Islam et islamisme
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Re: Islam et islamisme
Pourquoi son "immense naïveté", l'islam peut aussi être une religion d'amour de paix et de tolérance ; cela dépend de ce que l'on veut en tirer et c'est pour l'islam exactement pareil que pour les autres religions : il y a des choix "canoniques" à faire. Seulement il faut une volonté de les faire ce que certains gouvernement ne souhaitent pas.yacoub a écrit:Charb hier dans l'émission de Ruquier a montré son immense naïveté en disant que ceux qui ont balancé les cocktails Molotov n'ont jamais lu le Saint Coran et que l'islam est une religion d'amour de paix et de tolérance.
Mon épicier arabe est musulman, cultivé, prie et respecte les lois du pays où il est, comme le lui a appris son éducateur religieux. Tu peux admettre cela non ?
Dénonce les abus mais mais essaie aussi d'éviter des propos qui prêtent à confusion et risquent d'alimenter inutilement l'escalade vers la haine raciale.
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Re: Islam et islamisme
Nous sommes bien d'accord, c'est aussi ce que Gaston soutient, mais ceci dit, le réflexe communautaire est très , très puissant chez les humains " moyens". Il répond à un besoin de protection contre l'Autre et à un besoin de lien, pour ne pas se sentir seul au monde.Bulle a écrit:
Pourquoi son "immense naïveté", l'islam peut aussi être une religion d'amour de paix et de tolérance ; cela dépend de ce que l'on veut en tirer et c'est pour l'islam exactement pareil que pour les autres religions : il y a des choix "canoniques" à faire. Seulement il faut une volonté de les faire ce que certains gouvernement ne souhaitent pas.
Mon épicier arabe est musulman, cultivé, prie et respecte les lois du pays où il est, comme le lui a appris son éducateur religieux. Tu peux admettre cela non ?
Or, ces humains qui ont besoin d'une communauté ont aussi besoin de signes de ralliement et les drapeaux ne sont-il pas brandis par les extrémistes ?
Alors que se passerait-il si un "incendie" provoqué par un " incident" venait à éclater, que feraient les gentils musulmans du marché de Gaston, ou ton voisin épicier ?
Geveil- Akafer
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Re: Islam et islamisme
L'islam n'est pas une race, l'islam n'est plus arabe depuis longtemps mais l'islam est une doctrine politico-religieuse fondée sur la violence, le fanatisme, l'intolérance, le racisme religieux et le sexisme.
Des musulmans comme Ibn Arabi, Al Farabi, Rumi, ceux qui pratiquent une religion d'amour de tolérance et de paix, un islam christianisé, sont très minoritaires et sont même rejetés par la majorité des musulmans.
Mahomet a forcé tous les juifs à quitter l'Arabie et après lui, Omar l'a fait pour les chrétiens.
Cet idéal d'être entre "gens purs", il existe aussi bien au Pakistan qu'en Algérie.
Il existe dans les 57 nations du Prophète.
Tant que l'islam reste dans son immense bonne conscience, ce n'est pas seulement
Israël qui est menacé de disparition mais tout l'Occident.
Voir l'appel du Dr Younes Cheikh.
Des musulmans comme Ibn Arabi, Al Farabi, Rumi, ceux qui pratiquent une religion d'amour de tolérance et de paix, un islam christianisé, sont très minoritaires et sont même rejetés par la majorité des musulmans.
Mahomet a forcé tous les juifs à quitter l'Arabie et après lui, Omar l'a fait pour les chrétiens.
Cet idéal d'être entre "gens purs", il existe aussi bien au Pakistan qu'en Algérie.
Il existe dans les 57 nations du Prophète.
Tant que l'islam reste dans son immense bonne conscience, ce n'est pas seulement
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yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Islam et islamisme
Je dois avoir la vue basse, car tous les musulmans que j'ai rencontrés dans ma vie étaient de braves gens. Le voisin immédiat de la mère de mon épouse était tunisien, toujours prêt à lui rendre service; technicien chez Lanvin, il lui apportait des chocolats...La seule chose que je n'ai jamais compris au cours de ma vie professionnelle, c'était leur acceptation des conditions de vie qu'on leur imposait ( j'en ai déjà parlé ). Ils auraient eu cent raisons de se révolter . Non, ils acceptaient leur sort avec fatalité ; peut-être un atavisme de soumission dû à l'héritage de l'Islam. Alors, présenter l'Islam comme l'abomination de la désolation est tout simplement idiot, ou répond à un objectif bien déterminé, mais caché...
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Islam et islamisme
Gaston, relis mon message ci-dessus, c'est précisément cette soumission, alliée au besoin communautaire de tout homme qui m'inquiète.
Il est vrai que si nombre non musulmans étaient moins racistes et faisait l'effort d'accueillir et même d'aller au devant des musulmans, ces derniers se sentant acceptés, se " soumettraient " volontiers aux lois de la république.
Il est vrai que si nombre non musulmans étaient moins racistes et faisait l'effort d'accueillir et même d'aller au devant des musulmans, ces derniers se sentant acceptés, se " soumettraient " volontiers aux lois de la république.
Geveil- Akafer
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Re: Islam et islamisme
Alors, présenter l'Islam comme l'abomination de la désolation est tout simplement idiot, ou répond à un objectif bien déterminé, mais caché...
O vous peuples civilisés ! Hier vous refusiez de reconnaître les dangers inhérents à la montée des idéologies du christianisme, du nazisme et du communisme.
Hier, vous apportiez votre soutien aux Talibans islamiques, alors même qu'ils foulaient aux pieds les droits de leurs femmes.
Votre refus d'affronter l'Islam militant d'aujourd'hui pourrait nous coûter plus cher que nos vies individuelles : notre réalisation qui nous est chère, notre civilisation.
Les croyances ont des conséquences ; le fait que l'Islam soit au centre de l'arriération sociale, mentale, intellectuelle et culturelle ; des brimades organisées contre les femmes et les minorités ; du fondamentalisme, de l'extrémisme et du terrorisme moderne ; cela est impossible à nier. "Religions de paix et de tolérance" ne sont que des mots vides.
L'Islam est un crime organisé contre l'humanité !
Dr Younes Sheikh condamné à mort pour apostasie au Pakistan
Hier, vous apportiez votre soutien aux Talibans islamiques, alors même qu'ils foulaient aux pieds les droits de leurs femmes.
Votre refus d'affronter l'Islam militant d'aujourd'hui pourrait nous coûter plus cher que nos vies individuelles : notre réalisation qui nous est chère, notre civilisation.
Les croyances ont des conséquences ; le fait que l'Islam soit au centre de l'arriération sociale, mentale, intellectuelle et culturelle ; des brimades organisées contre les femmes et les minorités ; du fondamentalisme, de l'extrémisme et du terrorisme moderne ; cela est impossible à nier. "Religions de paix et de tolérance" ne sont que des mots vides.
