Re: Comment être heureux ...!

[JO]

Oui, le manque d'humour , chez autrui, qui se prend au sérieux et t'assène des remarques déplaisantes sur ta folie, qui est juste une autre vision des choses, quel poids! C'est pour ça que l'injure que j'aime le mieux est "vas donc, hé, pondéreux"
Pour s'élever , il faut s'alléger ...Moins lourd est le bagage des certitudes, des jugements , plus on est apte au bonheur , quand il passe .

[M'enfin]

Pour moi, la folie est inhérente à l'imagination,

Heureusement que ce n'est que pour toi

Pas que pour moi car, puisque je me prends souvent pour un autre, j'ai vraiment l'impression que tout le monde il est fou, et ça m'amuse follement de tenter de le démontrer intelligemment!

[M'enfin]

"vas donc, hé, pondéreux"

...................................... ........... .......... .........................

[orthon7]

Le bonheur serait-il une récompense ?
C'est une question hein...
Je précise que je ne parle pas de ceux qui, fragilisés par une souffrance réelle, n'arrivent pas à trouver le bonheur pour des raisons qui ne dépendent pas d'eux-mêmes.

Une récompense à quoi ?

[JO]

Rien ne sert d'être intelligent tout seul . Chacun son grain de folie, heureusement . Taper sur un clavier pour le plaisir de s'en...interpeler, c'est fou, idiot , et marrant, le temps d'un après-midi pluvieux .

[JO]

Le bonheur , récompense d'une digestion sereine . L'ulcère d'estomac empêche d'être heureux .

[M'enfin]

Le bonheur serait-il une récompense ?

Une récompense à quoi ?

C'est une future récompense à ce qu'on imagine maintenant, mais quand il se produit, ce n'est qu'une coïncidence puisque ce genre d'avenir est imprévisible.

[M'enfin]

L'ulcère d'estomac empêche d'être heureux .

Bulle, va falloir que tu arrêtes de faire passer ton bonheur avant celui de JO, elle en est devenue toute ulcérée...!

[Ladysan]

Quand il n'y en a pas, ils deviennent fous . Le stress tue,

Dans l'expérience citée le stress ne tue pas puisque les rats deviennent fous.

et l'expérience démontre donc que le bonheur , c'est d'avoir une issue .

Dans la mesure où l'issue pour les rats fut la folie, je ne vois bien le rapport avec ta conclusion. A moins d'affirmer que la folie est un bonheur...

Et pourquoi pas après tout?
Combien de personnes "fuient" dans la folie parce qu'ils n' ont pas la capacité mentale de faire face à un événement horrible qu'ils ont vécus ? On a vu des femmes devenir cataleptiques (si le terme est exact) après avoir assisté à des scènes de tortures sur leurs enfants. Dans ces cas -là, je ne parlerai ni de bonheur, ni de malheur. Ces personnes se sont cantonnées derrière un mur qu'elles ont elles-mêmes érigés pour se protéger d'une trop grande souffrance. Refuser la souffrance est une chose, être heureux en est une autre.

[JO]

D'après toi, m'enfin, il faut donc atteindre ce qu'on désire pour être heureux . J'ai toujours pensé, au contraire, que les besoins doivent être soulagés mais pas le désir, qui est à soi-même , bonheur anticipé .

Spoiler:

[JO]

Stirica, la folie, c'est une mort à la réalité .

[Jipé]

Quand il n'y en a pas, ils deviennent fous . Le stress tue,

Dans l'expérience citée le stress ne tue pas puisque les rats deviennent fous.

et l'expérience démontre donc que le bonheur , c'est d'avoir une issue .

Dans la mesure où l'issue pour les rats fut la folie, je ne vois bien le rapport avec ta conclusion. A moins d'affirmer que la folie est un bonheur...

