Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Le résultat, oui, la démarche , non .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Mais la démarche reste fondamentalement la même, voyons !
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(Jean Anouilh)
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Ma position Magnus est la suivante :
alors qu'il est encore vivant et en bonne santé, tout un chacun devrait pouvoir énoncer les conditions auxquelles il entend être privé inconditionnellement de la vie. Cela se présenterait comme un texte assermenté du genre : << S'il apparaît que je perds totalement (tels moyens), alors je désire qu'on m'euthanasie sous tel délai et sans que personne puisse s'y opposer. >>
Dans cette circonstance, ce n'est rien de plus qu'un suicide assisté, dans lequel le responsable de l'acte est au fond le rédacteur de la lettre, qui "délègue".
---
Par contre, Magnus, quand il y a eu cette affaire cette année ou l'an dernier, je ne sais plus, où il apparaissait que les médecins avaient pris << quelque libertés >>, ça me paraît répréhensible, et assimilable à un meurtre. De toute manière, ce n'est pas clair sur le plan éthique, et ça dessert la cause.
alors qu'il est encore vivant et en bonne santé, tout un chacun devrait pouvoir énoncer les conditions auxquelles il entend être privé inconditionnellement de la vie. Cela se présenterait comme un texte assermenté du genre : << S'il apparaît que je perds totalement (tels moyens), alors je désire qu'on m'euthanasie sous tel délai et sans que personne puisse s'y opposer. >>
Dans cette circonstance, ce n'est rien de plus qu'un suicide assisté, dans lequel le responsable de l'acte est au fond le rédacteur de la lettre, qui "délègue".
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Par contre, Magnus, quand il y a eu cette affaire cette année ou l'an dernier, je ne sais plus, où il apparaissait que les médecins avaient pris << quelque libertés >>, ça me paraît répréhensible, et assimilable à un meurtre. De toute manière, ce n'est pas clair sur le plan éthique, et ça dessert la cause.
Escape- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
C'est effectivement ainsi que cela devrait se passer, Escape. Dès lors, ce ne serait plus la loi de dépénalisation (comme aujourd'hui au Benelux) qui fixerait les conditions pour obtenir une euthanasie, mais le patient lui-même.Escape a écrit:Ma position Magnus est la suivante :
alors qu'il est encore vivant et en bonne santé, tout un chacun devrait pouvoir énoncer les conditions auxquelles il entend être privé inconditionnellement de la vie. Cela se présenterait comme un texte assermenté du genre : << S'il apparaît que je perds totalement (tels moyens), alors je désire qu'on m'euthanasie sous tel délai et sans que personne puisse s'y opposer. >>
Dans cette circonstance, ce n'est rien de plus qu'un suicide assisté, dans lequel le responsable de l'acte est au fond le rédacteur de la lettre, qui "délègue".
Nous avons certes une partie du Testament qui indique par ex : en cas de, ne pas me réanimer, etc; mais dans les faits c'est bel et bien la loi qui fixe les conditions, puisque certains patients sont refusés d'euthanasie sous prétexte qu'ils ne remplissent pas les conditions triées et imposées par la loi pour que l'acte soit dépénalisé.
Là, dans ce que tu proposes, le patient serait le seul maître de sa fin de vie.
(Il va de soi que ce texte qu'il aurait rédigé lorsqu'il était en bonne santé, lui laisserait toujours la possibilité, comme aujourd'hui (sauf cas d'inconscience) non pas de changer d'avis à proprement parler, mais de prolonger le délai, jusqu'à mort naturelle s'il le désire.)
Tu proposes donc une simplification qui, à mon sens, est nettement plus proche de l'idéal de la bonne mort que les lois actuellement en vigueur en Suisse et au Benelux.
