Cent ans et les poésies opportunes
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ô mon axe, je danse tout autour de toi,
Voilà ce que chaque roue du char
Dit à son amant.
Char qui laisse derrière lui
Des ornières d’histoires,
Homère les racontait déjà à ses enfants.
Voilà ce que chaque roue du char
Dit à son amant.
Char qui laisse derrière lui
Des ornières d’histoires,
Homère les racontait déjà à ses enfants.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
...
J’ai d’abord tiré sur ce fil,
C’est de cette manière que j’ai vu qu’il était fixé au ciel.
Alors je l'ai agrippé,
Et j’ai retrouvé les mouvements,
Ceux que j’avais appris à l’école,
En cours de gym,
Lorsque nous nous entraînions à grimper à la corde.
J’ai d’abord tiré sur ce fil,
C’est de cette manière que j’ai vu qu’il était fixé au ciel.
Alors je l'ai agrippé,
Et j’ai retrouvé les mouvements,
Ceux que j’avais appris à l’école,
En cours de gym,
Lorsque nous nous entraînions à grimper à la corde.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Autour d’un thé chaud-froid…
Voyez chère amie,
Cette photo est étonnante.
Soyez avec moi témoin d’une chose inexplicable.
Là, en haut de la tour, observez,
C’est tonton, il est habillé en Roi.
Et là, non vous ne rêvez pas,
Il est assis dans la poussière,
Mendiant son repas.
Comment cela est-il possible ?
C'est aussi la question que je me pose.
Voyez chère amie,
Cette photo est étonnante.
Soyez avec moi témoin d’une chose inexplicable.
Là, en haut de la tour, observez,
C’est tonton, il est habillé en Roi.
Et là, non vous ne rêvez pas,
Il est assis dans la poussière,
Mendiant son repas.
Comment cela est-il possible ?
C'est aussi la question que je me pose.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Mon Dieu, mais il est sourd ou le brin de causette...
Comment, vous ne m’avez pas entendu ?
J’étais là, à côté de vous.
Je vous racontais l’histoire de ce scientifique,
Concentré sur ses tubes à essai.
Pourquoi ?
Parce que je me souvenais
De ce vous m'aviez dit une fois,
au sujet de votre grand mère.
Cette femme que vous aimiez bien,
Etait responsable d’un laboratoire.
C’est la raison pour laquelle
J’avais amené le sujet sur mon scientifique,
Qui justement à cette époque là,
Menait des expériences
Sous les ordres de votre grand-mère.
Comment, vous ne m’avez pas entendu ?
J’étais là, à côté de vous.
Je vous racontais l’histoire de ce scientifique,
Concentré sur ses tubes à essai.
Pourquoi ?
Parce que je me souvenais
De ce vous m'aviez dit une fois,
au sujet de votre grand mère.
Cette femme que vous aimiez bien,
Etait responsable d’un laboratoire.
C’est la raison pour laquelle
J’avais amené le sujet sur mon scientifique,
Qui justement à cette époque là,
Menait des expériences
Sous les ordres de votre grand-mère.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Après…
Comme vous, j’aime la rondeur de ces collines,
Elle me rappelle celle de vos seins.
Au travers de votre manteau,
Je les caresse distraitement,
Tout comme si votre corps était le mien.
Avec la puissance du tigre,
Nous nous sommes donnés du plaisir.
En ce début d’après-midi,
Nous sommes sans désir :
Comme il est doux de se sentir heureux d’un rien.
Comme vous, j’aime la rondeur de ces collines,
Elle me rappelle celle de vos seins.
Au travers de votre manteau,
Je les caresse distraitement,
Tout comme si votre corps était le mien.
Avec la puissance du tigre,
Nous nous sommes donnés du plaisir.
En ce début d’après-midi,
Nous sommes sans désir :
Comme il est doux de se sentir heureux d’un rien.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le clou…
C’est une drôle d'histoire que je veux vous raconter,
Une histoire de connivence, de pétillante amitié.
Un jour, sur la petite étagère au pied de la glace de
la salle de bain, ma tante Annette vit un objet , un
objet étranger au lieu : je veux parler d’un clou.
Je ne sais pourquoi, car elle-même en avait oublié
la raison, mais elle fit ce geste de le glisser dans la
trousse de toilette de son mari, mon oncle Jean.