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yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Islam et islamisme
Le problème, à mon avis, est que tant et aussi longtemps que les Musulmans sont minoritaires dans un pays, éh bien ils se tiennent relativement tranquilles. Mais à partir du moment où ils deviennent majoritaires ou une fraction non négligeable dans une région donnée, éh bien c'est alors qu'ils envisagent d'islamiser l'ensemble des habitants qui les côtoient chaque jour. Qu'on l'admette ou non, l'Islam est une religion de conquête. Vous n'avez qu'à lire le Coran pour vous en rendre compte par vous-mêmes. Moi, je l'ai déjà lu. Ceci dit, je comprends très bien la réaction de Yacoub sur ce point.
chercheur- Affranchi des Paradoxes
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Humeur : ... ça dépend ...
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Re: Islam et islamisme
L'UOIF, c'est la peste et le choléra de l'islam.
C'est la voix de Al Quardaoui en France.
Ce sont les Frères Musulmans..
-20111106]Les islamistes menacent de s'en prendre à Libération pour sa politique inamicale à l'égard de la meilleure des religions.
Des nobles musulmans allemands manifestent contre un livre qui décrit les crimes de Mahomet
C'est la voix de Al Quardaoui en France.
Ce sont les Frères Musulmans..
-20111106]Les islamistes menacent de s'en prendre à Libération pour sa politique inamicale à l'égard de la meilleure des religions.
Des nobles musulmans allemands manifestent contre un livre qui décrit les crimes de Mahomet
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Islam et islamisme
Ceux qui comprennent pas c'est qu'ils donnent une image néfaste meme aux musulmans "modérés" en faisant ca.
Libre Penseur- Affranchi des Paradoxes
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Re: Islam et islamisme
Tu veux dire sans doute: " Ce qu'ils ne comprennent pas........." ?
Geveil- Akafer
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Re: Islam et islamisme
Oui,pas fais attention a la faute
Libre Penseur- Affranchi des Paradoxes
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Humeur : Cool
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Re: Islam et islamisme
Ils appelleraient les pompiers ...Gereve a écrit:Alors que se passerait-il si un "incendie" provoqué par un " incident" venait à éclater, que feraient les gentils musulmans du marché de Gaston, ou ton voisin épicier ?
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Re: Islam et islamisme
Bulle a écrit:Pourquoi son "immense naïveté", l'islam peut aussi être une religion d'amour de paix et de tolérance ; cela dépend de ce que l'on veut en tirer et c'est pour l'islam exactement pareil que pour les autres religions : il y a des choix "canoniques" à faire. Seulement il faut une volonté de les faire ce que certains gouvernement ne souhaitent pas.yacoub a écrit:Charb hier dans l'émission de Ruquier a montré son immense naïveté en disant que ceux qui ont balancé les cocktails Molotov n'ont jamais lu le Saint Coran et que l'islam est une religion d'amour de paix et de tolérance.
Mon épicier arabe est musulman, cultivé, prie et respecte les lois du pays où il est, comme le lui a appris son éducateur religieux. Tu peux admettre cela non ?
Dénonce les abus mais mais essaie aussi d'éviter des propos qui prêtent à confusion et risquent d'alimenter inutilement l'escalade vers la haine raciale.
Décidement on ne peut plus rien dire sur certains sujets, le terrorisme intellectuel , véhiculé par la pensée unique , s'infiltre partout!!!!
amicalement
dan 26- Le Découvreur de l'Etrange
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Re: Islam et islamisme
Pas impossible, mais très difficile tant que le principe de l'abrogeant-abrogé s'impose. Quand il y a contradiction entre plusieurs passages du Coran, c'est le dernier révélé qui s'impose (pas toujours évident puisque l'ordre n'est pas chronologique, ni rien de logique, il faut connaître...). Donc la Sourate 9 qui préconise l'expansion de la religion par la force, considérée comme la dernière, s'impose et rend caduque la 109, etc.Bulle a écrit:Pourquoi son "immense naïveté", l'islam peut aussi être une religion d'amour de paix et de tolérance ; .yacoub a écrit:Charb hier dans l'émission de Ruquier a montré son immense naïveté en disant que ceux qui ont balancé les cocktails Molotov n'ont jamais lu le Saint Coran et que l'islam est une religion d'amour de paix et de tolérance.
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Islam et islamisme
- "Le verset 29, lui, englobe dans ce combat les scripturaires désignant nommément les juifs et les chrétiens." :
L'islamisme est la maladie de l'islam, mais les germes sont dans le texte
InterviewAbdelwahab Meddeb, écrivain et universitaire, revient sur le discours du pape qui a déchaîné la violence, expliquant que s'il y a eu dans l'histoire des interprétations très différentes du Coran, l'intégrisme aujourd'hui remet la guerre sainte sur le devant de la scène.
Commenter
Par BOLTANSKI ChristopheSEMO Marc
Avez-vous été surpris par l'ampleur de la protestation suscitée les propos du pape sur islam et violence ?Oui et non. Non, je ne comprends pas pourquoi ils ont suscité une telle réaction et, en même temps, on a l'impression que l'on est désormais face à un schème dramaturgique bien établi qui correspond parfaitement à ce que recherchent les médias, avec du spectaculaire et de l'histoire dans le spectaculaire. Ce qui s'est passé dans ce cas précis est très grave. On est en face d'un discours académique plutôt fondé sur le raisonnement qui participe, certes, d'une apologétique où l'on dit que le christianisme est meilleur que l'islam. C'est une adresse aux chrétiens, notamment sur le problème du retrait de Dieu dans un monde de raison. Dans ce texte, le pape avance aussi l'idée que le Dieu des musulmans et des chrétiens est le même, même si l'approche que l'on a de ce Dieu n'est pas la même. Ce qui concerne l'islam était simplement introductif pour montrer que le Dieu chrétien et le christianisme n'ont aucun lien avec la violence, à la différence de l'islam. C'est au Moyen Age, peu avant les croisades, que se forgea en Occident cette représentation de la religion d'un Prophète guerrier. Signe de l'imposture dans une vision chrétienne qui oubliait d'ailleurs la tradition de violence dans la Bible, même si celle-ci vient plus des rois que des prophètes.
Dans ce texte, n'y a-t-il pas une identification entre l'Europe et le catholicisme ?
