"Lâcher prise"
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Re: "Lâcher prise"
Lila a écrit:Babylon,
Tu as bien compris qu'avoir comme but "se détacher" est absurde. Mais se détacher ne signifie pas s'en foutre de tout et ne plus rien faire, bien au contraire.
Mais bon, je ne vais pas recopier ici ce que j'ai déjà exprimé dans d'autres fils
C'est surtout le "pourquoi", plutôt que le "comment" se détacher de tout, qui me gêne... Oui, pourquoi ? Je dois être trop occidentale.
Bon. Mais donc, revenez au "lâcher prise". Je viendrai lire.
Re: "Lâcher prise"
Babylon5 a écrit:Si, le désespoir fait partie de la vie. N'as-tu jamais vu une bête souffrir ? Moi, si, et une bête qui souffre et va mourir vit une forme de désespoir. Je l'ai vu, ce désespoir implorant, dans les yeux de mon chien. Tôt ou tard, on passe tous par le désespoir, le rejeter c'est aussi rejeter ce qui fait partie de la vie.Imala a écrit: De quelle manière ? Le désespoir n'est pas induit par la vie, la vie c'est... la vie lol! !! Ce sont les êtres humains qui l'y introduisent par certains de leurs actes, de leurs choix, et lorsqu'ils le "goûtent", ils goûtent à une certaine manière de vivre centrée pour un temps, (le temps du désespoir) sur ce qui les désespère, et qui ne rend grâce en rien et à rien, si ce n'est peut-être à leur égocentrisme lorsqu'ils se complaisent en cet état...
On peut vouloir se "détacher". C'est très bouddhiste comme concept. je ne suis pas attirée par ce concept de détachement. Et même (n'en déplaise à certains).... j'y vois un certain mal (que je sens comme quelque chose de grave, mais je me trompe sans doute).Merci d'avoir aimé. J'en ai une pelletée d'autres sur mon blog, et aussi dans la section poésie. Si tu aimes la poésie et si tu en écris toi-même, viens sur http://evasions.poetiques.free.fr/wordpress/Imala a écrit: Au demeurant : magnifique le poème !!
Bien sûr, le désespoir fait partie de la vie, qu'il soit animal, ou humain, mais ce que je dis c'est qu'il n'est pas induit par la vie. Il existe dans la vie, lui-même étant induit par le mal, et comme est mal tout ce qui fait mal, et bien... on est mal, hein !!
Bon, il est l'heure pour moi d'aller me coucher !
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: "Lâcher prise"
le "pourquoi", c'est simple: pour moins souffrir, ce qui laisse la "place" à la compassion. Mais le faire totalement est impossible: faut plutôt le voir comme une progression.Babylon5 a écrit:C'est surtout le "pourquoi", plutôt que le "comment" se détacher de tout, qui me gêne... Oui, pourquoi ? Je dois être trop occidentale.
Tu as raison quand tu dis que cela est lié au lâcher prise, je vais un peu méditer là dessus... .
Invité- Invité
Re: "Lâcher prise"
Quand je vous lis, et je vous le dis avec toute la sympathie que vous m'inspirez, parce que je constate que comme je le disais dans un autre fil, nous sommes tous, hommes et femmes, le même humain, quand je vous lis, donc, je vois des personnes bien tourmentées par de multiples questions, des personnes loin du lâcher prise.
Geveil- Akafer
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Re: "Lâcher prise"
en bouddhisme, on dit que la progression se fait comme le vol d'un oiseau: il a deux ailes: l'une est l'étude et la recherche, l'autre la mise en pratique: il faut les battre ensembles pour pouvoir voler.
hugh !
hugh !
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Re: "Lâcher prise"
Bof, je lâche prise lila.
