POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
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Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ?
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Un article intéressant, nuancé pour une fois :
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141211.OBS7633/on-ne-dit-pas-oui-sans-reflechir-a-une-demande-d-euthanasie.html
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Corinne Van Ooost, médecin en soins palliatifs et catholique, était opposée à la loi. Elle a changé d'avis.
Elle dit :
"L'euthanasie ne doit être pratiquée que lorsque nous sommes allées au bout de ce que nous pouvons tenter, pour soulager la souffrance physique et morale".
C'est bien aussi ce que nous disons depuis le début...
Elle dit :
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Pour céder un pouvoir encore faut-il que ce pouvoir leur soit légitimement reconnu. Or désolée mais rien ne permet à un être humain, serait-il détenteur d'un diplôme bac + 7 ou 8 ou plus d'avoir le droit de vie et de mort (ou du genre de fin de vie et de mort) sur un autre être humain.Lulu a écrit:A qui devraient-ils céder de leur pouvoir ?Bulle a écrit:C'est au contraire la preuve qu'une partie des néo détenteurs du droit de vie ou de mort que sont les médecins ne veut surtout pas céder de son pouvoir...
Il ne s'agit donc que d'un pouvoir de décision lié à une considération non pas humaine mais économique : ne pas dépenser d'argent inutilement dans des soins qui ne servent à rien.
Si donc Madame Dugenou décide d'essayer de gagner, même au prix de souffrance, une ou deux années, juste le temps de voir sa petite dernière sortie de la dépendance et de l'attachement de la petite enfance et demande l'essai du protocole machin qui vient de sortir : ce sera niet madame, nous avons décidé que le jeu n'en vaut pas la chandelle, vous pouvez donc dès à présent "mettre vos affaires en ordre" (sic). Oki dira Madame Dugenou : elle n'a pas d'autre choix et peut le comprendre.
Mais si cette même Madame Dugenou demande à ce que sa déchéance ne soit pas jetée à la figure de sa petite dernière qui vient la voir et n'en peut plus (et à 5 ans on peut le comprendre), si elle demande de pouvoir laisser une image d'une mère mourante mais souriante qui veut dire au revoir aux siens et s'éteindre juste quelque 6 semaines avant l'heure et ainsi souffrir moins longtemps ( on ne calme pas les douleurs de métastases osseuses), on lui dira : allez donc voir en Suisse, parce que chez nous vous crèverez de faim et de soif et si vous voulez protégez votre petite dernière et bien passez vous de la voir...
Très juste, il est même éduqué pour ça et tout le discours politique se base là-dessus.Jo a écrit:Le public ne considère que son cas particulier, ignore une grande part de ce qu'est la dernière partie de la vie avant la mort, et n'écoute que sa sensibilité personnelle .
Très faux au contraire :
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Mais bien entendu et c'est exactement ce dont il est question dans la loi Belge !Jipé a écrit:Corinne Van Ooost, médecin en soins palliatifs et catholique, était opposée à la loi. Elle a changé d'avis.
Elle dit :
"L'euthanasie ne doit être pratiquée que lorsque nous sommes allées au bout de ce que nous pouvons tenter, pour soulager la souffrance physique et morale".
C'est bien aussi ce que nous disons depuis le début...
Simplement il y a un hic directement lié au Vatican (ou aux mentalités qui baignent dans ce type de jus) qui faute de pouvoir revendiquer les pleins pouvoirs divins sur le physique les réclame sur le psychique !
Ils arrivent à avaler la théorie de l'Evolution mais ça fait mal. Alors il faut bien qu'il leur reste un pouvoir et ce sera celui là : "chacun de nous est le fruit d'une pensée de Dieu". C'est donc dieu et lui seul qui décide de l'heure de la mort. Et un corps médical encore capable dans un pays laïque de faire préter serment sur l'air de " l'Etre suprême" (sic la faculté de médecine de Montpellier) n'est pas prête à laisser une once de liberté de choix au pauvre être humain.
Question sérieuse : vous que la dépénalisation de l'euthanasie dérange, cela vous gêne en quoi de laisser un libre choix qui ne vous est pas imposé ?
