124.000 faux prophètes de l’Islam

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Message par yacoub Sam 25 Fév 2012, 17:14

lol!


    Question :
    Dans notre enfance on nous avait enseigné à la medersa qu'il y a une différence, parmi les personnages envoyés par Dieu, entre le "prophète" ("nabi") et le "messager" ("rassoul").
    Pourriez-vous nous dire si cette différence a lieu d'être et en quoi elle consiste ?

    Réponse :
    Dans le Coran, Dieu explique avoir envoyé plusieurs personnages aux hommes, parmi lesquels Noé, Abraham, Moïse, Jésus... Muhammad (sur lui la paix) étant le dernier d'entre eux : "Muhammad n'est qu'un messager. D'autres messagers l'ont précédé…" (Coran 3/144). "Et (ô Muhammad,) Nous avons envoyé des messagers avant toi : il y en a parmi eux dont Nous t'avons raconté l'histoire, et d'autres dont Nous t'avons pas raconté l'histoire" (Coran 40/78). "Et (Nous avons donné la révélation) à des messagers dont Nous t'avons déjà raconté l'histoire, et aussi à des messagers dont Nous t'avons pas raconté l'histoire" (Coran 4/163-164). "Et Nous avons envoyé à chaque peuple [au moins] un messager [leur disant] : "Adorez Dieu et préservez-vous du Rebelle" (16/36). "Et Nous n'avons envoyé avant toi de messager sans lui avoir révélé ceci : "Pas de divinité en dehors de Moi, adorez-Moi donc"" (21/25). "Muhammad n'est le père d'aucun d'entre vous mais il est le messager de Dieu et le sceau des prophètes" (33/40).

    En français, nous désignons parfois tous ces personnages indistinctement par les termes "prophète", "messager" ou "envoyé". Cependant, les textes de nos sources utilisent à leur sujet deux termes distincts : d'une part "nabî" - littéralement "prophète" -, d'autre part "rassûl" - littéralement "envoyé".

    A) En fait parfois le terme "rassûl" désigne tout simplement l'homme "envoyé" de la part de Dieu auprès d'un groupe d'hommes pour leur transmettre un message de la part de Dieu ; et cela englobe tous les prophètes de Dieu.

    B) Alors que d'autres fois ce que le terme "rassûl" désigne est particulier (akhass) par rapport à ce que le nom "nabî" désigne.

    C'est pourquoi on lit, aussi bien à propos de "nabî" que de "rassûl" que tous les deux ont été "envoyés : "Et avant toi, Nous n'avons envoyé ("arsalnâ") de rassûl ni de nabî sans que..." (Coran 22/52). Quand le terme "rassûl" est utilisé en renvoyant au premier verbe ici employé, c'est le sens A, englobant, qui prévaut ; mais d'autres fois, et notamment quand le terme "rassûl" est employé en étant apposé à celui de "nabî", c'est le sens B, particulier, qui est visé.

    C'est avec le sens B que les textes suivants sont à appréhender...

    Abû Umâma rapporte ainsi avoir posé les questions suivantes au Prophète Muhammad (sur lui la paix) : "O Prophète de Dieu, quel homme a été le premier prophète ? - C'est Adam. - O Prophète de Dieu, Adam fut-il un prophète ? - Oui, un prophète, auquel Dieu a parlé ; Il l'a créé de Sa Main, ensuite y a insufflé l'âme puis lui a dit : "Adam, avance". - O Messager de Dieu, quel a été le nombre total de prophètes ("nabî")? - Il y en a eu cent vingt quatre-mille ; trois cent quinze parmi eux ont été messagers ("rassul")…" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, tome 6 pp. 359-360, sahîh li ghayrih d'après al-Albânî).

    Mais si Adam fut le premier "nabî", ce fut Noé le premier "rassûl" : le Prophète Muhammad a dit ainsi que les hommes diront à Noé le jour du jugement : "O Noé, tu es le premier messager ("rassûl") que Dieu a envoyé à des gens de la terre" (rapporté par al-Bukhârî, n° 4206, Muslim, n° 194, at-Tirmidhî, n° 2434, etc.).

