Sagesse du pluvian
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Hoc est porcus
Laissez-nous chanter la quotidienne allégresse
De croiser le passant d’un pays enchanté,
Qui de mots en rimes épand des graines de sagesse,
Jardinier sculpteur d’un monde qu’il a enfanté.
Laissez-nous raconter le savoir qu'il professe
Chaque lien est 1 puit de lecture orientée
Chaque clic est l'issue de l'infuse ivresse
Qu'il transmet à nous tous de ses mots affutés
Chaque livre qu'il lit est 1 rêve apaisant
Qu'il vient nous raconter de son air complaisant
Il est notre émotion étrangement sereine
Il emprunte la sente de la vie avec honneur,
Fidèle à l’enfant qu’il fut, en bon talonneur.
La vie est un match de rugby, à l’humeur saine.
Duo - Curare & Stirica
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 09/07/2011
Nelligan voit un escargot
Escargot, compagnon qui jamais ne te plains,
Quelle sagesse un jour te fut donc dévoilée
Que tu vas méditant au long de mon allée,
Transportant ta maison sous le ciel opalin ?
Entendant du grillon le grelot cristallin,
Tu chantes, silencieux, ta chanson refoulée,
La foule des oiseaux, déjà, s'en est allée,
Tu as l'âme sereine et l'estomac bien plein.
Cette âme que tu sais n'être qu'une passante
Ne partira jamais se perdre dans les sentes,
Mais marche vers le but où ton corps la conduit.
Tu sens venir sur toi la fraîcheur de la brise,
La douceur qui s'installe au début de la nuit,
Et tu dis tout cela dans ta langue incomprise.
* * *
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/la-passante-2
* * *
Re: Sagesse du pluvian
Les astres vagabonds sont aimés des poètes,
Surtout ceux dont le cours va vers un but fatal.
Je les vois parcourir les voûtes de cristal
Qui servent de barrière et de route aux planètes,
Je les vois s'envoler plus loin que des comètes,
Se lever à nouveau dans le ciel oriental,
S'approcher de Mercure aux fusions de métal
Et parcourir enfin une orbite complète.
Et mon observatoire est au fond du jardin,
Il a un sol d'argile et des murs de rondins,
Et l'on ne voit plus rien quand passent les nuages.
Mais j'aime être allongé au milieu de la nuit
Pour voir l'astéroïde où la vie se poursuit
De la plus belle fleur d'un lointain paysage.
* * *
source : http://tinyurl.com/9gusw7b
* * *
Re: Sagesse du pluvian
Cochonfucius, j'ai vu que tu avais supprimé le dernier post précédent, celui de la deuxième version d'un poème que tu avais écris.
J'aimais beaucoup le changement de la première strophe.
Mais vu que tu as supprimé cette version, est-ce-que ça veut dire que tout est perdu ?
J'aime beaucoup aussi celui-là de poèmes-histoire.
C'est la même image que celui disparue,que tu as mis au début. Est-ce-que ça veut dire que ce poème remplace la version supprimée ?
J'aimais beaucoup le changement de la première strophe.
Mais vu que tu as supprimé cette version, est-ce-que ça veut dire que tout est perdu ?
J'aime beaucoup aussi celui-là de poèmes-histoire.
C'est la même image que celui disparue,que tu as mis au début. Est-ce-que ça veut dire que ce poème remplace la version supprimée ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Sagesse du pluvian
Seule l'image a changé. Voir par exemple
http://tinyurl.com/9cmrta8
pour l'ancienne illustration.
http://tinyurl.com/9cmrta8
pour l'ancienne illustration.
Re: Sagesse du pluvian
Merci pour le lien Cochonfucius ; je vois que tu as édité le post de ce lien.
Pour l'image, qui était identique, je parlais d'identique au post que tu as supprimé sur ce forum.
Le lien qu'il y avait dessus, je ne sais plus s'il renvoyait comme celui-ci, ou sur un autre post du forum méta.
Entre la première version de 2010 et la deuxième version de 2012, il y avait une différence dans la première strophe à la fin de la deuxième ligne, à la troisième ligne il me semble, et peut-être à la première ligne.
La fin du poème était différente aussi il me semble.
Et le mot "cristal" n'était pas comme cela, mais on le retrouvait ailleurs il me semble avec le mot "cristaux", vers mercure.
Efin bon en tout cas j'aime beaucoup ce que tu écris.
Pour l'image, qui était identique, je parlais d'identique au post que tu as supprimé sur ce forum.
Le lien qu'il y avait dessus, je ne sais plus s'il renvoyait comme celui-ci, ou sur un autre post du forum méta.