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
C'est toi qui semble affirmer que "les néo-détenteurs du droit de vie ou de mort que sont les médecins ne veulent surtout pas céder de leur pouvoir", s'il n'est pas légitime, voire inexistant, alors il n'y a rien à céder (et encore une fois, à qui devraient-ils céder cet hypothétique partie de leur pouvoir ?). Ceci dit je suis tout à fait d'accord avec toi, il faudra demander son avis à House.Bulle a écrit:Pour céder un pouvoir encore faut-il que ce pouvoir leur soit légitimement reconnu. Or désolée mais rien ne permet à un être humain, serait-il détenteur d'un diplôme bac + 7 ou 8 ou plus d'avoir le droit de vie et de mort (ou du genre de fin de vie et de mort) sur un autre être humain.Lulu a écrit:A qui devraient-ils céder de leur pouvoir ?Bulle a écrit:C'est au contraire la preuve qu'une partie des néo détenteurs du droit de vie ou de mort que sont les médecins ne veut surtout pas céder de son pouvoir...
Il ne s'agit donc que d'un pouvoir de décision lié à une considération non pas humaine mais économique : ne pas dépenser d'argent inutilement dans des soins qui ne servent à rien.
Je ne vois pas vraiment en quoi ça vient contredire le fait que le Public n'écoute que sa sensibilité personnelle et ignore la plupart du temps ce qu'est la dernière partie de la vie en répondant favorablement ou défavorablement à un sondage sur l'euthanasie, mais tes sources ont l'air fiables.Bulle a écrit:Très juste, il est même éduqué pour ça et tout le discours politique se base là-dessus.Jo a écrit:Le public ne considère que son cas particulier, ignore une grande part de ce qu'est la dernière partie de la vie avant la mort, et n'écoute que sa sensibilité personnelle .
Très faux au contraire :
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Lorsque l'un des siens, ou très proche, arrive en fin de vie et qu'il n'est plus que dans la souffrance et sans espoir de traitements pouvant améliorer son état, ce n'est pas de la sensibilité qu'il s'agit, mais d'acte d'amour et de logique que de demander de respecter son souhait (du malade), d'euthanasie.
Ne pas respecter la demande légitime et légitimée de cette personne est de l'ordre du sadisme moral à mon sens!
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Bulle demande
elle ne me dérange que lorsqu'elle prétend s'appliquer en dehors de tout espoir d'apaisement moral, sur des malades qui ne sont pas en fin de vie et souffrent de handicap démoralisant .
Je sépare formellement la souffrance physique, qui doit être apaisée, au risque de hâter la fin d'une pathologie terminale , de toute façon ;et la souffrance psychologique, qui peut être extensive à des cas excluant une pathologie terminale .
Je pense que l'obligation d'étendre les soins palliatifs - incluant l'euthanasie en phase TERMINALE- est une urgence absolue.
La loi le prévoit et ne l'applique pas .
L'acharnement thérapeutique me parait criminel .
pour ma part, je réponds:"Question sérieuse : vous que la dépénalisation de l'euthanasie dérange, cela vous gêne en quoi de laisser un libre choix qui ne vous est pas imposé ?"
elle ne me dérange que lorsqu'elle prétend s'appliquer en dehors de tout espoir d'apaisement moral, sur des malades qui ne sont pas en fin de vie et souffrent de handicap démoralisant .
Je sépare formellement la souffrance physique, qui doit être apaisée, au risque de hâter la fin d'une pathologie terminale , de toute façon ;et la souffrance psychologique, qui peut être extensive à des cas excluant une pathologie terminale .
Je pense que l'obligation d'étendre les soins palliatifs - incluant l'euthanasie en phase TERMINALE- est une urgence absolue.
La loi le prévoit et ne l'applique pas .
L'acharnement thérapeutique me parait criminel .
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Il y a quelques décennies, un maître avait le pouvoir de vie ou de mort sur ses esclaves. Etait-ce légitime ? C'est-à dire était-ce "juste et raisonnable" ? Il était pourtant existant.Lulu a écrit:C'est toi qui semble affirmer que "les néo-détenteurs du droit de vie ou de mort que sont les médecins ne veulent surtout pas céder de leur pouvoir", s'il n'est pas légitime, voire inexistant, alors il n'y a rien à céder (et encore une fois, à qui devraient-ils céder cet hypothétique partie de leur pouvoir ?).