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
L' Eglise acceptera-t-elle un jour l'euthanasie pour permettre à ses fidèles de rejoindre plus rapidement le paradis promis ? Je lis dans Marianne n°803 que le cardinal Martini, archevêque de Milan, décédé le 31 Août à 85 ans, a refusé l'acharnement thérapeutique et a demandé à être "endormi" avant le grand saut ! "Il avait peur de mourir, non pas de la mort en soi, mais du trépas et de tout ce qui précède cet instant", a déclaré sa nièce . Ce cardinal avait été pressenti pour être pape; il avait des idées progressistes ." L'Eglise fatiguée est en retard de deux cents ans. Pourquoi ne nous secouons-nous pas ? Avons-nous peur?", a-t-il déclaré un jour..Et encore: " L'Eglise, un appareil bureaucratique lourd, des rites et des habits pompeux. Tout cela reflète-t-il ce que nous sommes devenus aujourd'hui? ...L'Eglise doit admettre ses erreurs et entreprendre un changement radical, à commencer par le pape et les évêques..."
Le panzer-cardinal a superbement ignoré le décès de son collègue...
Qui sait ? Peut-être qu'un jour prochain, un brin de buis béni sera agité au-dessus de la potion létale en signe de " Tchin ! A bientôt au paradis, chez le boss! "
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gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
pourquoi pas ? Dans ces conditions-là, c'est juste ce qui se fait déjà, qu'on le demande ou pas .
Le pape n'a rien à voir là contre. Ce n'est pas une euthanasie, c'est une anesthésie terminale .
Le pape n'a rien à voir là contre. Ce n'est pas une euthanasie, c'est une anesthésie terminale .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
JO a écrit:pourquoi pas ? Dans ces conditions-là, c'est juste ce qui se fait déjà, qu'on le demande ou pas.
C'est bien le drame, si je veux offrir mes souffrances au seigneur je fais comment ? Il faut que je fasse une demande renouvellée tous les ans ?
Là il serait intéressant que tu nous expliques la différence et l'intérêt de l'un plutôt que l'autre...Le pape n'a rien à voir là contre. Ce n'est pas une euthanasie, c'est une anesthésie terminale .
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
anesthésie : retrait de la douleur terminale éventuelle, en ce cas
euthanasie : mort douce provoquée .
Il trouvait inutile de souffrir mais pas de mourir avant l'heure . C'est une nuance, je reconnais . Les jésuites y sont experts .
euthanasie : mort douce provoquée .
Il trouvait inutile de souffrir mais pas de mourir avant l'heure . C'est une nuance, je reconnais . Les jésuites y sont experts .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Dans ce cas on parle de sédation de la douleur.JO a écrit:anesthésie : retrait de la douleur terminale éventuelle, en ce cas
Or tu as employé le terme précis d'"anesthésie terminale" qui correspond pour les soins palliatifs à :
"La sédation terminale devrait être distinguée de l’état d’altération progressif de la
conscience qui accompagne spontanément l’évolution de la maladie vers la mort. Cette
dernière résulte de l’addition des conditions métaboliques du mourir et des traitements
utilisés. La sédation terminale se distingue également de la sédation survenant
occasionnellement comme effet secondaire non désiré des dérivés morphiniques utilisés à
forte dose dans le cadre du soulagement de douleurs sévères. La sédation terminale
consiste donc en une décision explicite de provoquer l’inconscience chez un patient pour
prévenir ou répondre à une quelconque situation de détresse physique incontrôlable. Le
recours à la sédation terminale est également régulier en soins intensifs pour traiter les
symptômes de suffocation lors de l’arrêt de la ventilation assistée chez les patients en fin de
vie."
source : Pdf:ICI
Et je renouvelle donc ma demande :
"Là il serait intéressant que tu nous expliques la différence et l'intérêt de l'un plutôt que l'autre..."
