Droite "sans complexe" ?
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Re: Droite "sans complexe" ?
...
"Fillon va saisir la justice pour attaquer Coppé"
Qui sera le premier en taule ? Sarkozy ou Coppé ?
En tout cas, le chef de la COCOE va finir par perdre son sang froid :
"Fillon va saisir la justice pour attaquer Coppé"
Qui sera le premier en taule ? Sarkozy ou Coppé ?
En tout cas, le chef de la COCOE va finir par perdre son sang froid :
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Re: Droite "sans complexe" ?
réponse de CanaDédé a écrit:Les partis ne se résument pas à l'UMP (RPR,UDR,UNR) et le PS (SFIO,PSU)!
ah ben si désolé.
Alors Cana ça se résume ou ça se résume pas?Enfin pour les partis ayant du "poids" donc de l'influence.
Qu'est-ce pour toi la politique? Une nouvelle religion ou le rassemblement d'hommes et des femmes qui s'unissent pour gérer leurs destinées?Je ne crois pas en la politique mais je crois aux Hommes et Femmes AVANT la politique!
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Droite "sans complexe" ?
Tres bon ça Gérard
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Droite "sans complexe" ?
Fillon constitue son propre groupe parlementaire à l’Assemblée.
«François Fillon demande une nouvelle élection (du président de l’UMP) sous 3 mois et constitue un groupe 'le rassemblement UMP'», a déclaré mardi le député UMP Lionel Tardy sur Twitter.
François Fillon a déclaré que « ce groupe sera dissolu (sic) dès que les nouvelles élections auront été organisées », a rapporté sur Twitter le député de Haute-Savoie et soutien de François Fillon.
Source
Sarkozy souhaiterait un nouveau vote...ce qui désavoue Copé du coup...
«François Fillon demande une nouvelle élection (du président de l’UMP) sous 3 mois et constitue un groupe 'le rassemblement UMP'», a déclaré mardi le député UMP Lionel Tardy sur Twitter.
François Fillon a déclaré que « ce groupe sera dissolu (sic) dès que les nouvelles élections auront été organisées », a rapporté sur Twitter le député de Haute-Savoie et soutien de François Fillon.
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Sarkozy souhaiterait un nouveau vote...ce qui désavoue Copé du coup...
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Cervantes
Re: Droite "sans complexe" ?
En attendant, Coppé a été reçu à l'Elysée. Hollande le considère donc comme "le chef officiel de l'UMP".Jipé a écrit: Sarkozy souhaiterait un nouveau vote...ce qui désavoue Copé du coup...
Coppé n'a vraiment aucun intérêt à accepter de refaire l'élection. Si Fillon se casse de l'UMP, je ne suis pas certain que ses fans le suivent. C'est comme quand Mégret a quitté le FN : C'est quand même Jean-Marie LePen qui a gardé la boutique et les militants restent plus souvent fidèles à la boutique qu'à celui qui fait une "échappée".
C'est Coppé qui gardera l'UMP, Fillon devra fonder un nouveau parti... je pense qu'il va se retrouver bien seul...
He, les gars.. vous venez ?... "Ouai.. ouai.. on arrive.. mais pars devant, vas-y ! "
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Re: Droite "sans complexe" ?
je viens de lire ceci, un tweet en parlant du nom du parti que lance Fillon et qui dit:
"Incroyable mais vrai : #RUMP (Rassemblement UMP) signifie "fion" en danois, suédois et norvégien. Le fion de Fillon"
"Incroyable mais vrai : #RUMP (Rassemblement UMP) signifie "fion" en danois, suédois et norvégien. Le fion de Fillon"
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Re: Droite "sans complexe" ?
Qui donc va l'avoir dans le fion ? Dans deux fions séparés, ça fait peut-être moins mal...
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Droite "sans complexe" ?
...
En anglais RUMP veut dire "CROUPION"... on reste dans la même zone...
ça c'est de la "droite sans complexe" !
...
Non mais restons sérieux, il ne peut pas garder un nom pareil. Moi je lui propose :
Association Nationale des Unitaires Solidaires
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En anglais RUMP veut dire "CROUPION"... on reste dans la même zone...
ça c'est de la "droite sans complexe" !
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Non mais restons sérieux, il ne peut pas garder un nom pareil. Moi je lui propose :
Association Nationale des Unitaires Solidaires
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Re: Droite "sans complexe" ?
Dernière nouvelle....Un référendum pour savoir s'il faut revoter !!!
"Excédé" par la guerre intestine selon Le Parisien-Aujourd'hui en France, Nicolas Sarkozy a demandé et obtenu, au téléphone, que Jean-François Copé et François Fillon se rencontrent, l'ancien président s'affirmant "déterminé à préserver l'unité de sa famille politique". C'est l'entourage de l'ancien chef de l'Etat qui l'a annoncé à l'AFP. Selon lui, l'unité de l'UMP "doit passer par l'établissement immédiat d'un dialogue constructif".
Lors de cette rencontre, Jean-François Copé a proposé à son rival l'organisation d'un référendum auprès des militants de l'UMP pour savoir s'ils souhaitaient de nouvelles élections.[...]
source
Alors on vote pour savoir si on doit voter ?! De plus en plus comique!
