Cent ans et les poésies opportunes
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Anguipède…
J’ai emmené dans mes valises
Les collines les insectes et les oiseaux,
Toutes ces pierres aussi,
Dans un petit sac à dos.
En bandoulière, dans une sacoche,
J’ai rangé le soleil et la lune,
Et dans l’une de mes poches,
Mon esprit et mon corps.
Chargé de cette manière,
Oh, ce n’était pas bien lourd,
J’ai marché dans ce pays,
Où il fait toujours nuit.
On n’y rencontre personne,
Pas une maison, pas un bruit,
Aucune lumière pour s’orienter,
Le temps semble immobile.
On marche sans se mouvoir,
On ne trouve rien à admirer,
Il n’est pas besoin de s'y reposer,
Il y est inutile de s’agiter.
J’ai emmené dans mes valises
Les collines les insectes et les oiseaux,
Toutes ces pierres aussi,
Dans un petit sac à dos.
En bandoulière, dans une sacoche,
J’ai rangé le soleil et la lune,
Et dans l’une de mes poches,
Mon esprit et mon corps.
Chargé de cette manière,
Oh, ce n’était pas bien lourd,
J’ai marché dans ce pays,
Où il fait toujours nuit.
On n’y rencontre personne,
Pas une maison, pas un bruit,
Aucune lumière pour s’orienter,
Le temps semble immobile.
On marche sans se mouvoir,
On ne trouve rien à admirer,
Il n’est pas besoin de s'y reposer,
Il y est inutile de s’agiter.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les clous…
Celui-ci sert à solidariser la terre et le ciel.
Au ciel on fixera avec cet autre les nuages.
On accroche aussi avec des tiges de métal,
Le soleil et la lune au centre de la Terre.
On plantera celui-là pour joindre insectes et animaux,
Eux-mêmes par un autre retenus aux plaines et aux montagnes,
Avec ce dernier on se relie soi-même à toutes ces choses,
Le travail fini, on pose à cette sculpture des ailes.
Celui-ci sert à solidariser la terre et le ciel.
Au ciel on fixera avec cet autre les nuages.
On accroche aussi avec des tiges de métal,
Le soleil et la lune au centre de la Terre.
On plantera celui-là pour joindre insectes et animaux,
Eux-mêmes par un autre retenus aux plaines et aux montagnes,
Avec ce dernier on se relie soi-même à toutes ces choses,
Le travail fini, on pose à cette sculpture des ailes.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sécurisant…
Ce soir-là, au Blue Hotel,
Avait lieu une jam,
Le public était nombreux,
Constitué surtout de musiciens.
Sur la scène se trouvait un batteur,
Un bassiste, un tromboniste,
Ils interprétaient ensemble,
« Lullaby of birdland ».
A faire son chorus,
C’était au tour du tromboniste,
Il enchaînait avec adresse,
Des gammes destructurées.
A la septième mesure,
Cette note surprenante,
Comme un réveil qui sonne,
A sept heures du matin.
Le public, bercé,
Surpris, leva le nez,
Le tromboniste aussitôt,
Répéta cette note.
Là-dessus, le bassiste,
Changea de tonalité,
Le batteur quant à lui
Doubla le tempo.
Ce soir-là, au Blue Hotel,
Avait lieu une jam,
Le public était nombreux,
Constitué surtout de musiciens.
Sur la scène se trouvait un batteur,
Un bassiste, un tromboniste,
Ils interprétaient ensemble,
« Lullaby of birdland ».
A faire son chorus,
C’était au tour du tromboniste,
Il enchaînait avec adresse,
Des gammes destructurées.
A la septième mesure,
Cette note surprenante,
Comme un réveil qui sonne,
A sept heures du matin.
Le public, bercé,
Surpris, leva le nez,
Le tromboniste aussitôt,
Répéta cette note.
Là-dessus, le bassiste,
Changea de tonalité,
Le batteur quant à lui
Doubla le tempo.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Long dîner…
Je suis revenu sur un rêve,
Qui me parut efficace,
Je le porterai,
Aussi longtemps qu’il le voudra.
Je ne dis pas qu’il est vrai,
Comme je l’aurai fait autrefois,
Lorsque je poursuivais
Du monde le durable.
Pour le dire en quelques mots,
J’ai écrit un haïku,
Je m’en approche par là,
Approximativement.
Le dire de mille manières,
Fait aussi partie du jeu,
Car en le faisant j’expérimente,
Sa belle forme mouvante.
Un jour il s’envolera,
Aussi beau qu’il puisse être,
J’ouvrirai alors ma main,
Pour accueillir un nouveau-né.
Je suis revenu sur un rêve,
Qui me parut efficace,
Je le porterai,
Aussi longtemps qu’il le voudra.
