Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
Oui tout coïncide, la sagesse et la connaissance sont universels, partout les mêmes métaphores expriment lês mêmes vérités, pour peu qu'on se donne la peine de les confronter, objectivement^^
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
Peux t on faire un parallèle entre la Kundalini, le serpent de la Genèse et le serpent apparu dans les mains de Moise quand Dieu transforma le bâton ?
La Kundalini est effectivement le "serpent lové" au bas de la colonne vertébrale. Son éveil est des plus impressionnant car il est purificateur. Tout comme le bâton de Moise. Mais la purification est la phase ultime et au préalable le "serpent" de la Genèse fait son apparition pour l'initié qui ira dans les profondeurs de son âme qui opérera ses choix.
Faire ses choix c'est faire face à trois éléments, la raison, le cœur, le sexe. Les trois vont de pair mais les trois étant quelquefois en dualité.
Tout est symbolique, l'exploration intérieure est basée sur le symbolisme mais aussi sur la réalité.
C'est comme cela que je perçois le serpent qui, somme toute, est un animal bien sympathique, Cirtice a raison, et rien n'est négatif en soi, notre volonté par le raisonnement qui ne peut être mu que par l'amour via nos émotions charnelles fait que nous pouvons, étant donné qu'il s'agit d'un travail quotidien, essayer de progresser dans une seule voie, celle de la raison quoi qu'il en soit, mais surtout celle de la connaissance de l'amour en soi.
L'initié passera des moments difficiles, la dualité étant le doute, le doute étant dans tous les cas nourricier. La purification est la dernière phase.
La Kundalini est effectivement le "serpent lové" au bas de la colonne vertébrale. Son éveil est des plus impressionnant car il est purificateur. Tout comme le bâton de Moise. Mais la purification est la phase ultime et au préalable le "serpent" de la Genèse fait son apparition pour l'initié qui ira dans les profondeurs de son âme qui opérera ses choix.
Faire ses choix c'est faire face à trois éléments, la raison, le cœur, le sexe. Les trois vont de pair mais les trois étant quelquefois en dualité.
Tout est symbolique, l'exploration intérieure est basée sur le symbolisme mais aussi sur la réalité.
C'est comme cela que je perçois le serpent qui, somme toute, est un animal bien sympathique, Cirtice a raison, et rien n'est négatif en soi, notre volonté par le raisonnement qui ne peut être mu que par l'amour via nos émotions charnelles fait que nous pouvons, étant donné qu'il s'agit d'un travail quotidien, essayer de progresser dans une seule voie, celle de la raison quoi qu'il en soit, mais surtout celle de la connaissance de l'amour en soi.
L'initié passera des moments difficiles, la dualité étant le doute, le doute étant dans tous les cas nourricier. La purification est la dernière phase.
_nawel- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
Ta contribution à un sujet est toujours passionnante nawell
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
stana a écrit: Ta contribution à un sujet est toujours passionnante nawell
Merci Stana
_nawel- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
dedale a écrit:
Donc le message de la Genèse st très clair. Dieu prévient Adam et Eve : "Ne' touchez pas au fruit de la "connaissance"........................!".
La connaissance, la première fut celle que les hommes ont eu de leur environnement, dans les sociétés primitives, pour assurer leur survie. L'homme a appris à se structurer, à connaître les techniques pour chasser, pour établir les premières lois qui ont régi cette communauté et la connaissance du savoir faire des membres de ladite communauté en précisant que tel ou tel était plus apte à rapporter la nourriture au camp. C'était le départ de la société communautaire structurée. Je pense sincèrement que ces premiers hommes étaient mus par la conscience, les fresques témoignent d'un attachement à l'art et donc d'une sensibilité mais encore nul représentation religieuse ou peut être, sous la forme de divination de leurs morts, les empreintes de leurs mains comme trace éternelle de leur passage laissant sous entendre qu'ils avaient notion de leur passage éphémère. A partir de là, on pourrait considérer qu'ils avaient la connaissance d'un enfant qui vient de naître, qui à tout a apprendre, à cette aube de l'humanité.
Et comme tout enfant qui grandit, d'autres notions ont dû se présenter à eux, telles que la compétitivité, car n'est ce pas elle qui sépare l'homme, qui, comme à l'adolescence des hommes de notre époque éveille les sens du châtiment infligé lorsque le combat prend place ? Les autres sentiments étaient là je pense aussi, la jalousie, la colère bien entendu, la haine, l'amour, la fraternité, le confraternité etc......
Vivaient ils longtemps ? Ils mourraient jeunes à ce qu'il parait. Les conditions de vie n'étant pas d'une très grande facilité.
A l'aube de l'humanité, la connaissance était là et puis elle a grandit et encore grandit jusqu'à ce que les hommes se forgent, aient une carapace invisible, cultivent l'égo, se divisent, veulent régner, s'individualisent. La notion de groupe solidaire se serait elle dissipée ? Il y aurait eu un bouleversement dans ces mentalités là, une connaissance individuelle, une vocation à vénérer l'idole, à ne plus agir dans le sens de la famille ni du groupe, ni du groupe familial, une désorganisation, une succession de mauvaises habitudes, une mauvaise utilisation de la conscience, de la connaissance, car tous dirigés vers une idée primitive de l'individualité, de l'auto satisfaction, de l'abus dans tous les domaines ?
L'homme, si on devait le comparer à l'homme de notre siècle, aurait été à ce moment là, à l'adolescence de son existence. Il manque l'essentiel, le Père qui instaure les règles de son comportement.
En somme "Ne touchez pas au fruit de la connaissance............." serait un avertissement. Maintenant que vous savez, puisque vous avez une conscience et en avez conscience, la faute n'est plus permise, il n'y a qu'une seule règle, la Mienne, puisque je suis votre Père, je vous éduque.
Le fruit de la connaissance. Voici donc quelque chose qui m'interpelle car, la connaissance, n'est elle pas bonne ? C'est la raison pour laquelle j'ai imaginé ce qui précède.
La connaissance n'est elle pas tout simplement la conscience. La conscience suggère puisqu'elle est la forme imagée subjective de nos actions via nos sens, avant que nous agissons, parlons, pensons à intelligible pensée et désirons oublier volontairement. Mais la conscience est surtout à travers le schéma qu'elle produit en nous la connaissance que nous avons et de ce que Nous savons du bien et du mal. A partir du moment où nous avons un choix, nous pouvons faire les mauvais et c'est là où le fruit porte ses fruits, ceux du libre arbitre liés à notre volonté d'agir, de penser, de dire, et d'oublier si nous voulons oublier, et le fruit défendu du fait que NOUS SAVONS, nous ne pouvons ignorer ce que peuvent être le bien et le mal.
En somme, le fruit la pomme est la connaissance, nous ne pouvons ignorer que nous savons, le serpent est la symbolique du mal, l'avertissement que nous nous dévions du chemin nous nous confrontons à être jugés, jugés par ses pairs puisque la communauté a fait place à l'individualisme, et jugés par notre Père puisque nous parlons de la Bible.
_nawel- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
Les choses sont faciles à emmêler, souvent elles s'emmêlent d'elles-mêmes. Mais il est beaucoup plus difficile, voire impossible à certaines fois, de les démêler.
Et si le filet e'st emmêlé, on ne peut pas pécher.
Dans la philosophie religieuse, le Mal, en tant que principe, notion, en tant qu'entité également, possède une nature ambiguë. Ce n'est pas forcément ce qui est mal pour tout le monde, objectivement malsain, c'est ce qui est mal au vu des préceptes religieux.
Il s'agit de préceptes religieux et d'histoires religieuses écrits à une certaine époque, inspirés de sources beaucoup plus anciennes :
- Pour celui qui cherche à comprendre la métaphore, le sens des symboles, il y a un énorme doute sur la capacité de l'Eglise médiévale à pouvoir interpréter de façon neutre le sens de ces symboles anciens.
L'Eglise médiévale n'a cessé de diaboliser tous les anciens symboles païens, y compris la femme qui serait la faible créature qui n'aurait pas su résister à la "tentation".
Je ne sais pas si on peut tirer une morale de l'histoire d'Adam et Eve, sinon celle d'une profonde inexpérience en matière de pédagogie : L'histoire, en gros, consiste à punir un enfant parce qu'il a fait une grosse bêtise, mais sans lui expliquer pourquoi c'est mal. Quand il a fait sa bêtise, il ne savait pas que c'était mal. Il est puni mais il n'en sait pas plus.