"Excédé" par la guerre intestine selon Le Parisien-Aujourd'hui en France, Nicolas Sarkozy a demandé et obtenu, au téléphone, que Jean-François Copé et François Fillon se rencontrent, l'ancien président s'affirmant "déterminé à préserver l'unité de sa famille politique". C'est l'entourage de l'ancien chef de l'Etat qui l'a annoncé à l'AFP. Selon lui, l'unité de l'UMP "doit passer par l'établissement immédiat d'un dialogue constructif".
Lors de cette rencontre, Jean-François Copé a proposé à son rival l'organisation d'un référendum auprès des militants de l'UMP pour savoir s'ils souhaitaient de nouvelles élections.[...]
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Alors on vote pour savoir si on doit voter ?! De plus en plus comique!
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Cervantes
Re: Droite "sans complexe" ?
Qu'est-ce qu'ils ne feraient pas pour faire parler d'eux...
Pendant ce temps là on oublie la crise, mais là ils sont d'accord, ils ont désigné ceux qui doivent rembourser!
- Kerviel ?
- Non 4 milliards ça fait pas le compte!
- Alors qui? Dis nous dédé!
- Devinez
Pendant ce temps là on oublie la crise, mais là ils sont d'accord, ils ont désigné ceux qui doivent rembourser!
- Kerviel ?
- Non 4 milliards ça fait pas le compte!
- Alors qui? Dis nous dédé!
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_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Droite "sans complexe" ?
Là, Coppé a fait une connerie...Jipé a écrit: Dernière nouvelle....Un référendum pour savoir s'il faut revoter !!!
(...) Jean-François Copé a proposé à son rival l'organisation d'un référendum auprès des militants de l'UMP pour savoir s'ils souhaitaient de nouvelles élections.
On avait dit "PAS BOUGER" ! Organiser un référendum revient au même qu'organiser un nouveau vote : si la réponse est "OUI A DE NOUVELLES ELECTIONS", Coppé a perdu, puisque ceux qui sont pour Coppé vont voter NON évidemment.
Dernière chance pour Coppé : Fillon peut encore changer d'avis et dire que la bande de truands à la tête de l'UMP ne peut pas organiser un référendum honnête... Ce qui est peut-être vrai d'ailleurs (ce qui expliquerait que Coppé veuille un référendum..)...
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Re: Droite "sans complexe" ?
Tout dépend quand même de ce que diront Sarko et Chirac au retour du tribunal!
Tiens bonne nouvelle, réjouissez-vous braves gens : mon frère et ma belle-soeur quittent l'UMP pour rejoindre...
Surement pas le POI, mais bon, ils m'ont téléphoné pour m'annoncer la bonne nouvelle!
Tiens bonne nouvelle, réjouissez-vous braves gens : mon frère et ma belle-soeur quittent l'UMP pour rejoindre...
Surement pas le POI, mais bon, ils m'ont téléphoné pour m'annoncer la bonne nouvelle!
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Droite "sans complexe" ?
Coppé est sûr que les encartés de l'UMP ne veulent plus de ce mic-mac et donc pas de réponse OUI...Il restera donc le chef de son parti...
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Re: Droite "sans complexe" ?
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Il est en sûr...
Tu veux dire "aussi sûr que Chirac quand il a fait la dissolution de l'Assemblée en 1997 " ?...
C'est ce qui s'apelle un risque inutile.
"Coppé a gagné" A sa place, je m'en serais tenu à ça.
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Il est en sûr...
Tu veux dire "aussi sûr que Chirac quand il a fait la dissolution de l'Assemblée en 1997 " ?...
C'est ce qui s'apelle un risque inutile.
"Coppé a gagné" A sa place, je m'en serais tenu à ça.
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Re: Droite "sans complexe" ?
Dernière nouvelle........!!!!!!!!!!
Coppé n'apprécie pas que le nouveau RUMP de Fillon paraisse au Journal Officiel, ne veux plus faire de référendum qu'il avait proposé lui-même !! Les conditions ne sont pas réunies, dit-il...
Retour à la case départ...On est reparti pour un tour...de cons!
Coppé n'apprécie pas que le nouveau RUMP de Fillon paraisse au Journal Officiel, ne veux plus faire de référendum qu'il avait proposé lui-même !! Les conditions ne sont pas réunies, dit-il...
Retour à la case départ...On est reparti pour un tour...de cons!
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Re: Droite "sans complexe" ?
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Ha ! Tu vois Jipé ?... Pas folle la guêpe !.. "Pas de risque inutile" !
N'empêche que c'est un "faux pas". Si Coppé commence à faire son "Fillon" (genre "je change d'avis tous les jours"), il va perdre sa crédibilité. Je pense qu'il a été coincé par Sarkozy (car c'est Sarkozy qui a eu cette idée de référendum, pas Coppé). Il n'a pas osé lui dire non, lors de sa rencontre. Mais une fois sorti de son bureau, ses potes ont du lui faire remarquer qu'il s'était fait avoir, alors il a fait marche arrière.
Mais du coup, Sarkozy aussi perd en crédibilité : comme "sauveur", il n'est visiblement pas plus doué que Juppé !
Attendons le prochain rebondissement : la journée n'est par terminée.
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Ha ! Tu vois Jipé ?... Pas folle la guêpe !.. "Pas de risque inutile" !
N'empêche que c'est un "faux pas". Si Coppé commence à faire son "Fillon" (genre "je change d'avis tous les jours"), il va perdre sa crédibilité. Je pense qu'il a été coincé par Sarkozy (car c'est Sarkozy qui a eu cette idée de référendum, pas Coppé). Il n'a pas osé lui dire non, lors de sa rencontre. Mais une fois sorti de son bureau, ses potes ont du lui faire remarquer qu'il s'était fait avoir, alors il a fait marche arrière.
