Cent ans et les poésies opportunes
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Oiseaux du paradis…
Ils se sont posés sur un rameau,
Apportant avec eux une immense joie,
Tout est riant lorsqu’ils chantent,
Ils me font penser à des enfants.
Ils vivent à côté des hommes,
Je pense qu’ils leur sont étranges,
Affairés tels que nous le sommes,
A ces choses qu’ils ne comprennent pas.
Miroirs de mon espérance,
Je leur ai confié toutes mes ambitions,
Je n’en trouve nulle autre,
Qui sur chanter serait plus haute.
Ils se sont posés sur un rameau,
Apportant avec eux une immense joie,
Tout est riant lorsqu’ils chantent,
Ils me font penser à des enfants.
Ils vivent à côté des hommes,
Je pense qu’ils leur sont étranges,
Affairés tels que nous le sommes,
A ces choses qu’ils ne comprennent pas.
Miroirs de mon espérance,
Je leur ai confié toutes mes ambitions,
Je n’en trouve nulle autre,
Qui sur chanter serait plus haute.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les morts vivants…
De présence, il n’y a que celle de la terre,
Arrosée doucement par le crachin.
Elle remplit tout ce qui peut être vide,
Et de vide justement il n’en réside nulle part.
Il n’y a que la vie, partout où que l’on regarde,
L’au-delà est cela même qui n’existe pas.
Et si je fleuri ta tombe c’est que j’éprouve de la tristesse,
Cela aussi est vie, quelque part au fond de mon cœur.
Te dire « tu » est abus de langage,
Il en est de même lorsque je dis que tu « es » mort.
Ce n’est qu’en parlant de ces collines que je vois,
Et sans autre pensée, que je saurai vraiment où tu te trouves.
Voilà la manière juste de voyager dans ton royaume,
Réunir des amis, parler de choses légères,
S’assoir dans le jardin après un bon dîné,
Et contempler ensemble le ciel étoilé.
De présence, il n’y a que celle de la terre,
Arrosée doucement par le crachin.
Elle remplit tout ce qui peut être vide,
Et de vide justement il n’en réside nulle part.
Il n’y a que la vie, partout où que l’on regarde,
L’au-delà est cela même qui n’existe pas.
Et si je fleuri ta tombe c’est que j’éprouve de la tristesse,
Cela aussi est vie, quelque part au fond de mon cœur.
Te dire « tu » est abus de langage,
Il en est de même lorsque je dis que tu « es » mort.
Ce n’est qu’en parlant de ces collines que je vois,
Et sans autre pensée, que je saurai vraiment où tu te trouves.
Voilà la manière juste de voyager dans ton royaume,
Réunir des amis, parler de choses légères,
S’assoir dans le jardin après un bon dîné,
Et contempler ensemble le ciel étoilé.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les morts vivants II
Là, dans ce cercueil,
Il n’y a rien.
Si, un corps qui t’a appartenu,
Aujourd’hui il n’appartient
Plus qu’à la Terre
Comme s’il n’avait jamais eu
De propriétaire.
Il est à présent à ceux qui pleurent
Pour une chose que tu ne peux plus leur donner.
Cette chose leur manque.
Pour manifester leurs regrets,
Ils t’offrent un enterrement.
Non, tu n’y-es pas présent,
C’est la vie même qui s’y trouve,
La vie de ceux qui pensent à toi.
Ils s’attristent sur ton sort,
Pleurant ainsi sur le leur,
Ils n’ont pas fermé encore cette tombe,
Cette porte illusoire
Débouchant sur un autre monde.
Mais lorsqu’ils l’auront fait,
Oubliant tout arrière monde,
Ils reconnaîtront la mort
Dans un nuage blanc.
Là, dans ce cercueil,
Il n’y a rien.
Si, un corps qui t’a appartenu,
Aujourd’hui il n’appartient
Plus qu’à la Terre
Comme s’il n’avait jamais eu
De propriétaire.
Il est à présent à ceux qui pleurent
Pour une chose que tu ne peux plus leur donner.
Cette chose leur manque.
Pour manifester leurs regrets,
Ils t’offrent un enterrement.
Non, tu n’y-es pas présent,
C’est la vie même qui s’y trouve,
La vie de ceux qui pensent à toi.
Ils s’attristent sur ton sort,
Pleurant ainsi sur le leur,
Ils n’ont pas fermé encore cette tombe,
Cette porte illusoire
Débouchant sur un autre monde.
Mais lorsqu’ils l’auront fait,
Oubliant tout arrière monde,
Ils reconnaîtront la mort
Dans un nuage blanc.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le pont...
Là se trouve une liberté sans pareil,
Comme les oiseaux elle chante entre nos deux oreilles,
Elle s’étend aux collines qui ne la démente pas,
Celles-là aussi nous pénètrent et deviennent géomètre.
