Brèves de délire poétique
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Re: Brèves de délire poétique
Fragile éclair
Quand un rayon fragile et clair
Frappe d’un lumineux éclair,
La grande solitude luit
Par un effet de sa magie.
L’ombrageux poète s’étonne :
Voici qu’en son esprit résonne
La belle voix silencieuse
En inspiration délicieuse.
Des accords subtils, vibrations,
De nos maux la libération
Qui dans leurs ondes se propagent
Pour la joie des fous et des sages.
Ainsi participe à la danse,
L’ombreux, le joyeux ou le dense.
C’est ainsi que grandit le chant
En dépit du jour affligeant.
On peut aller à la taverne
Ou regarder, sur la poterne,
Se lever la lune d’un sou,
Qui brille de son éclat roux.
Quand un rayon fragile et clair
Frappe d’un lumineux éclair,
La grande solitude luit
Par un effet de sa magie.
L’ombrageux poète s’étonne :
Voici qu’en son esprit résonne
La belle voix silencieuse
En inspiration délicieuse.
Des accords subtils, vibrations,
De nos maux la libération
Qui dans leurs ondes se propagent
Pour la joie des fous et des sages.
Ainsi participe à la danse,
L’ombreux, le joyeux ou le dense.
C’est ainsi que grandit le chant
En dépit du jour affligeant.
On peut aller à la taverne
Ou regarder, sur la poterne,
Se lever la lune d’un sou,
Qui brille de son éclat roux.
Adam et Lilith
Adam aimait l'amour sans avoir jamais vu
De féminin minois... et puis, une luronne
Qui n'a pas froid aux yeux, à ce point l'impressionne
Que son coeur de l'Eden ne se satisfait plus.
Et lui qui se montrait tout innocent et nu
Devient majestueux au milieu de l'automne.
Les oiseaux du jardin, bien sûr, ça les étonne,
De le voir explorer ce parcours inconnu.
Mais Adam n'est pas libre, et sa vie est inscrite
Au plan du Créateur, en sa règle, en ses rites ;
Lilith s'enfuit un jour vers je ne sais quel sort.
Adam n'a de cela gardé nulle souffrance,
Car cet amour n'était qu'une vaine plaisance ;
Celui qu'il a pour Eve est fort comme la mort.
De féminin minois... et puis, une luronne
Qui n'a pas froid aux yeux, à ce point l'impressionne
Que son coeur de l'Eden ne se satisfait plus.
Et lui qui se montrait tout innocent et nu
Devient majestueux au milieu de l'automne.
Les oiseaux du jardin, bien sûr, ça les étonne,
De le voir explorer ce parcours inconnu.
Mais Adam n'est pas libre, et sa vie est inscrite
Au plan du Créateur, en sa règle, en ses rites ;
Lilith s'enfuit un jour vers je ne sais quel sort.
Adam n'a de cela gardé nulle souffrance,
Car cet amour n'était qu'une vaine plaisance ;
Celui qu'il a pour Eve est fort comme la mort.
Ainséité
D'où provient cette invite qui scinde dans l'intime
De tourments orageux et d'abimes pesants,
L'usuelle rémission, le bien satisfaisant
Ce qui habituellement jamais ne s'exprime ?
D'où provient ce cri qui annonce l'eau des yeux,
Et gèle le fond des oniriques visées
Quand exhorte l'honnête à magique virée
Et la crainte du nu, du céleste l'Adieu ?
Bien qu'il soit, aux lueurs de tierces d'acuité
Plus aisé de saisir, en ce déchirement
Du contrôle et du rêve certains apitoiements
Inutiles - fâcheuse est cette ténuité !
A vivre chaque nuit le dilemme du choix
De tristesse docile aux accents routiniers
Et piteuse sébile aux libres aumôniers -
Est-ce affranchi que l'on paie ce qu'il nous échoie ?
Ô terrible problème ! L'épineuse question
D'une médiane voie dans l'étroite nature
En son sein abritant, et ce cœur immature
Et le captieux esprit aigrissant la friction !
Et pendant qu'une muse à nouveau guindera
De cette dualité une source unifiante,
Ô funeste ballet ! Mes issues défaillantes
Seront de son absence l'unique lauréat.
De tourments orageux et d'abimes pesants,
L'usuelle rémission, le bien satisfaisant
Ce qui habituellement jamais ne s'exprime ?
D'où provient ce cri qui annonce l'eau des yeux,
Et gèle le fond des oniriques visées
Quand exhorte l'honnête à magique virée
Et la crainte du nu, du céleste l'Adieu ?