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Mais je n'ai pas à choisir : je commente la demande de ce brave ecclésiastique . Endormir n'est pas tuer : s'il y a deux mots, il y a deux sens . J'ai souvent exprimé que j'étais pour la dépénalisation de l'euthanasie de dernier recours . Pas de l'euthanasie préventive et prématurée, donc, le suicide étant alors la solution possible sans délégation . Et, bien sûr , pas des handicapés ou déments ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Mais je ne te demande pas de choisir, je te demande d'expliquer l'intérêt "éthique" d'une méthode plutôt qu'une autre dans ce cas précis.JO a écrit:Mais je n'ai pas à choisir : je commente la demande de ce brave ecclésiastique . Endormir n'est pas tuer : s'il y a deux mots, il y a deux sens . J'ai souvent exprimé que j'étais pour la dépénalisation de l'euthanasie de dernier recours . Pas de l'euthanasie préventive et prématurée, donc, le suicide étant alors la solution possible sans délégation . Et, bien sûr , pas des handicapés ou déments ...
Pourquoi ne pas raisonner de la même manière en disant, par exemple, et bien pour ceux qui vont mourir et qui n'ont pas demandé à être "déconscientisés" de ce moment qui peut être important je refuse donc l'arrêt de la ventilation assistée (par exemple) pour permettre à ce malade de garder la conscience de l'amour qui l'entoure etc etc...
Ca veut dire quoi euthanasie préventive et prématurée ? Préventive de quoi ? Prématurée à quel titre ? Par rapport à quelle décision ?
A quel titre devrait on ne pas admettre que la bonne heure/date serait celle choisie par le malade ? Pourquoi ne pas admettre qu'un médecin "humaniste" acceptant cette délégation puisse aimer son prochain comme lui-même en mettant un terme à la souffrance inutile en répondant à la demande d'un malade ? Pourquoi l'admettrait-on lorsque c'est le corps médical qui prend la décision et pas lorsque c'est le malade qui demande au corps médical d'accepter son choix ?
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Tout cela est théorique .Je t'en reparlerai quand j'y serai! Je ne considère pas un intérêt éthique , mais logique . Et il était question d'un religieux qui demande seulement à être endormi : c'est son choix . Point .Pas de quoi en débattre .Pas de quoi faire intervenir la religion : cet ecclésiastique ne souhaitait pas qu'on l'euthanasie mais qu'on l'empêche de vivre éveillé le grand passage . C'est son choix . Tout est donc sans controverse possible .Je suis toujours sommée de répèter la même chose et c'est lassant . Si tu ne comprends pas, ce n'est pas grave, en fait .Peut-être en relisant ?
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Tout cela relève d'une philosophie de vie et n'a, chez moi, rien à voir avec une religiosité que j'ai sciemment écartée comme fallacieuse. La vie a un sens ou elle n'en a pas . Si elle n'en a pas , rien n'est important .Elle peut n'avoir qu'un sens temporaire, où chaque vie fait avancer une improbable et inconcevable machine . Le seul moyen de donner sens à ce qui n'en a pas d'évident est l'humanisme . Pour moi, ce n'est pas "tous pour un : moi,moi,moi, comme je veux, quand je veux, et le monde doit s'incliner devant ma volonté" . C'est l'inverse. Si ce que je vis a un sens qui m'échappe largement, c'est à vivre, point final . Mais j'ai le droit de demander grâce quand c'est trop dur à vivre , oui . On verra bien . Le coureur ne ralentit pas avant de partir: il court. Il est là parcequ'il le veut bien . Le vivant lambda aussi : autrement , il se suicide , lui, tout seul, comme un grand . Il ne demande pas au monde d' évoluer à son profit et aux autres d'agir à sa place . Sauf, au dernier moment et s'il n'en peut plus . Et cela, chacun ne le sait pas d'avance . C'est pourquoi , ceux qui sont chargés de lui adoucir le passage le font généralement . Et c'est pourquoi je ne vois pas pourquoi la société prévoirait l'anticipation, la décision à la carte prévoyant le suicide assisté dès le diagnostic, par exemple.