Ce que je ne semble pas affirmer mais que j'affirme c'est que la loi Léonetti protège essentiellement les médecins qui peuvent décider si oui ou non un traitement doit être arrêté et sont donc autorisés par la loi à appliquer : " un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger sa vie ".
Et je répète haut et fort qu'une grande partie du corps médical, veut garder ce privilège de ne pas être condamnables lorsque eux et eux seuls décident de la mort, hypocritement cachés derrière ce fameux "effet secondaire".
C'est à "Très juste, il est même éduqué pour ça et tout le discours politique se base là-dessus" que je répondais. Parce que si le discours politique se basait sur la "sensibilité personnelle", cette dernière étant passé de 88 à 96% en faveur de la dépénalisation, entre 2001 et 2014 (ce qui tendrait à montrer même une mûre réflexion allant bien au delà de la manifestation d'une "sensibilité personnelle"), on irait pas nous sortir de l'insuffisant Léonetti bis comme "avancée" ...Je ne vois pas vraiment en quoi ça vient contredire le fait que le Public n'écoute que sa sensibilité personnelle et ignore la plupart du temps ce qu'est la dernière partie de la vie en répondant favorablement ou défavorablement à un sondage sur l'euthanasie, mais tes sources ont l'air fiables.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Mais la loi ne concerne que les souffrances physiques ou psychiques ne pouvant pas être apaisées ! Cela n'a strictement rien à voir avec une perte de moral il faut arrêter avec ce genre d'amalgame !JO a écrit:elle ne me dérange que lorsqu'elle prétend s'appliquer en dehors de tout espoir d'apaisement moral, sur des malades qui ne sont pas en fin de vie et souffrent de handicap démoralisant .
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Une autre question a déjà été posée dans un des cinq volets de ce thread, mais je voudrais la répéter :Bulle a écrit:Question sérieuse : vous que la dépénalisation de l'euthanasie dérange, cela vous gêne en quoi de laisser un libre choix qui ne vous est pas imposé ?
quelle est la différence éthique entre coma provoqué jusqu'à la mort et piqûre provoquant la mort ?
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Magnus, on ne peut pas seulement réfléchir en ne considérant que son propre vouloir, quand il dépend d'autrui . Par ailleurs,la distinction que tu évoques est pertinente , et pourtant secondaire, je trouve . Il s'agit de mourir sans souffrir physiquement, quand il n'y a plus d'espoir de guérir sur le plan physiologique : en France, du moins, et je pense que le coma profond règle la question , du côté du patient, autant que l'injection léthale. A partir de là, c'est à la famille de décider, à mon avis, ce qui lui rendra le deuil admissible, humainement .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Je ne vois pas en quoi laisser une personne dans un coma profond qui mènera de toute manière à une mort à plus ou moins brève échéance, règle le problème ?
Est-ce que de contempler un être cher mis en état végétatif pour quelques jours ou quelques semaines est plus humain que de lui donner une piqûre létale à sa demande lorsqu'il peut encore esquisser un sourire aux siens ?
C'est toujours une histoire d'hypocrisie que l'on tord dans tous les sens.
Est-ce que de contempler un être cher mis en état végétatif pour quelques jours ou quelques semaines est plus humain que de lui donner une piqûre létale à sa demande lorsqu'il peut encore esquisser un sourire aux siens ?
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
J'ajouterai qu'avec la piqûre létale on est au moins sûr d'une mort rapide et indolore.
Elle me semble donc "moralement" plus acceptable, au niveau de la compassion et de l'empathie.
Elle me semble donc "moralement" plus acceptable, au niveau de la compassion et de l'empathie.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
En quoi est-elle secondaire ?JO a écrit:Par ailleurs,la distinction que tu évoques est pertinente , et pourtant secondaire, je trouve .
Il s'agit de mourir d'une mort douce, c'est à dire d'une mort sans souffrance physique et psychique pour soi et pour ceux que l'on souhaite épargner. La mise en coma profond ne permet aucunement de mourir chez soi entouré des siens et en leur laissant une image positive de paix.Il s'agit de mourir sans souffrir physiquement, quand il n'y a plus d'espoir de guérir sur le plan physiologique : en France, du moins, et je pense que le coma profond règle la question , du côté du patient, autant que l'injection léthale.
Ben voyons... Tout le monde aurait donc le droit de décider : sauf le principal intéressé ! Extraordinaire...A partir de là, c'est à la famille de décider, à mon avis, ce qui lui rendra le deuil admissible, humainement .