Bien qu'il soit, aux lueurs de tierces d'acuité
Plus aisé de saisir, en ce déchirement
Du contrôle et du rêve certains apitoiements
Inutiles - fâcheuse est cette ténuité !
A vivre chaque nuit le dilemme du choix
De tristesse docile aux accents routiniers
Et piteuse sébile aux libres aumôniers -
Est-ce affranchi que l'on paie ce qu'il nous échoie ?
Ô terrible problème ! L'épineuse question
D'une médiane voie dans l'étroite nature
En son sein abritant, et ce cœur immature
Et le captieux esprit aigrissant la friction !
Et pendant qu'une muse à nouveau guindera
De cette dualité une source unifiante,
Ô funeste ballet ! Mes issues défaillantes
Seront de son absence l'unique lauréat.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Attention au miroir déformant !
Voix contre voix, deux coeurs perdent la note intime.
Leur sang les fait trembler, l'air leur devient pesant ;
Et même quand leurs mots se veulent apaisants,
C'est un désespoir nu qui aux souffles s'exprime.
L'amour, qui de leur vie se voulait rive ultime,
L'amour, qui point ne doit se montrer malfaisant,
Leur parle de malheur, et même, en se taisant,
Transforme chaque nuit en effrayant abîme.
Le rêveur aguerri, au creux d'un cauchemar,
De son sens poétique a fait un étendard :
Monstres, je vous connais, produits par ma nature.
Quand j'étais un enfant, vous m'avez fait grandir ;
Face à vous je n'ai plus le besoin de brandir
Le courage insolent des êtres immatures.
Leur sang les fait trembler, l'air leur devient pesant ;
Et même quand leurs mots se veulent apaisants,
C'est un désespoir nu qui aux souffles s'exprime.
L'amour, qui de leur vie se voulait rive ultime,
L'amour, qui point ne doit se montrer malfaisant,
Leur parle de malheur, et même, en se taisant,
Transforme chaque nuit en effrayant abîme.
Le rêveur aguerri, au creux d'un cauchemar,
De son sens poétique a fait un étendard :
Monstres, je vous connais, produits par ma nature.
Quand j'étais un enfant, vous m'avez fait grandir ;
Face à vous je n'ai plus le besoin de brandir
Le courage insolent des êtres immatures.
Note en bas de page
Moralité (surérogatoire) :
Transcris tes cauchemars,
Note ce qu'ils expriment.
Et quelques jours plus tard,
Ces notes relisant,
Tu déferas un noeud,
Parfois vieux de dix ans,
Aux réseaux poussiéreux
De tes miroirs intimes.
Transcris tes cauchemars,
Note ce qu'ils expriment.
Et quelques jours plus tard,
Ces notes relisant,
Tu déferas un noeud,
Parfois vieux de dix ans,
Aux réseaux poussiéreux
De tes miroirs intimes.
Re: Brèves de délire poétique
Polymorphe talent
Souvent revêt l'obscur
D'atypiques élans
S'interrogerait-on
De folie et sagesse
Le plus juste straton -
L'éclatante nuesse
Dont tu narres souillure.
Ces maux - nés-cessité -
Sont du plaisant valeur :
Des élans sus-cités,
Vivifiant les abimes
Similaires à des fleuves -
Tels une mort intime,
Des gouttes qui se meuvent
Et qui jamais ne meurent.
Souvent revêt l'obscur
D'atypiques élans
S'interrogerait-on
De folie et sagesse
Le plus juste straton -
L'éclatante nuesse
Dont tu narres souillure.
Ces maux - nés-cessité -
Sont du plaisant valeur :
Des élans sus-cités,
Vivifiant les abimes
Similaires à des fleuves -
Tels une mort intime,
Des gouttes qui se meuvent
Et qui jamais ne meurent.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Une strate en cache une autre
Le sens paraît obscur, du fait qu'on l'improvise.
Au mal que tu perçois, chercher de la valeur
Est comme demander d'un nombre la couleur :
S'il faut répondre ou non, les avis se divisent.
Nous devons affronter, que veux-tu que je dise,
Ce monde tel qu'il est, d'ordures et de fleurs.
S'il est une leçon au discours du malheur,
On peut lui préférer meilleure friandise.
Sous l'atome, un noyau formé de particules...
En les analysant, le physicien recule
Les strates du réel, je ne sais pas jusqu'où.
L'analyse a du sens, et je la crois utile,
Mais avant d'éclairer cette question subtile,
Je prends le temps de vivre, et d'aller boire un coup.
Au mal que tu perçois, chercher de la valeur
Est comme demander d'un nombre la couleur :
S'il faut répondre ou non, les avis se divisent.