Il n’y a plus de raison de s’abstenir,
Pour une vérité plus noble ou plus concrète,
En toute chose s’exprime le désir,
Qui lui-même meut tous les êtres.
Le mouvement fut le suivant :
D’abord, ô mes pensées, vous étiez libres d’aller et venir.
Puis un jour est apparu un tyran,
Il a dit « Je suis la matrice, vous toutes m’appartenez ».
Vous n’aimiez pas vous sentir enfermées,
Le bougre il vous l’avait fait croire,
Au-delà de vous-mêmes vous avez cherché,
Une terre qui ne soit pas sous son empire.
Mais une circonstance s’est produite,
A vrai dire, personne n’en connait la cause,
Votre espace a cessé d’être réduit,
Et vous vous êtes libérées de son emprise.
Les tyrans pullulent sur toute la planète,
Ils vous diront que votre parole ne vaut pas un clou,
Ils n’ont pas embrassé la trinité,
Celle par laquelle toutes les créatures sont sauvées.
Vous rencontrerez ça et là des êtres purs,
Ecoutez bien par quoi vous les reconnaîtrez :
Libres depuis une éternité, parlant de choses et d’autres,
Ils ne feront pas obstacle à vos récits d’évasion.
Beaucoup d’entre eux seront passés par là,
Et reconnaîtront l’utilité de la chose,
S’il n’y-avait de pont entre eux et l’enfant,
Comment donc grandirait leur population ?
Là se trouve une liberté sans pareil,
Comme les oiseaux elle chante entre nos deux oreilles,
Elle s’étend aux collines qui ne la démente pas,
Celles-là aussi nous pénètrent et deviennent géomètre.
Il n’y a plus de raison de s’abstenir,
Pour une vérité plus noble ou plus concrète,
En toute chose s’exprime le désir,
Qui lui-même meut tous les êtres.
Le mouvement fut le suivant :
D’abord, ô mes pensées, vous étiez libres d’aller et venir.
Puis un jour est apparu un tyran,
Il a dit « Je suis la matrice, vous toutes m’appartenez ».
Vous n’aimiez pas vous sentir enfermées,
Le bougre il vous l’avait fait croire,
Au-delà de vous-mêmes vous avez cherché,
Une terre qui ne soit pas sous son empire.
Mais une circonstance s’est produite,
A vrai dire, personne n’en connait la cause,
Votre espace a cessé d’être réduit,
Et vous vous êtes libérées de son emprise.
Les tyrans pullulent sur toute la planète,
Ils vous diront que votre parole ne vaut pas un clou,
Ils n’ont pas embrassé la trinité,
Celle par laquelle toutes les créatures sont sauvées.
Vous rencontrerez ça et là des êtres purs,
Ecoutez bien par quoi vous les reconnaîtrez :
Libres depuis une éternité, parlant de choses et d’autres,
Ils ne feront pas obstacle à vos récits d’évasion.
Beaucoup d’entre eux seront passés par là,
Et reconnaîtront l’utilité de la chose,
S’il n’y-avait de pont entre eux et l’enfant,
Comment donc grandirait leur population ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Taijitu...
Ces deux êtres qui s’embrassent,
Ne sont pas confondus pour autant,
Pas plus qu’ils ne sont tout à fait deux :
Un peu de l’un réside dans l’autre,
Un peu de l’autre réside dans l’un.
La nuit n’est pas qu’obscurité
On y trouve une lanterne,
Le jour n’est pas que clarté,
Là, existe l’ombre.
Le géomètre éclaire la nuit
Le chaos, assombrit le jour.
Equilibre parfait,
Et ce sans excès,
Ni dans un sens,
Ni dans l’autre.
Ces deux êtres qui s’embrassent,
Ne sont pas confondus pour autant,
Pas plus qu’ils ne sont tout à fait deux :
Un peu de l’un réside dans l’autre,
Un peu de l’autre réside dans l’un.
La nuit n’est pas qu’obscurité
On y trouve une lanterne,
Le jour n’est pas que clarté,
Là, existe l’ombre.
Le géomètre éclaire la nuit
Le chaos, assombrit le jour.
Equilibre parfait,
Et ce sans excès,
Ni dans un sens,
Ni dans l’autre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
loofrg, as-tu remarqué que le yin and yang est principalement représenté en deux dimensions.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La rencontre…
Ce dessin est en deux dimensions,
Je vois là comme deux poissons qui s’embrassent,
Chacun a son œil contenu dans l’autre,
Comme si mon cerveau pénétrait les collines,
Et que les collines pénétraient mon cerveau.
Cette rencontre serait ma troisième dimension.
