Valeur sémantique des noms bibliques
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Bonjour Tromkem
Avant de partir dans un débat - dans la bonne rubrique, espérons ! - a propos de la distinction védique entre les 'natures' des âmes jivamukta et nitya-baddhas, infirmant en apparence votre propos / ainsi que sur la primeur des connaissances métaphysiques - je vous invite a développer le passage cité, sur l'hindouisme.
Pour celui qiu manque de foi, qui ne peut concevoir que la métaphysique de dieu est plus humaine
qu'on veut le croire, que dieu est passioné, aimant, actif, mouvant… en somme Libre,
Pour un tel homme donc, son manque de foi pour aimer un tel dieu
le conduit innévitablement à tuer sa volonté, à être mort, à ne plus être particulier,
à ne plus être unique, c'est-à-dire à ne plus être l'image de Dieu.
Ainsi aussi pensaient les Grecs.
L'hindouisme est de la philosphie grecque assaisonée de mysticisme.
Avant de partir dans un débat - dans la bonne rubrique, espérons ! - a propos de la distinction védique entre les 'natures' des âmes jivamukta et nitya-baddhas, infirmant en apparence votre propos / ainsi que sur la primeur des connaissances métaphysiques - je vous invite a développer le passage cité, sur l'hindouisme.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
De quel passage sur l'hindouisme parlez-vous Radha ? Je n'en ai pas cité.
Voulez-vous parler de mon affirmation :
« L'hindouisme est de la philosphie grecque assaisonée de mysticisme. »
Si vous désirez que je développe cette idée, je vous suggère de vous rendre sur mon post
dans le forum suivant, à cette adresse :
https://www.forum-metaphysique.com/psychologie-f28/libre-t5179-20.htm
Pour être clair je l'ai nommé « La liberté, les grecs et l'hindouisme. »
Je pense que vous trouverez quelques pensées vous permettant de questionner avec plus de précisions ce que vous vouliez dire.
Soit dit en passant, si vous parlez sanskrit et moi hébreu, on va pas s'en sortir (sauf traduction).
Je m'efforce d'être simple sans être simpliste.
Ça facilite un débat au clavier. …/
Voulez-vous parler de mon affirmation :
« L'hindouisme est de la philosphie grecque assaisonée de mysticisme. »
Si vous désirez que je développe cette idée, je vous suggère de vous rendre sur mon post
dans le forum suivant, à cette adresse :
https://www.forum-metaphysique.com/psychologie-f28/libre-t5179-20.htm
Pour être clair je l'ai nommé « La liberté, les grecs et l'hindouisme. »
Je pense que vous trouverez quelques pensées vous permettant de questionner avec plus de précisions ce que vous vouliez dire.
Soit dit en passant, si vous parlez sanskrit et moi hébreu, on va pas s'en sortir (sauf traduction).
Je m'efforce d'être simple sans être simpliste.
Ça facilite un débat au clavier. …/
_tromken- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 296
Date d'inscription : 29/04/2010
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Bonjour tromken.
L’ombre est l’ombre de la Lumière et en tant que telle est tout autant divine que la Lumière, seulement en négatif de celle-ci.
A partir de ce modèle reconnaître Dieu ou ne pas le reconnaître sont tout également possible et se propose comme alternative (+/-) au questionnement métaphysique de l’Homme.
Reconnaître Dieu n’est pas une option mais une réflexion et sans alternative pas de réflexion et si Dieu ne pouvait pas ne pas être il ne pourrait pas d’avantage être en Vérité, c’est toute la différence entre la croyance religieuse et la Pensée. Aussi l’Ombre pour moi n’est pas négative au sens moral mais en tant que polarité duelle ET complémentaire. N’oublions jamais que notre condition est dualitaire. Comme tout est double et symétrique dans notre constitution physique, le Temple se bâtit sur 2 colonnes sans lesquelles point d’unité au Fronton.
Je ne suis pas un adepte de la voie droite et desséchée à œillères, mais de la progression sinueuse tel le Caducée et satisfais son petit homme pour mieux assurer son grand possible : "les pieds sur terre la tête dans les étoiles" selon la formule de Jean.
SVP ne m’interprétez pas selon votre hauteur, je suis un fervent laïque et pense Dieu tout naturellement sans aucune religiosité ni même anti religiosité bien que la Pensée puisse aussi être critique.
Bien à vous.
Tiens tiens, je refuse çà moi ?Cette Lumière de part Dieu est que nous soyons à son Image, son Ombre serait de s’y refuser. »
D'où tirez-vous que, dans cette relativité, notre lumière soit divine
tout en refusant que l'ombre l'ombre le soit ?
L’ombre est l’ombre de la Lumière et en tant que telle est tout autant divine que la Lumière, seulement en négatif de celle-ci.
A partir de ce modèle reconnaître Dieu ou ne pas le reconnaître sont tout également possible et se propose comme alternative (+/-) au questionnement métaphysique de l’Homme.
Reconnaître Dieu n’est pas une option mais une réflexion et sans alternative pas de réflexion et si Dieu ne pouvait pas ne pas être il ne pourrait pas d’avantage être en Vérité, c’est toute la différence entre la croyance religieuse et la Pensée. Aussi l’Ombre pour moi n’est pas négative au sens moral mais en tant que polarité duelle ET complémentaire. N’oublions jamais que notre condition est dualitaire. Comme tout est double et symétrique dans notre constitution physique, le Temple se bâtit sur 2 colonnes sans lesquelles point d’unité au Fronton.
Je ne suis pas un adepte de la voie droite et desséchée à œillères, mais de la progression sinueuse tel le Caducée et satisfais son petit homme pour mieux assurer son grand possible : "les pieds sur terre la tête dans les étoiles" selon la formule de Jean.
SVP ne m’interprétez pas selon votre hauteur, je suis un fervent laïque et pense Dieu tout naturellement sans aucune religiosité ni même anti religiosité bien que la Pensée puisse aussi être critique.
Bien à vous.
Leleu- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 16/12/2008
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
étant donnée l'absence de voyelles en Hebreu, on peut lire "bara-" ou "bere" en fonction du contexte .Dans un cas, on comprend que la création comprit six étapes , dans un autre, il faut comprendre , non "au commencement" mais "dans le principe" .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Identité métaphysique : ailleurs
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Il n'est pas certain qu'il y ait absence de voyelles au départ, mais plutôt, comme le dit Olivet, le fait que les hébreux aient perdu l'usage de leur langue après l'Égypte. C'était un peuple bien loin d'être les penseurs d'aujoud'hui. Olivet propose même quels signes seraient ces voyelles…
Bref, quoi qu'il en soiet, le aleph est bien vocalisé (de connaissance admise par tous les juifs) afin d'être lu par tous en tant que « be ».
Or, cela nous conduit non plus à dire « au commencement » mais à y rajouter une préposition.
C'est totalement absurde, et pourtant, le principe est là :
« Au commencement de »
Mais de quoi ?
Si vous voulez chercher, ne vous gênez, je l'ai fait durant des années et il s'avère que les choses sont aussi simples que profondes. Passionantes.
bien à vous
Bref, quoi qu'il en soiet, le aleph est bien vocalisé (de connaissance admise par tous les juifs) afin d'être lu par tous en tant que « be ».
Or, cela nous conduit non plus à dire « au commencement » mais à y rajouter une préposition.
C'est totalement absurde, et pourtant, le principe est là :
« Au commencement de »
Mais de quoi ?
Si vous voulez chercher, ne vous gênez, je l'ai fait durant des années et il s'avère que les choses sont aussi simples que profondes. Passionantes.
bien à vous
_tromken- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 296
Date d'inscription : 29/04/2010
Cher Leleu
L’ombre est l’ombre de la Lumière et en tant que telle est tout autant divine que la Lumière, seulement en négatif de celle-ci. etc.
Ça ne change rien au raisonnement, ça n’apporte rien.
En ce cas, votre raisonnement est d’une banalité déconcertante.
Il est même bien pire : la mort est dieu, la vie est dieu, dites-vous.
Dans les délires mystique d’un satan versus dieu,
maladroitement, certes, les religieux laissent au moins à dieu la prérogative de la vie.
Bien sûr, il pédalent ensuite quand il s’agit de justifier ce mal… (c’est une autre histoire)
Ainsi, vous basculez dans la rengaine historique : Le trône de Dieu, c’est la raison.
Voilà ce que vous venez de dire.
Or, cette proposition est le fondement, l’essence de l’esprit religieux.
Et toute la société, toute l’histoire sont bâties dessus, ou plutôt à ses pieds.
Le fait de relever d’abord la nature de la raison, à savoir l’alternative,
cela n’est absolument pas neuf, mais ancien au possible.
Vous insistez sur ce jeux continuel du «ou bien» la ligne droite de droite,
«ou bien» la ligne droite de gauche,
puis vous refusez de rejoindre définitivement l’une ou l’autre.
Je suis d’accord sur cette évidence lorsque vous parlez
des «adeptes de la voie droite et desséchée à œillères»…
Mais le fait, disais-je d’embrasser la raison ainsi ne change rien concernant votre réalité :
Vous partagez avec les desséchés la même vérité dernière, la Raison.
