ce qui par notre mémoire ressurgit à nouveau, transfiguré. Cette histoire qui se répète se passe sur un autre plan, sur cet échelon trône un architecte. Il résume une direction, celle qu’on aura prise. Par ses yeux, elle sera figée dans sa nécessité. Elle semblera construire une ligne, celle d’un destin qui semblerait tout tracé, quand bien même nos aventures semblaient contenir des choix.
Avancer, voilà qui ne préoccupe pas le promeneur. Il cerne ses sensations, avec cette certitude qu’elles puissent parler d’elles-mêmes. Parler de quoi ? parler d’existence, non, exister, surgir soi-même du chaos, devenir objet. Les objets font loi. On ne peut contester une chose qui est. On ne peut tout au plus que regretter qu’elle soit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Immanence transcendantale…
Les collines que je vois au loin,
Peuplées d’animaux que je devine,
Sont les manifestations divines
Dont je cherchais à être témoin.
Poursuivant cet au-delà des formes,
C’est dans celles-ci qu’il fut trouvé,
Coïncidant avec cette norme,
Ne cherchant plus à la dépasser.
Jadis cette présence manquait ;
Bien qu’absorbé en son sein même,
La voir fut du périple le thème.
Certains disent qu’il faut oublier ;
Ce cap, renoncer à l’appuyer,
Qu’il doit être frappé d’anathème.
Les collines que je vois au loin,
Peuplées d’animaux que je devine,
Sont les manifestations divines
Dont je cherchais à être témoin.
Poursuivant cet au-delà des formes,
C’est dans celles-ci qu’il fut trouvé,
Coïncidant avec cette norme,
Ne cherchant plus à la dépasser.
Jadis cette présence manquait ;
Bien qu’absorbé en son sein même,
La voir fut du périple le thème.
Certains disent qu’il faut oublier ;
Ce cap, renoncer à l’appuyer,
Qu’il doit être frappé d’anathème.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le retour…
C’est un enfant inconscient marchant sur la terre,
Pour lui cette activité n’a rien d’un mystère,
Il use bien de ces jouets qui lui sont offerts,
Il s’amuse ainsi au bord de la grande mer.
Mais un jour vient le doute sur toutes ces choses,
Une question se pose même sur la rose,
Il cherchera à mettre le monde sur pause,
Il se trouve à présent attiré par la gnose.
Et la mer cesse d’être simplement la mer,
Cette distinction se trouve au sein des montagnes,
Il nourrit ce regard concernant la campagne.
Cette recherche aboutira sur la fusion,
Sur ce monde Un perdu dans cet intervalle,
Conquête d’un trésor grâce au miroir rival.
C’est un enfant inconscient marchant sur la terre,
Pour lui cette activité n’a rien d’un mystère,
Il use bien de ces jouets qui lui sont offerts,
Il s’amuse ainsi au bord de la grande mer.
Mais un jour vient le doute sur toutes ces choses,
Une question se pose même sur la rose,
Il cherchera à mettre le monde sur pause,
Il se trouve à présent attiré par la gnose.
Et la mer cesse d’être simplement la mer,
Cette distinction se trouve au sein des montagnes,
Il nourrit ce regard concernant la campagne.
Cette recherche aboutira sur la fusion,
Sur ce monde Un perdu dans cet intervalle,
Conquête d’un trésor grâce au miroir rival.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ronde autour du vide…
Bébé s’est cogné, il sent la douleur,
Mais je ne suis pas sûr qu’il la perçoive.
A son stade il ne serait que douleur,
Il n’a pas découvert ce qui l’enclave.
Mais elle fait partie du processus,
Par lequel il prend conscience de lui,
Elle le conduit à ce consensus,
Par quoi il se distinguera d’autrui.
L’apparition de cette perception,
Etape en aval de la sensation,
Est cet index qui commence à se tendre.
D’abord, il désignera les objets,
Leur ronde encerclera le sujet,
Qu’aujourd’hui l’enfant appelle Alexandre.
