Brèves de délire poétique
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Paradoxe sauvage
Cet aplomb, cette audace, ce talent courroucé
Cet esprit critiqué aux confins du secret
A ce baroud verbal est aussi indiscret
Qu'il se fait circonspect des mires effacées.
Fascinant intérêt, que l'on voue à ces fauves
Qui, brillant de vigueur à cause d'appétence
Unissent à leurs heures gracieuse compétence
Et défiant bellicisme dont friable se sauve
Mais aussi prestement qu'il les a attiré
De tant d'impunité, s'écartent de son flair
Ceux qui de l'indompté redoutent le célère !
Paradoxe sauvage, tant terrible qu'aimé -
Cette prunelle vive qui s'insinue partout !
Fascinant, d'assez loin - voyons vite, au cas où...
Cet esprit critiqué aux confins du secret
A ce baroud verbal est aussi indiscret
Qu'il se fait circonspect des mires effacées.
Fascinant intérêt, que l'on voue à ces fauves
Qui, brillant de vigueur à cause d'appétence
Unissent à leurs heures gracieuse compétence
Et défiant bellicisme dont friable se sauve
Mais aussi prestement qu'il les a attiré
De tant d'impunité, s'écartent de son flair
Ceux qui de l'indompté redoutent le célère !
Paradoxe sauvage, tant terrible qu'aimé -
Cette prunelle vive qui s'insinue partout !
Fascinant, d'assez loin - voyons vite, au cas où...
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
Très beau texte, Radha. J'espère que tu as apprécié ma modeste reprise de ton texte précédent : ce n'était pas critique du tien ni "baroud verbal", juste un essai de transmettre ce que m'inspiraient tes maux (euh... mots). Ton poème "tierce d'acuité" est très profond et m'inspirera sans doute encore des vers ou des méditations.
Mon dernier quatrain essaye de transmettre l'intuition que notre "liberté" de faire ce qu'on veut se trouvera écrasée sous les rayons de la Roue aux rayons inversés (par rapport à notre perception).
Mon dernier quatrain essaye de transmettre l'intuition que notre "liberté" de faire ce qu'on veut se trouvera écrasée sous les rayons de la Roue aux rayons inversés (par rapport à notre perception).
Carpe diem
L'homme à ses lendemains ne cesse de penser,
Cette façon de faire est probablement vaine.
L'avenir dosera les bonheurs et les peines,
Mais respecter nos plans, il en est dispensé.
Comme César disant que les dés sont lancés,
Je poursuis mon chemin sans savoir où il mène.
César a dit aussi que l'erreur est humaine
Quand par ses bons amis son corps fut transpercé.
Feuille qui sur sa branche à l'automne demeure,
Est-ce pour quelques jours, est-ce pour quelques heures,
Le vent venu du Nord n'en sait lui-même rien.
J'écris mes mots du jour, selon que vient la brise.
Ma plume est quelquefois la première surprise
De voir ce que produit son parcours quotidien.
Cette façon de faire est probablement vaine.
L'avenir dosera les bonheurs et les peines,
Mais respecter nos plans, il en est dispensé.
Comme César disant que les dés sont lancés,
Je poursuis mon chemin sans savoir où il mène.
César a dit aussi que l'erreur est humaine
Quand par ses bons amis son corps fut transpercé.
Feuille qui sur sa branche à l'automne demeure,
Est-ce pour quelques jours, est-ce pour quelques heures,
Le vent venu du Nord n'en sait lui-même rien.
J'écris mes mots du jour, selon que vient la brise.
Ma plume est quelquefois la première surprise
De voir ce que produit son parcours quotidien.
Des rebonds
Mes amis, ne se tarit pas l'inspiration
Ni même l'affection, à trop la sillonner
Urbi et orbi, tant que bien accompagné
De fidèles alliés, s'exprime variation.
Infinie cette danse qui conjugue nos maux
Inondant d'allégresse les vaporeuses panses
Quand s'alignent ainsi les verbes que dispensent
Nos souffles amplifiés en réflexion d'émaux !
