Sagesse du pluvian
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Hommage à la maternité
Ils disent que Marie s'est envolée au ciel,
Ils n'ont pas bien saisi sa condition de mère.
Son fils a dit "Le grain doit mourir, dans la terre,
Pour accomplir du fruit le sort providentiel".
Abeille qui produis le beau rayon de miel,
C'est lui que nous mangeons, non ton corps éphémère.
Marie ayant vécu, comme femme ordinaire,
A disparu aussi, sur le plan matériel.
Poètes nous serons, nourris de son sourire
Qui nous apprend à voir le meilleur et le pire
Dans ce monde soumis à d'arbitraires lois.
Le fils du charpentier est le dieu des poètes,
Et maintes qualités qu'aujourd'hui on lui prête,
Notre Dame, Marie, c'est à toi qu'il les doit.
Ils n'ont pas bien saisi sa condition de mère.
Son fils a dit "Le grain doit mourir, dans la terre,
Pour accomplir du fruit le sort providentiel".
Abeille qui produis le beau rayon de miel,
C'est lui que nous mangeons, non ton corps éphémère.
Marie ayant vécu, comme femme ordinaire,
A disparu aussi, sur le plan matériel.
Poètes nous serons, nourris de son sourire
Qui nous apprend à voir le meilleur et le pire
Dans ce monde soumis à d'arbitraires lois.
Le fils du charpentier est le dieu des poètes,
Et maintes qualités qu'aujourd'hui on lui prête,
Notre Dame, Marie, c'est à toi qu'il les doit.
Re: Sagesse du pluvian
Certains jours où mon corps prend une forme vague,
J'entre dans un tronc d'arbre et j'y reste dormir ;
Fourmis me traversant me font un peu frémir,
Mais je ne me plains pas, j'aime entendre leurs blagues.
Certes, ce tronc est plein mais j'y entre quand même,
A vrai dire il n'est plein que d'un semblant d'azur
Dont le reflet parfois se montre un peu obscur.
Sur la paroi interne est gravé ce poème.
J'entre dans un tronc d'arbre et j'y reste dormir ;
Fourmis me traversant me font un peu frémir,
Mais je ne me plains pas, j'aime entendre leurs blagues.
Certes, ce tronc est plein mais j'y entre quand même,
A vrai dire il n'est plein que d'un semblant d'azur
Dont le reflet parfois se montre un peu obscur.
Sur la paroi interne est gravé ce poème.
Horreur, une villannelle (de Patrick Gillespie)
Chaque fois que la cloche appelait les fidèles,
Don ou malédiction, persécution (je crois),
Elle nous pondait une horreur de villanelle.
Sources : http://poemshape.wordpress.com/2010/02/20/%E2%9D%A7-another-god-damn-villanelle/
et http://www.lesmotsenfolie.net/t3056-la-villanelle
C'était ainsi depuis l'école maternelle,
Y introduisant tous les clichés à la fois,
Chaque fois que la cloche appelait les fidèles.
Aimant se confesser, française jouvencelle,
Sitôt qu'elle voyait le loup au coin du bois,
Elle nous pondait une horreur de villanelle.
Toutes les vérités à dire ne sont belles,
Mais elle les disait, en toute bonne foi,
Chaque fois que la cloche appelait les fidèles.
Quand le prêtre disait, de façon bien formelle,
De partir en faisant le signe de la croix,
Elle nous pondait une horreur de villanelle.
Pierre en enfer l'envoie pour sa vie éternelle,
Mais le diable cria "Que fait-elle chez moi?"
Chaque fois que la cloche appelait les fidèles,
Elle nous pondait une horreur de villanelle.
Don ou malédiction, persécution (je crois),
Elle nous pondait une horreur de villanelle.
Sources : http://poemshape.wordpress.com/2010/02/20/%E2%9D%A7-another-god-damn-villanelle/
et http://www.lesmotsenfolie.net/t3056-la-villanelle
C'était ainsi depuis l'école maternelle,
Y introduisant tous les clichés à la fois,
Chaque fois que la cloche appelait les fidèles.
Aimant se confesser, française jouvencelle,
Sitôt qu'elle voyait le loup au coin du bois,
Elle nous pondait une horreur de villanelle.
Toutes les vérités à dire ne sont belles,
Mais elle les disait, en toute bonne foi,
Chaque fois que la cloche appelait les fidèles.
Quand le prêtre disait, de façon bien formelle,
De partir en faisant le signe de la croix,
Elle nous pondait une horreur de villanelle.