    Il apparaît donc qu'il y a bien une différence entre "nabî" et "rassûl". Un autre Hadîth dit : "Le premier prophète ("nabî") à avoir été nommé messager ("ursila") fut Noé" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1289). Ce texte en exergue que tout "rassûl" est aussi "nâbî" ; les textes précédents montrent que, à l'instar de Adam, tout "nâbî" n'est pas forcément "rassûl".

    Le "nâbî" est l'être humain auquel Dieu a révélé quelque chose (wah'y) et qu'Il a désigné et envoyé (mab'ûth) pour qu'il rappelle aux gens qu'il n'y a qu'un Dieu Unique et qu'il les invite (da'wah) à croire en cela, à ne rendre de culte qu'à Lui, et à vivre en conformité avec ce que cette croyance demande, c'est-à-dire en respectant les prescriptions divines. Le "nabî" est donc "l'être humain qui a reçu la révélation et qui a été envoyé pour inviter les humains à adorer Dieu".

    Le "nâbî" est aussi "rassûl" s'il a reçu de Dieu un ensemble de prescriptions qui est nouveau (shar' jadîd) :
    - soit que cet ensemble de prescriptions soit nouveau par rapport à l'humanité tout entière ; ce fut les cas de Abraham, de Moïse, de Jésus et de Muhammad ;
    - soit qu'il soit nouveau par rapport au peuple vers lequel ce prophète est dépêché ; ce fut le cas de Ismaël, dont Dieu dit qu'il était "rassûlan nabiyyan" (Coran 19/54) : les prescriptions que Ismaël a apportées aux habitants de l'Arabie n'étaient pas nouvelles dans l'absolu puisque constituées de ce que son père Abraham avait apporté ; cependant ces prescriptions étaient nouvelles par rapport aux habitants de l'Arabie, auprès de qui il était messager par Dieu (mab'ûth).

    Comme "nabî" qui ne fut pas aussi "rassûl", on peut citer entre autres les noms des prophètes qui furent chargés de rappeler aux Fils d'Israël la nécessité de suivre la Torah, apportée par Moïse : il s'agit entre autres de Josué, Jonas, Jérémie, Isaïe, Daniel, etc. etc.

    Une question se pose à propos de Adam (sur lui la paix) : il fut le premier prophète de Dieu sur terre ; or il fallait bien qu'il enseigne des règles à ses enfants et à ces premiers éléments de l'humanité ; or recevoir la révélation divine tout en apportant de Dieu des règles, c'est justement être nabî mais aussi rassûl ; comment le Hadîth dit-il donc que Adam fut nabî mais non pas rassûl, le premier nabî-rassûl ayant été Noé ? Ibn Hajar propose plusieurs réponses à cette question, parmi lesquelles celle-ci en substance : ce que Adam enseigna à ses enfants étaient des règles basiques, semblables à celles qu'un père enseigne à ses enfants (cf. Fat'h ul-bârî, kitâb ul-anbiyâ').

    Note concernant les différentes définitions de "nabî" et de "rassul" existantes:

    Plusieurs définitions ont été présentées par des savants...

    La définition de az-Zamakhsharî :
    "Le nabî qui est aussi rassûl est celui à qui Dieu a révélé un livre. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui à qui Dieu n'a pas révélé de livre mais a chargé d'appeler des hommes à suivre des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."

    La définition de al-Baydhâwî :
    "Le nabî qui est aussi rassûl est celui que Dieu a envoyé avec des nouvelles prescriptions d'origine divine (shar'), vers lesquelles il doit appeler des hommes. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."

    Ces deux définitions de "rassûl" n'englobent cependant pas Ismaël, qui n'a reçu ni livre ni nouvelles prescriptions d'origine divine (mais était chargé d'appeler les habitants de l'Arabie à suivre les prescriptions apportées par Abraham). Or Dieu dit explicitement de Ismaël qu'il était "nabi" et "rassûl" (Coran 19/54). Ceci a donc amené d'autres savants à présenter d'autres définitions...