Ce dessin est en deux dimensions,
Je vois là comme deux poissons qui s’embrassent,
Chacun a son œil contenu dans l’autre,
Comme si mon cerveau pénétrait les collines,
Et que les collines pénétraient mon cerveau.
Cette rencontre serait ma troisième dimension.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Du nadir au zénith et vice versa…
Des animaux montant vers l’Homme,
Des Dieux retournant sur la Terre,
Des démons rejoignant les cieux,
Au travers de ces sept étages
Communiquant continument :
Aux yeux de Dieu, ils sont semblables.
Ô Sainte Trinité, par toi,
Cette multitude est sauvée.
Toute chose accompli Son Œuvre :
Tel est cet occulte miracle,
Clarifié maintenant pour moi,
Par le vieil Hermès Trismégiste.
Des animaux montant vers l’Homme,
Des Dieux retournant sur la Terre,
Des démons rejoignant les cieux,
Au travers de ces sept étages
Communiquant continument :
Aux yeux de Dieu, ils sont semblables.
Ô Sainte Trinité, par toi,
Cette multitude est sauvée.
Toute chose accompli Son Œuvre :
Tel est cet occulte miracle,
Clarifié maintenant pour moi,
Par le vieil Hermès Trismégiste.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Manquer de manquer…
J’ai pris ma pelle pour creuser dans la terre,
Mais rapidement je suis tombé sur de la pierre.
Pour sonder le ciel, je me suis accroché à un nuage,
Mais il est retombé en goûtes d’eau.
Mes racines célestes ne dépassent pas
Le toit de ma petite maison,
Quant à mes racines terrestres,
Elles ne s’enfoncent pas plus que celles d’un pissenlit.
De quoi vais-je te parler à présent,
Petit frère agonisant,
Si mon Dieu n’est pas plus haut que trois pommes,
Comment te donnerai-je l’envie de le trouver ?
Mais je vais chercher dans mes tiroirs,
Voir si par hasard il n’y aurait pas un livre,
Que je puisse ouvrir en son milieu,
Suivant ainsi, en mer Rouge, les traces de Moïse.
J’ai pris ma pelle pour creuser dans la terre,
Mais rapidement je suis tombé sur de la pierre.
Pour sonder le ciel, je me suis accroché à un nuage,
Mais il est retombé en goûtes d’eau.
Mes racines célestes ne dépassent pas
Le toit de ma petite maison,
Quant à mes racines terrestres,
Elles ne s’enfoncent pas plus que celles d’un pissenlit.
De quoi vais-je te parler à présent,
Petit frère agonisant,
Si mon Dieu n’est pas plus haut que trois pommes,
Comment te donnerai-je l’envie de le trouver ?
Mais je vais chercher dans mes tiroirs,
Voir si par hasard il n’y aurait pas un livre,
Que je puisse ouvrir en son milieu,
Suivant ainsi, en mer Rouge, les traces de Moïse.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je dois dire, que tu m'as épaté loofr, avec ta formule alchimique ...
Comme quoi le Goldorak GO ! , fonctionne super bien avec toi ....
Et pouf ! D'un seul coup une image d'un caducée avec des ingrédients ...
Alors je ne sais si ce sont les bons ingrédients, si du souffre et du mercure, on peut les retrouver également à maintes situations d'animaux mythologiques ...
Et peut-être bien que cela n'est question que de chimie, d'alchimie, d'univers, ou de tout autre principe, qui paradoxalement, en seront le paradoxe .... ou tout autre rencontres ....
Comme quoi le Goldorak GO ! , fonctionne super bien avec toi ....
Et pouf ! D'un seul coup une image d'un caducée avec des ingrédients ...
Alors je ne sais si ce sont les bons ingrédients, si du souffre et du mercure, on peut les retrouver également à maintes situations d'animaux mythologiques ...
Et peut-être bien que cela n'est question que de chimie, d'alchimie, d'univers, ou de tout autre principe, qui paradoxalement, en seront le paradoxe .... ou tout autre rencontres ....
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Au nuage qui m’appelait…
Tous ces livres que j’ai lus,
Ont semés en moi quantité de graines.
Sans doute n’ont-elles pas toutes germées,
Il me va de laisser faire la Nature.
Cette Dame semble pour l’instant vouloir,
Que je m’occupe à faire des confitures,
Un philosophe aurait dit :
« Voilà le plus grand de tous nos pouvoirs ».
Je crois qu’il serait content
Que je le rejoigne sur ce point,
Mais qu’il le serait sans doute aussi,
Si d’aventure il me voyait renaître.
Entre un coup de serpillère
Et un grand verre de Chardonay,
Je crois qu’il ne serait pas contre
Un crochet par la géométrie.
Tous ces livres que j’ai lus,
Ont semés en moi quantité de graines.
