Re: La Troisième Voie...

par tango Mar 20 Juil 2010 - 16:22

Gigantesque à mes yeux OUI, mais aux tiens aussi...
100 milliards d'années lumières est hypothétique, dans le sens qu' on ne pourra jamais l' observer, pour l' affirmer.
A cette échelle on ne peut observer que le passé ( en milliards d'années de retard ).

Le chercheur veut résoudre son drame existentiel par la compréhension...

Le chercheur occidental, coure après la capture de la connaissance de la totalité.
Or il s' avère que lorsqu' il découvre une chose qu'il puisse avoir la prétention de connaître, il découvre en même temps un grand nombre de choses à résoudre.
Ainsi l' inconnu croît plus vite que le connu.
La connaissance de la totalité ne peut que lui échapper.

Le chercheur oriental, a la démarche inverse, dans le sens qu' il relativise ce qu' est la connaissance, jusqu' à la détruire.
Arrivé à un certain point de concentration sur le vide, il se produit un retournement de la pensée.

par mikes356 Mar 20 Juil 2010 - 17:06

Euh juste pour te dire que le concept de trou noir existe depuis 1783 par un certains scientifique.
La théorie raltiviste était une couche supplémentaire. Il ne fut "observé" que au milieu du 20 éme siècle. Donc excuse moi de t'interrompre dans ton rêve mais on est déjà arriver à prouver l'existence de plusieurs chose sans l'avoir observé il ne faut pas forcément voir pour croire ...

par tango Mar 20 Juil 2010 - 17:56

Effectivement les Alchimistes avaient au XVIII eme siècle des appréhensions sur la relativité, que nous avons pu formuler comme appliquer par la suite.
Mais il ne faut pas oublier la démarche spirituelle qu' ils menaient en parallèle.
Cela ne les a pas empêché d' avoir, comme les chercheurs modernes aussi des appréhensions absurdes.
Il semble bien nécessaire d' opposer les contradictions jusqu' à l' extrême.
Dans tous les billets de tiercé, on ne retient que les gagnants.

"il ne faut pas forcément voir pour croire ..."
c' est curieux que tu ais écrit cela.

par mikes356 Mar 20 Juil 2010 - 18:11

tango a écrit:Effectivement les Alchimistes avaient au XVIII eme siècle des appréhensions sur la relativité, que nous avons pu formuler comme appliquer par la suite.
Mais il ne faut pas oublier la démarche spirituelle qu' ils menaient en parallèle.
Cela ne les a pas empêché d' avoir, comme les chercheurs modernes aussi des appréhensions absurdes.
Il semble bien nécessaire d' opposer les contradictions jusqu' à l' extrême.
Dans tous les billets de tiercé, on ne retient que les gagnants.

"il ne faut pas forcément voir pour croire ..."
c' est curieux que tu ais écrit cela.

Pourquoi ?

par tango Mar 20 Juil 2010 - 18:21

Croire n' est pas la finalité d' un chercheur.

par _InfinimentGrand Mer 21 Juil 2010 - 17:22

il ne faut pas forcément voir pour croire ..."

Biensur, est-ce qu'on a besoin de voir en brique ou en bois que 1+1 font 2 ? Nan!
Et encore ce que voient les scientos de l'espace n'apparait que sur un criptage d'écran. Tu parles d'une vitrine!

par _InfinimentGrand Mer 21 Juil 2010 - 17:33

Croire n' est pas la finalité d' un chercheur.

Je crois que l'essentiel est de parvenir à comprendre l'énigme devant soi, observable(réelle) ou imaginaire.

par tango Mer 21 Juil 2010 - 18:17

Comprendre vient du latin "cumpredere", soit "prendre avec soi".
Ainsi un rationaliste exigera la logique,
et un rêveur exigera le rêve.

Croire suffira au rêveur mais pas au rationaliste.

par _InfinimentGrand Mer 21 Juil 2010 - 19:01

Comprendre vient du latin "cumpredere", soit "prendre avec soi".
Ainsi un rationaliste exigera la logique,
et un rêveur exigera le rêve.

Croire suffira au rêveur mais pas au rationaliste.

Super d'accord, et te fais confiance pour le latin, et te remercie cela m'aide bien.
Et un rationnaliste rêveur alors? C'est possible? (puisque je me sentirais plutot de ce bord)
Je me serais plutot expliquer de l'autre sens sans ses mots vois-tu, par la définition, dans la mesure où je suis rêveur croyant à ce que je percois pour comprendre l'inconnu, et rationnaliste par mon exigeance(tu le dis très bien) de ma logique, celle-ci qui m'aide à croire et aussi à avancer. La logique est une surté mathématique, un rail sur lequel le train avance, en l'occurance le mien on me dira. La logique est l'océan de mon rêve, je ne me l'explique pas autrement, que se soit dans le réel calculable, ou l'irréel distordant, je suis dans la logique. Quand je rêve, mes univers sont même accordés à une musique électronique qui m'entraine, mouvement et son sont synchronistiquement parfait, évoluant en suite logique infiniment. Ce n'est pas une roulette de hamster, je reprends l'expression d'un tel qui m'avait amusé. Il arrive à peu de personne de se retrouver dans les même rêves, ou de les refaire des dizaines de fois par d'autres embranchements. Il m'ait même arrivé de retourner en rêve d'enfance, de naissance, et pré-naissance. Bon ça reste du rêve dodo-lolo pour beaucoup, surtout sur un site de métaphysique, c'est pour ça que je m'étale pas trop sur le sujet, à moins de me confesser au près de virgule dans le confessionnal de discussion sérieuse à deux.

par mikes356 Mer 21 Juil 2010 - 19:04

tango a écrit:Croire n' est pas la finalité d' un chercheur.