Ici n'est pas l'essence qui puisse se tarir
D'un usage dantesque, aux infamantes mires -
En présente Agora se révèle l'Essence
Libellons à nouveau, et libellons encore
Nos intimes inspirs, transitoires accords :
Glorifions ainsi les fâcheuses contingences!
Ni même l'affection, à trop la sillonner
Urbi et orbi, tant que bien accompagné
De fidèles alliés, s'exprime variation.
Infinie cette danse qui conjugue nos maux
Inondant d'allégresse les vaporeuses panses
Quand s'alignent ainsi les verbes que dispensent
Nos souffles amplifiés en réflexion d'émaux !
Ici n'est pas l'essence qui puisse se tarir
D'un usage dantesque, aux infamantes mires -
En présente Agora se révèle l'Essence
Libellons à nouveau, et libellons encore
Nos intimes inspirs, transitoires accords :
Glorifions ainsi les fâcheuses contingences!
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
Réponse à Carpe Diem
Ils ne sont pas tous nés sous les mêmes étoiles :
En leur âme les hommes sont bien différents,
Comme tous ces poissons qui peuplent l'océan
Ou tous ces animaux de tout bec et tout poil.
Certains, les plus chanceux, n'ont pas d'idées fatales.
D'autres vivent fiévreux, toujours au mauvais temps,
Un destin d'inquiétude au futur angoissant :
Chagrin ou maladie, ils voudraient faire voile.
Ce ne sont point des feuilles privées de conscience
Que l'on peut arracher sans des cris de souffrance.
Les hommes de tous temps ont questionné le vent.
Quand les fées sont du jeu, effleuré par la brise,
Sans rage ni douleur aucun feu ne s'attise :
On profite du jour et n'est point véhément.
Ils ne sont pas tous nés sous les mêmes étoiles :
En leur âme les hommes sont bien différents,
Comme tous ces poissons qui peuplent l'océan
Ou tous ces animaux de tout bec et tout poil.
Certains, les plus chanceux, n'ont pas d'idées fatales.
D'autres vivent fiévreux, toujours au mauvais temps,
Un destin d'inquiétude au futur angoissant :
Chagrin ou maladie, ils voudraient faire voile.
Ce ne sont point des feuilles privées de conscience
Que l'on peut arracher sans des cris de souffrance.
Les hommes de tous temps ont questionné le vent.
Quand les fées sont du jeu, effleuré par la brise,
Sans rage ni douleur aucun feu ne s'attise :
On profite du jour et n'est point véhément.
Ubi Sunt
Te raconter mes vingt ans,
Comme la chose est lointaine...
Les ans, comme des semaines,
Ont glissé dans le néant.
J'étais studieux en ce temps;
J'aimais de belles humaines
Qui se montraient peu amènes,
Et j'avais le coeur battant.
Que survienne la vieillesse
Sans apporter la sagesse,
Point ne vais m'en étonner.
Pourtant, ma plume qui chante
Des rimes point trop méchantes
Ne m'a pas abandonné.
Comme la chose est lointaine...
Les ans, comme des semaines,
Ont glissé dans le néant.
J'étais studieux en ce temps;
J'aimais de belles humaines
Qui se montraient peu amènes,
Et j'avais le coeur battant.
Que survienne la vieillesse
Sans apporter la sagesse,
Point ne vais m'en étonner.
Pourtant, ma plume qui chante
Des rimes point trop méchantes
Ne m'a pas abandonné.
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En ce lieu évidé d'usités oripeaux
Que dirais-je d'un âge que je n'ai jamais eu -
Quand à peine majeur et néanmoins fourbu
N'admettait la jouvence aux multiples suppôts ?
Ah oui ! j'ai eu vingt ans - ces vingt ans si lointains
Exploitants de colère, et d'inadéquation
De l'émoi et du monde qui mêle la friction
De l'idée et de l'âge ! Ah oui ! je me souviens
Est-ce ainsi que, mature, la noble découverte
De hardiesse à muter les alentours inertes
Se manifesterait en l'auguste vingtaine ?
L'univers à nos causes ne serait que prétexte -
Le tragique tracas de la plume et du texte
Que nous dotons de dénégations incertaines.
