Cent ans et les poésies opportunes
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La mère...
Il était une fois le big bang. Dieu avait fini par s’ennuyer du monde qui l’avait précédé. Il le fit entièrement disparaître, n’en laissant rien, pas même une poussière. Ce monde nouveau qui était apparu, lui fit regretter tout d’abord l’ancien, car ce petit œuf qu’il avait pondu, lui sembla d’abord ridicule et tout à fait idiot. Mais il se dit, « je vais patienter ». Alors il le couva sans trop se faire d’illusions.
Mais un jour survint le miracle, la coquille se brisa. De là, sorti une étoile ; pas bien grande, je dirais même une toute petite étoile. Mais le temps passa, et elle commença à grandir, jusqu’au jour où elle devint si grande qu’elle explosa. Naquirent alors une quantité de petites étoiles, qui comme leur mère en vinrent à grossir, pour donner vie à leur tour à d’autres étoiles. Le ciel était à présent constellé de points lumineux. Oh mais il y-avait de la place pour tout le monde, car Dieu avait voulu que le ciel soit infini. Toutes les étoiles communiquaient ensemble d’un bout à l’autre de l’univers. De cette conversation naquit une nouvelle histoire. Dieu était content, car lorsqu’il se couchait le soir, il pouvait s’endormir au son de cet échange. Il plongeait alors dans un sommeil paisible, heureux d’avoir créé ce nouveau monde.
Puis un jour, avec une poignée de terre, il créa l’Homme. Lorsque celui-ci apprit à lire, il lui donna un livre, Dieu y consigna toute son histoire ; de l’extinction de l’ancien monde, jusqu’à la naissance du nouveau ; comment les étoiles s’étaient reproduites à partir d’une seule, ainsi qu’un résumé de leurs conversations auquel elles n’avaient elles-mêmes pas accès, raison pour laquelle Dieu avait donné naissance à cette créature, afin qu’elle soit le miroir de son Œuvre.
Les étoiles continuaient bien-sûr à discuter, et le livre, évidemment s’épaississait. Un jour, il devint si gros qu’il explosa, et voilà qu’il donna jour à quantité de petits livres, qui grossirent à leur tour jusqu’à enfanter d’autres livres. Tous ces livres discutaient les uns avec les autres d’un bout à l’autre de la planète que Dieu avait donné à l’Homme pour habitation. Alors une fois encore, il voulu résumer leurs conversations. Voilà pourquoi il décida, par la main de l’Homme, de créer un ordinateur, ho, pas bien grand, un tout petit ordinateur…
Il était une fois le big bang. Dieu avait fini par s’ennuyer du monde qui l’avait précédé. Il le fit entièrement disparaître, n’en laissant rien, pas même une poussière. Ce monde nouveau qui était apparu, lui fit regretter tout d’abord l’ancien, car ce petit œuf qu’il avait pondu, lui sembla d’abord ridicule et tout à fait idiot. Mais il se dit, « je vais patienter ». Alors il le couva sans trop se faire d’illusions.
Mais un jour survint le miracle, la coquille se brisa. De là, sorti une étoile ; pas bien grande, je dirais même une toute petite étoile. Mais le temps passa, et elle commença à grandir, jusqu’au jour où elle devint si grande qu’elle explosa. Naquirent alors une quantité de petites étoiles, qui comme leur mère en vinrent à grossir, pour donner vie à leur tour à d’autres étoiles. Le ciel était à présent constellé de points lumineux. Oh mais il y-avait de la place pour tout le monde, car Dieu avait voulu que le ciel soit infini. Toutes les étoiles communiquaient ensemble d’un bout à l’autre de l’univers. De cette conversation naquit une nouvelle histoire. Dieu était content, car lorsqu’il se couchait le soir, il pouvait s’endormir au son de cet échange. Il plongeait alors dans un sommeil paisible, heureux d’avoir créé ce nouveau monde.
Puis un jour, avec une poignée de terre, il créa l’Homme. Lorsque celui-ci apprit à lire, il lui donna un livre, Dieu y consigna toute son histoire ; de l’extinction de l’ancien monde, jusqu’à la naissance du nouveau ; comment les étoiles s’étaient reproduites à partir d’une seule, ainsi qu’un résumé de leurs conversations auquel elles n’avaient elles-mêmes pas accès, raison pour laquelle Dieu avait donné naissance à cette créature, afin qu’elle soit le miroir de son Œuvre.