A la suite de cet infime événement qui fut bien sûr
rapidement oublié, quelques jours passèrent. Et un
matin, après s’être bien séchée de sa douche,
Madame fouilla dans sa trousse à maquillage
et savez-vous ce qu’elle y trouva ? je vous le donne
en mille, le clou.
Passé l’étonnement, la chose lui parut fort cocasse.
Aussi, voici ce qu’elle décida de faire, sans doute
l’avez-vous deviné : le clou, hop ! retour dans
la trousse de Jean.
Voilà comment le jeu commença entre les deux amants,
un jeu qui dura longtemps : Annette mettait le clou dans
la trousse de Jean et Jean remettait le clou dans la trousse
d’Annette, sans que ni l’un ni l’autre ne s’entretiennent
de cette bizarrerie.
Ce jeu secret dura jusqu’à la mort de Jean, un décès qui
scella la complicité entre une femme et son époux. Mais
les histoires sont faites pour être racontées, et c’est sans doute
pourquoi ce jour là, Annette eu le désir de le faire avec moi,
faisant de moi son confident.
C’est une drôle d'histoire que je veux vous raconter,
Une histoire de connivence, de pétillante amitié.
Un jour, sur la petite étagère au pied de la glace de
la salle de bain, ma tante Annette vit un objet , un
objet étranger au lieu : je veux parler d’un clou.
Je ne sais pourquoi, car elle-même en avait oublié
la raison, mais elle fit ce geste de le glisser dans la
trousse de toilette de son mari, mon oncle Jean.
A la suite de cet infime événement qui fut bien sûr
rapidement oublié, quelques jours passèrent. Et un
matin, après s’être bien séchée de sa douche,
Madame fouilla dans sa trousse à maquillage
et savez-vous ce qu’elle y trouva ? je vous le donne
en mille, le clou.
Passé l’étonnement, la chose lui parut fort cocasse.
Aussi, voici ce qu’elle décida de faire, sans doute
l’avez-vous deviné : le clou, hop ! retour dans
la trousse de Jean.
Voilà comment le jeu commença entre les deux amants,
un jeu qui dura longtemps : Annette mettait le clou dans
la trousse de Jean et Jean remettait le clou dans la trousse
d’Annette, sans que ni l’un ni l’autre ne s’entretiennent
de cette bizarrerie.
Ce jeu secret dura jusqu’à la mort de Jean, un décès qui
scella la complicité entre une femme et son époux. Mais
les histoires sont faites pour être racontées, et c’est sans doute
pourquoi ce jour là, Annette eu le désir de le faire avec moi,
faisant de moi son confident.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Du matin jusqu’au soir…
Là, se trouve la même chose qu’ici :
Une balance en or, le choix du plus pesant.
Je n’ai pas choisi ce présent,
Mais j’ai désiré te l’offrir.
Dans son écrin d’argent.
Il t’appartiendra de l’ouvrir.
Tu y trouveras peut-être ce que tu cherches
Ou peut-être pas.
Le silence de Dieu multiplie tes prières,
Pour que vienne la pluie en ce tiède hiver.
Là, se trouve la même chose qu’ici :
Une balance en or, le choix du plus pesant.
Je n’ai pas choisi ce présent,
Mais j’ai désiré te l’offrir.
Dans son écrin d’argent.
Il t’appartiendra de l’ouvrir.
Tu y trouveras peut-être ce que tu cherches
Ou peut-être pas.
Le silence de Dieu multiplie tes prières,
Pour que vienne la pluie en ce tiède hiver.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le loup…
Grand-mère vole tout autour de moi.
Je lui ai dit qu’elle était belle,
Même quand elle fait des grimaces.
Que ses yeux trahissent son sérieux
Lorsqu’elle joue à me faire peur.
Sorcière, troll, dragon,
Farfadet, lutin, hobbit, fée,
Pour moi, elle a tout été.
Elle m’a accompagné en forêt,
Elle m’a guidé en montagne.
Grand-mère vole tout autour de moi.
Je lui ai dit qu’elle était belle,
Même quand elle fait des grimaces.
Que ses yeux trahissent son sérieux
Lorsqu’elle joue à me faire peur.
Sorcière, troll, dragon,
Farfadet, lutin, hobbit, fée,
Pour moi, elle a tout été.
Elle m’a accompagné en forêt,
Elle m’a guidé en montagne.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le chemin le plus court...
Les jonquilles me disent un poème parfait.
Pour te permettre de l’entendre,
Je t’ai conduit jusqu’à elles.