Bébé s’est cogné, il sent la douleur,
Mais je ne suis pas sûr qu’il la perçoive.
A son stade il ne serait que douleur,
Il n’a pas découvert ce qui l’enclave.
Mais elle fait partie du processus,
Par lequel il prend conscience de lui,
Elle le conduit à ce consensus,
Par quoi il se distinguera d’autrui.
L’apparition de cette perception,
Etape en aval de la sensation,
Est cet index qui commence à se tendre.
D’abord, il désignera les objets,
Leur ronde encerclera le sujet,
Qu’aujourd’hui l’enfant appelle Alexandre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Au fait loofrg, c'est quelle date en juillet ? Histoire qu'on puisse se souhaiter les anniversaires sur ce forum ... !loofrg a écrit:J'aurai 47 en juillet
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C'est le 8, et toi c'est quand ta date de naissance ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Grandes et petites boucles…
Il y’a autant à dire qu’à se taire :
Dans « dire » il y a l’extraordinaire,
Que celui qui se maintient en silence,
Eprouve comme un frisson dans sa chair.
Il sait de quoi le philosophe parle,
Mais il se contente de l’écouter,
Laissant en lui doucement résonner,
L’écho victorieux du chant de cet harle.
Il se souvient vaguement de cette ombre,
Qui autrefois se dissociait de lui,
Retour sur quelques minutes en nombre,
Qui abritèrent la belle-de-nuit.
Ce décalage à ses yeux peu couteux,
Ne fut pas pour lui une grande affaire,
La peine qui peut être à s’en défaire,
Tendrait à lui prouver qu’il fut chanceux.
Il y’a autant à dire qu’à se taire :
Dans « dire » il y a l’extraordinaire,
Que celui qui se maintient en silence,
Eprouve comme un frisson dans sa chair.
Il sait de quoi le philosophe parle,
Mais il se contente de l’écouter,
Laissant en lui doucement résonner,
L’écho victorieux du chant de cet harle.
Il se souvient vaguement de cette ombre,
Qui autrefois se dissociait de lui,
Retour sur quelques minutes en nombre,
Qui abritèrent la belle-de-nuit.
Ce décalage à ses yeux peu couteux,
Ne fut pas pour lui une grande affaire,
La peine qui peut être à s’en défaire,
Tendrait à lui prouver qu’il fut chanceux.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je te remercie loofrg.loofrg a écrit:C'est le 8, et toi c'est quand ta date de naissance ?
Me concernant cette année, je ne la mets et ne la dis pas ; c'est Gerard qui le moment venu le fera, en espérant que cette année sera la bonne .... !
(Mais il est facile sur le forum de la trouver).
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ces schémas, loofrg, je les ai dessiné en mars 2011.
Difficile à dire aujourd'hui à quoi ils correspondent ....
Alors suis allée rechercher pour aller voir ce qu'il y avait d'écrit ...
... / ...
Les deux souffles .... les deux forces ..... celle qu'il a fallu faire pour étouffer la première, au finale il n'en reste rien de part et d'autre, mais au moins l'heure en cours est égale à tous, comme le Continent maintenant.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Boucle de l’instructeur…
Il faut que je retourne vingt ans en arrière,
Pour donner sa consistance à cette prière,
Que ce dieu qui l’entend puisse être identifié,
Et que ce retour vers lui soit cartographié.
Cette rencontre fait suite à une question,
La solution ne découle que d’un problème,
Qui n’aura pas été enceinte de son thème,
Ne pourra pas en comprendre l’explication.
Le sage s’abstient d’éveiller ce fameux doute,
Mais il est des lieux où l’on parle d’une route,
Là, il se trouve parfaitement légitime.
Il a son siège parmi les grands silencieux,
Son bavardage illustre l'essence des cieux,
Que ces muets incarnent en leur plus intime.
Il faut que je retourne vingt ans en arrière,
Pour donner sa consistance à cette prière,
Que ce dieu qui l’entend puisse être identifié,
Et que ce retour vers lui soit cartographié.