S'il ne reproduit pas sa bêtise, c'est parce qu'il a peur d'être puni, mais il reste aussi idiot qu'avant sa punition, pouvant potentiellement reproduire une bêtise du même style, sans même comprendre pourquoi c'est mal et ainsi pouvoir l'éviter.
-
C'est quand même assez "spécial" de punir quelqu'un parce qu'il ne sait pas mais qu'on lui a pourtant interdit de savoir. Non?
Donc il y a une mentalité en toile de fond, dans ce texte, qui est celle d'une autorité qui ne se justifie pas : On obéit, un point c'est tout.
Si on obéit, c'est donc par crainte mais pas par prise de conscience.
Cela signifie également que les interprètes de la Bible se sont totalement emmêlé les pédales en assimilant des textes anciens plus ou moins raccourcis à leur propre système de croyances.
- "Vous ne toucherez pas aux fruits de la connaissance du bien et du mal....".
Il ne s'agit pas de la connaissance en général mais d'une connaissance particulière symbolisée par la pomme, laquelle semble interdite aux "mortels".
Si on connait un peu l'histoire de la chrétienté et les écrits des premiers chrétiens : Ils disaient eux-mêmes que leur "connaissance" était interdite au commun, c'était la connaissance de leur "mystères".
Il ne s'agit pas de la connaissance du mal et du bien, mais de "bonne" ou "mauvaise" connaissance : La mauvaise connaissance est celle qui n'est pas enseignée par les initiés chrétiens, celle des autres religions.
Quant à la pomme, dans l'ancien temps, ce terme ne désignait pas forcément les fruits du pommier, mais un fruit charnu et nourrissant (pomos, grec) qui pousse en abondance.
Dans les anciennes cosmogonies, ces fruits nourrissants ont un rôle salvateur : Ils permettent à l'humanité de survivre, de se reconstruire, après les cataclysmes, les calamités.
C'est le cas par exemple du Jambu dans les Védas, qui est un gros fruit rouge poussant à profusion dans le sud de l'Asie : Dans le langage ancien, le Jambu est une pomme, mais il ressemble plutôt à une énorme fraise ou quelque chose de ce genre. On appelait donc Jambudvipa le monde des anciens, d'où la nouvelle humanité était sortie, renaissant de l'ancienne, grâce à ce fruit sacré déposé sur la terre par les dieux.
Cela signifie en langage moderne qu'Adam et Eve sont pour ainsi dire les rescapés d'un cataclysme, le germe de la nouvelle humanité. Mais là, on n'est plus dans la doctrine chrétienne et on va dire que j'extrapole.
L'Eden est un jardin, une image du paradis terrestre. C'est même plus qu'un jardin, c'est un verger, le verger divin. Là aussi, le sens est confus, il y a des assimilations entre le symbolisme ancien et celui de l'Eglise qui est assez récent, somme toute, vu l'ancienneté de ces traditions.
Il y a plusieurs possibilités :
- L'Eden est le verger du seigneur : Soit le verger appartenant au Seigneur, soit aussi le royaume, ce royaume pouvant être considéré comme divin et les initiés, les apôtres, ceux qui travaillent dans et pour ce verger. C'est le Gad Eden des anciens perses, mot qui peut revêtir plusieurs sens, mais qui suggère un lieu très fertile, où l'on peut cueillir, récolter, en abondance. Cela peut être une propriété, un endroit naturel, voire comme je le disais, un royaume.
- Soit aussi un endroit qui est riche, mais protégé, occulté, voire sacré : Aiden (anc. grec) faisant référence au royaume d'Aidès (Hadès), il s'agit d'un lieu considéré comme invisible, possédant d'énormes richesses, un lieu de résidence des divinités chtoniennes. Eden serait donc en rapport avec Aiden, Adôn, Dôn, Adonis.... et bien sûr Dionysos.
- Dionysos signifie "dieu des îles", Dôn, Adon signifie "maître, seigneur, dieu", également "esprit". Ainsi on trouve des Dôn qui sont des esprits du grain, de la végétation, représentatifs de la renaissance, de la jeunesse, de la force vitale.
Tous ces Dôn on une caractéristique particulière : celle de naître mortel et de finir immortel, en divinité. Ils symbolisent donc l'ascension.
C'est le cas par exemple de Dionysos qui, né mortel, se fait réduire en charpie par des Titans. les dieux ayant pitié de lui, le transforment en grand serpent volant, qui va se réfugier dans les grotte secrètes d'Arménie pour entamer sa métamorphose en divinité, divinité qui sera la joie des humains et des dieux de l'Olympe.
On lui consacrera de grands mystères, ceux de la mort et de la renaissance, deviendra l'égal d'Osérapis (Osiris-apis) et héritera de temples dans lesquels se célébreront les cérémonies du vin et du pain.
Il aura comme symbole la pomme de pin, dont il se sera fréquemment couronné dans les figurations antiques.
La pomme de l'Eden serait-elle une vulgaire pomme de pin?
Le pin fut l'un des grands arbres sacrés de l'antiquité, symbole de l'immortalité, consacré à la grande-déesse (Cybèle grec: Kybèlè). Arbre sacré surement en raison de sa solidité, de son adaptation, mais surtout en raison de l'imputrescibilité de sa résine, de ses aiguilles hautement inflammables.
En 47 avJC, Porperce, le poète, disait : Arcapinus amata deo : le pin aimé du dieu arcadien. C'est le dieu Pan, bien sûr. Pan qui suivra fidèlement Dyonisos dans sa "conquête du monde".
Le dieu Dyonisos était un errant, et il considérait que ses errances étaient une conquête. Alors, suivi d'une troupe de satyres et de nymphes chanteuses et danseuses, il conquit le monde pour instaurer une ère d'épanouissement, mais aussi de plaisirs sensuels pas vraiment appréciés par certaines "puissances divine austères".
Je suis obligé de quitter, mais j'essayerais de terminer et de faire une conclusion à ceci.
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Et si le filet e'st emmêlé, on ne peut pas pécher.
Dans la philosophie religieuse, le Mal, en tant que principe, notion, en tant qu'entité également, possède une nature ambiguë. Ce n'est pas forcément ce qui est mal pour tout le monde, objectivement malsain, c'est ce qui est mal au vu des préceptes religieux.
Il s'agit de préceptes religieux et d'histoires religieuses écrits à une certaine époque, inspirés de sources beaucoup plus anciennes :
- Pour celui qui cherche à comprendre la métaphore, le sens des symboles, il y a un énorme doute sur la capacité de l'Eglise médiévale à pouvoir interpréter de façon neutre le sens de ces symboles anciens.
L'Eglise médiévale n'a cessé de diaboliser tous les anciens symboles païens, y compris la femme qui serait la faible créature qui n'aurait pas su résister à la "tentation".
Je ne sais pas si on peut tirer une morale de l'histoire d'Adam et Eve, sinon celle d'une profonde inexpérience en matière de pédagogie : L'histoire, en gros, consiste à punir un enfant parce qu'il a fait une grosse bêtise, mais sans lui expliquer pourquoi c'est mal. Quand il a fait sa bêtise, il ne savait pas que c'était mal. Il est puni mais il n'en sait pas plus.
S'il ne reproduit pas sa bêtise, c'est parce qu'il a peur d'être puni, mais il reste aussi idiot qu'avant sa punition, pouvant potentiellement reproduire une bêtise du même style, sans même comprendre pourquoi c'est mal et ainsi pouvoir l'éviter.
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C'est quand même assez "spécial" de punir quelqu'un parce qu'il ne sait pas mais qu'on lui a pourtant interdit de savoir. Non?
Donc il y a une mentalité en toile de fond, dans ce texte, qui est celle d'une autorité qui ne se justifie pas : On obéit, un point c'est tout.
Si on obéit, c'est donc par crainte mais pas par prise de conscience.
Cela signifie également que les interprètes de la Bible se sont totalement emmêlé les pédales en assimilant des textes anciens plus ou moins raccourcis à leur propre système de croyances.
- "Vous ne toucherez pas aux fruits de la connaissance du bien et du mal....".
Il ne s'agit pas de la connaissance en général mais d'une connaissance particulière symbolisée par la pomme, laquelle semble interdite aux "mortels".