Entre la première version de 2010 et la deuxième version de 2012, il y avait une différence dans la première strophe à la fin de la deuxième ligne, à la troisième ligne il me semble, et peut-être à la première ligne.
La fin du poème était différente aussi il me semble.
Et le mot "cristal" n'était pas comme cela, mais on le retrouvait ailleurs il me semble avec le mot "cristaux", vers mercure.
Efin bon en tout cas j'aime beaucoup ce que tu écris.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
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Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Sagesse du pluvian
Merci Cochonfucius ! D'avoir rajouter le lien dans le poème sur Meta. Maintenant je peux voir l'ancienne version comme avant. (je trouvais que c'était bien ce renvoie sur la première version).
Je crois que je commence à comprendre ce que tu voulais dire par "Seule l'image a changé". Tu voulais dire "changé" par rapport au repostage de la dernière version, et le première post de la deuxième version que tu as supprimé.
Tu veux dire en faite que le texte du post que tu as supprimé est le même que celui que tu as reposté (tous les deux la deuxième version).
Cochonfucius, Cela veux dire que tu n'as pas fait de troisième version, un mélange de la première et de la deuxième version ?
Y'avait pas "cristal" qui n'était pas pareil et pas au même endroit ?
Je crois que je commence à comprendre ce que tu voulais dire par "Seule l'image a changé". Tu voulais dire "changé" par rapport au repostage de la dernière version, et le première post de la deuxième version que tu as supprimé.
Tu veux dire en faite que le texte du post que tu as supprimé est le même que celui que tu as reposté (tous les deux la deuxième version).
Cochonfucius, Cela veux dire que tu n'as pas fait de troisième version, un mélange de la première et de la deuxième version ?
Y'avait pas "cristal" qui n'était pas pareil et pas au même endroit ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Morte saison
Le jardin ne craint pas de voir tomber de l'eau,
Cela ragaillardit nos braves escargots ;
Dans le froid matinal, un vieil oiseau murmure ;
Je l'entends, sans sortir de sous ma couverture.
Le temps change en douceur, et non pas en sursaut.
L'oiseau à l'escargot ne donne pas l'assaut.
De ce jardin, livré à rêveuse nature,
Les verts foisonnements, ce matin, me rassurent.
Je me verse un café, contemplant la terrasse,
Les rochers que l'hiver, parfois, couvre de glace,
Le coin de vitre où dort un papillon de nuit.
L'escargot ne prend pas le deuil des feuilles mortes,
Lorsque l'hiver s'en vient, il clôt sa ronde porte ;
Il ne proteste point, quand la chaleur s'enfuit.
Tigre et poète
Je reste sous l'effet de ce poème étrange.
Je suis comme envoûté par son rythme un peu lent
Et qui, dans sa lenteur, ne manque pas d'élan
Ni de saveur mystique aux odeurs de vendange.
La grandeur des félins, l'immensité du Gange
Les muscles pleins de vie et les souffles brûlants,
J'en demeure ébloui comme d'un soleil blanc
Reflété dans les eaux, la poussière et la fange.
Tigres dansant devant mon regard ébloui,
Douceur de la femelle et puissance du mâle,
Un homme, auprès de vous, qu'il serait triste et pâle,
Sauf, peut-être, un poète aux talents inouïs
Qui dans son chant barbare entrelace et emmêle
Les voix du grand félin et de l'agneau qui bêle.
*
* * *
source : http://tinyurl.com/8k8boug
* * *
*
Venir au monde
Tu veux savoir comment un sonnet vient au monde,
Mais je n’ose répondre à ta curiosité ;
L’antre peut décevoir, une fois visité,
Ainsi que la cuisine, en recettes féconde.
Or, si tu insistais pour que je te réponde,
Je dirais : « Ça commence, en toute humilité,
Par la capture en soi d’un grain de vérité,
D’un éclair au miroir ou d’un reflet dans l’onde.
Examiner alors comment sera la chute,
Dernier vers sur lequel plus d’un rédacteur bute,
Mais on est rassuré, une fois qu’on la tient.
Et les derniers détails ne sont que babillage
Pour donner à cette oeuvre un semblant d’habillage ;
Voilà, j’ai terminé, ce sonnet est le tien » .
L'étudiante
Assis sur les marches de l'escalier, le petit chat m'a inspiré ceci...
Le cœur pétri d'angoisse, j'avançais sans escorte
Serrant mon téléphone, mon unique recours,
J'envisageais déjà d'appeler au secours
Puis me figeai soudain, transie devant la porte.