Seule votre rencontre avec elle diffère d’eux.
En quoi diffère-t-elle ?
Par le fait que, plus rusé, vous reprenez la vieille posture d’Aristote : Le Juste Milieu.
Cela, afin de ne pas être accusé d’être un desséché à œillères (je comprends).
Certes, vous ne l’êtes pas, mais en choisissant d’imiter le paradoxe
par l’alternative, laquelle alternative est finalement toujours Encadrée entre les limites de la Raison,
vous optez alors pour la sécurité.
Nombre de religieux adoptent cette attitude, souvent par les leçons de l’Histoire,
et la bible appelle cela la Tiédeur.
Je dirais même que le religieux desséché, dont l’intégrisme est latent, c’est vrai,
celui-là prend finalement plus de risques en sortant du Juste milieu.
En rejoignant les extrêmes, il est à la frontière, proche de l’abîme,
il est là où le paradoxe, que hait la raison, risque de lui murmurer quelques absurdités.
Quittera-t-il l’alternative pour le paradoxe ?
De plus, si vous aviez eu un peu plus de perspicacité vous auriez au moins
repris la pensée de Spinoza :
« Car l’entendement et la volonté qui constitueraient l’essence de Dieu, devraient différer de toute l’étendue du ciel de notre entendement et de notre volonté et ne pourraient convenir avec eux que par le nom, c’est-à-dire comme conviennent entre eux le chien, signe céleste, et le chien, animal aboyant. »
Ethique Part I - 17, Scholie.
Ainsi donc, il est faux de dire comme vous que Dieu est une réflexion
et que sans alternative pas de réflexion.
Cette vieille rengaine grec, scolastique, religieuse, politique… et j’en passe, c’est cela notre malheur.
Impossible de détrôner la raison, dieu même y est soumis !
Il est un mort et il est un vivant. On ne peut être certain que dans un élan
de folie il ne va pas finalement vos clouer après vous avoir donné le baiser.
Pourquoi n’existerait-il pas, comme le lance Chestov, une autre dimension de la pensée ?
Là où le paradoxe ne cesse de tirer la langue à la raison limitée et logique, et de lui dire :
« Ici tu ne peux me rejoindre, c’est le monde adogmatique, irréligieux
et pour toi de l’anarchie. Là, aucune vérité, droite, gauche ou équilibrée
dans un juste milieu n’a la prérogative de la Justice.
Ta pensée raisonnable est encore plus distincte de la mienne qu’un chien, signe céleste,
peut l’être du chien, animal aboyant.
Tu ne peux me connaître, il te faut abandonner tes limites et leurs alternatives trompeuses. »
•••
Bien sûr, le bigots asiatiques des védas ont accepté cette idée,
tout comme Platon d’ailleurs avec son système des idées,
mais cependant, ils n’arrivent pas à conserver leur volonté particulière là-bas.
Rejoindre un « au-delà de la dualité » les oblige à s’amputer les ailes,
à renier leur volonté, leur liberté, et toute possibilité de s’incarner,
de faire vivre leurs désirs dans une réalité unique, la leur, et extérieure.
Avec eux, nous sommes au comble de la peur, la peur de cette horrible liberté !
La peur de perde de vue la Raison.
Et surtout, nous avons là l’impossibilité pour eux de croire en la puissance infinie de la liberté.
Le pire dans tout cela, c’est qu’ils osent parler d’Amour !
L’amour a pour condition la liberté absolue, sans elle, l’amour fuit,
comme Carmen, et quant l’amour vient, il reprend son refrain :
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime !
Mais si je t'aime, prends garde à toi !
Prends garde à quoi ? « Je vais te demander d’assumer ta liberté au-delà des raisons.
Sinon l’amour entre nous sera impossible, je fuirai comme l’oiseau. »
Et pourtant ils refusent la liberté.
Puis, par un sortilège ils font croire à tous que l’amour est là,
alors que cette amour est en vérité la félicité d’une fausse sécurité,
celle de la pierre tombale.
Ces gens-là ont atteint un tel point d’équlibre qu’ils ont découvert
l’absolue perfection du Juste milieu !
Telle est le fruit de leur recherche : ils ont découvert l'essence du mort-vivant.
Aussi pensent-ils que dieu est immuable, impassible comme une pierre,
un vivant-mort, ou plutôt un vivant qui vit sa mort : une Tombe.
Ils appellent cela la plénitude de la félicité : c’est à se taper le cul dans une bassine !
••••
Tout comme vous, je suis un fervent laïque.
Dans ce monde de la matière, la laïcité est la seule alternative,
c’est le juste milieu précisément, et ici sa valeur est réelle (dans le monde charnel).
Le domaine publique et la vie personnelle ne doivent pas entrée en symbiose avec excès.
On impose pas au général sa vérité intime, on a liberté de l’exprimer, c’est tout !
Et le domaine publique ne doit pas imposer une vérité intime pour tous.
Aussi, le juste milieu a valeur dans le monde de la chair et du sang,
Mais, lorsqu'il s'agit de la Vérité dernière, faut-il, disait Paul
« consulter la chair et le sang ? » — Certes non !
Dans le monde métaphysique (meta), le juste milieu n’a rien
de plus valeureux que ses extrêmes, il est leur unification, la tentative de s'Arrêter,
de ne plus sortir, de ne plus Exister.
Le bien n’est pas dieu, le mal n’est pas dieu, le juste milieu n’est pas dieu.
Il faut chercher au-delà me semble-t-il. …/
_tromken- Affranchi des Paradoxes
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Rectification pour Jo.
Non pas le aleph mais le « beth » bien sûr
en parlant de la vocalisation.
Vos aviez rectifié de vous-même cette étourderie de ma part.
Non pas le aleph mais le « beth » bien sûr
en parlant de la vocalisation.
Vos aviez rectifié de vous-même cette étourderie de ma part.
_tromken- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 29/04/2010
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Et bien dite donc pas grand monde ne semble avoir grâce à vos yeux fiévreux semble-t-il.
Aristote, Platon la Scolastique, les Védas, la Raison…
Ah si ! les parpaillots peut-être, du 7ème jour ?
Aristote, Platon la Scolastique, les Védas, la Raison…
Ah si ! les parpaillots peut-être, du 7ème jour ?
Leleu- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 16/12/2008
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Si, vous, vous avez grâce à mes yeux, pour reprendre votre terme…
Et je vous trouve même fort sympathique, très sincèrement.
Je n'ai cependant aucune charité pour les idées.
bien à vous,
Et je vous trouve même fort sympathique, très sincèrement.
Je n'ai cependant aucune charité pour les idées.
bien à vous,
_tromken- Affranchi des Paradoxes
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
pour ma part, j'ai décroché depuis un bon moment des énormes réponses du sieur Tromken
Erreur, peut-être: c'est toujours intéressant de lire des arguments contradictoires, d'envisager un autre point de vue. Mais ce qui me rebute, c'est le ton agressif et le dénigrement trop systématique, la mauvaise interprétation de certains principes (par exemple empruntés aux orientaux), sur lesquels je suis tombée par hasard ... La flemme de tout lire pour faire le tri...
Erreur, peut-être: c'est toujours intéressant de lire des arguments contradictoires, d'envisager un autre point de vue. Mais ce qui me rebute, c'est le ton agressif et le dénigrement trop systématique, la mauvaise interprétation de certains principes (par exemple empruntés aux orientaux), sur lesquels je suis tombée par hasard ... La flemme de tout lire pour faire le tri...
Invité- Invité
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Etrange tres etrange ce type de propos , de semantique , d'expression, une secte peut etre , la Kabbale , les vedas , tout est melangé pour faire croire à une science !!!!
tres tres particulier, il y a peut etre lieu de voir un psy qui sait ?
amicalement
tres tres particulier, il y a peut etre lieu de voir un psy qui sait ?
amicalement
dan 26- Le Découvreur de l'Etrange
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Un peu compliqué, tout ça ! La seule chose que je retiens et qui pourrait me convenir : "Le bien n’est pas dieu, le mal n’est pas dieu, le juste milieu n’est pas dieu. Il faut chercher au-delà me semble-t-il."
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
rien ne saurait être dieu sans perdre ce nom ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Pour ce qui est du soi-disant « ton agressif et le dénigrement », il est vrai qu'il existe des forums, je ne sais pas Auchan ou la Nouvelle Star par exemple, où les gens peuvent exprimer leurs « opinions ».
Il me semble qu'ici on échange des Idées.
Or, de quel droit les idées peuvent-elles exiger de nous d'être condescendants avec elles ?
Ne leur suffit-elle pas de vouloir régner sur notre vie, de nous tracer un chemin.
Il est vrai que bon nombre de gens confondent Idées et Opinions.
Mais lorsqu'on a des idées, il faut les assumer, c'est-à-dire assumer la contradiction, il faut doc s'habiller avant d'oser les confronter à des vis-à-vis, sinon on risque de confondre sa peau avec ce qui n'est qu'une idée.
Maintenant, les coups bas, les arguments contre la personne, je ne les utilise pas. C'est une attitude ignoble.
D'ailleurs, pour nous, le vis-à-vis, la contradiction, c'est la meilleure des choses, car le fer aiguise le fer.
