Brèves de délire poétique
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Paraphrase du Coran (s. 24, v.35)
Dieu, lumière du Ciel, lumière de la Terre !
Illuminant les cieux comme un astre brillant,
Huile d'un olivier qui n'est pas d'Orient
Ni d'Occident non plus, huile tellement claire
Que sans recours au feu elle peut éclairer.
Clarté dans la clarté, brillance sur brillance.
Dieu choisit qui guider selon sa convenance,
Dans une parabole il peut nous déclarer
De chaque chose au monde un aspect véridique.
Homme, sois attentif et soumis à l'Unique.
Illuminant les cieux comme un astre brillant,
Huile d'un olivier qui n'est pas d'Orient
Ni d'Occident non plus, huile tellement claire
Que sans recours au feu elle peut éclairer.
Clarté dans la clarté, brillance sur brillance.
Dieu choisit qui guider selon sa convenance,
Dans une parabole il peut nous déclarer
De chaque chose au monde un aspect véridique.
Homme, sois attentif et soumis à l'Unique.
Re: Brèves de délire poétique
Alexandre et Xavier (poème d'inspiration oulipienne)
Installés sur un banc d'onyx, un xylophone prolixe s'expliquait à avec un saxophone à l'air excédé sur les excès de la sexualité, sous l'oeil d'un Sphynx accompagné d'une Syrinx.
-"Saviez-vous, cher Xavier, qu'on peut expirer de ces extases exquises ? J'ai des exemples!"
Exprima le xylophone, qui se nommait Alexandre, dans un excellent Sanon"".
-"Allons-donc, Alex, vous extrapolez à partir d'exceptions -excellemment exhumées, j'en conviens"-mais hors de leur contexte, à partir de Codex mal transcrit par les exégètes.Moi-même, malheureux exilé de Saxe, j'ai pu exhiber mon sexe en Saxe, au Luxembourg, à Auxerre, en Extrême-Orient, dans la Chapelle Sixtine où j'ai exultés sans le moindre excédant ni accident. Mais quel est votre avis Monsieur le Sphynx ? Et vous-même, exquise Syrinx ?"
C'est alors que, vexé, le xylophone Alexandre faxa au Phoenix "Le Saxo exagère, vient vite avec un extincteur."
"Excellent !" Fit le Phoenix -qui n'était autre qu'un dynosaure Rex mixé avec un sibuxiang- je vais lui faire un remix des X-men à la Saxonne. En ce moment j'ai fort besoin d'un exhutoire !"
Mais le saxo Xavier, excédé, exacerbé, appela un grand Sioux exilé du Texas qui buvait son Viandox. Passant par le pays des silex il se joignit à Vercingétorix qui avait coché la bonne astérisque et tous deux s'extirpèrent de leur mélancolie pour aller occire le PHoenix. Ce fut une voyave excessivement long, mais ils virent bientôt le Sphynx et la Syrinx qui leur montrèrent le fier Phoenix de l'index (enfin, pour la Syrinx).
"Pouvez-vous nous expliquer l'objet de cet accident diplomatique, ô, ami Phoenix"
"Je n'en ai point" répondit le Phoenix "Sinon qu'Alex, ce sylophone prolixe, m'a faxé pour que qu'occisse le dénomme Xavier, sylophone un peu trop exalté et prêt à exhiber son sexe".
Alors s'avança la Syrinx, aimée de Pan : "Beau Phenix, et toi le Sioux rusé, Vercingétorix, aux silex bien taillés". Ne malaxez pas vos cerveaux pour Alexandre ni Xavier. Venez avec moi jouer du Syrinx, et laissez ces instruments s'accorder...
Le Sphynx resta muet.
Installés sur un banc d'onyx, un xylophone prolixe s'expliquait à avec un saxophone à l'air excédé sur les excès de la sexualité, sous l'oeil d'un Sphynx accompagné d'une Syrinx.
-"Saviez-vous, cher Xavier, qu'on peut expirer de ces extases exquises ? J'ai des exemples!"
Exprima le xylophone, qui se nommait Alexandre, dans un excellent Sanon"".