Et pourquoi pas après tout?
Combien de personnes "fuient" dans la folie parce qu'ils n' ont pas la capacité mentale de faire face à un événement horrible qu'ils ont vécus ? On a vu des femmes devenir cataleptiques (si le terme est exact) après avoir assisté à des scènes de tortures sur leurs enfants. Dans ces cas -là, je ne parlerai ni de bonheur, ni de malheur. Ces personnes se sont cantonnées derrière un mur qu'elles ont elles-mêmes érigés pour se protéger d'une trop grande souffrance. Refuser la souffrance est une chose, être heureux en est une autre.

Le déclenchement de "folie" par violent trauma, ne peut se définir comme une démarche vers le bonheur. Les deux notions n'ont rien à voir...

[Bulle]

Stirica, la folie, c'est une mort à la réalité .

Mais qu'est-ce que tu racontes encore JO, Stirica n'est pas intervenue sur ce fil !

[M'enfin]

D'après toi, m'enfin, il faut donc atteindre ce qu'on désire pour être heureux .

C'est l'inverse! On ne pourrait pas atteindre un futur bonheur s'il était trop éloigné temporellement du présent, on ne pourrait que l'imaginer, mais si par hasard il se produit tel qu'on l'avait imaginé, on a une impression d'irréel, d'avoir escamoté le temps, d'avoir gagné le gros lot. La recherche du bonheur ne servirait donc qu'à provoquer des événements, qui pourraient éventuellement servir à quelque chose, mais qui ne servent souvent à rien: c'est le hasard qui décide en quelque sorte, c'est lui qui provoque des coïncidences.

[Bulle]

Et pourquoi pas après tout?
Combien de personnes "fuient" dans la folie parce qu'ils n' ont pas la capacité mentale de faire face à un événement horrible qu'ils ont vécus ?

Dans ce cas c'est un "refuge" et un "refuge" tout à fait involontaire lié à une situation devenue insupportable. Mais il faut en finir avec ce concept romantique de la folie : la folie c'est la démence et c'est une pathologie. Et qui dit pathologie dit souffrance...

[JO]

On l'appelle comme on veut, mais le mieux , c'est de faire avec ce qui advient, en essayant d'en tirer le meilleur possible . C'est ma propre recette .

[Ladysan]

Le bonheur serait-il une récompense ?

Une récompense à quoi ?

C'est une future récompense à ce qu'on imagine maintenant, mais quand il se produit, ce n'est qu'une coïncidence puisque ce genre d'avenir est imprévisible.

Pas si imprévisible que ça M'enfin
J'ai pensé à la "récompense" en repensant à ma maman qui ne cessait de me répéter : Fais travailler ta petite tête Ladysan, et réfléchis avant de prendre des décision, car "c'est comme l'on fait son lit que l'on se couche".
Le bonheur dépendrait alors des choix que l'on fait dans la vie. Si l'on a fait le bon, le bonheur en serait la récompense.

[M'enfin]

Le bonheur dépendrait alors des choix que l'on fait dans la vie. Si l'on a fait le bon, le bonheur en serait la récompense.

Je te fais remarquer qu'il y a de la culpabilité dans ton explication. J'ai pris l'habitude de comprendre que, quand une réponse impliquait de la culpabilité, c'est qu'elle ne tenait pas compte du hasard. Seuls les choix que l'on fait à très court terme servent au présent puisque tout avenir dépend de circonstances qui ne sont pas encore advenues. Si tu te sens heureuse présentement, c'est donc que tu es en train de faire quelque chose de nouveau et que ça semble marcher, ou bien c'est forcément par un hasard de circonstances.

[Ladysan]

Et pourquoi pas après tout?
Combien de personnes "fuient" dans la folie parce qu'ils n' ont pas la capacité mentale de faire face à un événement horrible qu'ils ont vécus ?

Dans ce cas c'est un "refuge" et un "refuge" tout à fait involontaire lié à une situation devenue insupportable. Mais il faut en finir avec ce concept romantique de la folie : la folie c'est la démence et c'est une pathologie. Et qui dit pathologie dit souffrance...

Oui, appelons donc ça un refuge. Y a - il une grande différence avec le ""refoulement" d'une personne ne présentant aucune pathologie ? Ne créons-nous pas notre bonheur, en refoulant tout ce que nous ne voulons ni savoir et ni voir?

[Ladysan]

Le bonheur dépendrait alors des choix que l'on fait dans la vie. Si l'on a fait le bon, le bonheur en serait la récompense.

Je te fais remarquer qu'il y a de la culpabilité dans ton explication. J'ai pris l'habitude de comprendre que, quand une réponse impliquait de la culpabilité, c'est qu'elle ne tenait pas compte du hasard. Seuls les choix que l'on fait à très court terme servent au présent puisque tout avenir dépend de circonstances qui ne sont pas encore advenues. Si tu te sens heureuse présentement, c'est donc que tu es en train de faire quelque chose de nouveau et que ça semble marcher, ou bien c'est forcément par un hasard de circonstances.

Je crois au hasard Mais il y a des choses que l'on peut prévoir m'enfin.
Et selon la façon dont on agis.
Par exemple, tu sais très bien que si tu manges trop de sucreries, tu finiras par avoir des caries.
Si aujourd' hui, je me trouve passablement heureuse, c'est que je pense que ma vie pouvait être pire.
Et c'est justement, un sentiment de culpabilité qui m'a amenée à faire le bon "meilleurs" choix que je ne regrette plus aujourd'hui.

[M'enfin]

Ne créons-nous pas notre bonheur, en refoulant tout ce que nous ne voulons ni savoir et ni voir?

On ne peut pas réitérer une chose douloureuse sans risquer de devenir masochiste. Si on finit par s'habituer à une douleur, c'est qu'elle n'est pas mortelle mais, pour y arriver, le cerveau doit finir par la considérer utile: c'est ça le masochisme. Une fois qu'un geste masochiste a été automatisé, il est considéré normal, et on n'a plus besoin de l'imaginer avant de l'exécuter: il est devenu subconscient. Ce ne serait donc pas qu'on ne veuille plus savoir, ce ne serait pas une question de volonté, mais d'inutilité de savoir.

[M'enfin]

Je crois au hasard Mais il y a des choses que l'on peut prévoir m'enfin. Et selon la façon dont on agis. Par exemple, tu sais très bien que si tu manges trop de sucreries, tu finiras par avoir des caries.

Si j'avais su dit-on souvent, pourquoi? Si j'avais su qu'il fallait me brosser les dents pour qu'il m'en reste à 60 ans, je l'aurais fait, mais je n'étais pas certain puisque je ne l'ai pas fait régulièrement, résultat, il ne m'en reste plus beaucoup. Par ailleurs, si j'avais fait tout ce que les autres voulaient que je fasse, je n'aurais jamais développé ma thèse et je croirais toujours en Dieu.

Si aujourd' hui, je me trouve passablement heureuse, c'est que je pense que ma vie pouvait être pire. Et c'est justement, un sentiment de culpabilité qui m'a amenée à faire le bon "meilleurs" choix que je ne regrette plus aujourd'hui.

Ta culpabilité te laisse croire que tu as fait les bons choix, mais les seuls choix qui sont vérifiables sont ceux que l'on fait à très court terme, ceux qui nous servent à apprendre. Maintenant je sais qu'il faut se brosser les dents, mais il est trop tard. Devrions-nous en convaincre les enfants en les culpabilisant? Rien de moins sûr vu le résultat sur moi!

[Jipé]

Ouhlala ! M'enfin....Tu te fixes tes propres règles pour définir des "états" déviants.
Recherche ce qu'est le masochisme...

[cana]

On l'appelle comme on veut, mais le mieux , c'est de faire avec ce qui advient, en essayant d'en tirer le meilleur possible . C'est ma propre recette .

Certains n'ont rien et sont épanouis, ouvert, attentionés alors que d'autres ont tout et sont aigris, mausade et carrément désattentionnés.

Alors JO? c'est une super recette que tu as là

[_dede 95]

@ Jo
Sereine, sereine, ne vois-tu rien venir?