Nul espoir d'un ami qui me prêtât main-forte
Il me fallait vraiment réussir ce concours
En fouillant ma mémoire pour retrouver les cours
Sur la légion romaine et toutes ses cohortes.
Je pénétrais enfin dans la salle où quatre hommes
M'interrogèrent sur les Césars et sur Rome
Attendant de ma part détails et précision.
Je ne sais si ce fut mon savant bavardage
Ou le décolleté profond de mon corsage
Qui me fit décrocher Sciences-Po avec mention...
Myrrha-El 17/10/2012
Le cœur pétri d'angoisse, j'avançais sans escorte
Serrant mon téléphone, mon unique recours,
J'envisageais déjà d'appeler au secours
Puis me figeai soudain, transie devant la porte.
Nul espoir d'un ami qui me prêtât main-forte
Il me fallait vraiment réussir ce concours
En fouillant ma mémoire pour retrouver les cours
Sur la légion romaine et toutes ses cohortes.
Je pénétrais enfin dans la salle où quatre hommes
M'interrogèrent sur les Césars et sur Rome
Attendant de ma part détails et précision.
Je ne sais si ce fut mon savant bavardage
Ou le décolleté profond de mon corsage
Qui me fit décrocher Sciences-Po avec mention...
Myrrha-El 17/10/2012
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
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Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Encore un hommage à Robert le Diable
Ma pensée suit son fil ainsi qu'une rivière ;
Parfois une cascade accélère ce jet
Et parfois un visage y trouve son reflet,
S'il vient près de son bord la jolie lavandière.
Cette rivière tourne à sa propre manière,
Emportant les cailloux qui la berge jonchaient
Lorsqu'une crue lui fait découvrir la forêt
Où souffle tout l'été une brise légère.
Je suis claire et limpide, habillée de mon eau,
Ma surface brillante est une fine peau
Que les quatre saisons fidèlement épousent.
Il va vers l'océan, mon cours déjà pesant,
Je le sens au lointain, obscurément présent,
Avec la vague immense en guise de pelouse.
* * *
source : http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/la-riviere-2
* * *
La rivière insolente
Ma version:
J'ai trouvé le courage de quitter la rivière
Après avoir relu son histoire d'un seul jet.
Je me souviens qu'un jour, découvrant mon reflet
J'ai demandé "Qui est-ce?" à une lavandière.
Le ru s'était formé d'une étrange manière
Petits cailloux et pierres de lune le jonchaient.
D'abord simple torrent, il gagna la forêt
Et grossit lentement sous la brise légère.
Aujourd'hui il n'est plus le simple filet d'eau
Qu'il fut à ses débuts! Il est bien dans sa peau.
Je crois pourtant toujours qu'il veut que je l'épouse...
Je garde au fond de moi le souvenir pesant
De cet autre moi-même et je songe à présent
Qu'au lit d'une rivière je préfère la pelouse.
Myrrha-El 18/10/2012
J'ai trouvé le courage de quitter la rivière
Après avoir relu son histoire d'un seul jet.
Je me souviens qu'un jour, découvrant mon reflet
J'ai demandé "Qui est-ce?" à une lavandière.
Le ru s'était formé d'une étrange manière
Petits cailloux et pierres de lune le jonchaient.
D'abord simple torrent, il gagna la forêt
Et grossit lentement sous la brise légère.
Aujourd'hui il n'est plus le simple filet d'eau
Qu'il fut à ses débuts! Il est bien dans sa peau.
Je crois pourtant toujours qu'il veut que je l'épouse...
Je garde au fond de moi le souvenir pesant
De cet autre moi-même et je songe à présent
Qu'au lit d'une rivière je préfère la pelouse.
Myrrha-El 18/10/2012
Dernière édition par ElBilqîs le Jeu 18 Oct 2012 - 17:26, édité 1 fois
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Remerciement à Du Bellay
Du Bellay, dont le chant nous montre un art de vivre,
Combien, pour mes sonnets, redevable te suis !
Et te le dire à toi, certes, je ne le puis ;
Mais à tous ceux qui font louange de tes livres.
Que de plaisir j'éprouve à t'apprendre et te suivre !
Ce m'est breuvage issu d'un rafraîchissant puits.
Je consomme ton oeuvre, oubliant mes ennuis,
Du sombre quotidien tes couleurs me délivrent.
Devenu rimailleur en ma vieille saison,
Pour cultiver ce don, je reste en ma maison,
Car les explorations ne me font plus envie.
Ce temps qui est le tien, il m'est moins étranger
Que le siècle présent, que je ne puis changer.
Merci pour ta visite en l'hiver de ma vie !