-"Allons-donc, Alex, vous extrapolez à partir d'exceptions -excellemment exhumées, j'en conviens"-mais hors de leur contexte, à partir de Codex mal transcrit par les exégètes.Moi-même, malheureux exilé de Saxe, j'ai pu exhiber mon sexe en Saxe, au Luxembourg, à Auxerre, en Extrême-Orient, dans la Chapelle Sixtine où j'ai exultés sans le moindre excédant ni accident. Mais quel est votre avis Monsieur le Sphynx ? Et vous-même, exquise Syrinx ?"
C'est alors que, vexé, le xylophone Alexandre faxa au Phoenix "Le Saxo exagère, vient vite avec un extincteur."
"Excellent !" Fit le Phoenix -qui n'était autre qu'un dynosaure Rex mixé avec un sibuxiang- je vais lui faire un remix des X-men à la Saxonne. En ce moment j'ai fort besoin d'un exhutoire !"
Mais le saxo Xavier, excédé, exacerbé, appela un grand Sioux exilé du Texas qui buvait son Viandox. Passant par le pays des silex il se joignit à Vercingétorix qui avait coché la bonne astérisque et tous deux s'extirpèrent de leur mélancolie pour aller occire le PHoenix. Ce fut une voyave excessivement long, mais ils virent bientôt le Sphynx et la Syrinx qui leur montrèrent le fier Phoenix de l'index (enfin, pour la Syrinx).
"Pouvez-vous nous expliquer l'objet de cet accident diplomatique, ô, ami Phoenix"
"Je n'en ai point" répondit le Phoenix "Sinon qu'Alex, ce sylophone prolixe, m'a faxé pour que qu'occisse le dénomme Xavier, sylophone un peu trop exalté et prêt à exhiber son sexe".
Alors s'avança la Syrinx, aimée de Pan : "Beau Phenix, et toi le Sioux rusé, Vercingétorix, aux silex bien taillés". Ne malaxez pas vos cerveaux pour Alexandre ni Xavier. Venez avec moi jouer du Syrinx, et laissez ces instruments s'accorder...
Le Sphynx resta muet.
Re: Brèves de délire poétique
sans exagérer, c'est excellent!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: Brèves de délire poétique
Si ça vous a plu... alors voici la version longue :
Luxueusement installés sur un banc d’onyx, un xylophone prolixe s’expliquait avec un saxophone à l’air excédé sur les excès de la sexualité, sous les yeux exhorbités d’un Sphynx accompagné d’une Syrinx sans trop de sex appeal.
- « Saviez-vous, cher Xavier, qu’on peut expirer de ces extases exquises ? J’ai des exemples! »Exprima le xylophone, qui se nommait Alexandre, dans un excellent Saxon.
- « Allons-donc, Alex, vous extrapolez à partir d’exceptions -excellemment exhumées, j’en conviens »-mais hors de leur contexte, à partir de Codex mal transcrits par les exégètes. Moi-même, malheureux exilé de Saxe, j’ai pu exhiber mon sexe en Saxe, au Luxembourg, à Auxerre, en Extrême-Orient, dans la Chapelle Sixtine où j’ai exulté sans le moindre excédant ni accident. Mais quel est votre avis Monsieur le Sphynx ? Et vous-même, exquise Syrinx ? »
Le Sphynx, qui n’avait pas de larynx, ne put exhaler un seul mot.
