POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
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Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ?
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Lis le sujet ou du moins en partie et tu auras toutes les réponses. La piqûre est sans souffrance, c'est un endormissement sans réveil.Galia a écrit:Jipé a écrit:
C'est l'esprit de la loi Léonetti, c'est à dire, débrancher le patient et attendre qu'il meure de soif et de faim...Et tout cela pour en arriver au même stade que la piqûre létale, sauf que c'est moins rapide.
Il y a une forme de sadisme à laisser faire la nature parfois, non ?
Bonjour Jipé,
Mourir de soif et de faim lorsqu'on débranche l' appareil de maintien en vie? As tu des informations concernant ce fait, cela m’intéresserait;merci.
Ta réponse fait réfléchir cependant à la piqûre létale , est elle sans souffrances cette injection?
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Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Voir ICI où tu trouveras les différents liens à lire avant d'avancer des arguments déjà existants
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Les réponses à ce sujet dépendront toujours des appartenances ethnico-réligieuses. La concupiscence est naturelle chez l'homme (les vrais croyants seront en accord avec les lois réligieuses) !
Alors pour un croyant(tenace) qui ne fait aucune "projection" ce n'est pas nécessaire de lui presenter la question parce que sa réponse est prévisible et accessible (car figure dans le livre sacré ). Mais quelques fois cette réponse n'est pas suffisante (n'étant pas clairvoyante) dans la mesure où il s'agit de textes qui demandent une étude dans le temps et dans l'espace( les réalités changent avec les siècles!!!). Je prédis leurs réponses à savoir: "Il n'est pas autorisé de mettre à terme la vie d'un homme " , "Cela n'est autorisé que dans les situations permises (par dieu) ." (si qqn tue de plein gré , on le tue)...
A présent mettons de coté la croyance et parlons de façon rationnelle et audacieuse!!
Un patient avec des souffrances atroces et qui durent !! Supposons dans tous les cas il meurt et brutalement. Je crois que c'est bien juste de l'aider à atteindre la mort(certaine) en lui épargnant la Souffrance !! Le regarder subir c'est sadique et fou et "Dieu" n'aimerait pas d'ailleurs ces comportements "sado-barbaresques" ....... n'est ce pas vrai les croyant devraient être tolérents et solidaires entre-eux , devraient s'entre-aider !! Alors faire recours à l'euthanasie c'est AIDER le mourant. Ne rien faire c'est "prudhommesque" .
Sous cet angle qu'en pensez-vous ?
Alors pour un croyant(tenace) qui ne fait aucune "projection" ce n'est pas nécessaire de lui presenter la question parce que sa réponse est prévisible et accessible (car figure dans le livre sacré ). Mais quelques fois cette réponse n'est pas suffisante (n'étant pas clairvoyante) dans la mesure où il s'agit de textes qui demandent une étude dans le temps et dans l'espace( les réalités changent avec les siècles!!!). Je prédis leurs réponses à savoir: "Il n'est pas autorisé de mettre à terme la vie d'un homme " , "Cela n'est autorisé que dans les situations permises (par dieu) ." (si qqn tue de plein gré , on le tue)...
A présent mettons de coté la croyance et parlons de façon rationnelle et audacieuse!!
Un patient avec des souffrances atroces et qui durent !! Supposons dans tous les cas il meurt et brutalement. Je crois que c'est bien juste de l'aider à atteindre la mort(certaine) en lui épargnant la Souffrance !! Le regarder subir c'est sadique et fou et "Dieu" n'aimerait pas d'ailleurs ces comportements "sado-barbaresques" ....... n'est ce pas vrai les croyant devraient être tolérents et solidaires entre-eux , devraient s'entre-aider !! Alors faire recours à l'euthanasie c'est AIDER le mourant. Ne rien faire c'est "prudhommesque" .
Sous cet angle qu'en pensez-vous ?
Logik Mine- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
L'essentiel et c'est ce que la loi de dépénalisation prévoit est que la volonté du patient, dans des circonstances précisées par la loi, soit respectée et uniquement la sienne puisqu'il est le principal intéressé.
Ce n'est pas aux médecins non plus de décider à la place du patient. De quel droit d'ailleurs ? Si son vœux est d'offrir ses souffrances à Dieu c'est sa liberté de conscience.
Ce n'est pas aux médecins non plus de décider à la place du patient. De quel droit d'ailleurs ? Si son vœux est d'offrir ses souffrances à Dieu c'est sa liberté de conscience.
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stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Sans pour autant m'accommoder à la réponse de quelqun, sachant qu'il existe avec ce sujet une multitude de post !!
Bien entendu, la volonté du patient est considèrée . Par ailleurs le problème s'impose quand son tiers refuse parce que étant contre.
D'où la nécessité d'opter pour une loi qui sanctionnera tout geste de dénégation, à l'encontre de la volonté de ce malade souffrant.