Il y a en lui l'idée que le christianisme, et le Dieu chrétien, est grec, et donc que ce n'est pas un hasard si le christianisme a crû en Occident et en Europe. D'où sa crainte d'une déshellinisation avec l'ouverture du christianisme à d'autres cultures, africaines, latino-américaines ou océaniennes. Le pape laisse la porte ouverte tout en recommandant que cette adaptation n'occulte pas le lien avec l'hellénisme et l'Europe. Le même pape, quand il n'était que cardinal, s'était déclaré contre l'entrée de la Turquie en Europe, pour préserver les fondements judéo-chrétiens et helléniques de sa culture. Je pense, en revanche, que Bagdad et Cordoue ont participé tout autant que Jérusalem, Rome et Athènes, à la formation de l'Europe. Ce lien de l'islam avec l'hellénisme connaît son point de synthèse dans le personnage le plus connu en Occident, le philosophe arabe du XIIe siècle, Averroès. Face à l'exclusivisme judéo-chrétien, il y a une sorte d'islamo-judéo-christianisme et il ne faut pas oublier que les références en dernière instance de l'Europe sont les principes des Lumières avec le dépassement sinon la pulvérisation de la référence religieuse.
Mais le choix par le pape d'une citation d'un empereur byzantin et homme d'épée n'est-il pas paradoxal pour illustrer cette question du rapport entre la foi et la violence ?
Le message évangélique a constitué véritablement une rupture par rapport aux écritures antérieures en privilégiant l'amour sur la loi. L'aspect persuasif l'emporte sur l'aspect coercitif. C'était une révolution. Les musulmans actuels correspondent à la parabole biblique et coranique de ceux qui ont des yeux et qui ne voient pas, de ceux qui ont des oreilles et n'entendent pas et il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. L'un des pays musulmans censé être le défenseur de l'islam de la manière la plus forte, l'Arabie Saoudite, a sur son drapeau la profession de foi islamique, avec des lettres tellement allongées qu'elles deviennent des lances agressives, et en dessous le glaive. Pour construire un monde en commun dans le respect de la diversité, il faut un dialogue, qui ne doit pas être de complaisance. La question de la violence de l'islam est une vraie question.
La violence dans l'islam est-elle une réalité ?
Les musulmans doivent admettre que c'est un fait, dans le texte comme dans l'histoire telle qu'ils la représentent eux-mêmes, en un mode qui appartient plus à l'hagiographie qu'à la chronique. Nous avons à faire à un Prophète qui a été violent, qui a tué et qui a appelé à tuer. La guerre avec les Mecquois fut une guerre de conversion. Il y a eu aussi la guerre avec les juifs et le massacre des juifs à Médine, décidé par le Prophète. Il y avait un jeu d'alliances, une opération politique qui se continue par le militaire.
Que dit précisément le Coran ?
Il est ambivalent. Il y a le verset 256 de la deuxième sourate qui dit «point de contrainte en religion». Mais aussi les versets 5 et surtout 29 de la sourate 9, «le verset de l'épée», où il est commandé de combattre tous ceux qui ne croient pas à «la religion vraie». L'impératif qâtilû, que l'on traduit par «combattez»,utilise une forme verbale dont la racine qatala veut dire «tuer». Le verset 5 est explicitement contre les païens et les idolâtres, aménageant, en revanche, une reconnaissance aux scripturaires, aux gens de l'écriture. Le verset 29, lui, englobe dans ce combat les scripturaires désignant nommément les juifs et les chrétiens. C'est le verset fétiche de ceux qui ont établi la théorie de la guerre contre les judéo-croisés. L'islamisme est, certes, la maladie de l'islam, mais les germes sont dans le texte lui-même.
D'où des interprétations opposées ?
L'interprétation traditionnelle reconnaît cette contradiction et n'a jamais dit que «le verset de l'épée» abolit «le verset de la tolérance», comme le font les intégristes aujourd'hui. Pour eux, «le verset de l'épée» annule plus de 100 versets de toute autre teneur, appelant par exemple à discuter de «la meilleure manière», c'est-à-dire argument contre argument et dans le respect de l'autre avec ceux avec qui on n'est pas d'accord, Il est dit aussi dans un verset (XVI, 125) très aimé par les libéraux de l'islam : en dernière instance, vous ne savez pas où est la religion vraie. Dieu seul le sait. Mais les intégristes balayent les versets de ce type. La théorie de l'abrogeant et de l'abrogé dans l'islam est très complexe. Eux optent pour l'idée la plus simple : le principe chronologique. Le verset mecquois sur la tolérance émane d'un Prophète de pure spiritualité, qui n'est pas encore dans l'exercice du pouvoir politico-militaire. Il est donc abrogé par celui qui vient après, fait à Médine. Mais le raisonnement peut être renversé comme pour le fameux théologien, Mohammed Mahmoud Taha, le Soudanais, Il dit : l'éternel du Coran, c'est ce qui nous vient de La Mecque, parce qu'il est pur de toute contingence politique. En outre, la guerre sainte avait une codification extrêmement précise qui n'a rien à voir avec la manière avec laquelle le jihad est invoqué aujourd'hui. Il est question du respect profond des vieillards, des enfants, des femmes, de ne jamais, dans l'attaque contre des ennemis chrétiens, toucher à des moines qui sont des gens de paix. Il y a même un rapport écologique, un appel à faire attention aux arbres, aux récoltes.
Qu'est-ce qui a changé ensuite ?
A partir du XIXe siècle, on a essayé d'aborder l'islam dans une visée de modernisation. Au Caire, l'Egyptien Mohammed Abdou estimait que le temps de la référence au jihad était révolu, bien que les pays musulmans étaient déjà colonisés ou en voie de colonisation. Il aurait pu évoquer le jihad comme défense comme beaucoup le font aujourd'hui, par exemple à propos des Palestiniens, pour les distinguer des gens d'Al-Qaeda. Mohammed Abdou partait d'un point de vue assez simple, formulé de façon très minoritaire par certains penseurs cairotes dès le XVIIIe siècle : chaque fois que, dans la question de la loi, la raison prime sur la tradition, il faut suivre la raison. C'est pour rompre avec l'esprit de Mohammed Abdou que dans l'atmosphère des années 20, Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans, a remis en avant le jihad comme arme de combat contre ce qu'on pourrait appeler la déculturation des sociétés islamiques par l'occidentalisation. Avec Sayed Qotb, qui est le grand théoricien arabe de l'intégrisme militant actif et violent, le jihad devient l'instrument de la réislamisation puisque les sociétés musulmanes sont considérées elles-mêmes comme des sociétés devenues impies.
La critique dans l'islam n'est-elle pas bloquée par le fait que le Coran est un texte immuable ?
Dans la doctrine maximaliste, le Coran, c'est la parole même de Dieu dans sa lettre. Ce qui est pure folie. Là aussi, c'est un immense débat qui a eu lieu pendant les quatre premiers siècles de l'islam pour décider si c'est un Coran créé ou incréé. Opter de nouveau pour la thèse du Coran créé appartient au combat démocratique. Ces débats ont été, depuis, occultés et il faut les ressortir. C'est ce qu'essayent de faire un peu mes chroniques, sortir les saillies qui ont pu être pensées dans la tradition islamique.
Un Coran créé, c'est un Coran forcément traduit en langage humain, donc imparfait ?