Je lis pour 50% d'auteurs qui me contredisent. Bien sûr, le religieux en général fuient les contradictions, je ne sais pas s'ils sont vraiment si rassurés par ce qu'ils revendiquent comme vérité dernière, car, si c'était le cas, en quoi la contradiction pourrait-elle bien les déranger autant ?
•••
Quant à la difficulté du propos, il me semble que ce réflexe, que je comprends, est plutôt dû au fait qu'on nous a lavé le cerveau dès l'école avec une forme et un schéma de pensées logiques.
Aussi, dès qu'on l'on va vers le paradoxe, vers une pensée qui ne s'embarrasse pas d'être logique, le réflexe est automatique, on y voit une complexité.
Kierkegaard affirmait la chose suivante :
« C'est le grand défaut de tout ce qui est humain qu'on ne puisse atteindre l'objet de son désir que par son contraire. Je ne parlerai pas ici des multiples divergences de caractères ui donnent fort à faire aux psychologues (le mélancolique a plus qu'un autre le ses de l'humour, le fastueux celui de l'idylle, le libertin, un sens moral aigu et le sceptique a souvent le plus de sens religieux), mais uniquement rappeler que seul le péché nous fait entrevoir le salut. »
Bien sûr, la pensée dogmatique, innée à chacun de nous et dans laquelle nous sommes moulés dès notre plus jeune âge, cette pensée n'admet pas cela.
Pourtant, tout le Nouveau Testament est bâti ainsi, bien que ces messieurs théologiens aient réussi à ensorceler les paraboles pour les rendre logiques.
Il suffit de relire celle qui est la plus connue, celle du fils prodigue. C'est le méchant, le pécheur, l'immonde, qui, aux yeux du Christ va voir la porte s'ouvrir.
Le frère aîné, symbole du dogmatique, ce frère qui était sage, prudent et qui resta bosser bien obéissant chez le père, c'est lui qui finit par avoir des envies de meurtres contre son frère et même son père. Une telle contradiction lui paraissait si intolérable, qu'après le réflexe psychologique vient le réflexe logique : la violence réelle… Les plus fiers essayent cependant avant cela de conduire l'autre vers la rééducation, dans un camp de rééducation, vers leur propre psy.
…/
Il me semble qu'ici on échange des Idées.
Or, de quel droit les idées peuvent-elles exiger de nous d'être condescendants avec elles ?
Ne leur suffit-elle pas de vouloir régner sur notre vie, de nous tracer un chemin.
Il est vrai que bon nombre de gens confondent Idées et Opinions.
Mais lorsqu'on a des idées, il faut les assumer, c'est-à-dire assumer la contradiction, il faut doc s'habiller avant d'oser les confronter à des vis-à-vis, sinon on risque de confondre sa peau avec ce qui n'est qu'une idée.
Maintenant, les coups bas, les arguments contre la personne, je ne les utilise pas. C'est une attitude ignoble.
D'ailleurs, pour nous, le vis-à-vis, la contradiction, c'est la meilleure des choses, car le fer aiguise le fer.
Je lis pour 50% d'auteurs qui me contredisent. Bien sûr, le religieux en général fuient les contradictions, je ne sais pas s'ils sont vraiment si rassurés par ce qu'ils revendiquent comme vérité dernière, car, si c'était le cas, en quoi la contradiction pourrait-elle bien les déranger autant ?
•••
Quant à la difficulté du propos, il me semble que ce réflexe, que je comprends, est plutôt dû au fait qu'on nous a lavé le cerveau dès l'école avec une forme et un schéma de pensées logiques.
Aussi, dès qu'on l'on va vers le paradoxe, vers une pensée qui ne s'embarrasse pas d'être logique, le réflexe est automatique, on y voit une complexité.
Kierkegaard affirmait la chose suivante :
« C'est le grand défaut de tout ce qui est humain qu'on ne puisse atteindre l'objet de son désir que par son contraire. Je ne parlerai pas ici des multiples divergences de caractères ui donnent fort à faire aux psychologues (le mélancolique a plus qu'un autre le ses de l'humour, le fastueux celui de l'idylle, le libertin, un sens moral aigu et le sceptique a souvent le plus de sens religieux), mais uniquement rappeler que seul le péché nous fait entrevoir le salut. »
Bien sûr, la pensée dogmatique, innée à chacun de nous et dans laquelle nous sommes moulés dès notre plus jeune âge, cette pensée n'admet pas cela.
Pourtant, tout le Nouveau Testament est bâti ainsi, bien que ces messieurs théologiens aient réussi à ensorceler les paraboles pour les rendre logiques.
Il suffit de relire celle qui est la plus connue, celle du fils prodigue. C'est le méchant, le pécheur, l'immonde, qui, aux yeux du Christ va voir la porte s'ouvrir.
Le frère aîné, symbole du dogmatique, ce frère qui était sage, prudent et qui resta bosser bien obéissant chez le père, c'est lui qui finit par avoir des envies de meurtres contre son frère et même son père. Une telle contradiction lui paraissait si intolérable, qu'après le réflexe psychologique vient le réflexe logique : la violence réelle… Les plus fiers essayent cependant avant cela de conduire l'autre vers la rééducation, dans un camp de rééducation, vers leur propre psy.
…/
_tromken- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 29/04/2010
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Ce qui fait la richesse de ce forum, c' est la "foultitude " ( pas la bravitude" de mon amie Ségolène..) des idées et opinions diverses qui y sont exprimées . Il faut laisser l' effet se faire, sans y apporter aucune entrave . Et c' est parfois des idées à priori les plus farfelues que jaillit la vérité . Et mon principe de base est le suivant: nous sommes tous d' une ignorance crasse devant le mystère de la Réalité...
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
tov… Plutôt dans le vrai qu'autre chose, je dirai…
Seuls ceux qui s'arrêtent de chercher ne connaissent pas cette ignorance crasse, cette inquiétude, ce déséquilibre, somme toute passionnant… n'est-ce pas ?
Car, l'effleurer à de rares instants (ce mystère), c'est quelque chose !
Seuls ceux qui s'arrêtent de chercher ne connaissent pas cette ignorance crasse, cette inquiétude, ce déséquilibre, somme toute passionnant… n'est-ce pas ?
Car, l'effleurer à de rares instants (ce mystère), c'est quelque chose !
_tromken- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 296
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
tov/ra l'accompli et le pas-encore- accompli : c'est autre chose que le bien et le mal ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
c'était là une manière de dire Ok…
_tromken- Affranchi des Paradoxes
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Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Ne pas voir de but au-delà de cette existence est l'état de l'homme prudent, sans illusion, c'est l'homme qui fantasme un but (puisqu'il ne le voit pas non plus, sinon en imagination) qui se dit éclairé, aussi dit-il que le but existe au-delà et comme il est impossible de démontrer le contraire, il sauve l'univers du néant et se rassure à bon compte. Que le but soit ou non une fin définitive, ceux qui "décident de croire à ce qu'ils voient" n'ont pas l'intention de soumettre leur destin à une question objectivement indécidable, trouvent qu'il y a plus important, plus urgent, sans vouloir moraliser le monde, ils souhaitent néanmoins ne pas voir la morale dépendre de la métaphysique, et, sans sacrifier le certain à l'incertain, a un dieu , un au-delà seulement possibles, voient en, Montaigne ou Brassens ceux qui en matière d'éthique ont su dire l'essentiel et en Jésus ce que Spinoza Appelle "l'esprit du Christ", que la justice et la charité sont toute la loi, qu'il n'est d'autre sagesse que d'aimer, ni d'autre vertu pour un esprit libre que de "bien faire et se sentir en joie".Tromken a écrit:Effectivement, devant l'absence apparente de but, les uns décident de croire à ce qu'ils voient. C'est-à-dire que le fait de ne pas voir de but au-delà de cette existence est pour eux l'état d'homme éclairé. Aussi disent-ils que le but n'existe pas au-delà puisqu'il est impossible de le démontrer. En ce cas, pourquoi moralisent-ils le monde ? Si le but est une Fin définitive, c'est que tout est absurde. Il faut donc manger, boire et puiser le maximul du suc de la vie tant qu'il est possible, sans se soucier de sa conscience puisque après, il n'y a rien, il n'y a pas de compte à rendre.
Pour ceux dont le but est une fin définitive, tout n'est pas absurde, il leur reste qu' "il n’est rien si beau et légitime que de faire bien l’homme, et dûment. " et que comme dit Jo, le royaume de Dieu , c'est ici et maintenant . Post mortem...: va savoir ?"
Ah bon? et quelle différence y a t-il entre une eschatologie post-mortem et une eschatologie de l'au-delà? quand on lit ce qui suitEt puis il y a ceux qui sont persuadés d'un but au-delà. Ils se mettent à le chercher. Et là toute la panoplie des religions et autres métaphysiques se dressent. Et bien d'autre concepts encore, etc.
Mais toi qui fais parti de cette dernière catégorie, tu dis « qu'on ne connaît pas le but, et que c'est peut-être fait exprès ». Cela suggère donc qu'une personne nous cache une réalité au-delà, que cette personne nous trompe
ce n'est pas vraiment ce que j'appelle "ignorer le concept"Cette autre eschatologie n'est pas post-mortem, mais « au-delà » de ce concept, l'ignorant même tant sa victoire est frappante.
