Sagesse du pluvian
4 participants
Page 7 sur 40
Page 7 sur 40 • 1 ... 6, 7, 8 ... 23 ... 40
Sagesse des hyperquarks
Possédant des talents que chacun leur envie,
Ils déconcertent même un neutrino malin ;
Ils aident le proton, qu’ils sauvent du déclin,
Ils sondent l’univers, ils apprécient la vie.
De lire une équation, leur belle âme est ravie,
Qu’à résoudre souvent leur esprit est enclin ;
Ils savent consoler les neutrons orphelins,
Par qui souvent leur troupe est longuement suivie.
Hyperquarks, merveilleux sujet d’étonnement,
Comme vous séduisez le physicien novice !
Comme vous amusez notre rêveuse Alice !
Car le printemps venu, vous devenez charmants,
Entourés de gluons, couverts de photons roses,
Reflétant le mystère et la douceur des choses.
Boire avec la sirène
La petite taverne au bord du Pacifique
Reçoit une sirène, elle m’offre son coeur ;
Alors nous enchaînons les verres de liqueur,
Car je me sens d’humeur à vider les barriques.
La sirène sourit, ses yeux sont magnifiques,
Elle ne prend point garde aux matelots moqueurs ;
Nul de ces beaux garçons d’elle ne fut vainqueur,
Pour un de ses regards, chacun d’entre eux panique.
Or, moi, je ne sais pas dire des mots d’amour,
Mon esprit pour cela se trouve un peu trop lourd ;
La sirène pourtant n’y voit aucun problème.
Elle qui m’a choisi, son âme a ses raisons
Qui mettent au défi toute comparaison ;
Du délire absolu son beau corps est l’emblème.
Chevalier Poussin Bleu
Voici le Poussin Bleu, dont parla mainte prose,
Car il a combattu les dieux et les humains ;
Il boit de l’armagnac pour soigner ses névroses,
Et recherche la gloire au long des grands chemins.
Il est sombre parfois, mais il n’est pas morose,
La déesse jadis l’a béni de sa main ;
Il s’arrête un instant pour admirer les roses,
Il affronte la nuit sans peur du lendemain.
Interrompre sa quête, il n’en a pas l’idée,
Par lui mille questions seront élucidées ;
Il va de Flandre en Loire et d’Alsace en Armor.
— Barde, que retiens-tu de ce héros tragique ?
— Moi, j’ai bonne opinion de ce poussin magique,
Sage comme la vie et fou comme la mort.
Ambiconifère
La croissance du tronc suit une double loi :
Il descend, mais il monte, un arbre, un arbre inverse ;
Ne prenez point cela pour des façons perverses,
Des deux côtés il part, il ne sait pas pourquoi.
À Vincennes, le chêne accueillit un grand roi
Qui plus de sagesse eut que les empereurs perses ;
Mais cet arbre est au bord d’un chemin de traverse,
Jamais un roi n’ira se perdre dans ces bois.
Il n’est point courtisan, cet Ambiconifère,
Le pouvoir monarchique, il n’en a rien à faire ;
La puissance et l’honneur, ça ne va pas bien loin.
Quelques grands chroniqueurs son existence nient,
Dont il n’ont pas trouvé de crédibles témoins ;
Cette incrédulité par notre arbre est bénie.
Dame d’Occitanie
La Dame de Jadis règne sur ces collines,
Qu’un barde célébra de ses chants immortels ;
Nul ne la vit jamais s’approcher d’un autel,
Ni boire au cabaret dans le jour qui décline.
Son visage charmant, qu’un sourire illumine,
Fut immortalisé dans un joli pastel ;
Jamais en ce bas monde on ne vit rien de tel,
Rien ne peut égaler sa figure divine.
C’est la soeur, semble-t-il, de la Dame du Ciel,
Dont fut désemparé le pauvre Gabriel ;
Et sur l’Occitanie cette gloire rayonne.