Mais du coup, Sarkozy aussi perd en crédibilité : comme "sauveur", il n'est visiblement pas plus doué que Juppé !
Attendons le prochain rebondissement : la journée n'est par terminée.
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Dernière édition par Gerard le Mer 28 Nov 2012 - 9:56, édité 1 fois
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Re: Droite "sans complexe" ?
Si Sarko penses revenir en 2017, il me semble qu'il préfèrerait avoir Coppé en face pour des primaires, plutôt que Fillon, non ?
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Re: Droite "sans complexe" ?
Alors pourquoi soutient-il Fillon ?Jipé a écrit:Si Sarko penses revenir en 2017, il me semble qu'il préfèrerait avoir Coppé en face pour des primaires, plutôt que Fillon, non ?
Non, comme je l'ai entendu ce matin à la radio, Sarkozy veut vraiment résoudre la crise, parce que s'il veut revenir en 2017, faudrait que l'UMP existe toujours ! Et tel que c'est parti, tout ce que Sarkozy pourra reprendre c'est un groupuscule de droite, dégraissé de ses centristes et de ses extrême-droite... il ne pourra pas gagner avec ça.
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Re: Droite "sans complexe" ?
Pour mettre Dede, Millenium...de bonne humeur!
Copé peut chanter "Si j'étais président...Jusqu'à présent, je suis un gagne-petit ! D'accord, la spéculation, l'avocat d' affaires, les combines, ça gagne un peu ! Mais président, ça tombe comme à Gravelotte ! Et à moi le pognon !"
Un article de Mediapart.
Quand Jean-François Copé parrainait un fonds spéculatif
29 novembre 2012 | Par Mathilde Mathieu et Martine Orange ( Mediapart)
e mélange des genres n’effraye décidément pas Jean-François Copé. Déjà critiqué pour sa double casquette de député-avocat d’affaires, le président autoproclamé de l’UMP a également mis son nom au service d’un fonds spéculatif baptisé Lutetia capital, pendant une année environ, à l’époque où il dirigeait le groupe majoritaire à l’Assemblée nationale.
De fin 2009 à fin 2010, d’après nos informations, il a figuré au « comité consultatif » de cette société créée par Fabrice Seiman, son ancien conseiller diplomatique lorsqu'il était ministre du budget, devenu l’une de ses « plumes » au groupe UMP, au milieu d’un aréopage de banquiers et de patrons, tels Yannick Bolloré (Bolloré medias) ou Klaus Schwab (fondateur du Forum économique de Davos). Le métier de Lutetia : parier sur le marché des fusions-acquisitions, si possible en flairant des opérations avant qu’elles ne soient annoncées publiquement.
Jean-François Copé en novembre 2012© Reuters
Ce « comité consultatif » bénévole, à l’allure de carnet mondain, n’a jamais siégé à proprement parler, mais le site internet de Lutetia explique que ses membres sont sollicités « ponctuellement » pour livrer leur « opinion sur l’environnement macroéconomique et la stratégie de l’entreprise ». Chez Jean-François Copé, le conflit d’intérêts est patent. Pourquoi a-t-il accepté de servir ce fonds privé alors qu’il était susceptible, comme chef de file de la majorité à l’Assemblée, de détenir des informations privilégiées sur des sociétés, en particulier à capitaux publics ?
Interrogé une première fois sur le sujet en février dernier, Jean-François Copé avait nié « toute relation » avec Lutetia capital. « Si son nom apparaît, c’est un usage abusif », avait juré son conseiller presse à Mediapart (qui n'a pas rappelé cette fois-ci).
Depuis, nous nous sommes procuré des documents qui montrent que Jean-François Copé faisait très officiellement partie du « comité consultatif » de Lutetia en octobre 2009, lorsque l’entreprise a obtenu son agrément auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Sur des documents internes, son patronyme apparaît même dès la création de la société à l'été 2009. Et pour cause : d’après plusieurs témoignages, sa présence au comité devait permettre de crédibiliser, aux yeux de l’AMF, le projet de Fabrice Seiman et de son associé, trentenaires peu expérimentés (pas certains d’obtenir l’agrément).
Sans ciller, Lutetia capital affirme aujourd’hui à Mediapart que le nom de Jean-François Copé a été « mentionné par erreur dans le comité consultatif, erreur qui a été corrigée depuis deux ans ». Cette « erreur », si l’on comprend bien, aurait été « corrigée » fin 2010… à l’époque où Jean-François Copé est devenu secrétaire général de l’UMP. À l’époque, aussi, où il a renoncé à son contrat d’avocat-conseil au sein du cabinet Gide-Loyrette-Nouel, précisément pour étouffer les critiques sur ses conflits d’intérêts.
Peut-on croire ce scénario d’un Jean-François Copé enrôlé “à l’insu de son plein gré”, jusqu’à la fin de l’année 2010 ? Surtout que le député, loin d’en tenir rigueur à Fabrice Seiman, a continué de l’épauler par la suite : en février 2011, Jean-François Copé participait encore à une opération de promotion de Lutetia capital organisée devant un parterre de clients potentiels dans un salon de l’hôtel Hyatt, où il est venu discourir en « guest star ». Pendant toute cette période, le mélange des genres a été total.