Bulle va dire, mais ce n'est pas ce dont on parle : alors, j'ai déjà donné mon avis : l'euthanasie , comme solution de dernier recours, fait partie des soins palliatifs et doit être dépénalisée .
Mais si les thanatonautes ont les moyens de s'offrir de coûteux voyages pour que d'autres fassent à leur place ce qu'ils ne font pas eux-mêmes, pourquoi pas ? Mais , citoyenne, je peux ne pas aimer que mes impôts servent à ça . Je peux aussi, vouloir éviter, en cette période de pénurie, qu'on finisse par trouver inutiles des soins coûteux pour prolonger des vies prolétaires, et que la loi soit ce prétexte inavoué .
Bis repetita ... ou ter, ou multi ...!
Bulle va dire, mais ce n'est pas ce dont on parle : alors, j'ai déjà donné mon avis : l'euthanasie , comme solution de dernier recours, fait partie des soins palliatifs et doit être dépénalisée .
Mais si les thanatonautes ont les moyens de s'offrir de coûteux voyages pour que d'autres fassent à leur place ce qu'ils ne font pas eux-mêmes, pourquoi pas ? Mais , citoyenne, je peux ne pas aimer que mes impôts servent à ça . Je peux aussi, vouloir éviter, en cette période de pénurie, qu'on finisse par trouver inutiles des soins coûteux pour prolonger des vies prolétaires, et que la loi soit ce prétexte inavoué .
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JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Mais non Jo, cela n'a rien de théorique. Si tu as une préférence pour une "anesthésie finale" à une "piqure letale" c'est probablement parce que tu as une bonne raison pour.JO a écrit:Tout cela est théorique .Je t'en reparlerai quand j'y serai!
Et c'est cette raison là que j'aimerais connaître
Je repose donc ces questions car les réponses me semblent vraiment importantes :
Ca veut dire quoi euthanasie préventive et prématurée ?
Préventive de quoi ?
Prématurée à quel titre ?
Par rapport à quelle décision ?
A quel titre devrait on ne pas admettre que la bonne heure/date serait celle choisie par le malade ?
Pourquoi ne pas admettre qu'un médecin "humaniste" acceptant cette délégation puisse aimer son prochain comme lui-même en mettant un terme à la souffrance inutile en répondant à la demande d'un malade ?
Pourquoi l'admettrait-on lorsque c'est le corps médical qui prend la décision et pas lorsque c'est le malade qui demande au corps médical d'accepter son choix ?
Et les réponses à ces questions là JO, tu ne les a, sauf erreur ou omission de ma part, jamais données donc je ne cherche pas à te faire répéter mille fois la même chose.
Respect du choix de cet ecclésiastique : nous sommes bien d'accord Jo. Mais s'il avait fait le choix d'être euthanasié aurait-il eu le droit à tes yeux au même respect ?Pas de quoi faire intervenir la religion : cet ecclésiastique ne souhaitait pas qu'on l'euthanasie mais qu'on l'empêche de vivre éveillé le grand passage . C'est son choix . Tout est donc sans controverse possible.
Sans controverse dis-tu ? Pourtant la controverse tu la soulignes parfaitement lorsque tu écris :
Le minimum est donc bien de nous expliquer ce que tu appelles euthanasie préventive etc...J'ai souvent exprimé que j'étais pour la dépénalisation de l'euthanasie de dernier recours . Pas de l'euthanasie préventive et prématurée, donc, le suicide étant alors la solution possible sans délégation
Nous reviendrons ensuite sur le problème des "handicapés et des déments" car je me demande bien pour quelle raisons un handicapé par définition obligé de "déléguer" n'aurait pas le droit à l'euthanasie si sa demande est conforme à ce que la loi autorise... Et de la même manière pour un "dément" si sa demande était claire et renouvelée avant sa démence...
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Tu as donc bien compris ce que j'appelle "euthanasie préventive" : ton dernier paragraphe est explicite .