*
*
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/c-etait-ores-c-etait-qu-a-moi-je-devais-vivre
*
*
Pour Albert Samain
Notre vie se fragmente avant qu'on ne la brise ;
Chaque fois qu'on renonce à passer aux aveux,
À prendre l'occasion fugitive aux cheveux,
C'est un peu de notre âme envolée dans la brise.
Quand, sur de beaux portraits, nos regards s'électrisent,
La flamme parcourant le système nerveux
Brille de plus d'éclat qu'un milliard d'autres feux ;
Mais souvent, c'est en vain qu'un pauvre coeur se grise.
Ce coeur ne monte pas, tel un nuage, aux cieux
Vers lesquels on nous voit, la nuit, lever les yeux.
Il s'endort dans le froid, s'éveille dans la brume,
Avance au long du jour, porté par des soupirs,
Et garde au creux de lui, profond, le souvenir
D'avoir été, jadis, léger comme une plume.
*
*
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/lentement-doucement
*
*
Merlin et Morgane
De Morgane et Merlin la rupture écoutez.
Ils sont assis, bien seuls, au coeur de Brocéliande.
Quelques oiseaux des bois, peut-être, les entendent,
Et l'un d'eux vint me voir pour me le raconter.
Comment ont-ils vécu ce moment redouté ?
Il s'en fallut de peu que leur coeur ne se fende,
Fragile d'autant plus que leur sagesse est grande,
Souffrant à proportion de leur grande bonté.
Le mage, de longtemps, ne pourra revenir.
Ils disent, l'un et l'autre, un mot pour en finir ;
« Au fils du charpentier j'offre ce coeur diaphane :
Puisse le Créateur prendre soin de Merlin ».
« Je confie au Seigneur ton fantôme orphelin :
Puisse le Créateur prendre soin de Morgane ».
Envol
S'envoler lentement sous l'effet de la brise
Vers le ciel; Aux nuages accrocher nos aveux
Les plus doux, d'une étoile admirer les cheveux
Sans y toucher, bien sûr, pas question qu'elle se brise.
Doucement susurrer les mots qui électrisent
Le regard; réfréner tout mouvement nerveux
Se contenter de rire en pensant que nos vœux
Seront tous exaucés demain dans l'aube grise.
Se jucher sur les ailes du vent mystérieux
Offrir au jour naissant un visage radieux
Et reprendre conscience en traversant la brume.
Poser le pied par terre, exhaler un soupir
Garder de ce beau rêve le tendre souvenir
D'une nuit de bonheur, et d'un ange la plume.
Myrrha-El 29/10/2012
Vers le ciel; Aux nuages accrocher nos aveux
Les plus doux, d'une étoile admirer les cheveux
Sans y toucher, bien sûr, pas question qu'elle se brise.
Doucement susurrer les mots qui électrisent
Le regard; réfréner tout mouvement nerveux
Se contenter de rire en pensant que nos vœux
Seront tous exaucés demain dans l'aube grise.
Se jucher sur les ailes du vent mystérieux
Offrir au jour naissant un visage radieux
Et reprendre conscience en traversant la brume.
Poser le pied par terre, exhaler un soupir
Garder de ce beau rêve le tendre souvenir
D'une nuit de bonheur, et d'un ange la plume.
Myrrha-El 29/10/2012
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Avec J. B. Chassignet
Pour roi et pour manant telle heure doit sonner
Où doit périr en eux cette vie périssable.
C'est cela que l'on doit tenir pour véritable,
Et non l'éternité de nos murs maçonnés.
D'ailleurs, même ces murs, lentement façonnés,
Lentement se défont et redeviennent sable ;
Vivant ni minéral n'ont de statut durable,
Le temps est un faucheur et peut tout moissonner.
Donc, lorsque vient la fin de notre vie sur terre,
Il convient de sourire, ou du moins, de se taire :
Ce coeur sait que s'il bat, ce n'est pas pour toujours.
Entendons aujourd'hui le chant de l'alouette,
La rumeur des forêts, le babil des poètes,
C'est aujourd'hui qui passe, il faut cueillir ce jour.
*
*
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/quelquefois-les-chevaus-vont-carapassonnez
*
*
Re: Sagesse du pluvian
Dieu inspire la Bible, et la Bible m'inspire ...
Abraham 3/11/2012
Abraham pensif , accoudé au balcon,
La barbe dans le vent et la lèvre pendante,
Décati, édenté, image d’épouvante,
Pensait à sa Sarah, en perdait la raison.
Elle autrefois si belle, une taille si mince,
Des formes à faire tourner la tête au pharaon !
« C’est ma sœur », a-t-il dit, se méfiant du larron,
Craignant que le vieux beau… son œil vicieux ne rince !
Il espérait aussi sauver son existence,
Et qui sait devenir le conseiller patent
Du puissant souverain, même si en mentant,
Péché il commettait…Viendra la repentance…
Mais le temps a passé, et le Nil a coulé…
Abraham n’avait plus que quelques cheveux blancs !
Barbe, œil, dos, bâton, bosse, il sentait le hareng !
Laideron carabosse, plus rien à espérer …
Sarah de son côté, obèse et toute cuite
Par le soleil, le vent, le sable du désert,
Des outrages du temps, disloquée et amère,
Vers un monde meilleur voulait prendre la fuite !
Stérile, ne pouvait plus concevoir de lardons
Et peupler Chanaan des fruits de sa passion ;
Terminée la nouba, mon ventre est infécond,
Ne suis plus bonne à rien ! A quoi sert mon vieux c… ?
Ne savait pas, Sarah, que le Seigneur veillait,
Qu’oreille avait tendu, que pitié avait eu…
Que flèche avait lancé, dans le mille et le but !
L’avait inséminée, que du lait elle aurait…
Isaac s’appela ! On tua le mouton,
On fit un grand festin ; Abraham éméché
Fit venir Ismaël, le fils du péché
Qu’il avait eu d’Agar, jouant saute-mouton…
Mais Dieu là-haut veillait, jaloux et querelleur,
« Riez donc mes enfants, amusez-vous, jouissez !
D’Isaac un méchoui, foi de Dieu, vous ferez !
Ma vengeance viendra, ce sera bientôt l’heure ! »
Abraham 3/11/2012
Abraham pensif , accoudé au balcon,
La barbe dans le vent et la lèvre pendante,
Décati, édenté, image d’épouvante,
Pensait à sa Sarah, en perdait la raison.
Elle autrefois si belle, une taille si mince,
Des formes à faire tourner la tête au pharaon !
« C’est ma sœur », a-t-il dit, se méfiant du larron,
Craignant que le vieux beau… son œil vicieux ne rince !
Il espérait aussi sauver son existence,
Et qui sait devenir le conseiller patent
Du puissant souverain, même si en mentant,
Péché il commettait…Viendra la repentance…
Mais le temps a passé, et le Nil a coulé…
Abraham n’avait plus que quelques cheveux blancs !
Barbe, œil, dos, bâton, bosse, il sentait le hareng !
Laideron carabosse, plus rien à espérer …
Sarah de son côté, obèse et toute cuite
Par le soleil, le vent, le sable du désert,
Des outrages du temps, disloquée et amère,
Vers un monde meilleur voulait prendre la fuite !
Stérile, ne pouvait plus concevoir de lardons
Et peupler Chanaan des fruits de sa passion ;
Terminée la nouba, mon ventre est infécond,
Ne suis plus bonne à rien ! A quoi sert mon vieux c… ?
Ne savait pas, Sarah, que le Seigneur veillait,
Qu’oreille avait tendu, que pitié avait eu…
Que flèche avait lancé, dans le mille et le but !
L’avait inséminée, que du lait elle aurait…
Isaac s’appela ! On tua le mouton,
On fit un grand festin ; Abraham éméché
Fit venir Ismaël, le fils du péché
Qu’il avait eu d’Agar, jouant saute-mouton…
Mais Dieu là-haut veillait, jaloux et querelleur,
« Riez donc mes enfants, amusez-vous, jouissez !
D’Isaac un méchoui, foi de Dieu, vous ferez !
Ma vengeance viendra, ce sera bientôt l’heure ! »
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6875
Localisation : Bourgogne
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
Date d'inscription : 26/07/2011
Abraham et Margoton
Ce qui nous vient de Dieu, parfois il le réclame ;
Abraham, sur le point d'égorger son garçon,
Ne songeait nullement à pouvoir dire non
À l'auteur de son corps, et surtout, de son âme.
Le Créateur, ce jour, pour éviter un drame,
A remplacé l'enfant par la chair d'un mouton ;
Mais plus tard, il n'a point épargné son fiston
Ni le torrent de pleurs aux yeux de Notre Dame.
Même un minet choyé par une humble bergère
A subi de sa part un châtiment sévère
Pour avoir offensé le public féminin ;
Aussi, gardez-vous bien de tous les sacrilèges
Et conservez vos coeurs aussi purs que la neige,
Vous qui avez remis votre âme entre ses mains.
Re: Sagesse du pluvian
Difficile de garder son coeur aussi pur que la neige...quand on aime les minets, y compris celui de la bergère !
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6875
Localisation : Bourgogne
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
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