Bien entendu, la volonté du patient est considèrée . Par ailleurs le problème s'impose quand son tiers refuse parce que étant contre.
D'où la nécessité d'opter pour une loi qui sanctionnera tout geste de dénégation, à l'encontre de la volonté de ce malade souffrant.
Logik Mine- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Dans la loi Belge, on ne se contente pas de "considérer" la volonté du patient : elle prime dans des conditions précises.
Voir la législation ici .
Mais c'est en Belgique
En Suisse, le suicide assisté est admis et en France on est à la ramasse (même si il y a eu un effort de fait à propos de, amha, l'insatisfaisante loi Léonetti)
Voir la législation ici .
Mais c'est en Belgique
En Suisse, le suicide assisté est admis et en France on est à la ramasse (même si il y a eu un effort de fait à propos de, amha, l'insatisfaisante loi Léonetti)
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Si la maladie est incurable et si le malade en a fait la demande de façon réfléchie et responsable, il est ou le problème moral ?
Je pense qu'à ce moment là il faut revenir aussi sur le sujet de l'insinération qui est totalement immorale. Car on ne brule pas un mort on l'enterre !!
Par contre, je mets un gros bémol sur les souffrances dites psychiques et psychiatriques décrites comme irrécupérables dans la loi.
Je pense qu'à ce moment là il faut revenir aussi sur le sujet de l'insinération qui est totalement immorale. Car on ne brule pas un mort on l'enterre !!
Par contre, je mets un gros bémol sur les souffrances dites psychiques et psychiatriques décrites comme irrécupérables dans la loi.
Moreell- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Si le malade avec des souffrances inapaisables en fait la demande, cela signifie que c'est sa volonté de faire recours à l'euthanasie. Mais là n'est pas le problème! Le non-choix auquel fait face le médecin, c'est ça le problème!Moreell a écrit:Si la maladie est incurable et si le malade en a fait la demande de façon réfléchie et responsable, il est ou le problème moral ?
Un petit rappel! Le débat c'est la dépénalisation l'euthanasie.Moreell a écrit:Je pense qu'à ce moment là il faut revenir aussi sur le sujet de l'insinération qui est totalement immorale. Car on ne brule pas un mort on l'enterre !!
Par contre, je mets un gros bémol sur les souffrances dites psychiques et psychiatriques décrites comme irrécupérables dans la loi.
Logik Mine- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Bonjour !
Je suis contre la dépénalisation, mais aussi, contre la criminalisation.
Je m'explique: les gouvernements, ministres et associés, n'ont pas à intervenir pour légiférer dans une décision aussi personnelle et privée que la mort.
Quand ils le font ça tourne en sucette: en Belgique, on en est à légaliser l'euthanasie pour des enfants par exemple ! Ou bien, on demande l'euthanasie parce qu'on est trop dépressif et qu'on s'en sort pas, et autres c******s du genre et c'est pourtant accepté !
On a pas besoin de l'autorisation du gouvernement, on a pas besoin de l'assentiment de ses proches ni de quiconque, pour se suicider (appelons un chat un chat)
Les seules personnes qui auraient probablement besoin d'une loi, sont celles qui sont dans l'impossibilité d'agir par elles-mêmes... pour toutes les autres, il y a 36.000 façons de mourir, sans impliquer quiconque, et sans avoir besoin de caution morale ou légale.
De plus, la vie étant sacrée (oui je sais je suis un peu vieux jeu) j'accepte mal que ce soit des gouvernements corrompus comme ceux que nous avons, qui décident de la façon dont on peut ou doit mourir.
A part cela, hélas, je n'ai pas de solution pour les personnes qui voudraient mourir, sans être capables de se donner la mort par elles-mêmes, cependant je pense pas que ce soit la majorité loin de là. Pour celles-là, il y a aussi les comas et la morphine, qui aident à ne pas souffrir. J'ai hélas une expérience de première main à ce sujet puisque mon premier mari est décédé d'un cancer.
Durant ses derniers jours à l'hôpital (en Belgique), on nous a proposé l'euthanasie, comme si on m'avait proposé une tasse de café, avec le même détachement !
L'euthanasie comme produit de consommation...
Devant notre refus, une perfusion de morphine ou de je sais pas quoi, a plongé mon mari dans un état de demi-conscience, ce qui a permis d'adoucir fortement ses derniers jours.
On a pas besoin d'euthanasier les gens pour leur oter leur souffrance, on a pas besoin de légiférer non plus. La mort est un problème privé et doit le rester.
Je suis contre la dépénalisation, mais aussi, contre la criminalisation.
Je m'explique: les gouvernements, ministres et associés, n'ont pas à intervenir pour légiférer dans une décision aussi personnelle et privée que la mort.