Cette rencontre fait suite à une question,
La solution ne découle que d’un problème,
Qui n’aura pas été enceinte de son thème,
Ne pourra pas en comprendre l’explication.
Le sage s’abstient d’éveiller ce fameux doute,
Mais il est des lieux où l’on parle d’une route,
Là, il se trouve parfaitement légitime.
Il a son siège parmi les grands silencieux,
Son bavardage illustre l'essence des cieux,
Que ces muets incarnent en leur plus intime.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
6 et 6 = 0...
Je crois entendre au loin crier un vieil enfant,
Sur cette longue vie, il s’en va concluant,
Qu’il n’a trouvé réponse à cette grande affaire,
Si ce n’est que répondre serait contrefaire.
Peut-être fut-il privé de cette question,
Là où il fait sens de parler de solution,
Il se peut qu’il n’ait jamais quitté son foyer,
Pour découvrir comme il est bon d’y retourner.
Ainsi me dis-je, il ne sait pas de quoi je parle,
Cet accomplissement est de lui inconnu,
J’aurais donc rêvé qu’il en était prévenu.
J’aimerais l’entendre dire en quelques mots,
Me confirmer que ce chemin n’est pas d’un sot,
Qu’il l’a aussi emprunté, sans faire le marle.
Je crois entendre au loin crier un vieil enfant,
Sur cette longue vie, il s’en va concluant,
Qu’il n’a trouvé réponse à cette grande affaire,
Si ce n’est que répondre serait contrefaire.
Peut-être fut-il privé de cette question,
Là où il fait sens de parler de solution,
Il se peut qu’il n’ait jamais quitté son foyer,
Pour découvrir comme il est bon d’y retourner.
Ainsi me dis-je, il ne sait pas de quoi je parle,
Cet accomplissement est de lui inconnu,
J’aurais donc rêvé qu’il en était prévenu.
J’aimerais l’entendre dire en quelques mots,
Me confirmer que ce chemin n’est pas d’un sot,
Qu’il l’a aussi emprunté, sans faire le marle.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
De quoi parles-tu loofrg ? Des chemins, il y en a plein.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Il mènent tous à Rome non ? C'est de Rome que le mien est parti. Et partant de Rome, il peut-y avoir une infinité de chemin pour y retourner. Il n'empêche que si on est en chemin, c'est qu'on n'est plus et pas encore à Rome. Là se trouveraient la similitude entre les chemins., à savoir de se trouver hors de Rome.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Et bien tu te souviens quand je t'avais demandé si tu avais lu "L'Alchimiste" ...
Il est parti pour chercher quelque chose, qu'il ne trouvait pas je crois, puis il est rentré chez lui et il l'a trouvé. Et je crois que l'histoire s'arrête là.
Pour cette histoire, à partir de là, il peut en composer ensuite tous les chemins, je crois.
Moi perso, je suis partie sur la route à 19 ans, parce-que c'était la seule solution que j'avais pour pouvoir exister, me trouver .... Ce que j'ai pu faire.
Ensuite je suis revenue, pour me construire ...
Cela répond t-il à ta question ?
Il est parti pour chercher quelque chose, qu'il ne trouvait pas je crois, puis il est rentré chez lui et il l'a trouvé. Et je crois que l'histoire s'arrête là.
Pour cette histoire, à partir de là, il peut en composer ensuite tous les chemins, je crois.
Moi perso, je suis partie sur la route à 19 ans, parce-que c'était la seule solution que j'avais pour pouvoir exister, me trouver .... Ce que j'ai pu faire.
Ensuite je suis revenue, pour me construire ...
Cela répond t-il à ta question ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Te sens-tu construite maintenant ? L'intervalle entre ton départ et ton retour a-t-il donné sens au lieu duquel tu es partie et auquel tu es revenue ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ta question bien que bien formulée, j'ai du mal répondre dans les clous.L'intervalle entre ton départ et ton retour a-t-il donné sens au lieu duquel tu es partie et auquel tu es revenues ?