    La définition de al-Albânî :
    "Le nabî est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui. Quant au rassûl, c'est celui que Dieu a envoyé avec des prescriptions d'origine divine (shar'), soit que celles-ci soient nouvelles en soi, soit qu'elles avaient été révélées à un autre messager."

    Cette définition-ci de "rassûl" englobe Ismaël, mais le problème c'est qu'elle fait une distinction complète (tabâyun) entre nabî et rassûl, le rassûl n'étant plus nabî ! De plus elle n'englobe pas Adam, qui, bien évidemment, n'a pas pu être "chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine déjà révélées avant lui", puisqu'il n'y en avait pas !

    C'est la définition suivante qui paraît pertinente...

    La définition de at-Thanwî :
    "Le nabî est celui qui a reçu la révélation divine, et ce qu'il ait été envoyé avec de nouvelles prescriptions divines (shar') ou pas. Quant au "rassûl", c'est le "nabî" qui a été envoyé muni de nouvelles prescriptions divines (shar'), et ce que celles-ci soient nouvelles en soi (comme c'est le cas en ce qui concerne Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad - sur eux la paix) ou qu'elles aient été révélées à un autre messager mais soient nouvelles seulement par rapport au peuple vers lequel ce messager-ci est envoyé (comme c'est le cas en ce qui concerne Ismaël - sur lui la paix)" (cf. Bayân ul-qurân).

    C'est cette définition que j'ai retenue pour l'explication donnée plus haut.

    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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Message par _mister am Lun 27 Fév 2012, 06:24

Stirica a écrit:313 Rasul

merci pour le lien c super ça vas beaucoup me servir🇲🇪 souriantlunettes

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Message par _mister am Lun 27 Fév 2012, 06:26

yacoub a écrit: lol!


    Question :
    Dans notre enfance on nous avait enseigné à la medersa qu'il y a une différence, parmi les personnages envoyés par Dieu, entre le "prophète" ("nabi") et le "messager" ("rassoul").
    Pourriez-vous nous dire si cette différence a lieu d'être et en quoi elle consiste ?

    Réponse :
    Dans le Coran, Dieu explique avoir envoyé plusieurs personnages aux hommes, parmi lesquels Noé, Abraham, Moïse, Jésus... Muhammad (sur lui la paix) étant le dernier d'entre eux : "Muhammad n'est qu'un messager. D'autres messagers l'ont précédé…" (Coran 3/144). "Et (ô Muhammad,) Nous avons envoyé des messagers avant toi : il y en a parmi eux dont Nous t'avons raconté l'histoire, et d'autres dont Nous t'avons pas raconté l'histoire" (Coran 40/78). "Et (Nous avons donné la révélation) à des messagers dont Nous t'avons déjà raconté l'histoire, et aussi à des messagers dont Nous t'avons pas raconté l'histoire" (Coran 4/163-164). "Et Nous avons envoyé à chaque peuple [au moins] un messager [leur disant] : "Adorez Dieu et préservez-vous du Rebelle" (16/36). "Et Nous n'avons envoyé avant toi de messager sans lui avoir révélé ceci : "Pas de divinité en dehors de Moi, adorez-Moi donc"" (21/25). "Muhammad n'est le père d'aucun d'entre vous mais il est le messager de Dieu et le sceau des prophètes" (33/40).

    En français, nous désignons parfois tous ces personnages indistinctement par les termes "prophète", "messager" ou "envoyé". Cependant, les textes de nos sources utilisent à leur sujet deux termes distincts : d'une part "nabî" - littéralement "prophète" -, d'autre part "rassûl" - littéralement "envoyé".

    A) En fait parfois le terme "rassûl" désigne tout simplement l'homme "envoyé" de la part de Dieu auprès d'un groupe d'hommes pour leur transmettre un message de la part de Dieu ; et cela englobe tous les prophètes de Dieu.

    B) Alors que d'autres fois ce que le terme "rassûl" désigne est particulier (akhass) par rapport à ce que le nom "nabî" désigne.