Un sculpteur a moulé la forme de son corps
Qui dans la paix du soir au sommeil s’abandonne,
Et, pour lui faire honneur, la statue est en or.
Buisson sans souci
Le buisson sans souci à son plaisir s’adonne ;
Nulle fleur, nul oiseau, nul arbre aux alentours,
La lune et le soleil l’éclairent tour à tour :
D’insectes inconnus ses branches s’environnent.
Ne crois pas qu’au printemps quelques fleurs le couronnent,
Il n’en produira pas, ni la nuit, ni le jour ;
Il subsiste sans peine, il se croit sans amour,
Même si dans son coeur la nostalgie ronronne.
Si la muse venait en briser un rameau,
Il goûterait cela, plus que toute autre chose,
Plus que voir une fleur ou qu’entendre un oiseau.
Qui sait si dans ce coeur est la sagesse enclose?
Buisson de presque rien, frêle comme un roseau,
Qui aurait pu aimer une aubépine éclose.
Célébration dionysiaque
«Le vin est un trésor», dit un auteur latin
Dont je répète ici les propos séculaires ;
Il apaise le coeur, il endort la colère,
Il nous réconcilie avec notre destin.
Il est certes plaisant de boire de l’eau claire
Ou du café bien fort, dans le petit matin ;
Mais, dès que le soleil rougit dans le lointain,
C’est, sans comparaison, le vin qui doit nous plaire.
Au lieu de tant parler, prends donc ton verre, et bois ;
Hermès t’a sous sa garde et Bacchus te contemple,
Ces dieux sont amicaux, la taverne est leur temple.
Tavernier, viens servir les buveurs aux abois,
Que la plus douce ivresse accompagne leurs fêtes;
Ainsi nous l’ont prescrit le barde et le prophète.
La tour archiépiscopale
L’archevêque en son gîte est-il mélancolique ?
Ce n’est pas un placard, c’est une large tour ;
Un barde y composa des chansons bucoliques,
Cependant qu’une muse ajustait ses atours.
À lire du latin l’archevêque s’applique,
Des auteurs de jadis il veut faire le tour ;
Ses livres sont rangés de façon bordélique,
Des papiers mal triés s’étalent alentour.
Quelle sagesse fut par ce vieillard atteinte ?
Perdu par la lecture, il connut peu d’étreintes,
Mais ce sont des soucis dont à rire il parvient.
Sa plume quelquefois trace une phrase brève
Pour transmettre un écho de la saveur d’un rêve ;
Ce n’est pas tous les jours, c’est quand il s’en souvient.
Le navire onirique
Avez-vous vu passer le navire onirique
Qui danse sur les flots quand le vent tourne en rond ?
Au vieux Poséidon il aime faire front,
La tourmente le met dans une humeur lyrique.
Mais parfois il s’arrête à l’abri d’une crique
Où l’on a seulement quelques mètres de fond ;
Des signes dans le ciel se font et se défont,
Des oiseaux merveilleux se rendent en Afrique.
Au fond de son hamac le capitaine dort,
Le second du vaisseau compte des pièces d’or ;
La falaise est polie comme une ardoise fine.
La sirène contemple avec des tremblements
Les jolis matelots du navire dément ;
Un amour ineffable en son coeur s’enracine.
Offrir une tulipe
Maison de l’alchimiste, un étrange décor ;
Un page, pour charmer la muse triomphante,
Lui offrit cette fleur du jardin de l’infante,
Et le voici plus fier que les conquistadors.
Les sonnets décalés que cette muse enfante
Résonnent dans un temple orné de marbre et d’or ;
Le roi regarde ailleurs et la reine s’endort,
Le tiède encens répand son odeur étouffante.
La suite vous narrer, ma plume ne le peut ;
Un scribe du palais, dans un récit pompeux,
De l’intrigue de cour étale les arcanes.
Quand il entend cela, le vieux Mathusalem,
Cessant de caresser les dames du harem,
Se souvient des grands yeux de la belle sultane.