Que dirais-je d'un âge que je n'ai jamais eu -
Quand à peine majeur et néanmoins fourbu
N'admettait la jouvence aux multiples suppôts ?
Ah oui ! j'ai eu vingt ans - ces vingt ans si lointains
Exploitants de colère, et d'inadéquation
De l'émoi et du monde qui mêle la friction
De l'idée et de l'âge ! Ah oui ! je me souviens
Est-ce ainsi que, mature, la noble découverte
De hardiesse à muter les alentours inertes
Se manifesterait en l'auguste vingtaine ?
L'univers à nos causes ne serait que prétexte -
Le tragique tracas de la plume et du texte
Que nous dotons de dénégations incertaines.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
Et vint le temps de mes vingts ans ;
Je bus du vin, je m'en rappelle,
Dans un très simple verre à dents,
En ce temps où j'étais rebelle.
Seigneur, faites que m'en souvienne
J'étais si farouche en ses temps,
Je rêvais que sagesse vienne
Calmer la fureur de mon sang.
Ah ! Ils furent durs mes vingt ans ;
Ces temps ou sauvage et muette
Au mains de mon prince charmant
Je haïssais cette conquête.
J'étais au bord de la folie,
Vivant dans une brume noire.
J'étais maigre, pauvre et vieillie
Mais je sculptais mon désespoir.
Et puis le temps est bien passé ;
Si à présent je suis moins vielle
Je regrette mes cheveux tressés,
Blonds, à un monstre abandonnés.
Je bus du vin, je m'en rappelle,
Dans un très simple verre à dents,
En ce temps où j'étais rebelle.
Seigneur, faites que m'en souvienne
J'étais si farouche en ses temps,
Je rêvais que sagesse vienne
Calmer la fureur de mon sang.
Ah ! Ils furent durs mes vingt ans ;
Ces temps ou sauvage et muette
Au mains de mon prince charmant
Je haïssais cette conquête.
J'étais au bord de la folie,
Vivant dans une brume noire.
J'étais maigre, pauvre et vieillie
Mais je sculptais mon désespoir.
Et puis le temps est bien passé ;
Si à présent je suis moins vielle
Je regrette mes cheveux tressés,
Blonds, à un monstre abandonnés.
Re: Brèves de délire poétique
Aux temps de ma jeunesse déjà révolu
Des amours d'une nuit et des échanges lèvres
Vous avez déposé en moi tant de forces et douces sensations
D'élégante amante ,je vous suis gré
Vous mes amours qui avez sur l'écume écris
Mes printemps,mes étés puis mes automnes, de tonal chants vibrants
Ce soir ,en vous,je m'enchante sous la claire lune
Mon passé ,vous danse et vous trinque, amoureusement
Mes amours,je vous serez, toujours reconnaissante
Par la noblesse de vos coeurs
Et de vos secrètes lumière scintillantes
Déposé sur la stèle de l'amante
J'ai, sous votre soleil, goûté la vigne des Dieux
Et en pâleté nue,j'ai rougis comme la pomme
Votre croque en bouche,est à l'amuse gueule
Sous vos délices morsures plume
Et c'est, sous votre frénésie de rire, sans souci que je respire la vie et l'amour
Vos amours tendres et vos étreintes délicieuses,m'ont chaviré le coeur
Vous mes amours
Qui Satinèrent ma peau, en reine rose
Et éleva mon âme, en complice
Je vous garde le temps précieux et joyeux
Mes amours,mes amours pour vous toujours
Pour vous ,je serai toujours votre Attila
Mon épée sous votre honneur
La majesté qui s'incline
Sous votre tendre coeur
Des amours d'une nuit et des échanges lèvres
Vous avez déposé en moi tant de forces et douces sensations
D'élégante amante ,je vous suis gré
Vous mes amours qui avez sur l'écume écris
Mes printemps,mes étés puis mes automnes, de tonal chants vibrants
Ce soir ,en vous,je m'enchante sous la claire lune
Mon passé ,vous danse et vous trinque, amoureusement
Mes amours,je vous serez, toujours reconnaissante
Par la noblesse de vos coeurs
Et de vos secrètes lumière scintillantes
Déposé sur la stèle de l'amante
J'ai, sous votre soleil, goûté la vigne des Dieux
Et en pâleté nue,j'ai rougis comme la pomme
Votre croque en bouche,est à l'amuse gueule
Sous vos délices morsures plume
Et c'est, sous votre frénésie de rire, sans souci que je respire la vie et l'amour
Vos amours tendres et vos étreintes délicieuses,m'ont chaviré le coeur
Vous mes amours
Qui Satinèrent ma peau, en reine rose
Et éleva mon âme, en complice
Je vous garde le temps précieux et joyeux
Mes amours,mes amours pour vous toujours
Pour vous ,je serai toujours votre Attila
Mon épée sous votre honneur
La majesté qui s'incline
Sous votre tendre coeur
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Brèves de délire poétique
Pandore, tu fis de belles rencontres,
Et avec beauté tu les contes.