C'est une interprétation. Il est dit dans le Coran, dans un verset célèbre (verset XIV, 39) : ce que vous avez entre les mains n'est pas le livre mais seulement une copie, parce que la mère du livre, c'est-à-dire l'archétype là encore le Coran se fait platonicien , reste dans les cieux. Certes, on ne doute pas qu'il s'agisse d'une parole révélée, mais elle est interprétée dans un langage humain. Même les plus littéralistes étaient très nuancés : le passage par l'art du calligraphe, le passage par l'encre, par le papier, obligent nécessairement de tenir compte de la médiation humaine. Trop de musulmans aujourd'hui figent tout. En poussant jusqu'à l'absurde, il vaudrait mieux ne pas connaître l'arabe pour croire dans ce Coran parole de Dieu. Mais, en terme mythique, cette idée que le Coran serait la parole même de Dieu est très belle. Un peintre de Herat au XIVe siècle montre le Prophète recevant pour la première fois l'Ange qui lui dit : «Lis au nom de Dieu.»«Je ne sais pas lire», répond-il. Ce peintre montre la fondation coranique dans une scène iconographiquement très proche de l'Annonciation. La réception du Verbe par Marie engendrera le corps et la réception du Verbe par Mohammed engendrera le Livre. D'une certaine manière, le Livre est donc une forme d'incarnation. Mais les musulmans actuels n'admettent pas cette image.
Pour eux, c'est l'Ange qui donne le Livre ?
Oui. Il est donné et appartient à l'incréé. Il a été toujours là dans sa lettre et en toute éternité. Je voulais que cette miniature fût l'illustration de la couverture des Contre-Prêches. Elle figure seulement dans le rabat, parce que la bibliothèque de l'université d'Edimbourg a refusé de donner les droits pour la couverture, craignant de susciter l'ire de certains musulmans. Je trouve insensé que des Européens dans une institution européenne censurent dans le sens de l'obscurantisme islamique.
Il est de plus en plus risqué de parler de l'islam ?
Moins que jamais il faut se taire. Il faut contrer ces gens-là de toutes nos forces. A mes yeux, l'islamisme est un fascisme. Certes, Bush a, lui aussi, utilisé ce terme, mais cela ne veut pas dire qu'il est faux. L'Europe peut, enfin, en tant qu'acteur historique, être en cohérence avec les principes qu'elle a créés.
Vous vous définissez comme un Voltaire et vous rappelez volontiers que Zadig veut dire le véridique, en arabe.
Absolument. Le premier calife s'appelle d'ailleurs Abou Bakr Zadig (je reprends à dessein la transcription voltairienne). Il y a vingt ans, jamais je n'aurais imaginé que le monde vivrait une telle régression.
Vous prenez même dans Contre-Prêches la défense de sa pièce, le Fanatisme ou Mahomet le Prophète, qui est pourtant très violent.
Ma chance est de m'inscrire dans une généalogie à la fois arabe, islamique, maghrébine, tunisienne, européenne, française. Je pense que nous vivons à une époque où nous n'avons pas le droit de dire que nous ne sommes pas au courant. Voltaire a, dans l'une de ses lettres, une remarque fabuleuse : «Nous parlons de l'islam mais ça reste entre nous.» A l'époque comme aujourd'hui, parler de l'islam est aussi un détour pour parler de nous-mêmes. C'est exactement l'enjeu de la pièce de Voltaire qui évoque en fait Ravaillac, l'assassin d'Henri IV, personnage fourvoyé par le message fanatique. Nous pouvons mener une étude apaisée de ce que c'est que ce Mahomet de Voltaire au lieu d'essayer de l'interdire, comme l'avaient fait les frères Ramadan, à partir de Genève. Ce Mahomet de fiction ne correspond pas au personnage historique. Et je crois que Voltaire le savait. La vocation première de cette pièce est la dénonciation du fanatisme quel qu'il soit. Il y a ce vers : «Le glaive et l'Alcoran dans mes sanglantes mains imposeraient silence au reste des humains.» C'est le programme de l'intégrisme «ben-ladenien».
Abdelwahab Meddeb se dit prêt à jouer le rôle d'un Voltaire arabe. Né en 1946 à Tunis, il enseigne la littérature comparée à l'université Paris-X-Nanterre. Ecrivain et poète, il revisite inlassablement l'islam, ressuscite la richesse de ses premiers débats et met ses dogmes à l'épreuve pour mieux combattre le simplisme de ses trop nombreux séides. Contre-Prêches, son dernier ouvrage (Le Seuil) inspiré de ses chroniques dominicales sur France Culture, voyage à travers un Orient compliqué et son double, l'Occident, se veut une réponse à tous les fanatismes.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Islam et islamisme
Bulle a écrit:Pourquoi son "immense naïveté", l'islam peut aussi être une religion d'amour de paix et de tolérance ; cela dépend de ce que l'on veut en tirer et c'est pour l'islam exactement pareil que pour les autres religions : il y a des choix "canoniques" à faire. Seulement il faut une volonté de les faire ce que certains gouvernement ne souhaitent pas.yacoub a écrit:Charb hier dans l'émission de Ruquier a montré son immense naïveté en disant que ceux qui ont balancé les cocktails Molotov n'ont jamais lu le Saint Coran et que l'islam est une religion d'amour de paix et de tolérance.
Mon épicier arabe est musulman, cultivé, prie et respecte les lois du pays où il est, comme le lui a appris son éducateur religieux. Tu peux admettre cela non ?
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D'amour et de tolérance ?
Comme n'importe qui s'en convaint. On peut se convaincre de ce qu'on veut.
Quelqu'un qui veut se convaincre qu'il s'agit de tolérance il pourra y croire tant qu'il ne sera pas confronté à certaines choses.
Mais la réalité et que cela sépart les gens et les renferme dans des communautés. Les gens seront tolérants tant qu'ils ne se poseront pas de questions et tant qu'ils ne seront pas confrontés à la réalité.
Dans l'autre cas s'ils se mettaient a lire et ne vivaient plus dans leurs névroses de tolérance et de paix ils verront et assimileront que les juifs sont mauvais, qu'il ne faut pas accepter ceux qui ne croient pas au prophète et que rien ne permet la tolérance envers les non croyant en ce que ce "prophète" disait.
Trouvez quelqu'un qui croit en ces textes qui ne devienne pas de plus en plus intolerant et qui accepte de se marier avec un non musulman ou trouvez moi quelqu'un qui convaincu se marie avec un non musulman et qui peut tolérer le fait que cette personne ne soit pas musulman alors qu'elle se rapproche des textes.
Où est la tolérance dans cela ?
Cela peut être une religion de tolérance et de paix tant que la personne reste dans ses névroses de tolérance et de paix et en autaricie avec les même personnes en parlant de chose superficiel. Mais dès qu'une personne sera confrontée à la réalité cela n'aura plus rien à voir.