Les jonquilles me disent un poème parfait.
Pour te permettre de l’entendre,
Je t’ai conduit jusqu’à elles.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Dormir…
Réveil d’une préoccupation,
Qui aussitôt se rendort,
Le dormeur retourne au sommeil,
En attendant que vienne l’aurore.
Il rêve qu’il est vieux.
Un enfant le bouscule :
Il veut jouer au train.
Le vieux prend un wagon,
Et l’accroche aux autres.
La chose plait à l’enfant,
Il dit qu’il reviendra demain.
Il dit qu’il amènera d’autres wagons,
Qu’il le fera chaque nuit,
Que le vieux doit l’attendre,
Que ce sera leur rendez-vous.
Réveil d’une préoccupation,
Qui aussitôt se rendort,
Le dormeur retourne au sommeil,
En attendant que vienne l’aurore.
Il rêve qu’il est vieux.
Un enfant le bouscule :
Il veut jouer au train.
Le vieux prend un wagon,
Et l’accroche aux autres.
La chose plait à l’enfant,
Il dit qu’il reviendra demain.
Il dit qu’il amènera d’autres wagons,
Qu’il le fera chaque nuit,
Que le vieux doit l’attendre,
Que ce sera leur rendez-vous.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Souvenir…
C’est mon vieux qui avait dit une fois :
Les enfants sont amusants,
Ils sont plein de vitalité.
Ils sont comme les chiens
Qui lorsque vous marchez dix mètres
En ont déjà parcouru cent.
C’est mon vieux qui avait dit une fois :
Les enfants sont amusants,
Ils sont plein de vitalité.
Ils sont comme les chiens
Qui lorsque vous marchez dix mètres
En ont déjà parcouru cent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Cent ans ou la poésie sans titre...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Fière tremblotte.
Le vieux montre ses muscles,
Non, il n’en n’a pas beaucoup.
Il mime sa jeunesse,
Lorsqu’il était culturiste.
Aujourd’hui il fait le clown,
Pour ses arrières petit-fils.
Il aime entendre leur rire
Il se réjouit de les entendre crier.
Le vieux montre ses muscles,
Non, il n’en n’a pas beaucoup.
Il mime sa jeunesse,
Lorsqu’il était culturiste.
Aujourd’hui il fait le clown,
Pour ses arrières petit-fils.
Il aime entendre leur rire
Il se réjouit de les entendre crier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
John Kennedy…
Je me rappelle avoir dit une chose,
L’année où Kennedy est mort,
J’ai dit : « Comme ce serait dommage
De ne plus l’avoir pour président. »
Et j’ai dit aussi : « c’est homme est beau,
Il ressemble à un acteur. »
Je me rappelle avoir dit une chose,
L’année où Kennedy est mort,
J’ai dit : « Comme ce serait dommage
De ne plus l’avoir pour président. »
Et j’ai dit aussi : « c’est homme est beau,
Il ressemble à un acteur. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Portrait(s)…
La pierre lunaire,
Comme nous la nommons dans mon village,
A secrètement été enterrée par un lointain ancêtre.
Personne ne sait où elle se trouve.
Et elle ne doit surtout pas être découverte.
C’est du moins ce qui se dit depuis toujours.
La pierre lunaire,
Comme nous la nommons dans mon village,
A secrètement été enterrée par un lointain ancêtre.
Personne ne sait où elle se trouve.
Et elle ne doit surtout pas être découverte.
C’est du moins ce qui se dit depuis toujours.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La toison du suisse aimant…
…qui tire, qui pousse,
Qui respire,
De grandes aires,
De petites brouettes,
En papier, en carton
Irrégulières.
…qui tire, qui pousse,
Qui respire,
De grandes aires,
De petites brouettes,
En papier, en carton
Irrégulières.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Merci…
Un pont s’est dressé au dessus du fleuve,
S’étant tout de suite écroulé.
Le poète n’a pas fait de chanson,
Il n’en n’a pas fait une histoire,
Il est resté concentré sur son grimoire.
Dans ce livre vivant qui lui sert de miroir,
Ce livre tour à tour divin et modeste,
Ainsi nous le décrit le poète,
Se trouve pour ses rimes l’intarissable source.
Son auteur serait surpris par tant de succès,
Lui qui ne fit toujours que s’écrire lui-même :
A tous les coups, il en serait heureux.