Geveil- Akafer
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Re: "Lâcher prise"
l'accepter ne suffit pas , à mon avis. Bien que le zen semble y inciter sans parler de la nécessité de l'action, qui demeure . Rester passif sous l'orage,c'est contraire au tempérament occidental. Mais, au figuré aussi, dans l'adversité, on peut "calmer le mental" pour ne faire que ce qui concourt à l'aboutissement de l'action nécessaire . Comment un médecin, un soignant , pourrait exercer son métier sans en être détruit s'il ne parvenait pas à se mettre à distance ? La compassion , ce n'est pas se transformer en pleureuse grecque. Je pense là, aux gens "trop sensibles " pour aller voir souffrir un ami sur son lit de souffrance .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: "Lâcher prise"
Gereve a écrit:Quand je vous lis, et je vous le dis avec toute la sympathie que vous m'inspirez, parce que je constate que comme je le disais dans un autre fil, nous sommes tous, hommes et femmes, le même humain, quand je vous lis, donc, je vois des personnes bien tourmentées par de multiples questions, des personnes loin du lâcher prise.
Ben, Gereve, c'est logique. Ceux qui se questionnent sur ce fameux lâcher prise, c'est qu'ils ont (ou ont eu) quelque chose à lâcher... ché pas, moi, une ou deux grosses valises ?
Re: "Lâcher prise"
c'est très vrai ! Mais cela ne m'empêche pas de dormir.
C'est simplement pour essayer de vivre mieux. Personnellement, je ne trouve pas cela "mal".
C'est simplement pour essayer de vivre mieux. Personnellement, je ne trouve pas cela "mal".
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Re: "Lâcher prise"
On en a tous, des valises à lâcher... L'idéal n'est pas fait pour être atteint . Tant que le bouseux est content de remonter sa bouse vers un improbable sommet, laissez-le vivre ! S'il se plaint: coupez-lui les mains ! comme dit la chanson.
Ilfaut imaginer Sisyphe heureux (Albert Camus)
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JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: "Lâcher prise"
Oh ! Là, c'est une opinion, position philosophique ou métaphysique, croyance, mais pas chose sûre et établie.Imala a écrit: Bien sûr, le désespoir fait partie de la vie, qu'il soit animal, ou humain, mais ce que je dis c'est qu'il n'est pas induit par la vie. Il existe dans la vie, lui-même étant induit par le mal, et comme est mal tout ce qui fait mal, et bien... on est mal, hein !!
Elle est basée sur une autre croyance à propos du mal. Dire que le mal est dans la vie mais qu'il n'est pas induit par la vie (je pense que "induire" = causer, être l'origine de), ça tient du sophisme, ou du postulat si tu préfères.
On peut dire, au contraire, que la vie est la cause de tout le mal : la vie, c'est quoi ? Déjà, la vie est la cause de la mort. Si rien ne vivait, rien ne mourrait, cqfd. De plus, pour qu'un organisme vive et se développe, combien d'autres organismes doit-il écraser, piétiner, éliminer ?
Et même, tiens, si tu regardes un peu tous ces organismes vivants : plus ils sont organisé, plus ils ont un système nerveux développé, plus ils sont conscients, et tout ça, plus leur capacité de souffrir s'accroit. (A moins qu'on imagine que les feuilles de salades ont la même conscience de la douleur qu'un mammifère supérieur).
Re: "Lâcher prise"
Donc, comprendre c'est apprendre à souffrir... ou à lâcher prise, côté souffrance, pour examiner ce qui est à comprendre, en laissant son coeur en écharpe, comme disaient les romantiques .Pleurer, ça sert rien, chantait aussi un chanteur de "ma" génération, bien oublié .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: "Lâcher prise"
Personne n'a dit que c'est "mal", mais peut-être que tu fais allusion à quelque chose que j'ai écrit plus haut, je ne me rappelle pas la phrase exacte, mais c'est la philosophie qui est derrière tout ça qui ne m'inspire pas. Tout cela est inspiré par le bouddhisme, apparemment. Je trouve que le bouddhisme pourrait être un "mal", en ce qu'il ne me semble pas source de réel progrès individuel, et au niveau de la société, j'en parle même pas... Cette philosophie / religion se développe beaucoup, et j'imagine pas du tout, mais alors pas du tout, que je pourrais supporter de vivre dans une société où ce sont ces idées qui domineraient et dicteraient les comportements individuels. J'ai vraiment l'impression que ce serait une société genre "un bonheur insoutenable" (roman de SF).Lila a écrit:
C'est simplement pour essayer de vivre mieux. Personnellement, je ne trouve pas cela "mal".