Nous devons affronter, que veux-tu que je dise,
Ce monde tel qu'il est, d'ordures et de fleurs.
S'il est une leçon au discours du malheur,
On peut lui préférer meilleure friandise.
Sous l'atome, un noyau formé de particules...
En les analysant, le physicien recule
Les strates du réel, je ne sais pas jusqu'où.
L'analyse a du sens, et je la crois utile,
Mais avant d'éclairer cette question subtile,
Je prends le temps de vivre, et d'aller boire un coup.
Soutenance
La candidate a pris un long temps de parole,
Les membres du jury ont posé leurs questions ;
Ils ont mis en avant leur grande érudition,
Faisant voir qu'ils sont tous de bons maîtres d’école.
Aucun d'eux cependant ne lui posa de colle,
Car c'est interdit par les bonnes traditions ;
La soutenance a lieu, sans excès d'émotion,
Dans un profond respect pour le vieux protocole.
Ensuite ils sont allés délibérer un coup,
Sur le rapport final ils ont porté beaucoup
D'éloges bien flatteurs et de vibrants hommages.
Puis ils ont proclamé l'excellent résultat
De quatre ans de travail, et, sur ce beau constat,
On va pouvoir manger des crackers au fromage.
* * *
Les membres du jury ont posé leurs questions ;
Ils ont mis en avant leur grande érudition,
Faisant voir qu'ils sont tous de bons maîtres d’école.
Aucun d'eux cependant ne lui posa de colle,
Car c'est interdit par les bonnes traditions ;
La soutenance a lieu, sans excès d'émotion,
Dans un profond respect pour le vieux protocole.
Ensuite ils sont allés délibérer un coup,
Sur le rapport final ils ont porté beaucoup
D'éloges bien flatteurs et de vibrants hommages.
Puis ils ont proclamé l'excellent résultat
De quatre ans de travail, et, sur ce beau constat,
On va pouvoir manger des crackers au fromage.
* * *
Attrition
Servitude intentée par un sombre présage
O si raide de loin, plus proche salie, si
Effroyablement moi, que je demande si
Je suis de certitudes inventées l'éclissage
Savais-tu que pour moi, voici des mots, voici
Encor' que ton regard, mon ténébreux prolonge
Et les probes sanglots, dont une goutte plonge
Dans jadis, et les temps que maintenant voici
Du soleil, un rayon s'écrasant sur ma lune
Aux cratères intimes dévoilant à moi : l'une -
Que je ne sais aimer qu'en taisant cet amour
Que je ne sais crier qu'à l'aube qui accourt
Ah ! De l'ancienne épée dût s'achever ma vie
Qui jamais n'exprima si généreuse envie
O si raide de loin, plus proche salie, si
Effroyablement moi, que je demande si
Je suis de certitudes inventées l'éclissage
Savais-tu que pour moi, voici des mots, voici
Encor' que ton regard, mon ténébreux prolonge
Et les probes sanglots, dont une goutte plonge
Dans jadis, et les temps que maintenant voici
Du soleil, un rayon s'écrasant sur ma lune
Aux cratères intimes dévoilant à moi : l'une -
Que je ne sais aimer qu'en taisant cet amour
Que je ne sais crier qu'à l'aube qui accourt
Ah ! De l'ancienne épée dût s'achever ma vie
Qui jamais n'exprima si généreuse envie
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Dans la brume
Du rire dont ta voix naguère fut présage,
Mon coeur ne rira plus, du moins, pas ces temps-ci.
Les beaux rêves toujours se terminent ainsi,
Emportant avec eux leurs charmants paysages.
Rêver pendant le jour, ce n'est pas mon usage,
Ni laisser mon esprit d'un songe être obscurci.
Mais parfois, sur ce point, je me trouve indécis
Et je cherche à revoir d'oniriques visages.
Ce bizarre tourment fait délirer ma plume
Ainsi qu'un promeneur égaré dans la brume,
Perdant et retrouvant son chemin tour à tour.
Me perdre et me trouver, ainsi fais-je en ma vie ;
Sans que mon âme en soit absolument ravie,
C'est ce que j'ai de mieux, comme vie, à ce jour.
Mon coeur ne rira plus, du moins, pas ces temps-ci.
Les beaux rêves toujours se terminent ainsi,
Emportant avec eux leurs charmants paysages.
Rêver pendant le jour, ce n'est pas mon usage,
Ni laisser mon esprit d'un songe être obscurci.
Mais parfois, sur ce point, je me trouve indécis
Et je cherche à revoir d'oniriques visages.