Que ce soit en vallées ou sur le sommet d’une montagne,
Qui donc dirait « non » à tant d’attention ?
Le soleil et la lune ne brillent-ils pas dans le ciel,
Afin de jouir d’être contemplés ?
Un pont s’est dressé au dessus du fleuve,
S’étant tout de suite écroulé.
Le poète n’a pas fait de chanson,
Il n’en n’a pas fait une histoire,
Il est resté concentré sur son grimoire.
Dans ce livre vivant qui lui sert de miroir,
Ce livre tour à tour divin et modeste,
Ainsi nous le décrit le poète,
Se trouve pour ses rimes l’intarissable source.
Son auteur serait surpris par tant de succès,
Lui qui ne fit toujours que s’écrire lui-même :
A tous les coups, il en serait heureux.
Que ce soit en vallées ou sur le sommet d’une montagne,
Qui donc dirait « non » à tant d’attention ?
Le soleil et la lune ne brillent-ils pas dans le ciel,
Afin de jouir d’être contemplés ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Histoire d’une plume…
Entre, viens te réchauffer. Ce logis est modeste, mais il te protègera du froid.
Tu trouveras ici une oreille amicale prête à t’écouter. Tu pourras lui parler à
loisir de tout ce qui te passe par la tête : de tes souvenirs, de tes doutes, de tes
peurs, de tes joies, elle ne te jugera pas. Quand je serai parti, que je t’aurai
laissé seul ici, ce sera pour toi comme une jouissance. Tu découvriras que tu
n’as plus besoin de moi.Autrefois tu me pensais nécessaire, indispensable à ta
survie. J’étais oxygène, eau, soleil et lune, tu ne jurais que par moi. Ensemble,
du matin jusqu’au soir, nous tissions tes rêves de la nuit, il n’y-avait pas de
lendemain, chaque jour était semblable. Dans cet éternel recommencement,
tu te nourrissait de détails, de petites victoires somme toute bien méritées.
Quand la guerre fut gagnée, cette guerre contre toi-même, tu n’eus plus
besoin de moi. Sans heurt, sans dispute, comme une plume emportée par le
vent, nous nous sommes séparés. De notre union a subsisté un souvenir, étalé
sur des centaines de milliers d’heures, sur des mois, sur des années. Ici, toutes
nos batailles se résumaient à une parole qui décrivait le passé. Il y-avait tant
de choses à dire. Dans cette naissance de mots et de phrases, se découvrait la
raison d’être de tous ces événements qui avaient eu lieu. Maintenant tu en
comprenais le pourquoi, du moins, tu travaillais à le découvrir, à le dévoiler,
tout comme si tu narrais l’histoire d’un dieu à présent mort et enterré.
Entre, viens te réchauffer. Ce logis est modeste, mais il te protègera du froid.
Tu trouveras ici une oreille amicale prête à t’écouter. Tu pourras lui parler à
loisir de tout ce qui te passe par la tête : de tes souvenirs, de tes doutes, de tes
peurs, de tes joies, elle ne te jugera pas. Quand je serai parti, que je t’aurai
laissé seul ici, ce sera pour toi comme une jouissance. Tu découvriras que tu
n’as plus besoin de moi.Autrefois tu me pensais nécessaire, indispensable à ta
survie. J’étais oxygène, eau, soleil et lune, tu ne jurais que par moi. Ensemble,
du matin jusqu’au soir, nous tissions tes rêves de la nuit, il n’y-avait pas de
lendemain, chaque jour était semblable. Dans cet éternel recommencement,
tu te nourrissait de détails, de petites victoires somme toute bien méritées.
Quand la guerre fut gagnée, cette guerre contre toi-même, tu n’eus plus
besoin de moi. Sans heurt, sans dispute, comme une plume emportée par le
vent, nous nous sommes séparés. De notre union a subsisté un souvenir, étalé
sur des centaines de milliers d’heures, sur des mois, sur des années. Ici, toutes
nos batailles se résumaient à une parole qui décrivait le passé. Il y-avait tant
de choses à dire. Dans cette naissance de mots et de phrases, se découvrait la
raison d’être de tous ces événements qui avaient eu lieu. Maintenant tu en
comprenais le pourquoi, du moins, tu travaillais à le découvrir, à le dévoiler,
tout comme si tu narrais l’histoire d’un dieu à présent mort et enterré.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Suite…
Solitaire, le passé est devenu ton miroir. Je t’ai uni en mémoire à quantité de
visages ; renfrognés, sarcastiques, certains affichant une évidente colère.