- »Le sexe, c’est extra et c’est bien relaxant », fit la Syrinx d’un air exalté. « Moi-même j’y ai excellé. Mais j’ai du prendre des anxiolitiques suite aux exigences excessives de Pan. Maintenant, me voilà anorexique depuis au moins soixante-dix ans… »
- »Ah ! Vous voyez, par cet exposé, que mes dires ne sont pas des axiomes extravagants !’ s’exclama Alexandre « , exultant « Et pensez à Tristan, le preux chevalier, le cortex intoxiqué par un élixir mal malaxé , mixture qui le voua à un amour excessif et exclusif, jusqu’à l’apex de la mort…mais je vous exempte du récit en Alexandrins… »
- »Mais vous faites une fixation sur le sexe ! Vous seriez pour l’excision et autres mutilations que cela ne m’extasierait pas! »
C’est alors que, vexé, le xylophone Alexandre, prêt à boxer, prit une forme convexe qui le priva presque d’oxygène :
- »Espèce de Saxon xénophobe ! » s’écria t-il « Désaxé exhibitionniste ! Adepte des boxons sans la prophylaxie de Durex ! Expatriez-vous donc au Mexique ! »
Puis il faxa au Phoenix « Le Saxo exagère, vient vite avec un extincteur. »
« Excellent ! » Fit le Phoenix -qui n’était autre qu’un dinosaure Rex mixé par un taxidermiste avec un sibuxiang- « je vais lui faire un remix des X-men à la Saxonne. En ce moment j’ai fort besoin d’un exutoire ! »
Mais le saxo Xavier, excédé, exacerbé, appela un grand Sioux exilé du Texas dans un luxueux duplex, non loin d’une mine de bauxite, et qui buvait son Viandox. Passant par le pays des silex,il se joint à Vercingétorix qui avait coché la bonne astérisque, et tous deux s’extirpèrent de leur mélancolie pour aller occire le Phoenix. Ce fut une voyage excessivement long en taxi, mais ils virent bientôt le Sphynx et la Syrinx qui leur montrèrent le fier Phoenix de l’index (enfin, pour la Syrinx).
« Pouvez-vous nous expliquer l’objet de cet accident diplomatique, ô, ami Phoenix »
« Je n’en sais rien » répondit le Phoenix « Sinon qu’Alex, ce xylophone prolixe, m’a faxé pour que qu’occise le dénomme Xavier, saxophone un peu trop exalté et prêt à exhiber son sexe ».
Alors s’avança la Syrinx, aimée de Pan : « Beau Phoenix, et toi le Sioux rusé, Vercingétorix, aux silex bien taillés. Ne malaxez pas vos cerveaux pour Alexandre ni Xavier. Venez avec moi jouer du Syrinx, et laissez ces instruments s’accorder… »
«- Mais c’est extravagant ! J’exige des excuses ! » fit Xavier, les maxillaires crispés. « Pourquoi Alexandre , qui a exacerbé ma colère en serait-il exempté d’expiation ? »
« Le contexte est exceptionnellement complexe, cher Xavier Voyez l’extension qu’à pris votre explication. « Voyez ce malheureux xylophone, il est tout oxydé… » Et elle sortit un Kleenex pour oxygéner Alexandre, encore tout exacerbé.
Le Phoenix et Vercingétorix , tous deux expatriés, partirent loin de tout texte, sous d’autres cieux, pour chercher du Xenon.
Le Sphynx resta muet.
Luxueusement installés sur un banc d’onyx, un xylophone prolixe s’expliquait avec un saxophone à l’air excédé sur les excès de la sexualité, sous les yeux exhorbités d’un Sphynx accompagné d’une Syrinx sans trop de sex appeal.
- « Saviez-vous, cher Xavier, qu’on peut expirer de ces extases exquises ? J’ai des exemples! »Exprima le xylophone, qui se nommait Alexandre, dans un excellent Saxon.
- « Allons-donc, Alex, vous extrapolez à partir d’exceptions -excellemment exhumées, j’en conviens »-mais hors de leur contexte, à partir de Codex mal transcrits par les exégètes. Moi-même, malheureux exilé de Saxe, j’ai pu exhiber mon sexe en Saxe, au Luxembourg, à Auxerre, en Extrême-Orient, dans la Chapelle Sixtine où j’ai exulté sans le moindre excédant ni accident. Mais quel est votre avis Monsieur le Sphynx ? Et vous-même, exquise Syrinx ? »
Le Sphynx, qui n’avait pas de larynx, ne put exhaler un seul mot.