Amendement favorable à Decaux
L’histoire commence précisément en mai 2009, quand Fabrice Seiman crée Lutetia grâce à l’argent de son père (homme d’affaires expatrié en Suisse), en s’associant avec un ancien de la banque Lazard. À l’époque, il travaille au service de Jean-François Copé dans les coulisses du groupe UMP, sans fonction officielle ni salaire, fournissant des notes à son mentor, ici des éléments de discours, là des réponses à une interview, l’accompagnant jusqu’aux États-Unis, lui servant de poisson-pilote dans les milieux du Cac 40. Surtout, il lui organise des déjeuners à l’Assemblée avec des patrons français ou étrangers.
Très vite, Lutetia capital réussit l’exploit d’attirer des dizaines de millions d’euros d’actifs (quelque 90 millions aujourd’hui), malgré le jeune âge de ses fondateurs, et alors même que le fonds principal de l’entreprise affiche de piètres performances – le second spécialisé sur les marchés émergents s’effondrera littéralement en 2011. Par quel miracle ? Les liens étroits tissés entre Fabrice Seiman et Jean-François Copé, au cours de déjeuners communs au Palais-Bourbon, ne seraient-ils pas une clef de compréhension ?
A l'Assemblée, à droite de J.-F. Copé: F. Seiman et son associé© (Optimum, mars 2010)
Prenons un exemple : le 3 juin 2009, dans un salon de la questure, ils sont tous les deux attablés avec Jean-Charles Decaux (JC Decaux), Patrick Ricard (Pernod-Ricard), Claude Béglé (Swisspost) ou encore Patrick Poitrinal (Unibail-Rodamco). Fabrice Seiman a également convié son associé, ainsi que François Bugeon de l’Estaing, ancien ambassadeur de France reconverti dans les affaires, président de Citigroup France, bientôt membre du « comité consultatif » de Lutetia.
Dans ce salon, où l’on reçoit en partie aux frais de l’Assemblée, les intérêts se mêlent, et parfois se fondent. Quelques jours après ce déjeuner, Claude Béglé écrit ainsi à Fabrice Seiman pour lui dire qu’il accepte de rejoindre, dans un même élan, le « Forum France-Singapour » fraîchement créé par Jean-François Copé et le « comité consultatif » de Lutetia capital.
Surtout, la société JC Decaux (numéro un de l’affichage publicitaire en Europe) peut compter plusieurs mois plus tard sur le bras droit de Jean-François Copé au sein du groupe UMP, Christian Jacob, pour faire sauter un article du projet de loi Grenelle II qui la menace directement. Dans le texte initial, deux petites lignes autorisent en effet les élus locaux, quand ils le jugent nécessaire, à prohiber toute « publicité à moins de 100 mètres des écoles maternelles ou primaires ». Pour JC Decaux, cette disposition représente une perte sèche de chiffre d’affaires.
Christian Jacob prend sur lui de rédiger un amendement de suppression, qu’il fait voter le 7 avril par la commission Développement durable qu’il préside, à la va-vite et contre l’avis du gouvernement – « Il s’agit de protéger les enfants de l’agression publicitaire », proteste pourtant le ministre présent.
Pendant ce temps-là, Jean-Charles Decaux discute avec Fabrice Seiman d’un investissement dans Lutetia capital, qui atteindra finalement, d’après nos informations, plusieurs millions d’euros. Sollicités, ni Christian Jacob ni Jean-Charles Decaux n’ont répondu à nos questions. Quant aux gérants de Lutetia, interpellés sur cette chronologie troublante, ils balayent d’un revers de manche : « Lier (notre) présence à un simple déjeuner de juin 2009 à l’Assemblée nationale avec le vote, un an après, d’un amendement technique du Grenelle de l’environnement par d’autres parlementaires n’a juste aucun sens. »
Dès le lancement de Lutetia, en tout cas, Fabrice Seiman a misé sur sa proximité avec Jean-François Copé, et son pouvoir d’influence. Dans une version provisoire de leur dossier d’agrément à l’AMF, que Mediapart s’est procurée, les fondateurs de Lutetia affichaient noir sur blanc leur intention d’utiliser les membres de leur « comité consultatif » comme des agents recruteurs : « Le comité consultatif pourrait faciliter les contacts auprès de (certaines) clientèles », écrivaient-ils, sans fard. Auprès notamment des « sociétés du secteur financier et assurantiel, public, privé et parapublic ».
« Imprudent de ma part »
Outre Jean-François Copé, d’autres membres du « comité consultatif » de Lutetia se sont retrouvés en situation de conflit d’intérêts évident, notamment Grégoire Chertok, banquier d’affaires très prisé (Rothschild & Cie), régulièrement conseil sur des opérations importantes. Pour comprendre, il suffit d’écouter l’interview accordée le 22 juin 2010 par Fabrice Seiman à BFM Business : le gérant de Lutetia a livré ce jour-là sa conviction que GDF Suez était sur le point de s’emparer d’une société britannique, International Power.
Quelques semaines plus tard, le groupe français déclenchait effectivement l’opération, préparée en secret par un banquier-conseil du nom de… Grégoire Chertok. Pour le fonds, cette opération a sans doute généré des profits considérables. Grégoire Chertok aurait-il confié quoi que ce soit à Fabrice Seiman ?
