Sagesse du pluvian
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Re: Sagesse du pluvian
Si je devais subir un tel apprentissage
Éduquer mon esprit vers d'autres horizons
Et d'un autre animal me mettre au diapason
J'aimerais que ce soit comme oiseau de passage...
J'apprendrais mes leçons sur l'art du jabotage
J'étudierais aussi les nids, les couvaisons,
Les oiseaux migrateurs, les pies et les oisons
Et comment faire sortir un serin de sa cage...
Je connaîtrais par coeur le bruant des roseaux
La fauvette, le geai et tous les passereaux,
Et je saurais répondre à chacun de leurs chants...
Il me faudrait dix ans, peut-être plus encore,
Pour savoir déchiffrer chaque discours sonore
Mais ça me tente bien: commençons sur le champ!
Éduquer mon esprit vers d'autres horizons
Et d'un autre animal me mettre au diapason
J'aimerais que ce soit comme oiseau de passage...
J'apprendrais mes leçons sur l'art du jabotage
J'étudierais aussi les nids, les couvaisons,
Les oiseaux migrateurs, les pies et les oisons
Et comment faire sortir un serin de sa cage...
Je connaîtrais par coeur le bruant des roseaux
La fauvette, le geai et tous les passereaux,
Et je saurais répondre à chacun de leurs chants...
Il me faudrait dix ans, peut-être plus encore,
Pour savoir déchiffrer chaque discours sonore
Mais ça me tente bien: commençons sur le champ!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
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Une pieuse retraite
Je traîne la savate aux environs d'Albi;
Au bord de mon chemin je vois un monastère.
Trois moines en latin chantent de vieux mystères,
Besoin d'un quatrième, ils m'offrent un habit.
De nos quatre gosiers, le grégorien vrombit,
Et cet enchantement se répand sur la Terre;
Bientôt arrive l'heure où l'on se désaltère,
Moines toujours pour boire ont de bons alibis.
Quand nous aurons bien bu, au plus chaud du dortoir
Dans quatre lits carrés, dormant comme des loirs,
Tous quatre nous ferons des rêves de chanoines.
Demain, aux premiers feux du grand soleil radieux,
A mes trois compagnons je ferai mes adieux.
Sinon, au bout d'un temps, l'habit ferait le moine.
Au bord de mon chemin je vois un monastère.
Trois moines en latin chantent de vieux mystères,
Besoin d'un quatrième, ils m'offrent un habit.
De nos quatre gosiers, le grégorien vrombit,
Et cet enchantement se répand sur la Terre;
Bientôt arrive l'heure où l'on se désaltère,
Moines toujours pour boire ont de bons alibis.
Quand nous aurons bien bu, au plus chaud du dortoir
Dans quatre lits carrés, dormant comme des loirs,
Tous quatre nous ferons des rêves de chanoines.
Demain, aux premiers feux du grand soleil radieux,
A mes trois compagnons je ferai mes adieux.
Sinon, au bout d'un temps, l'habit ferait le moine.
L'esprit et la lettre
Un érudit cherchait les connotations d'«être»;
Il n'en trouva que peu, bien forcé de l'admettre.
Marchant dans son bureau large de quelques mètres,
Il ne laissait personne avec lui s'entremettre.
Il peinait à trouver les justes paramètres
Et souffrait de trouver des résultats si piètres.
Soudain, il s'exclama : «Ceux qui se disent Maîtres,
N'auraient-ils pas mieux fait d'aller se faire mettre?»
Il n'en trouva que peu, bien forcé de l'admettre.
Marchant dans son bureau large de quelques mètres,
Il ne laissait personne avec lui s'entremettre.
Il peinait à trouver les justes paramètres
Et souffrait de trouver des résultats si piètres.
Soudain, il s'exclama : «Ceux qui se disent Maîtres,
N'auraient-ils pas mieux fait d'aller se faire mettre?»
Re: Sagesse du pluvian
Soudain, il s'exclama : " Celles qui se disent Maîtresses,
N'auraient-elles pas mieux fait d'aller se faire bougresses ? "
N'auraient-elles pas mieux fait d'aller se faire bougresses ? "
_Bib- Affranchi des Paradoxes
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Re: Sagesse du pluvian
(ou princesses?)
* * *
Un érudit cherchait l'éternelle sagesse;
Il n'en trouva que peu, titubant dans l'ivresse.
Marchant dans son bureau envahi de tristesse,
Il n'avait avec lui aucune pécheresse.
Il peinait à trouver l'équation des caresses,
Souffrant de ne pouvoir faire aucune promesse.
Soudain, il s'exclama : «Pour un peu de tendresse,
Ne faut-il pas qu'auprès des muses je m'empresse?»
* * *
Un érudit cherchait l'éternelle sagesse;
Il n'en trouva que peu, titubant dans l'ivresse.