- »Le sexe, c’est extra et c’est bien relaxant », fit la Syrinx d’un air exalté. « Moi-même j’y ai excellé. Mais j’ai du prendre des anxiolitiques suite aux exigences excessives de Pan. Maintenant, me voilà anorexique depuis au moins soixante-dix ans… »
- »Ah ! Vous voyez, par cet exposé, que mes dires ne sont pas des axiomes extravagants !’ s’exclama Alexandre « , exultant « Et pensez à Tristan, le preux chevalier, le cortex intoxiqué par un élixir mal malaxé , mixture qui le voua à un amour excessif et exclusif, jusqu’à l’apex de la mort…mais je vous exempte du récit en Alexandrins… »
- »Mais vous faites une fixation sur le sexe ! Vous seriez pour l’excision et autres mutilations que cela ne m’extasierait pas! »
C’est alors que, vexé, le xylophone Alexandre, prêt à boxer, prit une forme convexe qui le priva presque d’oxygène :
- »Espèce de Saxon xénophobe ! » s’écria t-il « Désaxé exhibitionniste ! Adepte des boxons sans la prophylaxie de Durex ! Expatriez-vous donc au Mexique ! »
Puis il faxa au Phoenix « Le Saxo exagère, vient vite avec un extincteur. »
« Excellent ! » Fit le Phoenix -qui n’était autre qu’un dinosaure Rex mixé par un taxidermiste avec un sibuxiang- « je vais lui faire un remix des X-men à la Saxonne. En ce moment j’ai fort besoin d’un exutoire ! »
Mais le saxo Xavier, excédé, exacerbé, appela un grand Sioux exilé du Texas dans un luxueux duplex, non loin d’une mine de bauxite, et qui buvait son Viandox. Passant par le pays des silex,il se joint à Vercingétorix qui avait coché la bonne astérisque, et tous deux s’extirpèrent de leur mélancolie pour aller occire le Phoenix. Ce fut une voyage excessivement long en taxi, mais ils virent bientôt le Sphynx et la Syrinx qui leur montrèrent le fier Phoenix de l’index (enfin, pour la Syrinx).
« Pouvez-vous nous expliquer l’objet de cet accident diplomatique, ô, ami Phoenix »
« Je n’en sais rien » répondit le Phoenix « Sinon qu’Alex, ce xylophone prolixe, m’a faxé pour que qu’occise le dénomme Xavier, saxophone un peu trop exalté et prêt à exhiber son sexe ».
Alors s’avança la Syrinx, aimée de Pan : « Beau Phoenix, et toi le Sioux rusé, Vercingétorix, aux silex bien taillés. Ne malaxez pas vos cerveaux pour Alexandre ni Xavier. Venez avec moi jouer du Syrinx, et laissez ces instruments s’accorder… »
«- Mais c’est extravagant ! J’exige des excuses ! » fit Xavier, les maxillaires crispés. « Pourquoi Alexandre , qui a exacerbé ma colère en serait-il exempté d’expiation ? »
« Le contexte est exceptionnellement complexe, cher Xavier Voyez l’extension qu’à pris votre explication. « Voyez ce malheureux xylophone, il est tout oxydé… » Et elle sortit un Kleenex pour oxygéner Alexandre, encore tout exacerbé.
Le Phoenix et Vercingétorix , tous deux expatriés, partirent loin de tout texte, sous d’autres cieux, pour chercher du Xenon.
Le Sphynx resta muet.
Re: Brèves de délire poétique
oui, oui, exactement, c'est excessif mais extra, excellent!
excuse cet excès de compliment, la version expurgée m'a moins mise en extase que la version in extenso. C'eut été extrêmement dommage de ne nous en donner qu'un extrait.
excuse cet excès de compliment, la version expurgée m'a moins mise en extase que la version in extenso. C'eut été extrêmement dommage de ne nous en donner qu'un extrait.
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: Brèves de délire poétique
La version in ex-tenso ne fut extraite que grâce à un malaxage de deux cortex lors d'une soirée sans films classés X et peu extatique, si ce n'est l'exaltation de creuser avec une certaine anxiété dans les excavations de nos cortex.
Re: Brèves de délire poétique
Je me suis perdu dans les x !