Quand ils le font ça tourne en sucette: en Belgique, on en est à légaliser l'euthanasie pour des enfants par exemple ! Ou bien, on demande l'euthanasie parce qu'on est trop dépressif et qu'on s'en sort pas, et autres c******s du genre et c'est pourtant accepté !
On a pas besoin de l'autorisation du gouvernement, on a pas besoin de l'assentiment de ses proches ni de quiconque, pour se suicider (appelons un chat un chat)
Les seules personnes qui auraient probablement besoin d'une loi, sont celles qui sont dans l'impossibilité d'agir par elles-mêmes... pour toutes les autres, il y a 36.000 façons de mourir, sans impliquer quiconque, et sans avoir besoin de caution morale ou légale.
De plus, la vie étant sacrée (oui je sais je suis un peu vieux jeu) j'accepte mal que ce soit des gouvernements corrompus comme ceux que nous avons, qui décident de la façon dont on peut ou doit mourir.
A part cela, hélas, je n'ai pas de solution pour les personnes qui voudraient mourir, sans être capables de se donner la mort par elles-mêmes, cependant je pense pas que ce soit la majorité loin de là. Pour celles-là, il y a aussi les comas et la morphine, qui aident à ne pas souffrir. J'ai hélas une expérience de première main à ce sujet puisque mon premier mari est décédé d'un cancer.
Durant ses derniers jours à l'hôpital (en Belgique), on nous a proposé l'euthanasie, comme si on m'avait proposé une tasse de café, avec le même détachement !
L'euthanasie comme produit de consommation...
Devant notre refus, une perfusion de morphine ou de je sais pas quoi, a plongé mon mari dans un état de demi-conscience, ce qui a permis d'adoucir fortement ses derniers jours.
On a pas besoin d'euthanasier les gens pour leur oter leur souffrance, on a pas besoin de légiférer non plus. La mort est un problème privé et doit le rester.
Papesse- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Je pense que tu caricatures largement ce qui se passe en Belgique. Toute demande d'euthanasie passe par un protocole, deux psychologues et cela met du temps pour être étudié et accepté si toutefois ça l'est.Papesse a écrit:
Quand ils le font ça tourne en sucette: en Belgique, on en est à légaliser l'euthanasie pour des enfants par exemple ! Ou bien, on demande l'euthanasie parce qu'on est trop dépressif et qu'on s'en sort pas, et autres c******s du genre et c'est pourtant accepté !
Même si ce n'est pas majoritaire, ces personnes ont le même droit que les autres et pour des personnes handicapées, il n'y a que l'aide extérieure pour en finir selon leur volonté.A part cela, hélas, je n'ai pas de solution pour les personnes qui voudraient mourir, sans être capables de se donner la mort par elles-mêmes, cependant je ne pense pas que ce soit la majorité loin de là.
Je ne vois pas pourquoi le choix serait différent et contre la volonté de la personne parce qu'elle a un handicap, c'est de l'autoritarisme mal placé à mon sens que tu nous fais là.Pour celles-là, il y a aussi les comas et la morphine, qui aident à ne pas souffrir. J'ai hélas une expérience de première main à ce sujet puisque mon premier mari est décédé d'un cancer.
Ben voyons...Durant ses derniers jours à l'hôpital (en Belgique), on nous a proposé l'euthanasie, comme si on m'avait proposé une tasse de café, avec le même détachement !
L'euthanasie comme produit de consommation...
L'euthanasie est le respect de la volonté de la personne à mourir dignement comme telle est sa volonté, lui refuser c'est décider à sa place !On a pas besoin d'euthanasier les gens pour leur oter leur souffrance, on a pas besoin de légiférer non plus. La mort est un problème privé et doit le rester.
Personne n'oblige à se faire euthanasier, c'est un choix personnel qui demande à être respecté lorsque toutes les conditions sont requises dans le pays qui l'a inscrite dans sa loi.
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Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Bulle a écrit:
Si tu étais, toi rationnel tu aurais compris que c'est bien dans le cas d'euthanasie passive que les dérapages peuvent exister puisque cette décision passe au dessus de la volonté du malade ; et pas forcément par amour d'ailleurs, peut-être simplement pour libérer des lits ou pour des économies... Ce que justement la loi de dépénalisation ne permettrait pas !
La loi de dépénalisation est totalement inutile à ce niveau,
Je le sais pour avoir cotoyé le milieu médical de très près.
Quand un patient est en fin de vie:
Si la clinique/hopital a besoin de fric (la journée d'hospitalisation est financée par les mutuelles) alors on le prolonge à coup de substances diverses au point où le malade commence à pourrir littéralement et à sentir mauvais tout en étant toujours vivant - quelques jours de financement gagnés pour l'établissement...
Si la clinique/hopital a besoin de lits: alors on déconnecte quelques tubes, ou oublie de lui donner ses médocs, voire, on lui fait une petite piqûre pour aller plus vite
Dépénalisation ou pas, c'est comme ça que ça fonctionne.
Encore mieux: les erreurs médicales passées sous silence avec toute la complicité du corps médical (Pas de chance madame,
Papesse- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Jipé a écrit:Je pense que tu caricatures largement ce qui se passe en Belgique. Toute demande d'euthanasie passe par un protocole, deux psychologues et cela met du temps pour être étudié et accepté si toutefois ça l'est.Papesse a écrit:
Quand ils le font ça tourne en sucette: en Belgique, on en est à légaliser l'euthanasie pour des enfants par exemple ! Ou bien, on demande l'euthanasie parce qu'on est trop dépressif et qu'on s'en sort pas, et autres c******s du genre et c'est pourtant accepté !
C'est très bien de ta part de penser, mais moi, je sais. Non seulement je suis Belge, mon premier mari biochimiste dans une clinique bruxelloise, j'ai des infos de première main.
A côté de cela, je te demande pas de me croire sur parole, je t'invite dans un premier temps à consulter les articles de presse parlant de l'euthanasie en Belgique, sur les journaux belges et ainsi toi aussi tu verras des cas d'euthanasie pour des dépressions ou maladies mentales ou autres pathologies du genre, dont on se demande pourquoi si les personnes sont si désespérées, elles ne mettent tout simplement pas fin à leurs jours par elles-mêmes. Tu verras ainsi à quelle vitesse la loi est dévoyée... elle est bien loin de garantir quoi que ce soit...
Par exemple on a eu une demande d'euthanasie d'une personne qui avait changé de sexe, l'opération s'était mal passée, la personne regrettait et était malheureuse... son dossier a été acceptée elle a été euthanasiée en 2013 je te laisse chercher avec google - hé oui, la loi que tu veux voir voter permet cela. Quelle belle philosophie de mort...
Quant à ces personnes, si elles savaient ce qu'elles veulent, elles auraient pas besoin de l'assentiment ou de la caution morale d'un médecin pour mttre fin à leurs jours.
Et si la décision de l'équipe médicale est négative, on fait quoi? On rameute la presse? On porte plainte à la cour des droits de l'homme pour obtenir le droit de se faire piquer? Pour obtenir des réparations ou une condamnation pour discrimination? "Je veux mourir respectez ma volonté et tuez moi sans douleur, sinon vous êtes des autoritaristes?"
Même si ce n'est pas majoritaire, ces personnes ont le même droit que les autres et pour des personnes handicapées, il n'y a que l'aide extérieure pour en finir selon leur volonté.
Hé bien alors légiférons très strictement, et seulement pour ces cas précis, cela évitera bien des dérives pour tous les autres cas.
Je ne vois pas pourquoi le choix serait différent et contre la volonté de la personne parce qu'elle a un handicap, c'est de l'autoritarisme mal placé à mon sens que tu nous fais là.
Et toi tu es pas autoritaire, de vouloir imposer à la majorité, des dispositions qui ne concernent qu'une infîme minorité? C'est marrant car, c'est exactement cela, le principe de la dictature: imposer à la majorité le point de vue d'une minorité....
Ben voyons...Durant ses derniers jours à l'hôpital (en Belgique), on nous a proposé l'euthanasie, comme si on m'avait proposé une tasse de café, avec le même détachement !
L'euthanasie comme produit de consommation...
"Ben voyons" ça veut dire quoi? Je t'expose un fait, pas une opinion. Alors que veux-tu dire? C'est un sous-entendu? Pourrais-tu t'expliquer?
Je vais te raconter: quand tu entres dans la chambre de la clinique, que tu te prépares à passer les dernières heures/jours avec quelqu'un, et l'infirmière qui s'approche et te chuchotte: "Vous avez pensé à l'euthanasie?"
J'avais presqu'envie de répondre: "Mais oui, merci, avec du lait et du sucre s'il vous plait..."
En l'occurence, ni mon mari ni moi n'avons pensé qu'il y avait un problème de "dignité" à être allongé et à mourir naturellement car, c'est le processus de la vie... et les médicaments ont soulagé ses souffrances.
Un jour viendra où, on ne te donnera plus trop le choix: on te zigouillera légalement et prématurément pour récupérer tes organes, pour libérer ta chambre d'hosto, ou pour toute autre raison bien pratique, de toutes façons en effet, il n'y a vraiment rien de digne à agoniser naturellement, c'est la honte, c'est sale, qui voudrait de ça, n'est-ce pas???
Continue papy, la boîte de Pandore ne demande qu'à s'ouvrir bien grand. L'étape suivante: l'Eugénisme !
L'euthanasie est le respect de la volonté de la personne à mourir dignement comme telle est sa volonté, lui refuser c'est décider à sa place !
L'euthanasie est une solution de mort, et pas à prendre à la légère.
Alors même si c'est pas facile à accepter: il faut se dire qu'on vit pas dans un monde parfait, et qu'il n'est jamais possible de "respecter la volonté" de tout le monde.
Quant à la dignité, c'est une notion tellement subjective visiblement, qu'on va devoir redéfinir ce que ça veut dire, et pourquoi la maladie ou le handicap seraient des obstacles à la dignité.
C'est notre époque qui veut que pour être digne, il faut être jeune beau fort et en bonne santé comme dans les séries télé??? La dignité est inhérente à l'être humain, elle ne se casse pas par la fenêtre parce que tu es handicapé ou malade.
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Papesse- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Je reconnais bien là le discours des cathos coincés du cul....Tu es une pro-vie qui vient faire sa propagande, c'est bien cela, n'est-il pas ?
On en a eu d'autres ici, tu ne seras qu'une de plus.
On en a eu d'autres ici, tu ne seras qu'une de plus.
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Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Finalement tu avais raison j'étais dans la caricature: la situation est encore plus puante que je pensais:
"En Belgique, l’euthanasie peut désormais être demandée par des mineurs, des personnes en détresse psychique, ou des personnes atteintes de polypathologies dues à l’âge... Aux Pays-Bas, alors qu’un médecin vient d’administrer contre son gré un cocktail létal à une personne démente, la ministre de la santé parle d’élargir l’accès de ce « service » aux personnes de plus de 75 ans qui estiment avoir eu une « vie complète »"
(j'ai pas le droit de poster de lien pendant 7 jours, mais vous pouvez googler la phrase et vous trouverez la source)
"En Belgique, l’euthanasie peut désormais être demandée par des mineurs, des personnes en détresse psychique, ou des personnes atteintes de polypathologies dues à l’âge... Aux Pays-Bas, alors qu’un médecin vient d’administrer contre son gré un cocktail létal à une personne démente, la ministre de la santé parle d’élargir l’accès de ce « service » aux personnes de plus de 75 ans qui estiment avoir eu une « vie complète »"
(j'ai pas le droit de poster de lien pendant 7 jours, mais vous pouvez googler la phrase et vous trouverez la source)
Papesse- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
- hs:
- Jipé a écrit:Je reconnais bien là le discours des cathos coincés du cul....Tu es une pro-vie qui vient faire sa propagande, c'est bien cela, n'est-il pas ?
On en a eu d'autres ici, tu ne seras qu'une de plus.
Catho, moi, lololol
Donc, quand tu n'as pas d'argument à développer tu passes aux insultes,
T'es rien de rare t'en fais pas
Papesse- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Et en quoi tes exemples sont-ils censés être des arguments contre une loi de dépénalisation de l'euthanasie ?Papesse a écrit:La loi de dépénalisation est totalement inutile à ce niveau,Bulle a écrit:
Si tu étais, toi rationnel tu aurais compris que c'est bien dans le cas d'euthanasie passive que les dérapages peuvent exister puisque cette décision passe au dessus de la volonté du malade ; et pas forcément par amour d'ailleurs, peut-être simplement pour libérer des lits ou pour des économies... Ce que justement la loi de dépénalisation ne permettrait pas !
Je le sais pour avoir cotoyé le milieu médical de très près.
En te lisant à part les appels à la terreur ("eugénisme") je ne vois pas grand chose à vrai dire. A part les sempiternels arguments provies déjà largement développés dans les pages précédentes que tu n'as visiblement pas lues...
Affirmation tout à fait fausse cf dans les pages précédentes.Tu verras ainsi à quelle vitesse la loi est dévoyée... elle est bien loin de garantir quoi que ce soit...
Vous ne connaissez visiblement pas la loi de dépénalisation de l'euthanasie : elle n'impose absolument rien à personne, c'est une loi de libre choix.Et toi tu es pas autoritaire, de vouloir imposer à la majorité, des dispositions qui ne concernent qu'une infîme minorité? C'est marrant car, c'est exactement cela, le principe de la dictature: imposer à la majorité le point de vue d'une minorité....
Merci de ne pas inventer c'est un sujet tout à fait sérieux et pas un lieu de propagande. Merci également de respecter les règles qui s'appliquent aux sujets phare (cf la charte).
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Désolée pour le message illisible, je l'ai refait plus bas (j'avais pas réussi à le faire à cet endroit, j'ai du mal encore avec les "edit" )
Dernière édition par Papesse le Jeu 20 Avr 2017 - 18:49, édité 4 fois
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Doublon
Dernière édition par Papesse le Jeu 20 Avr 2017 - 18:24, édité 3 fois
Papesse- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
J'ai parlé de "discours" comme les cathos, je n'ai pas parlé de toi en étant une catho.
Et puis être catho est une insulte pour toi ?!
Ps: apprends à quoter sinon tes posts seront mis à la poubelle...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Jipé a écrit:J'ai parlé de "discours" comme les cathos, je n'ai pas parlé de toi en étant une catho.
Et puis être catho est une insulte pour toi ?!
Si en plus tu mens..
Dernière édition par Papesse le Jeu 20 Avr 2017 - 19:03, édité 1 fois
Papesse- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Bulle a écrit:Et en quoi tes exemples sont-ils censés être des arguments contre une loi de dépénalisation de l'euthanasie ?Papesse a écrit:La loi de dépénalisation est totalement inutile à ce niveau,Bulle a écrit:
Si tu étais, toi rationnel tu aurais compris que c'est bien dans le cas d'euthanasie passive que les dérapages peuvent exister puisque cette décision passe au dessus de la volonté du malade ; et pas forcément par amour d'ailleurs, peut-être simplement pour libérer des lits ou pour des économies... Ce que justement la loi de dépénalisation ne permettrait pas !
Je le sais pour avoir cotoyé le milieu médical de très près.
En te lisant à part les appels à la terreur ("eugénisme") je ne vois pas grand chose à vrai dire. A part les sempiternels arguments provies déjà largement développés dans les pages précédentes que tu n'as visiblement pas lues...
Bon je vais essayer de ré-expliquer
- Plein de lois existent, soi disant pour protéger les familles, les patients et tout le toutim.
Et, ces lois sont complètement dévoyées. Le patient n'est pas protégé: par contre, le corps médical protège ses intérêts. Pourquoi? Parce qu'ils sont plus forts que toi tout simplement. Il n'y a pas grand chose à faire contre cette corporation qui se serre les coudes, les procès coûtent cher et durent des années, sans garantie de succès.
Ce que j'ai vu, me fait dire qu'on peut faire n'importe quoi, et ensuite mentir, sans problèmes, du côté des médecins et hopitaux. Et cela, malgré les lois.
En résumé: Les lois n'engagent que ceux qui veulent les respecter - c'est comme les promesses.
En Belgique, la loi pour l'euthanasie au départ était soi-disant très stricte et impossible à dévoyer.
15 ans plus tard, le champ de cette loi s'est élargi si fort qu'on assiste à des trucs surréalistes, mais comme je l'ai déjà dit, il faut chercher les articles qui en parlent, et pas seulement ceux qui vont dans le sens ton opinion, également ceux qui questionnent les faits.
Comme je l'ai cité plus haut, on en vient à euthanasier des pauvres gens paumés, comme si la mort était la seule solution à leur problème. Pire encore en Hollande puisqu'il semble qu'on euthanasie les gens déments sans leur accord ou encore, qu'on peut demander gentiment l'euthanasie à partir de 75 ans si on estime qu'on en a eu assez. Est-ce que ça ne te semble pas assez immoral d'en arriver à ça, et est-ce que tu trouves ça normal?
Pourtant, c'est le risque qu'on encourt quand on commence par légiférer comme en Belgique (dans l'intérêt des patients et de tous bien entendu hein...)
Affirmation tout à fait fausse cf dans les pages précédentes.Tu verras ainsi à quelle vitesse la loi est dévoyée... elle est bien loin de garantir quoi que ce soit...
Je ne peux parler que de ma propre expérience, et je ne peux pas nier ces faits que j'ai vus ou vécus pour faire plaisir à quiconque, désolée...
Vous ne connaissez visiblement pas la loi de dépénalisation de l'euthanasie : elle n'impose absolument rien à personne, c'est une loi de libre choix.Et toi tu es pas autoritaire, de vouloir imposer à la majorité, des dispositions qui ne concernent qu'une infîme minorité? C'est marrant car, c'est exactement cela, le principe de la dictature: imposer à la majorité le point de vue d'une minorité....
Merci de ne pas inventer c'est un sujet tout à fait sérieux et pas un lieu de propagande. Merci également de respecter les règles qui s'appliquent aux sujets phare (cf la charte).
Les lois sont l'émanation de la volonté d'une majorité (si je me souviens bien...)
Je ne vois pas du tout en quoi j'invente quoi que ce soit: si une minorité impose ses choix alors, c'est la dictature.
Nous parlons bien de la loi dans ce paragraphe? Pas de l'euthanasie elle-même n'est-ce pas?
J'ai lu la charte mais, j'aimerais que vous me disiez quel article j'ai enfreint? (à moins votre remarque s'adressait à Jipé qui insultait?)
L'être humain est bien trop stupide pour lui donner l'autorisation de tuer des gens. C'est aussi simple que ça.
PS: si donner son avis et raconter ce qu'on a vécu, c'est "faire de la propagande"... heuu...
Papesse- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Bizarre, bizarre... Voilà qui contraste singulièrement avec le nombre d'hôpitaux belges qui abusent de la clause de conscience lorsque la direction interdit à tous les médecins d'accepter ne serait-ce qu'une simple demande !....Papesse a écrit:Durant ses derniers jours à l'hôpital (en Belgique), on nous a proposé l'euthanasie, comme si on m'avait proposé une tasse de café, avec le même détachement !
Et après la simple demande, il y a tout un protocole à suivre, au but duquel, après x temps, il n'est pas encore certain que l'euthanasie soit pratiquée.
Donc, moi je mets carrément en doute votre témoignage, ou alors c'est l'exception, mais l'exception confirme toujours la règle.
Dans certains cas, c'est la seule solution. Sauf qu'on n'en vient pas à euthanasier, comme vous le dites. On accepte d'euthanasier ceux qui le demandent, nuance. Et comme c'est très encadré par la loi belge, bon nombre de demandes n'aboutissent à rien. Même quand la clause de conscience n'est pas déviée de son but.Papesse a écrit:Comme je l'ai cité plus haut, on en vient à euthanasier des pauvres gens paumés, comme si la mort était la seule solution à leur problème.
Pour le reste de ce que vous écrivez, c'est du déjà-lu sur les sites anti-euthanasie, anti-libre-choix ou Provie à tous prix. C'est-à-dire : des arguments fallacieux, de la caricature éhontée, un manque flagrant de nuances, un manque tout aussi flagrant de connaissance de la vraie loi en la matière, pouvant aller jusqu'au mensonge s'il le faut.
Pour être franc : une propagande qui sent mauvais !
Et pas la moindre compassion à l'égard des malades incurables qui souffrent abominablement, et dont les souffrances sont inapaisables.
Car, n'en déplaise à votre prose nauséabonde, la loi sur la dépénalisation de l'euthanasie est une loi de compassion.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Magnus a écrit:Bizarre, bizarre... Voilà qui contraste singulièrement avec le nombre d'hôpitaux belges qui abusent de la clause de conscience lorsque la direction interdit à tous les médecins d'accepter ne serait-ce qu'une simple demande !....Papesse a écrit:Durant ses derniers jours à l'hôpital (en Belgique), on nous a proposé l'euthanasie, comme si on m'avait proposé une tasse de café, avec le même détachement !
Hé ben allez y traitez moi de menteuse... l'infirmière qui m'a proposé ça devait ne pas exister, mon mari n'a pas eu le cancer, peut-être même qu'il n'est pas mort?????
Pour le reste de ce que vous écrivez, c'est du déjà-lu sur les sites anti-euthanasie, anti-libre-choix ou Provie à tous prix. C'est-à-dire : des arguments fallacieux, de la caricature éhontée, un manque flagrant de nuances, un manque tout aussi flagrant de connaissance de la vraie loi en la matière, pouvant aller jusqu'au mensonge s'il le faut.
Pour être franc : une propagande qui sent mauvais !
Et pas la moindre compassion à l'égard des malades incurables qui souffrent abominablement, et dont les souffrances sont inapaisables.
Car, n'en déplaise à votre prose nauséabonde, la loi sur la dépénalisation de l'euthanasie est une loi de compassion.
Hé ben !!! c'est super l'ouverture et la contradiction ici
Quand on est pas d'accord avec ce qui semble être votre ligne directrice, et quand on donne son opinion, on est nauséabond?
Bon ben que dire... allez vomir alors, vous vous sentiez mieux après?
Quant aux arguments soi-disant fallacieux, c'est toujours plus facile de faire des leçons de morale ou de donner dans l'insulte, que de les démonter n'est-ce pas?
Dernière édition par Papesse le Jeu 20 Avr 2017 - 20:21, édité 1 fois
Papesse- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Dire que "toute vie est sacrée" peux conduire à des excès comme l'interdiction de l'IVG, voire même de la pilule du lendemain, et de l'euthanasie, même bien encadrée et uniquement en cas de souffrances insoutenables
Je comprends ton point de vue Papesse, de même que ta fougue dans ce qui est à tes yeux une noble cause on vas dire, mais je ne peux pas les partager. Tout simplement parce-que, bien que je pense que la vie soit précieuse, peut-être même sacrée comme tu dis, ça ne signifie pas, à mes yeux à moi, qu'elle doit être maintenue à tout prix, lorsqu'elle n'apporte plus que d'atroces et inapaisables douleurs. Ce n'est pas une vie de passer des mois ou plus à se tordre de souffrances pour finir par mourir au bout du compte, ou même d'être, par exemple, tétraplégique, si on ne parvient pas à se faire à ces nouvelles conditions de vie, si la douleur psychologique, dans ce cas précis, est aussi atroce qu'inguérrissable vouloir "la vie à tout prix", même pour ceux qui souffrent trop ET sans aucun espoir de guérrison ou d'apaisement, parce-qu'on considère que "toute vie est sacrée", c'est ne pas prendre en compte, ou si peu, ce qu'endurent les malades. "la vie", au prix de tans de souffrances inutiles...oui, les personnes sont biologiquement vivantes, mais à des conditions innacceptables pour eux...et même pour ceux qui les aiment suffisament pour faire passer l'intêret de la personne avant le leur. Et leur intêret n'est pas d'endurer une terrible agonie ou une vie végétative ou presque. Les proches du patient veulent passionément qu'il reste "vivant" aussi longtemps que possible, mais en dépit de la douleur de le perdre, ils ne souhaitent pas que cette "vie" se poursuive davantage si elle ne peux plus rien lui apporter. Je comprends ceux qui veulent "la vie avant tout, la vie malgrès tout" pour les leurs, mais ça n'en reste pas moins égoïste.