Non mais je peut être pas employé le bon mot être certain ...

par _InfinimentGrand Mer 21 Juil 2010 - 19:20

En tout cas j'ai toujours cru à une structure de rêves, un monde irréel accessible, tout comme la réalité est une structure palpable. Je viens de le dire, j'ai parcourus des embranchements d'ailleurs qui m'ont permis de revenir sur des rêves d'avant. Mémoire et imagination étant une même source de données, pas forcement placée au fond de notre caboche, mais relié aussi profondément que possible aux confins irréels, prolongement de l'infiniment grand réel. Sinon comment perceverions-nous l'inconnu inobservable de notre cerveau?

par tango Mer 21 Juil 2010 - 19:48

infiniment grand se réduit à infiniment petit
on est bien sur la même échelle pour mesurer...
la seule chose mesurable est notre préoccupation...
ce ne peut être que la seule réalité...

Dans la préoccupation, le rêve est aussi réel que le non-rêve...

Excuses moi, des contraintes liées à mes engagements m'aspirent...
@+

par mikes356 Mer 21 Juil 2010 - 19:53

tango a écrit:infiniment grand se réduit à infiniment petit
on est bien sur la même échelle pour mesurer...
la seule chose mesurable est notre préoccupation...
ce ne peut être que la seule réalité...

Dans la préoccupation, le rêve est aussi réel que le non-rêve...

Excuses moi, des contraintes liées à mes engagements m'aspirent...
@+

C'est à l'aide de l'infiniment petit que l'on comprends l'infiniment grand

par _InfinimentGrand Mer 21 Juil 2010 - 20:15

C'est à l'aide de l'infiniment petit que l'on comprends l'infiniment grand

Trop directif. Ça serait trop simple. La vie est mystère. Anarchiquement dis toi que l'homme n'y comprend rien, car il ne voit que le confus. Il me semble que l'axe "grand/petit" soit un cercle à deux sens, ou une sphère à tout sens, toutes directions, tout opposé, tout contraire, de manière que tout soit lié, et comparable comme tu le dis, entre deux dimensions, en bref que tout soit complementaire anarchiquement, cela est l'avantage du fou, la contrainte du scientifique.
moi aussi faut que j'y vais (en bon français) à la soupe!!

par tango Mer 21 Juil 2010 - 21:40

heureusement qu'il y a la soupe...
pour nous ramener à des préoccupations matériellement basiques...
ça fait partie de la respiration...
Fais gaffe avec tes suppositions, c' est pas impossible que cela devienne des convictions, et c'est pas impossible que tes convictions deviennent tes réalités.
Si cela reste que des réalités pour toi, et que personne ne puisse les comprendre, ce ne pourra être que difficile à gérer.

par _InfinimentGrand Jeu 22 Juil 2010 - 3:02

Merci. C'est malheureusement bien ça le dialogue de sourd. Sinon je me demande dans quoi on peut se rejoindre. Je crois que chaque réalité se rejoind, la réalité de chacun j'entends. Alors je ne fais qu'affirmer la mienne. Je sais pas, j'ose. J'attend que les gens me disent qu'ils sont d'accord à leur manière sans me répéter mot pour mot. On voit tous le même monde réel, avec ses différences biensur. Pourquoi négliger de percevoir le même infini spirituel, seul lieu de vie et de mort perpétuelle, seul espace où l'esprit est pré-stationnairement en contact avec nous et l'environnement infini. Il n'est pas impossible de comprendre tout un système, surtout si celui-ci se répéte à l'infini c'est encore plus fastoche, plutot que de voir pour croire à l'illusion d'un monde absolument grand auquel on veut faire porter une fin. Mais si un monde a une fin, donc tout a une fin, aucune vie n'est donc éternelle, alors pourquoi tout mérite de se créer ou de continuer maintenant?
L'énigme du mystère perpétuel dans un tout infini, qui rejoind en tout sens l'infiniment grand et l'infiniment petit, c'est loin, très loin d'être le cercle en boucle, le huit infini ou le principe du Ouroboros Wink

par tango Jeu 22 Juil 2010 - 9:48

"On voit tous le même monde réel"
Quand tu demandes ta route,
à un "garagiste", il te dira après la "station service" tu tournes à droite...
à un "jardinier", il te dira juste avant le "chêne centenaire" tu tournes à droite...
Il me semble bien que notre réalité ne soit que notre préoccupation, et que chacun ait la sienne., bien que le chemin puisse être le même.

Notre préoccupation tournée vers le concret est extrêmement limitée par notre condition corporelle.
Notre préoccupation abstraite est infinie.
Il s' agit bien de ramener ces deux extrêmes, l' un vers l' autre.

par _InfinimentGrand Jeu 22 Juil 2010 - 13:25

D'accord. J'ai un peu de mal avec préoccupation mais c'est rien.

par tango Jeu 22 Juil 2010 - 14:01

Au Sujet de la préoccupation pour InfinimentGrand

Quand tu penses, si ta concentration est suffisante, plus rien n' existe en dehors de ta préoccupation.
Ta préoccupation devient la seule réalité.
Tu peux lui rajouter des éléments concrets comme abstraits. Ces éléments deviennent réels, dans et avec, ta préoccupation.

Les éléments que tu rajoutes peuvent:
te rassurer si tu les tiens pour raisonnables
te mettre en péril s' ils sont irraisonnés