A mon sens, si le mourant n'est plus en état de décider, il faut le faire à sa place, évidemment , qu'il ait ou non laissé des instructions , dans un sens ou dans l'autre .
On parle de mourants, pas de décisions prises par un vivant en pleine forme et qui fantasme les horreurs de la mort .
A mon sens, si le mourant n'est plus en état de décider, il faut le faire à sa place, évidemment , qu'il ait ou non laissé des instructions , dans un sens ou dans l'autre .
On parle de mourants, pas de décisions prises par un vivant en pleine forme et qui fantasme les horreurs de la mort .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
ça se passe souvent d'un commun accord . Les médecins ne sont pas des tortionnaires et ils questionnent le malade .Ca veut dire quoi euthanasie préventive et prématurée ? C'est quand on euthanasie un non mourant . C'est pourquoi je repousse l'euthanasie dans les soins palliatifs d'ultime recours.
Préventive de quoi ? Comme Gribouille, qui se jette à l'eau de peur d'être mouillé ...
Prématurée à quel titre ? Au titre que l'agonie n'est pas la maladie dès le diagnostic
Par rapport à quelle décision ? Encore faut-il être dans les conditions qui permettent d'évaluer la bonne, à ce moment ultime .
A quel titre devrait on ne pas admettre que la bonne heure/date serait celle choisie par le malade ? au titre que le malade dépend des autres et n'a pas le monde à ses ordres
Pourquoi ne pas admettre qu'un médecin "humaniste" acceptant cette délégation puisse aimer son prochain comme lui-même en mettant un terme à la souffrance inutile en répondant à la demande d'un malade ? Pas mélanger la dieudieuserie larmoyante à la discussion rationnelle , svp
Pourquoi l'admettrait-on lorsque c'est le corps médical qui prend la décision et pas lorsque c'est le malade qui demande au corps médical d'accepter son choix ?
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Mais c'est bien ce que la loi de dépénalisation de l'euthanasie prévoit Jo, par exemple pour la Belgique :JO a écrit:Ca veut dire quoi euthanasie préventive et prématurée ? C'est quand on euthanasie un non mourant . C'est pourquoi je repousse l'euthanasie dans les soins palliatifs d'ultime recours.
Préventive de quoi ? Comme Gribouille, qui se jette à l'eau de peur d'être mouillé ...
Prématurée à quel titre ? Au titre que l'agonie n'est pas la maladie dès le diagnostic
SourceLes conditions et les procédures
- Le patient doit être majeur ou mineur émancipé, capable et conscient au moment de sa demande.
- La demande est formulée de manière volontaire, réfléchie et répétée ; elle ne doit pas résulter d’une pression extérieure.
- La maladie doit être sans issue et le patient doit faire état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable, ne pouvant être apaisée et résultant d’une affection grave et incurable.
- Le médecin doit informer le patient de son état et de son espérance de vie, évoquer les traitements envisageables, les possibilités de soins palliatifs et leurs conséquences. Il doit arriver, avec le patient, à la conviction qu’il n’y a pas d’autre solution raisonnable.
- Plusieurs entretiens doivent être menés par le médecin avec le patient, espacés d’un délai raisonnable.
- Un autre médecin doit être consulté par le premier quant au caractère grave et incurable de l’affection, en précisant les raisons de cette consultation. Ce second praticien doit être indépendant à l’égard du patient et du médecin traitant et compétent dans la pathologie concernée.