Ce bizarre tourment fait délirer ma plume
Ainsi qu'un promeneur égaré dans la brume,
Perdant et retrouvant son chemin tour à tour.
Me perdre et me trouver, ainsi fais-je en ma vie ;
Sans que mon âme en soit absolument ravie,
C'est ce que j'ai de mieux, comme vie, à ce jour.
Re: Brèves de délire poétique
Et là, une collection presque complète :
http://www.freewebs.com/cochonfucius/sonnetsinfrench.htm
http://www.freewebs.com/cochonfucius/sonnetsinfrench.htm
Re: Brèves de délire poétique
Poème à deux mains
Écrire à deux mains un quatrain,
Assis sur un seul tabouret.
Écrire en se touchant la main
Dans un charmant salon anglais.
Se chamailler sur les liaisons,
La rime et le compte des pieds,
Les hiatus et les élisions,
Le mauvais goût et les clichés.
Mais quand je frôle tes cheveux
De ma plume un peu ébréchée,
Le danger c’est d’être amoureux :
J’embrasserai ton petit nez.
Vas-tu me donner une claque ?
A moins qu’à mes lèvres tu poses
Un petit baiser qui fait « clac » !
Devenant soudain toute rose…
Écrire à demain une lettre
Remplie d’espoir et de bonheur
Après nous irons voir le prêtre
Et jetterons partout des fleurs.
Écrire à deux mains un quatrain :
Comme ils sont fous, comme ils sont bêtes.
Penchés sur ce vieux clavecin,
Riant et criant à tue-tête.
Écrire à deux mains un quatrain,
Assis sur un seul tabouret.
Écrire en se touchant la main
Dans un charmant salon anglais.
Se chamailler sur les liaisons,
La rime et le compte des pieds,
Les hiatus et les élisions,
Le mauvais goût et les clichés.
Mais quand je frôle tes cheveux
De ma plume un peu ébréchée,
Le danger c’est d’être amoureux :
J’embrasserai ton petit nez.
Vas-tu me donner une claque ?
A moins qu’à mes lèvres tu poses
Un petit baiser qui fait « clac » !
Devenant soudain toute rose…
Écrire à demain une lettre
Remplie d’espoir et de bonheur
Après nous irons voir le prêtre
Et jetterons partout des fleurs.
Écrire à deux mains un quatrain :
Comme ils sont fous, comme ils sont bêtes.
Penchés sur ce vieux clavecin,
Riant et criant à tue-tête.
Re: Brèves de délire poétique
Demain, l'aube grise
Verra nos yeux dessillés,
Et les mauvaises surprises
Attendent les âmes desaoulées.
Verra nos yeux dessillés,
Et les mauvaises surprises
Attendent les âmes desaoulées.
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Le lendemain est aussi une fête
Parfois, on dit du mal des lendemains de fête,
Et moi, je les affronte avec sérénité ;
Vous ne me verrez pas, d'une mine défaite,
Absorber tristement une tasse de thé.
Modestes sont toujours les festins du poète,
Ne portant point atteinte à sa lucidité;
Tranquille est son sommeil, tel celui d'une bête,
Jamais un cauchemar ne vient le tourmenter.
Le lendemain matin, dans les rues du village,
J'échange de bons voeux avec le voisinage ;
Je prends un grand café avec trois bouts de pain.
Le lendemain de fête est un moment de grâce
Pour discuter du temps, et des années qui passent,
Installé bien au chaud, entouré de copains.
Et moi, je les affronte avec sérénité ;
Vous ne me verrez pas, d'une mine défaite,
Absorber tristement une tasse de thé.
Modestes sont toujours les festins du poète,
Ne portant point atteinte à sa lucidité;
Tranquille est son sommeil, tel celui d'une bête,
Jamais un cauchemar ne vient le tourmenter.
Le lendemain matin, dans les rues du village,
J'échange de bons voeux avec le voisinage ;
Je prends un grand café avec trois bouts de pain.
Le lendemain de fête est un moment de grâce
Pour discuter du temps, et des années qui passent,
Installé bien au chaud, entouré de copains.
Dernière édition par Cochonfucius le Sam 25 Déc 2010 - 10:54, édité 1 fois
Re: Brèves de délire poétique
Mais une gorgée d' Hepatoum,
Au matin , sous un ciel blafard,
Dissipera le noir brouillard,
Et fera oublier la boum...
Petit Jésus, tremblant, tout nu,
Dans ta mangeoire garnie de foin
Vois-tu ces gros pourceaux tout pleins
Qui ne rêvent que de menus !