    C'est pourquoi on lit, aussi bien à propos de "nabî" que de "rassûl" que tous les deux ont été "envoyés : "Et avant toi, Nous n'avons envoyé ("arsalnâ") de rassûl ni de nabî sans que..." (Coran 22/52). Quand le terme "rassûl" est utilisé en renvoyant au premier verbe ici employé, c'est le sens A, englobant, qui prévaut ; mais d'autres fois, et notamment quand le terme "rassûl" est employé en étant apposé à celui de "nabî", c'est le sens B, particulier, qui est visé.

    C'est avec le sens B que les textes suivants sont à appréhender...

    Abû Umâma rapporte ainsi avoir posé les questions suivantes au Prophète Muhammad (sur lui la paix) : "O Prophète de Dieu, quel homme a été le premier prophète ? - C'est Adam. - O Prophète de Dieu, Adam fut-il un prophète ? - Oui, un prophète, auquel Dieu a parlé ; Il l'a créé de Sa Main, ensuite y a insufflé l'âme puis lui a dit : "Adam, avance". - O Messager de Dieu, quel a été le nombre total de prophètes ("nabî")? - Il y en a eu cent vingt quatre-mille ; trois cent quinze parmi eux ont été messagers ("rassul")…" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, tome 6 pp. 359-360, sahîh li ghayrih d'après al-Albânî).

    Mais si Adam fut le premier "nabî", ce fut Noé le premier "rassûl" : le Prophète Muhammad a dit ainsi que les hommes diront à Noé le jour du jugement : "O Noé, tu es le premier messager ("rassûl") que Dieu a envoyé à des gens de la terre" (rapporté par al-Bukhârî, n° 4206, Muslim, n° 194, at-Tirmidhî, n° 2434, etc.).

    Il apparaît donc qu'il y a bien une différence entre "nabî" et "rassûl". Un autre Hadîth dit : "Le premier prophète ("nabî") à avoir été nommé messager ("ursila") fut Noé" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1289). Ce texte en exergue que tout "rassûl" est aussi "nâbî" ; les textes précédents montrent que, à l'instar de Adam, tout "nâbî" n'est pas forcément "rassûl".

    Le "nâbî" est l'être humain auquel Dieu a révélé quelque chose (wah'y) et qu'Il a désigné et envoyé (mab'ûth) pour qu'il rappelle aux gens qu'il n'y a qu'un Dieu Unique et qu'il les invite (da'wah) à croire en cela, à ne rendre de culte qu'à Lui, et à vivre en conformité avec ce que cette croyance demande, c'est-à-dire en respectant les prescriptions divines. Le "nabî" est donc "l'être humain qui a reçu la révélation et qui a été envoyé pour inviter les humains à adorer Dieu".

    Le "nâbî" est aussi "rassûl" s'il a reçu de Dieu un ensemble de prescriptions qui est nouveau (shar' jadîd) :
    - soit que cet ensemble de prescriptions soit nouveau par rapport à l'humanité tout entière ; ce fut les cas de Abraham, de Moïse, de Jésus et de Muhammad ;
    - soit qu'il soit nouveau par rapport au peuple vers lequel ce prophète est dépêché ; ce fut le cas de Ismaël, dont Dieu dit qu'il était "rassûlan nabiyyan" (Coran 19/54) : les prescriptions que Ismaël a apportées aux habitants de l'Arabie n'étaient pas nouvelles dans l'absolu puisque constituées de ce que son père Abraham avait apporté ; cependant ces prescriptions étaient nouvelles par rapport aux habitants de l'Arabie, auprès de qui il était messager par Dieu (mab'ûth).

    Comme "nabî" qui ne fut pas aussi "rassûl", on peut citer entre autres les noms des prophètes qui furent chargés de rappeler aux Fils d'Israël la nécessité de suivre la Torah, apportée par Moïse : il s'agit entre autres de Josué, Jonas, Jérémie, Isaïe, Daniel, etc. etc.

    Une question se pose à propos de Adam (sur lui la paix) : il fut le premier prophète de Dieu sur terre ; or il fallait bien qu'il enseigne des règles à ses enfants et à ces premiers éléments de l'humanité ; or recevoir la révélation divine tout en apportant de Dieu des règles, c'est justement être nabî mais aussi rassûl ; comment le Hadîth dit-il donc que Adam fut nabî mais non pas rassûl, le premier nabî-rassûl ayant été Noé ? Ibn Hajar propose plusieurs réponses à cette question, parmi lesquelles celle-ci en substance : ce que Adam enseigna à ses enfants étaient des règles basiques, semblables à celles qu'un père enseigne à ses enfants (cf. Fat'h ul-bârî, kitâb ul-anbiyâ').

    Note concernant les différentes définitions de "nabî" et de "rassul" existantes:

    Plusieurs définitions ont été présentées par des savants...

    La définition de az-Zamakhsharî :
    "Le nabî qui est aussi rassûl est celui à qui Dieu a révélé un livre. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui à qui Dieu n'a pas révélé de livre mais a chargé d'appeler des hommes à suivre des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."

    La définition de al-Baydhâwî :
    "Le nabî qui est aussi rassûl est celui que Dieu a envoyé avec des nouvelles prescriptions d'origine divine (shar'), vers lesquelles il doit appeler des hommes. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."

    Ces deux définitions de "rassûl" n'englobent cependant pas Ismaël, qui n'a reçu ni livre ni nouvelles prescriptions d'origine divine (mais était chargé d'appeler les habitants de l'Arabie à suivre les prescriptions apportées par Abraham). Or Dieu dit explicitement de Ismaël qu'il était "nabi" et "rassûl" (Coran 19/54). Ceci a donc amené d'autres savants à présenter d'autres définitions...

    La définition de al-Albânî :
    "Le nabî est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui. Quant au rassûl, c'est celui que Dieu a envoyé avec des prescriptions d'origine divine (shar'), soit que celles-ci soient nouvelles en soi, soit qu'elles avaient été révélées à un autre messager."

    Cette définition-ci de "rassûl" englobe Ismaël, mais le problème c'est qu'elle fait une distinction complète (tabâyun) entre nabî et rassûl, le rassûl n'étant plus nabî ! De plus elle n'englobe pas Adam, qui, bien évidemment, n'a pas pu être "chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine déjà révélées avant lui", puisqu'il n'y en avait pas !

    C'est la définition suivante qui paraît pertinente...

    La définition de at-Thanwî :
    "Le nabî est celui qui a reçu la révélation divine, et ce qu'il ait été envoyé avec de nouvelles prescriptions divines (shar') ou pas. Quant au "rassûl", c'est le "nabî" qui a été envoyé muni de nouvelles prescriptions divines (shar'), et ce que celles-ci soient nouvelles en soi (comme c'est le cas en ce qui concerne Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad - sur eux la paix) ou qu'elles aient été révélées à un autre messager mais soient nouvelles seulement par rapport au peuple vers lequel ce messager-ci est envoyé (comme c'est le cas en ce qui concerne Ismaël - sur lui la paix)" (cf. Bayân ul-qurân).

    C'est cette définition que j'ai retenue pour l'explication donnée plus haut.

    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
bravo

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Message par yacoub Dim 01 Avr 2012, 19:52

Je pleure tellement l’émotion est forte.
Je lis ces versets rédigés dans une belle éloquence, mais que veulent bien dire ces versets.

Sourate l’interdiction S66
1. Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce que Dieu t'a rendu licite ……
2. Dieu vous a prescrit certes, de vous libérer de vos serments. …….
3. Lorsque le Prophète confia un secret à l'une de ses épouses et qu'elle l'eut divulgué et que Dieu l'en eut informé, celui-ci en fit connaître une partie et passa sur une partie. Puis, quand il l'en eut informée elle dit : "Qui t'en a donné nouvelle ?" Il dit : "C'est l'Omniscient, le Parfaitement Connaisseur qui m'en a avisé".
4. Si vous vous repentez à Dieu c'est que vos cœurs ont fléchi. Mais si vous vous soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors ses alliés seront Dieu, Gabriel et les vertueux d'entre les croyants, et les Anges sont par surcroît [son] soutien.
5. S'Il vous répudie, il se peut que Seigneur lui donne en échange des épouses meilleurs que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges.

Circonstances et sens de ces versets.
Il est connu et prouvé que Mohamed a aboli l’esclavage :

Mariya et Sirine sont des cadeaux offerts par le roi des coptes à Mohamed.
A leur réception, il offrit Sirine à l’un des ses poètes
Il garda Mariya pour lui et l’affecta au service de l’une de ses épouses, Hafsa.
Cadeaux royaux , donc femmes jeunes et blanche de peau.
La beauté de Mariya attisa la jalousie du harem de Mohamed.

Un beau jour, en absence de Hafsa, Mohamed profita de cette occasion pour mettre Mariya dans le lit même de Hafsa. Il consomma avec elle alors que c’était le tour de lit de Aïcha.

Hafsa rentra plutôt que prévu et trouva la porte fermée.
En attendant que Mohamed finisse, elle resta au seuil;de la porte.
Hafsa compris ce qui se passer. Ainsi Mohamed lui demanda de garder le secret et de ne pas le dévoiler à Aicha (c’était son tour de lit).
Comme il y avait complicité entre Aïcha (fille de bou Bakr) et Hafsa (fille de Omar), elle divulgua le secret, et il eut une scène de jalousie.

Et de ce fait Mohamed prêta serment de ne plus recommencer et éloigna Mariya dans une habitation dans un autre quartier de la ville.


C’est ainsi que Mohamed révéla la sourate 66
Dans laquelle, Allah lui assure son soutien, le soutien des anges et des saints et menace ses épouses de lui offrir d’autres femmes qu’elles, soumises (traduite à tord musulmanes), croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges.

Sourate l’interdiction S66
1. Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce que Dieu t'a rendu licite ? Et Dieu est Pardonneur, Très Miséricordieux.
2. Dieu vous a prescrit certes, de vous libérer de vos serments. Dieu est votre Maître; et c'est Lui l'Omniscient, le Sage.
3. Lorsque le Prophète confia un secret à l'une de ses épouses et qu'elle l'eut divulgué et que Dieu l'en eut informé, celui-ci en fit connaître une partie et passa sur une partie. Puis, quand il l'en eut informée elle dit : "Qui t'en a donné nouvelle ?" Il dit : "C'est l'Omniscient, le Parfaitement Connaisseur qui m'en a avisé".
4. Si vous vous repentez à Dieu c'est que vos cœurs ont fléchi. Mais si vous vous soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors ses alliés seront Dieu, Gabriel et les vertueux d'entre les croyants, et les Anges sont par surcroît [son] soutien.
5. S'Ils vous répudie, il se peut que Seigneur lui donne en échange des épouses meilleurs que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges.


Il est a noter que Mariya lui engendra Ibrahim, mort en bas âge et elle n’a jamais eu le titre de mère des croyants car elle n’a pas eu le mérite d’être sa 10ème épouse.

Malgré qu’elle lui a engendré un enfant, elle n’a pas eu le mérite d'être la mère des croyants.
Les musulmans d’hier et d’aujourd’hui ont boycotté son nom, à ma connaissance aucune musulmane ne porte le nom de Mariya.

En lisant, ça me fait encore plus pleurer, car je me rend enfin compte combien j’étais con.

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Message par manuramolo Dim 01 Avr 2012, 20:59

Non tu n'étais pas con. Tu es né et as grandi dans une famille musulmane. Tu t'es affranchi de l'islam. C'est une preuve de force et d'intelligence.

Pour ce qui est du prophète je ne suis m^me pas sûr qu'il aie jamais existé.
Le coran a été écrit par plusieurs personnes qui connaissaient la bible. Puis, pour combler les lacunes, plus tard, ont été écrits les hadiths.
Le monothéisme a été de mon sens imaginé pour fédérer. Car le problème avec le polythéisme est que les dieux sont en concurrence. Donc pour s'imposer à tous il fallait créer un dieu unique.
Le monothéisme n'a été qu'un instrument de pouvoir.
Le monothéisme islamique est le pouvoir absolu.
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Message par yacoub Mar 03 Avr 2012, 20:51

Ce n'était pas moi, c'est le témoignage d'un musulman du site des apostats de l'islam fondé par Karim Labidi, un tunisien qui connait admirablement bien l'islam.

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