Le gérant de Lutetia répond par la négative, et rappelle que nombre d’analystes financiers avaient, comme lui, anticipé ce rachat. C’est vrai, mais la seule présence de Grégoire Chertok au « comité consultatif » de Lutetia fait naître la suspicion.
Grégoire Chertok© DR
Sollicitée par Mediapart, l’Autorité des marchés financiers refuse de dire si elle a ouvert une enquête ou non sur cet épisode, mais le sujet semble ne pas lui être inconnu. « En trois ans d’existence, Lutetia capital n'a jamais fait l'objet d'une quelconque enquête ni même de la moindre demande d’information de l’AMF », assure pour sa part le fonds.
Interrogé sur cet épisode, Grégoire Chertok annonce à Mediapart qu’il se retire du « comité consultatif » de Lutetia. « Je n’ai évidemment rien dit à Seiman au sujet d’International Power, précise le banquier, par ailleurs conseiller régional francilien (groupe UMP). D’abord parce que je ne le voyais pas, ensuite parce qu’il y a des règles de secret absolu dans notre métier et que toute fuite peut faire échouer une opération. Sans parler des risques de délit d’initiés… Mais cela a été imprudent de ma part d’accepter de figurer dans un tel fonds. Jean-François Copé n’y est plus, il a été retiré. Je vais faire de même, et demander qu’on me retire. » Peut-être Jeffrey Rosen (banque Lazard), membre du « comité consultatif » lui aussi, devrait-il se poser les mêmes questions ?
En réalité, quand on jette un œil sur les comptes de Lutetia capital, les interrogations qui viennent à l’esprit sont multiples. Si l’entreprise a produit 2,15 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011, elle n’a enregistré que 6 000 euros de résultat net. Ce ne sont pourtant pas les salaires qui pèsent lourd : Fabrice Seiman, par exemple, semble se rémunérer aux environs du Smic et se vante de n’avoir quasiment pas payé d’impôt sur le revenu en 2010 – bien qu’il vive dans un gigantesque appartement du VIIIe arrondissement de Paris.
Une grosse partie du chiffre d’affaires (1,3 million d’euros) s’évapore en fait sous forme de « charges externes », non identifiées. Si Lutetia n’enregistre aucune performance financière, à quoi – ou à qui – sert-elle précisément ?
Copé peut chanter "Si j'étais président...Jusqu'à présent, je suis un gagne-petit ! D'accord, la spéculation, l'avocat d' affaires, les combines, ça gagne un peu ! Mais président, ça tombe comme à Gravelotte ! Et à moi le pognon !"
Un article de Mediapart.
Quand Jean-François Copé parrainait un fonds spéculatif
29 novembre 2012 | Par Mathilde Mathieu et Martine Orange ( Mediapart)
e mélange des genres n’effraye décidément pas Jean-François Copé. Déjà critiqué pour sa double casquette de député-avocat d’affaires, le président autoproclamé de l’UMP a également mis son nom au service d’un fonds spéculatif baptisé Lutetia capital, pendant une année environ, à l’époque où il dirigeait le groupe majoritaire à l’Assemblée nationale.
De fin 2009 à fin 2010, d’après nos informations, il a figuré au « comité consultatif » de cette société créée par Fabrice Seiman, son ancien conseiller diplomatique lorsqu'il était ministre du budget, devenu l’une de ses « plumes » au groupe UMP, au milieu d’un aréopage de banquiers et de patrons, tels Yannick Bolloré (Bolloré medias) ou Klaus Schwab (fondateur du Forum économique de Davos). Le métier de Lutetia : parier sur le marché des fusions-acquisitions, si possible en flairant des opérations avant qu’elles ne soient annoncées publiquement.
Jean-François Copé en novembre 2012© Reuters
Ce « comité consultatif » bénévole, à l’allure de carnet mondain, n’a jamais siégé à proprement parler, mais le site internet de Lutetia explique que ses membres sont sollicités « ponctuellement » pour livrer leur « opinion sur l’environnement macroéconomique et la stratégie de l’entreprise ». Chez Jean-François Copé, le conflit d’intérêts est patent. Pourquoi a-t-il accepté de servir ce fonds privé alors qu’il était susceptible, comme chef de file de la majorité à l’Assemblée, de détenir des informations privilégiées sur des sociétés, en particulier à capitaux publics ?
Interrogé une première fois sur le sujet en février dernier, Jean-François Copé avait nié « toute relation » avec Lutetia capital. « Si son nom apparaît, c’est un usage abusif », avait juré son conseiller presse à Mediapart (qui n'a pas rappelé cette fois-ci).
Depuis, nous nous sommes procuré des documents qui montrent que Jean-François Copé faisait très officiellement partie du « comité consultatif » de Lutetia en octobre 2009, lorsque l’entreprise a obtenu son agrément auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Sur des documents internes, son patronyme apparaît même dès la création de la société à l'été 2009. Et pour cause : d’après plusieurs témoignages, sa présence au comité devait permettre de crédibiliser, aux yeux de l’AMF, le projet de Fabrice Seiman et de son associé, trentenaires peu expérimentés (pas certains d’obtenir l’agrément).
Sans ciller, Lutetia capital affirme aujourd’hui à Mediapart que le nom de Jean-François Copé a été « mentionné par erreur dans le comité consultatif, erreur qui a été corrigée depuis deux ans ». Cette « erreur », si l’on comprend bien, aurait été « corrigée » fin 2010… à l’époque où Jean-François Copé est devenu secrétaire général de l’UMP. À l’époque, aussi, où il a renoncé à son contrat d’avocat-conseil au sein du cabinet Gide-Loyrette-Nouel, précisément pour étouffer les critiques sur ses conflits d’intérêts.