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Brèves de délire poétique
Et pourtant j'en ai laissé plein : examen / exercice / rixe / réflexion / exécuter / examiner / exigü / excrément / excommunication / exorcisme / exclure / exclu / excoriation (sais pas ce que ça veut dire) / Xanax / para-texte / extrader / extradition / expulser / expulsion / expert / expertise / exploration / taxonomie / exotisme / expansion / exposition ..... bref, va falloir que je me mette à une version 3
Re: Brèves de délire poétique
ARRRGHHH ! Je ne peux plus éditer mon sublime texte, or j'y trouve des erreurs gravissimes...... Pas étonnant que Bernard se soit perdu dans tous ces X !!! Comment faire, ô Dieux de la modération ?
Re: Brèves de délire poétique
Et pourtant le X ne me déplaît pas...
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Brèves de délire poétique
bernard1933 a écrit:Et pourtant le X ne me déplaît pas...
Je sais combien tu est friand de X, ö, descendant d'Astérix. ...
Finalement, je m'y suis retrouvé dans mes Phoenix, mes Vercingétorix et mes Sioux. Et vous ?
Bon, je coupe..... problèmes de "connexion"
Le grand poisson rouge
J'ai rêvé que j'étais un très grand poisson rouge
Dans un bel aquarium, au restaurant chinois.
Je regardais, tranquille, aller, autour de moi,
La foule des dîneurs qui paisiblement bouge.
L'endroit était correct, ce n'était pas un bouge,
Les convives parlant un peu tous à la fois
Produisaient dans l'ensemble un son de bon aloi,
C'était à Gentilly, ou peut-être, à Montrouge.
Soudain je me sentis quelque peu angoissé
Et mes deux compagnons aussi étaient stressés,
Et ce sentiment fut difficile à combattre.
De la couleur d'un plat qu'on venait d'apporter,
Notre esprit eut du mal à se réconforter ;
Tous trois nous nous disions: "Mais quoi? Nous étions quatre..."
Dans un bel aquarium, au restaurant chinois.
Je regardais, tranquille, aller, autour de moi,
La foule des dîneurs qui paisiblement bouge.
L'endroit était correct, ce n'était pas un bouge,
Les convives parlant un peu tous à la fois
Produisaient dans l'ensemble un son de bon aloi,
C'était à Gentilly, ou peut-être, à Montrouge.
Soudain je me sentis quelque peu angoissé
Et mes deux compagnons aussi étaient stressés,
Et ce sentiment fut difficile à combattre.
De la couleur d'un plat qu'on venait d'apporter,
Notre esprit eut du mal à se réconforter ;
Tous trois nous nous disions: "Mais quoi? Nous étions quatre..."
Re: Brèves de délire poétique
L'arachnéide muse avait prophétisé
L'approche de l'été dans le cœur automnal
Contre le suranné l'écoute proximale
Et loin des mots frivoles l'unique vérité
J'ai également rêvé, mais je n'étais poisson
Ni n'ai rêvé vraiment - son parfum en témoigne
Comme parlent les fleurs avant qu'elles ne soignent
L'olfactive rumeur d'un 'nous' désenchanté
Et voilà que les roses reprennent de l'éclat
Que le soleil enfin, éclaire nos ébats
Quand rien d'autre n'importe que la douce démence
Me voilà de stupeur complètement frappé
Quand en cet irréel je plonge les deux pieds
Pour vivre de ce rêve l'ineffable silence.
L'approche de l'été dans le cœur automnal
Contre le suranné l'écoute proximale
Et loin des mots frivoles l'unique vérité
J'ai également rêvé, mais je n'étais poisson
Ni n'ai rêvé vraiment - son parfum en témoigne
Comme parlent les fleurs avant qu'elles ne soignent
L'olfactive rumeur d'un 'nous' désenchanté
Et voilà que les roses reprennent de l'éclat
Que le soleil enfin, éclaire nos ébats
Quand rien d'autre n'importe que la douce démence
Me voilà de stupeur complètement frappé
Quand en cet irréel je plonge les deux pieds
Pour vivre de ce rêve l'ineffable silence.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
Cela me fait penser à du Mallarmé.... es-tu bien armé pour le Mal armé ?