Les étoiles continuaient bien-sûr à discuter, et le livre, évidemment s’épaississait. Un jour, il devint si gros qu’il explosa, et voilà qu’il donna jour à quantité de petits livres, qui grossirent à leur tour jusqu’à enfanter d’autres livres. Tous ces livres discutaient les uns avec les autres d’un bout à l’autre de la planète que Dieu avait donné à l’Homme pour habitation. Alors une fois encore, il voulu résumer leurs conversations. Voilà pourquoi il décida, par la main de l’Homme, de créer un ordinateur, ho, pas bien grand, un tout petit ordinateur…
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Toc toc…
Je parlais à ma bien aimée,
En cette après-midi d’été,
Notre fenêtre était ouverte,
Sur le jardin à l’herbe verte.
L’une de l’autre, les maisons
Du quartier ne sont pas lointaines,
On entend les conversations :
Lorsqu’on s’ennuie, c’est une aubaine.
Nous parlions donc avec ma douce,
De l’avenir de nos enfants,
C’est important pour des parents.
Une heure après, Madame Fousse,
Toqua puissamment à la porte,
Et dit : « On embauche chez Horte ! »
Je parlais à ma bien aimée,
En cette après-midi d’été,
Notre fenêtre était ouverte,
Sur le jardin à l’herbe verte.
L’une de l’autre, les maisons
Du quartier ne sont pas lointaines,
On entend les conversations :
Lorsqu’on s’ennuie, c’est une aubaine.
Nous parlions donc avec ma douce,
De l’avenir de nos enfants,
C’est important pour des parents.
Une heure après, Madame Fousse,
Toqua puissamment à la porte,
Et dit : « On embauche chez Horte ! »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Seconde peau.
Ce cerf dont vous voyez la tête ici accrochée,
Etait un parfait trouillard.
Lorsqu’il me vit arriver
A une centaine de mètres de lui,
Ayant parfaitement vu d’ailleurs
Que je portais un fusil,
Décida de courir vers moi,
Puis avec un air de défi,
Il se planta là, à distance d'un bras.
Je le mis en joue.
Pam ! Une balle entre les deux yeux.
Vous ne voyez ici que sa tête,
Sa peau est sur notre lit.
Ce cerf dont vous voyez la tête ici accrochée,
Etait un parfait trouillard.
Lorsqu’il me vit arriver
A une centaine de mètres de lui,
Ayant parfaitement vu d’ailleurs
Que je portais un fusil,
Décida de courir vers moi,
Puis avec un air de défi,
Il se planta là, à distance d'un bras.
Je le mis en joue.
Pam ! Une balle entre les deux yeux.
Vous ne voyez ici que sa tête,
Sa peau est sur notre lit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Insatiable…
Je m’étais rendue au temple,
Pour consulter l’Oracle.
Lorsque je me suis approchée d’elle,
Pour lui poser mes questions,
Elle me fît un geste de la main,
Pour me dire de me taire.
Elle semblait déjà savoir,
Pourquoi je venais la voir.
Elle me dit :
« Je vais vous dire deux choses,
Qui en réalité n’en sont qu’une.
Lorsqu’on aime avec passion,
La façon dont on le montre,
Semble toujours insatisfaisante.
Lorsque l’on hait de tout son cœur,
On ne tue jamais assez la personne,
Fut-elle un tas d’os gisant à nos pieds sur le sol.
Voilà ce qui se trouve dans le cœur de votre mari
Et voilà pourquoi à ses yeux,
Vous êtes immortelle. »
Là-dessus, elle me fît un nouveau geste
Pour me dire de partir,
Ce que je fis, non sans avoir
Déposé à ses pieds,
Une corbeille de fruits.
Je m’étais rendue au temple,
Pour consulter l’Oracle.
Lorsque je me suis approchée d’elle,
Pour lui poser mes questions,
Elle me fît un geste de la main,
Pour me dire de me taire.
Elle semblait déjà savoir,
Pourquoi je venais la voir.
Elle me dit :
« Je vais vous dire deux choses,
Qui en réalité n’en sont qu’une.
Lorsqu’on aime avec passion,
La façon dont on le montre,
Semble toujours insatisfaisante.
Lorsque l’on hait de tout son cœur,
On ne tue jamais assez la personne,
Fut-elle un tas d’os gisant à nos pieds sur le sol.
Voilà ce qui se trouve dans le cœur de votre mari
Et voilà pourquoi à ses yeux,
Vous êtes immortelle. »
Là-dessus, elle me fît un nouveau geste
Pour me dire de partir,
Ce que je fis, non sans avoir
Déposé à ses pieds,
Une corbeille de fruits.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Voir…
Je n’avais jamais vu un arbre avec mes yeux,
Ni entendu le chant d’un oiseau avec mes oreilles.
Puis, ce jour est arrivé, c’était un jour de printemps.
Je ne saurais te dire ce que signifit le fait de voir,
Ni ce que peut bien vouloir dire le fait d’entendre.
Je ne peux même pas te dire l’effet que cela produit sur moi,
Car l’arbre et l’oiseau m’ont rendu muet.