Peut-on croire ce scénario d’un Jean-François Copé enrôlé “à l’insu de son plein gré”, jusqu’à la fin de l’année 2010 ? Surtout que le député, loin d’en tenir rigueur à Fabrice Seiman, a continué de l’épauler par la suite : en février 2011, Jean-François Copé participait encore à une opération de promotion de Lutetia capital organisée devant un parterre de clients potentiels dans un salon de l’hôtel Hyatt, où il est venu discourir en « guest star ». Pendant toute cette période, le mélange des genres a été total.
Amendement favorable à Decaux
L’histoire commence précisément en mai 2009, quand Fabrice Seiman crée Lutetia grâce à l’argent de son père (homme d’affaires expatrié en Suisse), en s’associant avec un ancien de la banque Lazard. À l’époque, il travaille au service de Jean-François Copé dans les coulisses du groupe UMP, sans fonction officielle ni salaire, fournissant des notes à son mentor, ici des éléments de discours, là des réponses à une interview, l’accompagnant jusqu’aux États-Unis, lui servant de poisson-pilote dans les milieux du Cac 40. Surtout, il lui organise des déjeuners à l’Assemblée avec des patrons français ou étrangers.
Très vite, Lutetia capital réussit l’exploit d’attirer des dizaines de millions d’euros d’actifs (quelque 90 millions aujourd’hui), malgré le jeune âge de ses fondateurs, et alors même que le fonds principal de l’entreprise affiche de piètres performances – le second spécialisé sur les marchés émergents s’effondrera littéralement en 2011. Par quel miracle ? Les liens étroits tissés entre Fabrice Seiman et Jean-François Copé, au cours de déjeuners communs au Palais-Bourbon, ne seraient-ils pas une clef de compréhension ?
A l'Assemblée, à droite de J.-F. Copé: F. Seiman et son associé© (Optimum, mars 2010)
Prenons un exemple : le 3 juin 2009, dans un salon de la questure, ils sont tous les deux attablés avec Jean-Charles Decaux (JC Decaux), Patrick Ricard (Pernod-Ricard), Claude Béglé (Swisspost) ou encore Patrick Poitrinal (Unibail-Rodamco). Fabrice Seiman a également convié son associé, ainsi que François Bugeon de l’Estaing, ancien ambassadeur de France reconverti dans les affaires, président de Citigroup France, bientôt membre du « comité consultatif » de Lutetia.
Dans ce salon, où l’on reçoit en partie aux frais de l’Assemblée, les intérêts se mêlent, et parfois se fondent. Quelques jours après ce déjeuner, Claude Béglé écrit ainsi à Fabrice Seiman pour lui dire qu’il accepte de rejoindre, dans un même élan, le « Forum France-Singapour » fraîchement créé par Jean-François Copé et le « comité consultatif » de Lutetia capital.
Surtout, la société JC Decaux (numéro un de l’affichage publicitaire en Europe) peut compter plusieurs mois plus tard sur le bras droit de Jean-François Copé au sein du groupe UMP, Christian Jacob, pour faire sauter un article du projet de loi Grenelle II qui la menace directement. Dans le texte initial, deux petites lignes autorisent en effet les élus locaux, quand ils le jugent nécessaire, à prohiber toute « publicité à moins de 100 mètres des écoles maternelles ou primaires ». Pour JC Decaux, cette disposition représente une perte sèche de chiffre d’affaires.
Christian Jacob prend sur lui de rédiger un amendement de suppression, qu’il fait voter le 7 avril par la commission Développement durable qu’il préside, à la va-vite et contre l’avis du gouvernement – « Il s’agit de protéger les enfants de l’agression publicitaire », proteste pourtant le ministre présent.
Pendant ce temps-là, Jean-Charles Decaux discute avec Fabrice Seiman d’un investissement dans Lutetia capital, qui atteindra finalement, d’après nos informations, plusieurs millions d’euros. Sollicités, ni Christian Jacob ni Jean-Charles Decaux n’ont répondu à nos questions. Quant aux gérants de Lutetia, interpellés sur cette chronologie troublante, ils balayent d’un revers de manche : « Lier (notre) présence à un simple déjeuner de juin 2009 à l’Assemblée nationale avec le vote, un an après, d’un amendement technique du Grenelle de l’environnement par d’autres parlementaires n’a juste aucun sens. »
Dès le lancement de Lutetia, en tout cas, Fabrice Seiman a misé sur sa proximité avec Jean-François Copé, et son pouvoir d’influence. Dans une version provisoire de leur dossier d’agrément à l’AMF, que Mediapart s’est procurée, les fondateurs de Lutetia affichaient noir sur blanc leur intention d’utiliser les membres de leur « comité consultatif » comme des agents recruteurs : « Le comité consultatif pourrait faciliter les contacts auprès de (certaines) clientèles », écrivaient-ils, sans fard. Auprès notamment des « sociétés du secteur financier et assurantiel, public, privé et parapublic ».