Cela n'empêche pas que certaines idées bouddhistes ou Taoïstes aussi peuvent être très intéressantes. Mais la pratique, c'est encore un modèle, je me méfie un peu des modèles, quels qu'ils soient Je parle "en général". C'est difficile à expliquer. Faudra que je médite là-dessus aussi.
Re: "Lâcher prise"
tout système rigide et imposé est un mal, et quand le bouddhisme verse dans cet excès, il est aussi mauvais que n'importe quelle religion, mais tant qu'on peut "faire son marché" et choisir dans les rayons ce qui nous semble bon...
Je pense d'ailleurs que ces considérations se retrouvent partout, dans la psychothérapie classique notamment. "Lâcher ses valises", se détacher pour moins souffrir est universel, non ?
Je pense d'ailleurs que ces considérations se retrouvent partout, dans la psychothérapie classique notamment. "Lâcher ses valises", se détacher pour moins souffrir est universel, non ?
Invité- Invité
Re: "Lâcher prise"
Blague à part, si, pleurer c'est utile, même physiquement. Tu élimines de l'acide lactique je crois. C'est d'ailleurs pour ça que les hommes -qui ne savent pas pleurer-, craquent beaucoup plus violemment et dangereusement que les femmes. Ils gardent tout à l'intérieur d'eux-mêmes, et ça les ronge de l'intérieur jusqu'à ce qu'ils attrapent un cancer (si ! si!), se suicident ou même tirent sur tout le quartier avant de se donner la mort.JO a écrit:Donc, comprendre c'est apprendre à souffrir... ou à lâcher prise, côté souffrance, pour examiner ce qui est à comprendre, en laissant son coeur en écharpe, comme disaient les romantiques .Pleurer, ça sert rien, chantait aussi un chanteur de "ma" génération, bien oublié .
Re: "Lâcher prise"
Entièrement d'accord avec toi, Lila.Lila a écrit:tout système rigide et imposé est un mal, et quand le bouddhisme verse dans cet excès, il est aussi mauvais que n'importe quelle religion, mais tant qu'on peut "faire son marché" et choisir dans les rayons ce qui nous semble bon...
Je pense d'ailleurs que ces considérations se retrouvent partout, dans la psychothérapie classique notamment. "Lâcher ses valises", se détacher pour moins souffrir est universel, non ?
Re: "Lâcher prise"
Oui, pleurer, ça fait du bien : à soi, pas à l'autre . Là, on est d'accord . Pourquoi, je ne regarde jamais du même piton que l'autre ??
Mais, désormais, il m'arrive d'être au bord des larmes, parceque mes mains ne peuvent pas ouvrir un foutu couvercle ( oscar de la fermeture inouvrable). Je force comme une malade, au risque de me faire péter le vaisseau fatal...jusquà ce que je pense à inverser l'effort :sur l'expir, et rien que dans les bras . Non: ça ne suffit pas toujours, mais l'infarct et la crise d'hystérie sont éloignés . Reste plus qu'à manger autre chose!
Mais, désormais, il m'arrive d'être au bord des larmes, parceque mes mains ne peuvent pas ouvrir un foutu couvercle ( oscar de la fermeture inouvrable). Je force comme une malade, au risque de me faire péter le vaisseau fatal...jusquà ce que je pense à inverser l'effort :sur l'expir, et rien que dans les bras . Non: ça ne suffit pas toujours, mais l'infarct et la crise d'hystérie sont éloignés . Reste plus qu'à manger autre chose!
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: "Lâcher prise"
Imala a écrit: Bien sûr, le désespoir fait partie de la vie, qu'il soit animal, ou humain, mais ce que je dis c'est qu'il n'est pas induit par la vie. Il existe dans la vie, lui-même étant induit par le mal, et comme est mal tout ce qui fait mal, et bien... on est mal, hein !!
Oh ! Là, c'est une opinion, position philosophique ou métaphysique, croyance, mais pas chose sûre et établie.
Elle est basée sur une autre croyance à propos du mal. Dire que le mal est dans la vie mais qu'il n'est pas induit par la vie (je pense que "induire" = causer, être l'origine de), ça tient du sophisme, ou du postulat si tu préfères.