Pourquoi le divin nous tromperait-il ?
Probablement que s'il dévoilait ce qui est disponible au-delà, tous s'y jetteraient. Même les premiers qui ne croyaient pas. Or, ceux-ci s'y jetteraient hypocritement, c'est-à-dire, parce que la raison justifierait leur acte. Ils ne s'y rendraient pas comme des êtres qui aiment ce nouveau but, non comme des « aimants-dieu » je dirais, mais comme des intéressés. On se retrouverait alors dans l'au-delà avec une masse de gros Ego, non pas avec des êtres vivants.
Jo parle peut-être de ce que certains philosophes, qui aiment flirter avec le langage religieux, appellent la transcendance dans l'immanence (Jo?). Dans ce cas, il ne s'agit pas de la vie au sens large mais de ce qui est le plus intime de nous même, l'expérience du "sacré" au sens moral du terme, qui nous porte parfois à nous transcender.Tromken a écrit:Si la transcendance de la vie n'attend par la mort pour apparaître, dites-moi donc :Jo a écrit:je ne veux rien fonder du tout : je considère que je vis dans une continuité où la transcendance n'attend pas la mort pour apparaitre, où les morts sont encore là, parceque mourir, c'est juste changer d'état .
En quoi donc la vie trouve-t-elle un avantage à la mort, puisque vous venez d'affirmer qu'elle n'a pas besoin d'elle pour se réaliser ?
Ce n'est pas faire l'autruche de penser la conscience de Dieu comme la conscience de soi de l'homme, et la connaissance de Dieu, comme la connaissance de soi de l'homme . Si le mystère est inconnaissable, qu'est-ce qui nous permet de penser qu'il est Dieu, ou que l'au-delà est divin? Une psyché éclairée aime autant s'en passer.Prétendre comme Jo que « pour moi, le royaume de Dieu , c'est ici et maintenant » dénote tout à fait de cette caractéristique de l'homme devenu autruche et mettant sa tête dans le sable.
S'ennuyant, elle joue avec un mysticisme, qui n'est, comme l'a bien exprimé Leleu « une psyché éclairée qui ne dépasse pas l'homme », et je rajoute, qui ne dépasse pas l'animal intelligent.
Pour tout le reste, je note une fois de plus avec un même amusement que l'animal intelligent s'imaginant en ligne directe avec l'au-delà et croyant ainsi se dépasser nous débite les chimères qu'il a enfantées et essaie de prouver l'incroyable en faisant appel à l'inintelligible, et comme toujours dans ces cas là, c'est "l'obscure clarté" des métaphysiques qui se déploie et nous tombe dessus.
Athéna- Maître du Temps
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Localisation : Hennuyère
Identité métaphysique : Libre penseuse
Humeur : Fouineuse
Date d'inscription : 20/03/2010
Au cerveau d'Athéna
••• À priori Athéna, vous m’avez déjà fait entrer dans une catégorie où je ne suis pas.
Si vous m’aviez lu plus attentivement vous auriez remarqué que le propos
de Gide que vous reprenez me convient fort bien :
« Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent. »
Connaître la vérité c’est la chercher, non la connaître comme un « soi »,
un présent accompli, donc fixe.
Car la vérité est toujours en devenir sinon elle n’est qu’une théorie,
c’est-à-dire une spéculation.
D’où le « Je serai ce que je serai », faisant référence,
non à un présent en soi parvenu à la béatitude, et qui s’y arrête,
mais à une volonté libre allant vers ce qu’elle sera.
Je vois aussi que vous avez fait rentrer le christ dans une catégorie où il n’est pas,
car je ne vois nulle part une éthique du christ dans sa bouche telle
que vous la reformulez à votre manière.
Je ne vois nulle part qu’il ait dit qu’aimer est juste et un bienfait dans la joie.
Il disait précisément le contraire. Aimer est injuste et n’a rien à voir avec
une bonne action. De plus, aimer n’est pas une œuvre joyeuse et naïve ici-bas,
mais une véritable mise à mort des limites
qui lui commandent comment il faut aimer : sans scandaliser.
••• Lisant votre propos, je retrouve ce fameux Juste milieu d’Aristote.
Une forme de lâcheté que Camus revendique dans son Sisyphe :
Camus, ayant vu l’absurde, ne consent pas à l’appeler Dieu.
Il ne consent pas comme Kierkegaard à dire :
« Que serait donc la vie si cet absurde, ce vide sans fond caché
sous les choses ne peut être comblé par rien. »
Aussi, Camus répond-il :
« Chercher ce qui est vrai n’est pas chercher ce qui est souhaitable »
Puis :
« Si pour échapper à la question angoissée : Que serait donc la vie ?
il faut comme l’âne se nourrir des roses de l’illusion,
plutôt que de se résigner au mensonge, l’esprit absurde préfère adopter
sans trembler la réponse de Kierkegaard : « Le désespoir. »
Camus ne refusa pas la logique de ce raisonnement d’ailleurs,
puisqu’il posa la question qui l’y oblige dès le départ :
« Il n’y a qu’un problème métaphysique vraiment sérieux : c’est le suicide »
Tout l’effort de son ouvrage sera d’accepter l’absurde tout en refusant le suicide.
Il le trouvera par le Juste milieu… le beurre et l’argent du beurre.
C’est-à-dire, qu’à l’instar de votre propos, l’audacieux vit son audace
dans la seule mesure où il peut la démontrer.
Là n’est pas l’audace mais s’engager lorsque la sécurité est certaine.
Camus fait la même comparaison que vous en comparant la foi, l’illusion et l’âne.
D’une part, la foi et l’illusion sont deux choses distinctes.
C’est la croyance qu’il faut lier à l’illusion, là, je suis d’accord !
Quant à l’âne, il est fort raisonnable, aussi ressemble-t-il plus à la logique
que revendique Camus. L’âne ne cueille jamais que des roses qu’il puisse
démontrer, toucher, prouver. L’âne est prudent et sage.
D’ailleurs, c’est le propre de l’animal que d’être raisonnable,
de vivre selon les règles de la nature.
Ainsi faites-vous le procès de l’impossibilité de démontrer
ce que la foi embrasse… pour ensuite valoriser l’éthique du juste milieu.
Car précisément le juste milieu peut être démontré dites-vous.
Nul ne vous demande de démontrer ce qui tombe sous le sens,
mais on vous demande d’être logique avec vous-même ;
c’est-à-dire de démontrer ce en quoi vous croyez, à savoir :
Qu’aucune réalité ne peut exister si elle n’est pas soumise
à la justification des preuves.
Cela, vous ne le pouvez. Nul ne le peut.
Pourquoi reprocher à l’homme de foi ce que vous-même n’êtes pas
en mesure de faire ?
Vous tenez pourtant comme supérieur la logique des évidences,
puisque vous fondez votre vie sur elle.
Comment est-il possible que cette logique soit prise ici en défaut
alors qu’elle se prétend supérieure ?
Dire que toute réalité au-delà est indémontrable n’est pas une manière
de fuir le vis-à-vis et la contradiction.
La lâcheté est plutôt de croire en un au-delà puis de tendre tous ses efforts
pour le ramener dans les concepts de la preuve démontrée.
C’est-à-dire de faire rentrer en quelque sorte l’infini dans le fini.
Cela s’appelle faire illusion.
Cela consiste à faire de l’au-delà une continuité de la réalité ici-bas,
c’est-à-dire une suite de la mort, en faire du post-mortem.
Ici rentre le principe des réincarnations comme son plus fidèle illusionniste.
La foi par contre, accepte l’au-delà comme ne pouvant qu’effleurer
notre réalité. Aussi, cette autre réalité ne peut-elle parler d’elle
avec le langage logique qui ne la justifie pas, dont elle ne reconnaît
pas l’autorité et l’autocratie.
Elle s’exprime donc en parabole.
Étant fondée sur ce qui ne se justifie pas par les preuves,
mais sur la liberté de l’individu, de l’un, elle assume jusqu’au bout ce qu’elle est.
Aussi ne rend-elle pas compte d’elle selon les limites imposées
par nos jeux de causes et conséquences.
On dira que la tangente touche le cercle mais n’y pénètre jamais.
La tangente appelle à prendre la tangente : sortir.
Croyez-vous que cette situation de l’homme de foi soit confortable ?
Il n’a nul lieu où reposer sa tête disait le christ.
Pour les tenants du juste milieu et de leurs évidences démontrables,
il n’est qu’un croyant.
Pour les croyants qui s’illusionnent de miracles,
il n’est pas assez croyant.
Il n’a nul lieu où reposer sa tête.
••• Le fait est que les mystiques de l’illusion (les croyants)
ont en commun une chose avec ceux qui croient en ce qu’ils voient.
Quoi donc ? Tous deux veulent croire en ce qu’ils voient.
Les logiques ont la table servie dès le départ,
les autres font illusion pensant que leurs rêves devient réalité.