Sans compter que les proches du patient souffrent eux aussi, par répercution, de ces souffrances devant lesquelles ils sont totalement impuissants (tiens, j'avais ècrit "èpuisant" effectivement, ça ne peut être qu'èpuisant). S'ils laissent de côté leur égoÏsme, ils souhaitent la fin des tourments de l'Autre. Il n'est pas rare que dans les pays où l'euthanasie est interdite, le patient et ses proches le déplorent. Et lorsque la personne finit par se suicider-comment est-ce-que cela n'arriverait pas? -les proches sont, souvent, bien plus traumatisés que si elle avait choisis l'euthanasie ou le suicide assisté en accord avec des avis médicaux et psychologiques d'experts; lesquels auraient confirmé que la souffrance physique et/ou psychologique est bel et bien inapaisable et qu'il n'y a pas le moindre espoir de sauver la personne ou même de la soulager durablement et efficacement. Le sentiment de culpabilité qui vas avec le suicide d'un être cher augmente le traumatisme de la perte, c'est tout-à-fait évident.
Je comprends ton point de vue Papesse, de même que ta fougue dans ce qui est à tes yeux une noble cause on vas dire, mais je ne peux pas les partager. Tout simplement parce-que, bien que je pense que la vie soit précieuse, peut-être même sacrée comme tu dis, ça ne signifie pas, à mes yeux à moi, qu'elle doit être maintenue à tout prix, lorsqu'elle n'apporte plus que d'atroces et inapaisables douleurs. Ce n'est pas une vie de passer des mois ou plus à se tordre de souffrances pour finir par mourir au bout du compte, ou même d'être, par exemple, tétraplégique, si on ne parvient pas à se faire à ces nouvelles conditions de vie, si la douleur psychologique, dans ce cas précis, est aussi atroce qu'inguérrissable vouloir "la vie à tout prix", même pour ceux qui souffrent trop ET sans aucun espoir de guérrison ou d'apaisement, parce-qu'on considère que "toute vie est sacrée", c'est ne pas prendre en compte, ou si peu, ce qu'endurent les malades. "la vie", au prix de tans de souffrances inutiles...oui, les personnes sont biologiquement vivantes, mais à des conditions innacceptables pour eux...et même pour ceux qui les aiment suffisament pour faire passer l'intêret de la personne avant le leur. Et leur intêret n'est pas d'endurer une terrible agonie ou une vie végétative ou presque. Les proches du patient veulent passionément qu'il reste "vivant" aussi longtemps que possible, mais en dépit de la douleur de le perdre, ils ne souhaitent pas que cette "vie" se poursuive davantage si elle ne peux plus rien lui apporter. Je comprends ceux qui veulent "la vie avant tout, la vie malgrès tout" pour les leurs, mais ça n'en reste pas moins égoïste.
Sans compter que les proches du patient souffrent eux aussi, par répercution, de ces souffrances devant lesquelles ils sont totalement impuissants (tiens, j'avais ècrit "èpuisant" effectivement, ça ne peut être qu'èpuisant). S'ils laissent de côté leur égoÏsme, ils souhaitent la fin des tourments de l'Autre. Il n'est pas rare que dans les pays où l'euthanasie est interdite, le patient et ses proches le déplorent. Et lorsque la personne finit par se suicider-comment est-ce-que cela n'arriverait pas? -les proches sont, souvent, bien plus traumatisés que si elle avait choisis l'euthanasie ou le suicide assisté en accord avec des avis médicaux et psychologiques d'experts; lesquels auraient confirmé que la souffrance physique et/ou psychologique est bel et bien inapaisable et qu'il n'y a pas le moindre espoir de sauver la personne ou même de la soulager durablement et efficacement. Le sentiment de culpabilité qui vas avec le suicide d'un être cher augmente le traumatisme de la perte, c'est tout-à-fait évident.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : sataniste pratiquante
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