Que ce soit pour une piqûre létale ou pour une mise en coma profond : cela dépend de toute manière d'autruiMagnus, on ne peut pas seulement réfléchir en ne considérant que son propre vouloir, quand il dépend d'autrui .
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Tu penses qu'il faudrait qu'ils soient condamnables pour avoir choisi de pratiquer l'euthanasie ?Bulle a écrit:Et je répète haut et fort qu'une grande partie du corps médical, veut garder ce privilège de ne pas être condamnables lorsque eux et eux seuls décident de la mort, hypocritement cachés derrière ce fameux "effet secondaire".
Et troisième fois, à qui devrait échoir ce fameux privilège si ce n'est à celui qui est apte à déterminer le plus justement la nécessité d'un tel acte ?
Entretenir un débat sur un faux problème comme celui de l'euthanasie (qui est déjà passivement pratiquée comme tu le rappelais par ailleurs), c'est le meilleur moyen de recouvrir la raison avec le sensible. Il vaut mieux susciter un débat sur l'euthanasie, qui n'engage en réalité pas à grand chose, qu'un débat sur le chômage ou les dépenses publiques par exemple.Parce que si le discours politique se basait sur la "sensibilité personnelle", cette dernière étant passé de 88 à 96% en faveur de la dépénalisation, entre 2001 et 2014 (ce qui tendrait à montrer même une mûre réflexion allant bien au delà de la manifestation d'une "sensibilité personnelle"), on irait pas nous sortir de l'insuffisant Léonetti bis comme "avancée" ...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Il parait que les morts nous parlent, mais ce n'est pas courant et la plupart des fins de vie plongent l'intéressé dans l'incapacité de passer chez le coiffeur avant d'aller à son propre enterrement , et de choisir le look de la seringue fatale . Il s'agit des derniers instants, quand tout recours est inopérant.Pour moi...La confusion vient du fait que vouloir choisir l'euthanasie, telle qu'on la fantasme, en toute possession de ses facultés, bien avant l'heure où la camarde s'annonce, devrait être inutile en l'absence d'acharnement thérapeutique . L'euthanasie qu'on nous propose devient alors, une convenance personnelle, la peine de mort rétablie sur ordonnance, à la demande . Badinter aux oubliettes: le condamné aura le choix: la prison ou la mort ? Bof: après tout ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Bien sûr que non puisque je pense que la décision ne devrait pas que leur appartenir.Lulu a écrit:Tu penses qu'il faudrait qu'ils soient condamnables pour avoir choisi de pratiquer l'euthanasie ?Bulle a écrit:Et je répète haut et fort qu'une grande partie du corps médical, veut garder ce privilège de ne pas être condamnables lorsque eux et eux seuls décident de la mort, hypocritement cachés derrière ce fameux "effet secondaire".
Dans quelle langue dois-je écrire ? Il est question de dépénaliser l'euthanasie lorsque le médecin l'exerce à la demande du principal intéressé : le mourant. Au jour d'aujourd'hui, la demande du malade n'est que consultative .C'est le collège médical qui décidera de l'euthanasie passive sans l'avis du malade juste en l'informant et/ou de l'euthanasie hypocritement déguisée en effet secondaire d'un traitement... Sachant au passage que l'effet secondaire n'est pas forcément très paisible à supporter.Et troisième fois, à qui devrait échoir ce fameux privilège si ce n'est à celui qui est apte à déterminer le plus justement la nécessité d'un tel acte ?
Une loi de dépénalisation permettrait que l'euthanasie soit un droit c'est-à-dire qu’une loi autoriserait, dans des conditions précises et parfaitement encadrées comme c'est le cas par exemple en Belgique, en cas d’impasse thérapeutique et de souffrance inapaisable, physique ou psychique, de se voir administrer s'il ne peut le faire lui même ou de pouvoir obtenir et absorber une substance létale sans obligation de passer par la case soins palliatifs. Ce serait une loi de liberté et non pas une loi d'obligation (en l'occurrence celle d'attendre la décision du corps médical).