Pierre en enfer l'envoie pour sa vie éternelle,
Mais le diable cria "Que fait-elle chez moi?"
Chaque fois que la cloche appelait les fidèles,
Elle nous pondait une horreur de villanelle.
Un triolet : Abandon des mythes
Mythes de trop d'antiquité,
Je crois que nul ne s'en abuse;
Car, trop loin de la vérité,
Mythes de trop d'antiquité
Sur elle ne vont l'emporter.
Je vous interdis à ma muse,
Mythes de trop d'antiquité;
Je crois que nul ne s'en abuse.
* * *
Sur le triolet : http://www.lesmotsenfolie.net/t3125-le-triolet
Je crois que nul ne s'en abuse;
Car, trop loin de la vérité,
Mythes de trop d'antiquité
Sur elle ne vont l'emporter.
Je vous interdis à ma muse,
Mythes de trop d'antiquité;
Je crois que nul ne s'en abuse.
* * *
Sur le triolet : http://www.lesmotsenfolie.net/t3125-le-triolet
Un art de lire
Le sens d'une écriture, il est dans le regard
D'un lecteur appliqué à lire entre les lignes.
Dans son esprit limpide, il assemble les signes,
Et la révélation lui parvient, tôt ou tard.
S'il croit trouver parfois les effets du hasard
Dans une prose, et dit, avec un oeil qui cligne:
"Cet auteur nous soumet des jeux de mots indignes!",
Qu'il voie d'un peu plus près cet apparent bazar
Où son application finira par trouver
De quoi être d'accord, de quoi désapprouver ;
Du sens, quoi qu'il en soit, appelant la réplique.
Exception : si l'auteur raconte un cauchemar
Venu le tourmenter au fond de son plumard ;
Les rêves ne sont pas des propos qu'on explique.
D'un lecteur appliqué à lire entre les lignes.
Dans son esprit limpide, il assemble les signes,
Et la révélation lui parvient, tôt ou tard.
S'il croit trouver parfois les effets du hasard
Dans une prose, et dit, avec un oeil qui cligne:
"Cet auteur nous soumet des jeux de mots indignes!",
Qu'il voie d'un peu plus près cet apparent bazar
Où son application finira par trouver
De quoi être d'accord, de quoi désapprouver ;
Du sens, quoi qu'il en soit, appelant la réplique.
Exception : si l'auteur raconte un cauchemar
Venu le tourmenter au fond de son plumard ;
Les rêves ne sont pas des propos qu'on explique.
Sur le plaisir
Le plaisir se nourrit de l'imagination
Et l'imagination se nourrit de jouissance.
Chaque extase est au corps comme une renaissance,
Un lever de soleil, une illumination.
Tel un prêtre au matin de son ordination,
Tel l'alchimiste ayant trouvé la quinte essence,
Tel l'écrivain rempli de sa réminiscence,
L'amant comblé se meurt dans la jubilation.
A ce plaisir, bien peu se montrent comparables,
Car même d'un gourmet l'ivresse mémorable
N'est point à la hauteur, et je le reconnais.
Or, si j'ose chercher, dans l'ordre du sublime,
Ce qui peut approcher de ce triomphe ultime,
Je trouve le bonheur d'avoir fait un sonnet.
Et l'imagination se nourrit de jouissance.
Chaque extase est au corps comme une renaissance,
Un lever de soleil, une illumination.
Tel un prêtre au matin de son ordination,
Tel l'alchimiste ayant trouvé la quinte essence,
Tel l'écrivain rempli de sa réminiscence,
L'amant comblé se meurt dans la jubilation.
A ce plaisir, bien peu se montrent comparables,
Car même d'un gourmet l'ivresse mémorable
N'est point à la hauteur, et je le reconnais.
Or, si j'ose chercher, dans l'ordre du sublime,
Ce qui peut approcher de ce triomphe ultime,
Je trouve le bonheur d'avoir fait un sonnet.
Si j'étais un oiseau, je serais un pluvian
Si j'étais un Gaulois, je serais un vieux druide ;
Si j'étais quelques vers, je serais un sonnet
Si j'étais un chapeau, je serais un bonnet,
Si j'étais l'Univers, je serais un grand vide,
Si j'étais un combat, je serais fratricide;
Si j'étais un slogan, je serais « je connais »,
Si j'étais un cheval, je serais un poney,
Si j'étais un pays, je serais l'Atlantide.
Si j'étais un oiseau, je serais un pluvian ;
Si j'étais un auteur, je serais Boris Vian,
Si je n'étais de l'eau, je serais de la bière.
Si je n'étais marié, je serais amoureux ;
Si j'étais à manger, je serais savoureux,
Si j'étais un trésor, je serais de la terre.
Si j'étais quelques vers, je serais un sonnet
Si j'étais un chapeau, je serais un bonnet,
Si j'étais l'Univers, je serais un grand vide,
Si j'étais un combat, je serais fratricide;
Si j'étais un slogan, je serais « je connais »,
Si j'étais un cheval, je serais un poney,
Si j'étais un pays, je serais l'Atlantide.
Si j'étais un oiseau, je serais un pluvian ;
Si j'étais un auteur, je serais Boris Vian,
Si je n'étais de l'eau, je serais de la bière.
Si je n'étais marié, je serais amoureux ;
Si j'étais à manger, je serais savoureux,
Si j'étais un trésor, je serais de la terre.
Pater noster
Tu nous as demandé de sanctifier un nom
Qui pour nous, cependant, n'est qu'un obscur mystère.
Nous devons te prier de régner sur la terre,
Ne sachant si aux cieux tu gouvernes ou non.
Sur terre comme au ciel, nous te le demandons,
Ta volonté soit faite. Or, tu es notre père,
Et cette volonté s'accomplit, je l'espère,
Même quand, par malheur, nous nous en défendons.
Tu es aussi chargé de procurer du pain
A qui n'a pas encore un costume en sapin;
A ceux qui font du mal, il faut que tu pardonnes,
Comme nous pardonnons aussi aux malfaiteurs.
Et s'il vient près de nous, le démon tentateur,
Point ne faut qu'en ses mains tu ne nous abandonnes.
Qui pour nous, cependant, n'est qu'un obscur mystère.
Nous devons te prier de régner sur la terre,
Ne sachant si aux cieux tu gouvernes ou non.
Sur terre comme au ciel, nous te le demandons,
Ta volonté soit faite. Or, tu es notre père,
Et cette volonté s'accomplit, je l'espère,
Même quand, par malheur, nous nous en défendons.
Tu es aussi chargé de procurer du pain
A qui n'a pas encore un costume en sapin;
A ceux qui font du mal, il faut que tu pardonnes,
Comme nous pardonnons aussi aux malfaiteurs.
Et s'il vient près de nous, le démon tentateur,
Point ne faut qu'en ses mains tu ne nous abandonnes.
Un apprentissage
J'ai rêvé qu'on m'avait mis en apprentissage;
C'était pour me former comme poisson bavard.
Me voici apprenant l'algue du boulevard,
Le crabe magnétique et l'huître entomophage,
Les elfes du ressac, les monstres de la plage,
L'hippocampe au sépulcre et son triple avatar,
La baleine invisible et le poulpe tricard,
Rédigeant sur chaque être un rapport de vingt pages.
A l'oral, il fallut parler d'antipodistes,
Du maître en fourberie, de la liste des listes,
Et du stress du homard que l'on fait cardinal.
Si j'ai pendant quatre ans des notes favorables,
Mon statut permettra que, de façon durable,
Je n'aie plus à être homme (ah, l'ignoble animal!)
C'était pour me former comme poisson bavard.
Me voici apprenant l'algue du boulevard,
Le crabe magnétique et l'huître entomophage,
Les elfes du ressac, les monstres de la plage,
L'hippocampe au sépulcre et son triple avatar,
La baleine invisible et le poulpe tricard,
Rédigeant sur chaque être un rapport de vingt pages.
A l'oral, il fallut parler d'antipodistes,
Du maître en fourberie, de la liste des listes,
Et du stress du homard que l'on fait cardinal.
Si j'ai pendant quatre ans des notes favorables,
Mon statut permettra que, de façon durable,
Je n'aie plus à être homme (ah, l'ignoble animal!)
Re: Sagesse du pluvian
Si je devais subir un tel apprentissage
Éduquer mon esprit vers d'autres horizons
Et d'un autre animal me mettre au diapason
J'aimerais que ce soit comme oiseau de passage...
J'apprendrais mes leçons sur l'art du jabotage
J'étudierais aussi les nids, les couvaisons,
Les oiseaux migrateurs, les pies et les oisons
Et comment faire sortir un serin de sa cage...
Je connaîtrais par coeur le bruant des roseaux
La fauvette, le geai et tous les passereaux,
Et je saurais répondre à chacun de leurs chants...
Il me faudrait dix ans, peut-être plus encore,
Pour savoir déchiffrer chaque discours sonore
Mais ça me tente bien: commençons sur le champ!
Éduquer mon esprit vers d'autres horizons
Et d'un autre animal me mettre au diapason
J'aimerais que ce soit comme oiseau de passage...