Je ne dis pas qu’il est vrai,
Comme je l’aurai fait autrefois,
Lorsque je poursuivais
Du monde le durable.
Pour le dire en quelques mots,
J’ai écrit un haïku,
Je m’en approche par là,
Approximativement.
Le dire de mille manières,
Fait aussi partie du jeu,
Car en le faisant j’expérimente,
Sa belle forme mouvante.
Un jour il s’envolera,
Aussi beau qu’il puisse être,
J’ouvrirai alors ma main,
Pour accueillir un nouveau-né.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
EHPAD
C’est d’abord ce que l’on voit,
Puis une sensation tactile,
Il y a aussi un parfum et un goût,
Et puis ce silence que l’on entend.
Tout cela meurt et se régénère,
Au rythme de l’attention.
Ce mouvement part du cœur,
Dont l’âme sœur est l’être.
Assis là entre quatre murs,
Où sont accrochés de pauvres tableaux,
Ce vieillard est le centre,
D’une gigantesque roue mouvante.
Il la voit tourner,
Sans jamais s’arrêter,
Cet un voyageur immobile,
Je vous en prie, ne le plaignez pas.
C’est d’abord ce que l’on voit,
Puis une sensation tactile,
Il y a aussi un parfum et un goût,
Et puis ce silence que l’on entend.
Tout cela meurt et se régénère,
Au rythme de l’attention.
Ce mouvement part du cœur,
Dont l’âme sœur est l’être.
Assis là entre quatre murs,
Où sont accrochés de pauvres tableaux,
Ce vieillard est le centre,
D’une gigantesque roue mouvante.
Il la voit tourner,
Sans jamais s’arrêter,
Cet un voyageur immobile,
Je vous en prie, ne le plaignez pas.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
EHPAD II...
Au milieu du grand salon,
Où fonctionne la télé,
Un vieux est assis.
Que se passe-t-il ?
Le salon s’envole,
Avec lui dedans,
Il se demande vers où le portent ses ailes.
Au milieu du grand salon,
Où fonctionne la télé,
Un vieux est assis.
Que se passe-t-il ?
Le salon s’envole,
Avec lui dedans,
Il se demande vers où le portent ses ailes.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Aux alentours d’un arbre…
On n’a pas quitté la Terre,
Mais avec elle on a joué,
Quand le jeu fut terminé,
Un bel arbre nous accueillait.
A ses pieds, des herbes dansantes,
Accompagnant avec grâce
Les commandements du vent ;
Elle se balancent, indolentes.
Il faudrait aussi parler,
Des abeilles, des papillons,
De ces pierres que le soleil
Réchauffe au long du jour.
C’est un peu ce que les poètes,
Cherchent bien ou mal à capter,
De cette chose sans histoire,
L’extraction d’un récit.
Quand de cette sublime banalité,
Parfois s’échappe l’esprit,
Nous dirions que cela ressemble
A des éruptions solaires,
Au voyage de cette matière,
Incandescente et amoureuse
De la nuit qu’elle éclaire,
Durant le temps d’un retour.
Quant à cette étoile froide,
Qui d’elle-même ne prend vacances,
Au pied de ce grand arbre,
Elle se repose satisfaite.
On n’a pas quitté la Terre,
Mais avec elle on a joué,
Quand le jeu fut terminé,
Un bel arbre nous accueillait.
A ses pieds, des herbes dansantes,
Accompagnant avec grâce
Les commandements du vent ;
Elle se balancent, indolentes.
Il faudrait aussi parler,
Des abeilles, des papillons,
De ces pierres que le soleil
Réchauffe au long du jour.
C’est un peu ce que les poètes,
Cherchent bien ou mal à capter,
De cette chose sans histoire,
L’extraction d’un récit.
Quand de cette sublime banalité,
Parfois s’échappe l’esprit,
Nous dirions que cela ressemble
A des éruptions solaires,
Au voyage de cette matière,
Incandescente et amoureuse
De la nuit qu’elle éclaire,
Durant le temps d’un retour.
Quant à cette étoile froide,
Qui d’elle-même ne prend vacances,
Au pied de ce grand arbre,
Elle se repose satisfaite.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Plif Plof !...
Ce point du présent,
Auquel nul passé n’a conduit,
Me semble fort reposant,
J’aime m’y arrêter.
Après avoir rêvé,
En tirant un long fil,
Ce sont à présent des flashs,
De petites bulles de savon.
Ce point du présent,
Auquel nul passé n’a conduit,
Me semble fort reposant,
J’aime m’y arrêter.
Après avoir rêvé,
En tirant un long fil,
Ce sont à présent des flashs,
De petites bulles de savon.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Plus loin, quelque chose…
« Qu’est-ce donc que cela ? »
Demande le chien à l’homme.
« Je ne sais pas. » répond l’homme.