Je devine que tu me prends pour un idiot,
Toi qui penses que les miracles n’existent pas,
Et que rien en cette vie ne peut vraiment changer.
Qu’importe, je vais aller me promener,
Et contempler le chemin avec mes nouveaux yeux,
Et écouter les sons de la campagne avec mes nouvelles oreilles.
Oui, je vais aller me soûler de cette quantité de sensations.
Je n’avais jamais vu un arbre avec mes yeux,
Ni entendu le chant d’un oiseau avec mes oreilles.
Puis, ce jour est arrivé, c’était un jour de printemps.
Je ne saurais te dire ce que signifit le fait de voir,
Ni ce que peut bien vouloir dire le fait d’entendre.
Je ne peux même pas te dire l’effet que cela produit sur moi,
Car l’arbre et l’oiseau m’ont rendu muet.
Je devine que tu me prends pour un idiot,
Toi qui penses que les miracles n’existent pas,
Et que rien en cette vie ne peut vraiment changer.
Qu’importe, je vais aller me promener,
Et contempler le chemin avec mes nouveaux yeux,
Et écouter les sons de la campagne avec mes nouvelles oreilles.
Oui, je vais aller me soûler de cette quantité de sensations.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Mon corps retrouvé…
Ô petite feuille,
Je ne t'ai pas cherchée,
Mais tu as attiré mon regard.
Le bourdonnement des mouches
A remplacé mes pensées,
Et la course des nuages, mes émotions.
Ô petite feuille,
Je ne t'ai pas cherchée,
Mais tu as attiré mon regard.
Le bourdonnement des mouches
A remplacé mes pensées,
Et la course des nuages, mes émotions.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La fontaine de la soif…
Te faudra-t-il qu’une lune supplémentaire
Apparaisse dans le ciel
Pour reconnaître le miracle
Propre à la présence de celle-ci ?
Et que ferais-tu de deux lunes,
Avec ton esprit blasé ?
Même la licorne ou le yéti,
Au bout d’un quart d’heure,
En perdraient leur magie.
Te faudra-t-il qu’une lune supplémentaire
Apparaisse dans le ciel
Pour reconnaître le miracle
Propre à la présence de celle-ci ?
Et que ferais-tu de deux lunes,
Avec ton esprit blasé ?
Même la licorne ou le yéti,
Au bout d’un quart d’heure,
En perdraient leur magie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’équation…
Cette simple équation,
Qui s’énonce sans détour,
Fut écrite ainsi :
1=1,
Je l’ai toujours su.
J’ai enlevé les couches de l’oignon,
Chaque fois que je le faisais,
Je retournais à cette évidence.
Je crois être parvenu au noyau :
Exact, l’oignon n’en possède pas.
Sans doute avons nous été ignorant,
De multiplier les conditions
De cette sublime libération,
Mais se dit-on toujours
A l'heure où brille le jour :
« Ce chemin devait être utile. »
Peut-être reste-t-il encore quelques couches,
Peut-être que l’une d’elles
Se trouve en ces mots,
Mais qu’importe n’est-ce pas,
Puisque plus l’oignon sera nu,
Plus la lune semblera éclatante.
Et peut-être n’est-il pas si souhaitable
Que nos mains soient tout à fait vides,
Car nous aimons aussi offrir des présents.
Convenons aussi que recevoir un cadeau,
N'est pas chose déplaisante.
Cette simple équation,
Qui s’énonce sans détour,
Fut écrite ainsi :
1=1,
Je l’ai toujours su.
J’ai enlevé les couches de l’oignon,
Chaque fois que je le faisais,
Je retournais à cette évidence.
Je crois être parvenu au noyau :
Exact, l’oignon n’en possède pas.
Sans doute avons nous été ignorant,
De multiplier les conditions
De cette sublime libération,
Mais se dit-on toujours
A l'heure où brille le jour :
« Ce chemin devait être utile. »
Peut-être reste-t-il encore quelques couches,
Peut-être que l’une d’elles
Se trouve en ces mots,
Mais qu’importe n’est-ce pas,
Puisque plus l’oignon sera nu,
Plus la lune semblera éclatante.
Et peut-être n’est-il pas si souhaitable
Que nos mains soient tout à fait vides,
Car nous aimons aussi offrir des présents.
Convenons aussi que recevoir un cadeau,
N'est pas chose déplaisante.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Message…
A Toi mon Dieu,
Je dis « Je t’aime »,
Je le dis en respirant,
En cueillant une fleur.
A toi mon enfant,
Je dis que j’aime Dieu.
J’ai cueilli cette fleur,
Et l’ai posée sur l’Autel.
A Toi mon Dieu,
Je dis « Je t’aime »,
Je le dis en respirant,
En cueillant une fleur.
A toi mon enfant,
Je dis que j’aime Dieu.