Si on connait un peu l'histoire de la chrétienté et les écrits des premiers chrétiens : Ils disaient eux-mêmes que leur "connaissance" était interdite au commun, c'était la connaissance de leur "mystères".
Il ne s'agit pas de la connaissance du mal et du bien, mais de "bonne" ou "mauvaise" connaissance : La mauvaise connaissance est celle qui n'est pas enseignée par les initiés chrétiens, celle des autres religions.
Quant à la pomme, dans l'ancien temps, ce terme ne désignait pas forcément les fruits du pommier, mais un fruit charnu et nourrissant (pomos, grec) qui pousse en abondance.
Dans les anciennes cosmogonies, ces fruits nourrissants ont un rôle salvateur : Ils permettent à l'humanité de survivre, de se reconstruire, après les cataclysmes, les calamités.
C'est le cas par exemple du Jambu dans les Védas, qui est un gros fruit rouge poussant à profusion dans le sud de l'Asie : Dans le langage ancien, le Jambu est une pomme, mais il ressemble plutôt à une énorme fraise ou quelque chose de ce genre. On appelait donc Jambudvipa le monde des anciens, d'où la nouvelle humanité était sortie, renaissant de l'ancienne, grâce à ce fruit sacré déposé sur la terre par les dieux.
Cela signifie en langage moderne qu'Adam et Eve sont pour ainsi dire les rescapés d'un cataclysme, le germe de la nouvelle humanité. Mais là, on n'est plus dans la doctrine chrétienne et on va dire que j'extrapole.
L'Eden est un jardin, une image du paradis terrestre. C'est même plus qu'un jardin, c'est un verger, le verger divin. Là aussi, le sens est confus, il y a des assimilations entre le symbolisme ancien et celui de l'Eglise qui est assez récent, somme toute, vu l'ancienneté de ces traditions.
Il y a plusieurs possibilités :
- L'Eden est le verger du seigneur : Soit le verger appartenant au Seigneur, soit aussi le royaume, ce royaume pouvant être considéré comme divin et les initiés, les apôtres, ceux qui travaillent dans et pour ce verger. C'est le Gad Eden des anciens perses, mot qui peut revêtir plusieurs sens, mais qui suggère un lieu très fertile, où l'on peut cueillir, récolter, en abondance. Cela peut être une propriété, un endroit naturel, voire comme je le disais, un royaume.
- Soit aussi un endroit qui est riche, mais protégé, occulté, voire sacré : Aiden (anc. grec) faisant référence au royaume d'Aidès (Hadès), il s'agit d'un lieu considéré comme invisible, possédant d'énormes richesses, un lieu de résidence des divinités chtoniennes. Eden serait donc en rapport avec Aiden, Adôn, Dôn, Adonis.... et bien sûr Dionysos.
- Dionysos signifie "dieu des îles", Dôn, Adon signifie "maître, seigneur, dieu", également "esprit". Ainsi on trouve des Dôn qui sont des esprits du grain, de la végétation, représentatifs de la renaissance, de la jeunesse, de la force vitale.
Tous ces Dôn on une caractéristique particulière : celle de naître mortel et de finir immortel, en divinité. Ils symbolisent donc l'ascension.
C'est le cas par exemple de Dionysos qui, né mortel, se fait réduire en charpie par des Titans. les dieux ayant pitié de lui, le transforment en grand serpent volant, qui va se réfugier dans les grotte secrètes d'Arménie pour entamer sa métamorphose en divinité, divinité qui sera la joie des humains et des dieux de l'Olympe.
On lui consacrera de grands mystères, ceux de la mort et de la renaissance, deviendra l'égal d'Osérapis (Osiris-apis) et héritera de temples dans lesquels se célébreront les cérémonies du vin et du pain.
Il aura comme symbole la pomme de pin, dont il se sera fréquemment couronné dans les figurations antiques.
La pomme de l'Eden serait-elle une vulgaire pomme de pin?
Le pin fut l'un des grands arbres sacrés de l'antiquité, symbole de l'immortalité, consacré à la grande-déesse (Cybèle grec: Kybèlè). Arbre sacré surement en raison de sa solidité, de son adaptation, mais surtout en raison de l'imputrescibilité de sa résine, de ses aiguilles hautement inflammables.
En 47 avJC, Porperce, le poète, disait : Arcapinus amata deo : le pin aimé du dieu arcadien. C'est le dieu Pan, bien sûr. Pan qui suivra fidèlement Dyonisos dans sa "conquête du monde".
Le dieu Dyonisos était un errant, et il considérait que ses errances étaient une conquête. Alors, suivi d'une troupe de satyres et de nymphes chanteuses et danseuses, il conquit le monde pour instaurer une ère d'épanouissement, mais aussi de plaisirs sensuels pas vraiment appréciés par certaines "puissances divine austères".
Je suis obligé de quitter, mais j'essayerais de terminer et de faire une conclusion à ceci.
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dedale- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
dedale a écrit:-
C'est quand même assez "spécial" de punir quelqu'un parce qu'il ne sait pas mais qu'on lui a pourtant interdit de savoir. Non?
Il s'agit du contraire, punir quelqu'un parce que justement il sait.
Il ne s'agit pas de la connaissance en général mais d'une connaissance particulière symbolisée par la pomme, laquelle semble interdite aux "mortels".
Justement que symbolise la pomme sans chercher dans l'histoire ce qu'ont dit les uns et les autres ?
_nawel- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
nawel a écrit:Il s'agit du contraire, punir quelqu'un parce que justement il sait.
Au moment où Adam et Eve commettent le péché originel, ils ne savent pas ce que sont le bien et le mal puisque cette connaissance leur est interdite.
Après avoir mangé un morceau de pomme, le texte explique qu'ils ont honte de leur nudité par exemple et quelques autre détails, mais rien qui montre une connaissance particulière, à moins que dieu ai décrété que l'habillement relevait d' une connaissance interdite, ou un truc comme ça.
Adam et Eve sont donc maudits à tout jamais pour des broutilles, la réaction de dieu n'est pas très représentative d'une intelligence divine. C'est un échec.
Justement que symbolise la pomme sans chercher dans l'histoire ce qu'ont dit les uns et les autres ?
Un symbole, c'est le produit d'une histoire, d'une culture
dedale- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
Sans le Mal, le Bien n'existerait pas et vice versa. C'est l'un qui met l'autre en relief, lui donne une réalité et une valeur propres. Sans masculin pas de féminin, sans froid pas de chaleur etc le principe éternel et universel du ying et du yang. Il n'y a pas de blanc assez blanc pour ne pas contenir au moins une minuscule parcelle de noir, et inversement; chaque être, chaque chose sans exception contient sa part d'ombre et de lumière plus ou moins dosés, et tout a son utilité. Le négatif permet de discerner le positif, de le mettre en lumière, et il ne servirait strictement à rien d'accomplir quelque chose de "bien", si l'opposé n'existait pas-bien que ça dépende, évidemment, ce qu'on entend par bien et par mal, les frontières ne sont pas toujours aussi démarquées qu'on le croit, sans compter que les extrêmes se rejoignent:
La lumière excessive aveugle autant que les ténèbres (au sens propre comme au sens figuré), l'excès de bonheur peut être agréablement douloureux, comme un spectacle ou une musique triste provoque un plaisir ambigu, la glace brûle, la haine est un sentiment passionnel etc
Un couteau n'est ni bon ni mauvais en soit: il peux servir à couper son pain comme il peux servir à tuer, le "bien" ou "le mal" sont dans le choix en l'occurrence.
Sans la notion de "mal", l'Eglise catholique ne saurait plus sur quoi s'appuyer
La lumière excessive aveugle autant que les ténèbres (au sens propre comme au sens figuré), l'excès de bonheur peut être agréablement douloureux, comme un spectacle ou une musique triste provoque un plaisir ambigu, la glace brûle, la haine est un sentiment passionnel etc
Un couteau n'est ni bon ni mauvais en soit: il peux servir à couper son pain comme il peux servir à tuer, le "bien" ou "le mal" sont dans le choix en l'occurrence.
Sans la notion de "mal", l'Eglise catholique ne saurait plus sur quoi s'appuyer
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
dedale a écrit:nawel a écrit:Il s'agit du contraire, punir quelqu'un parce que justement il sait.
Au moment où Adam et Eve commettent le péché originel, ils ne savent pas ce que sont le bien et le mal puisque cette connaissance leur est interdite.