Moi j'ai toujours été très mal armée, bien qu'aimant les beaux vers de Mallarmé qui me laissaient pantoise à Pontoise, trop sensible à Sens, gênée à Gêne, déboussolée au pôle nord, etc... etc...
Moi j'ai toujours été très mal armée, bien qu'aimant les beaux vers de Mallarmé qui me laissaient pantoise à Pontoise, trop sensible à Sens, gênée à Gêne, déboussolée au pôle nord, etc... etc...
Dans le silence
Radha a écrit:
Me voilà de stupeur complètement frappé
Quand en cet irréel je plonge les deux pieds
Pour vivre de ce rêve l'ineffable silence.
Les pieds du poète
Qui plongent dans le silence
Se font ineffables.
Re: Brèves de délire poétique
Merci Cochonfucius.... Mais s'agit-il des vrais pieds (dur de les imaginer ineffables) ou de "pieds" en prosodie ?Contre le suranné l'écoute proximale
Et pour le vers ci-dessus ?
pied et proximalité
1. Par cette équivoque,
Le poète prend son pied...
Chose bonne à prendre.
2. "Contre le suranné, l'écoute proximale":
Aux textes cochonfucéens de facture archaïque, nous préférons de vraies conversations.
Le poète prend son pied...
Chose bonne à prendre.
2. "Contre le suranné, l'écoute proximale":
Aux textes cochonfucéens de facture archaïque, nous préférons de vraies conversations.
Re: Brèves de délire poétique
Et ça veut dire quoi "proximal" ? Je m'excuse, mais connais pas. Pourtant j'ai du vocabulaire....
Proximal et distal
"proximal" est le contraire de "distal".
Ils veulent dire respectivement "de proximité" et "à distance".
Exemples:
http://www.google.fr/search?q=proximal+distal+maternage+enfant
Ils veulent dire respectivement "de proximité" et "à distance".
Exemples:
http://www.google.fr/search?q=proximal+distal+maternage+enfant
Re: Brèves de délire poétique
Merci, j'ai "proximatilement" compris... bien pratique pour arriver à trouver des rimes.
Cosmologie barbare
Radha a écrit:L'arachnéide muse avait prophétisé
L'approche de l'été dans le cœur automnal
Contre le suranné l'écoute proximale
Et loin des mots frivoles l'unique vérité
J'ai également rêvé, mais je n'étais poisson
Ni n'ai rêvé vraiment - son parfum en témoigne
Comme parlent les fleurs avant qu'elles ne soignent
L'olfactive rumeur d'un 'nous' désenchanté
Et voilà que les roses reprennent de l'éclat
Que le soleil enfin, éclaire nos ébats
Quand rien d'autre n'importe que la douce démence
Me voilà de stupeur complètement frappé
Quand en cet irréel je plonge les deux pieds
Pour vivre de ce rêve l'ineffable silence.
***
Ineffables se font les pieds de nos poètes
Lorsqu'ils plongent soudain au silence distal;
Je les vois parcourir les voûtes de cristal
Qui servent de barrière et de route aux planètes,
Je les vois s'envoler plus loin que des comètes,
Se lever à nouveau dans le ciel oriental,
S'approcher de Mercure aux fusions de métal
Et parcourir enfin une orbite complète.
Et mon observatoire est au fond du jardin,
Il a un sol d'argile et des murs de rondins,
Et l'on ne voit plus rien quand passent les nuages.
Mais j'aime être allongé au milieu de la nuit
Pour voir l'astéroïde où la vie se poursuit
De la plus belle fleur d'un lointain paysage.
Re: Brèves de délire poétique
La sainte Araigne à la toile accrochée
Surveille avidemment les insectes dorés.
La reine Araigne, dans l'ombre tapie,
N'a pas trop d'yeux pour son grand appétit.
La noire Araigne n'est jamais visible
Pour les mouches vertes qui sont sa cible.
Un rayon parfois vient frapper la toile,
Brillant soudain comme une frêle étoile.
Détrompez-vous : ces fils là sont d'acier.