Tous exigeaient une réponse, tous exigeaient de retourner à ce qui précède
l’histoire. Connais-tu la raison de ce va-et-vient ? Est-ce pour jouir du retour
que nous aimons les voyages ? Sitôt arrivé tu repartais en croisade. Tu aimais
revenir chez toi après t’être astreint à te perdre, tu implorais la neige de
recouvrir tes empreintes. Plus loin de moi, tu jettes ici ta pierre, tu cherches à
comprendre pourquoi tu m’as rencontré et pourquoi tu m’as aimé, pourquoi
tous ces visages, tous ces masques que j’ai enfilé furent nécessaires à ton
ouvrage. Ce voyage qu’à présent tu entreprends cherche ses origines,
origines plus lointaines que ta naissance et que celle de tes parents, qui
remonte sans doute au premier homme qui voulu m’épouser. Tous ces
valeureux guerriers, mes aveugles amants ont comme toi bataillé. Je me suis
costumée pour leur plaire, j’ai en toutes circonstances assouvi leurs désirs. Je
leur ai fait rencontré des mendiants lorsqu’ils étaient riche, des princes
lorsqu’ils étaient pauvres, des dieux, des êtres étranges ou tout à fait banals,
des femmes cruelles, des animaux sauvages. Je n’ai pas épargné mes efforts,
je me suis donné sans compter. Lorsque pour eux, j’ai retiré ma robe,
lorsqu’ils ont aperçu ma nudité, ils n’ont plus jamais cessé de la décrire.
Enfermés dans leur chambre, ils se sont rappelés de moi, de cette époque
révolue où, sans le savoir, alors qu’ils contemplaient l’étrangeté de mes
formes, ils m’aimaient déjà.
Solitaire, le passé est devenu ton miroir. Je t’ai uni en mémoire à quantité de
visages ; renfrognés, sarcastiques, certains affichant une évidente colère.
Tous exigeaient une réponse, tous exigeaient de retourner à ce qui précède
l’histoire. Connais-tu la raison de ce va-et-vient ? Est-ce pour jouir du retour
que nous aimons les voyages ? Sitôt arrivé tu repartais en croisade. Tu aimais
revenir chez toi après t’être astreint à te perdre, tu implorais la neige de
recouvrir tes empreintes. Plus loin de moi, tu jettes ici ta pierre, tu cherches à
comprendre pourquoi tu m’as rencontré et pourquoi tu m’as aimé, pourquoi
tous ces visages, tous ces masques que j’ai enfilé furent nécessaires à ton
ouvrage. Ce voyage qu’à présent tu entreprends cherche ses origines,
origines plus lointaines que ta naissance et que celle de tes parents, qui
remonte sans doute au premier homme qui voulu m’épouser. Tous ces
valeureux guerriers, mes aveugles amants ont comme toi bataillé. Je me suis
costumée pour leur plaire, j’ai en toutes circonstances assouvi leurs désirs. Je
leur ai fait rencontré des mendiants lorsqu’ils étaient riche, des princes
lorsqu’ils étaient pauvres, des dieux, des êtres étranges ou tout à fait banals,
des femmes cruelles, des animaux sauvages. Je n’ai pas épargné mes efforts,
je me suis donné sans compter. Lorsque pour eux, j’ai retiré ma robe,
lorsqu’ils ont aperçu ma nudité, ils n’ont plus jamais cessé de la décrire.
Enfermés dans leur chambre, ils se sont rappelés de moi, de cette époque
révolue où, sans le savoir, alors qu’ils contemplaient l’étrangeté de mes
formes, ils m’aimaient déjà.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Suite et fin...
Chers visages, vous qui me cachez, qui me dissimulez derrière la multitude,
vous ne portez plus de nom. Et toi, te souviens-tu du tien ? Tu as chéri ce
nom, tu l’as imprimé sur un drapeau, drapeau que tu as planté tantôt sur
une colline, tantôt sur le sommet d'une montagne, parfois renversée. Tu as
désiré séjourner en enfer, mais avoue-le, tu as douté. Toujours cette sourde
question : « A quoi bon ? », ou mieux, « Se pourrait-il qu’il existe un autre
chemin ? » Oui, avoue que ce doute, jamais en ton esprit ne fut entièrement
étouffé. Comment cela se pourrait-il d’ailleurs, n’ai-je pas voulu que tu sois
libre ? Tu as ainsi désiré être démon afin de racheter le diable qui fut si
longtemps ton compagnon. Beaucoup l’ont fait, voilà qui pourrait te
rassurer. Tu as choisi ce rôle, tu l ’as parfaitement endossé, ne boudant
d’ailleurs pas ton plaisir, rappelle-toi comme la cruauté peut être douce.