« Avançons donc plus avant. »
Finit par proposer le chien.
« Qu’est-ce donc que cela ? »
Demande le chien à l’homme.
« Je ne sais pas. » répond l’homme.
« Avançons donc plus avant. »
Finit par proposer le chien.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Revendications de moyeu…
C’est le rêve du moyeu, stable comme une table à quatre pieds. Puis il y a celui de la roue,
elle danse tout autour de son frère. Celui-ci projette ses rayons, la chose les relie.
Le moyeu se plaignit un jour auprès de sa bien-aimée sœur :
- Ma sœur, commença-t-il, je dois vous dire quelques mots, j’ai de vous à me plaindre,
Comme vous, j’aimerais moi aussi pouvoir danser.
La roue se gratta la tête et proposa d’abord à ce dernier :
- Et si vous cessiez de jeter vos rayons, ainsi, vous et moi, pourrions nous séparer,
Là, chacun pourrait danser dans son coin et nous serions tous les deux heureux.
- C’est impossible » reprit le moyeu, si je n’étais en votre centre, il vous serait impossible de danser, et à supposer que cela soit possible, cet univers n’a de place que pour une roue, ensemble nous devons cohabiter, cela implique de partager contraintes et plaisirs.
- Je comprends dit la roue, je suis fort égoïste et le vois maintenant. Permettez que je vous propose une solution, mais d’abord entendez ces quelques paroles : bien que vous pensiez n’être pas dans la danse, à mes yeux la chose est toute différente. Comprenez que bien que je sois pour vous comme Terre, et que vous soyez pour moi comme soleil étant de cette manière mon centre, quelque part dans la galaxie, existe une étoile, et sans conteste c’est de vous qu’elle admire la danse. Pour elle mes pas sont sans doute maladroits, et il n’est pas improbable qu’elle me trouve bruyante si ce n'est bien trop agitée. Mais voilà tout naturellement la solution promise : Demain, dès l’aube nous intervertirons les rôles, je serai le moyeu, et vous serez la roue. Mais je vous en prie, faites de grands mouvements, car je crains de ne pas pouvoir être plus immobile que vous. Tout naturellement je vous imiterai, car à être mon centre vous fûtes fort compétant. Aussi, tout autour de moi vous danserez et ce sera à moi de jeter les rayons. Qu'en pensez-vous ?
- Je vais réfléchir, conclut le moyeu…
C’est le rêve du moyeu, stable comme une table à quatre pieds. Puis il y a celui de la roue,
elle danse tout autour de son frère. Celui-ci projette ses rayons, la chose les relie.
Le moyeu se plaignit un jour auprès de sa bien-aimée sœur :
- Ma sœur, commença-t-il, je dois vous dire quelques mots, j’ai de vous à me plaindre,
Comme vous, j’aimerais moi aussi pouvoir danser.
La roue se gratta la tête et proposa d’abord à ce dernier :
- Et si vous cessiez de jeter vos rayons, ainsi, vous et moi, pourrions nous séparer,
Là, chacun pourrait danser dans son coin et nous serions tous les deux heureux.
- C’est impossible » reprit le moyeu, si je n’étais en votre centre, il vous serait impossible de danser, et à supposer que cela soit possible, cet univers n’a de place que pour une roue, ensemble nous devons cohabiter, cela implique de partager contraintes et plaisirs.
- Je comprends dit la roue, je suis fort égoïste et le vois maintenant. Permettez que je vous propose une solution, mais d’abord entendez ces quelques paroles : bien que vous pensiez n’être pas dans la danse, à mes yeux la chose est toute différente. Comprenez que bien que je sois pour vous comme Terre, et que vous soyez pour moi comme soleil étant de cette manière mon centre, quelque part dans la galaxie, existe une étoile, et sans conteste c’est de vous qu’elle admire la danse. Pour elle mes pas sont sans doute maladroits, et il n’est pas improbable qu’elle me trouve bruyante si ce n'est bien trop agitée. Mais voilà tout naturellement la solution promise : Demain, dès l’aube nous intervertirons les rôles, je serai le moyeu, et vous serez la roue. Mais je vous en prie, faites de grands mouvements, car je crains de ne pas pouvoir être plus immobile que vous. Tout naturellement je vous imiterai, car à être mon centre vous fûtes fort compétant. Aussi, tout autour de moi vous danserez et ce sera à moi de jeter les rayons. Qu'en pensez-vous ?
- Je vais réfléchir, conclut le moyeu…
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Il est resté là,
Sans bouger d’un iota,
C’est ce que j’aime chez lui,
Sans vouloir le mimer.
Sans bouger d’un iota,
C’est ce que j’aime chez lui,
Sans vouloir le mimer.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tout l’Univers,
Se déploie de ce centre,
Puisse-t’il en avoir conscience,
Puis nous laisser revenir.
Se déploie de ce centre,
Puisse-t’il en avoir conscience,
Puis nous laisser revenir.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Pendant qu’immobile,
Il traverse tranquille,
Le temps et l’espace,
Nous, voyageurs,
Nous nous souvenons de cette île.
Il traverse tranquille,
Le temps et l’espace,
Nous, voyageurs,
Nous nous souvenons de cette île.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Il n’est pas bavard,
Mais son monde est solide,
Il permet aux bolides
De savoir où ils sont.
Mais son monde est solide,
Il permet aux bolides
De savoir où ils sont.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je ne sais si mon oreille est grossière,
Mais je n’entends pas un bruit,
Chanson il y a, mais elle est trop raffinée
Pour que je puisse l’entendre.
J’aurais bien volontiers commenté
Le frisson des feuilles, l’émotion des pierres,
Mais les puissants battements de mon cœur
Couvrent hélas cette mélodie.
Mais je n’entends pas un bruit,
Chanson il y a, mais elle est trop raffinée
Pour que je puisse l’entendre.
J’aurais bien volontiers commenté
Le frisson des feuilles, l’émotion des pierres,
Mais les puissants battements de mon cœur
Couvrent hélas cette mélodie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Evénement…
Deux personnages sont sur scène,
Ils gesticulent depuis le début,
Si bien que la chose
Ne se remarque plus.
Un troisième arrive enfin,
De ses deux mains,
Il les immobilise.
Là, l’histoire commence.
Deux personnages sont sur scène,
Ils gesticulent depuis le début,
Si bien que la chose
Ne se remarque plus.
Un troisième arrive enfin,
De ses deux mains,
Il les immobilise.
Là, l’histoire commence.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Black Gallytrot...
Ce chien n’est pas un dalmatien,
Son pelage est d’une seule couleur.
Pas une tache, ni de blanc ni de gris
Sur ce corps aux poils tout de noir.
Il y a une minute encore,
Il remuait doucement la queue,
Mais depuis quelques secondes,
Le voilà immobile comme une statue.
Ce chien n’est pas un dalmatien,
Son pelage est d’une seule couleur.
Pas une tache, ni de blanc ni de gris
Sur ce corps aux poils tout de noir.
Il y a une minute encore,
Il remuait doucement la queue,
Mais depuis quelques secondes,
Le voilà immobile comme une statue.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’homme et le miroir…
Il poursuit son bonhomme de chemin,
Avec son miroir qui est son copain,
Celui-ci va prendre des vacances,
Car il a vraiment beaucoup travaillé.
Sur le pas de porte, il sort une clef,
Elle ouvre sur l’extérieur,
Il y entre sans plus tarder,
C’est l’homme qui la lui a donnée.
Il a dit juste avant son départ :
« Va donc où le courant te porte.
C’est finalement ainsi que je t’aime,
Sur ma chaise, j’attendrai ton retour. »
Il poursuit son bonhomme de chemin,
Avec son miroir qui est son copain,
Celui-ci va prendre des vacances,
Car il a vraiment beaucoup travaillé.
Sur le pas de porte, il sort une clef,
Elle ouvre sur l’extérieur,
Il y entre sans plus tarder,
C’est l’homme qui la lui a donnée.
Il a dit juste avant son départ :
« Va donc où le courant te porte.
C’est finalement ainsi que je t’aime,
Sur ma chaise, j’attendrai ton retour. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’aveugle…
C’est un aveugle,
Avec une canne blanche,
C’est la canne d’un sage
Dont il a hérité.
Elle le conduit
Où bon lui semble,
L’homme ignore
Quels sont ses projets.
Elle le guide jusqu’à des lieux,
Des endroits qu’il ne reconnait pas.
Elle a toute sa confiance,
Il lui cède sa volonté.
C’est un aveugle,
Avec une canne blanche,
C’est la canne d’un sage
Dont il a hérité.
Elle le conduit
Où bon lui semble,
L’homme ignore
Quels sont ses projets.
Elle le guide jusqu’à des lieux,
Des endroits qu’il ne reconnait pas.
Elle a toute sa confiance,
Il lui cède sa volonté.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11676
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Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Immo...
Il manque la suite,
Dogen m'en a proposée une.
Elle s'arrête ici,
Avant ce changement.
Il manque la suite,
Dogen m'en a proposée une.
Elle s'arrête ici,
Avant ce changement.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11676
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Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Un mot…
Celui-là.
Celui-là.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Un mot qui va avec quoi ? Avec volonté ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Avec un autre mot, qui ensemble ont la même signification...Une sorte de pléonasme en quelque sorte.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 11676
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Oui mais un mot pour l'ensemble du texte ou pour "volonté" ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
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