Sagesse du pluvian
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Re: Sagesse du pluvian
Bon, il ne me reste plus qu'à aller me coucher!
L'original est vraiment magnifique ! le jour où j'arriverai à écrire d'aussi beaux textes, je pourrai envisager de me faire éditer!
L'original est vraiment magnifique ! le jour où j'arriverai à écrire d'aussi beaux textes, je pourrai envisager de me faire éditer!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Sagesse du pluvian
Voir aussi cela :
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=sully_prudhomme/l-habitude
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=sully_prudhomme/l-habitude
Paul voit un roi
Scarron se fout du roi, et du ministre aussi.
Si le malheur du temps fait le bonheur de l'hôte,
Scarron, si sage et fou, sera heureux, sans faute,
Sur son large fauteuil paisiblement assis.
De guerre et gouvernance, il n'a point le souci,
Mais de bonne salade et de bonne entrecôte,
Et d'un bon seau à glace et d'un bouchon qui saute,
Et que le pain, surtout, ne soit point trop rassis.
Scarron, j'aime ta plume, elle est d'un joyeux drille,
J'imagine ton oeil qui de malice brille
En demandant au roi de cueillir un melon.
Tu as ta belle humeur, le monarque a la sienne,
Et tu te fous du roi, mais qu'à cela ne tienne,
Le roi aime s'asseoir pour rire en ton salon.
Robert voit une salière
Vous qui nous proposez des chemins lumineux,
Voyez : il ne s'agit que de blanches ténèbres,
De quoi mettre en retard plus d'un convoi funèbre.
Un navire est piégé par le canal marneux,
N'ayant pu négocier un passage épineux
Malgré tous les efforts d'un timonier célèbre.
Puisqu'aucun rossignol n'est rayé comme un zèbre,
La reine prend celui qui est fuligineux.
La nuit met une étoile en guise de cachet
Sur un litre de vin. Le sel qui se cachait
Surgit d'une salière aux jambes magnifiques,
Se répand dans l'assiette et chante un petit air
Dont l'auteur est, dit-on, ce diable de Robert
Qui compte l'enseigner aux flots du Pacifique.
Rollinat voit une échelle
Un arrosoir troué de rouille
Dort d’un sommeil sans lendemains,
Abandonné près d’un chemin
Où quelques insectes vadrouillent.
Il n’aidera plus la citrouille,
Ni le trèfle, ni le jasmin ;
Ainsi en décida l’humain
Qui a jeté là sa dépouille.
Mais un escargot dans la nuit
Survient, un autre encore, et puis
Tous deux l’adoptent pour refuge.
Ainsi, loin de son potager,
Il peut maintenant protéger
Ce joyeux couple de transfuges.
Heredia voit un orfèvre
Quand vint la Saint-Éloi, ils furent trois orfèvres
Invités à dîner chez un autre bourgeois,
Orfèvre lui aussi. Installés sous son toit,
Dans des breuvages forts ils ont trempé leurs lèvres.
Le plus ivre des trois dit « Foin des plaisirs mièvres !
Car nous leur préférons l'orgie de bon aloi. »
Chacun put éprouver leur amoureux émoi,
Leur rut démesuré, leur priapique fièvre.
Ils ont honoré la maîtresse de maison,
La demoiselle aussi, et même le patron
Qui ne s'attendait point à pareille aventure ;
Ils convoitent le chat, qui aussitôt s'enfuit ;
On les vit sous la lune, au milieu de la nuit,
Poursuivant l'animal au long de la toiture.
Paul voit une forêt
Si tu veux composer un sonnet visionnaire,
Fais-le sans réfléchir, fais-le décontracté,
Sans y mettre, surtout, nul effet littéraire ;
Fais-le comme un refrain négligemment chanté.
L'esprit, se souvenant d'une ancienne caresse,
Compose un petit air au soleil de midi ;
Et le public reprend ces quelques mots qu'il tresse
Et que jusqu'ici nul rhapsode n'avait dits.
Quant au sens qu'un quatrain ou qu'un tercet délivre,
Il n'en aura pas plus que l'uniforme azur,
Pas plus qu'un graffiti sur la tranche d'un livre.
Car ce n'est qu'un reflet léger qui tremble sur
La pelouse qu'avril s'occupe à rendre verte,
Que la rumeur des voix par la porte entrouverte.
D'après Zambri (et Ambrose Bierce)
Pour une grenouille,
Compère Canard
Et Maître Renard
Eurent une brouille.
Ils vont voir le Lion ;
Chacun d'eux égrène
Jusqu'à perdre haleine
Ses explications.
Le Lion les arrête :
« Pendant vos plaidoyers (d'ailleurs, fort bien construits),
La grenouille a fui,
La fine rainette ».
Marceline voit une rose
Le petit prince, épris d'une rose éphémère,
En garde le portrait dans son coeur palpitant ,
Aussi léger qu'une ombre ; il en a peur, pourtant,
Et parfois n'ose plus refermer ses paupières.
Le jour de son départ, elle l'avait deux fois
Appelé faiblement, et d'une voix tremblante.
Des volcans surgissait une fumée brûlante
Et le prince n'a pas entendu cette voix.
Terre, sois à son corps douce comme une mère.
Aviateur, prends son deuil, tu lui servis de père ;
Compose le portrait de cet enfant sérieux.
Les lecteurs apprendront, en lisant cette prose,
Comment tu fus ami de l'amant de la rose
Qui de la rose avait le reflet dans ses yeux.
Dupanloup voit Priape
L’évêque d’Orléans mangeait une grillade
Sur les bords de la Loire, un dimanche, autrefois.
Félix Dupanloup mange, il fait la fête, il boit ;
La serveuse lui semble une douce dryade.
Mais c’est en vain qu’il lance une amoureuse oeillade :
La fille se refuse à cet homme de foi,
Craignant d’en éprouver un fatal désarroi.
(La chanson nous prévient contre un tel camarade).
Il revient travesti en aimable Pierrot
Et s’installe au comptoir afin de prendre un pot,
Ayant pleine confiance en son déguisement.
Mais le son de sa voix le trahit tout à coup,
Qui, plus que des soupirs, semble un mugissement :
À son puissant organe on connaît Dupanloup.
Bernard Dimey voit un duc
J'étais duc, fils de duc, en position centrale
Dans ce petit terroir, dans ce petit troupeau.
Textes préfectoraux, décrets municipaux
Ne font point oublier l'autorité ducale.
Taxer les paysans d'une façon banale,
Emprunter des accents archiépiscopaux,
Puis soudain condescendre, un jour, à prendre un pot
Et même à raconter une blague triviale...
Qui dit que le bouseux ne veut plus de noblesse ?
Toujours il a pour nous des trésors de faiblesse,
Surtout quand il nous voit couchés dans un cercueil.
Poète, ne sois donc pas surpris de leurs larmes.
Je suis mort, comme un plouc, c'est ça qui les désarme,
Ils pensaient qu'à partir je mettrais plus d'orgueil.
Verlaine voit du sable
La Seine au long des quais n’est point toujours la même,
À certains de ses ports l’automne abat des noix ;
Et souvent les pêcheurs ont le bonheur suprême
D’avoir aménagé un confortable endroit.
Ce que je trouve beau : la Seine est sans problèmes.
Les poissons font leur vie, au hasard on les voit
(Un peu moins cependant, au moment du carême)
Danser à la surface, à l’ombre des grands bois.
Les deux rives de Seine, aventureuses marges
Font un passage étroit auprès du fleuve large,
Semblant dire « Avancez au chemin que voici ».
Et la Seine accomplit, sans prier Dieu ni Diable,
Son parcours la semaine et le dimanche aussi,
Portant les vieux chalands aux cargaisons de sable.
Jarry voit une boîte
La boîte de haricots verts
Lisait trop d’écrits romantiques,
Et même, elle écrivait des vers
Pour parler d’amours platoniques.
Comme il battait, son petit coeur,
Comme il avait de la patience
Et comme il se montrait vainqueur
De ce qui troublait son essence !
Elle aimait, d’un très vif instinct,
Le bel empereur Constantin,
Ce grand déplaceur de frontières.
Lui, devenu spectre anonyme,
Fut sourd à toutes ses prières,
N’aimant point les textes qui riment.
Heredia voit Pégase
Je vois, dans le ciel clair, un cheval s’envoler
Et passer au lointain près d’un dragon qui fume,
Vision d’apocalypse, et que n’ai-je une plume
Habile à vous montrer ce tableau bariolé !
Le dragon sur le sable au soir est immolé ;
Le cheval merveilleux plane au loin quand la brume
D’un feu crépusculaire alentour se consume,
Dont l’animal magique est tout auréolé.
Le cavalier mettra le cap sur une étoile
(Ce qui de plus d’un peintre inspirera la toile,
Ces gens-là sont très forts, que n’ai-je leur pinceau !)
Andromède et Persée (ou seraient-ce leurs ombres)
Visitent l’univers, éternels jouvenceaux
Que plus aucun dragon n’attriste ou ne rend sombres.
Apollinaire voit des astres
Emmené par Chagall aux villages déments,
J'y trouve un tamanoir invisible et gourmand.