De nobles cœurs se sont soumis
Sous le joug de tes nuits.
Amie, je n'ai point eu ta chance,
Mais au fond quelle importance ?
J'ai jeté mes habits d'amertume
Et laisse le passé à sa brume.
Et avec beauté tu les contes.
De nobles cœurs se sont soumis
Sous le joug de tes nuits.
Amie, je n'ai point eu ta chance,
Mais au fond quelle importance ?
J'ai jeté mes habits d'amertume
Et laisse le passé à sa brume.
Re: Brèves de délire poétique
merci babylone mais je n'ai pas encore écris sur l'amour aux milles visages...et toi?
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Brèves de délire poétique
pandore a écrit:merci babylone mais je n'ai pas encore écris sur l'amour aux milles visages...et toi?
Euh... C'est qui celui là ? Sans blague.... Tu veux bien publier ton texte sur mon blog ? Ou si tu préfères je le fais à ta place, mais tu dois avoir tes loggins, non ?
Inspiration
Chers compagnons, merci pour cette inspiration
Que vos écrits ont su, bien souvent, me transmettre:
Don de l'esprit qui fait épanouir la lettre,
Aventure du thème et de la variation.
De la légèreté dans la concentration,
Surtout, au grand jamais, ne poser comme un Maître,
A ce prix un échange entre plumes peut naître,
Puisque nous partageons au moins une passion.
Sitôt éteint l'écran, il est temps d'aller boire
Avec les bons clients d'un troquet sans histoires,
Où n'est jamais entrée la peur du lendemain.
Les poètes buveurs laissent dormir leurs plumes,
Et, progressivement, tout autour d'eux, s'allume
L'éclairage public du faubourg Saint-Germain.
Que vos écrits ont su, bien souvent, me transmettre:
Don de l'esprit qui fait épanouir la lettre,
Aventure du thème et de la variation.
De la légèreté dans la concentration,
Surtout, au grand jamais, ne poser comme un Maître,
A ce prix un échange entre plumes peut naître,
Puisque nous partageons au moins une passion.
Sitôt éteint l'écran, il est temps d'aller boire
Avec les bons clients d'un troquet sans histoires,
Où n'est jamais entrée la peur du lendemain.
Les poètes buveurs laissent dormir leurs plumes,
Et, progressivement, tout autour d'eux, s'allume
L'éclairage public du faubourg Saint-Germain.
Re: Brèves de délire poétique
Il est moche ce poème
on dirait un poème de poivrot !
on dirait un poème de poivrot !
Curare-- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 479
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Identité métaphysique : -
Humeur : -
Date d'inscription : 16/07/2010
Demande de réconciliation (sans aucun espoir)
Tu es seule à pouvoir me traiter de héros,
Puisqu'en ce monde-là je n'entends plus les femmes.
J'ai plus de cinquante ans, bien éteinte est la flamme
Qui jadis me mettait dans la peau d'un poivrot.
Mais, ceux à qui tu as offert ce numéro,
Jamais il n'ont osé s'en venger par un blâme,
Ni n'ont inscrit réponse aux formes d'une lame,
Même quand ils étaient producteurs de tarot.
Le ciel nous enverra une atmosphère grise,
Ni pour toi, ni pour moi, ce n'est une surprise ;
Mon regard envers toi reste toujours ardent.