Après avoir mangé un morceau de pomme, le texte explique qu'ils ont honte de leur nudité par exemple et quelques autre détails, mais rien qui montre une connaissance particulière, à moins que dieu ai décrété que l'habillement relevait d' une connaissance interdite, ou un truc comme ça.
Adam et Eve sont donc maudits à tout jamais pour des broutilles, la réaction de dieu n'est pas très représentative d'une intelligence divine. C'est un échec.
Le Livre de la Génèse, chapitre 3 : "La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. "
Eve a mangé du fruit de l'arbre de la connaissance, de l'intelligence tel qu'il est indiqué dans le verset.
Eden est par essence un jardin où uniquement le bien règne. C'est une évidence.
A partir du moment où le seul fruit défendu, la pomme, issu de l'unique arbre défendu a été mangé, il y a eu transgression à l'interdiction faite par Dieu. Eden n'était plus uniquement le bien, mais le bien et le mal.
"Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures."
Je trouve simpliste de dire que l'habillement est considéré comme une connaissance interdite Dédale, en fait les notions de mal ayant été révélés par la pomme symbolique du fruit défendu, la notion de nudité l'a été aussi. Avec la nudité la notion de péché originel. Ce serait en quelque sorte réaliser qu'il y a maintenant des règles à respecter eu égard à certaines restrictions liées entre autres à bannir la nudité qui est sujette à induire les uns et les autres au désir, hors mariage, avec désordre, l'adultère, la perversité etc....
Si tu vois une femme dénudée dans la rue Dédale, tu penserais quoi ? lol
Un symbole, c'est le produit d'une histoire, d'une culture
Le symbole n'est surement pas le produit d'une histoire mais le produit que ta propre réflexion peut faire naitre objectivement à partir de ce que te suggère la symbolique. La symbolique est propre à chaque individu qui verra en elle ce qu'elle peut bien lui suggérer. Et en quelque sorte Dédale toi aussi tu fais partie de l'histoire qui n'est pas un domaine réservé à ceux qui penseraient à ta place. Tout comme aussi moi lol.
_nawel- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
D’après les spécialistes de la bible, la genèse compilerait différentes traditions narratives où, plusieurs « voix » sembleraient porter le message divin. Il y aurait aussi deux versions de la création :Dédale a écrit:Cela signifie également que les interprètes de la Bible se sont totalement emmêlé les pédales en assimilant des textes anciens plus ou moins raccourcis à leur propre système de croyances.
Dans la première, Adam et Ève, ont tous deux créés les sixièmes jours.
Dans la deuxième, l’homme apparaît dès le début, et la femme à la toute fin du récit.
Les récits semblent se suivre, ou se croiser. Ceci explique peut-être cela ?
C’est ce que je crois aussi, mais cela doit quand-même avoir un rapport avec la sexualité vu qu’après avoir désobéi, Adam et Ève "découvrent" leurs nudité avec honte. Mais pourquoi avec honte ? Honte par rapport à quoi, ou par rapport à qui, puisqu’il ne semble y avoir dans l’Éden que dieu et le serpent…Et puis, si dieu à créé les hommes à son image pourquoi aurait-il été offensé que les premiers humains soient autonomes ?Dédale a écrit:"Vous ne toucherez pas aux fruits de la connaissance du bien et du mal....".
Il ne s'agit pas de la connaissance en général mais d'une connaissance particulière symbolisée par la pomme, laquelle semble interdite aux "mortels".
Le mal n’est que la négation "d’autre chose". En réalité, la religion parle du péché et même de la chute de l'homme, plus que de la faute morale. Et pourtant l’église, (comme toutes les religions d’ailleurs) nagent en plein dedans le mal. Haine de l’évolution et de la raison, haine de la liberté, haine de tous les livres au nom d’un seul, haine de la vie, de la condition terrestre, haine de la sexualité, haine de la féminité, haine des corps et des pulsions humaines. Goût de la mort et de l’exaltation mystique, goût de la chasteté, de la virginité…Si je parle de haine, c'est parce que le fait de renier la nature de l'homme au lieu de vouloir améliorer sa triste condition, c'est...Mal.Stana a écrit:Sans la notion de "mal", l'Eglise catholique ne saurait plus sur quoi s'appuyer
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
nawel a écrit:Je trouve simpliste de dire que l'habillement est considéré comme une connaissance interdite Dédale,
C'est ce que le texte suggère pourtant.
- Adam et Eve mangent du fruit défendu, ils "ouvrent les yeux" et les voilà en train de se coudre de feuilles de figuier pour en faire des habits rudiementaires cachaznt leur nudité : Le fait de se vêtir, l'habillement, entre autre, faisait partie de cette fameuse connaissance interdite.
en fait les notions de mal ayant été révélés par la pomme symbolique du fruit défendu, la notion de nudité l'a été aussi.
Quel est le rapport entre la nudité et "le bien et le mal"? En quoi la nudité intervient-elle dans ces notions?
Avec la nudité la notion de péché originel. Ce serait en quelque sorte réaliser qu'il y a maintenant des règles à respecter eu égard à certaines restrictions liées entre autres à bannir la nudité qui est sujette à induire les uns et les autres au désir, hors mariage, avec désordre, l'adultère, la perversité etc....
Oui donc des clichés religieux qui sont totalement contradictoires puisque dans l'Eden, Adam et Eve sont nus : Il faut qu'ils commettent le péché originel pour penser à se vêtir.
Le fait de se vêtir est donc une conséquence du péché.
Si tu vois une femme dénudée dans la rue Dédale, tu penserais quoi ? lol
Le jardin d'Eden n'était pas une rue. Si je vois des gens quasi-dévêtus au bord de l'Amazone, ou de certains coins d"Afrique ou d'Asie, ça ne me surprendra pas.
Ce tabou de la nudité est typique des religions, surtout les religions monothéistes totalement obnubilées par la sexophobie.
Il n'y a rien de plus beau que la nudité.
Si l'habillement n'est qu'une diablerie consistant à se cacher, autant rester à poil.
L'origine des vêtements est la nécessité de se protéger du froid, des agressions extérieures, rien de plus. L'esthétisme est venu avec le savoir-faire et la connaissances des matériaux.
Quant à la perversité et l'adultère, ce sont des moeurs de civilisés : Chez les peuples vivant à moitié nus, ce sont des notions étrangères, voire loufoques.
C'est au contraire le fait de cacher le corps qui engendre des désirs, qui suggère des formes excitant les fantasmes.
Plus tu te caches, plus tu es désirée.
Chasse la nature et elle revient au galop.
Regarde les camps de nudisme. Au bout de 3 jours, tu es blasée. Tout le monde est foutu pareil. C'est justement là qu'on voit la personne qu'on aime et qu'on comprend pourquoi on la désire.
Et dans les pays où la nudité est tabou, l'adultère et la perversité n'est pas plus rare qu'ailleurs. Il y a quelques années, je bossais dans une boîte au sein d'une technopole dans le pays-basque, il y avait toute une tripotée de statistiques internet à disposition : Ce sont les pays prônant haut et fort les grands préceptes de la "sobriété" religieuse qui sont les plus gros consommateurs de la pornographie la plus dégueulasse.
Il ne faut jamais présupposer de rien.
Le symbole n'est surement pas le produit d'une histoire mais le produit que ta propre réflexion peut faire naitre objectivement à partir de ce que te suggère la symbolique.
Donne moi un seul symbole qui n'est pas le produit de l'histoire et de la culture.
Et si c'est le produit de ta réflexion, alors ça reste subjectif et ça n'aura aucun sens pour les autres.
La symbolique est propre à chaque individu qui verra en elle ce qu'elle peut bien lui suggérer. Et en quelque sorte Dédale toi aussi tu fais partie de l'histoire qui n'est pas un domaine réservé à ceux qui penseraient à ta place. Tout comme aussi moi lol.
On ne parle pas de la même symbolique.
Les symboles, et en particulier les symboles religieux, ont une signification très ancienne, remontant pour certains à la préhistoire, bien avant l'écriture.
Il s'agit d'un langage figuratif basé sur la correspondance analogique. Langage qui est au coeur de la grande mythologie.