Il traverse la nuit avec un bruit d'abeille
Et vole les tonneaux pleins du jus de la treille.
En vain je le pourchasse en explorant le ciel,
Je lui propose en vain mes tartines de miel ;
Il me fuit, il se cache, il part à l'aventure,
Il me force à courir le long de la toiture,
Jusqu'à ce qu'au matin, par un tour décevant,
L'étrange tamanoir se change en éléphant.
Heredia voit un dinosaure
Tant de jours ont passé depuis que je naquis ;
Tant de flots ont coulé sous les ponts des grands fleuves,
Tant de jours, tant de nuits, tant de joies, tant d’épreuves
Que je ne sais plus bien ce qui demeure acquis
Et ce qui est perdu. Le peu que j’ai conquis
Ne mérita jamais que nul ne s’en émeuve,
Des riens, un vers traduit ou une chanson neuve...
Mais peut-être viendront d’autres instants exquis :
L’instant où la pensée plus calmement déferle,
L’instant qui est rempli du murmure du vent,
Plus doux que la rumeur d’un antique couvent ;
L’instant où, dans les bois, on voit courir un merle,
Et le déclin du jour où tout va s’ombrageant,
Et la nuit, simplement, sous la lune d’argent.
Heredia voit des chimères
Dans le jardin du barde, à la saison nouvelle,
Est un grand vase orné d'une combinaison
De signes, de portraits, de monstres à foison ;
Le barde s'en protège au moyen d'une stèle.
Ce vase est imprégné d'une puissance telle
Qu'au lieu de le garder auprès de sa maison,
Le mage l'a posé loin, sous les frondaisons.
Il est dit qu'à la fin d'une guerre cruelle
Il fut porté ici par douze cavaliers.
Ce que les gens ont tous fini par oublier,
C'est qu'il a un pouvoir bien extraordinaire :
Car quiconque parvient à plonger dans ses flancs
Pénètre en un tunnel baigné d'un éclat blanc
Et finit par sortir au pays des chimères.
Verhaeren voit un monde invisible
Je sens un mouvement, dans le lointain, là-bas,
Où ne conduisent pas les vieux chemins de terre.
Moi qui suis un penseur tenace et solitaire,
Ne puis-je deviner comment diantre on y va ?
Allons ! Trouverons-nous un chemin dans l'espace ?
Suivrons-nous les sentiers menant on ne sait où ?
Pour commencer, peut-être, il faut devenir fou ;
Alors nous comprendrons les mots du vent qui passe.
Le vent a pour moteur la force du soleil,
Le vent a pour ami l'habitant des maisons.
Il aime caresser la peau des fruits vermeils,
Il aime se cacher derrière un horizon.
Il n'a pas de boussole et ne perd pas le Nord.
Il n'a nulle émotion quand il trouve de l'or.
Il marche sans trembler dans les pays de glace,
Il peut passer sans peur près d'un tigre vorace.
Je vais devenir vent, c'est assez prometteur,
J'aurai sa force rude et sa douceur profonde ;
Et je pourrai tourner autour de l'Équateur
Pendant que les poissons applaudiront dans l'onde.
Victor Hugo voit des anges
Victor Hugo regarde en l’air, il voit des anges,
Et le regret le prend d’être tiré des fanges.
Plus lui aurait complu de vivre au paradis
Que sous un mauvais ciel et sur un sol maudit.
Il colle alors son oeil dans la grande lunette
Afin de découvrir de nouvelles planètes
Où l’on ne serait point par le serpent séduit,
Et dont serait absent le Seigneur de la Nuit.
Il voit un monde avec de très hautes montagnes,
Il voit des mers de sable, il voit aussi des bagnes,
Il voit de grands dortoirs qui n’ont pas de réveil,
Il voit des prés jaunis par les feux d’un soleil.
Il dit que tout cela, grand Dieu, n’est pas terrible,
Mais s’obstine à passer tous ces mondes au crible
De son observation. En impartial témoin,
Il note tous les faits qui se passent au loin.
Mais le ciel s’éclaircit sous les feux de l’aurore.
Ayant enregistré un dernier météore,
Puis un prince menu qui ramone un volcan,
Victor lâche du ciel le décevant carcan
Et retourne explorer des livres le mystère.
Dévorant les récits du passé de la Terre,
Il admire les rois, les grandes lois qu’ils font,
Et leur entendement perspicace et profond.
Il voit comment le barde, ainsi qu’une cigale,
Contre l’oubli se livre à la lutte inégale ;
Il voit comment le son du robinet qui fuit
Éveille le concombre au milieu de la nuit ;
Comment l’Esprit enseigne aux bienheureux apôtres
À louer le Seigneur dans les langues des autres ;
Comment vient la mémoire aux poètes hagards,
Comment le petit prince apprivoise un renard.