Tu vagissais tout grelottant,
Tu tétais le sein virginal,
Et ces cochons qui pensent mal,
Terminant Noël en rampant .
Ton père, dis-donc , s' est bien trompé
En élaborant cette engeance !
Quelle molle et triste romance
Que cette lourde Humanité...
Au matin , sous un ciel blafard,
Dissipera le noir brouillard,
Et fera oublier la boum...
Petit Jésus, tremblant, tout nu,
Dans ta mangeoire garnie de foin
Vois-tu ces gros pourceaux tout pleins
Qui ne rêvent que de menus !
Tu vagissais tout grelottant,
Tu tétais le sein virginal,
Et ces cochons qui pensent mal,
Terminant Noël en rampant .
Ton père, dis-donc , s' est bien trompé
En élaborant cette engeance !
Quelle molle et triste romance
Que cette lourde Humanité...
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Brèves de délire poétique
Bon, mais on n'en a pas d'autre. Nous sommes ceux de Caïn, pas ceux d'Abel.
Cinq fous
Le fou jaune me parle, et veut que je lui dise
Comment valoriser ses quelques inventions.
Je lui dis de passer par leur divulgation,
Mais il semble douter d'une telle analyse.
Le fou mauve survient et veut que je précise
Comment éliminer fantasmes et pulsions.
Je lui dis de surtout relâcher la pression,
Puisque « Tout va très bien, Madame la Marquise ».
Au fou orange, un mot sur son métabolisme,
Au fou rose un avis concernant les sophismes,
Frappés, dans les deux cas, de la note « Zéro ».
Concernant le fou rouge, il a un vrai problème,
Alors, je lui dédie ce modeste poème;
Peut-être vais-je aussi lui offrir l'apéro.
Comment valoriser ses quelques inventions.
Je lui dis de passer par leur divulgation,
Mais il semble douter d'une telle analyse.
Le fou mauve survient et veut que je précise
Comment éliminer fantasmes et pulsions.
Je lui dis de surtout relâcher la pression,
Puisque « Tout va très bien, Madame la Marquise ».
Au fou orange, un mot sur son métabolisme,
Au fou rose un avis concernant les sophismes,
Frappés, dans les deux cas, de la note « Zéro ».
Concernant le fou rouge, il a un vrai problème,
Alors, je lui dédie ce modeste poème;
Peut-être vais-je aussi lui offrir l'apéro.
Re: Brèves de délire poétique
Moi je m'arrête toujours au fou rouge.Cochonfucius a écrit: Concernant le fou rouge, il a un vrai problème,
Hibou chou mou
N'aimant pas la guimauve
J'ai opté pour un chou ;
Un tout petit chou mauve
Car je n'ai pas un sou
Du fond de mon alcôve
Je vois courir les loups
J'entends la chouette chauve
Perchée sur le grand houx.
Tout en faisant des poses
Elle parle au hibou :
Voulant savoir s'il ose
Affronter le chat roux.
La lune aux reflets roses
Monte dans le ciel mou
Son mari fait sa pause
Au bistrot, il est saoul.
"Je voudrais être un fauve"
Ronronne mon matou
"Quand je pense à ces choses
Qui peuvent rendre fou."
J'ai opté pour un chou ;
Un tout petit chou mauve
Car je n'ai pas un sou
Du fond de mon alcôve
Je vois courir les loups
J'entends la chouette chauve
Perchée sur le grand houx.
Tout en faisant des poses
Elle parle au hibou :
Voulant savoir s'il ose
Affronter le chat roux.
La lune aux reflets roses
Monte dans le ciel mou
Son mari fait sa pause
Au bistrot, il est saoul.
"Je voudrais être un fauve"
Ronronne mon matou
"Quand je pense à ces choses
Qui peuvent rendre fou."
Re: Brèves de délire poétique
Cochonfucius a écrit:Et ne confondons pas "mauve comme un fou" avec "mou comme un fauve".
Il faut tout de même rendre à Cochonfucius ce qui est à Cochonfucius.
Un fou mauve (issu d'un échiquier milpodvashique)
* * *
Le fou : Donne-moi le moyen de ne plus gaspiller mes fantasmes.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/fou-mauve.html
Le maître : Noble Fou ! Tu te trompes. Les sirènes ne gaspillent pas leurs battements de coeur. Les danseuses ne gaspillent pas leur talent. Les hiboux ne gaspillent pas leur reflet sous la lune. Fais-nous profiter de tes fantasmes, c'est là leur principal usage. Et n'hésite pas à en faire des imprécations précaires.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/imprec.html
* * *
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