Les uns et les autres disent avec Camus :
« Chercher ce qui est vrai n’est pas chercher ce qui est souhaitable »,
En effet, ils ne peuvent posséder que ce qu’ils touchent,
ils ne peuvent posséder que ce qu’ils spéculent.
Là, une évidence scientifique, ici l’illusion que faire bien l’homme
donne le bonheur dont ils faut se satisfaire.
Tous deux sont restreints par ce qui est à leurs yeux tangibles,
incontestable, expérimentable.
Pourtant, tous deux font le contraire de ce qu’ils disent.
En vérité ils cherchent ce qu’ils souhaitent,
mais en demeurant dans cette réalité.
Ils s’efforcent donc de la transformer selon leur connaissance logique,
afin d’être en ce monde des hommes en bonne et due forme.
Ce qui signifie pour eux, souffrir le moins possible,
être heureux le plus possible.
Ils étirent au maximum le possible qu’ils ont démontré
pour atteindre les souhaits du bonheur.
Aussi acceptent-ils la soumission à la logique, même
si le bonheur qu’elle offre n’est pas parfait et comporte une fin mortelle
ou un post-mortem, un redoublement.
Finalement, ils donnent raison à l’homme de foi.
Lui aussi n’accepte pas la souffrance et le retrait du bonheur,
cependant, sachant qu’un tel souhait est impossible à réaliser
dans le cadre de ce que le monde démontre,
ils se mettent à chercher derrière cette réalité illusoire
une autre réalité dont la notre, imparfaite, est la métaphore.
L’impossible possibilité de réaliser leurs souhaits se veut sans compromis,
sans soumission aucune, quitte à tuer les lois, les dogmes et les logiques,
quitte à renier le bien tout comme le mal.
Quitte à les rejeter dans le néant.
La différence est simplement une question du rejet de l’hypocrisie,
et aussi de la peur.
Mais surtout un rapport différent avec l’audace, en laquelle,
faut-il le rappeler, les Grecs voyaient un blasphème.
Au lieu de dire :
« Il faut chercher le vrai possible non le souhaitable impossible,
et ainsi obéir au réel pour obtenir de lui un maximum. »
Ils disent :
« Le vrai est ce que je veux et sans compromis,
aussi vrai que ma liberté est prête à sacrifier la preuve. »
Que le monde périsse, mais que je boive mon thé,
disait Dostoïevsky.
Il ne s’agit plus là de faire bien l’homme en s’arrangeant avec le réel
puis de porter les lauriers de la prudence que la communauté
des sages donnera.
Il s’agit là de faire le fou en faisant montre d’insoumission
à la plus rigide logique.
Camus vécut avec son temps, mais il est certain qu’ayant été
du 21e siècle il eut lui aussi parlé de la conscience que l’homme a de soi
comme étant la conscience de Dieu.
Lui aussi aurait affirmé que la connaissance que l’homme a de soi
est la connaissance de Dieu.
Lui aussi aurait dit de l’homme qu’il est Dieu.
Puis, voyant la folie de la foi, il l’aurait lui aussi appelé cela une chimère,
disant que Dieu est une création de l’homme, puisque l’homme c’est Dieu.
Inutile donc de concilier la foi et cette affirmation,
elles sont déjà conciliées.
La foi n’affirme-t-elle pas que Dieu fit l’homme pour qu’il devînt un Dieu ?
Simplement une seule chose :
Comment dieu serait-il dieu s’il est soumis à ce qu’il voit ?
S’il doit rendre compte à un dieu supérieur : les évidences ?
Pour dieu, ce qui est n’existe pas, n’existe que ce qui n’est pas.
Telle est un le dieu en qui la foi espère.
De ces deux chimères,
il faut bien admettre que la première manque de zèle,
elle est post-humaine — la seconde est sur-humaine.
Peut-être est-ce ici que le surhomme tire la langue
à ce qui est trop humain.
bien à toi.
Si vous m’aviez lu plus attentivement vous auriez remarqué que le propos
de Gide que vous reprenez me convient fort bien :
« Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent. »
Connaître la vérité c’est la chercher, non la connaître comme un « soi »,
un présent accompli, donc fixe.
Car la vérité est toujours en devenir sinon elle n’est qu’une théorie,
c’est-à-dire une spéculation.
D’où le « Je serai ce que je serai », faisant référence,
non à un présent en soi parvenu à la béatitude, et qui s’y arrête,
mais à une volonté libre allant vers ce qu’elle sera.
Je vois aussi que vous avez fait rentrer le christ dans une catégorie où il n’est pas,
car je ne vois nulle part une éthique du christ dans sa bouche telle
que vous la reformulez à votre manière.
Je ne vois nulle part qu’il ait dit qu’aimer est juste et un bienfait dans la joie.
Il disait précisément le contraire. Aimer est injuste et n’a rien à voir avec
une bonne action. De plus, aimer n’est pas une œuvre joyeuse et naïve ici-bas,
mais une véritable mise à mort des limites
qui lui commandent comment il faut aimer : sans scandaliser.
••• Lisant votre propos, je retrouve ce fameux Juste milieu d’Aristote.
Une forme de lâcheté que Camus revendique dans son Sisyphe :
Camus, ayant vu l’absurde, ne consent pas à l’appeler Dieu.
Il ne consent pas comme Kierkegaard à dire :
« Que serait donc la vie si cet absurde, ce vide sans fond caché
sous les choses ne peut être comblé par rien. »
Aussi, Camus répond-il :
« Chercher ce qui est vrai n’est pas chercher ce qui est souhaitable »
Puis :
« Si pour échapper à la question angoissée : Que serait donc la vie ?
il faut comme l’âne se nourrir des roses de l’illusion,
plutôt que de se résigner au mensonge, l’esprit absurde préfère adopter
sans trembler la réponse de Kierkegaard : « Le désespoir. »
Camus ne refusa pas la logique de ce raisonnement d’ailleurs,
puisqu’il posa la question qui l’y oblige dès le départ :
« Il n’y a qu’un problème métaphysique vraiment sérieux : c’est le suicide »
Tout l’effort de son ouvrage sera d’accepter l’absurde tout en refusant le suicide.
Il le trouvera par le Juste milieu… le beurre et l’argent du beurre.
C’est-à-dire, qu’à l’instar de votre propos, l’audacieux vit son audace
dans la seule mesure où il peut la démontrer.
Là n’est pas l’audace mais s’engager lorsque la sécurité est certaine.
Camus fait la même comparaison que vous en comparant la foi, l’illusion et l’âne.
D’une part, la foi et l’illusion sont deux choses distinctes.
C’est la croyance qu’il faut lier à l’illusion, là, je suis d’accord !
Quant à l’âne, il est fort raisonnable, aussi ressemble-t-il plus à la logique
que revendique Camus. L’âne ne cueille jamais que des roses qu’il puisse
démontrer, toucher, prouver. L’âne est prudent et sage.
D’ailleurs, c’est le propre de l’animal que d’être raisonnable,
de vivre selon les règles de la nature.
Ainsi faites-vous le procès de l’impossibilité de démontrer
ce que la foi embrasse… pour ensuite valoriser l’éthique du juste milieu.
Car précisément le juste milieu peut être démontré dites-vous.
Nul ne vous demande de démontrer ce qui tombe sous le sens,
mais on vous demande d’être logique avec vous-même ;
c’est-à-dire de démontrer ce en quoi vous croyez, à savoir :
Qu’aucune réalité ne peut exister si elle n’est pas soumise
à la justification des preuves.
Cela, vous ne le pouvez. Nul ne le peut.
Pourquoi reprocher à l’homme de foi ce que vous-même n’êtes pas
en mesure de faire ?
Vous tenez pourtant comme supérieur la logique des évidences,
puisque vous fondez votre vie sur elle.
Comment est-il possible que cette logique soit prise ici en défaut
alors qu’elle se prétend supérieure ?
Dire que toute réalité au-delà est indémontrable n’est pas une manière
de fuir le vis-à-vis et la contradiction.
La lâcheté est plutôt de croire en un au-delà puis de tendre tous ses efforts
pour le ramener dans les concepts de la preuve démontrée.
C’est-à-dire de faire rentrer en quelque sorte l’infini dans le fini.
Cela s’appelle faire illusion.
Cela consiste à faire de l’au-delà une continuité de la réalité ici-bas,
c’est-à-dire une suite de la mort, en faire du post-mortem.
Ici rentre le principe des réincarnations comme son plus fidèle illusionniste.
La foi par contre, accepte l’au-delà comme ne pouvant qu’effleurer
notre réalité. Aussi, cette autre réalité ne peut-elle parler d’elle
avec le langage logique qui ne la justifie pas, dont elle ne reconnaît
pas l’autorité et l’autocratie.
Elle s’exprime donc en parabole.
Étant fondée sur ce qui ne se justifie pas par les preuves,
mais sur la liberté de l’individu, de l’un, elle assume jusqu’au bout ce qu’elle est.
Aussi ne rend-elle pas compte d’elle selon les limites imposées
par nos jeux de causes et conséquences.
On dira que la tangente touche le cercle mais n’y pénètre jamais.
La tangente appelle à prendre la tangente : sortir.
Croyez-vous que cette situation de l’homme de foi soit confortable ?
Il n’a nul lieu où reposer sa tête disait le christ.
Pour les tenants du juste milieu et de leurs évidences démontrables,
il n’est qu’un croyant.
Pour les croyants qui s’illusionnent de miracles,
il n’est pas assez croyant.
Il n’a nul lieu où reposer sa tête.
••• Le fait est que les mystiques de l’illusion (les croyants)
ont en commun une chose avec ceux qui croient en ce qu’ils voient.
Quoi donc ? Tous deux veulent croire en ce qu’ils voient.
Les logiques ont la table servie dès le départ,
les autres font illusion pensant que leurs rêves devient réalité.
Les uns et les autres disent avec Camus :
« Chercher ce qui est vrai n’est pas chercher ce qui est souhaitable »,
En effet, ils ne peuvent posséder que ce qu’ils touchent,
ils ne peuvent posséder que ce qu’ils spéculent.
Là, une évidence scientifique, ici l’illusion que faire bien l’homme
donne le bonheur dont ils faut se satisfaire.
Tous deux sont restreints par ce qui est à leurs yeux tangibles,
incontestable, expérimentable.
Pourtant, tous deux font le contraire de ce qu’ils disent.
En vérité ils cherchent ce qu’ils souhaitent,
mais en demeurant dans cette réalité.
Ils s’efforcent donc de la transformer selon leur connaissance logique,
afin d’être en ce monde des hommes en bonne et due forme.
Ce qui signifie pour eux, souffrir le moins possible,
être heureux le plus possible.
Ils étirent au maximum le possible qu’ils ont démontré
pour atteindre les souhaits du bonheur.
Aussi acceptent-ils la soumission à la logique, même
si le bonheur qu’elle offre n’est pas parfait et comporte une fin mortelle
ou un post-mortem, un redoublement.
Finalement, ils donnent raison à l’homme de foi.
Lui aussi n’accepte pas la souffrance et le retrait du bonheur,
cependant, sachant qu’un tel souhait est impossible à réaliser
dans le cadre de ce que le monde démontre,
ils se mettent à chercher derrière cette réalité illusoire
une autre réalité dont la notre, imparfaite, est la métaphore.
L’impossible possibilité de réaliser leurs souhaits se veut sans compromis,
sans soumission aucune, quitte à tuer les lois, les dogmes et les logiques,
quitte à renier le bien tout comme le mal.
Quitte à les rejeter dans le néant.
La différence est simplement une question du rejet de l’hypocrisie,
et aussi de la peur.
Mais surtout un rapport différent avec l’audace, en laquelle,
faut-il le rappeler, les Grecs voyaient un blasphème.
Au lieu de dire :
« Il faut chercher le vrai possible non le souhaitable impossible,
et ainsi obéir au réel pour obtenir de lui un maximum. »
Ils disent :
« Le vrai est ce que je veux et sans compromis,
aussi vrai que ma liberté est prête à sacrifier la preuve. »
Que le monde périsse, mais que je boive mon thé,
disait Dostoïevsky.
Il ne s’agit plus là de faire bien l’homme en s’arrangeant avec le réel
puis de porter les lauriers de la prudence que la communauté
des sages donnera.
Il s’agit là de faire le fou en faisant montre d’insoumission
à la plus rigide logique.
Camus vécut avec son temps, mais il est certain qu’ayant été
du 21e siècle il eut lui aussi parlé de la conscience que l’homme a de soi
comme étant la conscience de Dieu.
Lui aussi aurait affirmé que la connaissance que l’homme a de soi
est la connaissance de Dieu.
Lui aussi aurait dit de l’homme qu’il est Dieu.
Puis, voyant la folie de la foi, il l’aurait lui aussi appelé cela une chimère,
disant que Dieu est une création de l’homme, puisque l’homme c’est Dieu.
Inutile donc de concilier la foi et cette affirmation,
elles sont déjà conciliées.
La foi n’affirme-t-elle pas que Dieu fit l’homme pour qu’il devînt un Dieu ?
Simplement une seule chose :
Comment dieu serait-il dieu s’il est soumis à ce qu’il voit ?
S’il doit rendre compte à un dieu supérieur : les évidences ?
Pour dieu, ce qui est n’existe pas, n’existe que ce qui n’est pas.
Telle est un le dieu en qui la foi espère.
De ces deux chimères,
il faut bien admettre que la première manque de zèle,
elle est post-humaine — la seconde est sur-humaine.
Peut-être est-ce ici que le surhomme tire la langue
à ce qui est trop humain.
bien à toi.
_tromken- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 296
Date d'inscription : 29/04/2010
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Je crois que cela depend de quel endroit psychique tu te places pour parler de cela.Le bien n’est pas dieu, le mal n’est pas dieu, le juste milieu n’est pas dieu.
Il faut chercher au-delà me semble-t-il. …/
Le bien et le mal, sont jusqu'a un certain point des notions humaines relativisables, mais il y a un moment, un endroit ou elles ne le sont plus.
Nous sommes protégés par notre statut, par notre réglage psychique d'être humain, d'un mal si profond, d'un absolu si contraire a tout ce que nous sommes, que d'être protégé de cela en tant qu'humain, est deja un bien qui peut être considéré comme absolument absolu. Nous sommes en "dieu", sorti de là, sont des enfers vivant dont il est difficile de s'imaginer les substances, et les vocations. Malheureusement, il semble y avoir un faille. Par cette faille, quelque chose d'absolument mauvais pour l'homme, semble pouvoir s'immiscer en lui pour le voler, le detruire.
virgule- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1064
Localisation : Dans un haricot.
Identité métaphysique : rathée de peu... divin quand même!
Humeur : Pourquoi y penser?...
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
En soutenant que le bien et le mal sont relatifs seulement d'un point de vue psychiqueJe crois que cela depend de quel endroit psychique tu te places pour parler de cela. Le bien et le mal, sont jusqu'a un certain point des notions humaines relativisables, mais il y a un moment, un endroit ou elles ne le sont plus.
tu affirmes par là que nos points de vue sont faux, que notre jugement personnel est faux.
Si l'homme est menteur dans l'âme, il est donc le mal incarné.
Plus encore.
Tu spécules sur le fait qu'en dehors de la valeur arbitraire de nos existences individuelles
les valeurs dites de bien et de mal sont en vérité absolues.
En quel lieu sont-elles donc absolues sinon dans la raison logique ?
De fait, la raison ayant le pouvoir de définir un mal absolu et un bien absolu
elle a donc le pouvoir de définir dieu qui serait le bien.
La raison serait donc au-dessus de Dieu, ayant le pouvoir
de justifier son « dieu/bien » comme seul dieu.
Dans ce cas, tu as raison.
Tant que l'homme définit pour lui ce qui bien et mal, il s'oppose à la raison et devient le mal absolu.
Tu viens de dire que le mal absolu existe est qu'il est notre arbitraire, notre particularité.
Le mal absolu, selon toi est notre liberté de définir tel que nous le voulons
ce qui est le meilleur pour chaque-un.
Purifier l'homme serait donc faire de lui un être déterminé par la raison,
un être dont l'arbitraire, c'est-à-dire sa libre volonté soit crucifiée.
Il lui faut se soumettre aux lois du bien et du mal absolues pour plaire à la déesse athéna.
De fait, dieu n'est une pas personne mais une machine dogmatique,
une science ou une connaissance du bien et du mal.
Pourquoi la Genèse affirme-t-elle que le péché et précisément la connaissance
du bien et du mal telle que tu le revendiques là, en tant qu'absolu ?
Parce que, ce faisant, elle nie la liberté de la personne, elle nie dieu.
Tu as encore raison, il existe un mal absolu et ce mal absolu
c'est précisément la tentative, comme tu tentes de le faire,
de définir un bien absolu en regard d'un mal absolu.
Définir le bien et le mal absolument, voilà le diabolique.
De plus, si la logique était même capable de montrer un mal et un bien relatif.
Où te conduirait alors ta gnoséologie ?
Car enfin, la raison foisonne de faits de ce genre.
La chimie et la physique est un monde rempli d'arbitraires
où la couleur n'est pas la couleur et l'eau n'est pas l'eau,
ou la pesanteur est une vérité et là-bas un mensonge…
Tu vois que même le diabolique est terrassé par la liberté contre son grè.
La raison limitée est obligée de signifier l'allégorie de possibilités infinies,
contradictoires, lesquelles ne sont pas en son pouvoir (étant elle-même limitée),
mais au pouvoir d'une volonté infinie de l'Être infinie.
Quant tu affirmes que l'homme est protégé par son relativisme,
lequel, je le répète, est l'arbitraire propre à notre liberté — tu as encore raison !
Mais protégé de quoi ? Protéger de devenir raisonnable.
De devenir absolument raisonnable, c'est-à-dire une machine,
ou encore un être du totalitarisme, un exemplaire d'une espèce.
Où sont donc ces enfers, qui, telles des failles, semblent pouvoir s'immiscer
en l'homme pour le voler et le détruire comme tu dis ?
Ils ne sont pas à l'extérieur de l'homme, mais à l'intérieur !
C'est notre nature raisonnable. L'animal d'ailleurs est raisonnable,
plus que l'homme même, puisqu'il s'organise selon les règles et lois de la nature.