Sans doute n’ont-elles pas toutes germées,
Il me va de laisser faire la Nature.
Cette Dame semble pour l’instant vouloir,
Que je m’occupe à faire des confitures,
Un philosophe aurait dit :
« Voilà le plus grand de tous nos pouvoirs ».
Je crois qu’il serait content
Que je le rejoigne sur ce point,
Mais qu’il le serait sans doute aussi,
Si d’aventure il me voyait renaître.
Entre un coup de serpillère
Et un grand verre de Chardonay,
Je crois qu’il ne serait pas contre
Un crochet par la géométrie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je ne t'ai pas appelé, loofrg, je t'ai parlé. Ce n'est pas pareil. (enfin moi je parle de mon précédent post là sur ton thread).
En réalité, je ne comprends pas grand chose, à ce que tu dis. Moi tu sais toutes ces choses de la trinité (dont je ne sais d'ailleurs pas du tout ce que cela veut dire) ou autres du même style à la moirmoileuneud, c'est le truc réfractaire pour moi, encore un truc qui me lobotomiserait le cerveau
Edit :
J'aime les choses plus simples. Le simple, quoi de plus simple ....
Avec du simple, tu peux comprendre, tu peux assimiler et tu peux assembler ....
En réalité, je ne comprends pas grand chose, à ce que tu dis. Moi tu sais toutes ces choses de la trinité (dont je ne sais d'ailleurs pas du tout ce que cela veut dire) ou autres du même style à la moirmoileuneud, c'est le truc réfractaire pour moi, encore un truc qui me lobotomiserait le cerveau
Edit :
J'aime les choses plus simples. Le simple, quoi de plus simple ....
Avec du simple, tu peux comprendre, tu peux assimiler et tu peux assembler ....
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le nuage qui ne m’a pas appelé…
Que dire ? ça m’a appelé.
Comme un chant d’oiseau,
Qui au travers de son bec,
Parle le langage de la Terre.
Il me dit que les hommes l’assèchent,
Puisant en elle à la mesure de leur soif,
Comment se fait-il qu’ils soient si avides ?
C’est ce principe que sonde ma géométrie.
Que dire ? ça m’a appelé.
Comme un chant d’oiseau,
Qui au travers de son bec,
Parle le langage de la Terre.
Il me dit que les hommes l’assèchent,
Puisant en elle à la mesure de leur soif,
Comment se fait-il qu’ils soient si avides ?
C’est ce principe que sonde ma géométrie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Un petit coin de paradis…
Des éons sont passés,
Durant ce temps, le monde a maturé,
Le mystique y voit un renouveau,
Qu’il symbolise par cette saison.
C’est la naissance d’un printemps,
Ses premiers jours seront timides,
Mais bientôt explosera la floraison,
Et les arbres se couvriront de feuilles.
Le monde restera sensiblement le même,
Mais notre regard sur lui aura changé,
Toutes ces fleurs jailliront de notre cœur,
Et les sources se mettront à chanter.
Que chaque homme soit un principe premier,
Voilà qui les aiderait à mieux s’aimer,
Riches de ce qui ne pourrait leur être volé,
Chacun aurait son petit coin de ciel bleu.
Des oiseaux de toutes sortes,
Pourraient y trouver refuge,
Discrets comme peut l’être un invité.
A leur départ, leurs hôtes seraient contents,
Retrouvant leur petit coin de ciel bleu
Propre comme un sou neuf.
Ce partage n’ayant été que plaisir,
Ils se languiraient de les voir revenir.
Des éons sont passés,
Durant ce temps, le monde a maturé,
Le mystique y voit un renouveau,
Qu’il symbolise par cette saison.
C’est la naissance d’un printemps,
Ses premiers jours seront timides,
Mais bientôt explosera la floraison,
Et les arbres se couvriront de feuilles.
Le monde restera sensiblement le même,
Mais notre regard sur lui aura changé,
Toutes ces fleurs jailliront de notre cœur,
Et les sources se mettront à chanter.
Que chaque homme soit un principe premier,
Voilà qui les aiderait à mieux s’aimer,
Riches de ce qui ne pourrait leur être volé,
Chacun aurait son petit coin de ciel bleu.
Des oiseaux de toutes sortes,
Pourraient y trouver refuge,
Discrets comme peut l’être un invité.
A leur départ, leurs hôtes seraient contents,
Retrouvant leur petit coin de ciel bleu
Propre comme un sou neuf.
Ce partage n’ayant été que plaisir,
Ils se languiraient de les voir revenir.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Nature sauvage…
Le jardin du géomètre,
Est fait de droites allées,
A ses carrefours,
On découvre de grandes fontaines,
La nature y est pleinement domestiquée.