Plus nous vivons longtemps, plus notre vie s'avance,
Et plus cela produit entre nous de distance,
Mais tu restes mon Eve et je suis ton Adam.
Puisqu'en ce monde-là je n'entends plus les femmes.
J'ai plus de cinquante ans, bien éteinte est la flamme
Qui jadis me mettait dans la peau d'un poivrot.
Mais, ceux à qui tu as offert ce numéro,
Jamais il n'ont osé s'en venger par un blâme,
Ni n'ont inscrit réponse aux formes d'une lame,
Même quand ils étaient producteurs de tarot.
Le ciel nous enverra une atmosphère grise,
Ni pour toi, ni pour moi, ce n'est une surprise ;
Mon regard envers toi reste toujours ardent.
Plus nous vivons longtemps, plus notre vie s'avance,
Et plus cela produit entre nous de distance,
Mais tu restes mon Eve et je suis ton Adam.
Re: Brèves de délire poétique
Je découvre avec dégoût
Et la larme à l'oeil, l'affront
De tels propos, fourre-tout
Ha le virtuel poison
Les roses refleuriront
M'sieur l'Jardinier ronflont
Je ne suis ''celle'' de personne..
C'est ma devise et mon adieu sur ce forum
Curare tourne 1 page définitivement.
Et la larme à l'oeil, l'affront
De tels propos, fourre-tout
Ha le virtuel poison
Les roses refleuriront
M'sieur l'Jardinier ronflont
Je ne suis ''celle'' de personne..
C'est ma devise et mon adieu sur ce forum
Curare tourne 1 page définitivement.
Curare-- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 479
Localisation : --
Identité métaphysique : -
Humeur : -
Date d'inscription : 16/07/2010
Re: Brèves de délire poétique
C'est bien ce que j'avais cru entendre.
Merci pour tes poèmes, irremplaçables.
Merci pour tes poèmes, irremplaçables.
Re: Brèves de délire poétique
Mon amie éffarouchée,lance son cris ,je vous quitte
Blessée et sensible ,je suis émue
En elle vacille,sa douleur d'âme grise
Le navire d'or de jadis,maintenant l'attriste
Sur quelques propos mal agencés
Pleure ses ennuies de gloire rêvés
La sensibilité de son âme rose
La noiceur des proses meurtrières
Se déchaîne sur votre barque,au milieu d'une mer houleuse
Accrochez-vous bien à la barre où oui le soleil reviendra tôt ou tard
Il n'est point le temps de quitter le navire
Mais de le gratifier en force et courage
Ne soyez pas poltronne, du cran et tenez bon,ma chère
Lever le yeux et voyez donc le phare qui ce soir vous éclaire au loin
Non, vous n'êtes pas solitude morose
Vos nuits noire ,sont les notre
Et vos orages nous traverses mon amie
N'ayez crainte amours ,n'ayez peur
J'en appel de tout mes voeux
Chère soeur ,chère coeur
Vivez de courage, aux temps creux
Accrochez vous du mieux
Vivez humblement, aux temps heureux
Accrochez vous du mieux
Et sachez entre vous et moi
Qu'en rire vous libèrera de bien des tracas
Soupoudré un grain de sel
Arrosé d'un vin d'hydromel
Ma soeur, mon coeur ,ma perle
Ma pomme caramel
Votre douceur me rappel
Les échanges charnels
De l'archange Gabriel
Tout droit descendu du ciel
Amie de l'intemporel
Comme le vol de l'hirondelle
Je suis placé sous vos ailes
De l'amitié virtuel
Mais douce comme le miel
Blessée et sensible ,je suis émue
En elle vacille,sa douleur d'âme grise
Le navire d'or de jadis,maintenant l'attriste
Sur quelques propos mal agencés
Pleure ses ennuies de gloire rêvés
La sensibilité de son âme rose
La noiceur des proses meurtrières
Se déchaîne sur votre barque,au milieu d'une mer houleuse
Accrochez-vous bien à la barre où oui le soleil reviendra tôt ou tard
Il n'est point le temps de quitter le navire
Mais de le gratifier en force et courage
Ne soyez pas poltronne, du cran et tenez bon,ma chère
Lever le yeux et voyez donc le phare qui ce soir vous éclaire au loin
Non, vous n'êtes pas solitude morose
Vos nuits noire ,sont les notre
Et vos orages nous traverses mon amie
N'ayez crainte amours ,n'ayez peur
J'en appel de tout mes voeux
Chère soeur ,chère coeur
Vivez de courage, aux temps creux
Accrochez vous du mieux
Vivez humblement, aux temps heureux
Accrochez vous du mieux
Et sachez entre vous et moi
Qu'en rire vous libèrera de bien des tracas
Soupoudré un grain de sel
Arrosé d'un vin d'hydromel
Ma soeur, mon coeur ,ma perle
Ma pomme caramel
Votre douceur me rappel
Les échanges charnels
De l'archange Gabriel
Tout droit descendu du ciel
Amie de l'intemporel
Comme le vol de l'hirondelle
Je suis placé sous vos ailes
De l'amitié virtuel
Mais douce comme le miel
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Oreiller ou traversin
Il n'est fille
plus gentille
que ma douce amie.