Si cela été une philosophie de vie et un ressenti personnel. Cela ne poserait aucun problème. Mais cela n'a rien d'une croyance personnelle. Cela représente un renfermement communautaire. Un sectarisme ou on adopte un comportement agraire et écervelé ou on est soumis à la vision de la meilleur communauté du monde.
Ou l'autre partie du monde est impie et mécréant et où on se soumet à la volonté parfaite de celui qui s'appelait Mahomet le meilleur des modèle qui a imposé sa manière de voir dans une vision sectariste et dirigiste de la société ou la liberté de pensé est très peu possible.
Et on trouve des humains qui s'appellent mon frère ou ma sœur jusque parce qu'ils sont de cette même "religion" mais où l'autre est forcément moins bien car ils ont un truc en plus.
Est ce la sagesse?
Et que représente le reste de l'humanité?
Qu'à t'il fait celui qui ne croit pas en la même chose et qui est libre de penser?
Est ce la sagesse que de mépriser celui qui est différent. Est ce qu'on doit imposer ce qui est dit par la violence et le mépris comme cela est demandé dans le coran?
Je dirais que c'est une religion de paix le jour ou Loubna dira mes frères à tous ses frères Humains. Mais cela au vu des textes et de ce qui s'en dégage n'arrivera jamais car ce n'est pas comme cela que c'est construit. Et elle continuera à se croire comme tous les être la meilleure communauté toujours persécutée et victime.
_EtoileCantique- Maître du Temps
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Re: Islam et islamisme
Ce que tu ne veux pas comprendre, c'est que ceux de ta génération ne sont plus représentatifs. Les nouvelles générations n'acceptent plus ça (et ont raison) mais sont aussi revanchardes (ce qu'on peut comprendre jusqu'à un certain point). L'Islam est en train de se REVEILLER. Dans les camps de concentration nazis, on appelait "musulmans" des gens qui, indépendemment de leur religion, se laissaient mourir. Ce serait insensé aujourd'hui. Seulement ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter imposer leur loi.gaston21 a écrit:Je dois avoir la vue basse, car tous les musulmans que j'ai rencontrés dans ma vie étaient de braves gens. Le voisin immédiat de la mère de mon épouse était tunisien, toujours prêt à lui rendre service; technicien chez Lanvin, il lui apportait des chocolats...La seule chose que je n'ai jamais compris au cours de ma vie professionnelle, c'était leur acceptation des conditions de vie qu'on leur imposait ( j'en ai déjà parlé ). Ils auraient eu cent raisons de se révolter . Non, ils acceptaient leur sort avec fatalité ; peut-être un atavisme de soumission dû à l'héritage de l'Islam. Alors, présenter l'Islam comme l'abomination de la désolation est tout simplement idiot, ou répond à un objectif bien déterminé, mais caché...
On voit quand même bien que les islamistes obtiennent plus d'un tiers des voix à chaque élection un tant soit peu libre...
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Islam et islamisme
Je lisais, hier, dans un journal, que la droite extrémiste est en train de prendre de l'ampleur en Europe... chez les plus jeunes. Pourquoi s'en étonner? À une forme d'extrémisme religieux doit nécessairement s'opposer une autre forme d'extrémisme.Spin a écrit:Ce que tu ne veux pas comprendre, c'est que ceux de ta génération ne sont plus représentatifs. Les nouvelles générations n'acceptent plus ça (et ont raison) mais sont aussi revanchardes (ce qu'on peut comprendre jusqu'à un certain point). L'Islam est en train de se REVEILLER. Dans les camps de concentration nazis, on appelait "musulmans" des gens qui, indépendemment de leur religion, se laissaient mourir. Ce serait insensé aujourd'hui. Seulement ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter imposer leur loi.gaston21 a écrit:Je dois avoir la vue basse, car tous les musulmans que j'ai rencontrés dans ma vie étaient de braves gens. Le voisin immédiat de la mère de mon épouse était tunisien, toujours prêt à lui rendre service; technicien chez Lanvin, il lui apportait des chocolats...La seule chose que je n'ai jamais compris au cours de ma vie professionnelle, c'était leur acceptation des conditions de vie qu'on leur imposait ( j'en ai déjà parlé ). Ils auraient eu cent raisons de se révolter . Non, ils acceptaient leur sort avec fatalité ; peut-être un atavisme de soumission dû à l'héritage de l'Islam. Alors, présenter l'Islam comme l'abomination de la désolation est tout simplement idiot, ou répond à un objectif bien déterminé, mais caché...
On voit quand même bien que les islamistes obtiennent plus d'un tiers des voix à chaque élection un tant soit peu libre...
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chercheur- Affranchi des Paradoxes
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Re: Islam et islamisme
L'islam domine et ne saurait être dominé.EtoileCantique a écrit:
Je dirais que c'est une religion de paix le jour ou Loubna dira mes frères à tous ses frères Humains. Mais cela au vu des textes et de ce qui s'en dégage n'arrivera jamais car ce n'est pas comme cela que c'est construit. Et elle continuera à se croire comme tous les être la meilleure communauté toujours persécutée et victime.
Le musulman est le frère du musulman.
Il n'est frère ni du juif ni du chrétien encore moins
un polythéiste ou un athée.
D'où le statut de dhimmis en terre d'islam aux non-musulmans.
Ils doivent se plier au pacte d'Omar et reconnaitre la grandeur de l'islam et des musulmans.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Islam et islamisme
-Vous refusez de distinguer entre islam et islamisme ?
-Bien sûr, puisque les musulmans entre eux, sauf exception, ne font pas cette distinction.
[...]
Le musulman type ne peut être à l'aise que dans une société où l'islam est majoritaire, ou en tout cas, les règles de la vie mahométane sont respectées, où le temps est rythmé par des prières ou le ramadan, où la viande est halal et les femmes voilées.
C'est toute la différence avec les catholiques, les juifs, les bouddhistes ou les shintoistes qui, nolens volens, s'accomodent de vivre dans d'autres sociétés que la leur.
Inteview de Peroncel-Hugoz par Cités dans l'islam en France.
-Bien sûr, puisque les musulmans entre eux, sauf exception, ne font pas cette distinction.
[...]
Le musulman type ne peut être à l'aise que dans une société où l'islam est majoritaire, ou en tout cas, les règles de la vie mahométane sont respectées, où le temps est rythmé par des prières ou le ramadan, où la viande est halal et les femmes voilées.
C'est toute la différence avec les catholiques, les juifs, les bouddhistes ou les shintoistes qui, nolens volens, s'accomodent de vivre dans d'autres sociétés que la leur.
Inteview de Peroncel-Hugoz par Cités dans l'islam en France.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Islam et islamisme
- "Islam/Islamisme":
Islam, Islam fanatique, islam radical, islamisme, extrémisme islamique, intégrisme, etc.…
Telles sont les différentes expressions pour qualifier la religion de Mahomet et ses variantes idéologiques dans les médias. Et on peut multiplier les variations : extrémisme islamiste, fanatisme musulman, extrémisme radical, intégrisme extrémiste, islam intégriste, etc.