Son propriétaire aime bien y flâner,
Il y emmène parfois une maîtresse,
Sur un banc, ils échangent un baisé.
Mais cet homme parfois,
Est investi d’un autre besoin.
Il part alors avec son cheval, visiter la forêt.
Là-bas, il n’est plus le maître,
De grands arbres dominent les lieux.
Il y rencontre aussi quelques bêtes sauvages,
Quelques-unes seront fort belles,
Mais à observées préférablement de loin.
Le jardin du géomètre,
Est fait de droites allées,
A ses carrefours,
On découvre de grandes fontaines,
La nature y est pleinement domestiquée.
Son propriétaire aime bien y flâner,
Il y emmène parfois une maîtresse,
Sur un banc, ils échangent un baisé.
Mais cet homme parfois,
Est investi d’un autre besoin.
Il part alors avec son cheval, visiter la forêt.
Là-bas, il n’est plus le maître,
De grands arbres dominent les lieux.
Il y rencontre aussi quelques bêtes sauvages,
Quelques-unes seront fort belles,
Mais à observées préférablement de loin.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Plage…
Cette plage n’est que de sable,
Elle s’étend sur des kilomètres,
Elle est le refuge des baigneurs,
Qui n’ont qu’à jouir de ce loisir.
Elle est aussi pour les pêcheurs,
Un lieu de grande distraction,
Oh ! mais ils ne sont pas bien nombreux,
Perdus dans ce gigantesque espace.
On les voit lancer leur ligne,
Ils en ont souvent plusieurs,
Ils ont une dextérité,
Qui clairement me fascine.
Je ne suis pas pêcheur,
Et peu me chaut de me baigner,
Non, ce que j’aime,
C’est marcher au bord de l’eau.
Cette plage n’est que de sable,
Elle s’étend sur des kilomètres,
Elle est le refuge des baigneurs,
Qui n’ont qu’à jouir de ce loisir.
Elle est aussi pour les pêcheurs,
Un lieu de grande distraction,
Oh ! mais ils ne sont pas bien nombreux,
Perdus dans ce gigantesque espace.
On les voit lancer leur ligne,
Ils en ont souvent plusieurs,
Ils ont une dextérité,
Qui clairement me fascine.
Je ne suis pas pêcheur,
Et peu me chaut de me baigner,
Non, ce que j’aime,
C’est marcher au bord de l’eau.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Galeries…
Regarde toutes ces choses,
Il fut une époque
Où elles n’en n’étaient pas.
Mais l’homme a touché une Pierre :
Venait-elle de l’espace ?
Qu’est-il devenu de cette soupe première,
Qui rend les mystiques si nostalgiques ?
Ô, elle est bien là, vivant sous nos yeux,
Mais l’œil justement est cela qui l’occulte.
Tel une ver creusant des galeries,
Chaque brin d’herbe est pour lui un récit.
Regarde toutes ces choses,
Il fut une époque
Où elles n’en n’étaient pas.
Mais l’homme a touché une Pierre :
Venait-elle de l’espace ?
Qu’est-il devenu de cette soupe première,
Qui rend les mystiques si nostalgiques ?
Ô, elle est bien là, vivant sous nos yeux,
Mais l’œil justement est cela qui l’occulte.
Tel une ver creusant des galeries,
Chaque brin d’herbe est pour lui un récit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
(Correction de galeries...)
Regarde toutes ces choses,
Il fut une époque
Où elles n’en n’étaient pas.
Mais l’homme a touché une Pierre :
Venait-elle de l’espace ?
Qu’est-il advenu de cette soupe première,
Qui rend les mystiques si nostalgiques ?
Ô, elle est bien là, vivant sous nos yeux,
Mais l’œil justement est cela qui l’occulte.
Tel un ver creusant des galeries,
Chaque brin d’herbe est pour lui un récit.
Regarde toutes ces choses,
Il fut une époque
Où elles n’en n’étaient pas.
Mais l’homme a touché une Pierre :
Venait-elle de l’espace ?
Qu’est-il advenu de cette soupe première,
Qui rend les mystiques si nostalgiques ?
Ô, elle est bien là, vivant sous nos yeux,
Mais l’œil justement est cela qui l’occulte.
Tel un ver creusant des galeries,
Chaque brin d’herbe est pour lui un récit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le destin de la Déesse Curiosité…
Mon œil creuse cet arbre,
Il me dit qu’il est un chêne,
Je sais certaines choses sur lui,
Par exemple qu’il s’habille au printemps.
Oh mais je suis bien ignorant
Concernant cet être vivant,
Tiens, si je faisais un tour sur wiki,
Voir ce qu’en disent les botanistes.
Je conduis une voiture,
Ces engins me fascinent,
Je sais certaines choses sur elles,
Que sous leur capot se trouve un moteur.