Lord Owl
Sa devise ancestrale est une courte phrase
Qui au coeur de la nuit fait sourire les fleurs ;
Son plumage arborant une noble pâleur
Est sans nulle arrogance, et dépourvu d’emphase.
Avec la vie nocturne il est toujours en phase,
Son coeur ne connaît point le rire ni les pleurs ;
Lui, maître de son âme et roi de ses ses douleurs,
Accepte le plaisir sans rechercher l’extase.
Ses meilleurs compagnons sont les arbres muets,
La martre délicate et l’écureuil fluet ;
Il ne compte pour dieu que le sombre Saturne.
Dans un tronc, il façonne un palais enchanté
Où vit une dryade aimable et taciturne ;
Déjà, dans leur enfance, ils se sont fréquentés.
Nef des Varègues
Au bord de la Mer Noire ils sèment l’épouvante,
On les entend rugir, on les entend chanter ;
Femme du charpentier, Madone de clarté,
Retiens de leurs soudards la troupe menaçante.
Les démons à leur vue un vif plaisir ressentent,
Qui du chemin de Dieu se sont trop écartés ;
Soit pour les accueillir, soit pour les escorter,
Ils grouillent auprès d’eux, leur âme en est contente.
Par les pouvoirs divins, serons-nous secourus?
Ces navigateurs fiers, qui les mers ont couru,
Voudront-ils épargner l’église et la chaumine?
Par-dessus l’océan, plusieurs éclairs ont lui,
Les Varègues inquiets, fort prudemment, ont fui:
Nous contemplons au loin leurs vaisseaux qui cheminent.
Forteresse aristocratique
Ici sont des guerriers à la noble ossature,
Leur vaste domicile est un lieu de splendeur ;
Des servantes aussi j’admire la candeur,
Qui ont su demeurer proches de la nature.
Leurs chiens après la chasse ont robuste pâture,
Lesquels à ce moment ne sont jamais grondeurs ;
Ils ont un aumônier, homme tout en rondeurs,
Amateur de musique et de littérature.
Au début du printemps, le parc redevient vert,
Nous faisant oublier la rigueur de l’hiver ;
Les muses du manoir ont des chansons dans l’âme.
Les habitants du lieu s’éloignent des remparts,
De ce nouveau bonheur, chacun trouve sa part ;
Les villageois saluent le Seigneur et la Dame.
Dieu des oisifs
Nous pratiquons ce culte en un temple secret,
Pas sur les boulevards ni sur les avenues ;
Ce dieu règne sur terre et pas en haut des nues,
Lui qui aime surtout dormir dans la forêt.
Il écoute son prêtre en buvant du vin frais
Que viennent lui servir de belles inconnues ;
Il reçoit en sa chambre une déesse nue
Dont, en bien peu de jours, il oubliera les traits.
Il aime la nature ; immobile, il l’écoute
Et le temps près de lui s’écoule goutte à goutte,
De plus en plus profonde est la paix de son coeur.
Lorsqu’en un grand débat ses fidèles se lancent,
Il leur inspire alors des arguments moqueurs,
Si bien qu’en peu de temps s’impose le silence.
Valets de Bucéphale
Ils auraient préféré servir une sirène
Ou devenir tous deux pirates sur les mers ;
Les voilà serviteurs de ce cheval pervers,
Le coursier d’Alexandre et de la souveraine.
Ils auraient préféré naviguer sur la Seine,
Servir Peter Schlemihl, ou le Masque de Fer ;
Mais ils portent l’écu d’un démon des Enfers,
Un animal fantasque, un destrier obscène.
Si leur noble seigneur était un tamanoir,
L’horizon de leur vie ne serait pas si noir ;
Même si cette bête a des moeurs bien étranges.
Ils ont beaucoup prié la Vierge, et tous les Saints
Qu’ils voient représentés sur de naïfs dessins,
Que leur sort s’améliore et que de maître ils changent.