J'apprendrais mes leçons sur l'art du jabotage
J'étudierais aussi les nids, les couvaisons,
Les oiseaux migrateurs, les pies et les oisons
Et comment faire sortir un serin de sa cage...
Je connaîtrais par coeur le bruant des roseaux
La fauvette, le geai et tous les passereaux,
Et je saurais répondre à chacun de leurs chants...
Il me faudrait dix ans, peut-être plus encore,
Pour savoir déchiffrer chaque discours sonore
Mais ça me tente bien: commençons sur le champ!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Une pieuse retraite
Je traîne la savate aux environs d'Albi;
Au bord de mon chemin je vois un monastère.
Trois moines en latin chantent de vieux mystères,
Besoin d'un quatrième, ils m'offrent un habit.
De nos quatre gosiers, le grégorien vrombit,
Et cet enchantement se répand sur la Terre;
Bientôt arrive l'heure où l'on se désaltère,
Moines toujours pour boire ont de bons alibis.
Quand nous aurons bien bu, au plus chaud du dortoir
Dans quatre lits carrés, dormant comme des loirs,
Tous quatre nous ferons des rêves de chanoines.
Demain, aux premiers feux du grand soleil radieux,
A mes trois compagnons je ferai mes adieux.
Sinon, au bout d'un temps, l'habit ferait le moine.
Au bord de mon chemin je vois un monastère.
Trois moines en latin chantent de vieux mystères,
Besoin d'un quatrième, ils m'offrent un habit.
De nos quatre gosiers, le grégorien vrombit,
Et cet enchantement se répand sur la Terre;
Bientôt arrive l'heure où l'on se désaltère,
Moines toujours pour boire ont de bons alibis.
Quand nous aurons bien bu, au plus chaud du dortoir
Dans quatre lits carrés, dormant comme des loirs,
Tous quatre nous ferons des rêves de chanoines.
Demain, aux premiers feux du grand soleil radieux,
A mes trois compagnons je ferai mes adieux.
Sinon, au bout d'un temps, l'habit ferait le moine.
L'esprit et la lettre
Un érudit cherchait les connotations d'«être»;
Il n'en trouva que peu, bien forcé de l'admettre.
Marchant dans son bureau large de quelques mètres,
Il ne laissait personne avec lui s'entremettre.
Il peinait à trouver les justes paramètres
Et souffrait de trouver des résultats si piètres.
Soudain, il s'exclama : «Ceux qui se disent Maîtres,
N'auraient-ils pas mieux fait d'aller se faire mettre?»
Il n'en trouva que peu, bien forcé de l'admettre.
Marchant dans son bureau large de quelques mètres,
Il ne laissait personne avec lui s'entremettre.
Il peinait à trouver les justes paramètres
Et souffrait de trouver des résultats si piètres.
Soudain, il s'exclama : «Ceux qui se disent Maîtres,
N'auraient-ils pas mieux fait d'aller se faire mettre?»
Re: Sagesse du pluvian
Soudain, il s'exclama : " Celles qui se disent Maîtresses,
N'auraient-elles pas mieux fait d'aller se faire bougresses ? "
N'auraient-elles pas mieux fait d'aller se faire bougresses ? "
_Bib- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 425
Date d'inscription : 20/03/2011
Re: Sagesse du pluvian
(ou princesses?)
* * *
Un érudit cherchait l'éternelle sagesse;
Il n'en trouva que peu, titubant dans l'ivresse.
Marchant dans son bureau envahi de tristesse,
Il n'avait avec lui aucune pécheresse.
Il peinait à trouver l'équation des caresses,
Souffrant de ne pouvoir faire aucune promesse.
Soudain, il s'exclama : «Pour un peu de tendresse,
Ne faut-il pas qu'auprès des muses je m'empresse?»
* * *
Un érudit cherchait l'éternelle sagesse;
Il n'en trouva que peu, titubant dans l'ivresse.
Marchant dans son bureau envahi de tristesse,
Il n'avait avec lui aucune pécheresse.
Il peinait à trouver l'équation des caresses,
Souffrant de ne pouvoir faire aucune promesse.
Soudain, il s'exclama : «Pour un peu de tendresse,
Ne faut-il pas qu'auprès des muses je m'empresse?»
Re: Sagesse du pluvian
Mais il est au bureau, et pour l'heure, rien ne presse,
Gageons qu'avant minuit il trouve une princesse...
La belle pour lui plaire lui montrera ses fesses
Le savant, stupéfait, murmurera "Mais qu'est-ce?"
Puis il retournera à ses livres en vitesse
Attentif à son maître et à ce qu'il professe...
Gageons qu'avant minuit il trouve une princesse...
La belle pour lui plaire lui montrera ses fesses
Le savant, stupéfait, murmurera "Mais qu'est-ce?"
Puis il retournera à ses livres en vitesse
Attentif à son maître et à ce qu'il professe...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Jour des Rameaux
Vient le jour des Rameaux, je me change en rimeur,
Ma muse, cependant, n'en fout pas une rame.
Elle dort, à l'écart des succès et des drames,
Et du monde agité n'entend pas les clameurs.
Je serais prêt, bien sûr, pour sauver mon honneur,
A prêter une main à l'un de vos programmes;
Mais ce, du bout des doigts, et sans la moindre flamme,
Comme en ma vielle église un paresseux sonneur.
Car ce jour des rameaux est fait pour les ramiers,
Je l'ai toujours pensé; et si vous m'en blâmiez,
Je resterais perché, tranquille, sur ma branche.
Demain je bosserai, c'est moi qui vous le dis,
Avec le bel entrain qui sied à un lundi;
Aujourd'hui laissez-moi somnoler, c'est dimanche.
Ma muse, cependant, n'en fout pas une rame.
Elle dort, à l'écart des succès et des drames,
Et du monde agité n'entend pas les clameurs.
Je serais prêt, bien sûr, pour sauver mon honneur,
A prêter une main à l'un de vos programmes;
Mais ce, du bout des doigts, et sans la moindre flamme,
Comme en ma vielle église un paresseux sonneur.
Car ce jour des rameaux est fait pour les ramiers,
Je l'ai toujours pensé; et si vous m'en blâmiez,
Je resterais perché, tranquille, sur ma branche.
Demain je bosserai, c'est moi qui vous le dis,
Avec le bel entrain qui sied à un lundi;
Aujourd'hui laissez-moi somnoler, c'est dimanche.
Re: Sagesse du pluvian
Elle le voyait alors pénétrer en ce lieu
Résigné sans oser prendre le téléphone
La muse s'en amuse de cet être en banlieue
Il valse avec les mots or elle n'est pas aphone-
(Pensée..La vibration des clocles faisait saillir son être avant même la caresse de sa voix-)
Résigné sans oser prendre le téléphone
La muse s'en amuse de cet être en banlieue
Il valse avec les mots or elle n'est pas aphone-
(Pensée..La vibration des clocles faisait saillir son être avant même la caresse de sa voix-)
_Bib- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 425
Date d'inscription : 20/03/2011
Les trois aéronautes
Le pissenlit d'avril offrit trois parachutes,
Faisant, sous le soleil, voler trois acariens.
Le premier atteignit les sables sahariens,
Et, dans une oasis, devint joueur de flûte.
Le deuxième acarien, que l'effort ne rebute,
Fit des acrobaties dans le ciel sibérien.
On l'a félicité, il a dit : "Ce n'est rien,
Un puissant tourbillon m'a pris dans ses volutes".
Le dernier acarien a parcouru deux mètres
Et s'est trouvé piégé au bord de ma fenêtre,
Pris par une araignée avec du fil collant.
Ce troisième larron fit le plus fier poème,
Disant : "Sur mon tombeau, n'offrez nul chrysanthème;
Je reste, pour toujours, un acarien volant".
Faisant, sous le soleil, voler trois acariens.
Le premier atteignit les sables sahariens,
Et, dans une oasis, devint joueur de flûte.
Le deuxième acarien, que l'effort ne rebute,
Fit des acrobaties dans le ciel sibérien.
On l'a félicité, il a dit : "Ce n'est rien,
Un puissant tourbillon m'a pris dans ses volutes".
Le dernier acarien a parcouru deux mètres
Et s'est trouvé piégé au bord de ma fenêtre,
Pris par une araignée avec du fil collant.
Ce troisième larron fit le plus fier poème,
Disant : "Sur mon tombeau, n'offrez nul chrysanthème;
Je reste, pour toujours, un acarien volant".
Re: Sagesse du pluvian
Très rigolo et toujours aussi élégant !
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1036
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Identité métaphysique : -
Humeur : -
Date d'inscription : 05/11/2010
Re: Sagesse du pluvian
superbe !!
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1036
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Humeur : -
Date d'inscription : 05/11/2010
Re: Sagesse du pluvian
Je remercie Bib qui me l'a trouvée.
Dernière édition par Cochonfucius le Jeu 21 Avr 2011 - 12:17, édité 1 fois
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