D’autres parlent également d’islam politique, d’islamisme conquérant, d’islam prosélyte, d’islam rétrograde, et que sais-je encore. Si on essayait d’y voir plus clair ?
Mes vieilles encyclopédies déclinent, quant à elles, deux entrées sur le sujet :
1. le mot « islam » (avec une minuscule quand on parle de la religion et une majuscule quand on parle de la civilisation, ce que peu de rédacteurs connaissent ! l’islam est au christianisme ce que l’Islam est à la Chrétienté…) ;
2. les mots « islamisme », « mahométisme » et « mahométanisme », qui sont des synonymes de « islam ».
Le mot « islamisme » n’avait pas du tout le même sens que de nos jours. Islam vient de la racine arabe S-L-M et signifie « soumission ». Cette racine S-L-M a donné également le mot « salam », (le « shalom » des hébreux), qui veut dire « paix ». On en dérive aussi le mot « musulman », qui désigne un adepte de l’islam.
On utilisait aussi le mot « mahométan », qui fait hurler les musulmans, et je me demande pourquoi, parce qu’il est bien plus exact sémantiquement. En effet, « musulman » veut dire « soumis » (sous-entendu à Allah), et l’islam n’est pas la seule religion où les adeptes se soumettent à une ou plusieurs divinités.
D’ailleurs les adeptes de Mahomet jouent sur l’ambiguïté de cette définition pour prétendre qu’Abraham, Moïse ou Jésus étaient « musulmans », sous prétexte qu’ils étaient soumis à leur Dieu, mais c’est idiot au sens commun du mot musulman, puisqu’ils vécurent bien avant Mahomet, qui a fondé l’islam.
De même, des falsificateurs sémantiques, de Nicolas Sarkozy à Tariq Ramadan en passant par Mouloud Aounit, appellent « musulman » tout « né musulman », toute personne de « culture musulmane », de « famille musulmane », niant ainsi à la plupart des Maghrébins le droit élémentaire à changer de religion (ce qu’interdit d’ailleurs l’islam sous peine de mort).
Ce fascisme linguistique et religieux que n’aurait pas dédaigné Savonarole s’appelle tout simplement du totalitarisme idéologique, et là encore les musulmans jouent sur les mots, et en particulier leurs représentants autoproclamés, pour se prévaloir abusivement de 5 ou 6 millions de « fidèles » en France, et d’1,3 milliard dans le monde. (Au Maroc, par exemple, vous êtes compté comme musulman si vous n’êtes ni chrétien ni juif, et cette étiquette affecte tous vos enfants, vos petits-enfants, etc.). C’est aussi stupide que si Nicolas, Tariq ou Mouloud appelaient (presque) tous les occidentaux des chrétiens !
Le mot « mahométan » me semble bien plus juste, comme je l’ai dit. Il désigne un adepte de la religion fondée par Mahomet, tout comme un chrétien est un adepte de la religion fondée par Jésus (le Christ) ou un bouddhiste un adepte de la religion fondée par Bouddha.
On essaie donc de trouver des variantes au mot « islam », et surtout aux « musulmans » : islamistes, intégristes, fondamentalistes, extrémistes, radicaux, etc. Et même des sous-variantes : islamistes modérés (hum !), musulmans intégristes, etc.
Ce qui permet de faire des analogies avec par exemple les « catholiques intégristes » ou les « juifs orthodoxes » (avec une minuscule à « juif » dans ce cas).
Quelle idiotie ! Non seulement il n’y a pas des « christianistes » ou « juifistes » comparables aux « islamistes », mais en plus les adeptes de Monseigneur Lefebvre ou les « juifs à papillotes » de Mea Shearim n’appellent pas à convertir la terre entière, à égorger des mécréants ou à se faire sauter les entrailles, et de plus ils posent assez rarement des bombes.
D’ailleurs, à propos des juifs, la plupart des gens confondent sionisme et orthodoxie religieuse, alors que les Juifs (avec la majuscule cette fois) sionistes ne sont pas majoritairement des piliers de synagogues, loin de là. Dans les kibboutz, on vénérait plutôt Marx et Proudhon que Yahvé, et je n’ai jamais vu Ariel Sharon avec des bouts de ficelles à la ceinture. Mais là encore, les journalistes essaient de nous faire croire à une « guerre de religion » au Proche-Orient, alors que ce n’est pas du tout le cas, du moins pour l’un des camps, et même si Israël est loin d’être un pays laïque.
Au moins, ces digressions montrent que sous des vocables erronés ou mal définis, on peut manipuler les esprits et même exercer un terrorisme intellectuel, tout comme on peut le faire avec des anathèmes comme « sioniste » ou « islamophobe ».
On distingue « islam » de ses variantes « extrémistes » : islam radical, islam politique, islamisme, fondamentalisme, salafisme (au sens propre du terme : les Frères Musulmans et leurs disciples, de Ramadan à l’UOIF, sont aussi « salafistes » dans leur doctrine que les Bouziane et Benchellali). Mais qu’est-ce que l’islam ?
L’islam est la religion fondée par Mahomet. Selon les musulmans, Allah lui-même aurait révélé à Mahomet le Coran par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. Le Coran est donc, pour les musulmans, la parole d’Allah, leur dieu, lui-même. Là encore le Coran lui-même raconte des absurdités quand il fait dire à Allah : « J’ai donné la Thora aux juifs, l’Evangile aux chrétiens et le Coran à vous, les meilleurs ».
En effet, les chrétiens savent bien que les Evangiles racontent la vie de Jésus et ont été écrits par des hommes (les quatre évangélistes Jean, Luc, Marc et Mathieu) bien après la mort de Jésus, et non par le Dieu des chrétiens lui-même. En quelque sorte, si on pouvait faire une comparaison, le Verbe Incarné du Dieu chrétien serait Jésus, tandis que le Verbe Incarné d’Allah serait le Coran.
Et cette différence est fondamentale. En effet, les chrétiens peuvent « contextualiser » les Evangiles, en relativiser le sens, et même admettre des contradictions (qu’ils nomment pudiquement « mystères »). Quant aux juifs, c’est encore pire ! Mettez deux rabbins en face de trois versets bibliques, et ils passeront la journée à vous trouver mille sens différents.
Ce qui a l’énorme avantage d’une part de les occuper, et d’autre part d’éviter tout dogmatisme stupide, et de faire évoluer l’interprétation avec la modernité. De même chez les chrétiens, les prêtres vous expliquent aujourd’hui davantage le sens métaphorique des passages d’Evangile que leur sens « littéraliste » (comme dirait Tariq Ramadan dans certaines de ses « postures »).