J’ai cueilli cette fleur,
Et l’ai posée sur l’Autel.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’affaire…
Je pourrais évoquer de mille façons,
Comment je rends hommage à Dieu.
Mais je ne saurais en trouver une seule,
Contredisant cet hommage.
Certes ce Dieu auquel je crois est amoral,
On le trouve dans la boue comme dans les fleurs,
Bien sûr que mon cœur vat aux dernières,
Et c’est peut-être pourquoi ma vie a pris sens à mes yeux.
Quand je lis ce livre qui me dit que Tu t’es retiré,
Après avoir donné à l’Homme ce monde,
Que Tu T’es fait discret pour lui laisser toute liberté,
J’entends ce sur quoi doit s’appuyer mon combat.
Car c’est bien un guerrier que Tu as voulu créer,
Et pour cela, il lui fallait une guerre à mener.
Il fallut un paradis perdu, que quelque chose manqua,
Afin que nos pas aient une direction.
Tu as promis la joie à qui serait sensible,
A ce cœur battant dans nos poitrines,
J’éprouve parfois une douleur lorsque je ne l’entends pas,
Mais je veux croire à son effet bienfaisant.
Je veux croire que cette douleur est Ton doigt,
Qu’elle incarne Ton intention.
Ces maux deviennent de plus en plus subtils,
Et avec eux, ma conscience de Toi.
Je pourrais évoquer de mille façons,
Comment je rends hommage à Dieu.
Mais je ne saurais en trouver une seule,
Contredisant cet hommage.
Certes ce Dieu auquel je crois est amoral,
On le trouve dans la boue comme dans les fleurs,
Bien sûr que mon cœur vat aux dernières,
Et c’est peut-être pourquoi ma vie a pris sens à mes yeux.
Quand je lis ce livre qui me dit que Tu t’es retiré,
Après avoir donné à l’Homme ce monde,
Que Tu T’es fait discret pour lui laisser toute liberté,
J’entends ce sur quoi doit s’appuyer mon combat.
Car c’est bien un guerrier que Tu as voulu créer,
Et pour cela, il lui fallait une guerre à mener.
Il fallut un paradis perdu, que quelque chose manqua,
Afin que nos pas aient une direction.
Tu as promis la joie à qui serait sensible,
A ce cœur battant dans nos poitrines,
J’éprouve parfois une douleur lorsque je ne l’entends pas,
Mais je veux croire à son effet bienfaisant.
Je veux croire que cette douleur est Ton doigt,
Qu’elle incarne Ton intention.
Ces maux deviennent de plus en plus subtils,
Et avec eux, ma conscience de Toi.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Parfum…
La terre était humide ce matin,
Exhalant une odeur sucrée
Dont je ne suis pas parvenu à me rassasier.
Au bout d’un moment,
Mes longues respirations répétées,
Ont fini par me faire tourner la tête.
La terre était humide ce matin,
Exhalant une odeur sucrée
Dont je ne suis pas parvenu à me rassasier.
Au bout d’un moment,
Mes longues respirations répétées,
Ont fini par me faire tourner la tête.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La petite souris qui s’appelait Titine avait un ennemi dénommé : le Chat rouge. Un jour, une chose étonnante se produisit, Chat rouge se transforma en souris, et Titine se transforma en chat. Mais les habitudes ne se perdent pas comme cela, et c’est pourquoi l’autre après-midi nous avons assisté à cette scène bien singulière : une souris était en train de courir après un chat ; ce chat qui lui-même, le poil hérissé et miaulant comme un damné, cherchait à échapper au petit monstre.
Voilà, n’allez pas chercher midi à quatorze heures, cette histoire bien sûr est inventée. C’est ma fille qui aujourd’hui l’a écrite après son petit déjeuner. Sans doute mériterait-elle d’être étoffée, mais pour une petite fille de six ans, je la trouve déjà fort élaborée. Je me suis permis de vous la raconter car je n’avais rien d’autre à faire. En cette période de confinement, j’ai pensé que vous ne seriez pas contre le fait d’un peu vous distraire.
Voilà, n’allez pas chercher midi à quatorze heures, cette histoire bien sûr est inventée. C’est ma fille qui aujourd’hui l’a écrite après son petit déjeuner. Sans doute mériterait-elle d’être étoffée, mais pour une petite fille de six ans, je la trouve déjà fort élaborée. Je me suis permis de vous la raconter car je n’avais rien d’autre à faire. En cette période de confinement, j’ai pensé que vous ne seriez pas contre le fait d’un peu vous distraire.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L'adieu...
Tout ceci pour te dire :
Ce que tu fais,
Je peux le faire aussi.
Chacun peut être Priape,
Et chacun peut être Lotis.
Rappelle-toi de cette histoire,
Et surtout de son commencement.