Que les loups se privent de vent
De l’implacable hiver nous connaissons les lois,
Et des quatre saisons l’alternance éternelle ;
Les loups, quand ils ont faim, ne grognent ni n’appellent,
Il avancent, pensifs, vers le fond des grands bois.
Un corbeau magicien les nourrit quelquefois,
Mais le reste du temps, la nature est cruelle ;
Or, ces vieux loups entre eux n’ont aucune querelle,
Ils parlent de leur sort sans élever la voix.
On les voit, certains jours, errer parmi la plaine
Qu’ils réchauffent un peu, de leur brûlante haleine,
Ces carnassiers n’ayant que les os et la peau.
Plusieurs d’entre eux mourront par faute de pâture,
Abandonnant leur corps à la blanche froidure ;
Les autres tenteront d’attaquer un troupeau.
Ornithologie hagiographique
Voici l’oiseau qu’aimait Sainte Marie Pas Claire,
Près d’elle il se posait pour prier, le matin ;
D’ailleurs, il composait des sonnets pour lui plaire
Et pour elle cueillait la lavande et le thym.
Lui qui aimait aussi l’heure crépusculaire,
Il lui a consacré quelques vers, en latin ;
Car il maîtrisait bien les langues séculaires,
Il aimait fréquenter nos ancêtres lointains.
Marie Pas Claire était d’harmonie désireuse ;
Le dieu qu’elle servait s’appelait Idéal,
C’est celui qui naquit au mois de Floréal.
Puis, ils ont plaisanté pendant les heures creuses ;
Un ermite voisin, par leur rire attiré,
Leur offrit tout le vin qu’ils ont pu désirer.
Bénédiction conjuratoire
Trop séduisant démon, cesse de nous charmer ;
Que par d’autres attraits soit notre âme ravie,
Que de Sainte Écriture elle soit assouvie,
Car nous savons par quoi ton coeur est animé.
Qu’en un sol assaini le grain puisse germer,
Que de tous les poisons ce sol se purifie ;
Si la récolte est bonne, alors je la confie
Au Fils du Charpentier, que j’ai toujours aimé.
Démon, n’insiste point pour tenter les fidèles ;
Nous ne pourrons jamais te prendre pour modèle,
Toi qui peux menacer les esprits et les corps.
Libère les humains que tu tiens sous tes charmes,
Cesse de les hanter ou de boire leurs larmes ;
Que chacun soit en paix à l’heure de sa mort.
Nef du Capitaine Crochet
Sur son noble vaisseau, le pirate est pensif,
Il se souvient des mots d’une belle inconnue ;
Son coeur en est troublé, son âme est comme nue,
Ce sentiment l’accable et lui semble excessif.
La nef est en danger de frapper un récif ;
La barre cependant, habilement tenue
Par un homme intrépide et plein de retenue,
Sauve d’un tel destin le navire massif.
Capitaine et barreur, en des plaisirs profanes,
Marins de comédie, héros d’Aristophane,
Vident plusieurs godets, perdant toute fierté.
Que leur apportera leur navigation brève ?
Pourront-ils découvrir un lieu de liberté ?
Il leur reste, sinon, le continent du Rêve.
Serpent fort en thème
Le serpent fut expert en citations latines,
C’est un noble chercheur, un intellectuel ;
Il promet aux humains le pain spirituel,
C’est le fruit du pommier, plus doux que l’églantine.
C’est l’aliment divin, la rose sans épines,
La lumière qui donne (et c’est contractuel)
À l’homme dans ce monde un corps perpétuel
Et à la femme aussi, son aimable copine.
L’homme sans la lumière est un frêle roseau
Perdu dans l’univers, ce foisonnant réseau ;
Il ne sait en capter les effets ni les causes.
L’homme avec la lumière est gai comme l’oiseau
Qui jadis consola le duc de Palaiseau,
Lequel fut attristé par les mots d’une rose.
Sagesse d’un lion volant
Ce lion peut s’envoler, les nuits de pleine lune,
Pour aller découvrir des mondes innommés ;
Mais il n’adore point leur auteur présumé :
C’est affaire de foi, mais il n’en garde aucune.