- S’il existe une équipe soignante, cette dernière doit être consultée par le médecin, ainsi que les proches du patient, si celui-ci le désire. Révocable à tout moment, la loi reconnaît la validité d’une déclaration anticipée actée par écrit, dressée en présence de deux témoins majeurs. Celle-ci peut prévoir la désignation d’une ou plusieurs personnes de confiance nécessairement consultables lorsque le patient n’est pas en mesure de s’exprimer. Elle doit avoir été établie ou confirmée moins de cinq ans avant le début de l’impossibilité de manifester sa volonté. Composée de seize membres désignés sur la base de leurs connaissances et de leur expérience dans les domaines qui relèvent de sa compétence, une commission de contrôle reçoit les dossiers des patients euthanasiés. Ces dossiers, qui doivent être adressés dans les quatre jours qui suivent l’acte, incluent les conditions de celui-ci ainsi que la procédure suivie. Si au moins deux tiers des membres de la commission estiment qu’elles n’ont pas été respectées, elle adresse le dossier au procureur du Roi du lieu du décès. La commission établit tous les deux ans un rapport statistique et d’évaluation.
Qu'est-ce qui ne convient pas selon toi dans cette loi ?
Là aussi il me semble que tout est parfaitement encadré. Pas toi ?Par rapport à quelle décision ? Encore faut-il être dans les conditions qui permettent d'évaluer la bonne, à ce moment ultime .
Là je ne comprends pas. Le malade ne donne aucun ordre.A quel titre devrait on ne pas admettre que la bonne heure/date serait celle choisie par le malade ? au titre que le malade dépend des autres et n'a pas le monde à ses ordres
Il y a d'un côté un être parfaitement sain de corps et d'esprit qui a formulé le souhait d'obtenir une piqure létale dans des conditions précises avec en face pour faire cette piqure létale un médecin qui accepte de le faire.
De l'autre côté il y a un être qui n'est plus parfaitement sain de corps et d'esprit et donc éventuellement incapable de bien dire autre chose que "je n'en peux plus de souffrir, enlevez moi toute conscience" et qui demande une anesthésie générale (donc une perte de conscience) qui sera renouvelée jusqu'à son dernier souffle ; avec en face pour ordonner cette anesthésie générale un médecin qui accepte de l'ordonner.
Il me semble que la situation la plus apte à la non-dérive est la première, pas la seconde.
Il me semble que la situation où il y a le plus d'ordre de donné est la seconde (le médecin à un médecin anesthésiste et équipe soignante qui exécutera, surveillera, lavera etc...) et pas la première puisqu'il ne s'agit que de respecter "une volonté testamentaire et légale" qui n'impliquera qu'une seule personne pour un court laps de temps.
Encore pas d'accord. Je ne mélange pas du tout, je parle d'un médecin "humaniste". Pourquoi y opposer la dieudieuserie larmoyante ? Penses-tu qu'il n'y a pas de médecins croyant qui soient "humanistes" et puissent accepter d'aimer leur prochain comme eux même et lui donner le droit à son "libre-arbitre" ?Pourquoi ne pas admettre qu'un médecin "humaniste" acceptant cette délégation puisse aimer son prochain comme lui-même en mettant un terme à la souffrance inutile en répondant à la demande d'un malade ? Pas mélanger la dieudieuserie larmoyante à la discussion rationnelle , svp
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Tu récris ce que je dis, en l'interprétant : alors, que faire ? m'obstiner ? Nous restons chacune sur sa position . La mienne a suffisamment été développée . Réécrite , elle prête sûrement à tes critiques . Les gens sont assez grands pour lire ce que j'écris .
Je répète: j'ai déjà donné mon avis : l'euthanasie , comme solution de dernier recours, fait partie des soins palliatifs et doit être dépénalisée .
Je répète: j'ai déjà donné mon avis : l'euthanasie , comme solution de dernier recours, fait partie des soins palliatifs et doit être dépénalisée .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Mais JO, l'euthanasie a toujours été une solution de dernier recours !
Le questionnement entre anesthésie finale et euthanasie vient de la question de Gaston21, que je trouve très pertinente et sur laquelle je souhaitais ton avis.
D'autre part tu envisages l'euthanasie comme solution de dernier recours, mais uniquement si le médecin qui décide et pas si c'est un humain qui demande à ce que ses choix de fin de vie soient respectés (même si c'est encore, bien entendu dans le cadre d'une solution de dernier recours).