Si la dépénalisation de l'euthanasie était un faux problème, la loi existerait déjà non ? Alors pourquoi tant de freins à adopter une loi en phase avec la volonté des citoyens ? Ça fait 30 ans que les Français la réclament...Entretenir un débat sur un faux problème comme celui de l'euthanasie (qui est déjà passivement pratiquée comme tu le rappelais par ailleurs), c'est le meilleur moyen de recouvrir la raison avec le sensible.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Et bien s'ils disent autant de kauneries que les vivants on n'est pas rendus...JO a écrit:Il parait que les morts nous parlent, mais ce n'est pas courant et la plupart des fins de vie plongent l'intéressé dans l'incapacité de passer chez le coiffeur avant d'aller à son propre enterrement , et de choisir le look de la seringue fatale .
Ah bon ? Pas de directives anticipées donc....Pour moi...La confusion vient du fait que vouloir choisir l'euthanasie, telle qu'on la fantasme, en toute possession de ses facultés, bien avant l'heure où la camarde s'annonce, devrait être inutile en l'absence d'acharnement thérapeutique.
Et en quoi est-ce un problème que l'on puisse choisir sa fin de vie suivant notre convenance personnelle ? Si tu veux offrir tes souffrances il serait anormal au nom de ta liberté de choix de t'en empêcher. Pourquoi ceux qui veulent le contraire alors que cela ne nuit à personne et n'est aucunement nuisible à la société ne devraient pas avoir la même liberté de choix ?L'euthanasie qu'on nous propose devient alors, une convenance personnelle, la peine de mort rétablie sur ordonnance, à la demande
Nous y voilà : le condamné est emprisonné non pas pour protéger la société mais pour être puni et souffrir. Quel pied de pouvoir se venger ! Bizarrement c'est toi qui met Badinter aux oubliettes puisque pour lui c'était justement l'inverse.Badinter aux oubliettes: le condamné aura le choix: la prison ou la mort ? Bof: après tout ...
"En vérité, la question de la peine de mort est simple pour qui veut l'analyser avec lucidité. Elle ne se pose pas en termes de dissuasion, ni même de technique répressive, mais en termes de choix politique ou de choix moral." disait-il le 17 septembre 1981...
Mais sauf si la comparaison tend à affirmer que baigner dans les souffrances morales dans l'un ou l'autre des cas est une manière de se "racheter" de quelque faute passée ou matière à rédemption, et dans ce cas, cela te regarde mais ne s'impose pas aux autres, c'est un autre sujet...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Une loi de dépénalisation s'applique à celui qui pratique l'euthanasie . Normalement, elle n'a pas à considérer le droit du patient qui, lui, en tout état de cause, n'est pas pénalisable a posteriori . L'extension au suicide par anticipation est un autre débat , qu'il ne faut pas amalgamer .
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Mais justement JO ! C'est bien ce que je soulignais plus haut : à l'heure actuelle nous sommes dans le système hypocrite de la dépénalisation de l'euthanasie passive et dans l'hypocrisie de la dépénalisation des "effets secondaires", décidée par les médecins et eux seuls. La loi de dépénalisation de l'euthanasie telle que celle de Belgique dépénalise lorsque le principal intéressé désire exercer son libre choix : mourir sans passer par la case soins palliatifs, c'est à dire de mort lente.JO a écrit:Une loi de dépénalisation s'applique à celui qui pratique l'euthanasie . Normalement, elle n'a pas à considérer le droit du patient qui, lui, en tout état de cause, n'est pas pénalisable a posteriori .
Suicide par anticipation cela ne veut rien dire JO : on ne meurt pas par anticipation...L'extension au suicide par anticipation est un autre débat , qu'il ne faut pas amalgamer .