A partir du moment où j'ai pu me trouver, à un moment j'avais envie de rentrer pour retrouver ce que j'avais laissé et qui n'avait plus de sens à mon départ, afin d'y retrouver ou y poursuivre le sens ...
Il fallait que je parte pour revenir ...
Alors ça, la vie se charge de te construire et te déconstruire ....Te sens-tu construite maintenant ?
Mais oui je me sens construite (je suis structurée, je sais pas comment dire ...), même si pas épanouie ... un peu acculée, beaucoup ces dernières années ... ce qui fait qu'il m'en manque des parties qu'il faut que je réassemble .... Mais j'en reste moi, et même quand cela ne va pas, j'en reste moi, même s'il m'en manquerait des morceaux ...
Je reste moi, quelque soit la tournure qui est moi ...
Bon un peu sur le vif ... par moments suivant les situations, parce-qu'on ne m'a pas vraiment laissé de répit ... et que j'ai un boulet d'ex dans les pattes aussi ... Ce qui n'arrange pas mes affaires ... mais ça se résout ... ça se résout ... C'est la vie !
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
En fait j'ai un excellent "insight" (connaissance de soi), donc j'en suis pas perdue ...
Et pour "épanouie", ce n'est pas le bon mot je crois, parce-que qu'on peut être épanouie dans un domaine et pas forcément dans un autres, ou plus ou moins ...
Et pour "épanouie", ce n'est pas le bon mot je crois, parce-que qu'on peut être épanouie dans un domaine et pas forcément dans un autres, ou plus ou moins ...
Dernière édition par Nuage le Ven 19 Juin 2020 - 19:07, édité 1 fois (Raison : orthographe de insight)
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Merci pour tes réponses Nuage
Je sens que j'aurais des milliards de choses à dire, mais là, ça se bouscule, il y-en a trop. Je vais étaler tout cela dans le temps.
Encore merci...
Bonne soirée
Je sens que j'aurais des milliards de choses à dire, mais là, ça se bouscule, il y-en a trop. Je vais étaler tout cela dans le temps.
Encore merci...
Bonne soirée
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Mais de rien
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le rêve d’Apoléon…
La force d’Apoléon,
Fut celle de toujours croire,
Que les attaques des lions,
Se trouvaient bonnes à boire.
Provenant d’esprits soucieux,
Qu’il grimpe plus haut aux cieux,
Par cette arrière pensée,
Il se trouvait aéré.
Les attaquants son légion,
Assouvissant leurs pulsions,
Il comprend ça maintenant.
Ce sont des forces aveugles,
Elles clament être sans but,
Se réjouissant de la vue.
La force d’Apoléon,
Fut celle de toujours croire,
Que les attaques des lions,
Se trouvaient bonnes à boire.
Provenant d’esprits soucieux,
Qu’il grimpe plus haut aux cieux,
Par cette arrière pensée,
Il se trouvait aéré.
Les attaquants son légion,
Assouvissant leurs pulsions,
Il comprend ça maintenant.
Ce sont des forces aveugles,
Elles clament être sans but,
Se réjouissant de la vue.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Un beau jour qu’Apoléon combattait, il faillit recevoir une estocade. Il laissa s’écouler la nuit, se faisant passer pour mort. Son rival, pour lequel ces choses-là sont un jeu, lui tint le matin un discours consolateur et disons quelque peu emprunt de pitié: « Je t’en prie Apoléon », lui dit-il, « nous sommes prêts à sécher tes larmes, dis-nous donc ce que tu as sur le cœur. Tu viens de mourir, pleurer est normal. » Ce rival était bien conscient de la douleur qu’entraine la mort. Apoléon s’est plus tard fait cette réflexion : « A quoi donc la mort et donc la douleur sont utiles si la vie est privée de but ? Mon ennemi a bien cherché à me tuer, il m’a semblé d’ailleurs qu’il avait grand espoir concernant ma renaissance…hum, tout ceci me semble un peu confus…sans but…sans but…donner la mort et la souffrance, pour rien…hum »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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