Et plus puissant était ton amour, plus nombreux étaient ceux qui se
détournaient de toi. Impossible que ce soit une erreur, l’amour ne peut être
mauvais. N’est-ce pas qu’après la mort vient la renaissance ? Ainsi as-tu
appris à croire aux vertus du diable. Loin de moi fut d’ailleurs l’idée de te
dissuader de le suivre, je t’ai laissé le choix de t’éprouver par ce fardeau.
En ce jour de printemps où l'hivers semble déjà loin, tu regardes dans le
passé, tu te rappels de ces démons rencontrés jadis, lorsque tu n’étais encore
qu’un agneau, un agneau certes, mais avec de grandes dents ! Un ange
n’aurait-il pas pu les limer ? Tu te demandes bien sûr, si au plus haut des
montagnes, si à l’endroit où naissent les glaciers, s’il se pourrait que là
puisse se trouver une porte, une porte étroite sans doute, peut-être même
invisible, une porte derrière laquelle le feu et la glace se rencontreraient, un
accès plus direct sur cette essence en somme et qui n’obligerait personne à se
détourner du ciel dans le seul but d’y retourner.
Chers visages, vous qui me cachez, qui me dissimulez derrière la multitude,
vous ne portez plus de nom. Et toi, te souviens-tu du tien ? Tu as chéri ce
nom, tu l’as imprimé sur un drapeau, drapeau que tu as planté tantôt sur
une colline, tantôt sur le sommet d'une montagne, parfois renversée. Tu as
désiré séjourner en enfer, mais avoue-le, tu as douté. Toujours cette sourde
question : « A quoi bon ? », ou mieux, « Se pourrait-il qu’il existe un autre
chemin ? » Oui, avoue que ce doute, jamais en ton esprit ne fut entièrement
étouffé. Comment cela se pourrait-il d’ailleurs, n’ai-je pas voulu que tu sois
libre ? Tu as ainsi désiré être démon afin de racheter le diable qui fut si
longtemps ton compagnon. Beaucoup l’ont fait, voilà qui pourrait te
rassurer. Tu as choisi ce rôle, tu l ’as parfaitement endossé, ne boudant
d’ailleurs pas ton plaisir, rappelle-toi comme la cruauté peut être douce.
Et plus puissant était ton amour, plus nombreux étaient ceux qui se
détournaient de toi. Impossible que ce soit une erreur, l’amour ne peut être
mauvais. N’est-ce pas qu’après la mort vient la renaissance ? Ainsi as-tu
appris à croire aux vertus du diable. Loin de moi fut d’ailleurs l’idée de te
dissuader de le suivre, je t’ai laissé le choix de t’éprouver par ce fardeau.
En ce jour de printemps où l'hivers semble déjà loin, tu regardes dans le
passé, tu te rappels de ces démons rencontrés jadis, lorsque tu n’étais encore
qu’un agneau, un agneau certes, mais avec de grandes dents ! Un ange
n’aurait-il pas pu les limer ? Tu te demandes bien sûr, si au plus haut des
montagnes, si à l’endroit où naissent les glaciers, s’il se pourrait que là
puisse se trouver une porte, une porte étroite sans doute, peut-être même
invisible, une porte derrière laquelle le feu et la glace se rencontreraient, un
accès plus direct sur cette essence en somme et qui n’obligerait personne à se
détourner du ciel dans le seul but d’y retourner.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
La mort des militants…
Ne dis pas que tu sais,
Dis plutôt que tu crois,
Qu’il ne te reste que ce sens,
Pour justifier ton vouloir.
La foi est une bouche,
Elle transmet ce que tu entends,
Je peux vivre ta passion
Lorsque j’écoute tes mots.
La nature a voulu,
Que tu jouisses d’être libre.
Ce fardeau est un fleuve
Qui ne se jette nulle part.
Il coule pourtant,
Comme s’il avait un but.
Parce qu’il se doit de rêver,
Il a imaginé l’océan.
Un doute parfois,
Accable ton esprit,
Il est de ta liberté
La plus pure expression.