Marchant dans son bureau envahi de tristesse,
Il n'avait avec lui aucune pécheresse.
Il peinait à trouver l'équation des caresses,
Souffrant de ne pouvoir faire aucune promesse.
Soudain, il s'exclama : «Pour un peu de tendresse,
Ne faut-il pas qu'auprès des muses je m'empresse?»
Re: Sagesse du pluvian
Mais il est au bureau, et pour l'heure, rien ne presse,
Gageons qu'avant minuit il trouve une princesse...
La belle pour lui plaire lui montrera ses fesses
Le savant, stupéfait, murmurera "Mais qu'est-ce?"
Puis il retournera à ses livres en vitesse
Attentif à son maître et à ce qu'il professe...
Gageons qu'avant minuit il trouve une princesse...
La belle pour lui plaire lui montrera ses fesses
Le savant, stupéfait, murmurera "Mais qu'est-ce?"
Puis il retournera à ses livres en vitesse
Attentif à son maître et à ce qu'il professe...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Jour des Rameaux
Vient le jour des Rameaux, je me change en rimeur,
Ma muse, cependant, n'en fout pas une rame.
Elle dort, à l'écart des succès et des drames,
Et du monde agité n'entend pas les clameurs.
Je serais prêt, bien sûr, pour sauver mon honneur,
A prêter une main à l'un de vos programmes;
Mais ce, du bout des doigts, et sans la moindre flamme,
Comme en ma vielle église un paresseux sonneur.
Car ce jour des rameaux est fait pour les ramiers,
Je l'ai toujours pensé; et si vous m'en blâmiez,
Je resterais perché, tranquille, sur ma branche.
Demain je bosserai, c'est moi qui vous le dis,
Avec le bel entrain qui sied à un lundi;
Aujourd'hui laissez-moi somnoler, c'est dimanche.
Ma muse, cependant, n'en fout pas une rame.
Elle dort, à l'écart des succès et des drames,
Et du monde agité n'entend pas les clameurs.
Je serais prêt, bien sûr, pour sauver mon honneur,
A prêter une main à l'un de vos programmes;
Mais ce, du bout des doigts, et sans la moindre flamme,
Comme en ma vielle église un paresseux sonneur.
Car ce jour des rameaux est fait pour les ramiers,
Je l'ai toujours pensé; et si vous m'en blâmiez,
Je resterais perché, tranquille, sur ma branche.
Demain je bosserai, c'est moi qui vous le dis,
Avec le bel entrain qui sied à un lundi;
Aujourd'hui laissez-moi somnoler, c'est dimanche.
Re: Sagesse du pluvian
Elle le voyait alors pénétrer en ce lieu
Résigné sans oser prendre le téléphone
La muse s'en amuse de cet être en banlieue
Il valse avec les mots or elle n'est pas aphone-
(Pensée..La vibration des clocles faisait saillir son être avant même la caresse de sa voix-)
Résigné sans oser prendre le téléphone
La muse s'en amuse de cet être en banlieue
Il valse avec les mots or elle n'est pas aphone-
(Pensée..La vibration des clocles faisait saillir son être avant même la caresse de sa voix-)
_Bib- Affranchi des Paradoxes
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Les trois aéronautes
Le pissenlit d'avril offrit trois parachutes,
Faisant, sous le soleil, voler trois acariens.
Le premier atteignit les sables sahariens,
Et, dans une oasis, devint joueur de flûte.
Le deuxième acarien, que l'effort ne rebute,
Fit des acrobaties dans le ciel sibérien.
On l'a félicité, il a dit : "Ce n'est rien,
Un puissant tourbillon m'a pris dans ses volutes".
Le dernier acarien a parcouru deux mètres
Et s'est trouvé piégé au bord de ma fenêtre,
Pris par une araignée avec du fil collant.
Ce troisième larron fit le plus fier poème,
Disant : "Sur mon tombeau, n'offrez nul chrysanthème;
Je reste, pour toujours, un acarien volant".
Faisant, sous le soleil, voler trois acariens.
Le premier atteignit les sables sahariens,
Et, dans une oasis, devint joueur de flûte.
Le deuxième acarien, que l'effort ne rebute,
Fit des acrobaties dans le ciel sibérien.
On l'a félicité, il a dit : "Ce n'est rien,
Un puissant tourbillon m'a pris dans ses volutes".
Le dernier acarien a parcouru deux mètres
Et s'est trouvé piégé au bord de ma fenêtre,
Pris par une araignée avec du fil collant.
Ce troisième larron fit le plus fier poème,
Disant : "Sur mon tombeau, n'offrez nul chrysanthème;
Je reste, pour toujours, un acarien volant".
Re: Sagesse du pluvian
Très rigolo et toujours aussi élégant !
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 05/11/2010
Re: Sagesse du pluvian
superbe !!
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 05/11/2010
Re: Sagesse du pluvian
Je remercie Bib qui me l'a trouvée.
Dernière édition par Cochonfucius le Jeu 21 Avr 2011 - 12:17, édité 1 fois
Re: Sagesse du pluvian
Alors merci à Bib (curare) n,est-ce pas ?
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 05/11/2010
Le jour de la résurrection
"Résurrection", disait ce matin le soleil;
La lune l'avait dit à nos âmes dormantes.
Et pour nous confirmer cette chose étonnante,
Tous les astres du ciel ont quitté leur sommeil.
Mercure a fulguré d'un éclat sans pareil,
Antarès a rougi de sa flamme géante;
Vénus a chuchoté de sa voix innocente
Et Jupiter souri de son oeil de vermeil.
Tout dit "résurrection", la danse des comètes,
Celle d'un satellite autour d'une planète,
Et au profond des cieux, le trou noir qui mugit.
Le seul qui n'a rien dit est mon oncle Saturne,
Plus que les autres jours, je le sens taciturne;
Il sait bien que nul bois de cendres ne surgit.
La lune l'avait dit à nos âmes dormantes.
Et pour nous confirmer cette chose étonnante,
Tous les astres du ciel ont quitté leur sommeil.
Mercure a fulguré d'un éclat sans pareil,
Antarès a rougi de sa flamme géante;
Vénus a chuchoté de sa voix innocente
Et Jupiter souri de son oeil de vermeil.
Tout dit "résurrection", la danse des comètes,
Celle d'un satellite autour d'une planète,
Et au profond des cieux, le trou noir qui mugit.
Le seul qui n'a rien dit est mon oncle Saturne,
Plus que les autres jours, je le sens taciturne;
Il sait bien que nul bois de cendres ne surgit.
Se rencontrer sans se rencontrer
Quand Marie-Madeleine a vu l'homme au jardin,
Inconnu, semble-t-il; et le sépulcre vide,
Dans ces temps qui avaient cessé d'être limpides,
L'air lui parut plus froid dans le froid du matin.
Puis elle a reconnu le doux visage humain
Qu'avait défiguré le supplice homicide.
Alors qu'elle esquissait un geste fort timide,
Elle entendit ces mots: "N'approche pas ta main".
Que répondre à cela, rien, selon l'Ecriture,
Le Christ avec douceur dit des paroles dures,
Du Père il accomplit l'auguste volonté.
Elle caresse alors, de son regard modeste,
L'homme qui appartient au royaume céleste
Où dans quarante jours il devra remonter.
Un air de propriétaire
Un seigneur d'autrefois aimait les enclosures.
Nul château que le sien n'eut plus forte paroi,
Pas même les donjons que construisit le roi;
C'est ma propriété, dit-il, je la veux sûre.
Pour découvrir toujours des substances plus dures,
Auprès d'un alchimiste il engagea sa foi,
Lequel passait son temps à rechercher les lois
Par quoi l'on peut contraindre et forcer la Nature.
Un beau jour, le savant inventa un cristal
Où le château fut mis comme dans un bocal;
De son air, le seigneur devint propriétaire.
C'est mon air, c'est mon air, rugit-il d'un ton sourd;
Mais il ne parvint pas ainsi au bout d'un jour,
En fin d'après-midi, on le vit mort, par terre.
Nul château que le sien n'eut plus forte paroi,
Pas même les donjons que construisit le roi;
C'est ma propriété, dit-il, je la veux sûre.
Pour découvrir toujours des substances plus dures,
Auprès d'un alchimiste il engagea sa foi,
Lequel passait son temps à rechercher les lois
Par quoi l'on peut contraindre et forcer la Nature.
Un beau jour, le savant inventa un cristal
Où le château fut mis comme dans un bocal;
De son air, le seigneur devint propriétaire.
C'est mon air, c'est mon air, rugit-il d'un ton sourd;
Mais il ne parvint pas ainsi au bout d'un jour,
En fin d'après-midi, on le vit mort, par terre.
Re: Sagesse du pluvian
[extrait d'un ]
écho des entrailles
paroles de murailles:
"ne pleure pas, seigneur
tu n'as perdu qu'un souffleur
car...forcer la Nature
c'est mourir à coup sur
alors que l'imiter
c'est vivre à jamais"
...
écho des entrailles
paroles de murailles:
"ne pleure pas, seigneur
tu n'as perdu qu'un souffleur
car...forcer la Nature
c'est mourir à coup sur
alors que l'imiter
c'est vivre à jamais"
...
apollonius- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 251
Localisation : Serpentaire
Identité métaphysique : Amoureux de Philosophie Naturelle
Humeur : Eve entée
Date d'inscription : 24/09/2010
Re: Sagesse du pluvian
apollonius a écrit:
forcer la Nature
c'est mourir à coup sûr
alors que l'imiter
c'est vivre à jamais"
...
Voir aussi :
https://www.forum-metaphysique.com/t4588p100-des-commentaires-athees#126078
Un nuage
J'ai rêvé que j'étais devenu un nuage,
Et je me nourrissais de photons savoureux
Tout en accompagnant les vents aventureux
Qui m'avaient éloigné de la mer et des plages.
Tout était nouveauté, en ce premier voyage,
La ville minérale ou le bocage ombreux,
L'aigle en sa solitude ou les humains nombreux,
Et les mille détails de chaque paysage.
Mais ma force a décru, soudain, l'autre matin.
Il manquait la moitié de mon corps de satin
Et, presque à chaque instant, je perdais quelques grammes.
C'est notre sort à tous, prenons-le patiemment,
Nuage pour toujours n'est pas au firmament,
Aux jardins franciliens je déverse mon âme.
Et je me nourrissais de photons savoureux
Tout en accompagnant les vents aventureux
Qui m'avaient éloigné de la mer et des plages.
Tout était nouveauté, en ce premier voyage,
La ville minérale ou le bocage ombreux,
L'aigle en sa solitude ou les humains nombreux,
Et les mille détails de chaque paysage.
Mais ma force a décru, soudain, l'autre matin.
Il manquait la moitié de mon corps de satin
Et, presque à chaque instant, je perdais quelques grammes.
C'est notre sort à tous, prenons-le patiemment,
Nuage pour toujours n'est pas au firmament,
Aux jardins franciliens je déverse mon âme.
L'aigle et le cochon
* * *
Un aigle à un cochon inculquait sa morale.
"Compagnon, quand le jour m'accorde du loisir,
Je chevauche le vent, je m'élève à plaisir,
J'admire la lumière australe et boréale ;
Mais toi, vautré toujours dans l'humide et le sale,
Ainsi qu'un fruit trop mûr tu te laisses croupir...
Quand je pense à cela, il me vient un soupir."
"Allons, dit le cochon, ma personne est vassale
Et vers le firmament ne prend pas son essor ;
Mais tu ne devrais pas t'inquiéter de mon sort,
Ni pleurer mes malheurs aux accents de ta lyre.
L'homme est mon protecteur. Paisible est mon esprit,
L'homme abrite mon corps, me lave, me nourrit,
Et, pour mon dernier jour, m'accorde le martyre!"
Une formation
En rêve, j'accomplis un stage pour être ange.
Suivre la voie du bien, chaque heure, chaque instant,
Surveiller les mortels, auprès d'eux voletant,
Contrôler leur boisson, vérifier ce qu'ils mangent,
Voir s'ils n'adoptent pas des positions étranges,
Surtout, s'ils pensent bien à se brosser les dents,
Eviter qu'ils ne soient d'un poison dépendants,
Faire que leurs efforts soient dignes de louange...
Je n'étais point taillé pour pareille aventure,
Et ma mission finit dans la déconfiture;
D'ailleurs, je m'y étais quelque peu attendu.
Braves mortels, pécheurs, que le serpent vous garde,
Il comprend mieux que moi où vos coeurs se hasardent,
Moi qui par vos façons fus toujours confondu.
Le cochon et le dictionnaire
Un cochon, par hasard, trouvant un dictionnaire,
Lut, pour se divertir, le sens de chaque mot.
Ce n'était point, dit-il, au pouvoir d'un chameau!
Mon potentiel, vraiment, est révolutionnaire.
Si je passe un concours, je serai fonctionnaire,
Pas question que l'on morde à mes deux jambonneaux,
Ainsi que fut Gollum au Seigneur des anneaux,
De bestiau je deviens un humain débonnaire.
Le paysan survient, et son couteau pointu,
Et dit à son cochon : il est temps, le sais-tu,
Que ta chair soit pour nous de bonne nourriture.
Le cochon lui répond, d'un ton plein de douceur,
Qu'il est fier de nourrir ses frères et ses soeurs,
Partageant avec eux sa si vaste culture.
Lut, pour se divertir, le sens de chaque mot.
Ce n'était point, dit-il, au pouvoir d'un chameau!
Mon potentiel, vraiment, est révolutionnaire.
Si je passe un concours, je serai fonctionnaire,
Pas question que l'on morde à mes deux jambonneaux,
Ainsi que fut Gollum au Seigneur des anneaux,
De bestiau je deviens un humain débonnaire.
Le paysan survient, et son couteau pointu,
Et dit à son cochon : il est temps, le sais-tu,
Que ta chair soit pour nous de bonne nourriture.
Le cochon lui répond, d'un ton plein de douceur,
Qu'il est fier de nourrir ses frères et ses soeurs,
Partageant avec eux sa si vaste culture.
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