Ne recommence donc pas avec TES amalgames laissant croire que si tu écris à 30 ans des directives anticipées où tu souhaites l'euthanasie active (et non passive) on te piquera à 85 parce que l'on ne guérit pas de la vieillesse et sans te demander ton avis...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
C'est-à-dire que le corps médical considère son seul avis comme celui faisant autorité.Bulle a écrit:Au jour d'aujourd'hui, la demande du malade n'est que consultative .C'est le collège médical qui décidera de l'euthanasie passive sans l'avis du malade
Alors qu'avec :
Le patient pourrait dépasser l'avis médical, même si celui-ci s'avère contre indiqué ? Car s'il ne peut dépasser cet avis médical contre indiqué, alors quoiqu'il arrive, l'avis médical aura toujours autorité et ça ne change rien. Si l'avis du patient devient décisif, alors l'avis médical ne sert à rien à part répondre à un commandement de prescription. Un notaire pourra le faire.Une loi de dépénalisation permettrait que l'euthanasie soit un droit c'est-à-dire qu’une loi autoriserait, dans des conditions précises et parfaitement encadrées comme c'est le cas par exemple en Belgique, en cas d’impasse thérapeutique et de souffrance inapaisable, physique ou psychique
Proportionnellement à la dimension qu'il prend et au regard du peu de gens que ça concerne, oui c'est un problème mineur, qui se gère passivement et dont les problèmes générés sont en réalité anecdotiques, je pense que ceux qui souffrent en tant qu'affamés sont certainement plus nombreux et sans avis médical.Si la dépénalisation de l'euthanasie était un faux problème, la loi existerait déjà non ? Alors pourquoi tant de freins à adopter une loi en phase avec la volonté des citoyens ? Ça fait 30 ans que les Français la réclament...
Lulu- Maître du Temps
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Dé-pénaliser veut dire: ne pas condamner, et cela concerne donc le médecin qui a recours à l'euthanasie, sur la demande du patient, souffrant de douleur morale et/ou physique inapaisable .
C'est la seule question qui se pose, en France, où le corps médical est renvoyé à la clandestinité s'il se refuse à l'acharnement thérapeutique en aidant son patient à mourir activement . Cest celà qu'il faut corriger .
Mise en coma profond ou piqûre létale: la question n'est pas là puisque la mort est inéluctable et devrait toujours être sans souffrance physique . Le médecin n'est pas compétent pour évaluer la souffrance morale non mortelle en soi .On ne peut donc le contraindre à un acte dont il ne peut évaluer la portée . Par contre, la décision médicale est de son ressort, après discussion avec le mourant, avec l'équipe médicale et les proches concernés .
C'est la seule question qui se pose, en France, où le corps médical est renvoyé à la clandestinité s'il se refuse à l'acharnement thérapeutique en aidant son patient à mourir activement . Cest celà qu'il faut corriger .
Mise en coma profond ou piqûre létale: la question n'est pas là puisque la mort est inéluctable et devrait toujours être sans souffrance physique . Le médecin n'est pas compétent pour évaluer la souffrance morale non mortelle en soi .On ne peut donc le contraindre à un acte dont il ne peut évaluer la portée . Par contre, la décision médicale est de son ressort, après discussion avec le mourant, avec l'équipe médicale et les proches concernés .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
C'est du grand n'importe quoi...! Comparer une fin de vie sans espoir d'apaiser des souffrances et de revenir à un état acceptable ne peut se comparer à des personnes qui souffrent de malnutrition !Lulu a écrit:Proportionnellement à la dimension qu'il prend et au regard du peu de gens que ça concerne, oui c'est un problème mineur, qui se gère passivement et dont les problèmes générés sont en réalité anecdotiques, je pense que ceux qui souffrent en tant qu'affamés sont certainement plus nombreux et sans avis médical.Si la dépénalisation de l'euthanasie était un faux problème, la loi existerait déjà non ? Alors pourquoi tant de freins à adopter une loi en phase avec la volonté des citoyens ? Ça fait 30 ans que les Français la réclament...
C'est tourner en ridicule, par mauvaise foi ou manque de logique, le problème de l'euthanasie.
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Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Non Lulu : la loi te donne le droit de demander l'euthanasie et ton dossier est examiné par les médecins qui décident si oui ou non tu entres dans le cadre légal pour obtenir l'euthanasie. En fait la loi te donne le droit de demander l'euthanasie pas plus.Lulu a écrit:Le patient pourrait dépasser l'avis médical, même si celui-ci s'avère contre indiqué ?
Bien sûr que si ça change tout puisque tu n'es pas obligé de passer par les soins palliatifs. Et ce n'est pas l'avis du patient qui est décisif mais son initiative. Autrement dit si mon oncologue me dit aujourd'hui que le dernier traitement que j'ai eu n'a pas fait effet je ne suis pas obligée d'attendre d'être à moitié pourrie pour avoir le droit (au bon vouloir du médecin qui s'il est bien catho me dira que son rôle est de me soigner et qu'il faut prier), à l'abrègement de mes souffrances par mort de faim et de soif, et je gagne quelques semaines d'agonies et de ce que je considère moi comme une déchéance.Car s'il ne peut dépasser cet avis médical contre indiqué, alors quoiqu'il arrive, l'avis médical aura toujours autorité et ça ne change rien
Le tout sans devoir me jeter sous un train ou par la fenêtre ou en bouffant des produits donnés par le vétérinaire au chien de ma voisine. J'ai le droit à une mort digne comme je la souhaite.