Donc ton avis c'est si j'ai bien compris : l'euthanasie telle qu'elle est hypocritement pratiquée de nos jours, mais dépénalisée. Celle là même visée par les recommandations du Conseil de l'Europe comme ne respectant pas dans un gros pourcentage de cas la volonté du malade qui serait malgré tout envoyé "ad patrem"...
C'est aussi ça qui me "chagrine" car tu as toujours mis en avant les risques d'abus alors que s'il y a le fameux testament de fin de vie, c'est un cadre supplémentaire pour éviter les abus ! Un malade euthanasié sans cette procédure sera susceptible de générer l'ouverture d'une enquête...
Tu comprends ce que je veux dire ?
Le questionnement entre anesthésie finale et euthanasie vient de la question de Gaston21, que je trouve très pertinente et sur laquelle je souhaitais ton avis.
D'autre part tu envisages l'euthanasie comme solution de dernier recours, mais uniquement si le médecin qui décide et pas si c'est un humain qui demande à ce que ses choix de fin de vie soient respectés (même si c'est encore, bien entendu dans le cadre d'une solution de dernier recours).
Donc ton avis c'est si j'ai bien compris : l'euthanasie telle qu'elle est hypocritement pratiquée de nos jours, mais dépénalisée. Celle là même visée par les recommandations du Conseil de l'Europe comme ne respectant pas dans un gros pourcentage de cas la volonté du malade qui serait malgré tout envoyé "ad patrem"...
C'est aussi ça qui me "chagrine" car tu as toujours mis en avant les risques d'abus alors que s'il y a le fameux testament de fin de vie, c'est un cadre supplémentaire pour éviter les abus ! Un malade euthanasié sans cette procédure sera susceptible de générer l'ouverture d'une enquête...
Tu comprends ce que je veux dire ?
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
je n'ai rien à dire de plus , pour le moment .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Un article que je puise dans AgoraVox et dont j'extrais cet extrait . On souligne rarement cet aspect du problème, que j'ai pour ma part évoqué en parlant de "stabulation" des vieux qui pourrissent gentiment dans certains établissements très lucratifs ! Un vieux croûton, ça rapporte plus qu'un veau ou qu'un cochon à l'engraissage !
"J'ai bien quelques explications. Notre société libérale est si mal en point qu'elle cherche partout des gisements de ressources. La vieillesse et ses dépendances multiples sont une mine à bénéfices pour des organismes sans scrupules, de bien peu de foi mais défendue bec et ongles par la loi. Car en France, le parlement est aux mains des détrousseurs d'honnêtes gens.
Combien de médecins sous les lambris de notre république de notables ? Ils défendent une corporation qui fait commerce de l'agonie et a si peu à gagner sur la mort anticipée ? Une perte sèche insupportable à nos détrousseurs de fin de vie. Les structures ne cessent de se monter pour faire du fric sur la dépendance, sur la souffrance, sur les soins palliatifs. Faire durer pour presser un peu plus le citron de la sécurité sociale et faire rendre gorge et pognon aux mourants qu'on prolonge."
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/euthanasie-une-question-qui-les-123359
"J'ai bien quelques explications. Notre société libérale est si mal en point qu'elle cherche partout des gisements de ressources. La vieillesse et ses dépendances multiples sont une mine à bénéfices pour des organismes sans scrupules, de bien peu de foi mais défendue bec et ongles par la loi. Car en France, le parlement est aux mains des détrousseurs d'honnêtes gens.
Combien de médecins sous les lambris de notre république de notables ? Ils défendent une corporation qui fait commerce de l'agonie et a si peu à gagner sur la mort anticipée ? Une perte sèche insupportable à nos détrousseurs de fin de vie. Les structures ne cessent de se monter pour faire du fric sur la dépendance, sur la souffrance, sur les soins palliatifs. Faire durer pour presser un peu plus le citron de la sécurité sociale et faire rendre gorge et pognon aux mourants qu'on prolonge."