Il en est tout autrement avec le Coran. Comme c’est la parole même d’Allah selon les musulmans, toute interprétation due à une « contextualisation » du rédacteur est nulle et non avenue. Le Coran lui-même, dans l’une de ses admirables tautologies, le dit lui-même ! Et il est interdit d’en changer un iota ! Mais il y a une autre différence fondamentale d’avec les textes sacrés des juifs et des chrétiens.
Le Coran, c’est un « manuel », une sorte de « user’s guide » sans aucune spiritualité originale. De nombreux islamologues pensent d’ailleurs que le Coran aurait été une sorte de « commentaire » de la Thora aux premiers temps de Mahomet, d’où ses références nombreuses au livre sacré des Juifs (voir l’islam ou le plagiat du judaïsme par Djinn Al Nader). Le Coran contient donc des recommandations très pratiques pour plaire à Allah, ainsi que de nombreuses interdictions souvent d’origine juive (ainsi l’usage du porc).
Le Coran : un conglomérat hétéroclite de récits et de mythes d’autres religions
Le Coran consiste ainsi en une conglomération hétéroclite de récits et de mythes d’autres religions qui s’étaient répandues dans l’Arabie préislamique (judaïsme, zoroastrisme, christianisme, paganisme…). D’ailleurs le programme des cours dispensés dans les écoles coraniques (par exemple à l’institut de formation des imams de l’UOIF dans le Morvan), la plupart des matières traitent de jurisprudence (« fiqh » et « charia ») et pas du tout de théologie, d’exégèse, de morale, etc.
En conséquence, l’islam est une religion composée de règles à suivre. Ceux qui les suivent vont au Paradis (en première classe s’ils se tuent au combat contre les mécréants), et les autres vont en Enfer, pour brûler dans d’atroces souffrances que le Coran se complaît à détailler avec un sadisme et une cruauté inimaginables.
Les non musulmans vont, quant à eux, systématiquement en Enfer, même s’ils ont eu une conduite exemplaire : si vous n’avez pas respecté les cinq piliers, et en particulier la profession de foi (« chahada ») et les cinq prières quotidiennes (« salate »), vous avez beau avoir donné tous vos sous aux pauvres et fait, en bon idiot utile, toutes les manifs du MRAP et des collectifs pro-voile, ça ne compte pas. Sauf pour Abraham, Moïse, Jésus, et compagnie, bien sûr, réputés être musulmans avant la lettre, comme nous l’avons vu plus haut.
Les règles coraniques ne laissent guère de place à l’interprétation
Ces règles coraniques ne laissent guère place à l’interprétation, puisqu’elles sont très terre-à-terre et pragmatiques. On peut d’ailleurs penser que Mahomet ou ses proches les ont inventées au fur et à mesure de leurs besoins, pour administrer leurs troupes, motiver leurs combattants, partager le butin (sourate ainsi que les femmes captives. S’ajoute au Coran la Sunna, c’est-à-dire des centaines de « hadith » qui parlent de la vie quotidienne de Mahomet. Et tout ça nous donne la « charia ».
Ainsi l’âge légal du mariage en Iran est fixé à 9 ans ( !) en référence à la petite Aïsha que Mahomet avait mis dans son lit alors qu’il atteignait la cinquantaine… Je ne vais pas entrer plus en détails dans la jurisprudence islamique. Disons seulement qu’elle est bétonnée et surtout intangible par sa nature et ses fondements.
D’ailleurs, vous pouvez aisément déstabiliser n’importe quel musulman prétendument « réformiste » ou « réformateur » à la sauce Tariq Ramadan qui prétend « relire », « ré-interpréter », « contextualiser » le Coran : demandez-lui comment il faut interpréter les versets qui disent qu’on peut prendre quatre épouses (mais pas quatre maris), qu’on peut enfermer et battre sa femme si « on craint » qu’elle ne désobéisse (sourate 4), ou qu’il faut exterminer les mécréants : je n’ai jamais entendu aucun Ramadan (qui se contente de moratoires sur la lapidation pour esquiver les questions) ni aucun Bencheikh, ni aucun Boubakeur répondre à ce genre de question.
Tout au plus ils changeront de conversation ou vous expliqueront pour la centième fois qu’il faut replacer ces versets dans leur contexte. Depuis 14 siècles, d’autres ont essayés, Averroès et Ar Razi en premier. On a brûlé leur bouquin, quand ce n’est pas les intellectuels eux-mêmes qu’on brûlait.
Une petite anecdote révélatrice de cette impossibilité à sortir des ornières coraniques. Lors d’une émission de télévision, le pamphlétaire Jack-Alain Léger houspillait le vénérable Dalil Boubakeur, lui citant un verset sexiste du Coran. Le recteur de la Mosquée de Paris esquivait, et, excédé par l’insistance du trublion islamophobe, finit par lâcher un « mais je me fous de ce qu’il y a écrit dans le Coran » qui restera dans le bêtisier du CFCM. Il en a fait d’autres dans le genre, et pourrait rivaliser avec Fouad Alaoui. Par exemple, lors de l’affaire Houllebecq, Dalil Boubakeur s’est époumoné devant micros et caméras avec un sophisme mémorable (je cite de mémoire) : « J’apprends que les musulmans sont des cons. Nous sommes un milliard de musulman sur Terre. Donc nous serions un milliard de cons ? »
Remettre en cause un seul des commandements coraniques, qui ne laissent guère de place à l’interprétation, c’est remettre en cause un commandement divin, donc remettre en cause le Coran, qui est le fondement même de l’islam, et par conséquent l’islam lui-même.
En effet, si tel verset était « faux », alors lesquels seraient vrais et lesquels seraient faux ? Tout s’écroulerait comme un château de cartes, et c’est d’ailleurs le thème des redoutables « Versets sataniques » de Salman Rushdie : ce n’est pas seulement parce qu’il blasphémait qu’on l’a pourchassé de fatwas, mais c’est qu’il appuyait sur le talon d’Achille. Et comme il n’y a pas de « support spirituel » ou de possibilité d’interprétation métaphorique (comme dans les Evangiles) qui apportent autre chose au disciple que cet ensemble de croyances terre-à-terre et binaires (« hallal » / « haram »), cela sonnerait le glas de l’islam.
De plus, une réforme de l’islam ne peut aller que dans le sens du durcissement. En effet, comparons encore avec le christianisme. Quand on étudie les différentes « réformes » chrétiennes, depuis « la » Réforme de Luther et Calvin jusqu’à Vatican II, on constate que, outre des considérations politiques et sociales, celles-ci se sont opérées par un retour aux Ecritures, et aux commandements fondamentaux du christianisme. En gros : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Appliquez la même chose à l’islam : c’est la multiplication assurée des Ben Laden ! Par exemple, savez-vous que le mot « amour » et ses dérivés (aimer, etc.) au sens « amour entre êtres humains » ou « amour entre homme et femme » (et non amour d’Allah ou du bétail) n’apparaît pas une seule fois dans les 114 sourates du Coran ?