Lui, de manière instinctive, nous en mêlant l'instinct, le sentiment et un gros intellect.
Notre raison, telle une épée de feu, nous accuse et nous récompense.
Elle promet les enfers ou les paradis selon le degré d'obéissance que l'homme tolère.
Elle est en nous notre propre obstacle, notre propre satan (un nom commun dans la bible,
jamais un nom propre, et toujours utilisé avec l'article : ha satan, l'obstacle littéralement).
C'est cet obstacle qui lutte avec notre consentment contre notre liberté,
contre notre liberté de définir nous-mêmes ce qui est bon pour chaque-un en particulier.
Il n'est pas de grand satan et de démons en dehors de l'homme,
mais tout est en lui et s'enracine en lui.
À l'initiative de l'homme, notre réalité est livrée jours après jours au règne de la raison.
L'immonde nécessité est le roi de notre monde, produite par la raison,
laquelle est protégée par la morale.
Ansi, l'homme incarne sa raison dans des réalités extérieures,
il produit toutes sortes de maux ou de bienfaits : guerre et paix,
civilisation et barbarismes, religions et politiques… etc, etc…
On peut les symboliser ensuite par des montres, des dragons
et les mystifier à l'extrême, ils ne sont que la volonté de l'homme
qui s'est « prostituée » entre les mains de ses connaissances absolues.
Celle-ci, se retournant contre sa liberté, la nie, la persécute et nous offre une réalité infernale.
Ces mêmes malheurs se retournent donc contre l'homme en lui brisant l'âme,
en niant tellement sa personnalité divine, c'est-à-dire sa volonté,
en affirmant tellement l'impuissance de sa volonté que l'homme en devient fou.
Fou ou point qu'on va parler ici de démoniaques quant ce sont des gens
en réalité possédés par la raison ou victimes d'elles jusqu'au point extrême.
L'homme perd ici toute humanité, tout sa beauté d'homme libre,
soit par la folie catégoriquement psychiatrique,
soit par une pure sagesse établissant don ordre administratif inflexible.
Ils sont des Golem disait Job.
Chestov avait raison :
« Le bien n'est pas dieu, il faut chercher dieu au-delà du bien. »
Ou encore : « La notion de raison et la notion de « meilleur » sont-elles juxtaposables ?
Ne faut-il pas admettre, au contraire, que la notion de « meilleur »
doit être déduite [exclue] de la notion de raison ?
Le meilleur peut ne pas être raisonnable et le raisonnable peut Exclure le meilleur. »
Choisis désormais si tu veux le bien ou le meilleur.
Si tu veux penser que l'amour divin est trop faible
pour t'offrir le meilleur et qu'il se contentera de t'offrir le bien,
il te faut alors faire de dieu le diable — ce qui est le propre de toute religion.
…/
_tromken- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 29/04/2010
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Bon en attendant que je parvienne a pouvoir ne pas être obliger de reprendre ce que tu dis pour y reagir...
Quant a dire ce que dieu est en Verité, je laisse cela a d'autre. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il semblerai que le notre ne soit pas seul dans cet univers.
Puis un moment vient ou il est prêt a devenir Volonté, Liberté, Authenticité. Les trois vont ensemble. A partir de ce point on peut parler d'Homme. En fait cet homme, du moins en théorie, est celui qui a réussi a s'affranchir des failles, et qui peut aider à reparer celle des autres.
La raison n'est pas problématique en elle même, au contraire, elle réponds a un besoin qui a lieu a un certain niveau.
Je parle ici d'un bien et d'un mal tel que vu par la raison propre a chacun, par le positionnement personnel quant a des contenus psychique.En soutenant que le bien et le mal sont relatifs seulement d'un point de vue psychique
tu affirmes par là que nos points de vue sont faux, que notre jugement personnel est faux.
L'homme n'est pas le mal incarné, mais il semblerai qu'un mal ait trouvé le moyen de faire croire a l'homme qu'il lui serait favorable de le laisser s'incarner.Si l'homme est menteur dans l'âme, il est donc le mal incarné.
Je ne spécule pas, j'en témoigne.Plus encore.
Tu spécules sur le fait qu'en dehors de la valeur arbitraire de nos existences individuelles
les valeurs dites de bien et de mal sont en vérité absolues.
Dans leur essences respectives, au moins en rapport a ce qu'il m'est possible d'en percevoir.En quel lieu sont-elles donc absolues sinon dans la raison logique ?
Ce n'est pas la raison qui definit cela, c'est la vérité ressenti en l'être, qui s'exprime au travers de notre cognition, qui par l'instrument mental transforme cela en raison.De fait, la raison ayant le pouvoir de définir un mal absolu et un bien absolu
elle a donc le pouvoir de définir dieu qui serait le bien.
La raison serait donc au-dessus de Dieu, ayant le pouvoir
de justifier son « dieu/bien » comme seul dieu.
Disons que ce qui amène la raison a être ce qu'elle est, est nécessaire jusqu'à un certain point seulement dans le développement de l'humain; Mais cette raison, avant de devenir bourreau, devra laisser la place a ce qui la contient elle aussi.Dans ce cas, tu as raison.
Tant que l'homme définit pour lui ce qui bien et mal, il s'oppose à la raison et devient le mal absolu.
Jamais je n'aie pu dire cela, tu me comprends mal, ou je m'exprime mal. Le mal absolue, ne peut être defini tellement il depasse notre capacité intellectuelle a le saisir(et fort heureusement), tellement il est tout ce qu'il ne nous faut pas, a nous, humain en dieu.Tu viens de dire que le mal absolu existe est qu'il est notre arbitraire, notre particularité.
Le mal absolu, selon toi est notre liberté de définir tel que nous le voulons
ce qui est le meilleur pour chaque-un.
Purifier l'homme, est un chemin personnel dont je ne saurai pas dire grand chose. Pour moi, cette purification consiste a commencer par éliminer les erreurs qu'amène nos conditionnements, et ce au fur et a mesure que notre conscience évolue. Ensuite et peut être en même temps, le cœur doit s'ouvrir a la Vérité qui lui est donné de percevoir, et c'est là que la raison doit laisser la place. C'est là et par là, qu'est révélé notre vrai nature. C'est mon avis actuel.Purifier l'homme serait donc faire de lui un être déterminé par la raison,
un être dont l'arbitraire, c'est-à-dire sa libre volonté soit crucifiée.
Il lui faut se soumettre aux lois du bien et du mal absolues pour plaire à la déesse athéna.
De fait, dieu n'est une pas personne mais une machine dogmatique,
une science ou une connaissance du bien et du mal.
Quant a dire ce que dieu est en Verité, je laisse cela a d'autre. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il semblerai que le notre ne soit pas seul dans cet univers.
Il semblerai, tromken, que nous ne parlions pas de la même chose. Le mal dont je parle n'est pas qu'une affaire humaine d'empêchement a la liberté, et finalement, pourtant, elle l'est; Je ne parle pas a partir de la raison tromken, essaie de le comprendre.Pourquoi la Genèse affirme-t-elle que le péché et précisément la connaissance
du bien et du mal telle que tu le revendiques là, en tant qu'absolu ?
Parce que, ce faisant, elle nie la liberté de la personne, elle nie dieu.
Tu as encore raison, il existe un mal absolu et ce mal absolu
c'est précisément la tentative, comme tu tentes de le faire,
de définir un bien absolu en regard d'un mal absolu.
Définir le bien et le mal absolument, voilà le diabolique.
L'homme est protégée du Mal, par la nature a laquelle il appartient. Il évolue a l'intérieur de celle ci grâce a divers processus, dont le relativisme de sa raison.Quant tu affirmes que l'homme est protégé par son relativisme,
lequel, je le répète, est l'arbitraire propre à notre liberté — tu as encore raison !
Mais protégé de quoi ? Protéger de devenir raisonnable.
De devenir absolument raisonnable, c'est-à-dire une machine,
ou encore un être du totalitarisme, un exemplaire d'une espèce.
Puis un moment vient ou il est prêt a devenir Volonté, Liberté, Authenticité. Les trois vont ensemble. A partir de ce point on peut parler d'Homme. En fait cet homme, du moins en théorie, est celui qui a réussi a s'affranchir des failles, et qui peut aider à reparer celle des autres.
La faille est un endroit ou l'extérieur peut pénétrer l'intérieur...Où sont donc ces enfers, qui, telles des failles, semblent pouvoir s'immiscer
en l'homme pour le voler et le détruire comme tu dis ?
Ils ne sont pas à l'extérieur de l'homme, mais à l'intérieur !
C'est notre nature raisonnable. L'animal d'ailleurs est raisonnable,
plus que l'homme même, puisqu'il s'organise selon les règles et lois de la nature.
La raison n'est pas problématique en elle même, au contraire, elle réponds a un besoin qui a lieu a un certain niveau.
La raison n'est pas un obstacle, il suffit juste de reconnaitre ses territoires de ceux(les beaux peut être)où elle devient une entrave.Notre raison, telle une épée de feu, nous accuse et nous récompense.
Elle promet les enfers ou les paradis selon le degré d'obéissance que l'homme tolère.