Oh mais je suis bien ignorant
Du fonctionnement de ces machines,
Tiens, si je faisais un tour sur wiki,
Voir ce qu’en disent leurs concepteurs.
Un homme curieux de nature,
A observé les oiseaux dans le ciel.
Il a dit, « Puisqu’ils arrivent à voler
C’est qu’il doit exister un principe ».
Il a longtemps étudié :
Les avions partout dans le ciel,
Capables de dépasser les nuages,
C’est à lui que nous les devons.
Ô machines superbes,
Qui défiez la pesanteur,
Vous sillonnez la planète,
Libérant votre poison.
Ô centrales nucléaires,
Je dispose de la lumière,
Vous jetez dans vos poubelles
La pérennité du diamant.
A toi mon Dieu,
Qui nous a voulu si curieux,
N’est-ce pas que les dés étaient jetés,
Dès la toute première excavation ?
Toi qui modelas cette créature,
En vue qu’elle prenne conscience de Toi,
N’as-Tu pas créé un monstre
Tout à la fois fascinant ?
Je crois que Tu as dû te lasser
De cette immense solitude,
Une œuvre a-t-elle un sens,
Sans personne pour la contempler ?
Si donc cette aventure prend fin,
Je T’en prie, ne regrette rien,
Ceci était écrit,
Et sublime aura été le chemin.
La mort fait partie de la vie,
Ce foisonnement de technologies,
Je dis que Tu l’as voulu,
Comme cette maladie qui me tue.
Mais que l’homme ne s’inquiète pas,
Il renaîtra à l’avenir,
Quatre yeux et une carapace,
Ne changeront rien à cette affaire.
Mon œil creuse cet arbre,
Il me dit qu’il est un chêne,
Je sais certaines choses sur lui,
Par exemple qu’il s’habille au printemps.
Oh mais je suis bien ignorant
Concernant cet être vivant,
Tiens, si je faisais un tour sur wiki,
Voir ce qu’en disent les botanistes.
Je conduis une voiture,
Ces engins me fascinent,
Je sais certaines choses sur elles,
Que sous leur capot se trouve un moteur.
Oh mais je suis bien ignorant
Du fonctionnement de ces machines,
Tiens, si je faisais un tour sur wiki,
Voir ce qu’en disent leurs concepteurs.
Un homme curieux de nature,
A observé les oiseaux dans le ciel.
Il a dit, « Puisqu’ils arrivent à voler
C’est qu’il doit exister un principe ».
Il a longtemps étudié :
Les avions partout dans le ciel,
Capables de dépasser les nuages,
C’est à lui que nous les devons.
Ô machines superbes,
Qui défiez la pesanteur,
Vous sillonnez la planète,
Libérant votre poison.
Ô centrales nucléaires,
Je dispose de la lumière,
Vous jetez dans vos poubelles
La pérennité du diamant.
A toi mon Dieu,
Qui nous a voulu si curieux,
N’est-ce pas que les dés étaient jetés,
Dès la toute première excavation ?
Toi qui modelas cette créature,
En vue qu’elle prenne conscience de Toi,
N’as-Tu pas créé un monstre
Tout à la fois fascinant ?
Je crois que Tu as dû te lasser
De cette immense solitude,
Une œuvre a-t-elle un sens,
Sans personne pour la contempler ?
Si donc cette aventure prend fin,
Je T’en prie, ne regrette rien,
Ceci était écrit,
Et sublime aura été le chemin.
La mort fait partie de la vie,
Ce foisonnement de technologies,
Je dis que Tu l’as voulu,
Comme cette maladie qui me tue.
Mais que l’homme ne s’inquiète pas,
Il renaîtra à l’avenir,
Quatre yeux et une carapace,
Ne changeront rien à cette affaire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La Grande Femelle…
J’observe toutes ces choses
Je constate qu’elles sont cycliques,
Ne te focalise pas sur cette rose,
Car ce qui permet son existence
Ne peut avoir que persistance.
Peut-être deviendra-t-elle
Une jolie hirondelle,
Mais peu importe ce qu’elle devient,
Les formes sont sans fin.
Le principe restera le même :
Un ciel étoilé,
Et une lunette astronomique.
L’Univers est infini,
Il est la Grande Femelle.
Rares sont peut-être les yeux
Qui profondément la pénètre.
Mais comment envisager
Que dans l’immensité du temps,
Dont Elle dispose patiemment,
Une cellule mâle ne vienne à naître
Faisant surgir un beau printemps ?
Ô humain, comme tu es vaniteux
De croire que cette Femelle
N’aura qu’un seul amant.
Mais comprends à ton tour,
Que tu n’es que retour,
Et si votre copulation
Possède ses originalités,
C’est ce sperme que tu portes en toi
Qui est un principe premier.