Fermant au bout d’un temps le livre aux pages mornes,
Il prend du papier dont la blancheur est sans bornes,
Et, afin d’occuper son temps de petit vieux,
Il trace quelques vers, à la grâce de Dieu.
Sa femme cependant, qui somnolait dans l’ombre,
Seule sur son grand lit, disait des choses sombres.
Piaf-Tonnerre chez Gilles Durant
Piaf-Tonnerre a rejoint la rivière pensive
Et son regard vers l’onde il conserve baissé,
De rêves incertains son coeur est tapissé,
Qu’il évoque en silence alors qu’il suit la rive.
Son âme est souvent seule à soi-même attentive,
Mais son esprit n’est point ralenti, ni glacé :
Car il médite ainsi, sans pouvoir se lasser
Ni produire en son coeur des ondes négatives.
Les caprices de l’eau jamais ne le surprennent,
Ils peuvent survenir sans qu’il ne s’y méprenne,
Ces mirages subtils sont ceux qu’il aime voir.
Sur le soir, il observe un ondin qui propose
Le thème d’un sonnet ou d’une page en prose
À son propre reflet dans ce mouvant miroir.
Corbière voit une guitare
J’écoutais un air de guitare,
Réglant le son sur "pas trop fort" ;
J’échappais au monde barbare,
À la vieillesse et à la mort.
Car pour quitter ce purgatoire,
Il me suffit de quelques pas,
D’une chanson dans la nuit noire,
D’un chanteur que l’on n’oublie pas.
Il dit les drames de la rue,
Les petits bonheurs, les émois,
Son désir pour une inconnue ;
Il dit tout cela mieux que moi.
Ah ! je t’écoute, camarade
Brassens, en savourant ta voix,
Et puis je fais des sérénades,
Un petit peu moins bien que toi.
Re: Sagesse du pluvian
Je voulais te dire mon admiration, Cochonfucius, pour tous tes poèmes. Je les lis souvent juste avant de faire une pause méditation et dans le silence ensuite quelques phrases me poursuivent.
maya- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 3020
Localisation : à l'ouest
Identité métaphysique : bouddhiste et yogas
Humeur : sereine
Date d'inscription : 21/04/2011
Hommage à François Coppée
J'écris, comme une rose
Fleurit en plein azur ;
Mon vers n'est point morose,
Il tâche d'être pur.
Il reste, ainsi qu'un astre,
Sur un chemin précis,
Évitant le désastre
Et le désordre aussi.
Ainsi qu'une hirondelle
Sait aller et venir,
Il reconstruit, fidèle,
Le fil des souvenirs.
Théophile Gautier voit un pupitre
Théophile Gautier s’endort sur son pupitre
Et rêve qu’il s’envole au travers d’une vitre.
Il vole au bout du monde et n’est même pas las ;
Il tombe en un pays qu’il ne reconnaît pas.
Il est pris pour mari par la charmante reine,
Il est acclamé par une foule sereine ;
Il va dans un grand lit tout recouvert de fleurs,
De la reine étrennant la timide pâleur.
Un sourire pensif sur ses lèvres rayonne,
La cloche du palais bien fortement résonne,
On propose du vin à tous les ouvriers ;
On organise des courses de lévriers,
La couronne anoblit du nouveau roi la tête,
Le pays tout entier adopte un air de fête ;
Mais le roi, s’envolant au travers d’un carreau,
Rêve à présent qu’il est employé de bureau.
Avec un vieux collègue, il vide une bouteille ;
Ils ont tous deux la face un petit peu vermeille,
Et mettent leur pensée, un peu trop fort, à nu,
En éclatant d’un rire un peu trop ingénu.
La reine les rejoint, sa belle chevelure
Vole au vent de la course : elle s’affirme pure
Du désir de vengeance, ou de sa tentation ;
Mais elle ne veut point entrer en religion.
Puis Gautier se réveille, et ne pouvant plus vivre
Cette belle aventure, il la met dans un livre.
Vincent Voiture voit une prison
Cet auteur s’assied vaillamment
Et retrousse ses belles manches,
Puis il découpe proprement
Une moitié de feuille blanche.
Il mobilise sa raison
Qui lui donna tant de victoires ;
Il la menace de prison
Si elle ne trouve une histoire.
Mais la raison de ce dévot
N’aime point trop son coeur en cendres ;
Elle s’enfuit de son cachot
Et lui dit « Va te faire pendre ».
Ah, voilà qu’en ce nouveau jour,
L’inspiration part en fumée !
Pas même une chanson d’amour ;
Que lui dira sa dulcinée ?
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