Tu as dit : « Il était une fois. »
A toi à présent de poser le dernier mot : Fin.
Il n’y-aura pas d’épilogue.
Aucune note en bas de page.
C’est une promesse que je te fais,
Et que Dieu me foudroie,
Si je venais à rompre ce pacte.
Encore mieux, n’écris pas le mot « Fin ».
Raconte-moi plutôt tout de suite une nouvelle histoire,
Je comprendrai par moi-même
Que la précédente est terminée.
Je n’aime pas les adieux,
Ils me rendent nostalgique,
Nostalgie qui pourrait bien
Me contraindre à te retenir,
Pourvu qu’en sa formulation,
Soit présente une raison de le faire.
Mais je sais que c’est pour le mieux
Que nous nous quittons à présent,
Nous allons retrouver notre solitude d’antan.
Ecoutons chacun ce chant
Qui jaillit à l’opposé du monde,
Nourrissons-nous de ce qui commence
Par cette interjection :
Ô villages, ô nature, ô femmes !
Que ce soit notre regard sur la vie,
Sur ce qu’elle offre à nos yeux,
Qui soit source de joie.
Il y a tant de belles choses sur Terre,
Je sais que nous sommes assez riches pour les voir.
Que ces belles choses présentes dans nos poèmes,
Nous fassent oublier jusqu’à notre existence,
N’est-ce pas le plus beau cadeau,
Que toi et moi nous puissions nous faire ?
Ô oui, disparaître et devenir une montagne,
Ou bien encore une abeille se gavant de pollen.
Brisons le miroir ! Je sais que nous tomberons d’accord
Pour dire que le reflet est sans intérêt,
Car il obstrue l’éclatante lumière
Qui se déverse sur le monde,
Quand, assis côte à côte,
Nos deux regards vont dans la même direction.
Mais si tu veux me dire adieu,
Comme j’ai voulu le faire ici,
Alors je comprendrai.
Car les adieux aussi sont beaux,
Et je ne voudrais pas te priver,
De l’occasion d’écrire un poème,
De me dire ton sentiment,
Qui peut-être n’est pas tristesse,
Mais au contraire, joie sublime,
Rachetant tout ce que nous pourrions regretter,
De notre passé et de notre avenir,
De ton avenir, et du mien,
Séparés à présent, par un nuage couché sur le papier.
Tout ceci pour te dire :
Ce que tu fais,
Je peux le faire aussi.
Chacun peut être Priape,
Et chacun peut être Lotis.
Rappelle-toi de cette histoire,
Et surtout de son commencement.
Tu as dit : « Il était une fois. »
A toi à présent de poser le dernier mot : Fin.
Il n’y-aura pas d’épilogue.
Aucune note en bas de page.
C’est une promesse que je te fais,
Et que Dieu me foudroie,
Si je venais à rompre ce pacte.
Encore mieux, n’écris pas le mot « Fin ».
Raconte-moi plutôt tout de suite une nouvelle histoire,
Je comprendrai par moi-même
Que la précédente est terminée.
Je n’aime pas les adieux,
Ils me rendent nostalgique,
Nostalgie qui pourrait bien
Me contraindre à te retenir,
Pourvu qu’en sa formulation,
Soit présente une raison de le faire.
Mais je sais que c’est pour le mieux
Que nous nous quittons à présent,
Nous allons retrouver notre solitude d’antan.
Ecoutons chacun ce chant
Qui jaillit à l’opposé du monde,
Nourrissons-nous de ce qui commence
Par cette interjection :
Ô villages, ô nature, ô femmes !
Que ce soit notre regard sur la vie,
Sur ce qu’elle offre à nos yeux,
Qui soit source de joie.
Il y a tant de belles choses sur Terre,
Je sais que nous sommes assez riches pour les voir.
Que ces belles choses présentes dans nos poèmes,
Nous fassent oublier jusqu’à notre existence,
N’est-ce pas le plus beau cadeau,
Que toi et moi nous puissions nous faire ?
Ô oui, disparaître et devenir une montagne,
Ou bien encore une abeille se gavant de pollen.
Brisons le miroir ! Je sais que nous tomberons d’accord
Pour dire que le reflet est sans intérêt,
Car il obstrue l’éclatante lumière
Qui se déverse sur le monde,
Quand, assis côte à côte,
Nos deux regards vont dans la même direction.
Mais si tu veux me dire adieu,
Comme j’ai voulu le faire ici,
Alors je comprendrai.
Car les adieux aussi sont beaux,
Et je ne voudrais pas te priver,
De l’occasion d’écrire un poème,
De me dire ton sentiment,
Qui peut-être n’est pas tristesse,
Mais au contraire, joie sublime,
Rachetant tout ce que nous pourrions regretter,
De notre passé et de notre avenir,
De ton avenir, et du mien,
Séparés à présent, par un nuage couché sur le papier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Lueur de sagesse et de joie…
J’ai vécu quelques jours,
Dans une clarté inégalable,
Où les arbres, par toutes leurs feuilles
Semblaient me parler.