J’observe toutes ces choses
Je constate qu’elles sont cycliques,
Ne te focalise pas sur cette rose,
Car ce qui permet son existence
Ne peut avoir que persistance.
Peut-être deviendra-t-elle
Une jolie hirondelle,
Mais peu importe ce qu’elle devient,
Les formes sont sans fin.
Le principe restera le même :
Un ciel étoilé,
Et une lunette astronomique.
L’Univers est infini,
Il est la Grande Femelle.
Rares sont peut-être les yeux
Qui profondément la pénètre.
Mais comment envisager
Que dans l’immensité du temps,
Dont Elle dispose patiemment,
Une cellule mâle ne vienne à naître
Faisant surgir un beau printemps ?
Ô humain, comme tu es vaniteux
De croire que cette Femelle
N’aura qu’un seul amant.
Mais comprends à ton tour,
Que tu n’es que retour,
Et si votre copulation
Possède ses originalités,
C’est ce sperme que tu portes en toi
Qui est un principe premier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Plongeon de poète…
Comment êtes-vous aujourd’hui
Vous les choses qui êtes ?
Je vous trouve un peu inquiètes
A vouloir que tombe la pluie.
Inquiétude, c’est ce que nous sommes,
Le ciel est bleu depuis trop longtemps.
Ne sois pas lâche, sois un homme,
Ne nous contrains pas à entrer dans le rang.
Poète, donne-nous notre sens,
Ne sois pas un tyran, ne brandis pas ta potence,
De ton pays aussi nous sommes les fruits.
N’économise pas ton regard,
Plonge en notre sein, viens nous voir,
Change-nous en musique, délivre-nous du bruit.
Comment êtes-vous aujourd’hui
Vous les choses qui êtes ?
Je vous trouve un peu inquiètes
A vouloir que tombe la pluie.
Inquiétude, c’est ce que nous sommes,
Le ciel est bleu depuis trop longtemps.
Ne sois pas lâche, sois un homme,
Ne nous contrains pas à entrer dans le rang.
Poète, donne-nous notre sens,
Ne sois pas un tyran, ne brandis pas ta potence,
De ton pays aussi nous sommes les fruits.
N’économise pas ton regard,
Plonge en notre sein, viens nous voir,
Change-nous en musique, délivre-nous du bruit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Dans l’œuf philosophal…
Je viens de me rendre compte,
Ami philosophe,
Que ce que je dis entre dans ta ronde.
Tu expliques du monde l’essence :
Disant ces quelques mots,
J’en réalise l’activité.
Lorsque mon intention
Est libre de réflexion,
Elle illustre spontanément tes propos.
D’un geste naturel,
Je dis ce que j’ai dans le cœur,
Comprenant que cette fleur est sœur de ta pensée.
Je viens de me rendre compte,
Ami philosophe,
Que ce que je dis entre dans ta ronde.
Tu expliques du monde l’essence :
Disant ces quelques mots,
J’en réalise l’activité.
Lorsque mon intention
Est libre de réflexion,
Elle illustre spontanément tes propos.
D’un geste naturel,
Je dis ce que j’ai dans le cœur,
Comprenant que cette fleur est sœur de ta pensée.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les mille collines…
« Que suis-je au fond ? » demande la colline.
« Suis-je dans ton regard ?
Dans celui d’un autre ?
Un troisième détiendra-t-il sur moi la vérité ?
Ou bien un quatrième ? »
« Vous mes amants,
Vous qui me contemplez de l’autre côté de la vallée,
Rentrez maintenant chez vous.
Saisissez-vous de votre plus belle plume,
Et que chacun me déshabille avec ses mots. »
« Que suis-je au fond ? » demande la colline.
« Suis-je dans ton regard ?
Dans celui d’un autre ?
Un troisième détiendra-t-il sur moi la vérité ?
Ou bien un quatrième ? »
« Vous mes amants,
Vous qui me contemplez de l’autre côté de la vallée,
Rentrez maintenant chez vous.
Saisissez-vous de votre plus belle plume,
Et que chacun me déshabille avec ses mots. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le verger…
J’aime encore parfois me dire,
Observant cette multitude,
Qu’elle est ce qu’autrefois je cherchais,
Et que les maîtres de tous les temps,
Et de toutes les écoles,
Désignaient chacun par un mot,
Qui mobilisait tous mes désirs.
Je regarde l’oiseau avec attendrissement,
Mais aussi cette mouche qui vole librement,
Et je pense à ce chemin
Qui me les a fait perdre,
Mais aussi à son aboutissement,
Qui me les a fait retrouver.
Je devais donc partir loin de vous,
Faire un voyage, ne pas en voir le bout,
Sentir de vous le manque cruel,
Alors même que vous vous trouviez là,
A distance de mon attention,
Accaparée alors par un idéal.
Je ne sais plus vraiment ce que je cherchais,
Mais je sais combien il est douloureux,
De se trouver expulsé hors du paradis,
Au sein même de la Terre,
Où poussent des arbres majestueux,
Et où les fruits abondent en quantité.
J’ai besoin de me rappeler,
De cette douleur indicible,
Pour trouver les mots justes,
Qui pénètreront les enfers,
Non, je ne veux pas t’oublier,
Toi qu’une flamme dévore.
C’est de cette manière aussi,
En me rappelant de toi, petit frère,
Toi qui manques si durement,
Aux abords de cette fontaine,
Que j’évite de m’endormir,
Et de prendre tout pour acquis.
J’aime encore parfois me dire,
Observant cette multitude,
Qu’elle est ce qu’autrefois je cherchais,
Et que les maîtres de tous les temps,
Et de toutes les écoles,
Désignaient chacun par un mot,
Qui mobilisait tous mes désirs.
Je regarde l’oiseau avec attendrissement,
Mais aussi cette mouche qui vole librement,
Et je pense à ce chemin
Qui me les a fait perdre,
Mais aussi à son aboutissement,
Qui me les a fait retrouver.
Je devais donc partir loin de vous,
Faire un voyage, ne pas en voir le bout,
Sentir de vous le manque cruel,
Alors même que vous vous trouviez là,
A distance de mon attention,
Accaparée alors par un idéal.
Je ne sais plus vraiment ce que je cherchais,
Mais je sais combien il est douloureux,
De se trouver expulsé hors du paradis,
Au sein même de la Terre,
Où poussent des arbres majestueux,
Et où les fruits abondent en quantité.
J’ai besoin de me rappeler,
De cette douleur indicible,
Pour trouver les mots justes,
Qui pénètreront les enfers,
Non, je ne veux pas t’oublier,
Toi qu’une flamme dévore.
C’est de cette manière aussi,
En me rappelant de toi, petit frère,
Toi qui manques si durement,
Aux abords de cette fontaine,
Que j’évite de m’endormir,
Et de prendre tout pour acquis.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’adieu…
Le monde a refermé les portes de mon passé,
Sur elles sont gravés des arbres et des oiseaux,
On y trouve aussi des mouches et des papillons,
Mais aussi des amis en grand nombre attablés.
Ô petit frère, je dois maintenant te quitter,
J’aurais voulu rester auprès de toi,
Mais je suis appelé à m’éloigner,
Comprends que c’est là mon chemin.
Vois-tu, je suis encore là,
A repousser indéfiniment cet adieu,
Le bateau s’éloigne, j’agite ma main,
Tu ne seras bientôt plus qu’un minuscule point.
Sans doute t’enverrai-je quelques cartes postales,
Ne compte pas sur moi pour t’écrire,
Au dos, je n’inscrirai que ton nom et ton adresse,
Mais cela suffira pour que tu saches que je t’aime.
Un jour, il est bien sûr que tu me rejoindras,
Tout comme moi, quelqu’un restera derrière toi,
Tes adieux ressembleront à ceux que je te fais aujourd’hui,
Tu ressentiras cette tristesse que j’éprouve à présent.
Mais le large bientôt t’appellera,
Ton visage sera caressé par les embruns,
Tu te réjouiras alors pour ton enfant,
Car tu connaîtras sans erreur son avenir.
Le monde a refermé les portes de mon passé,
Sur elles sont gravés des arbres et des oiseaux,
On y trouve aussi des mouches et des papillons,
Mais aussi des amis en grand nombre attablés.
Ô petit frère, je dois maintenant te quitter,
J’aurais voulu rester auprès de toi,
Mais je suis appelé à m’éloigner,
Comprends que c’est là mon chemin.
Vois-tu, je suis encore là,
A repousser indéfiniment cet adieu,
Le bateau s’éloigne, j’agite ma main,
Tu ne seras bientôt plus qu’un minuscule point.
Sans doute t’enverrai-je quelques cartes postales,
Ne compte pas sur moi pour t’écrire,
Au dos, je n’inscrirai que ton nom et ton adresse,
Mais cela suffira pour que tu saches que je t’aime.
Un jour, il est bien sûr que tu me rejoindras,
Tout comme moi, quelqu’un restera derrière toi,
Tes adieux ressembleront à ceux que je te fais aujourd’hui,
Tu ressentiras cette tristesse que j’éprouve à présent.
Mais le large bientôt t’appellera,
Ton visage sera caressé par les embruns,
Tu te réjouiras alors pour ton enfant,
Car tu connaîtras sans erreur son avenir.
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