Plus distant que l’horizon,
Il t’oblige à choisir,
Lorsque Dieu se retire,
Ta volonté doit parler.
Tu as soixante ans,
Tes parents sont partis,
Plus personne ne te rassure
Sur la justesse de tes choix.
Si pourtant tu persistes,
A aimer les carrefours,
N’est-ce pas parce que tu crois
Qu’une telle chose est utile ?
Et si elle ne l’était pas,
Y-as-tu pensé ?
Non, tu ne le peux pas,
Tu jouis de tes directions.
Ton désir le plus puissant,
Siège dans ton imaginaire,
Là, survit un père
Qui te donnera tes raisons.
Mais ce jour est arrivé,
Du temps, tu es devenu l’ami,
Tu te retrouves sans crainte
De te sentir démuni.
Evaporés les interlocuteurs,
Disparus les enfants,
Tu cesses d’être parent,
Ta parole est devenue plus légère.
Elle se mélange à l’air.
Nous sommes déjà en été,
Sur la terrasse d’un café,
Tu regardes passer les femmes.
Tu te présenteras à l’une d’elles,
Tu choisiras la plus jolie.
Sortant de ta poche un poème
Que pour elle tu auras écrit.
La suite est banale,
Elle nous parle d’un noyau.
Dieu devant lui se serait mis à genoux,
Et pour l’obtenir, aurait même fait le beau.
Ne dis pas que tu sais,
Dis plutôt que tu crois,
Qu’il ne te reste que ce sens,
Pour justifier ton vouloir.
La foi est une bouche,
Elle transmet ce que tu entends,
Je peux vivre ta passion
Lorsque j’écoute tes mots.
La nature a voulu,
Que tu jouisses d’être libre.
Ce fardeau est un fleuve
Qui ne se jette nulle part.
Il coule pourtant,
Comme s’il avait un but.
Parce qu’il se doit de rêver,
Il a imaginé l’océan.
Un doute parfois,
Accable ton esprit,
Il est de ta liberté
La plus pure expression.
Plus distant que l’horizon,
Il t’oblige à choisir,
Lorsque Dieu se retire,
Ta volonté doit parler.
Tu as soixante ans,
Tes parents sont partis,
Plus personne ne te rassure
Sur la justesse de tes choix.
Si pourtant tu persistes,
A aimer les carrefours,
N’est-ce pas parce que tu crois
Qu’une telle chose est utile ?
Et si elle ne l’était pas,
Y-as-tu pensé ?
Non, tu ne le peux pas,
Tu jouis de tes directions.
Ton désir le plus puissant,
Siège dans ton imaginaire,
Là, survit un père
Qui te donnera tes raisons.
Mais ce jour est arrivé,
Du temps, tu es devenu l’ami,
Tu te retrouves sans crainte
De te sentir démuni.
Evaporés les interlocuteurs,
Disparus les enfants,
Tu cesses d’être parent,
Ta parole est devenue plus légère.
Elle se mélange à l’air.
Nous sommes déjà en été,
Sur la terrasse d’un café,
Tu regardes passer les femmes.
Tu te présenteras à l’une d’elles,
Tu choisiras la plus jolie.
Sortant de ta poche un poème
Que pour elle tu auras écrit.
La suite est banale,
Elle nous parle d’un noyau.
Dieu devant lui se serait mis à genoux,
Et pour l’obtenir, aurait même fait le beau.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Au centre d’un cristal…
C’est un autre temps, une autre histoire, c’est
un récit d’hivers comme il y-en avait autrefois.
Je te parle d’une époque où les nuits étaient
longues, lorsque le froid était maître de cette
interminable saison.
En ce temps là, qui aurait pu se passer d’une
maison ? Quand le gel figeait la nature dans
un sommeil abyssal, aidé par la chaleur du
feu, chacun trouvait refuge dans ses rêves,
alors oui qu’ils semblaient utiles.
Les boîtes aux lettres ne se remplissaient pas
par magie, le courrier avait un prix. Chacun
pour s'en acquitter prévoyait d’ajouter à sa
cave les quelques bouteilles destinées au
facteur.
Selon son état, nous savions à peu près
combien avant la nôtre le gaillard avait visité
de familles. Nous aimions d’ailleurs être
servis les derniers, car c’est là que notre
homme était le plus bavard.