Elle est en nous notre propre obstacle, notre propre satan (un nom commun dans la bible,
jamais un nom propre, et toujours utilisé avec l'article : ha satan, l'obstacle littéralement).
C'est cet obstacle qui lutte avec notre consentment contre notre liberté,
contre notre liberté de définir nous-mêmes ce qui est bon pour chaque-un en particulier.
Il est des "choses existantes" en cet univers, qui savent apprecier le travail dont on est le fruit, et qui voudrait voler le nectar de ceux ci en s'accaparant leur Personne. Quant elles y arrive, le plus grand drame de nos histoires humaines a lieu.Il n'est pas de grand satan et de démons en dehors de l'homme,
mais tout est en lui et s'enracine en lui.
As tu une idée de la Nécessité de nos existences? Crois tu vraiment que notre seul but est de jouir de la liberté?À l'initiative de l'homme, notre réalité est livrée jours après jours au règne de la raison.
L'immonde nécessité est le roi de notre monde, produite par la raison,
laquelle est protégée par la morale.
Vrai.Le meilleur peut ne pas être raisonnable et le raisonnable peut Exclure le meilleur. »
Je suis d'accords avec toi, mais le meilleur n'est pas sans le bien;Choisis désormais si tu veux le bien ou le meilleur.
Si tu veux penser que l'amour divin est trop faible
pour t'offrir le meilleur et qu'il se contentera de t'offrir le bien,
il te faut alors faire de dieu le diable — ce qui est le propre de toute religion.
virgule- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Localisation : Dans un haricot.
Identité métaphysique : rathée de peu... divin quand même!
Humeur : Pourquoi y penser?...
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
Mais enfin, la raison n'est pas relative ! Elle est absolue.L'homme est protégée du Mal, par la nature a laquelle il appartient. Il évolue a l'intérieur de celle ci grâce a divers processus, dont le relativisme de sa raison.
Puis un moment vient ou il est prêt a devenir Volonté, Liberté, Authenticité. Les trois vont ensemble. A partir de ce point on peut parler d'Homme. En fait cet homme, du moins en théorie, est celui qui a réussi a s'affranchir des failles, et qui peut aider à reparer celle des autres.
Le mal dont je parle n'est pas qu'une affaire humaine d'empêchement a la liberté
Toute notre réalité est fondée sur l'absolue de la raison.
Tu mets tes chaussures à tes pieds, non sur ta tête.
Et le medecin soigne un bras cassé avec un plâtre, pas avec une camomille.
[b[L'apparente relativité de la raison est une allégorie.
Elle nous sert pour nous signifier que dans les cadres de la raison,
notre relativité est précisément limitée !!! Elle n'est pas infinie.[/b[
Qu'il nous faut sortir de ce cercle.
L'homme ne deviendra comme tu dis « Volonté, Liberté, Authenticité » (ce qu'il est donc)
qu'à partir du moment où il aura vaincu la raison,
non pour la brûler, mais pour qu'elle soit servante.
Toi, tu cherches à justifier le mal, à lui donner une essence.
Le mal est précisément de vouloir le justifier, il n'a pas d'essence.
Il n'est pas une entité, pas plus que le bien n'en est une.
Il n'est « qu'une affaire humaine d'empêchement à la liberté » : Da !
C'est-à-dire qu'il n'est pas une affirmation qu'on peut justifier par spéculation affirmative
il est un négation qu'on ne peut donc justifier aucunement par l'affirmatif.
On ne peut en parler qu'en affirmant ce qu'il nie : En affirmant notre volonté.
Et de fait, la liberté n'étant plus asservie,
le bien et le mal disparaîssent tel des fantôme qu'ils étaient.
Ce n'est pas que la raions soit mauvaise en soi, c'est son positionnement qui est mauvais.
Elle n'a pas la couronne, elle est subalterne — elle doit être valet,
afin que l'homme construise sa réalité selon son désir intérieur,
non selon la nécessité que lui impose les raison limitées.
Voyons l'allégorie de l'eden dans genèse 3.
Dieu dit qu'au milieu du jardin se trouve l'arbre de la vie,
puis l'homme et la femme disent qu'au milieu du jardin
se trouve l'arbre des connaissances du bien et du mal.
Y'a-t-il 2 milieux ?
Oui, celui que l'homme choisit : traduire la vie au moyens d'absolus,
et celui que dieu choisit : traduire la vie selon la vie que je choisis.
C'est la foi, une sorte de véhicule de la libre volonté.
Ailleurs, nous voyons Paul dire : « Tout ce qui n'est pas foi est péché »
De fait, le contraire du péché n'est pas la vertu mais la foi [kierkegaard].
Oui, je crois en premier lieu que notre seul but est de jouir de la liberté ?
De jouir de la vie. Or il est impossible d'en jouir tant que les impératifs
catégoriques de la raison nous soumettent à la nécessité :
tu travailles > tu manges — tu fais le bien > tu as les récompenses…
Mais le but second de la liberté est d'exalter la Gloire de la vie.
De faire de la vie un concert où les êtres couronnés par cette liberté
s'aiment sans intérêts, sans convoitises, sans défis ni challenges,
puisque pour chaque-un tout est possible.
Ici, les 10 commandements du « tu ne convoiteras point… » disparaissent.
La convoitise n'est plus, ni sa souffrance, ni sa lutte tant
rien ne m'est impossible.
Virgule, je n'ai pas dis que « le meilleur n'est pas sans le bien » !
Relis, au contraire, le meilleur est au-delà du bien,
le meilleurs se moque de s'ordonner au bien qui est l'avers du mal.
Le meilleur est ce que je veux et si ce que je veux est de détruire
ce que j'ai bâtis hier, qu'il soit donc détruit.
…/
_tromken- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 29/04/2010
Re: Valeur sémantique des noms bibliques
J'entendais la relativité des raisons personnelles.Mais enfin, la raison n'est pas relative ! Elle est absolue.
Je ne sais pas sur quoi est fondée notre realité, mais je sais que la raison dont tu parles ici, est un réglage précis de la machine humaine, sa base fondamentale de fonctionnement. Elle est la chose la plus précieuse qu'il y aie pour nous, car sans elle, on entre dans les souffrances de la folie.Toute notre réalité est fondée sur l'absolue de la raison.
ah bon! Tu sembles en connaitre un rayon sur le mal?Toi, tu cherches à justifier le mal, à lui donner une essence.
Le mal est précisément de vouloir le justifier, il n'a pas d'essence.
Il n'est pas une entité, pas plus que le bien n'en est une.
Il n'est « qu'une affaire humaine d'empêchement à la liberté » : Da !
Il n'as pas d'essence, pas d'entité etc...C'est sur qu'en disant cela, il est bien tranquille pour agir puisqu'on le nie...
Pourtant, si je m'en refere aux textes dont tu sembles aimer la véracité, il apparait bien que jésus a chasser les démons, qu'il les a fait se précipiter dans un troupeau de porc, que lui même par ailleurs a été tenter par le démon, ect... Le Mal pour nous existe, il agit, mais fort heureusement la barrière humaine est très résistante au total envahissement. Malheureusement parfois, elle craque, et c'est la que certains de nos frères vivent le pire du pire. Une forme de folie en bien pire.
Ce mal là, n'est que le resultat de conditionnement que l'on combat parce qu'il deviennent une entrave a ce que nous devons être.C'est-à-dire qu'il n'est pas une affirmation qu'on peut justifier par spéculation affirmative
il est un négation qu'on ne peut donc justifier aucunement par l'affirmatif.
On ne peut en parler qu'en affirmant ce qu'il nie : En affirmant notre volonté.
Et de fait, la liberté n'étant plus asservie,
le bien et le mal disparaîssent tel des fantôme qu'ils étaient.
Je suis d'accords.Ce n'est pas que la raions soit mauvaise en soi, c'est son positionnement qui est mauvais.
Elle n'a pas la couronne, elle est subalterne — elle doit être valet,
afin que l'homme construise sa réalité selon son désir intérieur,
non selon la nécessité que lui impose les raison limitées.
Et si j'ai foi en autre que ce que dis Paul, serai je encore en dehors du péché?Ailleurs, nous voyons Paul dire : « Tout ce qui n'est pas foi est péché »
De fait, le contraire du péché n'est pas la vertu mais la foi [kierkegaard].
Le meilleur est le bien absolue de l'homme. Il me semble qu'un cœur vibrant d'Amour se rapproche de ce meilleur.Virgule, je n'ai pas dis que « le meilleur n'est pas sans le bien » !
Relis, au contraire, le meilleur est au-delà du bien,
Ah bon? Et si ce que je veux detruire en implique d'autres que moi?le meilleurs se moque de s'ordonner au bien qui est l'avers du mal.
Le meilleur est ce que je veux et si ce que je veux est de détruire
ce que j'ai bâtis hier, qu'il soit donc détruit.
Quand notre volonté est parfaitement harmoniser, quand elle est selon la Verité dont elle émane, alors le meilleur me semble être atteint pour l'humain.
virgule- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Identité métaphysique : rathée de peu... divin quand même!
Humeur : Pourquoi y penser?...
Date d'inscription : 30/08/2009
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