Puis ce récit magique s’est atténué,
Et la lune aussi m’a semblée moins bavarde.
Un sentiment nostalgique
A commencé à naître en moi.
Ces moments de grâce,
Je les connais bien,
Sortes d’orgasmes laissant derrière eux,
Un arrière-goût de regret.
On aurait voulu qu’ils durent toujours,
Que ce soit un bain de plaisir sans fin,
Mais nous sommes devenus adultes,
Et nous connaissons l’impertinence du temps.
Cette loi de Chronos, je l’ai apprise,
Je l’ai si bien assimilée,
Que lorsque le regret s’est montré,
Une lueur plus profonde s’est mise à briller.
Alors, en face j’ai regardé ce regret,
Et j’ai vu sa façon de s’imposer :
Ma main jusque-là ouverte,
Avait commencé à se refermer,
A essayer d’attraper obstinément
Ces jouissances : les feuilles, les nuages,
Les montagnes et toutes choses,
Dans une frénésie insatisfaite.
Ayant ainsi contemplé cette soif,
Avec tant de lucidité,
Je l’ai vue commencer à se calmer,
Et là un nouveau miracle s’est produit.
Avec douceur, le monde m’a dit,
« Ne crains rien, je suis toujours là. »
Alors je me suis senti rassuré,
Et cette douceur m’a pénétrée.
Les arbres ont recommencé à me parler,
Sans que je cherche à les écouter,
Le bruissement des feuilles était là,
Et par tous les parfums, je me suis à nouveau retrouvé envahi.
J’ai vécu quelques jours,
Dans une clarté inégalable,
Où les arbres, par toutes leurs feuilles
Semblaient me parler.
Puis ce récit magique s’est atténué,
Et la lune aussi m’a semblée moins bavarde.
Un sentiment nostalgique
A commencé à naître en moi.
Ces moments de grâce,
Je les connais bien,
Sortes d’orgasmes laissant derrière eux,
Un arrière-goût de regret.
On aurait voulu qu’ils durent toujours,
Que ce soit un bain de plaisir sans fin,
Mais nous sommes devenus adultes,
Et nous connaissons l’impertinence du temps.
Cette loi de Chronos, je l’ai apprise,
Je l’ai si bien assimilée,
Que lorsque le regret s’est montré,
Une lueur plus profonde s’est mise à briller.
Alors, en face j’ai regardé ce regret,
Et j’ai vu sa façon de s’imposer :
Ma main jusque-là ouverte,
Avait commencé à se refermer,
A essayer d’attraper obstinément
Ces jouissances : les feuilles, les nuages,
Les montagnes et toutes choses,
Dans une frénésie insatisfaite.
Ayant ainsi contemplé cette soif,
Avec tant de lucidité,
Je l’ai vue commencer à se calmer,
Et là un nouveau miracle s’est produit.
Avec douceur, le monde m’a dit,
« Ne crains rien, je suis toujours là. »
Alors je me suis senti rassuré,
Et cette douceur m’a pénétrée.
Les arbres ont recommencé à me parler,
Sans que je cherche à les écouter,
Le bruissement des feuilles était là,
Et par tous les parfums, je me suis à nouveau retrouvé envahi.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sans intermédiaire…
Je n’ai pas écouté mon désir,
Celui d’éprouver de la joie au son du vent.
Je n’ai écouté que le vent.
Je n’ai pas écouté mon désir,
Celui d’éprouver de la joie au son du vent.
Je n’ai écouté que le vent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Estampe…
Un nuage blanc
Caresse le sommet de la colline.
Il ne manque plus que le cachet
De Dame Nature.
Un nuage blanc
Caresse le sommet de la colline.
Il ne manque plus que le cachet
De Dame Nature.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’ouroboros automnal…
Le cheval voulut écrire un poème,
Mais il ne savait pas sur quoi,
Alors il contempla la plaine
Et opta pour un galop.
Cette image ne fut pas perdue,
Une plume s’en empara,
Dessinant avec mysticisme,
Le dragon qui se mord la queue.
Le cheval voulut écrire un poème,
Mais il ne savait pas sur quoi,
Alors il contempla la plaine
Et opta pour un galop.
Cette image ne fut pas perdue,
Une plume s’en empara,
Dessinant avec mysticisme,
Le dragon qui se mord la queue.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Posée sur une feuille…
Te rappelles-tu maman,
Lorsque tu me lisais ces histoires
Evoquant ces créatures magiques
Cachées dans les arbres ?
A présent je peux les voir.