- par exemple, si l'on prend l'histoire de Jésus, on trouve des séries de symboles (de valeurs symboliques matérialisées dans des situatiions ou évènements) identiques à ceux du mithraïsme, du culte osiriaque, dionysiaque, zoroastrisme, etc, qui ont exactement le même sens, compris selon la même sémantique, et dont la correspondance fut établie dés le début de l'histoire chrétienne à la suite d'analogies encore plus anciennes.
C'est un peu comme quand on remonte dans l'étymologie ancienne d'un mot.
Donc quand tu me dis que les symboles n'ont pas d'histoire, on se demande bien de quoi tu parles : peut être d'un truc que tu ponds comme ça sur le moment et que tu considères, à tort ou à raison, comme un symbole?
Si tu veux, mais si les symboles ça consiste seulement à "chacun sa sauce", on ne peut pas parler du sens des symboles : genre les pommes de la Bible.
Comprend pas ton raisonnement : Ca veut dire que tu considère l'architecture des religions comme du délire personnel de monsieur tout le monde. tu es pire que moi.
dedale- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
dedale a écrit:nawel a écrit:Je trouve simpliste de dire que l'habillement est considéré comme une connaissance interdite Dédale,
C'est ce que le texte suggère pourtant.
- Adam et Eve mangent du fruit défendu, ils "ouvrent les yeux" et les voilà en train de se coudre de feuilles de figuier pour en faire des habits rudiementaires cachaznt leur nudité : Le fait de se vêtir, l'habillement, entre autre, faisait partie de cette fameuse connaissance interdite.
Si toutefois tu te penches sur le net pour savoir comment sont interprétées les symboliques tu auras une pléiade d'informations.
C'est là où je pense que la symbolique n'est pas réservée à ceux qui occupent une place prépondérante dans la sagesse qu'elle soit d'aujourd'hui ou d'il y a des siècles, l'homme reste l'homme avec sa propre culture, son état d'âme quand il entreprend d'interpréter une symbolique, son humeur, tout ce qui le caractérise à ce moment précis. Alors ceux qui ont une vision orientale, bouddhiste, d'autre trouveront dans la numérologie une signification aussi, etc.... (pour exemple ce lien ici. Pourquoi pas !
Mais rien n'empêche qu'aussi bien que toi ou moi ou quelqu'un d'autre peut y réfléchir aussi. Toi tu prends au premier degré la nudité, moi aussi en quelque sorte en disant qu'être nu est incitatif et c'est la raison pour laquelle la nudité est considérée comme une punition pour moi en quelque sorte, un peu la création d’un sentiment qui n’aurait pas simplement existé qui n'aurait si toutefois Eve n'aurait pas commis de faute. Pour toi aucune approche car tu considères la nudité comme somme toute tout à fait naturelle. Mais peut être faut il penser à ceux qui la considèrent comme incitation à la perversité ? (dont je ne fais pas partie comme toi)
Ce n’est pas l’explication c’est une approche de l’explication de la symbolique.
Donc je suis d'accord avec toi quand tu dis que la nudité n'implique pas obligatoirement la notion de désir et quelque fois cacher la nudité suggère davantage.
Alors si nudité au sens objectif ne représente rien, il n'y a pas d'autre solution que de trouver ce qu'elle peut suggérer.
Nudité = être mis à nu, être découvert au sens propre, découvert au sens figuré, n'être un secret pour personne en quelque sorte.
L'homme primitif aurait été à l'aube de la vie de l'humanité, aucune conscience du bien et du mal dans le sens où il a eu une vie tribale orientée vers la survie. La Génèse serait la création du monde de la prime création de l'élément jusqu'à la création de l'homme en tant qu'être "pensant" et c'est là où Eve et Adam interviendraient. Au terme d'une évolution physique, mentale, aptes à comprendre, ce ne sont plus des enfants mais des adultes dans l’évolution humaine.
Et c’est là où je pense que maintenant qu’ils sont devenus adultes ils n’ont plus d’excuse car ils savent où se situe l’autorisation et l’interdiction, surtout si elles émanent de Dieu.
Ayant bravé l’interdiction, il est « normal » qu’ils puissent être punis, à la hauteur de leur faute.
Alors puisqu’ils ont fauté ils sont mis à nu, ils n’auront plus rien à cacher, à Dieu plus précisément. Ils seront jugés sur leurs actes, pensées, parole et omission.
La conscience.
Lire dans un livre ouvert dans leur conscience qui objectera refusera fera ses choix, le libre arbitre.
Se couvrir, cacher la nudité serait faire ses choix, dans le sens du bien commun, que l'on soit croyants ou athées, il est universel de ne pas voler, tuer etc........dans le cas contraire de se risquer à être jugés, par ses pairs, par Dieu. La morale en quelque sorte, l'éthique.
Quant aux mythes ils sont l'antichambre de la croyance révélée, j'y attache de l'importance, relative aujourd'hui car ils sont une étape seulement si je peux dire.
_nawel- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
nawel a écrit:Si toutefois tu te penches sur le net pour savoir comment sont interprétées les symboliques tu auras une pléiade d'informations.
La symbolique ou "les symboliques" sont déjà des interprétations, je te disais : De la correspondance analogique.
Et j'ai une pléïade d'informations à ce sujet, simplement mes informations ne se limitent au champs strictement religieux, spiritualiste.
C'est là où je pense que la symbolique n'est pas réservée à ceux qui occupent une place prépondérante dans la sagesse qu'elle soit d'aujourd'hui ou d'il y a des siècles, l'homme reste l'homme avec sa propre culture, son état d'âme quand il entreprend d'interpréter une symbolique, son humeur, tout ce qui le caractérise à ce moment précis. Alors ceux qui ont une vision orientale, bouddhiste, d'autre trouveront dans la numérologie une signification aussi, etc.... (pour exemple ce lien ici. Pourquoi pas !
L'homme ne reste pas l'homme avec sa propre culture : Depuis que le texte de la Bible a été écrit, il y a eu une énorme évolution des connaissances, des changements très profonds dans le paradigme.
La Bible est un ensemble syncrétique de textes dont l'interprétation est passée par les hébreux, les grecs, les latins. Si tu rajoutes une couche d'interprétation sans vraiment connaître la signification essentielle des symboles, tu ne fais qu'altérer encore plus leur signification qui se perd alors, devenant une mystification.
Dans le lien que tu donnes, il y a une erreur élémentaire : Celle qui consiste à appliquer de la psychologie moderne, parfois un peu ésotérique et new-age, à de la symbolique ancienne. Cela s'appelle de l'assimilation.
Les symboles ont un sens qui n'est pas forcément lié à la psychologie : l'arbre, dans toutes les traditions est un "objet" cosmogonique. Avant de représenter la "richesse de l'âme", et d'être ainsi limité à un schéma individuel, il représente plus généralement la vie sous son aspect cosmique, le tronc et les racines qui unissent tous les êtres : l'âme étant la fleur de cet arbre.
Dans les anciennes traditions, l'âme a toujours été représentée par une fleur, et les grands dieux étaient fréquemment nommés "seigneurs des fleurs". D'ailleurs dans les mathématiques sacrées antique, les principes spirituels représentés par des formes géométriques proches des mandalas, des rosaces, figurant des formes géométriques circulaires généralement, avec des rayons qui en s'entrecroisant forment des pétales, représentaient des vertus de l'âme.
On peut faire de la symbolique purement personnelle : Mais le texte biblique parle d'Eden, de serpent, d'arbre de vie, du bien et du mal, etc, c'est à dire de symboles ayant un sens spécifique donné et qui, apparemment, possédaient une signification évidente, que l'on n'avait pas besoin de rappeler pour les auteurs de l'époque.
Mais peut être faut il penser à ceux qui la considèrent comme incitation à la perversité ?
Ce n'est pas la nudité qui incite à la perversité.
Mais l'esprit pervers qui voit la nudité comme une incitation :
- Une incitation à satisfaire ses bas désirs. Mais dans la réalité, le problème est que les habits n'arrêtent pas les pervers, les obsédés du sexe, qui voient en tout et n'importe quoi un prétexte pour satisfaire leur vice.
Ce n’est pas l’explication c’est une approche de l’explication de la symbolique.
Il n'y a pas de problème.
L'homme primitif aurait été à l'aube de la vie de l'humanité, aucune conscience du bien et du mal dans le sens où il a eu une vie tribale orientée vers la survie. La Génèse serait la création du monde de la prime création de l'élément jusqu'à la création de l'homme en tant qu'être "pensant" et c'est là où Eve et Adam interviendraient. Au terme d'une évolution physique, mentale, aptes à comprendre, ce ne sont plus des enfants mais des adultes dans l’évolution humaine.