Ah bon ? Peu de gens sont atteints de maladies au terrible pronostic d'agonie dans la douleur ?Proportionnellement à la dimension qu'il prend et au regard du peu de gens que ça concerne, oui c'est un problème mineur.
Rien à voir avec ce sujet qui concerne le libre choix d'un individu dans une situation auquel les moyens modernes permettent de mettre un terme rapidement et dans ce qu'il considère lui comme digne....qui se gère passivement et dont les problèmes générés sont en réalité anecdotiques, je pense que ceux qui souffrent en tant qu'affamés sont certainement plus nombreux et sans avis médical,
Merci de ne pas faire de HS sur ce sujet.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Bah je vois pas en quoi c'est du grand n'importe quoi, ni même que ce soit illogique, dans une démocratie tu favorises le plus grand nombre quand t'es un peu logique. La faim, comme la maladie, jusqu'à preuve du contraire, tu choisis pas vraiment. Au lieu d'occuper l'opinion, les medias, tout un tas de fonctionnaires incapables, leur temps et notre argent à aider des gens à bien mourir, ils feraient peut être mieux de s'occuper à aider les gens à survivre. Parce qu'accessoirement, un mec qui mange pas, à un moment donné il crève, et entre les deux il souffre un petit peu, et t'as pas besoin d'un avis médical pour le savoir. Ce que tu sembles oublier, comme d'autres, c'est que les personnes qui ont des maladies ne souhaitent pas toutes l'euthanasie, par contre les gens qui ont faim, je te le file dans le mil, ils veulent tous à becter. Donc oui, c'est anecdotique.Jipé a écrit:C'est du grand n'importe quoi...! Comparer une fin de vie sans espoir d'apaiser des souffrances et de revenir à un état acceptable ne peut se comparer à des personnes qui souffrent de malnutrition !Lulu a écrit:Proportionnellement à la dimension qu'il prend et au regard du peu de gens que ça concerne, oui c'est un problème mineur, qui se gère passivement et dont les problèmes générés sont en réalité anecdotiques, je pense que ceux qui souffrent en tant qu'affamés sont certainement plus nombreux et sans avis médical.Si la dépénalisation de l'euthanasie était un faux problème, la loi existerait déjà non ? Alors pourquoi tant de freins à adopter une loi en phase avec la volonté des citoyens ? Ça fait 30 ans que les Français la réclament...
C'est tourner en ridicule, par mauvaise foi ou manque de logique, le problème de l'euthanasie.
Merci pour la précision. Oui donc l'avis médical a autorité quoiqu'il arrive. Néanmoins il se peut qu'il soit clément (ce qui t'insupporte j'imagine, à juste titre).Bulle a écrit:Non Lulu : la loi te donne le droit de demander l'euthanasie et ton dossier est examiné par les médecins qui décident si oui ou non tu entres dans le cadre légal pour obtenir l'euthanasie. En fait la loi te donne le droit de demander l'euthanasie pas plus.Lulu a écrit:Le patient pourrait dépasser l'avis médical, même si celui-ci s'avère contre indiqué ?
Si le patient prend l'initiative de demander l'euthanasie, quoiqu'il arrive ça ne pourra lui être refusé ?Bien sûr que si ça change tout puisque tu n'es pas obligé de passer par les soins palliatifs. Et ce n'est pas l'avis du patient qui est décisif mais son initiative.Car s'il ne peut dépasser cet avis médical contre indiqué, alors quoiqu'il arrive, l'avis médical aura toujours autorité et ça ne change rien
Un pronostic d'agonie ce n'est pas l'agonie, et encore une fois, ces personnes ne désirent pas toutes l'euthanasie.Ah bon ? Peu de gens sont atteints de maladies au terrible pronostic d'agonie dans la douleur ?Proportionnellement à la dimension qu'il prend et au regard du peu de gens que ça concerne, oui c'est un problème mineur.
Lulu- Maître du Temps
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