Te rappelles-tu maman,
Lorsque tu me lisais ces histoires
Evoquant ces créatures magiques
Cachées dans les arbres ?
A présent je peux les voir.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tout est lié…
Cette colline lotoise que tu contemples,
Tu la retrouveras dans le mouvement des vagues,
Ce doux mouvement que je me plais à évoquer,
Depuis la plage de sable d’Antibes.
Je n’ai vraiment pas ce pouvoir,
De cueillir un bouton d’or,
Sans priver sur le champ,
L’abeille de son nectar.
Je ne peux pas d’avantage,
Parler de ces blancs nuages,
Sans que ne soit suscité dans ton esprit,
Le gigantisme d’un ciel bleu.
Voilà qui devrait nous convaincre,
Des inévitables conséquences de nos actes,
Et qui devrait nous conduire
A marcher d’un pas léger.
Cette colline lotoise que tu contemples,
Tu la retrouveras dans le mouvement des vagues,
Ce doux mouvement que je me plais à évoquer,
Depuis la plage de sable d’Antibes.
Je n’ai vraiment pas ce pouvoir,
De cueillir un bouton d’or,
Sans priver sur le champ,
L’abeille de son nectar.
Je ne peux pas d’avantage,
Parler de ces blancs nuages,
Sans que ne soit suscité dans ton esprit,
Le gigantisme d’un ciel bleu.
Voilà qui devrait nous convaincre,
Des inévitables conséquences de nos actes,
Et qui devrait nous conduire
A marcher d’un pas léger.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le papier peint du mur
de ma chambre d’enfant…
J’ai passé de longues heures,
A contempler ce papier peint.
Il me faisait penser à une ville,
J’imaginais m’y promener.
Parfois, mes yeux s’y perdaient,
C’était alors comme ces matins,
Lorsqu’on est mal réveillé,
Et que l’on regarde sans voir,
Ce qui se trouve devant soi.
de ma chambre d’enfant…
J’ai passé de longues heures,
A contempler ce papier peint.
Il me faisait penser à une ville,
J’imaginais m’y promener.
Parfois, mes yeux s’y perdaient,
C’était alors comme ces matins,
Lorsqu’on est mal réveillé,
Et que l’on regarde sans voir,
Ce qui se trouve devant soi.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
A deux…
Vénus est enceinte.
Sereine, elle attend
Que le travail se fasse.
Elle écoute le chant des oiseaux,
Qu’elle partage avec son enfant.
Elle veut de ce monde,
Le nourrir de tout ce qui est bon.
Elle s’imagine le porter dans ses bras,
Et renifler le parfum de son crâne.
Elle marche dans le jardin,
S’arrête devant une fleur,
Et parle à haute voix :
« Oh ! as-tu vu comme elle est belle ? »
Elle a toujours faim,
Cette chose la réjouit,
Son bébé ne pourra qu’être fort,
Avec un tel appétit.
Vénus est enceinte.
Sereine, elle attend
Que le travail se fasse.
Elle écoute le chant des oiseaux,
Qu’elle partage avec son enfant.
Elle veut de ce monde,
Le nourrir de tout ce qui est bon.
Elle s’imagine le porter dans ses bras,
Et renifler le parfum de son crâne.
Elle marche dans le jardin,
S’arrête devant une fleur,
Et parle à haute voix :
« Oh ! as-tu vu comme elle est belle ? »
Elle a toujours faim,
Cette chose la réjouit,
Son bébé ne pourra qu’être fort,
Avec un tel appétit.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L'enseignement du papillon...
Ce papillon minuscule,
Me dit comme je suis grand,
Il m’évoque toute cette place
Que je prends sur Terre.
Là sur le mur,
Il semble ne rien attendre,
Ou juste peut-être la nuit,
Car c’est de là qu’il semble venir.
Sa sagesse est innée,
Il est spontanément
Utile à la nature,
Rien que par le fait d’exister.
Ce corps gigantesque,
Ce corps qui est le mien,
Ne suffit pas à expliquer
Mes ravages sur Terre.
Il doit y a avoir autre chose,
Qui peut-être n’appartient pas,
A cette douce planète,
Mais à un monde qui lui est étranger.
Comment expliquer autrement
Qu’en supposant l’existence
D’un être coupé de la matière,
Que je sois pour la Terre, un tel étranger ?
Et concernant mon corps,
Auquel je fais tant de torts,
Je peux me demander,
Où se trouve son vrai propriétaire,
Car sans doute en suis-je devenu le locataire,
Chassant de là un esprit de la Nature,
Qui savait autrefois chanter,
Avec ces animaux qui maintenant le craignent.
A ce propos, la science-fiction est utile,
Non pas pour inventer une histoire,
Mais pour matérialiser celle-ci,
Et m’en faire prendre conscience.