Et c’est là où je pense que maintenant qu’ils sont devenus adultes ils n’ont plus d’excuse car ils savent où se situe l’autorisation et l’interdiction, surtout si elles émanent de Dieu.
C'est très excessif de penser qu'un homme primitif ayant une vie tribale n'ait aucune conscience du bien et du mal. les tribus les plus primitives savent par exemple que c'est mal de tuer les animaux pour rien.
Il y a des règles que l'on respecte dans une tribu, et un langage pour définir précisément, ordonner, transmettre, hiérarchiser, ce qui est bien ou mal.
Je ne pense pas que le texte de la Bible puisse être justifié à tout prix : Sa morale est très discutable.
Selon la philosophie religieuse, dieu a insufflé l'esprit, l'âme, la conscience en l'homme, qui sont donc des "vertus" d'essence divine, innée.
Avoir une conscience sans pouvoir discerner le bien du mal relève d'une contradiction, voire d'une infirmité, typiquement religieuse. Ca consiste à avoir des yeux mais qui ne permettent pas de voir.
Tu as beau dire qu'ils ont été punis une fois qu'ils ont eu conscience de désobéir.
Ca n'empêche pas qu'ils ont désobéi sans en avoir conscience.
Même dans la justice humaine on hésite à juger quelqu'un qui n'a pas conscience de ses actes.
dedale- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
Je n'ai pas assez d'érudition pour donner des références concernant des textes sacrés dont les interprétations ont donné lieu à l'instauration d'une signification approuvée du symbole. Je laisse cela aux spécialistes qui font un travail très bien construit instructif.
En tant que néophyte je m'intéresse à la Bible en qualité de croyant et lectrice. Je ne vais pas faire la démarche de trouver parmi les théologiens les réponses, lesquelles sont nul doute des éclaircissements, mais s'agissant d'un domaine réservé, je le laisse à ceux ci, mais je note qu'hormis l'homélie du prêtre rien aujourd'hui ne nous aide à mieux comprendre sauf peut être l'interprétation personnelle qui est à mon sens une bonne approche.
Et je m'aperçois à quel point les dix commandements sont bienvenus dans le sens où ceux qui n'ont pas la faculté de comprendre la symbolique ni la chance de s'être intéressés à l'explication théologique de la Bible retiendront au moins l'essentiel. Ainsi je m'aperçois que la Bible est à la portée de tous les niveaux de compréhension.
A ce titre, je pense qu'Adam et Eve ont désobéi en ayant conscience qu'ils l'avaient fait puisque Eve savait que l'arbre porteur du fruit défendu était défendu de par son fruit. Il ne s'agit pas de voir par "une fois" l'unique et première fois, s'agissant d'un domaine plus complexe puisqu'en l'occurrence tu conviendras qu'aussi bien Eve et Adam n'ont pas existé en tant qu'individus mais en temps que deux personnes représentatives de l'espèce humaine.
Il est entendu qu'il est difficile de juger quelqu'un devant un tribunal mais il faut bien le faire toutefois, s'il y a crime, pour que la justice soit faite, dans le cas contraire, la porte serait ouverte à tous les abus s'il n'y a pas de punition.
Pourquoi dis tu que la morale de la Bible soit très discutable, as tu un exemple précis ?
Quant aux tribus primitives, comment peux tu affirmer qu'ils ne tuaient pas les animaux "pour rien" les peintures rupestres ? Comment pourrions nous savoir ce qui les animaient ? Avons nous trace de leurs états d'âmes ?
En tant que néophyte je m'intéresse à la Bible en qualité de croyant et lectrice. Je ne vais pas faire la démarche de trouver parmi les théologiens les réponses, lesquelles sont nul doute des éclaircissements, mais s'agissant d'un domaine réservé, je le laisse à ceux ci, mais je note qu'hormis l'homélie du prêtre rien aujourd'hui ne nous aide à mieux comprendre sauf peut être l'interprétation personnelle qui est à mon sens une bonne approche.
Et je m'aperçois à quel point les dix commandements sont bienvenus dans le sens où ceux qui n'ont pas la faculté de comprendre la symbolique ni la chance de s'être intéressés à l'explication théologique de la Bible retiendront au moins l'essentiel. Ainsi je m'aperçois que la Bible est à la portée de tous les niveaux de compréhension.
A ce titre, je pense qu'Adam et Eve ont désobéi en ayant conscience qu'ils l'avaient fait puisque Eve savait que l'arbre porteur du fruit défendu était défendu de par son fruit. Il ne s'agit pas de voir par "une fois" l'unique et première fois, s'agissant d'un domaine plus complexe puisqu'en l'occurrence tu conviendras qu'aussi bien Eve et Adam n'ont pas existé en tant qu'individus mais en temps que deux personnes représentatives de l'espèce humaine.
Il est entendu qu'il est difficile de juger quelqu'un devant un tribunal mais il faut bien le faire toutefois, s'il y a crime, pour que la justice soit faite, dans le cas contraire, la porte serait ouverte à tous les abus s'il n'y a pas de punition.
Pourquoi dis tu que la morale de la Bible soit très discutable, as tu un exemple précis ?
Quant aux tribus primitives, comment peux tu affirmer qu'ils ne tuaient pas les animaux "pour rien" les peintures rupestres ? Comment pourrions nous savoir ce qui les animaient ? Avons nous trace de leurs états d'âmes ?
_nawel- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
nawel a écrit:Je n'ai pas assez d'érudition pour donner des références concernant des textes sacrés dont les interprétations ont donné lieu à l'instauration d'une signification approuvée du symbole. Je laisse cela aux spécialistes qui font un travail très bien construit instructif.
En tant que néophyte je m'intéresse à la Bible en qualité de croyant et lectrice. Je ne vais pas faire la démarche de trouver parmi les théologiens les réponses, lesquelles sont nul doute des éclaircissements, mais s'agissant d'un domaine réservé, je le laisse à ceux ci, mais je note qu'hormis l'homélie du prêtre rien aujourd'hui ne nous aide à mieux comprendre sauf peut être l'interprétation personnelle qui est à mon sens une bonne approche.
Je ne sais pas pourquoi tu te cherches des excuses : Une interprétation personnelle sans une recherche personnelle, c'est une charrue sans les boeufs.
L'homélie du prêtre, c'est la religion commentée par la religion, tout comme le crime commenté par le criminel, ou la tyrannie commentée par le tyran....
Je ne sais pas au juste si cela explique ou permet de comprendre quelque chose, mais ça manque cruellement de neutralité et de critique.
A ce titre, je pense qu'Adam et Eve ont désobéi en ayant conscience qu'ils l'avaient fait puisque Eve savait que l'arbre porteur du fruit défendu était défendu de par son fruit.
Ils savaient que c'était défendu, puisque dieu les avait averti : Mais ils ne savaient pas que c'était mal.
Ils ne pouvaient pas le comprendre puisque dieu leur avait interdit cette compréhension, cette fameuse connaissance du bien et du mal symbolisée par des pommes.
Ca me fait penser à un gros bébé que j'ai connu qui était fasciné par les flammes. Il avait tendance, tout petite à approcher sa main mais sa mère intervenait : "non bébé, pas bien, bobo...!".
Et il regardait les flammes et sa mère avec un air stupéfait : Pourquoi l'éloignait-on de ce jouet extraordinaire, qui danse et réchauffe?
Et un jour où maman avait son attention autre part pendant une seule petite minute, bébé s'est brûlé et ça faisait très mal.
Le gros petit monsieur a compris. Pas besoin de le punir, il n'a plus jamais recommencé.
Ceux qui ont écrit la Bible, l'histoire d'Adam et Eve, ne savaient pas ce qu'était l'innocence même métaphoriquement.
Il ne s'agit pas de voir par "une fois" l'unique et première fois, s'agissant d'un domaine plus complexe puisqu'en l'occurrence tu conviendras qu'aussi bien Eve et Adam n'ont pas existé en tant qu'individus mais en temps que deux personnes représentatives de l'espèce humaine.
Certainement.
Il est entendu qu'il est difficile de juger quelqu'un devant un tribunal mais il faut bien le faire toutefois, s'il y a crime, pour que la justice soit faite, dans le cas contraire, la porte serait ouverte à tous les abus s'il n'y a pas de punition.
Dans le texte de la Bible, aussi métaphorique soit-il, il n'y a aucune justice et il n'y a aucun crime. Dieu condamne, lance une malédiction, sur Adam et Eve, comme on condamnait à vie, autrefois, un pauvre misérable au bagne parce que sa faim insupportable l'avait poussé à voler une miche de pain.
Je trouve même que cet exemple de la Bible est très mauvais en matière d'inspiration, puisqu'il justifie des sanctions extrêmes, de véritables malédictions, pour des actes somme toute bien enfantins : ne pas obéir, ne pas tenir compte des avertissements, braver les interdictions, se laisser tenter... Si on s'inspirait de tels textes, on maudirait tous les jeunes, même les vieux péquenots comme moi.
Pourquoi dis tu que la morale de la Bible soit très discutable, as tu un exemple précis ?
L'exemple, c'est ce dont nous parlons.
Quant aux tribus primitives, comment peux tu affirmer qu'ils ne tuaient pas les animaux "pour rien" les peintures rupestres ? Comment pourrions nous savoir ce qui les animaient ? Avons nous trace de leurs états d'âmes ?
Mais, nawel, il existe toujours des tribus extrêmement primitives
dedale- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 14/11/2013
Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
dedale a écrit:C'est très excessif de penser qu'un homme primitif ayant une vie tribale n'ait aucune conscience du bien et du mal. les tribus les plus primitives savent par exemple que c'est mal de tuer les animaux pour rien
oui je suis d'accord avec toi, mais maintenant pour nous qui somme "civilisé" seul l'appât du gain compte même si pour cela on massacre beaucoup d’espèces.
je pense entre autres aux ailerons de requin
le maximum de notre stupidité.
Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
Les hommes préhistoriques ont anéanti les grands mammifères... Donc votre idéologie à deux sous...
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
Ling a écrit:Les hommes préhistoriques ont anéanti les grands mammifères... Donc votre idéologie à deux sous...
Tu te précipites un peu dans ton jugement.
On pense que certaines espèces ont disparu à cause de l'homme. mais des millions d'espèces ont disparu alors que l'homme n'existait pas encore.
Si on prend les mammouths par exemple, il y a en partie l'homme qui les chassait mais le mammouth disparaît lors du réchauffement anthropocène qui, lui, a fait beaucoup plus de dégâts que tous les chasseurs préhistoriques réunis.
dedale- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
orthon7 a écrit:dedale a écrit:C'est très excessif de penser qu'un homme primitif ayant une vie tribale n'ait aucune conscience du bien et du mal. les tribus les plus primitives savent par exemple que c'est mal de tuer les animaux pour rien
oui je suis d'accord avec toi, mais maintenant pour nous qui somme "civilisé" seul l'appât du gain compte même si pour cela on massacre beaucoup d’espèces.
je pense entre autres aux ailerons de requin
le maximum de notre stupidité.
Un homme qui respecte la nature est un homme, civilisé ou pas, qui s'est imposé une discipline, une forme d'éthique qui le fait émerger des forces aveugles, du chaînon alimentaire primaire qui consiste à broyer de la viande.
Dans la nature un requin peut attaquer une raie-tigre par exemple, lui arracher une aile et la laisser mourir. C'est cruel mais on ne peut pas juger : Dans la nature, il n'y a pas de sentiment.
Une fois mortellement blessée et agonisante, c'est pareil pour cette raie que le requin l'ait attaquée parce qu'il avait faim ou parce qu'il était avide et qu'elle se trouvait simplement sur son chemin : Ces animaux sont imprévisibles, si ça bouge alors ils mordent, que tu sois quelque chose à manger ou une plaque d'immatriculation.
Comme la nature l'homme peut être aveugle, ou pire encore, esclave, incapable de se libérer d'un système de consommation qui l'oblige ou le motive à commettre des saletés.
dedale- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
dedale a écrit:Ces animaux sont imprévisibles, si ça bouge alors ils mordent, que tu sois quelque chose à manger ou une plaque d'immatriculation.
Là je pense que c'est toi qui te précipites un peu vite.
Le requin attaque que lorsqu’il a faim.
nous massacrons l'ensemble des ressources de la mer, et c'est pourquoi
les requins se rapprochent des côtes et attaques tous ce qui bouge.
Au large la mer se vide.
À cause de qui ?
Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
On peut tout à fait réfléchir avec nos acquis, sans pour autant recueillir des informations par ailleurs. Un traité philosophique n’est pas forcément issu de recherches mais évoque bien souvent ce que le sujet inspire. En classe, en philo, nous nous débrouillions avec les moyens du bord, la réflexion, encore faut-il avoir compris qu’il faut d’ores et déjà et comprendre l’énoncé, et analyser chaque mot, et prendre l’orientation de leur sens aussi objectif que subjectif etc… Le tout après sous une forme qui revêt le plus souvent d’une thèse, anti thèse, conclusion. Etant entendu que le sujet peut nous inspirer si déjà il suscite notre intérêt, et si nous avons un minimum de savoir-faire dans l’énoncé de ce que nous voulons transmettre par l’analyse afin d’ être clair pour une meilleure compréhension pour autrui.dedale a écrit:
Je ne sais pas pourquoi tu te cherches des excuses : Une interprétation personnelle sans une recherche personnelle, c'est une charrue sans les boeufs.
Je trouve que tu vas un peu fort avec le dos de la cuillère, faire ce type d’amalgame est complètement inadéquat car à preuve du contraire la religion prône la paix alors que tu parles de « crime et tyrannie ». Je pense que la meilleure des vertus est déjà de respecter l’opinion des autres ou d’argumenter afin de démontrer le contraire si contraire il y a. Dans le cas contraire le silence est de mise.dedale a écrit:
L'homélie du prêtre, c'est la religion commentée par la religion, tout comme le crime commenté par le criminel, ou la tyrannie commentée par le tyran....
Alors lorsqu’on te défend de faire ou dire quelque chose dedale combien y a-t-il de solutions ?dedale a écrit:
Ils savaient que c'était défendu, puisque dieu les avait averti : Mais ils ne savaient pas que c'était mal.
Ils ne pouvaient pas le comprendre puisque dieu leur avait interdit cette compréhension, cette fameuse connaissance du bien et du mal symbolisée par des pommes. ....
« je te défends de trop manger, ce n’est pas bon pour ta santé » dans ce cas-là c’est pour ton bien et tu sais qu’abuser de la nourriture est mal pour toi.
« je te défends de prendre cet objet » car il m’appartient et c’est interdit donc c’est mal et tu le sais
« je te défends de parler ainsi » car tu ne me respectes pas donc c’est mal et tu en prends conscience à postériori ou pas.
« je te défends de regarder la télé » j’exerce une autorité sur toi, je suis l’autorité et tu me dois obéissance car j’ai ce statut.
Et si d’aventure je te fais des remontrances est que je sais que tu es apte à comprendre, que tu as cette compréhension car dans le cas contraire je ne dis rien sachant que tu ne l’as pas.
Ton raisonnement n’est pas correct.
Je pense que tu n’as pas compris. S’agissant d’une symbolique, Adam et Eve sont en quelque sorte arrivés à une certaine maturité dans l’évolution humaine, là où la conscience remplit son rôle, il ne s’agit de gens immatures comme ton exemple de « bébé ». Mais tu n’as pas tort en quelque sorte car il s’agit là des prémices de l’humanité, là où le genre humain doit faire ses preuves, et en quelque sorte Eve a mis sa main dans le feu, malgré que Dieu ait bien dit qu’il ne fallait pas y toucher. Et c’est là où s’est intéressant car s’étant « brulée » Eve a compris qu’elle avait enfreint l’ordre de ne pas y toucher. Mais n’est ce à force d’expériences que nous apprenons ? N’avons-nous jamais mis la main dans le feu ? N’est pas là le côté plus subtil et intéressant dans l’expérience de vie ? Qui a été d’une perfection telle qu’il n’a jamais commis d’erreur.dedale a écrit:
Ca me fait penser à un gros bébé que j'ai connu qui était fasciné par les flammes. Il avait tendance, tout petite à approcher sa main mais sa mère intervenait : "non bébé, pas bien, bobo...!".
Et il regardait les flammes et sa mère avec un air stupéfait : Pourquoi l'éloignait-on de ce jouet extraordinaire, qui danse et réchauffe?
Et un jour où maman avait son attention autre part pendant une seule petite minute, bébé s'est brûlé et ça faisait très mal.
Le gros petit monsieur a compris. Pas besoin de le punir, il n'a plus jamais recommencé.
Tu mets hors contexte ma citation. Je parlais de nos jours car toi de ton côté je te cite : « Même dans la justice humaine on hésite à juger quelqu'un qui n'a pas conscience de ses actes. »dedale a écrit:nawel a écrit:
Il est entendu qu'il est difficile de juger quelqu'un devant un tribunal mais il faut bien le faire toutefois, s'il y a crime, pour que la justice soit faite, dans le cas contraire, la porte serait ouverte à tous les abus s'il n'y a pas de punition.
Dans le texte de la Bible, aussi métaphorique soit-il, il n'y a aucune justice et il n'y a aucun crime. Dieu condamne, lance une malédiction, sur Adam et Eve, comme on condamnait à vie, autrefois, un pauvre misérable au bagne parce que sa faim insupportable l'avait poussé à voler une miche de pain. .
Je n’ai fait que répondre à ce que tu as dit dans ce contexte précis.
Sanctions Extrêmes…. Te sens tu menacé ? Si tu n’es pas croyant tu n’es pas pour autant exclus. Quoi qu’il en soit je serais curieuse que tu me donnes un exemple. D’autre part tu pense que désobéir etc… est enfantin ? Pourquoi alors puisque c’est si simple ce n’est pas observé. Aujourd’hui car en somme ce qui compte ce n’est pas le contexte d’antant mais l’enseignement c’est aujourd’hui et non hier, la désobéissance tu penses que c’est agréable, conseillé, opportun. Un père qui n’a aucune autorité malgré son désir d’autorité et toute l’expérience qui lui permet d’être autoritaire à bon escient, envers ses enfants, ne trouvera pas « enfantin » que ses enfants ne lui obéissent pas, quand bien même ils aient 50 ans.dedale a écrit: Je trouve même que cet exemple de la Bible est très mauvais en matière d'inspiration, puisqu'il justifie des sanctions extrêmes, de véritables malédictions, pour des actes somme toute bien enfantins : ne pas obéir, ne pas tenir compte des avertissements, braver les interdictions, se laisser tenter... Si on s'inspirait de tels textes, on maudirait tous les jeunes, même les vieux péquenots comme moi.
Toujours des réponses sans contexte. Il s’agissait de déterminer je te cite : « C'est très excessif de penser qu'un homme primitif ayant une vie tribale n'ait aucune conscience du bien et du mal. les tribus les plus primitives savent par exemple que c'est mal de tuer les animaux pour rien"dedale a écrit:dedale a écrit: Quant aux tribus primitives, comment peux tu affirmer qu'ils ne tuaient pas les animaux "pour rien" les peintures rupestres ? Comment pourrions nous savoir ce qui les animaient ? Avons nous trace de leurs états d'âmes ?
Mais, nawel, il existe toujours des tribus extrêmement primitives
Que ce furent les hommes préhistoriques comme l’a indiqué Ling, ou les tribus vivant actuellement, tu ne peux en aucun cas déterminer ce qui motive ces personnes. Tuer des animaux par exemple, que ce soit par nécessité ou par plaisir ou tout autre chose. Il est difficile de déterminer pourquoi des animaux sont torturés dans notre société, animaux que nous consommons entre autres, il suffit de voir pas plus loin que des reportages sur « you tube » pour s’en apercevoir, ici dans notre société dite « moderne » nous ne pouvons pas dire que nous pourrions être fiers, alors à fortiori à l’aube de l’humanité.(exemple : les poussins femelles ou males je ne sais plus, les uns font les œufs, les autres des poulets, enfin un des deux, qui passent à la moulinette vivants).
_nawel- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
L'Homme préhistorique ne chassait probablement que pour se nourrir et se vêtir, et devait utiliser toutes les parties possibles de l'animal, sans gaspillage ou presque. Pour ce que j'en sais, c'est généralement ainsi que se conduisent les "primitifs" actuels. Ils ont souvent un profond respect envers la nature. Sans essayer de vraiment la faire plier sous eux, ils vivent en harmonie avec elle, ils font partie de la nature plutôt que d'essayer de s'en dissocier et de la dominer comme nous le faisons.dedale a écrit:Ling a écrit:Les hommes préhistoriques ont anéanti les grands mammifères... Donc votre idéologie à deux sous...
Tu te précipites un peu dans ton jugement.
On pense que certaines espèces ont disparu à cause de l'homme. mais des millions d'espèces ont disparu alors que l'homme n'existait pas encore.
Si on prend les mammouths par exemple, il y a en partie l'homme qui les chassait mais le mammouth disparaît lors du réchauffement anthropocène qui, lui, a fait beaucoup plus de dégâts que tous les chasseurs préhistoriques réunis.
Dans la Préhistoire, beaucoup d'espèces ont disparut pour des causes naturelles sans rapport-ou avec peu de rapport-avec l'Homme, ou se sont adaptées. La chasse, employée à bon escient, sers aussi à réguler les espèces, y compris de nos jours, si l'on se limite à un certain nombre d'animaux tués; nous faisons partie du cycle de la nature, que nous en ayons conscience ou non. Nous avons besoin de protéines, les espèces s'équilibrent entre elles, la nature se régule d'elle-même...sauf si, comme ça arrive souvent hélas, l'Homme non seulement use mais abuse des ressources naturelles à sa disposition, détruisant tout ce qui l'entoure.
Je veux bien le croire, que la Préhistoire fut un âge d'or, un "paradis terrestre" de ce point de vue.: l'eau était pure, la Terre encore jeune regorgeait de belles et bonnes choses naturelles, nous vivions en osmose avec le monde qui nous entourrait. La vraie "chute" de l'Homme est peut-être bien le moment où, ayant, de par son évolution, acquis la compréhension du "bien" et du "mal", il a mal employé lesdites connaissances pour abuser de tout ce qui l'entourait. Le paradis fut perdu...
Quant on abuse d'une chose-et je ne parle même pas des ressources naturelles en particulier mais d'à peu près tout, les excès de la connaissance ayant permis l'apparition d'armes de plus en plus perfectionnées pour que les hommes puissent mieux s'entretuer -elle est abîmée, détruite...quant on mange toutes les pommes d'un arbre, on a tout perdu
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
orthon7 a écrit:dedale a écrit:Ces animaux sont imprévisibles, si ça bouge alors ils mordent, que tu sois quelque chose à manger ou une plaque d'immatriculation.
Là je pense que c'est toi qui te précipites un peu vite.
Le requin attaque que lorsqu’il a faim.
nous massacrons l'ensemble des ressources de la mer, et c'est pourquoi
les requins se rapprochent des côtes et attaques tous ce qui bouge.
Au large la mer se vide.
À cause de qui ?
2 choses :
1 - Je ne pense pas que les animaux, dont le requin, n'attaquent que pour manger, pas selon mes informations en tout cas. Les animaux ne sont pas juste des estomac, ils peuvent avoir peur, se défendre, être belliqueux pour des raisons qui sont pour nous obscures, protéger quelque chose, ou simplement se sentir agressé. La faim est la principale raison mais je défie quiconque de me dire ce qui se passe dans la tête d'un requin - donc il vaut mieux rester large.
2 - Où veux-tu en venir? Faire un procès à l'humanité? Tu sais je suis d'accord avec toi, ce n'est pas trop mon optique de cautionner les saletés que l'homme peut commettre ou émettre.
Mais depuis que je suis gosse, j'ai toujours entendu et compris que les choses, beaucoup de choses, n'allaient pas, J'ai même cru qu'on pouvait inverser la tendance ou du moins améliorer un peu les choses.
Autant pisser dans un violon : l'homme est irrationnel. Il n'y a pas assez de monde qui se rend compte, pas assez de volonté ni de discernement pour sortir de l'obscurantisme.
Soyons réalistes et faisons ce qu'on peut, le mieux possible : Inutile de rêver à l'impossible.
dedale- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Pourquoi sataniser un serpent de l'Eden ?
Ce qui est fait est fait, tout ce que nous pouvons-pourrions...-faire est d'essayer de limiter les dégâts à présent
stana- Seigneur de la Métaphysique
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