Il naquit dans un antre entouré par les dunes,
Et c’est un bel endroit qu’il continue d’aimer ;
Mais par les océans il est aussi charmé,
Qu’il survole en disant un bonjour à Neptune.
Avec Pluton, il parle en buvant de la bière ;
II aime des Enfers la paisible lumière
Et les chants des damnés aux lugubres accents.
Il peut à son goûter manger une antilope,
Mais ne dédaigne point une bonne escalope ;
Tel est le lion volant, un seigneur innocent.
Baron Léopard
Le baron Léopard, au blason délavé,
Choisit pour sa retraite un manoir bucolique ;
Le bord de la Garonne est un endroit rêvé,
Ausone dans un livre en bon latin l’explique.
Il laisse au fil de l’eau ses songes dériver,
Les uns plutôt joyeux, d’autres mélancoliques ;
Les oiseaux qu’il rencontre et qu’il aime observer
Tiennent en leur jargon des propos symboliques.
Révolu son jeune âge, aussi son âge mûr,
Il écrivit cela quelque part sur un mur ;
Mais il garde l’espoir de belles découvertes.
Même si Cupidon ne peut plus le toucher,
Ses sentiments d’amour ne restent point cachés ;
Puis, l’herbe de la friche est encore assez verte.
Sagesse d’un ambirapace
Il aime déchiffrer d’étranges caractères
Qu’il apprit autrefois, lui, l’universitaire ;
Il peut les assembler en poèmes charmants
Que traduire pour vous je ne peux pas vraiment.
Parmi tous les oiseaux, c’est un grand dignitaire,
Comme sur terre sont le tigre et la panthère ;
Il est tantôt sévère et tantôt fort clément,
Surtout pour les poissons de son cher lac Léman.
C’est notre ambirapace, oiseau de transcendance,
Abreuvé d’idéal et nourri de silence ;
Il est capable aussi de vivre sans souci.
Il aime interpréter les textes équivoques,
Il en a consulté de toutes les époques ;
Moi, je ne saurais point me divertir ainsi.
Anachorète forestier
Quatre livres anciens, quelques lettres d’amour,
Ça meuble une cellule autrement presque nue ;
Puis, des mots sur le mur, d’une langue inconnue,
Doucement éclairés par les reflets du jour.
Son profil est banal, son avoir n’est pas lourd,
Aucun admirateur ne l’a porté aux nues ;
Il habita jadis une belle avenue
Qui, droite, traversait la ville aux blanches tours,
Mais son âme en ce lieu se sentit étouffée ;
Il quitta sa maison, comme le fit Orphée,
Pour gagner la forêt par un ombreux parcours.
De son petit domaine il fait parfois le tour,
Sans jamais rencontrer la dryade ou la fée ;
Il peut lui arriver d’entendre un troubadour.
Église ambivalente
C’est sur l’emplacement d’un temple de Saturne
Qu’est un clocher sonnant notre Angélus du soir ;
Cette église est à Dieu pendant les heures diurnes,
Mais un démon s’y loge aussitôt qu’il fait noir.
Or, ce diable est vraiment modeste et taciturne,
Il est plein de sagesse, il est plaisant à voir ;
Nous lui pardonnerons ses intrusions nocturnes,
S’il ne se sent pas bien dans son autre dortoir.
Il fait brûler un cierge, il marche sur les dalles,
Ou bien sur la muraille, il trace une spirale,
Lui qui fait tout cela sans produire aucun bruit.
Ce natif d’inframonde, avec son habit sombre,
On peut malaisément le distinguer dans l’ombre ;
Le curé dit de lui «C’est mon veilleur de nuit.»
Page 7 sur 40 • 1 ... 6, 7, 8 ... 23 ... 40
Sujets similaires
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» L'islam pyramidale : le groupe qadiriya boutchichiya
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» L'islam pyramidale : le groupe qadiriya boutchichiya
Page 7 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum