Re: Comment être heureux ...!

[M'enfin]

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[Golem]

Quand on a la possibilité d'être heureux, si on en est capable, on doit le devenir, pour l'amour du genre humain. Ensuite, si on y parvient le bonheur devient un état et cet état participe de l'ambiance générale. .

C'est certain ça Golem. Je suis d'accord avec toi, mais avant de vouloir devenir heureux pour l'amour du genre humain, il faudrait peut-être commencer à l'être avant tout pour l'amour de sa famille ou de ses proches...Ce serait déjà un bon départ.
Car combien de gens prônent l'amour universel, alors qu'ils n'arrivent même pas à régler leurs propres conflits familiaux ?

Les sciences humaines nous disent que le bon départ est de commencer par s'aimer soi même, c'est l'estime de soi. Quand on pense qu'on a soi même une valeur on en tient compte et on agis dans le sens de la promotion de sa propre valeur.

Quand on pense que la seule valeur qui existe en soi est intrinsèquement le niveau de son compte en banque, peut importe la nature morale ou immorale de vos actes, vous vous enrichissez avec la croissance de votre compte en banque.

L'amour du genre humain c'est l'amour de soi plutôt que l'amour de ce qu'on possède. Si on aime ce que l'on est, dans le couple, on peut aimer ce que l'autre est.
Si on n'aime que ce que l'on possède, dans un couple, on aime "avoir" un conjoint. On pourra donc sans souci en changer pour un meilleur modèle si l'occasion se présente et si on en a les moyens, comme pour une voiture.
On pourra même collectionner les conjoints comme on collectionne les voitures.

Pour réussir cela il faut ne pas avoir d'amour propre.
Pour les humains, l'amour du genre humain c'est de l'amour propre.

[orthon7]

Alors je retiens :c'est surtout dans la tête, optimisme, individuel, re-la-ti-vi-ser.
Et puis, tant qu'à être tombé à l'eau, autant nager .

Dans l'eau il faut nager, ainsi les autres on moins peur de l'eau.
Quand il y a moins de peur, il y a moins d’agressivité.

Golem je ne pense pas avoir écris cela ?

[JO]

Ce qui précède démontre que le moyen est l'amour mais le bonheur un but illusoire . Avoir de l'amour en soi et le donner , c'est ça, le bonheur, quel que soit l'objet d'amour -ou d'intérêt, c'est pareil . Le pire, c'est la contemplation morne et nombrilique, attendant passivement que l'extérieur vienne le désennuyer ...

[Golem]

Alors je retiens :c'est surtout dans la tête, optimisme, individuel, re-la-ti-vi-ser.
Et puis, tant qu'à être tombé à l'eau, autant nager .
j'aimerai bien avoir la mémoire d'un poisson rouge.

Ton vœux à propos de ta mémoire à été exaucé, j'espère que tu as trouvé le bonheur :)

[orthon7]

Quel mémoire Golem le Lun 6 Aoû 2012.

Chapeau bas.

En plus je m'aperçois que je suis à l'origine de se thread.

Pour le vrai bonheur, non

Donc oui parfois j'aimerais vraiment pouvoir oublier
Mais de mon vivant, je sais que se sera impossible
vu la profondeur de ma blessure.

[Nuage]

Tu me fais délirer Golem ! Je viens de lire tes derniers posts tous threads confondus, entre le marteau et la mémoire, je reconnais là une petite bête qui m'est très familière .....

Haaaaaaaa ...... le bonheur ne tient à pas grand chose

[Nuage]

Aujourd'hui, je pense que le bonheur, c'est la réciprocité

[JO]

En quelque sorte, oui . L'amour appelle la réciprocité, parceque, non reçu, il nous reste sur ...l'estomac!. Il ne peut pas avoir de fécondité

[orthon7]

Haaaaaaaa ...... le bonheur ne tient à pas grand chose

Effectivement Nuage.

[JO]

C'est encourageant : le bonheur est dans le pré. Il suffit d'y aller .

[orthon7]

C'est encourageant : le bonheur est dans le pré. Il suffit d'y aller .

s'il suffisais d'y aller, la vie serai vraiment belle, mais il y a des blessures
invisible qui ne se referme malheureusement jamais.

[Jipé]

Pour le vrai bonheur, non

Donc oui parfois j'aimerais vraiment pouvoir oublier
Mais de mon vivant, je sais que se sera impossible
vu la profondeur de ma blessure.

On n'oublie jamais rien, mais on doit apprendre à vivre avec...

[orthon7]

Pour le vrai bonheur, non

Donc oui parfois j'aimerais vraiment pouvoir oublier
Mais de mon vivant, je sais que se sera impossible
vu la profondeur de ma blessure.

On n'oublie jamais rien, mais on doit apprendre à vivre avec...

Facile à dire Jipé, mais quand un certain mal vie dans le même
corps que vous, la cohabitation est loin d'être évidente
même avec beaucoup de volonté.

[Ladysan]

Le bonheur serait-il une récompense ?
C'est une question hein...
Je précise que je ne parle pas de ceux qui, fragilisés par une souffrance réelle, n'arrivent pas à trouver le bonheur pour des raisons qui ne dépendent pas d'eux-mêmes.

[JO]

Mais pourquoi diable le bonheur serait le but unique dans la vie ? Et comporterait obligatoirement santé, prospérité et puissance ?
Il y a la santé, qui est un bonheur, la sécurité, un autre, le plaisir de vivre ce qu'on vit, encore un autre ... Il y a des bonheurs, partiels et c'est bien ainsi .

[Ladysan]

Mais pourquoi diable le bonheur serait le but unique dans la vie ? Et comporterait obligatoirement santé, prospérité et puissance ?
Il y a la santé, qui est un bonheur, la sécurité, un autre, le plaisir de vivre ce qu'on vit, encore un autre ... Il y a des bonheurs, partiels et c'est bien ainsi .

J'espère de tout mon cœur que beaucoup de personnes puissent lire des paroles d'une telle sagesse.
Longue vie à toi JO

[JO]

ça compense les "qu'est-ce que tu racontes?" qu'on m'assène ailleurs

[M'enfin]

Le bonheur serait-il une récompense ?

Effectivement! Dans ma thèse, c'est le plaisir imaginaire qui guide nos futurs apprentissages: on est récompensés d'avoir imaginé la bonne chose de sorte qu'on peut ainsi réitérer l'exercice et finir par automatiser le geste, raison pour laquelle notre conception du bonheur se conjugue toujours au futur. Mais si le plaisir d'apprendre finit par concrétiser un geste, le bonheur d'un meilleur l'avenir est totalement imprévisible, pourtant, nous y croyons mordicus, comme à toutes nos croyances d'ailleurs.

[JO]

ça rappelle les expériences avec des rats qui doivent trouver l'issue . Quand il n'y en a pas, ils deviennent fous . Le stress tue,et l'expérience démontre donc que le bonheur , c'est d'avoir une issue .

[M'enfin]

ça rappelle les expériences avec des rats qui doivent trouver l'issue . Quand il n'y en a pas, ils deviennent fous . Le stress tue,et l'expérience démontre donc que le bonheur , c'est d'avoir une issue .

Qu'est-ce que tu racontes JO , la folie ne tue pas toujours, la preuve, je suis toujours vivant, mais si peu!

[JO]

Donc, tu as une issue, puisque tu rigoles! Et la folie en est une, comme le suicide .

[Bulle]

Quand il n'y en a pas, ils deviennent fous . Le stress tue,

Dans l'expérience citée le stress ne tue pas puisque les rats deviennent fous.

et l'expérience démontre donc que le bonheur , c'est d'avoir une issue .

Dans la mesure où l'issue pour les rats fut la folie, je ne vois bien le rapport avec ta conclusion. A moins d'affirmer que la folie est un bonheur...

[M'enfin]

Donc, tu as une issue, puisque tu rigoles! Et la folie en est une, comme le suicide .

Pour moi, la folie est inhérente à l'imagination, et tous ceux qui en ont sont de facto fous, véritablement fous, irrémédiablement fous, fous comme des balais, et d'autant plus fous qu'ils ne reconnaissent pas qu'ils le sont. L'humour est une des expressions de cette reconnaissance. Reconnaître l'humour des autres, c'est reconnaître ses propres limites, un geste un peu moins fou que d'essayer de les dépasser, raison pour laquelle il soulage autant.

[Bulle]

Pour moi, la folie est inhérente à l'imagination,

Heureusement que ce n'est que pour toi