Elle a fait de ma vie
un poème
et je l'aime.
Petruk- Jeune Padawan
- Nombre de messages : 86
Localisation : nullepartout
Identité métaphysique : oui mais
Humeur : changeante
Date d'inscription : 17/11/2010
Re: Brèves de délire poétique
Fragile éclair
Quand un rayon fragile et clair
Frappe d’un lumineux éclair,
La grande solitude luit
Par un effet de sa magie.
L’ombrageux poète s’étonne :
Voici qu’en son esprit résonne
La belle voix silencieuse
En inspiration délicieuse.
Des accords subtils, vibrations,
De nos maux la libération
Qui dans leurs ondes se propagent
Pour la joie des fous et des sages.
Ainsi participe à la danse,
L’ombreux, le joyeux ou le dense.
C’est ainsi que grandit le chant
En dépit du jour affligeant.
On peut aller à la taverne
Ou regarder, sur la poterne,
Se lever la lune d’un sou,
Qui brille de son éclat roux.
Quand un rayon fragile et clair
Frappe d’un lumineux éclair,
La grande solitude luit
Par un effet de sa magie.
L’ombrageux poète s’étonne :
Voici qu’en son esprit résonne
La belle voix silencieuse
En inspiration délicieuse.
Des accords subtils, vibrations,
De nos maux la libération
Qui dans leurs ondes se propagent
Pour la joie des fous et des sages.
Ainsi participe à la danse,
L’ombreux, le joyeux ou le dense.
C’est ainsi que grandit le chant
En dépit du jour affligeant.
On peut aller à la taverne
Ou regarder, sur la poterne,
Se lever la lune d’un sou,
Qui brille de son éclat roux.
Adam et Lilith
Adam aimait l'amour sans avoir jamais vu
De féminin minois... et puis, une luronne
Qui n'a pas froid aux yeux, à ce point l'impressionne
Que son coeur de l'Eden ne se satisfait plus.
Et lui qui se montrait tout innocent et nu
Devient majestueux au milieu de l'automne.
Les oiseaux du jardin, bien sûr, ça les étonne,
De le voir explorer ce parcours inconnu.
Mais Adam n'est pas libre, et sa vie est inscrite
Au plan du Créateur, en sa règle, en ses rites ;
Lilith s'enfuit un jour vers je ne sais quel sort.
Adam n'a de cela gardé nulle souffrance,
Car cet amour n'était qu'une vaine plaisance ;
Celui qu'il a pour Eve est fort comme la mort.
De féminin minois... et puis, une luronne
Qui n'a pas froid aux yeux, à ce point l'impressionne
Que son coeur de l'Eden ne se satisfait plus.
Et lui qui se montrait tout innocent et nu
Devient majestueux au milieu de l'automne.
Les oiseaux du jardin, bien sûr, ça les étonne,
De le voir explorer ce parcours inconnu.
Mais Adam n'est pas libre, et sa vie est inscrite
Au plan du Créateur, en sa règle, en ses rites ;
Lilith s'enfuit un jour vers je ne sais quel sort.
Adam n'a de cela gardé nulle souffrance,
Car cet amour n'était qu'une vaine plaisance ;
Celui qu'il a pour Eve est fort comme la mort.
Ainséité
D'où provient cette invite qui scinde dans l'intime
De tourments orageux et d'abimes pesants,
L'usuelle rémission, le bien satisfaisant
Ce qui habituellement jamais ne s'exprime ?
D'où provient ce cri qui annonce l'eau des yeux,
Et gèle le fond des oniriques visées
Quand exhorte l'honnête à magique virée
Et la crainte du nu, du céleste l'Adieu ?
Bien qu'il soit, aux lueurs de tierces d'acuité
Plus aisé de saisir, en ce déchirement
Du contrôle et du rêve certains apitoiements
Inutiles - fâcheuse est cette ténuité !
A vivre chaque nuit le dilemme du choix
De tristesse docile aux accents routiniers
Et piteuse sébile aux libres aumôniers -
Est-ce affranchi que l'on paie ce qu'il nous échoie ?
Ô terrible problème ! L'épineuse question
D'une médiane voie dans l'étroite nature
En son sein abritant, et ce cœur immature
Et le captieux esprit aigrissant la friction !
Et pendant qu'une muse à nouveau guindera
De cette dualité une source unifiante,
Ô funeste ballet ! Mes issues défaillantes
Seront de son absence l'unique lauréat.
De tourments orageux et d'abimes pesants,
L'usuelle rémission, le bien satisfaisant
Ce qui habituellement jamais ne s'exprime ?
D'où provient ce cri qui annonce l'eau des yeux,
Et gèle le fond des oniriques visées
Quand exhorte l'honnête à magique virée
Et la crainte du nu, du céleste l'Adieu ?
Bien qu'il soit, aux lueurs de tierces d'acuité
Plus aisé de saisir, en ce déchirement
Du contrôle et du rêve certains apitoiements
Inutiles - fâcheuse est cette ténuité !
A vivre chaque nuit le dilemme du choix
De tristesse docile aux accents routiniers
Et piteuse sébile aux libres aumôniers -
Est-ce affranchi que l'on paie ce qu'il nous échoie ?
Ô terrible problème ! L'épineuse question
D'une médiane voie dans l'étroite nature
En son sein abritant, et ce cœur immature
Et le captieux esprit aigrissant la friction !
Et pendant qu'une muse à nouveau guindera
De cette dualité une source unifiante,
Ô funeste ballet ! Mes issues défaillantes
Seront de son absence l'unique lauréat.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Attention au miroir déformant !
Voix contre voix, deux coeurs perdent la note intime.
Leur sang les fait trembler, l'air leur devient pesant ;
Et même quand leurs mots se veulent apaisants,
C'est un désespoir nu qui aux souffles s'exprime.
L'amour, qui de leur vie se voulait rive ultime,
L'amour, qui point ne doit se montrer malfaisant,
Leur parle de malheur, et même, en se taisant,
Transforme chaque nuit en effrayant abîme.
Le rêveur aguerri, au creux d'un cauchemar,
De son sens poétique a fait un étendard :
Monstres, je vous connais, produits par ma nature.
Quand j'étais un enfant, vous m'avez fait grandir ;
Face à vous je n'ai plus le besoin de brandir
Le courage insolent des êtres immatures.
Leur sang les fait trembler, l'air leur devient pesant ;
Et même quand leurs mots se veulent apaisants,
C'est un désespoir nu qui aux souffles s'exprime.
L'amour, qui de leur vie se voulait rive ultime,
L'amour, qui point ne doit se montrer malfaisant,
Leur parle de malheur, et même, en se taisant,
Transforme chaque nuit en effrayant abîme.
Le rêveur aguerri, au creux d'un cauchemar,
De son sens poétique a fait un étendard :
Monstres, je vous connais, produits par ma nature.
Quand j'étais un enfant, vous m'avez fait grandir ;
Face à vous je n'ai plus le besoin de brandir
Le courage insolent des êtres immatures.
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