Oui, en effet, je préfère ! Et même si tu devais avoir raison, cela n’expliquerait ni comment, ni pourquoi le désespoir, le mal, la mort, la souffrance, s’avance en même temps que la vie, et, partant de là : ces questions sur le lâcher prise.
On peut dire, au contraire, que la vie est la cause de tout le mal : la vie, c'est quoi ? Déjà, la vie est la cause de la mort.
C’est un idée… intéressante, mais quand à moi, si je devais m’aventurer par là, je préfèrerais croire que la vie pour être vraiment la vie a comme mystérieusement "besoin" de la mort, comme si la mort mettait la vie en exergue, et non qu’elle est la cause de la mort.
La vie ne peut être, dans l’absolu, la vie, si elle devait être la cause de la mort.
.Si rien ne vivait, rien ne mourrait, cqfd
Le petit mot que tu emploies ici : rien, annule ce que tu voudrais démontrer il me semble. Si il n’y avait rien, il ni y aurait rien, ni pour vivre, ni pour mourir, ni pour vivre et mourir.
De plus, pour qu'un organisme vive et se développe, combien d'autres organismes doit-il écraser, piétiner, éliminer ?
Ecraser, piétiner, éliminer ? Non, je ne pense pas, mais se transformer, sortir de ce qui l'empêche de venir à la vie, se donner à vivre autrement le temps de sa saison, plutôt ! et voir ainsi que la vie est plus forte que la mort, ou si tu préfères : est première. Elle s’avance en Reine…
Et même, tiens, si tu regardes un peu tous ces organismes vivants : plus ils sont organisé, plus ils ont un système nerveux développé, plus ils sont conscients, et tout ça, plus leur capacité de souffrir s'accroit…
Oui, et plus leur volonté de vivre se creuse et s’enrichit, ainsi que leur créativité pour que cela soit !...
Mais bon, on dévie du sujet de ce fil, là...
On peut vouloir se "détacher". C'est très bouddhiste comme concept. je ne suis pas attirée par ce concept de détachement. Et même (n'en déplaise à certains).... j'y vois un certain mal (que je sens comme quelque chose de grave, mais je me trompe sans doute).
Peut-être est-ce parce que tu l’assimiles à une sorte de déni ?
Imala
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Re: "Lâcher prise"
Ce qu'on appelle le mal n'en est peut-être pas forcément un, vu d'un autre point de vue.Imala a écrit:
Oui, en effet, je préfère ! Et même si tu devais avoir raison, cela n’expliquerait ni comment, ni pourquoi le désespoir, le mal, la mort, la souffrance, s’avance en même temps que la vie, et, partant de là : ces questions sur le lâcher prise.
Comme Janus à deux visages, ou comme les deux faces d'une pièce de monnaie.C’est un idée… intéressante, mais quand à moi, si je devais m’aventurer par là, je préfèrerais croire que la vie pour être vraiment la vie a comme mystérieusement "besoin" de la mort, comme si la mort mettait la vie en exergue, et non qu’elle est la cause de la mort.
La vie ne peut être, dans l’absolu, la vie, si elle devait être la cause de la mort.
.Si rien ne vivait, rien ne mourrait, cqfd
Il y a des gens qui pensent que "rien", pour eux, serait préférable. Je pense à Cioran par exemple.Imala a écrit:Le petit mot que tu emploies ici : rien, annule ce que tu voudrais démontrer il me semble. Si il n’y avait rien, il ni y aurait rien, ni pour vivre, ni pour mourir, ni pour vivre et mourir.
La vie est une reine, avec un collier de crânes en pendentifs. Les Hindous ont bien saisi ça.Ecraser, piétiner, éliminer ? Non, je ne pense pas, mais se transformer, sortir de ce qui l'empêche de venir à la vie, se donner à vivre autrement le temps de sa saison, plutôt ! et voir ainsi que la vie est plus forte que la mort, ou si tu préfères : est première. Elle s’avance en Reine…
Pourquoi pas... vision à la Theillard e Chardin ?Imala a écrit:
Oui, et plus leur volonté de vivre se creuse et s’enrichit, ainsi que leur créativité pour que cela soit !...