« Imprudent de ma part »
Outre Jean-François Copé, d’autres membres du « comité consultatif » de Lutetia se sont retrouvés en situation de conflit d’intérêts évident, notamment Grégoire Chertok, banquier d’affaires très prisé (Rothschild & Cie), régulièrement conseil sur des opérations importantes. Pour comprendre, il suffit d’écouter l’interview accordée le 22 juin 2010 par Fabrice Seiman à BFM Business : le gérant de Lutetia a livré ce jour-là sa conviction que GDF Suez était sur le point de s’emparer d’une société britannique, International Power.
Quelques semaines plus tard, le groupe français déclenchait effectivement l’opération, préparée en secret par un banquier-conseil du nom de… Grégoire Chertok. Pour le fonds, cette opération a sans doute généré des profits considérables. Grégoire Chertok aurait-il confié quoi que ce soit à Fabrice Seiman ?
Le gérant de Lutetia répond par la négative, et rappelle que nombre d’analystes financiers avaient, comme lui, anticipé ce rachat. C’est vrai, mais la seule présence de Grégoire Chertok au « comité consultatif » de Lutetia fait naître la suspicion.
Grégoire Chertok© DR
Sollicitée par Mediapart, l’Autorité des marchés financiers refuse de dire si elle a ouvert une enquête ou non sur cet épisode, mais le sujet semble ne pas lui être inconnu. « En trois ans d’existence, Lutetia capital n'a jamais fait l'objet d'une quelconque enquête ni même de la moindre demande d’information de l’AMF », assure pour sa part le fonds.
Interrogé sur cet épisode, Grégoire Chertok annonce à Mediapart qu’il se retire du « comité consultatif » de Lutetia. « Je n’ai évidemment rien dit à Seiman au sujet d’International Power, précise le banquier, par ailleurs conseiller régional francilien (groupe UMP). D’abord parce que je ne le voyais pas, ensuite parce qu’il y a des règles de secret absolu dans notre métier et que toute fuite peut faire échouer une opération. Sans parler des risques de délit d’initiés… Mais cela a été imprudent de ma part d’accepter de figurer dans un tel fonds. Jean-François Copé n’y est plus, il a été retiré. Je vais faire de même, et demander qu’on me retire. » Peut-être Jeffrey Rosen (banque Lazard), membre du « comité consultatif » lui aussi, devrait-il se poser les mêmes questions ?
En réalité, quand on jette un œil sur les comptes de Lutetia capital, les interrogations qui viennent à l’esprit sont multiples. Si l’entreprise a produit 2,15 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011, elle n’a enregistré que 6 000 euros de résultat net. Ce ne sont pourtant pas les salaires qui pèsent lourd : Fabrice Seiman, par exemple, semble se rémunérer aux environs du Smic et se vante de n’avoir quasiment pas payé d’impôt sur le revenu en 2010 – bien qu’il vive dans un gigantesque appartement du VIIIe arrondissement de Paris.
Une grosse partie du chiffre d’affaires (1,3 million d’euros) s’évapore en fait sous forme de « charges externes », non identifiées. Si Lutetia n’enregistre aucune performance financière, à quoi – ou à qui – sert-elle précisément ?
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Droite "sans complexe" ?
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Chirac a 80 ans aujourd'hui...
... et aucune envie de se mêler de l'affaire Coppé-Fillon.
(preuve qu'il n'est pas encore complètement sénile...)
...
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Re: Droite "sans complexe" ?
Crois-tu qu'il en serait capable psychiquement ?Gerard a écrit:...
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... et aucune envie de se mêler de l'affaire Coppé-Fillon.
(preuve qu'il n'est pas encore complètement gaga..)
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Cervantes
Re: Droite "sans complexe" ?
...
Y avait son gendre ce matin sur France Inter, il a dit que Chirac suivait l'affaire, mais que ça ne faisait plus partie de ses préoccupations. "Lui quand il dit qu'il se retire de la politique, il le fait vraiment". (hin hin.. qui est visé ?) Ce serait aussi à cause de ça qu'il aurait fait sa blague sur le fait qu'il voterait Hollande : il ne se considère plus comme faisant partie de l'arène politique.
Pour le reste, effectivement, Chirac lutte contre la maladie.. sans doute que son gendre minimise ses effets.
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Y avait son gendre ce matin sur France Inter, il a dit que Chirac suivait l'affaire, mais que ça ne faisait plus partie de ses préoccupations. "Lui quand il dit qu'il se retire de la politique, il le fait vraiment". (hin hin.. qui est visé ?) Ce serait aussi à cause de ça qu'il aurait fait sa blague sur le fait qu'il voterait Hollande : il ne se considère plus comme faisant partie de l'arène politique.
Pour le reste, effectivement, Chirac lutte contre la maladie.. sans doute que son gendre minimise ses effets.
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Re: Droite "sans complexe" ?
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Beh alors ?! Y a pas eu d'épisode de la saga "Coppé-Fillon" aujourd'hui ?!
Bon alors, je vais le faire...
NOUVEAU REBONDISSEMENT :
Nicolas Sarkozy s'auto-proclame Président de l'UMP !
Coppé rejoint Marine Lepen, Fillon mange ses chaussettes rouges.
Beh alors ?! Y a pas eu d'épisode de la saga "Coppé-Fillon" aujourd'hui ?!
Bon alors, je vais le faire...
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Coppé rejoint Marine Lepen, Fillon mange ses chaussettes rouges.
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Re: Droite "sans complexe" ?
Peut etre, au point ou on en est!Jipé a écrit:Crois-tu qu'il en serait capable psychiquement ?Gerard a écrit:...
Chirac a 80 ans aujourd'hui...