L'Araigne elle-même doit s'en méfier.
Ne pas prendre les raccourcis, spirale
Où va la perdre cet obscur dédale.
Ou l' Araigne restera engluée,
Au fil gluant qu'elle a si bien tissé.
Aux cotés des victimes vrombissantes
Mourra de faim la bête répugnante.
La reine Araigne au travail magnifique
Connait à fond la toile dramatique.
L' Araigne court avec allégresse
Haut et bas, droite et gauche, avec justesse.
Surveille avidemment les insectes dorés.
La reine Araigne, dans l'ombre tapie,
N'a pas trop d'yeux pour son grand appétit.
La noire Araigne n'est jamais visible
Pour les mouches vertes qui sont sa cible.
Un rayon parfois vient frapper la toile,
Brillant soudain comme une frêle étoile.
Détrompez-vous : ces fils là sont d'acier.
L'Araigne elle-même doit s'en méfier.
Ne pas prendre les raccourcis, spirale
Où va la perdre cet obscur dédale.
Ou l' Araigne restera engluée,
Au fil gluant qu'elle a si bien tissé.
Aux cotés des victimes vrombissantes
Mourra de faim la bête répugnante.
La reine Araigne au travail magnifique
Connait à fond la toile dramatique.
L' Araigne court avec allégresse
Haut et bas, droite et gauche, avec justesse.
Re: Brèves de délire poétique
Le noyau du lit de la strie terminale (dans l'amygdale) celui qu'on dit accumbens et
le gris péri-aqueducal
ceux du raphé
quelque cent milliards de neurones du cerveau
font des clins d'oeil à quelque
cent milliards d'étoiles de la Voie lactée
''les papillons mystérieux de l'âme''
(disait Ramon y Cajal parlant de la complexité du cerveau)
dont les battements d'aile pourraient un jour clarifier tant d'autres secrets
(Mais ce n'est rien à côté du nombre des synapses = connexions : 10 puissance 15)
Pourquoi 1 araignée choisit elle la demeure des humains pour y faire sa toile, Baby Alone ?
- Pour les passages cités ce soir -
'Derrière le dos de Dieu' (Lorand Gaspar)
le gris péri-aqueducal
ceux du raphé
quelque cent milliards de neurones du cerveau
font des clins d'oeil à quelque
cent milliards d'étoiles de la Voie lactée
''les papillons mystérieux de l'âme''
(disait Ramon y Cajal parlant de la complexité du cerveau)
dont les battements d'aile pourraient un jour clarifier tant d'autres secrets
(Mais ce n'est rien à côté du nombre des synapses = connexions : 10 puissance 15)
Pourquoi 1 araignée choisit elle la demeure des humains pour y faire sa toile, Baby Alone ?
- Pour les passages cités ce soir -
'Derrière le dos de Dieu' (Lorand Gaspar)
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 16/07/2010
Re: Brèves de délire poétique
Je me demande bien pourquoi, plus c'est obscur, incompréhensible ou hermétique, plus ça te plaît. Penses-tu que ton cerveau va grossir ou multiplier ses connexions neuronales du fait de ces lectures absconses ? Pour moi, cet "art" a l'art de me laisser de marbre.
Par ailleurs : l'araignée choisit sa demeure où elle veut ; ça peut-être une demeure humaine très mal entretenue et où entre très peu de lumière, ça peut être un grenier ou un cave... L'araignée n'apprécie pas spécialement la compagnie humaine, par contre elle aime capter les mouches et autres petits insectes. Il y a aussi des araignées d'autres sortes qui vivent à l'extérieur et tissent leur toile dans les branches des arbres.
Par ailleurs : l'araignée choisit sa demeure où elle veut ; ça peut-être une demeure humaine très mal entretenue et où entre très peu de lumière, ça peut être un grenier ou un cave... L'araignée n'apprécie pas spécialement la compagnie humaine, par contre elle aime capter les mouches et autres petits insectes. Il y a aussi des araignées d'autres sortes qui vivent à l'extérieur et tissent leur toile dans les branches des arbres.
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