On peut vouloir se "détacher". C'est très bouddhiste comme concept. je ne suis pas attirée par ce concept de détachement. Et même (n'en déplaise à certains).... j'y vois un certain mal (que je sens comme quelque chose de grave, mais je me trompe sans doute).
Pas faux,ce que tu dis. C'est comme ça que je le ressens. C'est illustré par ma saynète. Dire que la souffrance est une illusion causée par nos désirs, je n'achète pas. D'ailleurs la psychiatrie l'illustre : chez le mélancolique, plus de désirs, mais la souffrance est là. Je ne souhaite pas éliminer la souffrance qui fait partie de la vie. On pourrait dire que ma sensibilité est plutôt "chrétienne", même si je ne le suis pas -mais je ne renie pas les influences non plus (du christianisme).Imala a écrit: Peut-être est-ce parce que tu l’assimiles à une sorte de déni ?
Re: "Lâcher prise"
C'est toujours aussi passionnant ici.
Le lâcher-prise. Je crois que j'ai déjà mis quelque chose chez vous là-dessus.
A mon sens, c'est simplement faire la distinction entre la réaction et la réalité.
"Quand tu les acceptes, les choses sont ce qu'elles sont. Quand tu ne les acceptes pas, les choses sont ce qu'elles sont."
(je ne sais plus de qui c'est ...)
Enfin, voilà. La réaction est un ancrage. Elle entrave la réalité et ne la change pas. La réaction émotionnelle, bien entendu. Il ne s'agit pas des actes que nous entamons envers cette réalité. Un exemple : Je suis en montagne, en haut d'un couloir que j'ai déjà descendu mais où ça s'était mal passé. Si je laisse la peur, c'est à dire les pensées temporelles m'emporter, je change la réalité de cet instant, non pas intrinsèquement mais émotionnellement. Le lâcher prise consiste dès lors à rester là, dans l'instant, à user de mon potentiel et de ma lucidité sans qu'il soit parasités par des tensions inutiles.
Le lâcher-prise. Je crois que j'ai déjà mis quelque chose chez vous là-dessus.
A mon sens, c'est simplement faire la distinction entre la réaction et la réalité.
"Quand tu les acceptes, les choses sont ce qu'elles sont. Quand tu ne les acceptes pas, les choses sont ce qu'elles sont."
(je ne sais plus de qui c'est ...)
Enfin, voilà. La réaction est un ancrage. Elle entrave la réalité et ne la change pas. La réaction émotionnelle, bien entendu. Il ne s'agit pas des actes que nous entamons envers cette réalité. Un exemple : Je suis en montagne, en haut d'un couloir que j'ai déjà descendu mais où ça s'était mal passé. Si je laisse la peur, c'est à dire les pensées temporelles m'emporter, je change la réalité de cet instant, non pas intrinsèquement mais émotionnellement. Le lâcher prise consiste dès lors à rester là, dans l'instant, à user de mon potentiel et de ma lucidité sans qu'il soit parasités par des tensions inutiles.
Thierry- Maître du Temps
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Humeur : celle qui me convient
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: "Lâcher prise"
c'est tout à fait ça, pour moi . Geler l'émotion qui tétanise tous les muscles et la raison . Le bouddhisme étend le conseil à toute réalité, mais ne conseille pas l'inertie et le laisser faire . Seulement, mettre l'émotion à distance . Souffler, respirer, détendre, au physique et au mental, permet de ne se focaliser sur l'effort utile présent . La peur anticipe .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: "Lâcher prise"
approches très intéressantes, merci !
C'est le contraire: c'est l'illusion* qui cause la souffrance
* =l'ignorance de la vraie nature des choses, on s'illusionne sur ce qu'elles sont
Tu as raison de ne pas acheter: c'est une compréhension incorrecte.Pas faux,ce que tu dis. C'est comme ça que je le ressens. C'est illustré par ma saynète. Dire que la souffrance est une illusion causée par nos désirs, je n'achète pas.
C'est le contraire: c'est l'illusion* qui cause la souffrance
* =l'ignorance de la vraie nature des choses, on s'illusionne sur ce qu'elles sont
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