... et aucune envie de se mêler de l'affaire Coppé-Fillon.
(preuve qu'il n'est pas encore complètement gaga..)
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Non mais Jipé
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Droite "sans complexe" ?
Dernières nouvelles...............!!!!!!!!
UMP : Fillon propose au camp Copé une négociation sur le nouveau vote
"François Fillon a assuré ce dimanche à Royaumont (Val-d'Oise) que ses équipes étaient «prêtes dès demain lundi à se réunir avec celles de Jean-François Copé pour réfléchir ensemble» aux conditions d'un nouveau vote.
«Et si cette solution ne convenait pas, alors il faudrait réunir sans attendre le comité des sages prévu par les statuts», a ajouté l'ancien Premier ministre, qui s'est également réjoui du fait que «plus personne ne remettrait en cause le principe d'un nouveau vote».
Une allusion aux propos du copéiste Luc Chatel, qui s'est déclaré favorable à ce processus dans le «Journal du dimanche».
Revoter au plus vite
Avant de soumettre les militants à un nouveau vote, l'ancien ministre de l'Education souhaiterait d'abord modifier les statuts du parti, ce qui pourrait prendre plusieurs mois. «Les mêmes causes produiront les mêmes effets (...) revoter Fillon-Copé dans les quinze jours, c'est l'implosion assurée», a-t-il déclaré dans le JDD. François Fillon, de son côté, semble plus pressé. «80% de nos sympathisants demandent un nouveau vote. De toutes les fédérations, les appels se font de plus en plus pressants. Alors mettons-nous au travail dès demain», a-t-il insisté en marge des Entretiens de Royaumont, où se sont réunis plusieurs politiques et intellectuels pour débattre sur l'emploi.
Il a également profité de ce rendez-vous pour évoquer l'avenir du R-UMP, le groupe parlementaire dissident qu'il a créé cette semaine en réaction à l'accession de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP. «Dès lors que nous aurons l'assurance que ce vote pourra être organisé et piloté dans des règles d'impartialité indiscutables et dans un délai raisonnable, nous mettrons fin au groupe parlementaire que j'ai créé et aux procédures qui ont été engagées», a-t-il promis.
Trouver une solution avant mardi
La proposition de François Fillon répond à l'injonction de Nicolas Sarkozy qui a donné aux deux frères ennemis jusqu'à mardi seulement pour trouver une solution à la crise de l'UMP. S'ils n'y parvenaient pas, l'ancien chef de l'Etat dirait «publiquement» qu'ils sont «disqualifiés» pour diriger le parti.
«Je n'ai pas ressenti de la part de Nicolas Sarkozy un ultimatum mais une demande pressante», a estimé le filloniste Jérôme Chartier, qui considère que François Fillon a répondu «à cette attente de rapidité pour trouver une solution» avec son discours de dimanche."
Source
Ainsi font, font, font.......
UMP : Fillon propose au camp Copé une négociation sur le nouveau vote
"François Fillon a assuré ce dimanche à Royaumont (Val-d'Oise) que ses équipes étaient «prêtes dès demain lundi à se réunir avec celles de Jean-François Copé pour réfléchir ensemble» aux conditions d'un nouveau vote.
«Et si cette solution ne convenait pas, alors il faudrait réunir sans attendre le comité des sages prévu par les statuts», a ajouté l'ancien Premier ministre, qui s'est également réjoui du fait que «plus personne ne remettrait en cause le principe d'un nouveau vote».
Une allusion aux propos du copéiste Luc Chatel, qui s'est déclaré favorable à ce processus dans le «Journal du dimanche».
Revoter au plus vite
Avant de soumettre les militants à un nouveau vote, l'ancien ministre de l'Education souhaiterait d'abord modifier les statuts du parti, ce qui pourrait prendre plusieurs mois. «Les mêmes causes produiront les mêmes effets (...) revoter Fillon-Copé dans les quinze jours, c'est l'implosion assurée», a-t-il déclaré dans le JDD. François Fillon, de son côté, semble plus pressé. «80% de nos sympathisants demandent un nouveau vote. De toutes les fédérations, les appels se font de plus en plus pressants. Alors mettons-nous au travail dès demain», a-t-il insisté en marge des Entretiens de Royaumont, où se sont réunis plusieurs politiques et intellectuels pour débattre sur l'emploi.
Il a également profité de ce rendez-vous pour évoquer l'avenir du R-UMP, le groupe parlementaire dissident qu'il a créé cette semaine en réaction à l'accession de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP. «Dès lors que nous aurons l'assurance que ce vote pourra être organisé et piloté dans des règles d'impartialité indiscutables et dans un délai raisonnable, nous mettrons fin au groupe parlementaire que j'ai créé et aux procédures qui ont été engagées», a-t-il promis.
Trouver une solution avant mardi
La proposition de François Fillon répond à l'injonction de Nicolas Sarkozy qui a donné aux deux frères ennemis jusqu'à mardi seulement pour trouver une solution à la crise de l'UMP. S'ils n'y parvenaient pas, l'ancien chef de l'Etat dirait «publiquement» qu'ils sont «disqualifiés» pour diriger le parti.
«Je n'ai pas ressenti de la part de Nicolas Sarkozy un ultimatum mais une demande pressante», a estimé le filloniste Jérôme Chartier, qui considère que François Fillon a répondu «à cette attente de rapidité pour trouver une solution» avec son discours de dimanche."
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