Le locataire n’a pas besoin d’être vert,
Comme ces habitants imaginaires des confins du cosmos,
Il est dans ce qu’il y a de plus intime,
Trop familier pour être reconnu.
Je ne chercherai donc pas trop loin
Cette créature étrange,
Ce monstre voleur des trésors de ce monde :
Il se trouve là, dans mon cœur assoiffé.
Ce papillon minuscule,
Me dit comme je suis grand,
Il m’évoque toute cette place
Que je prends sur Terre.
Là sur le mur,
Il semble ne rien attendre,
Ou juste peut-être la nuit,
Car c’est de là qu’il semble venir.
Sa sagesse est innée,
Il est spontanément
Utile à la nature,
Rien que par le fait d’exister.
Ce corps gigantesque,
Ce corps qui est le mien,
Ne suffit pas à expliquer
Mes ravages sur Terre.
Il doit y a avoir autre chose,
Qui peut-être n’appartient pas,
A cette douce planète,
Mais à un monde qui lui est étranger.
Comment expliquer autrement
Qu’en supposant l’existence
D’un être coupé de la matière,
Que je sois pour la Terre, un tel étranger ?
Et concernant mon corps,
Auquel je fais tant de torts,
Je peux me demander,
Où se trouve son vrai propriétaire,
Car sans doute en suis-je devenu le locataire,
Chassant de là un esprit de la Nature,
Qui savait autrefois chanter,
Avec ces animaux qui maintenant le craignent.
A ce propos, la science-fiction est utile,
Non pas pour inventer une histoire,
Mais pour matérialiser celle-ci,
Et m’en faire prendre conscience.
Le locataire n’a pas besoin d’être vert,
Comme ces habitants imaginaires des confins du cosmos,
Il est dans ce qu’il y a de plus intime,
Trop familier pour être reconnu.
Je ne chercherai donc pas trop loin
Cette créature étrange,
Ce monstre voleur des trésors de ce monde :
Il se trouve là, dans mon cœur assoiffé.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Mouvement...
Je vis à présent à la campagne,
Je ne sais pourquoi autrefois,
J’avais choisi la ville.
Ici, point n’est besoin
De beaucoup se distraire.
Pour ce faire, il faut du mouvement,
Celui que je vois
En observant les arbres,
Dont les branches sont secouées par le vent.
Les choses immobiles nous lassent,
Tels ces immeubles gris
Posés comme des cubes.
Pour compenser, il faut inventer,
Trouver en soi ce précieux mouvement,
Qui ici se donne généreusement,
Sans que nos yeux n’aient à le chercher.
Je vis à présent à la campagne,
Je ne sais pourquoi autrefois,
J’avais choisi la ville.
Ici, point n’est besoin
De beaucoup se distraire.
Pour ce faire, il faut du mouvement,
Celui que je vois
En observant les arbres,
Dont les branches sont secouées par le vent.
Les choses immobiles nous lassent,
Tels ces immeubles gris
Posés comme des cubes.
Pour compenser, il faut inventer,
Trouver en soi ce précieux mouvement,
Qui ici se donne généreusement,
Sans que nos yeux n’aient à le chercher.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les philosophes…
Discussion entre philosophes,
Ma foi, fort intéressante.
L’un est assis et se tais.
L’autre est debout et dit :
« Imitez mon collègue. »
Celui-ci rétorque :
« Pourquoi ne vous taisez-vous pas ? »
Et l’autre de répondre :
« Dommage, je ne peux plus
Vous prendre pour exemple. »
Discussion entre philosophes,
Ma foi, fort intéressante.
L’un est assis et se tais.
L’autre est debout et dit :
« Imitez mon collègue. »
Celui-ci rétorque :
« Pourquoi ne vous taisez-vous pas ? »
Et l’autre de répondre :
« Dommage, je ne peux plus
Vous prendre pour exemple. »
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sonde de matière…
Je jette ma sonde
Dans ce vaste paysage,
Les collines ont un langage
Qui est celui des ombres.
Je me sens comme emmuré,
Par cet espace plein,
Impression rassurante,
D'être dans un ventre.
Généreuse Maman,
Tu m’as donné des yeux,
Mais que seraient ces organes,
Sans ces collines avoisinantes.
Au milieu de mon visage,
Tu as modelé un nez,
Tu terminas ton travail,
En m’entourant d’odeurs.
Je jette ma sonde
Dans ce vaste paysage,
Les collines ont un langage
Qui est celui des ombres.
Je me sens comme emmuré,
Par cet espace plein,
Impression rassurante,
D'être dans un ventre.
Généreuse Maman,
Tu m’as donné des yeux,
Mais que seraient ces organes,
Sans ces collines avoisinantes.
Au milieu de mon visage,
Tu as modelé un nez,
Tu terminas ton travail,
En m’entourant d’odeurs.
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