Nous connaissions grâce à lui du village toutes
les péripéties. Ces précieuses informations
sans doute quelque peu déformées animaient
nos dîners. Là étaient invitées la maîtresse du
boucher et la fille du maire qui s’était faite
engrossée.
C’est un autre temps, une autre histoire, c’est
un récit d’hivers comme il y-en avait autrefois.
Je te parle d’une époque où les nuits étaient
longues, lorsque le froid était maître de cette
interminable saison.
En ce temps là, qui aurait pu se passer d’une
maison ? Quand le gel figeait la nature dans
un sommeil abyssal, aidé par la chaleur du
feu, chacun trouvait refuge dans ses rêves,
alors oui qu’ils semblaient utiles.
Les boîtes aux lettres ne se remplissaient pas
par magie, le courrier avait un prix. Chacun
pour s'en acquitter prévoyait d’ajouter à sa
cave les quelques bouteilles destinées au
facteur.
Selon son état, nous savions à peu près
combien avant la nôtre le gaillard avait visité
de familles. Nous aimions d’ailleurs être
servis les derniers, car c’est là que notre
homme était le plus bavard.
Nous connaissions grâce à lui du village toutes
les péripéties. Ces précieuses informations
sans doute quelque peu déformées animaient
nos dîners. Là étaient invitées la maîtresse du
boucher et la fille du maire qui s’était faite
engrossée.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’enfant…
Cette grand-mère,
Est une lectrice assidue.
Elle aime les poèmes
Et aussi la philosophie.
Elle aime aussi,
Qu’on lui raconte des histoires,
Retenir son souffle,
Et éclater de joie.
Cette grand-mère,
Est une lectrice assidue.
Elle aime les poèmes
Et aussi la philosophie.
Elle aime aussi,
Qu’on lui raconte des histoires,
Retenir son souffle,
Et éclater de joie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
J’ai regardé longuement cette pierre
Sur laquelle, chauffée par les rayons du soleil
Un lézard faisait la sieste.
J’ai fermé un instant les yeux,
Pour écouter plus attentivement
Le doux bruissement
Des feuilles de photinia.
Après une minute,
Ou peut-être deux,
Mes yeux se sont ouvert,
Fripon ! le lézard, s’était évaporé.
Sur laquelle, chauffée par les rayons du soleil
Un lézard faisait la sieste.
J’ai fermé un instant les yeux,
Pour écouter plus attentivement
Le doux bruissement
Des feuilles de photinia.
Après une minute,
Ou peut-être deux,
Mes yeux se sont ouvert,
Fripon ! le lézard, s’était évaporé.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La main…
Je n’ai pas de constance.
Mes stratégies ne sont qu’allusions,
Et perdent leur perfection
Avec le temps qui passe.
Tu te moques de moi,
Ô comme tu as raison,
C’est pourquoi je reviens vers toi,
Suivant docilement tes traces.
Je suis ton poussin.
Centre de mon périmètre,
Tu fixes les règles d’un jeu
Dont tu es sans conteste le maître.
Par cet ingrédient qui me gratte,
Doucement au fond de la gorge,
Je me déplace sur l’échiquier
Tout à fait comme tu le voulais.
N’oublie pas de t’employer
A en saupoudrer tes poèmes,
Pour me lier à toi,
A cet idéal d’éternité.
Qu’un chat sauvage
M’interdise de bailler.
Qu’il y-ait toujours un loup
A qui je puisse me confier.
Car j’aime voir ces briques
S’aligner une à une,
Et construire cette maison,
Nourriture pour mon âme.
Je n’ai pas de constance.
Mes stratégies ne sont qu’allusions,
Et perdent leur perfection
Avec le temps qui passe.
Tu te moques de moi,
Ô comme tu as raison,
C’est pourquoi je reviens vers toi,
Suivant docilement tes traces.
Je suis ton poussin.
Centre de mon périmètre,
Tu fixes les règles d’un jeu
Dont tu es sans conteste le maître.
Par cet ingrédient qui me gratte,
Doucement au fond de la gorge,
Je me déplace sur l’échiquier
Tout à fait comme tu le voulais.
N’oublie pas de t’employer
A en saupoudrer tes poèmes,
Pour me lier à toi,
A cet idéal d’éternité.
Qu’un chat sauvage
M’interdise de bailler.
Qu’il y-ait toujours un loup
A qui je puisse me confier.
Car j’aime voir ces briques
S’aligner une à une,
Et construire cette maison,
Nourriture pour mon âme.
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