Les divisions entre islam, islamisme, etc., sont relativement artificielles
Tout cela pour dire que les divisions entre islam, islamisme, etc., sont relativement artificielles. D’abord il y a un continuum entre les pratiques et les dogmes parmi les musulmans : on peut lapider avec des cailloux plus ou moins gros, ou éviter de battre sa femme sur la figure, comme le conseille l’imam de Vénissieux. On peut respecter plus ou moins tel commandement. Mais à vrai dire, on ne peut pas respecter l’islam quand on vit dans un pays occidental. Ne serait-ce que le jeûne du Ramadan, qui est une véritable torture (et la plupart des musulmans trichent), et les cinq prières quotidiennes à heures précises et variables selon les saisons. D’ailleurs le jeu des islamistes (UOIF et Cie) est bien de dire : nous avons le droit de pratiquer nos absurdités, donc il faut tout aménager pour nous : horaires, piscine, etc.
Après, est-ce que les gens croient qu’ils iront en enfer s’ils ne respectent pas telle ou telle règle ? Je n’en sais rien, mais mon expérience du monde musulman m’a appris à résumer l’islam en deux qualificatifs : hypocrisie et violence. Allah reconnaîtra les siens. Je crois aussi que les leaders musulmans sont surtout des malins qui, suivant l’exemple de Mahomet, ont su comment ils peuvent manipuler les foules en utilisant cette idéologie.
Je ne crois pas que les dirigeants des pays arabes et maghrébins, par exemple, croient un seul instant à toutes ces débilités. Ou alors, ils sont masochistes étant donnée leur conduite personnelle bien peu orthodoxe ! Je suis aussi convaincu qu’un Al Qadawari ou un Thomas Milcent (« Docteur Abdallah ») sont également des manipulateurs. L’islam est aussi un bon refuge pour tous les fachos refoulés, du taliban de banlieue à Mohamed Latrèche. Il peut cependant y avoir des gens « sincères » et naïfs, profitant néanmoins plus ou moins de la situation, et je pense même que l’imam de Vénissieux était dans ce cas.
Donc le bon musulman, ce n’est peut-être pas Ben Laden (il exagère un peu et à mon avis on devrait pouvoir trouver un ou deux versets contre lui), mais c’est au moins Bouziane et Benchellali qui respectent bien plus le Coran que les « innovateurs » à la Bencheikh ou que votre voisin de palier. Les autres se contentent de faire plus ou moins semblant, et aussi… de respecter la loi républicaine, soit parce qu’ils ont tout de même un peu de morale qui leur dit que tuer les mécréants ce n’est quand même pas très correct, soit par simple peur du gendarme.
Alors islam ou islamisme ? Disons, comme le dit d’ailleurs très bien des gens comme Fethi Benslama quand il ne se perd pas dans une vaine interprétation psychanalytique du Coran (et je ne parle pas de Malek Chebel qui confond Coran et Mille et Une Nuits), « ce n’est pas une question de différence de nature, mais de degré ». Certains poussent la « logique » jusqu’à faire sauter des statues de Bouddha millénaires ou des gratte-ciel, d’autres se contentent de terroriser les beurettes de banlieue et de caillasser la police en hurlant « vive Ben Laden ! » D’ailleurs Benslama récuse complètement le terme « islamisme », et je suis tenté de le suivre. Le problème est qu’il n’a pas trouvé d’autres mots pour le remplacer.
L’islam est une idéologie et non une religion
En résumé l’islam c’est une idéologie et non une religion, fabriquée par un (ou sans doute plusieurs) bédouins chefs de guerre pour leurs besoins militaires, politiques et familiaux (et sans doute sur une période qui dépasse le vivant de Mahomet). Il y a des versets dans le Coran qui sont révélés juste au bon moment pour « arranger le coup » à Mahomet, par exemple pour prendre la femme de son propre fils Zaib contre toute morale, même à l’époque.
Si le calendrier lunaire musulman se décale par rapport au cycle des saisons à cause de l’absence des « mois surnuméraires » qu’on retrouve dans tous les calendriers lunaires du monde, c’est parce qu’un jour ça a arrangé Mahomet de faire supprimer un mois surnuméraire – pendant lequel on devait respecter la trêve des combats – afin de finir une bataille en cours.
L’islam est une idéologie totalitaire, débile, primaire et violente, et non une « religion » au sens commun du terme. Pour citer Jack-Alain Léger dans son livre « Tartuffe fait Ramadan » quand il répond à l’accusation stupide d’islamophobie, l’islam est « athéophobe, éleuthériophobe, apostasiophobe, gynophobe, homophobe, judéophobe, hétérophobe, exogamophobe, érotophobe, hédonophobe, eidolophobe, oenophobe, et j’en passe ».
Pour faire plus simple, Michel Houellebecq dit : « la religion la plus con, c’est quand même l’islam ». Cependant, cette assertion lapidaire (et non lapidatoire) oublie un aspect capital de l’islam : il n’est pas seulement bête, mais en plus méchant.
Un « musulman modéré », c’est soit un apostat qui n’ose pas le dire, soit un croyant qui ne respecte pas complètement sa religion (et tant mieux pour lui et nous), soit un mixte des deux. Et ils sont légions, ces « nés musulmans » qui ne le sont plus que par tradition, par suivisme, ou tout simplement par peur du qu’en dira-t-on, avec une croyance en Allah plus ou moins bricolée.
Selon des auteurs comme Abdelhak Serhane ou Karim Labidi, ils vivent dans une espèce de schizophrénie plus ou moins enfouie, entre islam et modernité. Il n’y a que trois portes de sorties : l’apostasie d’un côté, et le jihad de l’autre. La troisième est l’hôpital psychiatrique, où curieusement on rencontre de plus en plus de jeunes musulmanes. Etrange, non ?
Mais un « bon musulman », je veux dire un musulman appliquant l’islam, est jihadiste. Après, il y a des jihads violents (les terroristes), et les jihads plus sournois (Tariq Ramadan, UOIF), le but final étant – et c’est également un commandement coranique – de convertir à l’idéologie mahométane tous les êtres humains, de gré ou de force.
Mes livres d’Histoire des religions prévoyaient la mort lente de l’islam au milieu du siècle passé. Mais pour des raisons conjoncturelles trop longues à détailler, il a eu un regain depuis une trentaine d’année (principalement pour des raisons purement démographiques), et évidemment des chefs de guerre ont relancé les différentes formes de jihad partout dans le monde, puisque le jihad est fondamental dans l’islam.
Mais je crois que l’islam tombera face à la modernité, c’est inéluctable.
Par contre, je pense que le baroud d’honneur sera très sanglant, surtout en Europe, ventre mou de l’Occident, et en particulier en France. Mais c’est une autre histoire !
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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