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gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Mais gaston21 je ne comprends pas vraiment. La dépénalisation de l'euthanasie c'est "la mort douce" acceptée si une personne est dans une situation particulière : phase terminale d'une maladie douloureuse, a fait la demande etc...gaston21 a écrit:Un article que je puise dans AgoraVox et dont j'extrais cet extrait . On souligne rarement cet aspect du problème, que j'ai pour ma part évoqué en parlant de "stabulation" des vieux qui pourrissent gentiment dans certains établissements très lucratifs ! Un vieux croûton, ça rapporte plus qu'un veau ou qu'un cochon à l'engraissage !
A l'heure actuelle les gens qui demandent à aller dans les établissements dont tu parles (il y a parfois plus d'une année d'attente avant d'avoir une place), et paient donc pour cela, tu penses vraiment qu'ils ont fait des testaments de fin de vie ?
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
J'espère bien que non, mais je peux perdre peu à peu mes neurones et me retrouver un jour dans un mouroir sans que j'en aie décidé ! Et dire qu'on tiendra compte de mes volontés , pourtant très précises, j'en doute ! Une fois "branché" au ratelier, walou ! Et combien sont réduits à cet état d'épave...S'ila avaient su ! Mais la maladie est pernicieuse , et plus tard, c'est trop tard.. J'ai perdu un voisin qui subi pendant de longs mois cette descente aux enfers . Et pour sa femme, ça a été un très long martyre . Qu'on laisse au moins faire la nature; ça durera beaucoup moins vite . Et, comble de cynisme,en cas de malaise cardiaque, on les ranime! J'ai un cas bien précis.
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Juridiquement, ne pas réanimer une personne qui n'a pas stipulé qu'elle ne souhaitait pas d'acharnement thérapeutique cela peut aboutir à la "non assistance à personne en danger" non ? C'est donc encore une fois souligner (et merci de le faire) le difficile problème.
Comme quoi ce testament de fin de vie et une législation très claire est vraiment indispensable : on respecte ce que l'humain souhaite, pour lui, et cela n'oblige absolument personne de souhaiter autre chose.
Par contre, donner la décision au seul corps médical (aurait-il obtenu l'accord de la famille) n'est pas tolérable puisque l'on constate que ce sont souvent les questions "économiques" qui motivent les décisions, pour les familles également d'ailleurs. Le cas de l'entourage qui souhaite que cela dure "parce que la pension tombe" (sic) n'est pas si rare que cela.
Ici, il faut que la clinique tourne, on prolonge ; ici il faut libérer des lits on débranche (voir ce que la commission de Bruxelles a dénoncé il n'y a pas si longtemps : le non respect des volonté du malade)...
Comme quoi ce testament de fin de vie et une législation très claire est vraiment indispensable : on respecte ce que l'humain souhaite, pour lui, et cela n'oblige absolument personne de souhaiter autre chose.
Par contre, donner la décision au seul corps médical (aurait-il obtenu l'accord de la famille) n'est pas tolérable puisque l'on constate que ce sont souvent les questions "économiques" qui motivent les décisions, pour les familles également d'ailleurs. Le cas de l'entourage qui souhaite que cela dure "parce que la pension tombe" (sic) n'est pas si rare que cela.
Ici, il faut que la clinique tourne, on prolonge ; ici il faut libérer des lits on débranche (voir ce que la commission de Bruxelles a dénoncé il n'y a pas si longtemps : le non respect des volonté du malade)...
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
Je pense et j'espère surtout que la future loi sur l'euthanasie desserrera les liens juridiques qui menacent toujours les médecins qui auraient tendance à écouter leur coeur plutôt qu'à se plier aux contraintes de la Loi, en majuscule . Je pense à l'affaire de Bayonne en Août 2011.
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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